Les marchés de l assurance en 2015Gras Savoye, … · GRAS SAVOYE I CONSEIL & COURTAGE EN ASSURANCES Document contractuel - Ne pas diffuser sans autorisation Les marchés de l assurance

Gras Savoye, 1er courtier en France avec son partenaire Willis.

www.grassavoye.com

CGG INSURANCE GUIDELINES

Conférence des Marchés

9 Septembre 2014

Gras Savoye,

1ST Insurance Broker in Africa

GRAS SAVOYE I CONSEIL & COURTAGE EN ASSURANCES

Document contractuel - Ne pas diffuser sans autorisation

Les marchés de l’assurance en 2015Note de conjoncture

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Sommaire

Introduction 5

Bilan du marché de l’assurance 9

Les tendances du marché IARDT 13

Dommages 14

Automobile 17

Maritime & Transport 20

Responsabilité Civile Générale 22

Responsabilité Civile Atteinte à l’Environnement 24

Responsabilité des Dirigeants – Rapports Sociaux - Fraude 26

Construction 28

Les tendances du marché des Spécialités 35

Distribution d’Assurance et Risques Spéciaux 36

Professions Réglementées 38

Sports et Évènements 40

Média et Spectacles 42

Cyber Risques 44

Financements Alternatifs 46

Risques Politiques 48

Kidnap and Ransom 50

Crédit 52

Les tendances du marché des Assurances de Personnes 55

Individuelle Accident 56

Protection Sociale 58

Retraite 60

Protection Sociale Internationale 62

Conclusion : points de vigilance et recommandations 65

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Introduction

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Introduction

Directeur Général Délégué Gras Savoye

Gilles Bénéplanc

La situation des marchés d’assurance et de réassurance est largement déterminée par les niveaux des taux d’intérêt, le stock de capital disponible et le montant des sinistres à caractère catastrophique.

Depuis plusieurs années, tous ces facteurs vont dans le même sens, celui d’un marché durablement baissier, de telle sorte qu’un raffermissement du marché est fort peu probable en 2015.

Dans cette conjoncture, le risk manager comme le courtier doivent bâtir une stratégie qui tire parti de l’état du marché tout en gardant une certaine robustesse pour affronter les mouvements futurs des prix.

En parallèle, il faut rester vigilant sur certains risques plus complexes : les violences politiques, les Cyber risques ou les catastrophes naturelles.

Les Assurances de Personnes évoluent de façon différente avec des mutations qui s’accélèrent sous la pression des changements réglementaires et du désengagement progressif des régimes obligatoires.

L’objet de cette note de conjoncture est de partager avec nos clients les analyses des spécialistes de Gras Savoye Willis et de leur fournir les grilles de lecture qui les aideront à définir la meilleure stratégie de renouvellement.

Toutes nos équipes restent à votre disposition pour vous accompagner dans cette période stratégique.

Bien à vous,

Gilles Bénéplanc

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VALORISER

GAGNER

COORDONNER

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Bilan du marché de l’assurance

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Directrice des Marchés Gras Savoye

Stéphanie Martin

Dans un contexte économique difficile, la France conserve une place prépondérante dans le marché mondial de l’assurance puisqu’elle est le 5ème marché mondial avec 188Md€ de chiffre d’affaires en 2013 derrière les Etats Unis, le Japon, le Royaume-Uni et la Chine qui est présente dans le top 5 depuis 2 ans.

Les courtiers dans ce chiffre d’affaires global (particuliers et professionnels) représentent 11% en ADP et 18% en IARDT. Avec 64% de part de chiffres d’affaires en ADP, les bancassureurs sont leaders sur le secteur (principalement grâce au marché des particuliers) tandis que les agents généraux dominent celui de l’IARDT avec 34% du chiffre d’affaires.

Le chiffre d’affaires de l’assurance française enregistre une hausse de 4%, principalement portée par les assurances de personnes, qui retrouvent le chemin de la croissance en 2013, alors que la croissance du marché de l’IARDT enregistre un léger ralentissement.

En effet, nous constatons de grandes disparités d’évolution entre ces deux marchés :

nn Les ADP doivent faire face à de nombreuses réformes et évolutions réglementaires.

nn Le marché de l’IARDT est confronté à une lente progression de la masse assurable qui engendre des surcapacités dans de nombreuses branches.

Suite à trois années consécutives de baisse des cotisations et de hausse des prestations, nous assistons à un renversement de cette situation avec une hausse des cotisations en 2013 (+3,7%) et une baisse des prestations (-6,2%) à la fois en ADP et en IARDT. Cette tendance se confirme sur les premiers mois de l’année 2014.

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Le marché des assurances de personnes

Les assurances de personnes conservent un poids prépondérant en France puisqu’elles représentent 73% du CA de l’assurance française en 2013. L’assurance-vie continue d’être le principal moteur de la croissance avec 86% des cotisations en assurance de personnes, il s’agit majoritairement de l’épargne à travers des contrats d’assurance vie.

Cette année a été marquée par une activité législative et réglementaire intense qui a modifié progressivement le paysage de ce marché.

En effet la généralisation de la complémentaire-santé va avoir pour conséquence un transfert de l’assurance-santé individuelle vers les programmes santé des petites et moyennes entreprises.

De plus, la concentration des acteurs de ce marché se poursuit, le nombre de mutuelles a été quasiment divisé par 2 en 10 ans.

Le marché de l’IARDT

En raison d’une concurrence très importante en IARDT et d’une baisse de la masse assurable du fait de la situation économique, la croissance du marché de l’IARDT s’est ralentie en 2013 (+1.7% contre +3.1% en 2012) et c’est le secteur des professionnels qui enregistre la plus faible croissance (+0.3%).

L’internationalisation croissante de l’offre d’assurance engendre une augmentation forte des capacités et par conséquent une vive concurrence entre les compagnies. Celle-ci se traduit par une volonté forte de rétention par les assureurs de leur portefeuille, et aussi par une politique de prix parfois déconnectée de la réalité du marché.

Le seul secteur qui enregistre une baisse est le secteur de la construction, la conjoncture économique affecte ce marché qui est en repli depuis plusieurs années. (-4% en 2013, -2.4% en 2012).

Afin d’augmenter leurs parts de marché, la majorité des assureurs se tournent vers de nouveaux segments, les petites et moyennes entreprises ainsi que les entreprises de taille intermédiaire (ETI), et de nouvelles offres innovantes (la distribution d’assurance, le numérique…).

Données chiffrées : Source FFSA

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Les tendances du marché IARDT

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Dommages

Directeur Dommages Gras Savoye Corporate Risk Management

Gérard Guendafa

Directeur Technique Dommages Gras Savoye Corporate Risk Management

Frédéric Durot

Introduction

Le marché du dommage reste «soft», à l’exception des affaires sinistrées ou présentant des risques aggravés. On constate une croissance de la capacité (sauf dans le secteur de la valorisation énergétique des déchets), une baisse globale des prix et une stabilité des franchises et des garanties.

L’année 2013 a été un bon cru pour le marché, avec des résultats excellents en Dommages pour les acteurs majeurs. A titre d’exemple, FM Global va, pour la deuxième année consécutive, libérer une nouvelle participation record pour ses clients en 2014.

Capacité / Appétits

Avec plus de 4 milliards d’euros disponibles, la capacité est en augmentation d’environ 10% avec la montée en puissance d’AIG (capacité maximale portée de 200 M€ à plus de 500 M€), d’AGCS (300 M€ -> 400 M€) et l’arrivée de certains acteurs comme Nationale Suisse (maintenant Helvetia) (60 M€), Sompo (50 M€). Excepté Torus, qui a confirmé son retrait, il n’y a pas de disparition de capacité.

L’ouverture au Middle Market se renforce avec notamment l’ouverture par Liberty Mutual d’une capacité dédiée de 50 M€ pour ce segment.

La capacité s’est en revanche réduite brutalement sur le secteur de la valorisation énergétique des déchets avec le retrait de RSA, ACE et Aviva suite au sinistre majeur de Fos-sur-mer le 2 novembre 2013.

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Prix

Le marché reste agressif avec des baisses à deux chiffres sur les affaires considérées de qualité, soit par leur résultat soit par leur qualité de risque.

A l’inverse, le marché propose des majorations et/ou des augmentations de franchises pour les affaires présentant des dérives de la sinistralité ou des risques aggravés (déchets, valorisation énergétique des déchets, bois, construction combustible, activité minière…).

Franchise

En stabilité, voire parfois en augmentation soit à la demande des assureurs (en alternative à des majorations tarifaires) soit à celle des assurés eux-mêmes, pour optimiser le coût global du risque, en renforçant les baisses de prime.

Garanties

Stables, avec toujours de la prudence sur les évènements naturels critiques.

Apparition d’un marché «Supply chain» pour garantir les carences de fournisseurs et clients avec des produits mis en place, notamment par Zurich, Kiln, Allianz, avec le support de réassureurs, Munich Re particulièrement.

Focus Évènements naturels

Les évènements naturels critiques demeurent un facteur stratégique pour les placements des programmes Dommages. Les assureurs Dommages sont réticents à s’exposer de façon importante dans des zones considérées critiques :

nn Tremblement de terre en Californie, Mexique, Japon, New Madrid, et autres zones sensibles (zones 3 et 4 de la carte Munich Re, sachant que certains assureurs se dotent de leurs propres cartographies, tels qu’AXA CS et FM Global).

nn Vent dans les zones cycloniques les plus critiques (Caraïbes, USA, Corée,..).

nn Inondation dans les zones centennales et subcentennales avec des capacités encore plus restreintes.

Les limites imposées par les assureurs tiennent à la combinaison des contraintes inhérentes à l’exposition intrinsèque d’un compte donné, mais aussi aux cumuls des portefeuilles d’un assureur dans une zone.

Face à ces contraintes, un marché s’est structuré depuis 2012 avec désormais plus d’1 Md € de capacité (variable selon les zones). Les acteurs sont les marchés londoniens (Lloyd’s, Open market et acteurs bermudiens), les réassureurs de niche (Aspen Ré, Kiln, Arch Ré…), les capacités locales et, ce qui est assez nouveau, les grands réassureurs (Berkshire Hathaway, Munich Ré et Swiss Ré notamment).

L’afflux de capacités et l’absence de sinistres majeurs en 2013 a permis une légère détente au 1er janvier 2014 (-10% à -15% sur le prix des capacités «Cat Nat»). Si la sinistralité 2014 devait rester excellente (la saison cyclonique USA n’étant pas terminée), cette détente devrait se prolonger au 1er janvier 2015, pour les mêmes raisons de résultats et d’augmentation de capacités.

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Marché International

Le marché de Londres est quasiment systématiquement plus cher que le marché continental sur les affaires Dommages / Pertes d’Exploitation, lorsque nous interrogeons le marché londonien en «Quote Part». Ce marché est très intéressant lorsqu’il s’agit de recherche de capacité «Excess», notamment en «Evènements naturels critiques».

Les marchés asiatiques demeurent compétitifs, notamment la Chine, Singapour. On note aussi l’émergence d’un marché au Moyen-Orient, à Dubaï avec des ramifications en Afrique du Nord et en Asie.

Souplesse

Les assureurs généralisent les structures de validations internes (referral). Il n’y a pas de renforcement du processus ces derniers temps.

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Automobile

Directeur Automobile Gras Savoye Corporate Risk Management

Christian Danel

Directeur Adjoint Automobile Gras Savoye Corporate Risk Management

Renaud Chauvin

Introduction

Avec un ratio combiné de 105% en 2013 (en hausse de 4 points versus 2012), les assureurs de la branche Automobile sont plus que jamais en recherche d’équilibre. Cet objectif clairement affiché n’est pas en phase avec les contraintes budgétaires des assurés dans cette période de crise.

Des économies sont tout de même réalisables dans le cadre d’une approche plus globale du risque.


Les capacités des assureurs historiques n’ont pas fondamentalement changé, et leurs appétits sont toujours sélectifs et orientés vers des affaires de qualité.

Nous pouvons noter :

nn Le caractère offensif de Zurich en 2013, qui reste à confirmer.

nn L’ouverture d’un guichet français pour HDI Gerling, avec une réelle volonté de développement.

nn La même volonté affichée par Sagena, après sa sortie de l’offre commune avec le Groupe Covéa.

nn L’augmentation des capacités de Swisslife Assurances de Biens (jusqu’à 600 véhicules).

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Prix

Les contraintes législatives et réglementaires pèsent toujours plus sur les prix :

nn Augmentation des taux de taxes (d’assurance et sur la valeur ajoutée).

nn Augmentation du forfait IDA à 1 276 €, seconde augmentation en 2 ans.

nn Fin de la prise en charge de l’indexation des rentes par le Fonds de garantie automobile obligatoire et transfert de cette indexation aux assureurs.

nn Conséquences de Solvabilité II en termes de fonds propres.

Et cette situation s’aggrave au regard de l’évolution de la sinistralité :

nn Augmentation du coût moyen des sinistres matériels de près de 3% en un an.

nn Augmentation du coût moyen des sinistres corporels de 12% en un an.

Par conséquent, les majorations de conjoncture (hors prise en compte des résultats techniques propres à chaque affaire) peuvent atteindre 8%.

Franchises

Quelles que soient les garanties souscrites (Responsabilité Civile et Dommages), le marché est de plus en plus enclin à proposer des franchises élevées afin de responsabiliser davantage les assurés, mais toujours en adéquation avec leurs capacités financières.

Garanties

Les garanties proposées par le marché restent de qualité.

Cependant, nous notons une volonté de plus en plus prononcée de ne plus proposer de garantie Bris de Glaces, ou d’y adosser une franchise par sinistre.

Ce risque est en effet considéré comme pouvant rester à la charge de l’assuré, d’autant qu’il engendre des taxes et des frais de gestion importants.

Souplesse

L’approche des assureurs reste très technique avec peu de souplesse, surtout sur les risques dits aggravés (Transport Public de Voyageurs, Location Courte Durée, Activité sur Zone Aéroportuaire).

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La mise en place d’un programme Automobile est soumise à des contraintes géographiques (seul niveau européen), et de volumes assurables (plus de 100 véhicules par pays).

Ces contraintes évacuées, les avantages d’un tel programme sont importants en termes de budget et de management du risque.

A noter tout de même que le nombre d’acteurs s’avère ici réduit (AIG, Allianz, AXA CS, Covea Fleet, HDI Gerling et Zurich), avec des prestations plus ou moins qualitatives.

Divers

Comme évoqué, des solutions d’économies sont envisageables dans le cadre d’une approche plus globale du risque, via des propositions de :

nn Montage et de transfert du risque plus optimisées, en fonction des capacités de l’assuré.

nn Réduction du coût des réparations et des délais d’immobilisation des véhicules endommagés.

nn Reportings personnalisés, permettant la mise en place d’actions ciblées.

nn Prévention du risque routier adaptée.

nn Programme européen.

SURVEILLANCE

DU SINISTRE

AGIR

PRESCRIPTION

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Maritime & Transport

Directeur Maritime et Transport Gras Savoye Corporate Risk Management

Guillaume Touchard

Introduction

L’arrivée de nouveaux acteurs en 2012/2013 (Concept Special Risk et Swiss ré) augmente l’offre de capacité et accroît la concurrence. Suite aux fortes diminutions de primes lors des renouvellements et mises en concurrence passés, les baisses observées sont aujourd’hui plus modestes. Au-delà de leur périmètre traditionnel, les assureurs sont à la recherche de nouveaux débouchés sur des marchés internationaux et spécialisés (project cargo, commodities, ...).


La capacité du marché Transport français («Marchandises Transportées» et «Transport/Logistique») répond largement à la plupart des besoins. Plusieurs compagnies sont en mesure d’apporter une capacité théorique de 50 M€ (AXA, ACE, Allianz, RSA,…). Dans les faits, les assureurs restent vigilants quant à leurs expositions, notamment face à la problématique des accumulations en cours de transport et de stockage (cf. méga porte-conteneurs, expositions aux catastrophes naturelles,...). On observe un retour à la coassurance sur les grands comptes.

L’intérêt pour le «Middle Market» se confirme, ainsi qu’une volonté de développer des spécialités permettant de capter des affaires étrangères, notamment sur les matières premières, les grands projets de construction internationaux, ...

Prix

Après les réductions tarifaires significatives observées sur les trois dernières années, la tendance baissière se ralentit. Cependant, les affaires n’ayant pas été remises sur le marché récemment, présentant de bons résultats techniques, ou particulièrement recherchées, peuvent encore bénéficier de baisses de taux attractives.

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Franchise

Même en cette période de marché «soft», les risques jugés aggravants par les souscripteurs, ou bien la sinistralité de fréquence, gagneront à être conservés par l’assuré via des franchises suffisantes ou des modalités de financements alternatifs des risques. Au-delà de l’effet mécanique sur la prime de transfert, cette approche contribuera à réduire les coûts de gestion et à accroître l’intérêt des assureurs qui pourront se concentrer sur les évènements exceptionnels présentant une plus forte volatilité.

Garanties

Les garanties proposées par le marché français sont depuis longtemps conformes aux meilleurs standards internationaux. Les assureurs sont soucieux de faire évoluer leurs conditions d’assurance de façon à répondre aux besoins avérés des assurés. Pour autant qu’ils soient correctement évalués et documentés, certains risques atypiques peuvent faire l’objet de couvertures innovantes même si, dans un premier temps, les sous-limites accordées restent prudentes.

Souplesse

Le marché Marine/Transport est traditionnellement considéré comme souple et réactif. Cette tendance est accentuée par la forte concurrence que se livrent les opérateurs.


Compte tenu du savoir-faire, de la capacité et de la compétitivité du marché français, le recours aux marchés internationaux n’est réellement nécessaire que dans des cas ciblés (recherche de capacités supplémentaires importantes, risques spécifiques, …).

Le marché de Londres reste la référence mondiale, notamment sur les secteurs «Energy», «Oil and Gas»,…

Sur les «commodities» un benchmark incluant les marchés européens (notamment belges et suisses), voire asiatiques pourra se révéler profitable.

SOUPLESSE

CAPACITE

SURVEILLANCE

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Responsabilité Civile Générale

Directrice Responsabilité Civile Gras Savoye Corporate Risk Management

Sophie Rodier

Introduction

Un marché qui conserve une tendance baissière avec une capacité stable moyennant des possibilités de négociations de garanties de qualité.

Si en «Excess» le nombre d’assureurs est très important sur les premières lignes de programmes internationaux, le nombre d’assureurs reste toutefois assez limité, nous pouvons citer parmi les acteurs majeurs (Ace, Allianz, AIG, AXA, HDI, RSA, XL & Zurich).


Une capacité théorique du marché stable et notamment du marché continental (1,5 Md €).

Prix

Les conditions budgétaires demeurent très compétitives pour les risques de qualité et sur certains segments d’activité pour les premières lignes.

Les prix d’achat de la capacité restent très attractifs et compétitifs.

Toutefois, les affaires qui ont bénéficié de conditions favorables lors de ces dernières années et qui enregistrent des résultats déséquilibrés se renouvellent à la hausse.

Franchise

Le niveau de franchise demeure stable selon la nature des garanties accordées et les résultats enregistrés.

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Garanties

Le marché reste souple et continue à délivrer des extensions de garanties.

Les assureurs sélectionnés sont ouverts à l’étude de garanties novatrices sous réserve que les risques présentés soient bien documentés.

Souplesse

Une souplesse de souscription performante est toujours d’actualité.

Toutefois, il convient de noter plus d’exigences en matière de reporting («referrals» pour les filiales ou succursales auprès de leur maison mère).

Il convient également de constater que les assureurs (notamment de première ligne) font appel plus fréquemment à des études actuarielles pour les indications tarifaires et de capacité (volatilité du risque).


Le marché international, et notamment anglo-saxon, demeure toujours à ce jour moins compétitif que le marché continental et moins large en termes de garanties.

Toutefois, sur des lignes d’«Excess», des acteurs de ce marché en qualité de «suiveurs» démontrent leur capacité et leur volonté de répondre positivement aux sollicitations tant en termes de garanties (acceptation de prendre des parts de marché en follow form) que de primes.

STABILITE

SOUPLESSE

COMPETITIVITE

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Responsabilité Civile Atteinte à l’Environnement

Directrice Responsabilité Civile Gras Savoye Corporate Risk Management

Sophie Rodier

Introduction

Ce marché reste animé et concurrentiel avec des capacités stables, des garanties étendues, le marché anglo-saxon quant à lui répond favorablement aux sollicitations.


Les capacités restent stables sur le marché continental et en légère évolution en comptant celles du marché anglo-saxon.

Sous réserve des expositions géographiques (nord-américaines notamment) et des activités, l’appétence des assureurs est toujours d’actualité.

Certains assureurs, outre les acteurs connus du marché, fournissent des capacités complémentaires en excédent des premières lignes avec des garanties identiques maintenues (follow form).

Les déploiements de programmes internationaux se généralisent (respect des règles de compliance).

Prix

Les prix sont toujours compétitifs sous réserve de la qualité du risque présenté.

Le coût d’achat de capacité sur des lignes d’«Excess» reste très attractif.

Franchise

Comme constaté pour les programmes de RC Générale, le niveau de franchise demeure stable sous réserve des résultats enregistrés et de l’activité.

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Garanties

Les garanties sont toujours aussi étendues (RCAE/Responsabilité Environnementale en cours de transport, RC des Dirigeants, Pollution subie, Dommages Environnementaux ne résultant pas d’un fait de pollution…).

Compte tenu des nouvelles dispositions applicables, Gras Savoye Willis est en mesure d’accompagner les clients dans la méthode de calcul des garanties financières environnementales et d’envisager les solutions disponibles.

Souplesse

La souplesse est toujours d’actualité dans la négociation des textes de police. Les assureurs demeurent à l’écoute des propositions d’adaptation de texte nécessaires au contexte législatif ou réglementaire en perpétuelle évolution. A surveiller : le préjudice écologique.

De la souplesse est également constatée quant à l’acceptation de mise en place de garanties pluriannuelles (limite de garanties unique pour une période de 2 ou 3 ans).


Un marché anglo-saxon dynamique avec des assureurs très présents (Ironshore, Argo. Britt, Chubb) et d’autres qui ouvrent leur souscription (Channel Syndicate). Ces assureurs sont principalement des «suiveurs» et acceptent de participer à des programmes «Atteinte à l’Environnement» selon un point d’attachement minimum et sous réserves, pour certains, de l’exposition géographique des risques, mais également des spécificités des garanties du marché continental (DINC en environnement par exemple).

ACCOMPAGNEMENT

ENVIRONNEMENT

CONCURRENCE

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Responsabilité des Dirigeants – Rapports Sociaux - Fraude

Directrice Finex Lignes Financières Gras Savoye Corporate Risk Management

Laurence Torres

Directrice Adjointe Finex Lignes Financières Gras Savoye Corporate Risk Management

Christine Becue

Introduction

Attractivité du marché français avec l’arrivée régulière depuis plusieurs années de nouveaux acteurs venant du marché de Londres (Cf Navigators en 2014) contribuant à renforcer une compétition déjà forte entre les assureurs. La compétition existe également sur les autres lignes financières mais avec une plus faible intensité.

Les capacités globales théoriques disponibles sur le marché français se situent aux alentours de 500 M€ en RCMS, 150 M€ en Rapports Sociaux et 200 M€ en Fraude.

A signaler, la préoccupation des sociétés concernant les expositions pesant sur les dirigeants et la tendance à augmenter les limites souscrites.


RCMS : le marché reste très concurrentiel pour les sociétés dont la situation financière est bonne et/ou les sociétés non sinistrées.

Rapports Sociaux : le marché reste assez peu dynamique avec un nombre restreint d’acteurs et une souscription souvent commune avec la RCMS.

Fraude : une politique de souscription prudente mais un appétit marqué de la part de certains assureurs (AXA, Liberty Mutual, AGCS).

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Franchise

RCMS et Rapports Sociaux : pas d’évolution des franchises, celles-ci restent néanmoins assez élevées pour les expositions aux États-Unis.

Fraude : volonté des assureurs d’insérer une quotité non garantie en complément des franchises classiques (escroquerie dites «au faux président»).

Garanties

RCMS : négociation des intercalaires assureurs afin d’obtenir les garanties les plus larges possibles en fonction du marché et des évolutions réglementaires, souscription de contrats « Initial Public Offering » par les sociétés ayant fait l’objet d’une introduction en bourse.

Rapports Sociaux : pas d’innovation contractuelle majeure.

Fraude : apparition de restrictions contractuelles en matière d’escroquerie au faux président (exclusion ou sous-limite).

Souplesse

RCMS : la capacité à pouvoir émettre des polices locales limite parfois le choix de l’assureur de première ligne. Aujourd’hui, le respect des règles locales nous amène à développer des polices locales avec des assureurs locaux.

RCMS et Rapports Sociaux : les «Long Term Agreements» sont négociables au cas par cas (2 ans maximum) sauf pour la garantie Fraude.

STABILITE

MARCHE

FRANCHISE

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Construction

Garanties décennales

Directrice Construction Gras Savoye Corporate Risk Management

Nathalie Dautry

Directeur Développement Construction Gras Savoye

Claude Noël

Le secteur de la construction en France est profondément en crise et ce de façon durable.

À ce jour, il n’y a pas de signaux de relance et les différents acteurs n’envisagent pas une sortie de crise avant au mieux 2016. Sans être à la hauteur de la crise que le secteur a connu dans les années 1990, celle-ci est bien ancrée et a des impacts importants : baisse des permis de construire et des mises en chantier, hausse des défaillances d’entreprises (+5% entre octobre 2012 et octobre 2013), couplés à une baisse des investissements publics.

Points d’attention en 2014, quelques contradictions sur le marché :

nn En décennale, les assureurs enregistrent une hausse des déclarations des sinistres et des coûts associés (+15% entre 2012 et 2013) et les résultats techniques de la branche, selon leurs dires, se dégraderaient.

nn Des mesures de redressement ont été prises par certains assureurs, notamment AXA France (augmentation des tarifs et résiliation, sélectivité accrue).

nn Le marché reste néanmoins compétitif avec des baisses de prix significatives sur les grands chantiers.

nn L’appétit des assureurs pour les chantiers de bureaux se traduit par une baisse de taux de près de 40 % sur 5 ans.

nn Les acteurs LPS, dont il convient d’examiner soigneusement les capacités et la conformité à la réglementation, interviennent de plus en plus régulièrement sur les PME/PMI et les Appels d’Offres publics (tant en Responsabilité Civile Décennale qu’en Dommage Ouvrage).

De nouveaux acteurs en Dommage-Ouvrage :

nn XL.

nn QBE.

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Perspectives 2015 :

nn Sauf incitation gouvernementale à venir, notamment au niveau du logement ou des travaux d’économies d’énergie, les perspectives du secteur privé restent peu favorables.

nn Réduction des investissements des collectivités locales.

nn Poursuite des investissements des entreprises et ingénieries major à l’étranger pour équilibrer leurs résultats.

nn Accentuation probable des résultats négatifs de la branche (diminution des assiettes, augmentation des faillites de constructeurs et sinistralité en hausse) mais pas encore de retournement drastique en vue.

REACTION

CRISE

DEFAILLANCE

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Garantie décennale

Comme l’année précédente, les assureurs demeurent sélectifs et les mouvements d’affaires sont limités.

Capacité/Appétits

Redéploiement sur le Middle Market pour amortir les charges.

Prix

Pas de généralité, la qualité du dossier est déterminante ainsi que la situation de cette branche chez l’assureur saisi.

Souplesse

Toujours faible.

Spécificité RC décennale sur les ouvrages non soumis

Toujours aussi peu d’acteurs et forte réticence pour élever le niveau de capacité même si le risque technique associé est équilibré.

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Chantiers Dommage-Ouvrage


Pour les assurances Tous Risques Chantier et Accords Cadres Chantiers, les prix sont sensiblement à la baisse et le marché demeure concurrentiel.

Les marchés en décennale (Dommage-Ouvrage/Contrat Collectif de Responsabilité Décennale) ne répondent toujours pas à la couverture d’ouvrages tels que les tours avec des capitaux suffisants. Gras Savoye Willis propose de son côté des solutions «Excess» pour tout ouvrage hors logement.

On note un réel appétit des assureurs sur les programmes cadres Dommage Ouvrage/Constructeurs Non Réalisateurs / Tous Risques Chantier.

Prix

Baisse de taux significative sur les accords cadres visés ci-dessus.

Baisse importante de taux en Dommage Ouvrage pour les opérations présentant un contexte technique normalisé.

Garanties

Une grande souplesse en Tous Risques Chantier /Tous Risques Chantiers et Montages Essais.

Responsabilité Civile Maître d’ouvrage : capacités et garanties toujours en hausse.

Souplesse

La concurrence accrue entraîne l’acceptation de dossiers techniquement difficiles d’une part et de wording plus souples d’autre part. Cela est particulièrement sensible en Tous Risques Chantier / Tous Risques Chantier et Montages Essais.

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Garantie de projets dans le monde industriel et projets internationaux

Le secteur du BTP est toujours en crise pour la construction de logements, mais résiste grâce aux ouvrages d’infrastructure et à la commande publique (hôpitaux). Les chantiers à caractère industriel sont en baisse et cela provoque une «sous-alimentation» des assureurs.

Introduction

La crise du BTP entraîne une forte concurrence pour capter un volume d’affaires réduit, ce qui provoque une baisse des prix, des capacités disponibles et un élargissement du champ des garanties, d’autant que la sinistralité reste basse et que de nouveaux acteurs se positionnent (Mitsui).


Nous sommes en présence d’une recherche d’affaires en Montage-Essais au regard de la faiblesse des investissements. Le secteur de l’énergie, principal apporteur de ces affaires, est privilégié.

Prix

L’effet concurrence joue pleinement avec une baisse des prix tant pour le bâtiment que pour le génie civil et le Montage-Essais. Nous estimons la baisse des taux à 20 % sur 2 ans (2013/2014).

Franchise

Les franchises sont stables malgré une baisse des prix.

Garanties

Peu d’innovation sur les garanties de base, mais acceptation large des textes «courtiers».

Souplesse

Les assureurs acceptent la mise en place d’accords cadres à l’échelle mondiale avec des pré-tarifications pour des opérations dont le montant peut aller jusqu’à 200 M€.


Tout autant agressif que le marché français, le marché international de l’assurance Tous Risques Chantier est soumis à une forte pression sur les prix, et certaines places en surcapacité (Golfe, Singapour) s’avèrent être les plus performantes.

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BAISSE

CHANTIERS

CONCURRENCE

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Les tendances du marché des Spécialités

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Distribution d’Assurance et Risques Spéciaux

Directrice Gras Savoye Corporate Affinitaire & Risques Spéciaux Gras Savoye Corporate Life & Affinitaire

Marie Bazetoux

Introduction

Les pôles affinitaires de la Direction Affinitaires et Risques Spéciaux (ARS) sont en charge de la création de produits d’assurance en BtoBtoC qui enrichissent l’offre de leurs clients distributeurs issus notamment de la banque, de la téléphonie ou encore de la distribution, en apportant différentiation et revenus supplémentaires grâce à des dispositifs innovants au service des consommateurs.


De nombreux assureurs spécialisés interviennent sur un marché qui ne connaît donc pas de difficulté à trouver un porteur de risques en fonction des appétits et des volontés de diversification des dispositifs assurés entre Prévoyance, Extension de Garantie ou encore Vol/Casse. De nouveaux intervenants, notamment anglo-saxons, entrent sur ce marché pourtant déjà très concurrentiel.

Prix

Les assureurs restent en attente des décrets d’application des nouvelles dispositions réglementaires issues notamment de la Loi Hamon avant de se prononcer sur les conséquences en termes de résultats techniques et de possibles répercussions tarifaires sur un marché très concurrentiel.

Franchise

Les programmes d’assurances BtoBtoC comportent rarement des franchises.

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Garanties

Les nouvelles garanties portent sur la couverture des risques liés à l’usurpation d’identité, la réputation numérique ou le «tout nomade». L’émergence des Cyber risques est sans doute à attendre dans les prochains mois. Par ailleurs, les acteurs bancaires sont attachés à revoir leurs offres d’assurance associées aux moyens de paiement.

Souplesse

La différentiation reste un outil majeur du succès d’une offre BtoBtoC. La capacité à prendre en compte de nouveaux besoins ou de couvrir de nouveaux risques est donc indispensable. Elle est particulièrement présente en 2014, notamment sur le marché bancaire où de nombreuses offres anciennes sont revues.


Le modèle BtoBtoC français issu de l’expérience développée par la bancassurance se développe de plus en plus à l’international sur l’ensemble de ces branches d’activité, comme le marché bancaire, la téléphonie mobile ou la grande distribution.

Par ailleurs, l’innovation et le mode de distribution des produits anglo-saxons suscitent une veille attentive sur leur marché.

PRISE

EN CHARGE

INNOVATION

SERVICE

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Professions Réglementées

Directeur Gras Savoye Médical Gras Savoye Corporate Affinitaire & Risques Spéciaux

Vincent Patrimonio

Introduction

Le marché de la RC Professionnelle est stable avec des renouvellements de grands comptes présentant des engagements de durée allongés (Long Term Agreement jusqu’à 5 ans). La RC Médicale, notamment pour les établissements publics, est très concurrentielle et les baisses de prix parfois spectaculaires.


Les capacités d’assurance, en hausse chaque année, offrent un marché très concurrentiel avec des spécificités selon les secteurs :

nn Secteur Médical : forte concurrence sur les Appels d’Offres publics entre les partenaires domestiques (Sham, AXA) et les acteurs anglo-saxons (Beazley, CNA, AM Trust…).

nn Secteur Finance/Patrimoine/Immobilier : souscription sélective notamment sur les critères d’exposition (activités, garanties, territorialité).

nn Secteur Droit & Chiffre : forte capacité en première ligne et en «Excess» (jusqu’à 500 M€ de capacité cumulée sur certains risques).

Prix

Au global, la stabilité tarifaire en RC Pro demeure, avec une attention accrue des souscripteurs aux risques ayant trait :

nn Au domaine financier.

nn Aux expositions USA/Canada.

nn Aux sinistres sériels.

Forte baisse des prix en RC Médicale Hospitalière.

Hausse importante sur le risque des Diagnostiqueurs Immobiliers.

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Franchise

Peu de modification.

Les franchises par sinistre restent basses.

Certains acheteurs publics (secteur médical) réduisent leurs primes en limitant le transfert du risque de fréquence (ligne de franchise annuelle gérée par le courtier).

Garanties

Sur certains grands risques, les garanties peuvent s’exprimer par sinistre sans limitation par année.

Pour les professions exposées à des consommateurs finaux, une réflexion sur les pleins de garanties doit être menée pour se couvrir des effets de la Loi Hamon en matière d’action de groupe.

Souplesse

Pour le bas de segment (hors contrat Groupe), la souscription des assureurs est simplifiée sans dérogation possible à leurs offres standards.

Pour les grands comptes et les contrats Groupe, possibilité de négocier des offres sur mesure avec des garanties innovantes adaptées aux besoins et spécificités de chaque profession.

Négociation de délégation étendue en production et en gestion de sinistres Responsabilité Civile pour les acteurs spécialisés.


Avec l’appui du réseau international Gras Savoye Willis, il est possible d’obtenir auprès des principaux assureurs en RC professionnelle la mise en place de programmes internationaux, intégrés ou non.

NEGOCIATION

MARCHE

CONCURRENCE

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Sports et Évènements

Directeur Sports et Evènements Gras Savoye Corporate Affinitaire & Risques Spéciaux

Cédric Thévenot

Introduction

Les secteurs du Sport et de l’Evènementiel, que l’on regroupe dans le monde de l’assurance sous le vocable générique de «Risques Spéciaux», sont terriblement touchés par la crise. Les parts de ce micromarché s’amenuisant compte tenu des baisses, tant du nombre d’évènements (sportifs ou non) que des budgets de ceux qui résistent à la crise, la concurrence entre les différents acteurs n’en est que plus exacerbée. Les assureurs qui tentent d’atteindre une taille critique dans ce domaine pour passer le cap de Solvabilité II concourent au durcissement de ce marché.

Dans le domaine des Fédérations Sportives, peu de mouvement, les clients restant très attachés à des intermédiaires ou assureurs qui les sponsorisent.


En événementiel, les assureurs, ayant moins d’affaires à étudier, sont enclins à augmenter leurs capacités et sollicitent plus souvent leurs apporteurs habituels. La crise limitant l’importance des budgets, la capacité requise par contrat n’est plus un problème.

Dans le domaine des fédérations, les évolutions de la jurisprudence de ces dernières années a diminué l’appétit de certains acteurs comme Generali, remplacé dans sa place de leader sur ces risques par Covéa.

Prix

Les prix sont au plancher compte tenu de la concurrence et le nombre d’intermédiaires est trop important par rapport au volume d’affaires ; cela a déclenché une guerre des prix où parfois la réduction de commission reste le seul moyen de gagner des affaires.

Franchise

Franchises inchangées.

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Garanties

Garanties inchangées, tant en «annulation» qu’en «Multirisques Groupements Sportifs»…

Souplesse

Différente selon les assureurs, en fonction des appétits. Sur un micromarché, la réelle difficulté est de trouver un assureur qui n’a pas déjà été saisi par un confrère, et non de négocier avec lui le meilleur prix.

COMMISSION

AFFAIRES

CRISE

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Média et Spectacles

Directrice Gras Savoye Média et Spectacles Gras Savoye Corporate Affinitaire & Risques Spéciaux

Anne-Séverine Lucas

Introduction

La crise économique qui impacte lourdement l’industrie du spectacle, du cinéma et de la télévision d’une part, et d’autre part l’arrivée de nouveaux intervenants, entraînent une baisse des prix.

Capacité/ Appétits

L‘arrivée de deux intervenants Allianz et Helvetia (Nationale Suisse) entraîne une augmentation des capacités.

Prix

La volonté de Nationale Suisse d’augmenter considérablement son chiffre d’affaires a un impact à la baisse sur les tarifs.

Franchise

Toujours en rapport avec le prix d’une affaire, les franchises baissent aussi.

Garanties

Les garanties, déjà très larges, stagnent.

Souplesse

La concurrence exacerbée entraîne une plus grande souplesse sur les garanties /exclusions.


La Chine et le Liban deviennent des marchés à regarder.

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CRISE

ECONOMIE

GARANTIE

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Cyber Risques

Finex Lignes Financières, Expert Cyber Risques Gras Savoye Corporate Risk Management

Laure Zicry

Une concurrence toujours accrue et de nombreuses sollicitations des clients

Introduction

Les Cyber risques sont une préoccupation croissante des clients.

De nouveaux entrants comme AXA CS en partenariat avec Cassidian et AGCS en partenariat avec Thalès.

Une arrivée prochaine pour Munich Ré et Chubb.


Sur le marché continental, une capacité théorique en hausse de l’ordre de 355 M€.

Les acteurs de Londres offrent quant à eux 100 M€ supplémentaires.

Un marché surcapacitaire mais des appétits plus resserrés notamment sur les institutions financières.

Prix

Compte tenu du nombre d’acteurs grandissant, les tarifs sont très compétitifs.

Franchise

Les franchises sont à la baisse et il faut noter que le volet gestion de crise est délivré sans franchise.

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Garanties

La recherche de garanties sur ce secteur est innovante pour créer une couverture hybride combinant le Dommage, la RC et la gestion de crise. Cette couverture peut intervenir en première ligne ou en complément des garanties Dommages et RC existantes.

Souplesse

La réglementation relative aux données personnelles est encore au stade de projet s’agissant de l’obligation de notification. On note donc une très forte marge de manœuvre qui risque de disparaître dès le vote du règlement européen.

ACTEURS

RÉGLEMENTATION COMPÉTITIVITÉ

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Financements Alternatifs

Responsable Financements Alternatifs Gras Savoye Corporate Risk Management

Laurent Bonnet

Les captives d’assurance et de réassurance

Les captives, qu’elles soient d’assurance ou de réassurance, évoluent dans un environnement mouvant présentant à la fois des contraintes mais aussi de réelles opportunités.

Elles sont ainsi soumises à :

nn Un marché de l’assurance «soft», qui réduit l’efficience d’une rétention supplémentaire.

nn La mise en place, désormais acquise au 1er janvier 2016, de Solvabilité II.

Un marché de l’assurance «soft»

Les conditions actuelles offertes par les assureurs sur les branches traditionnellement propices à l’intervention des captives (Dommages aux Biens, Responsabilité Civile, Transport, …) conduisent à revoir les modalités d’implication de ces dernières. L’optimisation du couple rétention/transfert peut être confrontée à une exigence de prime minimum de la part des assureurs.

Solvabilité II

Avec les reports réguliers de la nouvelle directive la majorité des captives s’était focalisée uniquement sur le Pilier 1 et ses impacts quantitatifs sur l’exigence de solvabilité. Avec une mise en oeuvre désormais officielle au 1er janvier 2016, les captives doivent mettre en place l’ensemble des exigences et notamment le Pilier 2 relatif aux exigences qualitatives : Système de Gouvernance, ORSA (Own Risk and Solvency Assessment), …

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Cette mise en conformité peut s’avérer lourde et exigeante malgré l’application du principe de proportionnalité.

2016

2014

2015

� Réalisation d’un Own Risk and Solvency

Assessment (ORSA) Blanc

� Formalisation d’un système de gouvernance

et de risk management

� Mise à jour des calculs relatifs au capital

minimum : MCR et SCR

� Mise en place des fonctions clés :� Actuariat� Risque� Contrôle interne� Audit interne

� Mise à jour de Own Risk and Solvency Assessment (ORSA)

� Préaparation des nouveaux reporting du Pilier 3 au format ad hoc

� Réalisation d’un Own Risk and Solvency Assessment (ORSA) Blanc

� Formalisation d’un système de gouvernance et de risk management

� Mise à jour des calculs relatifs au capital minimum : MCR et SCR

� Transposition de la directive dans les législations nationales

Opportunités

L’absence d’innovation ou de capacité à suivre l’évolution de certains risques de la part des assureurs a conduit certains groupes à organiser eux-mêmes la création de leur propre solution de couverture notamment au travers de leurs captives. Dans certains cas, cette seule problématique a conduit à la création de la captive. Sont notamment ainsi couverts des risques liés à la supply-chain, certains risques politiques et le risque d’image.

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Risques Politiques

Directeur Risques Politiques Gras Savoye Corporate Risk Management

Jean-Luc Debièvre

Introduction

L’actualité mondiale récente en matière de Risques Politiques (confiscation, embargo, guerre, mouvements populaires, terrorisme, non-paiement, non-transfert,...) motive un intérêt accru pour les garanties visant à sécuriser des investissements et des transactions commerciales dans des pays considérés comme sensibles.

Un marché d’assureurs spécialisés qui s’élargit en France en nombre d’intervenants et en capacités disponibles.

Des fréquences de sinistre accrues, en matière de dommages physiques et en matière de transactions commerciales suite à des évènements de violence politique (pertes suite à guerre, terrorisme, coups d’état, mouvements populaires, embargo, ...).

Une demande d’assurance concentrée sur des pays à risques.

Une implication plus forte des Risk Managers sur les garanties Investissements.


Au niveau du marché mondial, entre le 1er trimestre 2013 et le 1er trimestre 2014, les capacités disponibles par famille de risque sont les suivantes :

nn Garantie d’une transaction commerciale (débiteur public) : en augmentation d’environ 12%, autour de 2 Md $.

nn Garantie d’un investissement ; en augmentation d’environ 14%, autour de 2 Md $.

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Les assureurs spécialisés implantés en France et souscrivant ces types de risques depuis la France représentent entre 25 et 30% de la capacité mondiale.

La sensibilisation accrue des acheteurs au regard des Risques Politiques entraîne une plus grande sélectivité des risques par les assureurs et une tarification différenciée.

En 2013, les principaux pays ayant fait l’objet d’indemnisations par les assureurs spécialisés ont été les suivants :

nn Garantie sur Transactions Commerciales : Iran, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Ukraine, Egypte, Brésil, Myanmar, Libye, Russie,..

Prix

Les prix sont toujours évalués au cas par cas. La durée de la garantie recherchée, le montant à assurer, le pays du risque et le débiteur sont les principaux facteurs déterminant le prix. D’une manière perceptible, les bons risques génèrent un appétit accru des assureurs qui permet une plus forte concurrence sur le prix, sans que ce constat puisse néanmoins se vérifier sur la majorité des risques, qui se concentre sur les pays sensibles.

Franchise

Pour les garanties de transactions commerciales, le marché adopte le paramètre «Quotité Garantie» (pouvant aller jusqu’à 95%) et pratiquement jamais le paramètre «Franchise».

Pour les garanties sur investissements, ce paramètre est peu sensible eu égard à la nature exceptionnelle des risques couverts.

Garanties

Des négociations plus longues et plus techniques sur les textes de garanties dont l’étendue des garanties offerte reste constante sur les transactions commerciales et sur les investissements. Néanmoins, certaines transactions financières spécifiques et peu nombreuses, dont le sous-jacent n’est pas une transaction commerciale mais seulement une transaction financière, rencontrent beaucoup de difficultés à se placer sur le marché.

Souplesse

Constatée sur les bons risques, pas encore sur les autres.

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Kidnap and Ransom

Responsable K & R Finex Lignes Financières Gras Savoye Corporate Risk Management

Stéphanie Hervé

Introduction

L’évolution du contexte géopolitique dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique, a rendu la nécessité de souscrire, cette garantie plus prégnante (multiplication des enlèvements crapuleux dans certaines régions). En parallèle, les assurées ont eu tendance à augmenter leur niveau de couverture.

Capacité/ Appétits

Certains assureurs ont durci leur politique de souscription sur les risques fortement exposés en Afrique ou en Amérique du Sud (résiliation ou majoration, arrêt de la souscription en piraterie maritime) mais l’arrivée de nouveaux acteurs et le dynamisme du marché anglais ont compensé les effets de ces changements (HCC, XL, ...).

Prix

Stabilité des primes en 2014.

Le marché reste néanmoins compétitif sur des risques moins exposés grâce à l’arrivée de nouveaux acteurs.

La qualité de la politique de prévention est un point clé de la tarification.

Franchise

Sans objet sur la garantie principale (seules certaines extensions comportent des franchises).

Garanties

Des réductions de garanties sur les risques très exposés dans certaines zones géographiques comme : Irak, Afghanistan, Pakistan, Sahel, Mexique, Venezuela...

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Souplesse

Maintien de garanties trois ans sur ce type de contrat.

Pour la plupart des cas les assureurs s’associent à un seul consultant, il est possible d’y déroger par l’intermédiaire du courtier.

EVOLUTION

DÉCLARATION

CONTEXTE

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Crédit

Directeur Assurance Crédit Gras Savoye

Eric Da Silva

Introduction

Le marché de l’assurance-crédit se détend avec des loss ratio inférieurs à 50 %. Les assureurs-crédit cherchent des relais de croissance et multiplient leurs offres commerciales en proposant des mécanismes d’assurances plus variés (déglobalisation, single buyer, contrat de recouvrement de créances commerciales, ...).

Très présents à l’international, les assureurs-crédit ont de la capacité pour accompagner les entreprises qui souhaitent prendre des risques sur certaines zones géographiques.

Dans le cadre de Bâle III, les assureurs-crédit sont très impliqués dans les opérations de financement bancaire, et proposent des garanties de couverture dont le bénéficiaire est une banque ou un établissement financier, cela permettant à l’entreprise de renforcer son pouvoir de négociation avec les financiers, l’assurance-crédit étant alors perçue comme une véritable garantie financière.

Par ailleurs, les assureurs-crédit ont renforcé leur équipe, en misant sur des profils financiers pour accompagner et structurer des opérations de financement à court terme, et ainsi se rapprocher des directions financières.


L’assurance-crédit est un marché concentré sur 3 acteurs principaux d’envergure internationale, à savoir Euler Hermès, Coface, Atradius. Ces assureurs n’ont pas de problème de capacité mais ils restent prudents sur certains pays comme l’Ukraine.

Les assureurs-crédit acceptent de s’appuyer sur l’expertise du «Credit Management» de l’entreprise pour délivrer des garanties supplémentaires.

Ces mêmes assureurs acceptent le partage de risque, via des montages en mezzanine ou plus rarement des opérations de co-assurance pour garantir des encours stratégiques.

Les assureurs-crédit montrent de l’appétit pour couvrir le risque sur la zone Afrique.

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Garanties

De manière générale, et compte tenu de la baisse du loss ratio des assureurs et d’un environnement économique moins propice aux défaillances d’entreprises, les assureurs assouplissent leur politique de souscription des risques pour éviter de baisser trop brutalement les primes collectées.

Certains assureurs maintiennent à leur compte les dispositifs de couverture des plus mauvais risques en appliquant une politique tarifaire majorée.

Souplesse

Les assureurs-crédit proposent des contrats personnalisés, avec des reportings de plus en plus aboutis pour répondre aux attentes des clients en termes de pilotage et de suivi des risques.

Un effort particulier sur les systèmes informatiques des assureurs a été réalisé, certains assureurs proposant même des liaisons directes avec les clients pour contrôler les niveaux de garanties délivrées et procéder aux ajustements nécessaires du suivi des encours clients.


Les trois principaux assureurs-crédit couvrent 80 % du marché mondial et font de l’international une priorité de développement de leur chiffre d’affaires.

Prix

Les clients bénéficient d’un marché concurrentiel renforcé par l’introduction en bourse de Coface qui a eu lieu cet été.

Pour éviter une guerre commerciale, les assureurs-crédit développent leurs produits en apportant des services complémentaires.

VALORISER

GAGNER

COORDONNER

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55

Les tendances du marché des Assurances de Personnes

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Les tendances du marché des Assurances de PersonnesIndividuelle Accident

Directeur Sports et Evènements Gras Savoye Corporate Affinitaire & Risques Spéciaux

Cédric Thévenot

Introduction

En France, 2,8 millions de personnes sont victimes d’accidents chaque année. Parmi celles-ci, 46 % ont recours à une hospitalisation, avec tous les coûts que cela entraîne et notamment les possibles interruptions d’activité. Quand on sait également que les employeurs sont de plus en plus souvent poursuivis pénalement pour «faute inexcusable de l’employeur» pour n’avoir pas respecté leur devoir de protection vis-à-vis de leurs collaborateurs voyageurs ou expatriés, par conséquent on pourrait penser que ce secteur a encore un important potentiel de développement. Mais, en période de crise, ce type de contrat - non obligatoire - peine à se développer.


La capacité n’est pas un problème sur ce secteur. Des montants maximum d’indemnisation par «événement terrestre» de 50 M€ (sous limités à 30 M€ par suite «d’événement aérien») sont toujours possibles. L’application de Solvabilité II compromet le maintien de tels pleins (ou certaines garanties en «illimité»).

Malgré un appétit des assureurs important, certaines activités restent délicates à assurer : journalistes, sociétés de sécurité, forages et autres extractions minières ou pétrolières, sportifs…

Prix

Marché très compétitif mais dont la tendance baissière est freinée par le peu d’affaires nouvelles mises en place ou challengées entre les différents acteurs. Là où les chiffres d’affaires stagnent ou baissent, les assureurs sont forcément moins enclins à baisser les prix.

Franchise

Le niveau de franchise demeure stable quel que soit le produit et/ou le secteur d’activité concerné.

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Garanties

Les textes demeurent larges et la concurrence des acteurs concourt à ce que de nouvelles extensions de garanties soient incorporées pour se démarquer.

Souplesse

L’appétit des assureurs reste très important sur ce secteur, peu d’affaires nouvelles sont étudiées, par conséquent les assureurs savent rester souples et acceptent d’étudier des dérogations à certaines exclusions.

INDEMNISATION

COLLABORATEURS

PROTECTION

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Les tendances du marché des Assurances de PersonnesProtection Sociale

Directrice Gras Savoye Corporate Life Gras Savoye Corporate Life & Affinitaire

Anne Cavel

Introduction

L’année 2014 est encore dominée par les incertitudes réglementaires :

nn Le contrat responsable, annoncé pour le 31 mars 2014, n’est toujours pas paru et arriverait à l’automne. Le contenu a évolué vers une version moins contraignante (relèvement des plafonds des frais d’optique) avec un périmètre réduit dans un premier temps aux nouveaux contrats et une période transitoire jusqu’en 2017 pour couvrir la totalité des contrats.

nn L’ANI/LSE et l’extension à 12 mois de la portabilité des droits en santé dès juin 2014 (et en prévoyance dès juin 2015) a entrainé deux attitudes :

np Certains assureurs ont demandé une hausse des cotisations (entre 3% et 6% pour la santé).

np D’autres attendent le premier bilan fin 2014 pour évaluer l’impact réel.

nn La CCAM dentaire, dont l’impact annoncé devrait être limité mais qu’il s’agira de chiffrer sur l’exercice 2014.

De la part des clients, forte pression sur les gestionnaires pour mettre en œuvre un dispositif de contrôle sur les ANIstes (avis de situation Pôle Emploi) pour limiter l’impact de consommation sur les comptes de résultat.


Maintien d’une volonté marquée de se positionner sur les Assurances de Personnes pour les grands acteurs du marché.

Nouvelle stratégie de la CNP de se positionner sur le marché Santé / Prévoyance en assureur de premier rang.

La perspective de la généralisation de la couverture santé dès le 1er janvier 2016 entraine des prises de position de nombreux acteurs (mutuelles, instituts de prévoyance, bancassureurs).

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Prix

Le contexte de l’année est encore incertain. Les évolutions tarifaires reposent sur :

nn Une évolution du PASS en 2015 qui n’est pas encore estimée à ce jour.

nn Stabilisation du montant des remboursements des régimes de santé du portefeuille Gras Savoye (-0,76% en 2013 par rapport à 2012).

nn L’impact de la loi de sécurisation de l’emploi (portabilité de la prévoyance) entre 3 à 5% selon les acteurs.

Garanties

Si le décret sur le contrat responsable voit le jour, les garanties des contrats seront à restructurer pour les nouveaux contrats à compter d’avril 2015 afin de respecter les planchers et plafonds prévus.

Les stratégies de réponse des entreprises sont diverses :

nn Soit diminuer les prestations et renvoyer les salariés à une protection individuelle.

nn Soit mettre en place un contrat collectif sur-complémentaire avec participation de l’entreprise qui en assumerait la fiscalité plus lourde («non-responsable»).

Souplesse

Le contexte de marché reste tendu et les capacités de négociation reposent sur les appétences de chaque porteur de risque.

Divers

Observation des positionnements de marché en perspective de la généralisation de la couverture Santé au 1er janvier 2016 :

nn A ce jour, peu de mouvements observés au niveau des branches (délais de négociation prolongés par le gouvernement jusqu’à fin 2017).

nn Orientation vers un panier Santé collectif au minimum réglementaire (prix de 18 / 20€ par mois).

nn Développement d’offres Santé par les opérateurs de bancassureurs.

nn Recherche d’un nouveau business-model par les acteurs de la Santé Individuelle dont la part de marché va décroître (mutuelles, agents d’assurances).

*Données du portefeuille d’assurés gérés par Gras Savoye

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Les tendances du marché des Assurances de PersonnesRetraite

Directeur Retraite Gras Savoye Corporate Life

Arthur Say

Introduction

Si un Français sur deux est inquiet pour sa retraite, selon le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites de 2013, l’Epargne Retraite ne représente que 4,7% du total des cotisations retraite. L’incertitude économique et la hausse du prélèvement expliquent ce fossé entre le besoin et son financement.

Le marché des grandes entreprises sera un marché d’analyse des dispositifs existants, contrairement aux PME où de nouveaux régimes seront mis en place.


Les assureurs seront toujours présents avec la création de nouveaux produits afin de répondre aux exigences de Solvabilité II. Les garanties de tables sont dénoncées, la gestion financière en Unité de Compte est privilégiée au détriment d’une gestion en Actif générale.

Pour les sociétés d’épargne salariale, la croissance forte viendra de la mise en place du PERCO et du sous-équipement des PME en épargne salariale.

Garanties

Pour la Retraite :

nn Fin progressive des contrats en garantie de table.

nn Création de produit en Euro diversifié.

nn Contrat en gestion financière en architecture ouverte de plus en plus fréquent.

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Pour l’Epargne Salariale

Beaucoup d’innovations pour les services à destination des salariés avec par exemple le paiement des versements volontaires par CB ou des applications sur tablette ou i-Phone.

Souplesse

Il existe encore parfois des contrats en Indemnités de Fin de Carrière ou en retraite qui refusent des transferts ou les acceptent avec des frais.

Divers

Le report à fin juin 2014 de la mise en conformité des catégories objectives des contrats de retraite (art 83) contraint les entreprises à revoir la population assurée.

VALORISER

GAGNER

COORDONNER

62

Les tendances du marché des Assurances de PersonnesProtection Sociale Internationale

Responsable Prévoyance Internationale Gras Savoye Corporate Life

Cécile Schechter

Introduction

Dans un monde où les sociétés s’internationalisent de plus en plus, la gestion et l’optimisation des Employee Benefits prennent une importance plus grande depuis quelques années.

Mais il reste encore beaucoup à faire pour les multinationales, quand on constate le faible nombre de pools ou de captives mis en place avec les 8 réseaux.


nn En ce qui concerne l’assurance des populations mobiles - expatriés, Third Country National (TCN) -, le marché reste concentré principalement sur deux acteurs assureurs en France :

np Allianz = Allianz France et Allianz Worldwide Care (AWC) Ltd, dont les portefeuilles fusionnent en une société unique, française, créée au 1er juillet 2014 : AWC SA. Le chiffre d’affaires de la nouvelle entité approche 1 Md €.

np AXA France, dont la Direction «International Employee Benefits» des Assurances Collectives détient la «double casquette», puisqu’elle pilote aussi le réseau Maxis.

Compte tenu des ambitions de ces deux acteurs, que ce soit sur les expatriés ou les Organisations Internationales, il est clair que Capacité et Appétits sont au rendez-vous.

nn En ce qui concerne le marché «Global Benefits» (coordination internationale, pooling et autres outils de mutualisation mondiale), il est toujours partagé entre huit réseaux :

np Maxis - Generali – Zurich – Allianz – Swiss Life - ING - IGP – Insurope.

np Compte tenu du potentiel de ce marché, là aussi, Capacité et Appétits sont au rendez-vous.

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Tendances

nn Assurance des populations mobiles

L’expatrié traditionnel est de plus en plus remplacé par le TCN, souvent recruté via un hub (Suisse, Ile Maurice, ...).

nn Marché «Global Benefits»

Les compétences dans les grands groupes deviennent plus régionales ; un compromis entre une RH – C&B centralisée et une décentralisation complète des décisions.

Les interlocuteurs dans les multinationales sont de plus en plus variés : RH, C&B, Risk Manager, Direction des Achats / Assurances. Il convient donc de réconcilier des intérêts divers, quantitatifs (recherche d’optimisation financière) et qualitatifs (services RH).

Volonté des Multinationales d’être accompagnées par un seul conseil global plutôt que par plusieurs.

Prix


En santé, l’inflation médicale est toujours aussi soutenue, mais les techniques de cost containment et de repricing se développent au même rythme que les réseaux de soins, permettant de contenir les majorations et les tarifications.


Les honoraires sont souvent préférés aux commissions de courtage.

Garanties


Compte tenu du développement des TCN et des majorations régulières en santé, les packages sont maintenant moins-disant, avec des garanties plus anglo-saxonnes et des systèmes d’options complémentaires à la charge du salarié, qu’on ne connaissait jusqu’alors que sur le marché domestique français.


Volonté d’harmonisation (mondiale ou régionale), de positionnement vis-à-vis de la concurrence (attraction et rétention des talents) et de compliance.

Responsabilité Sociale : par exemple, mise en place d’une garantie unique en décès.

Souplesse

Les assureurs sont très souples, vu leurs ambitions et le potentiel global de ce marché.

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Conclusion : points de vigilance et recommandations

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Conclusion : points de vigilance et recommandations

Directeur Gras Savoye Corporate Risk Management

Jean Rondard

Dans la continuité des constats réalisés l’an dernier, le marché de l’assurance et de la réassurance IARD affiche une tendance en baisse. Les facteurs sous jacents au cycle baissier s’affirment dans la durée :

nn Une sinistralité mondiale encore en retrait notamment sur les évènements majeurs.

nn Un afflux de capacités nouvelles toujours en hausse.

nn Un positionnement bas et généralisé des taux d’intérêts.

La plupart des communications et messages délivrés au travers des forums ou rendez-vous de la profession confirme cette tendance et les acteurs économiques affichent des stratégies offensives tant en terme de prix, qu’en matière de garanties.

Bien entendu, nous devons rester en veille quant aux possibles évolutions de ces facteurs, mais surtout proposer des stratégies permettant de bénéficier de façon pérenne de cet environnement. Ainsi la dimension assurantielle permettra d’atteindre ou de contribuer à atteindre les objectifs clés de l’entreprise.

Chacun d’entre vous pourra élaborer avec nos experts la stratégie la plus adaptée au contexte économique et à la stratégie de son Groupe en s’appuyant sur les différentes solutions proposées pour les prochains renouvellements :

nn Stratégie de réduction des coûts par effet de mise en concurrence des différents acteurs assureurs et réassureurs internationaux mais aussi par une recherche de capacités et de conditions élargies aux différentes places de marché.

nn Stratégie d’optimisation des textes de garanties et d’anticipation vis-à-vis des risques émergeants dans une période favorable où les assureurs sont à la recherche de développement et de différentiation.

nn Stratégie impliquant les véhicules captifs afin de bénéficier du différentiel entre le coût d’achat global de la capacité groupe et le prix de vente de la garantie aux différentes unités.

Chacune de ces solutions présente une dimension d’opportunité et une dimension d’anticipation quant à l’évolution des marchés et des risques.

Jean Rondard

VIGILANCE

CONCURRENCE

RECOMMANDATIONS

GRAS SAVOYE I CONSEIL & COURTAGE EN ASSURANCES

GRAS SAVOYE, société de courtage d’assurance et de réassurance

Siège Social : Immeuble Quai 33, 33/34 quai de Dion-Bouton, CS 70001, 92814 Puteaux Cedex. Tél : 01 41 43 50 00. Télécopie : 01 41 43 55 55. http://www.grassavoye.com.

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