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Les milieux fluviatiles Et Les cônes de déjection

Les milieux fluviatiles et les cônes de déjection

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les résultats des phénomènes géodynamique externe tel que l'Érosion donne naissance a des formation tel que les cônes de déjection

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  • Les milieux

    fluviatiles Et

    Les cnes de djection

  • Ralis par : Ali Limoune

    Chaymae Jroundi

    Jihane Khamlich

    Groupe 5

  • Introduction Pour parler des fleuve ainsi que des cnes de djection il faut tout

    s'abord parler des phnomne qui accompagnons la formation des c'est

    dernier et aussi les fonction qui les assures tel que lrosion et le

    transport pour arriv vers la fin a parl des cnes de djection comme

    milieu de dpt

    Lrosion correspond a lenlvement de ces produits daltration des zones daltration active

    Le transport est leur mouvement vers les zones de dpt ,Les agents mtorique daltration sont

    1) La temprature

    2) La glace

    3) Laire

    4) Leau

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    Le

    au

  • - Lapis -

    Lapis sur les ctes de Saint

    Domingue

    Un lapis est une forme de

    surface du model karstique. Il

    s'agit d'une surface de roches

    calcaires (ou dolomitiques)

    creuse par dissolution de trous,

    de cannelures ou de rigoles,

    larges de 1 cm 1 m, spares

    par des lames tranchantes.

    - Dissolution dans du gypse -

    Le gypse (CaSO4, 2H2O) est une

    roche exogne, une vaporite,

    relativement soluble dans l'eau.

    Dans les zones montagneuses, sa

    dissolution cre des reliefs

    particuliers sous forme

    "d'entonnoirs". L'eau, la neige

    s'accumulent dans de petites

    dpressions o la dissolution

    s'opre, donnant des paysages

    caractristiques suivant prcdent accueil

  • Erosion Processus physico-chimiques

    Mobilisation intempries:

    des matriaux par glifraction, ruisselement

    Influence du climat: temprature, prcipitations, altration

    Apport des systmes non fluviatiles: glaciers, vent, glissements

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  • Erosion par les rivires Dissolution

    Action hydraulique Abrasion

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  • Arrachement (plucking)

    Combinaison de la contrainte de cisaillement basal et de limpact de blocs/galets

    Exemple de galets arrondis bloqus dans des fissures

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  • Abrasion

    Frottement hydrodynamique Formation de cavits Amplification par galets Cration de face soumises larrachement

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  • Marmites de gants

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  • Processus de transport sur les Versants

    Les processus de transport sur les versants sont dclenchs essentiellement par la gravit

    on distingue les modes de dplacement par lment et les mouvement de masse

    1.Modes de Dplacement par

    lments

    a. les chutes de pierres dune paroi rocheuse

    Les chute de pierres qui tombent sont frquemment de

    petite taille la chute des gros blocs est rare

    Consquence La chute des pierres, tombes individuellement et

    accumules au mme endroit , forment les boulis qui

    tapissent souvent la base des falaises les plus gros

    lment entraines par leur poids , vont plus loin que les

    petite et lboulis prsente ainsi un granoclassement

    inverse les chutes de pierres constituent un danger suivant prcdent accueil

  • 2. Mouvement de masse

    Ce phnomne se distingue des prcdents par lintervention systmatique de leau

    Ou de glace comme lubrifiants , ce qui permet des glissement sur des pentes faible

    a. Glissement de terrain Favoris par

    - la pente

    -la nature plastique du matriau (argile, gypse)

    -la teneur en eau

    b. solifluxions

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  • II. Le vent

    Le vent constitue un facteur important drosion et de transport des sdiments

    La surface de la plante il est particulirement actif dans les rgions sches o

    La vgtation est quasi-absente, comme les dserts

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  • III. Les cours Deau

    La destin de leau de pluie est triple : une partie sinfiltre , une autre partie

    Ruisselle et une dernire svapore

    1.Les cours Deau

    a. Notion dhydrodynamique

    Dbit liquide : volume deau traversant la section du

    cours deau par lunit de temps

    Dbit solide : quantit de matriel qui traverse la section du cours deau par unit de temps

    Capacit : dbit solide maximum que peut transporter un cours deau , en un point donn , par unit de surface et

    de temps

    Comptence : possibilit pour un cours deau dentrainement un matriau de poids maximum

    compatible avec sa vitesse

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  • b. type dcoulement

    Ecoulement laminaire : coulement stratifi sans brassage des

    particule du fluide ,sans pulsation de vitesse cest un

    mouvement de traches mince et parallles qui sentrainent par

    frottement visqueux

    Ecoulement turbulent : le fluide se dplace dans tout les sens Ecoulement par chutes: jets deau aim dune grand vitesse

    C. Le transport fluviatile

    Une cours deau est la fois un agent drosion , qui une son lit et

    agent de sdimentation qui dpose des alluvions dabs sont lit .

    Dans un cas comme dans lautre , cela nest possible que si le cours

    deau peut transporter les produit de la mtorisation des roches .

    Quil sagisse dun ruisseau ou dun fleuve on parle de transport

    fluviatile le transport en solution est le transport des ions et des

    autre substance soluble librs par laltration chimique des roche

    . Il ne dpend que du dbit du cours deau .

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  • Milieu fluviatile Dominant en rgions tempres Dominant en interglaciaire Prsent

    en priphrie dautre

    environnements: glaciaire, lacustre, volcanique, tectonique... Marqueurs de la dformation tectonique

    Associ de nombreux alas: inondations, glissements, liqufaction

  • Diagramme de Hjulstrm

  • Dpt Origine: Chute de lnergie de transport Lieu:

    Ruptures de pente Plaines alluviales

    Galets grossiers: crue

    Sable: fin de crue

    Galets grossiers: crue

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  • Classification des rivires

    Church, 2006 suivant prcdent accueil

  • Sinuosit

    = 600/400 = 1.5

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  • Classification des rivires

    (Rosgen, 1994)

    A

    B

    C

    D E F G suivant prcdent accueil

  • suivant prcdent accueil

  • Le systme fluviatile Bassin versant

    (rosion)

    Canal de rivire (transfert)

    Plaine alluviale (dpt)

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  • Le bassin versant

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  • Ordre des segments de rivire

    Horton Strahler Est d'ordre x +

    Shreve Tout cours d'eau sans

    tout un

    est

    1 tout rivire affluent est d'ordre 1, tronon de

    cours affluent

    d'eau ayant form par la runion de d'ordre x deux cours d'eau

    d'ordre x + 1, et garde cet d'ordre x. ordre sur toute sa longueur.

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  • Nature fractale du rseau

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  • Nature fractale du rseau

    gnratrice

    itration

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  • Aire draine

    Proprits topologiques / Taux de bifurcation: (~ 3) +1

    +1/ Longueurs de rivires: =

    +1/ Aire draine: =

    Densit de drainage:

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    Langueur de

    rivire

  • Densit de drainage Vitesse dcoulement pente
  • Le systme fluviatile Bassin versant

    (rosion)

    Canal de rivire (transport)

    Plaine alluviale (dpt)

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  • Auto-similarit

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  • Incision Indicateur du

    potentiel de crue

    Diminue avec la distance au BV

    Variation rapide indique un forage externe

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  • Profil de La pente diminue vers laval

    Forme gnralement concave

    Fraction dominante dpend de la pente

    Des facteurs externes

    rivire

    peuvent modifier le profil avant retour lquilibre

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  • Variations du niveau de base Origine: climatique, tectonique, anthropique

    Rponse: aggradation, diffusion

    Retour au profil concave

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  • Ajustement du canal

    L/P = 0.5 S = 2.5 L/P = 28

    S = 1.8 L/P = 5 S = 1.3 L/P = 40

    S = 1.7 suivant prcdent accueil

  • Migration des points dinflexion Origine climatique, tectonique ou lithologique

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  • Migration des points dinflexion

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  • Recul des chutes du Niagara

    Deux chutes principales

    Vitesse de retrait de 1

    m/an sur lHolocne

    Idem sur la priode historique

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  • Incision Variation du niveau de base

    Origine climatique (baisse du nveau des mers), tectonique (surrection rgionale)

    Relative au niveau local

    Enregistre par la gomorphologie (surfaces abandonnes)

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  • Incision

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  • Le systme fluviatile Bassin versant

    (rosion)

    Canal de rivire (transfert)

    Plaine alluviale (dpt)

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  • La plaine alluviale Concentration des activits

    humaines: habitation, agriculture, industrie

    Aquifres

    Accumulation des prcipitations Facilement et frquemment

    inondable

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  • Origines Origine et dimensions contrles par:

    La Le

    tectonique niveau des mers

    Cte de Japon

    Honshu,

    Corne dor, Turquie

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  • (< 1) Pente trs faible Sdiments principalement fins (sables, silts et argiles) avec passages plus grossiers (crues)

    Changement de gomtrie du canal de rivire

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  • - comme pour les cnes alluviaux, relief jeune. Les rseaux anastomoss sont localiss dans la partie amont du systme fluviatile;

    - facis: corps sablo-graveleux allongs, relativement rectilignes, passant latralement aux dpts plus fins de la plaine alluviale. Au sein de ce corps, les facis sableux et sablo-graveleux sont dominants.

    Contrairement aux systmes fluviatiles mandres, silts et boues sont rares. Les stratifications entrecroises en festons et en auges ("trough cross stratification") et les stratifications planes (vitesse de courant maximale) sont communes. Peu ou pas de fossiles, hormis des traces de plantes.

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  • - squences relativement courtes et amalgames: c'est une consquence du caractre phmre des chenaux; la squence complte est la suivante : gravier (="lag deposit"), chenal (stratification en auges), ventuellement bancs sableux (stratification incline), sables boueux avec traces de racines (squence de type "fining upward").

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  • - les rivires mandres sont localises dans la partie basse des cratons. Elles sont entoures de vastes plaines d'inondation sdiments laminaires fins;

    squence classique de remplissage

    d'un chenal (temps t1, t2, t3 et t4).

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  • Sable en beige, argile et silt en vert,

    tourbe en gris et palosols en rouge

    - facis: proches des systmes anastomoss avec cependant une proportion beaucoup plus importante de sdiments fin, des squences mieux dveloppes et surtout des lobes de mandre. Des lacs (mandres abandonnes) sont frquent de mme que tout le cortge des phnomnes de pdogense dans la plaine alluviale.

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  • Les bassins sdimentaires: volution

    C. Evolution des bassins : contenant / contenu

    Classification / grands types de bassins Vision statiques des bassins

    Il s'agit ici de montrer que les bassins Entits dynamiques

    (perptuelle volution au cours des temps gologiques)

    volution spatio-temporelle du :

    Contenant (socle du bassin)

    Contenu (remplissage sdimentaire)

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  • Les bassins sdimentaires: volution

    C. Evolution des bassins : contenant

    Evolution de la morphologie du "contenant" vers un nouveau type de bassin est contrle par

    l'volution des conditions godynamiques dans le temps.

    Evolution godynamique des bassins

    Le passage d'un type de bassin vers un autre peut se faire dans 2 contextes diffrents :

    (1) Contraintes et contexte godynamique ne changent pas.

    (2) Contraintes et contexte godynamique changent compltement.

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  • I. Les bassins sdimentaires: volution

    C. Evolution des bassins : contenant

    Evolution des bassins sdimentaires / cycles orogniques ( "cycle Wilson")

    Dchirure

    continentale

    Divergence

    Ocanisation

    Convergence

    Subduction

    Collision

    Orognse / rosion reliefs

    Equilibrage thermique

    Erosion continentale

    Bassin de rift

    Marge passive

    Bassin ocanique

    Bassin avant et arrire arc Bassin flexural

    Bassin cratonique

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  • I. Les bassins sdimentaires: volution

    C. Evolution des bassins : cnes de

    djection

    EX

    TE

    NS

    ION

    Exemple: volution du paysage de trois cnes

    de djection au cours du XXesicle. Les lignes

    en noir et blanc sur laquarelle de 1895

    reprsentent la limite de la bande active.

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  • I. Les bassins sdimentaires: volution

    C. Evolution des bassins : contenu (remplissage du bassin)

    Variations des apports sdimentaires : Enregistrement

    Enregistrement des variations de la nature des apports sdimentaire :

    Dtritique terrigne

    (siliceuse, argileuse, )

    Carbonate

    (chimique et biochimique)

    Type de

    sdimentation

    Environnement

    de dpts

    Marin littoral / Nritique

    Marin profond

    Facis sdimentaires

    Interprtation en termes

    de

    paloenvironnements

    (environnements de

    dpts, climats, source

    des apports,

    mcanismes de dpt,

    )

    Continentale (fluviatile, lacustre, )

    Evolution des sdiments

    aprs sdimentation DIAGENESE

    (compaction, cimentation, dissolution/recristallisation)

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  • un chenal

    plusieurs chenaux

    indice de sinuosit

    faible (>1.5)

    DROIT EN TRESSE

    indice de sinuosit

    fort (>1,5)

    MEANDRIFORME ANASTOMOSE

    Les rivires sont surtout des agents de transport. Elles dposent nanmoins aux endroits o

    la vitesse diminue, c'est dire le long de leur cours et finalement leur embouchure o

    peuvent s'ajouter des phnomnes de floculation des argiles et de prcipitation de corps en

    solution. 4.1 Les rseaux fluviatiles

    Les formes d'accumulation dpendent des caractres du rseau fluviatile qui sont l'indice

    de sinuosit et le nombre de chenaux. L'indice de sinuosit est exprim par le rapport de la

    distance entre deux points parcourue au fond du chenal sur celle parcourue en ligne droite.

    Un chenal rectiligne a un coefficient de sinuosit gal 1. Quatre grands types de rseaux

    sont distingus:

    types de rseaux fluviatiles

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  • Le type de rseau dpend essentiellement de la pente, de la charge transporte, de la stabilit des rives (rle stabilisant de la vgtation). Tous les intermdiaires existent.

    Une mme rivire change de type de sa source son embouchure. Le rseau est

    gnralement en tresse en amont et mandres en aval. Les rseaux droits sont

    rares. Les rseaux anastomoss sont observs dans les zones subsidences de climat

    humide. Les rseaux en tresse et mandriformes sont les plus frquents.

    Une rivire dpose dans son ou ses chenaux formant son lit mineur des amas de galets et sables appels barres. Lors des crues, elle envahit sa plaine d'inondation et

    y dpose des matriaux gnralement plus fins , les limons, contenant une forte

    proportion d'argile.

    principaux types de barres fluviatiles; (1) chenal droit; (2) chenaux en tresse; (3) mandres.

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  • Elle se fait sous forme de barres longitudinales qui sparent les chenaux. Ces barres deviennent obliques (transversales) dans les courbes; elles sont mobiles et s'accroissent dans le sens du courant ("accrtion longitudinale"), leur forme dpend de la charge et du dbit. Elles sont constitues de galets imbriqus qui tombent en avalanche en aval, de graviers, de sable litage entrecrois. Elles sont souvent ravines par le dplacement des chenaux

    Deux coupes dans des dpts de rivires en tresse:

    les sables correspondent aux barres longitudinales,

    les galets sont des remplissages de chenaux qui

    rodent les barres sous-jacentes. suivant prcdent accueil

  • Les rivires en tresse sont rapides; on les trouve dans les rgions de montagne; leur

    dpts ressemble beaucoup ceux des

    cnes torrentiels. De nombreux dpts

    molassiques anciens sont ceux de rseaux

    en tresse: cailloutis du facis Buntsandstein

    des Vosges (Trias), cailloutis du plateau de

    Valensole, du Lannemezan (Tertiaire).

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  • La sdimentation se fait sur la rive convexe sous forme d'une barre de mandre. La barre s'accroit latralement en mme

    temps que la migration du mandre (accrtion latrale). Elle

    est constitue de sable dispos en litage oblique de grande

    taille (litage epsilon). Le fond du chenal est pav de galets

    (Channel lag). Le chenal est bord par des leves qui le

    sparent de la plaine d'inondation couverte de dpts fins.

    Si une leve est creve pendant une crue, des sables se

    rpandent dans la plaine d'inondation sous forme d'un

    microdelta de crevasse (crevasse splay). Les squences de

    rivires mandre sont positives: elles dbutent par un

    pavage de galets et se terminent par des limons de plaine

    d'inondation montrant des traces de sols et de vgtation.

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  • Les dpts de plaine d'inondation

    sont forms de limons et d'argiles. Ils

    renferment des lentilles

    dcamtriques de sable et de galets

    qui correspondent la divagation

    des chenaux mandriformes. Les

    sols de vgtation sont nombreux

    limons de plaine d'inondation; les

    lentilles sableuses correspondent aux

    positions successives des chenaux

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  • squence de dpt d'une rivire

    mandres.

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  • Squences fluviatiles dans un dpt ancien.

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  • Les chenaux anastomoss divaguent peu dans la plaine alluviale qui est frquemment inonde; elle est couverte de marcage; la vgtation est abondante. La vitesse de l'eau est faible, les sdiments sont fins et riches en matire organique. Les remplissage de chenaux se distinguent par des galets et des graviers formant des corps accrtion verticale (rle de la subsidence).

    Sdimentation d'une rivire anastomose. Les berges sont stabilises

    par la vgtation et les chenaux se dplacent peu; ils dposent des

    graviers en barres aggradation verticale. La plaine d'inondation est

    trs humide; il s'y dpose des limons, des vases et de la tourbe. suivant prcdent accueil

  • Aprs diagnse, les sdiments fluviatiles donnent des conglomrats, grs, siltites et argilites. De nombreuses sries anciennes sont constitues par ces facis: sont-elles pour autant d'origine fluviatiles? Les dpts littoraux prsentent les mmes facis. Les galets sont uss et aplatis; on admet nanmoins que leur aplatissement est moins grand que dans le cas des galets littoraux. Les sables sont mal ou bien classs, selon la longueur du transport; les grains sont peu uss ou anguleux et montrent des traces de chocs. La proportion d'argile est toujours notable. Les conglomrats et les grs contiennent une fraction de matrice. Les siltites et argilites prsentent souvent des horizons de palosols avec des traces de racines, parfois sous forme de crotes calcaires (calcrtes). Les facis sont disposs verticalement en enchainement qui constitue une squence. Les squences fluviatiles sont gnralement grano-dcroissantes (elles sont dites positives), avec un niveau de galets la base et des limons au sommet. Parmi les structures sdimentaires, on trouve en particulier des rides lingodes (en forme de langue) et des grands litages obliques quand le rseau est mandriforme. Les structures orientes (litage oblique, imbrications) montrent un courant en moyenne unidirectionnel. Les fossiles sont gnralement absents; on observe seulement des traces d'activit organique dans les limons (terriers, racines). Les grandes formations grseuses du Dvonien et du Trias d'Europe (Vieux et Nouveaux Grs Rouges) sont des dpts fluviatiles de rseaux en tresse ou mandres. L'alternance des priodes d'rosion et de sdimentation dans l'histoire d'une rivire produit des niveaux fluviatiles tags ou emboits appels terrasse

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  • Deux types de disposition de terrasses fluviatiles

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  • RSUM : Parmi les formes d'accumulation issues de l'rosion, cnes d'boulis, cnes de djection, glacis et

    pimonts sont souvent confondus. Pourtant leurs

    morphologies, parfois ressemblantes, diffrent. Surtout, les

    processus qui conduisent leur construction et/ou leur

    modelage permettent des discriminations aises. Le but de

    cet article est prcisment de fournir au lecteur des

    dfinitions prcises accompagnes d'exemples de terrain,

    l'ambition finale tant d'viter des confusions, sources

    d'quivoques.

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  • Les cnes de djection Les cnes de djection montagnards sont des formes daccumulation

    alluviale, difies par les torrents leur dbouch dans les valles

    principales , Ils sont constitus de matriaux dtritiques htrognes (blocs,

    graviers, sables et limons), arrachs aux versants par divers processus

    drosion, avant dtre transports par le torrent qui les abandonne finalement

    la rupture de pente qui marque le contact versant-fond de valle. Plus ou

    moins largement

    tals sur le plancher alluvial, ils apparaissent sous la forme de demi-cnes ou

    de segments de cne aplatis, daspect triangulaire. Bien que lessentiel de leur

    construction date du Postglaciaire, aprs que les glaciers se soient retirs des

    valles et des vallons adjacents, les cnes de djection ne sont pas des formes

    accomplies et peuvent encore tre actifs.

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  • Fig. 1 Systmes torrentiels de lEmsbach et du Meretschibach (Agarn, VS).

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  • Le cne de djection, situ laval, lendroit o la pente diminue provoquant

    une

    diminution de la comptence du cours deau et donc le dpt de la charge

    sdimentaire

    transporte depuis lamont. Il prsente une forme en ventail, bomb et

    largi vers le bas

    (fig.3). Lorsque le cours deau se termine dans un lac, il pourra former un

    delta (fig. 4 & 5).Le matriel sdimentaire est pris en charge au niveau du

    bassin de rception, puis transport par le cours deau dans le canal

    dcoulement et dpos ensuite sur le cne de djection. Le systme

    torrentiel est apparemment relativement simple. Le dtail de son

    fonctionnement, en particulier de sa dynamique sdimentaire

    (dclenchement, ampleur et frquence de laves torrentielles par

    exemple),apparat comme bien plus complexe et demeure souvent mal

    compris.

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  • Fig. 2 Avec ses 400ha de superficie et ses 1000 mtres de haut, le bassin de rception du systme torrentiel de lIllgraben (Loche, VS) reprsente le plus grand cirque drosion des Alpes. La rptition de laves torrentielles a form un norme cne de djection, occupant toute la largeur de la valle du Rhne. Ce dernier a

    repouss le fleuve contre le coteau de Loche. A laval de ce barrage naturel, des rapides se sont forms formant une plaine alluviale dimportance nationale.

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  • Fig. 3 Cne de djection du Grosse Loibinbach (Fafleralp, Ltschental, VS)

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  • Fig. 4 Cnes de djection torrentiels se terminant dans le lac du Louch (Vallon de Rchy, VS).

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  • Fig. 5 Delta de Silvaplana (Haute-Engadine, GR).

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