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Electronicien, couturière,
s o u d e u r , a n te n n i s te o u
m i r o i t i e r : s a n s e u x ,
l’exploration des planètes,
l’observation des étoiles ou
les communications par
satel l ite ne seraient pas
possibles. Nous sommes
partis à la rencontre des
a r t i s a n s de la c onq uê te
spatiale.
PAR CHRISTOPHE DORÉ (TEXTE) ET CHRISTOPHE LEPETIT POUR LE FIGARO MAGAZINE (PHOTOS)
LES ORFÈVRES
DE L’ESPACE
36 LE FIGARO MAGAZINE - 12 AOÛT 2016
Une équipe de techniciens et d’ingénieurs prépare une soudure particulièrement délicate sur le cargo spatial Cygnus, ravitailleur de la station spatiale internationale.
12 AOÛT 2016 - LE FIGARO MAGAZINE 37
Afin de vérifier qu’un satellite fonctionne en milieu extrême, on le glisse dans un caisson de vide thermique cylindrique de 7,5 mètres de diamètre, capable de simuler le froid spatial et le rayonnement solaire. Avant que la porte de 37 tonnes ne se referme, 1 500 capteurs de mesures sont fixés sur le satellite. Le test de plusieurs jours peut commencer.
DES DIZAINES DE MILLIERS DE TESTS AU SOL POUR ÉVITER LA PANNE À 36 000 KILOMÈTRES
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UN SAVOIR TECHNIQUE TRANSMIS PAR DES COMPAGNONS EXPERTSLes panneaux solaires qui alimentent les systèmes de mesure et l’électronique embarqués sont au cœur des prouesses techniques des satellites. Chacune de leurs cellules est vérifiée à la lampe et soumise à des tests de vibrations et sous vide.
Jean-Luc Bergé estJean-Luc Bergé estgalvanoplaste àgalvanoplaste à
Toulouse. Cet orfèvreToulouse. Cet orfèvrecertifié recouvre d’or oucertifié recouvre d’or ou
d’argent des piècesd’argent des piècesessentielles afin deessentielles afin de
garantir leur longévité etgarantir leur longévité etleur résistance, en lesleur résistance, en les
plongeant dans desplongeant dans desbains électrolytiques. Onbains électrolytiques. Oncompte jusqu’à dix kiloscompte jusqu’à dix kilos
d’or dans un satellited’or dans un satelliteenvoyé en orbite.envoyé en orbite.
Des câbleurs Des câbleurs micro-électroniciens micro-électroniciens installant à l’intérieur installant à l’intérieur d’un module standard d’un module standard les quinze à vingt les quinze à vingt kilomètres de câbles kilomètres de câbles nécessaires au nécessaires au bon fonctionnement bon fonctionnement d’un satellite de d’un satellite de communication. communication.
Dans cette étrangepièce, une chambre
anéchoïque, toutes lesantennes des satellites
sont testées. On ymesure notamment
les perturbationsélectromagnétiques en
reproduisant lesconditions réelles
de fonctionnementloin de la Terre.
12 AOÛT 2016 - LE FIGARO MAGAZINE 41
À CHAQUE LANCEMENT, DES ANNÉES DE TRA VAIL SONT EN JEU : ON NE PLAISANTE PAS AVEC LES RÈGLES DE SÉCURITÉ 42 LE FIGARO MAGAZINE - 12 AOÛT 2016
À CHAQUE LANCEMENT, DES ANNÉES DE TRA VAIL SONT EN JEU : ON NE PLAISANTE PAS AVEC LES RÈGLES DE SÉCURITÉ
Le travail des ergoliers qui remplissent
les réservoirs dessatellites juste avant
la phase de lancementnécessite une sécurité
sans faille : les produitsconstituant le carburant
sont particulièrementinflammables
et toxiques.
Le diable se cache dans les détails. Sur le sitede Thales Alenia Space dont les fenêtres dé-voilent la baie de Cannes scintillant sous le
soleil, le dicton prend toute savaleur. Bien sûr, il y a ces bâti-ments ultrasécurisés quiabritent les ateliers de fabri-cation du matériel de pointe
pour les satellites militaires. Top secret. On dit que des ca-méras permettraient de reconnaître à plus de 36 000 kilo-mètres de distance une voiture… « La dernière fois que vous vous êtes intéressés au sujet, c’était dans les années 80 ? ironiseun ingénieur. Aujourd’hui, elles pourraient vous dénoncer à lapréfecture, même si votre plaque d’immatriculation est maculéede boue. » Cela fait un peu froid dans le dos, mais on n’en saura pas plus. D’autant que le but de notre visite est autre :savoir si tous ces engins que l’on envoie dans l’espace, ces satellites de communication et ces cargos de ravitaillement,ces sondes destinés à explorer Mars ou observer des galaxieslointaines, ces mille petits bijoux de technologie, sont, oui ou non, fabriqués avec les mêmes boulons qu’un scooter ouune machine à laver, les mêmes alliages que des robinets, lesmêmes fils électriques que ceux reliant une lampe de bureauà une prise électrique...Après les formalités d’usage pour franchir les différents sasde contrôle, nous voilà dans le saint des saints, au cœur d’undes fleurons d’un domaine où la France est toujours à la pointe, grâce à de grands groupes internationaux mais aussià des PME hyperspécialisées capables de fabriquer des sys-tèmes laser pour pointer les antennes des satellites au mi-cron près ou de réaliser des cartes électroniques tout terrainet de haute précision.Thales Alenia Space, co-entreprise franco-italienne, née durapprochement historique d’Alcatel-Lucent et de Finmec-canica, œuvre notamment à la fabrication de satellites de télécommunications – ceux qui permettent de transmettrenos SMS et nos appels téléphoniques en quelques micro-se-condes à travers le monde. La moitié du volume habitable dela station spatiale internationale est aussi sortie de ses ate-liers, de même que le système de navigation européen Gali-leo (GPS) et des satellites d’observation comme Meteosat pour les prévisions météorologiques ou ceux de Pléiades quipeuvent photographier n’importe quel coin du globe en haute résolution. Et puis Thales est le maître d’œuvre du dernier projet qui excite tous les passionnés de l’espace : ExoMars. Pilotée par l’Agence spatiale européenne (ESA) etles Russes, cette mission veut explorer l’environnement martien et tenter d’y découvrir des traces de vie. Une sonde,un robot mobile, un orbiter et un atterrisseur, c’est toute lapanoplie des conquérants de science fiction que le construc-teur a imaginée et fabriquée.Mais pendant que certains rêvent à la découverte d’une nouvelle origine de la vie, dans les ateliers de Thales, notam-ment à Turin, on a dû simuler un sol martien et étudier pen-dant des années la composition de la régolithe, cette fine
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doivent impérativement se ranger, environ 300 kilomètresau-dessus de l’orbite géostationnaire. Là-haut aussi le traficdevient un véritable problème !Dans la salle cannoise, c’est une autre chorégraphie que lesergoliers exécutent, en lien permanent avec le chef de l’opé-ration, attentif derrière son pupitre. « Il y a une centaine de spécialistes du genre dans le monde, pas plus », glisse Eric Gen-dre, un ancien de la partie aujourd’hui responsable de l’as-semblage, de l’intégration et des tests de satellite. Il traite leprocessus complet de fabrication d’un engin depuis le corpsde la plate-forme jusqu’aux antennes et aux panneaux so-laires nécessaires à son fonctionnement.Le remplissage des réservoirs suppose une organisation mi-litaire, avec l’exécution sans discussion de tous les ordres correspondants aux étapes de l’opération. Celle-ci peut du-rer plus de huit heures d’affilée. Pas question d’aller s’en griller une ou de passer un coup de fil personnel à la machineà café. Condition physique irréprochable, réactivité et capa-cité de concentration exemplaire : les ergoliers s’entraînenten permanence aux risques d’accident. Une erreur et c’est l’équivalent de dizaines de kilos de TNT qui pouraient ré-duire en cendres des années de travail et des millions d’eurosd’investissement.
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poussière qui recouvre la planète rouge, véritable cala-mité pour l’électronique. « L’anticipation est le maître-mot denos métiers, explique Jean-Pierre Vialaneix, directeur de l’établissement de Toulouse. Rien ne peut être laissé au hasardcar les possibilités d’intervenir à 36 000 kilomètres pour corrigerune erreur sont proches du zéro. Cela suppose de nos équipes unsouci de précision qu’on ne rencontre que dans peu de secteurs.Pas question de cacher une anomalie. La confiance doit être to-tale. Et les phases de vérification et de simulation représentent une grosse partie de nos activités. »A Cannes, Bertrand Klein et Laurent Orain se font aider pourenfiler leur scaphandre rouge totalement hermétique né-cessaire à l’exercice de leur métier. Ils sont ergoliers. Des pompistes de l’espace. Les derniers à rester sur le pas de tird’une fusée avant son lancement. Leur mission ? Remplir les réservoirs des satellites avec un assemblage de peroxyded’azote et de monométhylhydrazine, particulièrement toxique et explosive. La manipulation ne tolère pas la moin-dre erreur. Cet assemblage est nécessaire pour que le satel-lite, une fois lâché dans l’espace, rejoigne son orbite et main-tienne sa position. Il gardera un peu de carburant pour se retirer du ballet quand sa vie sera terminée. Car il existe do-rénavant une orbite-poubelle, où les satellites hors service
DES OPÉRATIONS EN SALLES STÉRILES POUR ÉVITER TOUTE CONTAMINATION
Pour ne pas polluerles prélèvements
avec des élémentsprovenant de la Terre,
une partie d’ExoMarsest assemblée dans
une salle stérile dansdes conditions aussi
rigoureuses que cellesdes laboratoires
de haute sécuritebiologique.
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Moins spectaculaire, mais tout aussi intrigant, un atelier surle site de l’Aquila en Italie, entièrement reconstruit après letremblement de terre de 2009, n’abrite que des femmes. Al’instar des petites mains de la haute couture, leur rôle est es-sentiel. « Il peut sembler étrange que le terme “couturière sur mesure” soit utilisé dans l’activité spatiale. Mais en réalité, l’ex-térieur des modules habités et des satellites est presque entière-ment recouvert d’une protection thermique assemblée avec desméthodes similaires à celles utilisées pour les vêtements », ex-plique la responsable de l’atelier.La démonstration est épatante : les tissus spéciaux sont en titane, fibres de verre et de quartz pour supporter les hautestempératures, en kevlar pour la résistance au choc ou dansd’autres matières comme le kapton, assumant également les fortes radiations qui perturbent le vide sidéral. Tous sontdécoupés suivant des patrons de couture. « Ces tissus sont ensuite assemblés en cousant les différentes pièces avec les mê-mes machines utilisées par les tailleurs. Nous installons alors lesdifférentes protections thermiques créées sur les structures de vol. Celles-ci sont tout simplement habillées suivant les missions,expliquent les couturières. Pour ExoMars, nous devons par exemple respecter des exigences très strictes en matière de net-toyage et de contamination. » Pas question en effet d’envoyerune poussière terrestre sur la planète rouge. Cela fausserait les données scientifiques recueillies !Un détail retient l’attention : partout, des morceaux de vel-cro apparaissent sur ces vêtements sur mesure. « C’est avecça qu’on les fixe ! »… On croit d’abord à une blague, un classi-que de l’humour spatial pour taquiner les novices. Mais à
force de vérifications, d’atelier en atelier, l’usage est confirmé : « Chaque kilo envoyé dans l’espace coûte une for-tune, décode Nello d’Angelo, responsable de la production des composants électroniques sur le site de l’Aquila. Alors tout gramme gagné est le bienvenu sur des satellites pesant jus-qu’à 3,5 tonnes, réservoirs vides. Il y a peu de résistance dans l’espace, et poser du velcro à la place d’une dizaine de boulons présente un intérêt non négligeable. » Le coût pour envoyer
Dans leur atelier, les couturières assemblent les « manteaux » high tech qui protégent les composants soumis aux écarts violents de température et aux rayonnements.
un kilo dans l’espace oscillerait entre 15 000 et plus de20 000 €, selon des estimations assez confidentielles de la Nasa et d’Arianespace.Dans les salles stériles, où se déroulent les opérations devantéviter toute contamination extérieure, et les ateliers, où les ingénieurs et les techniciens assemblent les antennes des satellites, on comprend mieux pourquoi trois personnes suffisent à en déplacer une, si gigantesque soit-elle. Tout enfibre de carbone, construites en nid d’abeilles pour une soli-dité renforcée, ces immenses paraboles se révèlent légères en comparaison de leur taille. Là aussi, le sur-mesure restele maître mot. Chaque antenne est adaptée à sa fonction. Ens’en approchant, on découvre que les bords ne sont pas
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réguliers. Ils suivent, en fait, les courbes des reliefs des zonesque les antennes doivent observer ou couvrir. Chaque structure est vérifiée au laser, au sixième de micron près. Unminuscule écart entraînera une erreur de plusieurs kilomè-tres de la zone de couverture. Même pas envisageable dansdes régions où les conflits de frontières sont propices aux embrasements.Même nécessité de précision dans les vastes laboratoires où sont assemblés les composants électroniques. Cinthia Aorsti,soudeuse et experte en travaux de précision, ne quitte pas saloupe binoculaire, sa pince à épiler et son petit fer à souder.A côté d’elle, les plans de la pièce qu’elle doit réaliser sont pro-jetés sur un écran. Ici, le résultat importe plus que la cadence.
« Je me suis formée pendant trois ans, explique Cinthia, c’est unmétier qui nécessite une grande précision de geste, alors cela passepar l’apprentissage ». La formation continue est la règle. Les plus experts, les micro-électroniciens – qu’on surnomme dans les ateliers « les chirurgiens » – parrainent pratiquementtous un apprenti en alternance auxquels ils transmettent leursavoir et l’art de la patience. Dans le département qui assem-ble les panneaux solaires, « chaque cellule est vérifiée, expliqueYannick Etougue, technicien sur la zone. Et il peut y avoir 2 000 cellules sur un panneau ! Il faut rester concentré ! » La rai-son de cette vérification minutieuse est simple : les cellules so-laires doivent résister aux radiations qui dégradent les semi-conducteurs, supporter des écarts de température énormes de plus de 250 °C et accepter les fortes vibrations au momentdu lancement. Le moindre défaut sur la surface, une légère fê-lure et la cellule sera un poids inutile, car non réparable.Cette quasi-impossibilité d’intervenir une fois le module dans l’espace (les logiciels embarqués peuvent tout de mêmeêtre actualisés à distance) contraint tout le processus de fa-brication et d’assemblage d’un engin spatial. Rien que pourla partie électronique d’un satellite de communication, prèsde huit mille tests sont réalisés ! Et pour les câbleurs, pas question de rater un branchement parmi les vingt kilomètresde circuits fixés sur les panneaux d’aluminium, eux-mêmesaccrochés au cœur de carbone du module. Une mère n’y re-trouverait pas ses petits. Et pourtant, le pari du zéro défaut esttrès souvent réussi pour assurer une vie de seize ans au mini-mum à la plupart de ces incroyables puzzles de technologiesde pointe. ■ CHRISTOPHE DORÉ
Sur le site de ThalesAlenia Space de
Turin, les ingénieursutilisent un drone surun site reconstitué dela planète Mars pourtester les procédures
automatiques d’« amarsissage »
de la missioneuropéenne ExoMars.
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