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Les pathologies respiratoires
Deux types d’insuffisance respiratoire
• Aigue (= détresse respiratoire) :
C’est une urgence médicale. Peut mettre en jeu le pronostic vital.
Présence d’une hypoxie voire d’une hypercapnie, dyspnée avec tirage,
cyanose, sueurs, angoisse, agitation ou torpeur, encombrement et toux
inefficace.
Multiples causes possibles (infections, asthme, embolie, pleurésie,
pneumothorax, OAP…)
Traitements : oxygénothérapie, Ventilation Non Invasive,
bronchodilatateurs en aérosolthérapie, corticoïdes en Intra-Veineux,
kinésithérapie
Deux types d’insuffisance respiratoire
• Chronique :
Correspond à une défaillance progressive et prolongée de l’hématose
Multiples causes (tabac ++)
Traitements : traitement symptomatique, kiné respiratoire, prévention des
surinfections, hygiène de vie, éducation thérapeutique
3 phases :
o Bronchite chronique
o Bronchite chronique obstructive
o Insuffisance respiratoire chronique
Bronchite chronique : affection dégénérative bronchique caractérisée par une toux et une
hypersécrétion, présente au moins 3 mois chaque année depuis 2 ou 3 ans
Bronchite chronique obstructive : + dyspnée, râles, sifflements
Insuffisance respiratoire chronique : + hypoxie, altération de l’état général (AEG)
PLAN
I. Pathologies infectieuses
A) Pneumopathies (pneumonie, bronchite, surinfection, d’inhalation)
B) Tuberculose
II. Pathologies obstructives
A) Asthme
B) BPCO, emphysème, DDB, Insuffisance respiratoire chronique
C) Embolie Pulmonaire
III. Pathologies de la plèvre A) Pleurésie
B) Pneumothorax
IV. Autres pathologies : mucoviscidose, apnée du sommeil, trachéotomie, grippe, COVID
Définition
Etiologies (= causes)
Signes
Examens
Rôle AS
Traitements
I. Les pathologies infectieuses
• D : Infections du tissu pulmonaire et des alvéoles (les alvéoles sont
remplies de liquide, l’air ne pénètre plus)
• E : principalement d’origine bactérienne (pneumocoque…)
• S : - hyperthermie importante (40°),
- sueurs,
- frissons,
- maux de têtes,
- gêne respiratoire,
- douleurs thoraciques en point de côté,
- toux,
- expectorations purulentes,
- manque d’appétit,
- fatigue
I. A) Les pneumopathies
Les pneumonies
• E : radio pulmonaire (RP), examen des crachats (ECBC), hémocultures
• R : - surveiller les paramètres vitaux et les signes respiratoires,
- surveiller les éventuelles expectorations,
- écoute, empathie,
- gestion de l’anxiété,
- veiller au confort du patient,
- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,
- favoriser le repos (regrouper les soins, installation confortable)
• T : antibiothérapie, oxygénothérapie, aérosolthérapie, kiné de drainage bronchique
I. A) Les pneumopathies
Les pneumonies
• D : Inflammations des bronches
• E : le plus souvent d’origine virale
• S : - toux,
- parfois accompagnée d’expectorations,
- fièvre légère,
- courbatures,
- douleurs thoraciques,
- maux de tête,
- fatigue,
- dyspnée
Les bronchites
I. A) Les pneumopathies
• E : radio pulmonaire (RP), examen des crachats (ECBC), hémocultures
• R : - surveiller les paramètres vitaux et les signes respiratoires,
- surveiller les éventuelles expectorations,
- écoute, empathie,
- gestion de l’anxiété,
- veiller au confort du patient,
- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,
- favoriser le repos (regrouper les soins, installation confortable)
• T : aérosolthérapie, kiné de drainage bronchique
Les bronchites
I. A) Les pneumopathies
Les surinfections bronchiques
La surinfection bronchique est une bronchite surinfectée, c'est-à-dire que
deux causes différentes d'inflammation touchent successivement les bronches :
une bronchite aiguë ou chronique de différentes origines
une surinfection bactérienne qui s'ajoute à la première
cause d'inflammation.
I. A) Les pneumopathies
Les pneumopathies d’inhalation
Fausse route (pouvant aboutir à la mort par suffocation)
Se produisent chez des patients ayant des troubles de
déglutition, de la conscience, ou ayant fait un AVC.
Le plus souvent, provoque une quinte de toux puis
apparaissent ensuite des signes d’infection (hyperthermie,
encombrement…)
Traitement par antibiotiques
(parfois nécessité d’extraire les corps étrangers par fibroscopie)
(quand les troubles de la déglutition sont importants, il faut
parfois avoir recours à l’alimentation mixée et à l ‘eau gazeuse
ou gélifiée, voire à une nutrition par sonde)
I. A) Les pneumopathies
Rôle AS important lors de l’installation et lors de l’aide au repas
des patients ayant des troubles de la déglutition…
I. B) la tuberculose
La tuberculose
• D : Maladie infectieuse bactérienne , à déclaration obligatoire (dépistage de l’entourage de la
personne infectée )
• E : - dûe au bacille de Koch (= nom du médecin Robert Koch qui a découvert la maladie en 1882)
- Maladie a transmission inter humaine
- Le bacille se transmet par voie aérienne (gouttelettes de Flügge) si contact continu et rapproché
avec une personne infectée (famille, travail, collectivité)
- Cette bactérie peut atteindre
→ le poumon (2/3 des cas) = tuberculose pulmonaire, maladie contagieuse
→ le rein, le cerveau, les os, les ganglions = forme non contagieuse
- La tuberculose évolue en plusieurs étapes
→ la primo infection : premier contact avec le bacille
→ l’incubation : de 1 à 3 mois
puis 2 possibilités :
• Forme latente : le bacille peut rester enkysté et présent dans les poumons avec la
possibilité de se réactiver plus tard si faiblesse immunitaire
• Forme active
Population à risque
- Les personnes non vaccinées par le BCG
(bacille de Calmette de Guérin = BK atténué)
- Les personnes qui ont une diminution de leurs
défenses biologiques
- Les personnes en situation de précarité,
- Les personnes qui ont peu d’accès aux soins,
- Les personnes arrivant d’un pays défavorisé
où il n’y a pas de vaccination…
I. B) la tuberculose
I. B) la tuberculose
• S : - Altération de l’état général (les trois A : Amaigrissement, Asthénie, Anorexie ),
- toux sèche persistante,
- fièvres,
- sueurs nocturnes,
- hémoptysies,
- adénopathies
• E : RP, scanner thoracique, recherche de BK dans les crachats (ou par tubage gastrique),
Intra-Dermo Reaction (IDR), Fibroscopie bronchique
• R : - surveillance des paramètres vitaux,
- surveillance des éventuelles expectorations,
- écoute, empathie,
- gestion de l’anxiété,
-veiller au confort du patient (changement régulier des draps, taies oreiller),
- respect des précautions complémentaires d’hygiène de type AIR,
- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,
- favoriser le repos (regrouper les soins, installation confortable),
- aérer la pièce
• T : association de 3 ou 4 antibiotiques (Rimifon, Rifadine, Myambutol, Pirilène, Streptomycine) ;
ils sont pris à jeun, et donnent des urines de couleur orangée, le traitement sera maintenu
pendant 6 mois voire plus car le BK est très résistant. Le patient sera mis en isolement le
temps nécessaire aux antibiotiques pour qu’il n’y ait plus de BK dans les crachats.
I. B) la tuberculose
I. B) la tuberculose
II. Les pathologies obstructives
II. A) L’asthme
• D : Inflammation des voies respiratoires, avec hyperréactivité entrainant une
réduction du calibre des bronches (et donc une diminution du flux aérien),
liée aux mécanismes suivants : - œdème bronchique (diminution du diamètre des bronches)
- une sécrétion de mucus épais et abondant = hypersécrétion bronchique
- des épisodes de spasmes bronchiques = contractions
• E : allergiques, génétiques, le froid, le stress, psychosomatique, liés à
l’environnement (tabagisme actif ou passif, pollution), pouvant être favorisées
par l’exercice physique, une infection
• S : Cela va de la simple gêne respiratoire à l’ état de mal asthmatique qui
est une urgence vitale.
- Survient souvent la nuit ou déclenché par l’effort
- Toux sèche irritative
- Dyspnée intense, signes de tirage, pincement des ailes du nez
- Expiration difficile, longue et sifflante
- Pâleur, sueur, cyanose
- Tachycardie et augmentation de la TA
- Angoisse liée à la sensation d’oppression thoracique
- Puis, en fin de crise : quintes de toux grasse avec crachats
blanchâtres perlés
• E : auscultation, interrogatoire, tests allergiques cutanés ou sanguins,
peakflow, EFR, gaz du sang
II. A) L’asthme
II. A) L’asthme
Peak-fow
Tests cutanés
II. A) L’asthme
• R : - Installer le patient en position demi assis
- Le rassurer en restant calme soi-même
- Alerter l’ infirmière et / ou le médecin
- Préparer le matériel pour l’ oxygénothérapie, l’aérosol, le chariot d’urgences
- Surveiller le patient : fréquence respiratoire, spO2, FC, PA, apparition de
cyanose, état de conscience…
- Aide au soins d’ hygiène selon la fatigue du patient
- Entretien de la chambre // allergie aux acariens
- Rôle en collaboration avec l’IDE pour éducation du patient à la bonne prise
des traitements inhalés
II. A) L’asthme
• T : aérosols de broncho-dilatateurs, corticoïdes, oxygénothérapie, kiné respiratoire,
traitement par injection sous-cutanés (Nucala, Xolair..), traitement de fond inhalé
(sprays), antihistaminiques et parfois désensibilisation en cas d’allergie,
aménagement de l’environnement, évitement de l’allergène, arrêt du tabac,
éducation thérapeutique
II. A) L’asthme
Réalisation d’un spray :
4. Bien se rincer la bouche pour prévenir l’apparition de mycose buccale
• D : BPCO = broncho-pneumopathie chronique obstructive : maladie chronique
caractérisée par une obstruction permanente des bronches, entraînant ainsi
une diminution irréversible des débits expiratoires.
→ Epaississement de la paroi de la bronche
→ hyperproduction de mucus
→ diminution de l’activité des cils bronchiques favorisant l’encombrement
des bronches
• E : - tabac ++ (90% des cas),
- exposition répétée à certains solvants, aux poussières de ciment et de silice,
à certains produits agricoles et aux produits de la mine augmente le risque de
développer cette maladie.
- forme héréditaire (rare).
II. B) La BPCO
La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive
• S : toux intermittente quotidienne (toux chronique), essoufflement général,
respiration sifflante, hypertension artérielle pulmonaire, limitations des capacités
physiques, difficultés à dormir sur le dos, cyanose, hippocratisme digital
Ces symptômes évoluent progressivement, avec plusieurs stades :
- Stade 0 : toux matinale, crachats, souffle normal,
- Stade 1 : peu de dyspnée,
- Stade 2 : crachats, toux, dyspnée à l’effort,
- Stade 3 : dyspnée de repos au moindre effort,
- Stade 4 : insuffisance respiratoire
L'évolution de la BPCO se fait par épisodes d'exacerbation (deux ou trois par
an) durant lesquelles les symptômes s'aggravent.
• E : EFR, RP, scanner thoracique, gaz du sang
II. B) La BPCO
La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive
II. B) La BPCO
La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
• R : à votre avis ???
• T : arrêt du tabac, bronchodilatateurs, corticoïdes, kiné respiratoire,
oxygénothérapie, ventilation non invasive, antibiothérapie en cas de
surinfection, prévention des exacerbations, réhabilitation respiratoire
II. B) L’emphysème pulmonaire
L’emphysème
Progressivement, le poumon a du mal à se vider du fait du rétrécissement des bronchioles.
Les alvéoles, se distendent. Fragilisées, elles se rompent et fusionnent entre elles
emphysème pulmonaire
Les tissus qui entourent les alvéoles perdent leur élasticité et les empêchent de se gonfler.
Ce phénomène réduit la quantité d’oxygène qui passe dans la circulation sanguine et rend la respiration
plus difficile. L’air reste emprisonné dans les poumons. Ces poches d’air maintiennent les poumons
gonflés en permanence et le thorax prend une forme particulière dite « en tonneau ».
Il arrive que ces poches d’air éclatent dans la cavité qui sépare les poumons de la cage
thoracique. L’air qui s’accumule dans cette cavité gêne l’inspiration et aggrave l’essoufflement
Dans la plupart des cas, l’emphysème est une complication de la BPCO.
II. B) BPCO et emphysème
II. B) La DDB
La Dilatation Des Bronches
Maladie respiratoire chronique qui se caractérise par
une modification de calibre (dilatation), généralement
peu réversible, des bronches.
La dilatation est causée par l’inflammation des bronches.
L’inflammation répétée entraîne une perte d’élasticité des
bronches provoquant leur dilatation.
Lorsque les bronches sont dilatées, le fonctionnement
des cils vibratiles est diminué, ce qui nuit à l’élimination
des sécrétions.
Le risque de surinfection est important, notamment avec
des germes résistants (pyocyanique)
L’évolution peut également aller vers une IRC.
II. B) L’insuffisance respiratoire chronique (IRC)
Quand un patient est atteint d’IRC, ses échanges gazeux sont perturbés
- Hypoxie
- Hypercapnie
Les traitements sont alors l’oxygénothérapie et la Ventilation Non Invasive
Lunettes O2 Masque simple O2 Masque à Haute Concentration O2
II. B) L’insuffisance respiratoire chronique (IRC)
La VNI est une aide mécanique à la respiration
grâce à un appareil qui délivre de l’air pressurisé par
l’intermédiaire d’un masque appliqué sur le visage (bouche
+ nez ou nez seulement).
La ventilation non invasive permet ainsi de
diminuer le travail des muscles respiratoires, et une
amélioration des échanges gazeux (meilleure oxygénation
et diminution du taux de gaz carbonique).
II. B) L’insuffisance respiratoire chronique (IRC)
Sauf en cas d’hypoxie majeure et d’urgence vitale, il faut faire attention à ne pas apporter
trop d’oxygène à un patient insuffisant respiratoire, car il y a un risque d’augmenter
son gaz carbonique, et donc d’être encore plus délétère pour la personne.
• D : Migration d'un thrombus (caillot)
veineux dans la circulation
pulmonaire. L'origine de ce
thrombus se situe souvent dans les
veines des membres inférieurs
(phlébite). Il est responsable d'une
diminution, voire d'un arrêt du flux
sanguin en aval du caillot.
• E : Tous les facteurs provoquant une
stase veineuse : alitement,
immobilisation d’un membre (plâtre,
attelle…), chirurgie, cancer, troubles
de la coagulation, association tabac et
pilule
II. C) L’embolie pulmonaire (EP)
L’embolie pulmonaire
II. C) L’embolie pulmonaire (EP)
• S : - dyspnée angoissante
- polypnée superficielle
- hypoxémie
- hypocapnie (sur l’hyperventilation)
- douleur thoracique, constrictive et d’apparition brutale,
augmentée à l'inspiration profonde
- toux irritative
- hémoptysie
- cyanose
- douleur abdominale de l'hypochondre droit
- tachycardie
- syncope au lever (EP sévère)
- état de choc (dit cardiogénique) avec chute brutale de la TA
• E : ECG, gaz du sang, prise de sang (D Dimères et hémostase), RP,
angioscanner pulmonaire, scintigraphie pulmonaire, échographie cardiaque,
écho-doppler à la recherche de thrombose veineuse périphérique
II. C) L’embolie pulmonaire (EP)
• R : - faire respecter le REPOS STRICT tant qu’il est prescrit
- surveiller les paramètres vitaux et les signes respiratoires,
- surveiller les éventuelles expectorations,
- écoute, empathie,
- gestion de l’angoisse,
- veiller au confort du patient,
- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,
• T : Anticoagulation à dose curative, et repos strict le temps que ce soit efficace,
Parfois chirurgie pour lyser le caillot
Oxygénothérapie
Compression veineuse en cas de phlébite
III. Les pathologies de la plèvre
III. A) La pleurésie
• D : Épanchement liquidien entre les deux feuillets de la plèvre
• E : Infections, insuffisance cardiaque, cancer
• S : dyspnée, douleurs thoraciques, hyperthermie avec frissons
(origine infectieuse), toux sèche
• E : Echographie pleurale, RP, ponction pleurale avec analyse
du liquide pleural, + autres examens permettant la
recherche de l’origine (échographie cardiaque, scanner,
fibroscopie…)
• T : Ponctions pleurales, Pleur-X (drain pleural), antalgiques,
traitement de la cause (antibiotique, diurétique,
chimiothérapie…)
III. A) La pleurésie
Ponction pleurale
III. B) Le pneumothorax
• D : Épanchement gazeux (= air) entre les deux feuillets de la plèvre
• E : traumatisme, fracture de côte, chirurgie thoracique, spontané, emphysème
• S : Douleur thoracique d’apparition brutale, dyspnée, parfois toux sèche, tachycardie, hypertension, agitation, anxiété, sueurs froides, pâleurs
Un pneumothorax sous tension est une urgence absolue
• E : RP, auscultation (absence de trame pulmonaire)
• T : antalgiques – parfois, nécessité de poser un drain thoracique
Quand il y a présence de sang dans la cavité pleurale, on parle de ???
HEMOTHORAX
III. B) Le pneumothorax : drainage thoracique
Principe du drain : acte médical consistant à introduire un drain dans la cavité pleurale
afin d’évacuer l’épanchement.
Ce drain est ensuite relié à un système de recueil (Pleur-évac) qui
permet de recueillir l’air ou les liquides et d’apporter une dépression.
FILM « POSE D’UN DRAIN THORACIQUE »
https://www.youtube.com/watch?v=DcB7MZFyq-w
Importance de la surveillance du système de tuyauterie
III. B) Le pneumothorax : drainage thoracique
Comme pour tout drainage, importance du positionnement du drain et du pleur-evac
P.I.E.D.S =
Perméabilité
Irréversibilité du liquide
Etanchéité du système
Déclivité du système
Stérilité
IV. Autres pathologies
IV. Autres pathologies
La mucoviscidose
La mucoviscidose est une maladie génétique et héréditaire qui touche les cellules qui tapissent
différents organes tels que les voies respiratoires, le tube digestif, les glandes sudorales en altérant
leurs sécrétions (mucus, sueur, …).
Elle est due à l’altération (mutation) d’un gène appelé CFTR et localisé sur le chromosome 7.
La mucoviscidose touche un enfant sur 4500 naissances en France, c’est-à-dire que près de
200 enfants qui naissent chaque année sont atteints de mucoviscidose
IV. Autres pathologies
La mucoviscidose
La mucoviscidose altère la production des sécrétions de différentes cellules de l’organisme.
• Au niveau respiratoire, le mucus produit par les cellules qui tapissent les bronches est plus
épais que la normale, et s’écoule difficilement. Il est retenu et fournit un milieu propice
à la multiplication des germes (bactéries, champignons) qui provoquent des infections.
• Au niveau du tube digestif, le mucus épaissi bloque les conduits du pancréas et interfèrent avec
l’absorption des aliments, provoquant des troubles nutritionnels.
• Le pancréas produisant les enzymes essentielles à la digestion des aliments, notamment des
protéines et des graisses, ces enzymes ne peuvent pas être libérés dans l’intestin par le
pancréas.
IV. Autres pathologies
La mucoviscidose
IV. Autres pathologies
La mucoviscidose
Signes :
• toux chronique avec des expectorations purulentes et visqueuses, pouvant aller jusqu'une
insuffisance respiratoire.
• cyanose
• reflux gastro-œsophagien,
• diarrhées ou au contraire constipation, pouvant aller jusqu’à l’occlusion intestinale.
• déshydratation avec une sensation de saveur salée de la peau, la sueur riche en Nacl,
• troubles osseux,
• atteinte hépatique
• diabète
• carences nutritionnelles,
• faible prise de poids
• troubles de la croissance.
• stérilité chez les hommes dans 98% des cas
• Hypofertilité chez la femme mais les grossesses sont possibles
Le diagnostic se fait par :
Le test à la sueur (papier buvard) à la recherche de Nacl ;Le test de Guthrie
Il est pratiqué généralement 72 heures après la naissance Il s’agit de prélever
quelques gouttes de sang au niveau du talon du nourrisson (cinq gouttes de
sang pour détecter cinq maladies) ;les gouttes de sang sont placées sur du
papier buvard ;puis les prélèvements sont analysés en laboratoire
Ce test permet de détecter des maladies rare dont : l’hypothyroïdie congénitale
l’hyperplasie congénitale des surrénales, la drépanocytose ; la mucoviscidose.
Il n’existe pas de traitement spécifique ,on soigne les complications , kiné respiratoire ,
aérosols avec fluidifiants, antibiotiques, régime pauvre en graisses…
IV. Autres pathologies
La mucoviscidose
L’apnée du sommeil
IV. Autres pathologies
• D : Ce syndrome se caractérise par la survenue d’épisodes anormalement fréquents d’interruptions (apnées) ou de réductions (hypopnées) de la respiration durant le sommeil.
Ces pauses de respiration durent de 10 à 30 secondes, voire plus, se produisent au moins 5 fois par heure de sommeil et peuvent se répéter une centaine de fois par nuit.
Elles sont dues à des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l'arrière-gorge survenant au cours du sommeil.
Ces pauses entrainent un manque en oxygène. Le cerveau réagit et la personne se réveille pour reprendre sa respiration. Ces éveils sont de courte durée : on parle de « micro-éveils » dont la personne n'a pas conscience.
Ce syndrome est associé à un ronflement nocturne et à une somnolence diurne, conséquence d'un sommeil très perturbé, saccadé er de mauvaise qualité.
Cela peut avoir pour conséquences l’augmentation des risques de développer une hypertension artérielle, une maladie coronarienne, une insuffisance cardiaque, des troubles du rythme cardiaque, un accident vasculaire cérébral...
L’apnée du sommeil
IV. Autres pathologies
• E : surcharge pondérale (on parle de syndrome d’obésité hypoventilatoire ou SOH), problèmes ORL, anomalies de taille et de position de la mâchoire ou de la langue, âge
• S: pauses respiratoires nocturnes, ronflements, endormissement diurne, asthénie,
difficultés de concentration, troubles de la mémoire, troubles de l’humeur, baisse de
vigilance = retentissement +/- important dans la vie quotidienne
L’apnée du sommeil
IV. Autres pathologies
• E : polygraphie nocturne = enregistrement du sommeil
L’apnée du sommeil
IV. Autres pathologies
• T : mesures hygiéno-diététiques (arrêt du tabac, perte de poids…)
mise en place d’une orthèse d’avancée mandibulaire
Mise en place d’une Pression Positive Continue (PPC)
La trachéotomie
IV. Autres pathologies
Intervention chirurgicale qui consiste à pratiquer une ouverture à la face antérieure du cou au niveau
de la trachée, bien en dessous des cordes vocales.
L’introduction d’une canule à cet endroit permet le passage de l’air, qui n’a plus besoin de passer
par le nez ni la bouche, pour pénétrer dans les poumons.
Une trachéotomie est provisoire (tomie = incision).
Une trachéostomie est définitive (stomie = abouchement à la peau)
La trachéo
IV. Autres pathologies
Indications d’une trachéotomie :
- Ventilation artificielle prolongée et difficultés de sevrage de la ventilation
- Obstacle laryngé important (œdème = urgence ; tumeur)
- Chirurgie ORL importante
- …
Indications d’une trachéostomie :
- laryngectomie
- Anomalies définitives entrainant des troubles de la déglutition avec risque d’inhalation
- Maladies neuromusculaires (myopathies…) dont l’affaiblissement des muscles respiratoires
diminue l’efficacité de la respiration, entrainant la nécessité d’une assistance ventilatoire.
- …
La trachéo
IV. Autres pathologies
Les canules :
Il en existe de nombreux modèles : avec ou sans ballonnet, fenêtrée ou non,
avec chemise interne ou non, avec canule parlante ou non…
En cas d’encombrement
L’orifice de trachéo permet de passer la sonde pour aspirer les sécrétions.
Il est important d’humidifier l’air ambiant ou l’oxygène directement apporté
car les fonctions de réchauffement et d’humidification des voies aériennes
ne sont plus efficaces.
FILM « LES DIFFERENTES CANULES »
https://www.youtube.com/watch?v=T9E7peR4pAM
La trachéo
IV. Autres pathologies
Les risques :
• Retrait involontaire de la canule = URGENCE en cas de trachéotomie récente
• Infection
• Bouchon muqueux lié à l’hypersécrétion et au dessèchement
• Inhalation en cas de ballonnet mal gonflé au moment du repas
Le rôle AS:
• Prévenir IDE ou médecin en cas d’éjection de la canule
• Surveillance des signes respiratoires et des signes d’infection
• Surveillance des paramètres vitaux
• Soins relationnels ++ (perturbation du schéma corporel)
• D : infection respiratoire contagieuse qui peut entraîner chez les personnes à risque des complications graves, telles qu'une pneumonie ou l'aggravation d'une maladie chronique déjà existante
• E : virus transmis par voie respiratoire (gouttelettes), par objets contaminés (contact)
• S : apparition soudaine : fièvre, courbature, céphalées
Période d’incubation entre 1 et 3 jours
Disparition des signes au bout de 8 à 10 jours
• T : Repos au lit
Hydratation
Médicamenteux : antipyrétiques
Antibiothérapie préventive chez sujets à risque
Traitement prophylactique par la vaccination
La grippe
IV. Autres pathologies
La COVID
IV. Autres pathologies
Le COVID-19 est une maladie respiratoire aiguë, parfois
grave, provoquée par un coronavirus, le SRAS-CoV-2.
Modes de transmissions :
• Le contact direct, en touchant une surface contaminée
Le virus peut persister plusieurs heures sur une surface
inerte.
• La transmission aérienne, via les gouttelettes ou un
aérosol émis par la personne infectée.
Elles sont émissent par la bouche et le nez, en toussant,
en parlant , en chantant , en criant , en éternuant et en
fumant.
Contagiosité :
• 5 à 8 jours entre l’infection du sujet et sa contagiosité.
• Risque de transmission maximum à l’apparition des
symptômes, mais débute 2 à 3 jours avant et diminue
jusqu'à 7 jours après.
• Exceptionnellement au plus tard 14 jours après le début
des symptômes.
• Plus les symptômes sont sévères et persistent plus on
est prudent.
• Nécessité de mise en quarantaine et de précaution
d’isolement
La COVID
IV. Autres pathologies
La COVID
IV. Autres pathologies
Les sujets qui ont une infection à COVID-19 peuvent n'avoir que peu ou pas de symptômes,
bien que certains patients soient gravement malades et décèdent.
Les symptômes peuvent comprendre :
• Fièvre
• Toux
• Essoufflement ou difficultés respiratoires
• Frissons ou tremblements répétés avec des frissons
• Fatigue
• Douleurs musculaires
• Céphalées
• Maux de gorge
• Perte récente de l'odorat ou du goût
• Congestion ou écoulement nasal
• Nausées ou vomissements
• Diarrhée
Evolution :
- 80% disparition progressive des signes en 8 à 14 jours.
- Le risque de maladie grave et de décès en cas de COVID-19
augmente avec l'âge, le tabagisme et chez les sujets présentant
d'autres troubles médicaux graves,
- Les formes graves se développent durant la seconde semaine,
La maladie grave est caractérisée par une dyspnée, une hypoxie
et une atteinte pulmonaire étendue à l'imagerie.
- Autres complications graves, insuffisance rénale, troubles du rythme
cardiaque, trouble thromboembolique, septicémie
- Elle peut évoluer vers une insuffisance respiratoire nécessitant
une ventilation mécanique, un choc, une défaillance multi viscérale
et la mort.
La COVID
IV. Autres pathologies
COVID long :
Études en cours …
Persistance de signes plusieurs semaines ou mois après :
symptômes cardiorespiratoires, asthénie, douleurs musculaires et articulaires, troubles neurologiques,
perte du gout et de l’odorat, syndrome post-traumatique.
La COVID
IV. Autres pathologies