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Georges Bizet | Les Pêcheurs de perles | Dimanche 17 février 2013 DIMANCHE 17 FÉVRIER 2013 – 16H Georges Bizet Les Pêcheurs de perles version de concert Acte I entracte Acte II Acte III Roberto Alagna, Nadir Nino Machaidze, Léïla Alexandre Duhamel, Zurga Nicolas Courjal, Nourabad Orchestre de Chambre de Paris Chœur Opella Nova Béatrice Warcollier, chef de chœur Giorgio Croci, direction Ce concert est filmé et fera l’objet d’une diffusion prochaine sur les sites Internet www.citedelamusiquelive.tv, www.arteliveweb.com et www.medici.tv. Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Salle Pleyel. Fin du concert vers 18h45.

Les Pêcheurs de perles - content.citedelamusique.frcontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_12508.pdf · 2 Georges Bizet (1838-1875) Les Pêcheurs de perles Opéra en trois

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DIMANCHE 17 FÉVRIER 2013 – 16H

Georges BizetLes Pêcheurs de perles – version de concert

Acte I

entracte

Acte II

Acte III

Roberto Alagna, NadirNino Machaidze, LéïlaAlexandre Duhamel, ZurgaNicolas Courjal, NourabadOrchestre de Chambre de ParisChœur Opella NovaBéatrice Warcollier, chef de chœurGiorgio Croci, direction

Ce concert est filmé et fera l’objet d’une diffusion prochaine sur les sites Internet www.citedelamusiquelive.tv, www.arteliveweb.com et www.medici.tv.

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Salle Pleyel.

Fin du concert vers 18h45.

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Georges Bizet (1838-1875)Les Pêcheurs de perles

Opéra en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon (Pierre-Étienne Piestre) et Michel Carré

Composé entre avril et août 1863

Créé à Paris au Théâtre-Lyrique le 30 septembre 1863, avec Léontine de Maësen (Léïla), Jean-Vital Ismaël (Zurga),

François Morini (Nadir), Prosper Guyot (Nourabad), sous la direction d’Adolphe Deloffre

Personnages

Léïla, prêtresse de BrahmaNadir, pêcheur et ami de ZurgaZurga, pêcheur et chef du villageNourabad, grand-prêtre de Brahma

Argument

Acte I. Une plage de l’île de Ceylan, dans l’Antiquité.

Des pêcheurs choisissent Zurga comme roi. Le pêcheur Nadir apparaît, de retour d’un périple dans la jungle. Zurga et Nadir se jurent de rester amis, après avoir tous deux convoité Léïla, prêtresse de Brahma, qu’ils avaient vue dans le temple de Candi (duo « Au fond du temple saint »). Une pirogue amène une jeune femme voilée, que nul ne doit approcher ; accompagnée du grand prêtre Nourabad, elle est chargée de prier pour la protection des pêcheurs. Zurga la consacre Vierge protectrice et lui rappelle qu’elle mourra si elle brise le serment qu’elle a fait de renoncer à l’amour. Nadir est le seul à reconnaître la jeune femme : il s’agit de Léïla, dont il évoque le souvenir (romance « Je crois entendre encore »). Léïla invoque le dieu Brahma, puis demeure seule. Nadir promet de la protéger.

Acte II. Les ruines d’un temple indien.

Nourabad rappelle son serment à Léïla. Celle-ci le rassure : elle ne manque jamais à sa parole, comme le prouve sa promesse ancienne de ne pas révéler l’identité du fugitif, condamné à mort, qui lui offrit le collier qu’elle porte. Durant la nuit, Léïla chante l’amour qui emplit son cœur (cavatine « Comme autrefois dans la nuit sombre ») ; lui répond une chanson, celle de Nadir (« De mon amie fleur endormie »). Léïla le reconnaît. Un duo s’ensuit (« Ton cœur n’a pas compris le mien »), mais la jeune femme supplie Nadir de partir. Trop tard : Nourabad les surprend. Les amoureux sont accusés de sacrilège et la foule réclame leur mort. Zurga cherche à faire libérer son ami, mais Nourabad, arrachant son voile à Léïla, révèle son identité. Zurga la reconnaît alors et, se sentant trahi par Nadir, ordonne finalement la mort des amoureux. Ceux-ci prient Brahma de venir à leur secours.

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Acte III

Premier tableau. Une tente indienne.Zurga compare son esprit tourmenté à l’orage qui s’est apaisé (« L’orage s’est calmé »). Il déplore la fin de son amitié avec Nadir (« Ô Nadir, tendre ami de mon cœur »). Léïla lui réclame la grâce de Nadir, mais Zurga, jaloux de leur amour, s’y refuse. En guise de dernière volonté, elle lui demande enfin que le collier qu’elle porte soit transmis à sa mère.

Deuxième tableau. Un site sauvage.Le bûcher funéraire est prêt, des danses et des chœurs sauvages annoncent l’exécution de Léïla et Nadir (« Dès que le soleil »). Ceux-ci arrivent, amenés par Nourabad. Alors que les amoureux s’apprêtent à mourir, une lueur apparaît au loin. Zurga fait irruption, hurlant que le camp a pris feu par la volonté divine. Le peuple part combattre les flammes. Zurga l’avoue à Léïla et Nadir : il a lui-même incendié le camp, pour faire diversion et les libérer. Il révèle à la jeune femme que le collier qu’elle portait lui a appartenu : il est en effet le fugitif que Léïla a jadis sauvé d’une mort certaine (trio « Ô lumière sainte »). Nadir et Léïla peuvent échapper au peuple et s’enfuir.

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Commandés par Léon Carvalho, directeur du Théâtre Lyrique, Les Pêcheurs de perles ont fait passer Georges Bizet, vingt-quatre ans, du rang d’étudiant doué à celui de compositeur en vue. L’ouvrage était son sixième composé, mais son deuxième à être représenté (après l’opérette Le Docteur miracle en 1856). Le 30 septembre 1863, les Pêcheurs reçoivent un accueil enthousiaste du public, qui découvre les dons lyriques de Bizet, son audace harmonique et son sens de l’orchestration ; l’opéra inscrit habilement un conflit dramatique dans un contexte exotique, et charme par sa très grande qualité mélodique. Plusieurs de ses numéros comptent à l’évidence parmi les plus admirables du répertoire français : citons en particulier le duo de Zurga et Nadir « Au fond du temple saint », l’émouvante romance de Nadir « Je crois entendre encore », la cavatine de Léïla « Comme autrefois dans la nuit sombre » (Berlioz en louait l’originalité d’écriture des vents) ou le pathétique duo de Léïla et Nadir « Ton cœur n’a pas compris le mien ».

La critique de la création se montre pourtant réservée : elle note dans la partition des Pêcheurs l’influence de Gounod et de Félicien David, et regrette ses tendances « wagnériennes » (cela peut surprendre aujourd’hui, mais à cette époque où Wagner était encore mal connu en France, toute œuvre lyrique dont la texture musicale et l’orchestre semblaient riches, trop riches, était taxée de « wagnérisme »). Les commentateurs s’en prennent aussi au conventionnalisme du livret de Cormon et Carré, remarquant sa proximité avec ceux de La Vestale de Spontini et de Norma de Bellini. Il est vrai que ces deux opéras, alors bien connus du public, reposent sur le dilemme d’une héroïne entre amour et devoir sacré – ce même dilemme auquel fait face Léïla dans Les Pêcheurs. Rares parmi les critiques, le grand Berlioz voit clair et se montre pleinement chaleureux, félicitant son jeune collègue de ne pas avoir « oublié la musique » à son retour du séjour qu’il a passé à la Villa Médicis, à Rome.

Les Pêcheurs de perles ont d’abord été écrits par Bizet comme un véritable opéra-comique – c’est-à-dire dotés de dialogues parlés entre les numéros chantés. Mais peu avant leur création, le compositeur remplace les dialogues par des récitatifs, de sorte que le flux musical ne soit pas interrompu. Bizet réemploie probablement deux de ses précédentes œuvres dans sa partition : l’opéra La Guzla de l’émir, entrepris l’année précédente (le duo de l’Acte I des Pêcheurs en est probablement issu) et la Marche funèbre pour orchestre, déjà exécutée à l’Institut en 1861. L’ouvrage bénéficie de dix-huit représentations durant l’automne, en alternance avec Les Noces de Figaro de Mozart, puis disparaît de l’affiche : sans être un succès évident, il n’est pas non plus un échec, compte tenu qu’il s’agit du premier ouvrage d’envergure d’un compositeur très jeune encore sur la scène lyrique. Carvalho verra d’ailleurs le verre à moitié plein, envisageant avec une certaine audace de représenter l’opéra Ivan IV de Bizet au Théâtre Lyrique, projet qui n’aboutit pas finalement.

Jamais rejoués du vivant du compositeur, Les Pêcheurs de perles ont joui d’un succès croissant jusqu’à aujourd’hui. Leurs débuts furent certes timides. Après leur première au Covent Garden de Londres en 1887 (sous le titre Léïla, que Bizet avait lui-même envisagé), ils furent seulement repris à Paris en 1889 au Théâtre de la Gaîté. Puis en 1893, pour les trente ans de leur première, à l’Opéra-Comique, avec la grande cantatrice Emma

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Calvé : l’opéra fut alors donné avec plusieurs modifications, celle en particulier de son dénouement, qui avait déjà posé problème à la critique en 1863. Tandis que la version originale se referme sur la libération de Nadir et Léïla par Zurga, cette « version 1893 » met en avant le retour de Nourabad et le châtiment de Zurga. C’est avec cette conclusion moralisante que l’œuvre fut longtemps exécutée, la perte de son manuscrit n’aidant en rien à renouer avec sa version originale. Il fallut attendre 1973 pour que la partition des Pêcheurs soit reconstituée, d’après sa réduction chant-piano, et présentée à Cardiff. Deux ans plus tard, son orchestration originale était retrouvée. L’ouvrage fut donc monté tel qu’à l’origine, pour la première fois à l’Opéra-Comique, en 1991, dans une production qui contribua à relancer l’intérêt du public pour lui. La partition des Pêcheurs appartient presque désormais au grand répertoire et fait figure de petite sœur de Carmen, grand succès international de Bizet, qui ne l’a heureusement pas éclipsée.

Nicolas Southon

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Roberto Alagna

Le parcours de Roberto Alagna

ressemble à un roman. Il naît de parents

siciliens installés en banlieue parisienne.

Dans la famille, tout le monde chante, et

il n’est pas (lui dit-on) celui qui a la plus

belle voix : il arrive qu’on le prie de se

taire quand chante l’oncle au timbre

ensoleillé. Mais il a la vocation. Il aguerrit

sa technique vocale en écoutant les

enregistrements des grands ténors du

passé et en suivant les conseils d’un

vieux maître, Rafael Ruiz. Pendant des

années, il va, le soir, pousser la rengaine

dans les cabarets en s’accompagnant à

la guitare. Mais son jardin secret, c’est

l’opéra, et son idole, c’est Pavarotti.

Aussi, lorsque le tenorissimo vient

à Paris et se prête à une séance de

dédicace dans un grand magasin,

le jeune Alagna se glisse dans la foule,

parvient à l’approcher, à lui dire quelques

mots. Les mots justes, sans doute, car le

voici invité à une audition par le maestro.

Il s’y rend, et gagne son billet pour

la finale du Concours Pavarotti à

Philadelphie. Qu’il remporte. Nous

sommes en 1988, il a vingt-quatre ans.

La voix d’Alagna est alors lumineuse,

irradiante. C’est celle du ténor lyrique

italien rêvé. En quelques années, les plus

grandes scènes internationales, de New

York à Vienne et Londres, lui ouvrent

leurs portes ; les plus grands chefs

le sollicitent ; il est acclamé partout.

Nouveau coup de tonnerre : la prise

de rôle en 1994 du Roméo de Gounod.

Le wonderboy du lyrique subjugue par

un chant à la sensibilité et la diction

jamais entendues. On lui cherche des

précurseurs : Alain Vanzo ? Georges

Thill ? Non : lui seul aura apporté au

chant français tant de noblesse et

de poésie.

Il entre de droit dans l’histoire de l’opéra

et, en 1995, reçoit pour cette incarnation

la plus haute distinction théâtrale

britannique, le Prix Laurence-Olivier.

Fêté dans le répertoire italien, il devient

unique et indispensable dans le

répertoire français. Ses incarnations de

Don Carlo (en français) à Londres puis

à Paris, en 1996, de Des Grieux, Werther,

Faust, Don José et même Edgard dans

Lucia de Lammermoor, marquent, et

imposent son rang. Dans les années

2000, sa voix s’élargit et s’assombrit.

Il ajoute à son répertoire les maîtres

rôles de l’opéra italien – Manrico, Canio,

Radamès, se risquant même à des

extraits d’Otello. Il poursuit avec

enthousiasme son exploration du

répertoire français, et remet à l’honneur

des opéras oubliés : Fiesque de Lalo en

2006, Le Jongleur de Notre-Dame de

Massenet en 2007, ou encore le Cyrano

de Bergerac d’Alfano en 2005, auquel

il confère une flamboyance presque

juvénile. Cette curiosité séduit des

compositeurs contemporains : Vladimir

Cosma lui écrit sur mesure le rôle de

Marius dans son Marius et Fanny, créé

à Marseille, en 2007, avec Angela

Gheorghiu, et son frère David écrit pour

lui Le Dernier Jour d’un condamné,

créé en juillet de la même année. Peu

nombreux sont les artistes lyriques

à frayer ainsi de nouvelles voies !

La discographie de Roberto Alagna

reflète l’étendue de sa curiosité

musicale. En 2004, il signe un contrat en

exclusivité avec Deutsche Grammophon.

Son premier album chez DG, Roberto

Alagna chante Luis Mariano, en devenant

double disque de platine, lui offre une

notoriété dépassant les frontières

de l’art lyrique. Il obtient un immense

succès avec l’album Sicilien, paru fin

2008 : plus de 350 000 exemplaires

vendus. Sicilien est un retour à ses

racines et fait découvrir un répertoire

lyrique et populaire. Succès qui se

poursuit par une tournée nationale

(dont une soirée à l’Olympia produite par

Les Grandes Voix) et internationale en

2009 et 2010, et la sortie d’un CD/DVD

enregistré dans les Arènes de Nîmes en

août 2009. Le DVD occupe une place

majeure dans la discographie de Roberto

Alagna. Préoccupé de vérité théâtrale,

il y fait valoir toute sa palette dramatique

dans des rôles fort divers : un Nemorino

émouvant (L’Élixir d’amour, Decca),

un Radamès presque fragile (Aïda,

Decca), un Cyrano enthousiaste (DG).

Il s’intéresse même aux techniques de

réalisation, par exemple dans I Pagliacci

(DG). Le metteur en scène Benoît

Jacquot lui demande d’incarner Mario

dans la version cinématographique de

Tosca (2001), qui fait la part belle au jeu

des chanteurs acteurs. Adopté par un

large public, Roberto Alagna apparaît

sur les plateaux de télévision où il donne

la réplique à des chanteurs de variété,

participe à des concerts caritatifs

(Michael Jackson & Friends) ou à des

événements d’exception – en 2002 et

2003, il chante pour le Pape à Rome.

De son propre aveu, le moment le plus

fort reste son interprétation, le 14 juillet

2005, de La Marseillaise sur les Champs-

Élysées, face à la tribune officielle.

Bien que ses enregistrements et ses

interprétations lui aient valu les plus

hautes récompenses musicales et

officielles (il est fait chevalier de la

Légion d’honneur en 2008), Roberto

Alagna n’est pas un artiste en repos.

D’avril à juin 2010, il enchaîne deux

tournées dans toute la France avec

les concerts Sicilien d’une part, et Luis

7

biographies

Mariano d’autre part. Il a récemment

chanté Paolo dans Francesca da Rimini

à l’Opéra Bastille. Son agenda pour

les années à venir prévoit des prises

de rôle majeures – entre autres, Le Cid,

et Maurizio dans Adriana Lecouvreur.

Il y a fort à parier qu’il y ajoutera les

idées imprévisibles et les coups d’audace

qui, depuis ses débuts, font de son

itinéraire artistique une incomparable

aventure.

Marinella Alagna est le manager général

de Roberto Alagna.

www.facebook.com/RobertoAlagna.Tenor

www.twitter.com/roberto_alagna

www.robertoalagna.net

Biographie officielle de Roberto Alagna

Nino Machaidze

Née à Tbilissi en 1983 et diplômée de

l’Académie de Théâtre de La Scala de

Milan, Nino Machaidze s’est produite à

La Scala dans le rôle de Marie (La Fille

du régiment) en 2007. Ce rôle, ainsi que

ses débuts au Teatro dell’Opera de Rome

ont lancé sa carrière internationale.

Au cours de l’été 2008, Nino Machaidze

fait ses débuts au Festival de Salzbourg

en Juliette dans Roméo et Juliette face à

Rolando Villazón. Elle est depuis apparue

sur les scènes du Metropolitan Opera de

New York, de l’Opéra d’État de Bavière,

de la Staatsoper de Berlin, du Liceu de

Barcelone, de La Monnaie de Bruxelles,

de l’Opéra National de Paris, de Covent

Garden et de l’Opéra de Los Angeles.

Nino Machaidze a commencé ses études

vocales à l’âge de sept ans et est

diplômée du Conservatoire de Tbilissi,

ville où elle a chanté Gilda (Rigoletto),

Norina (Don Pasquale) et Zerlina (Don

Giovanni) au Théâtre Paliashvili. Premier

Prix au Concours Leyla-Gencer

d’Istanbul, elle est entrée à l’Académie

de La Scala en 2005 et s’est rapidement

produite sur la scène milanaise dans

des rôles tels que Despina (Così fan

tutte), Lauretta (Gianni Schicchi, sous la

direction de Riccardo Chailly) et Musetta

(La Bohème). En 2008, elle a fait ses

débuts dans le rôle d’Amina (La

Sonnambula) au Teatro Carlo Felice de

Gênes sous la direction de Daniel Oren.

À l’automne 2008, elle se produit pour

la première fois au Teatro Regio de

Parme dans le rôle de Gilda. On a ensuite

pu l’entendre dans Roméo et Juliette

au Concertgebouw d’Amsterdam. Après

avoir chanté sa première Elvira dans

I Puritani au Teatro Comunale de

Bologne en 2009 aux côtés de Juan

Diego Flórez, elle fait ses débuts à La

Fenice de Venise. Son premier rôle à La

Monnaie de Bruxelles (Lucia), sera repris

ensuite à Salerne sous la direction de

Daniel Oren. Elle fait ses débuts au

Theater an der Wien en 2009 dans

le rôle de Fiorilla (Le Turc en Italie).

En 2009, elle débute sa carrière

américaine à l’Opéra de Los Angeles

dans le rôle d’Adina (L’Élixir d’amour).

On a également pu l’entendre à Munich

dans une nouvelle production de L’Élixir

d’amour puis au Palau Reina Sofia de

Valence. D’autres débuts à noter cette

saison-là : le Gran Teatro del Liceu de

Barcelone dans La Fille du régiment et la

Staatsoper de Berlin dans le rôle d’Adina.

En 2010, elle retourne à Salzbourg

pour une reprise de Roméo et Juliette.

Nino Machaidze fait ses débuts à Covent

Garden dans le rôle de Juliette. Après

des débuts remarqués au Metropolitan

Opera en Gilda, elle retourne à Los

Angeles pour Le Turc en Italie. À noter

également sa prise du rôle de Leïla

dans Les Pêcheurs de perles au Teatro

Filarmonico de Vérone, son retour

à La Scala dans le rôle de Juliette face

à Vittorio Grigolo, rôle qu’elle a repris

aux Arènes de Vérone en 2011. Nino

Machaidze a commencé sa saison

2011/2012 par des débuts à la Staatsoper

de Hambourg dans le rôle de Gilda. Au

cours de la saison, elle y est également

apparue en Lucia et en Adina. En 2012,

elle a fait ses débuts à l’Opéra National

de Paris dans Rigoletto, un opéra qu’elle

a également interprété à Las Palmas.

L’été dernier, elle est apparue en Musetta

dans une nouvelle production de

La Bohème au Festival de Salzbourg,

où elle a eu pour partenaires Anna

Netrebko et Piotr Beczała. À l’automne

2012, Nino Machaidze a ajouté le rôle-

titre de Thaïs de Massenet à son

répertoire à Séville face à l’Athanaël

de Plácido Domingo. Elle retournera

prochainement à La Monnaie de

Bruxelles pour Roméo et Juliette

(en version de concert). Elle chantera

le rôle de Fiorilla à Barcelone et fera

ses débuts à la Staatsoper de Vienne

dans Roméo et Juliette en juin prochain.

Parmi ses futurs projets, citons Le Turc

en Italie à Munich, Lucia di Lammermoor

à La Monnaie et L’Élixir d’amour à

Vienne. Elle retournera également à

Los Angeles pour Thaïs. Parmi les autres

rôles de son répertoire, citons Cleopatra

dans Giulio Cesare, Amenaide dans

Tancrède, Giulietta dans I Capuletti e

i Montecchi, le rôle-titre de Manon

de Massenet et Marfa dans La Fiancée

du tsar.

Alexandre Duhamel

Nommé dans la catégorie « révélation

lyrique » des Victoires de la Musique

2011, le baryton Alexandre Duhamel

interprète cette saison sur la scène

de l’Opéra National de Paris Moralès

8

(Carmen) et L’Horloge et Le Chat

(L’Enfant et les Sortilèges). Il est aussi

Mercutio (Roméo et Juliette de Gounod)

à l’Opéra-Théâtre d’Avignon et fait ses

débuts au Théâtre Royal de La Monnaie

de Bruxelles dans les rôles de Pâris

(Roméo et Juliette de Gounod) et du

Berger (Pelléas et Mélisande) ainsi

qu’à l’Opéra de Marseille dans le rôle

de Panthée (Les Troyens). Alexandre

Duhamel manifeste très jeune un intérêt

pour la musique. Adolescent, il se

passionne pour le théâtre et entre dans

la troupe Héliotrope puis dans la classe

de chant d’Yves Sotin au Conservatoire

à Rayonnement Régional de Saint-Maur-

des-Fossés. Après une licence de

journalisme à La Sorbonne, il entre au

Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il

suit l’enseignement de Malcolm Walker.

Il y travaille le lied et la mélodie auprès

d’Anne Le Bozec et assiste aux master-

classes de Margaret Honig, Malcolm King

et Tom Krause. Actuellement, il bénéficie

des conseils de Susan McCulloch et Alain

Fondary. De 2009 à 2011, Alexandre

Duhamel se perfectionne à l’Atelier

Lyrique de l’Opéra National de Paris

et se produit à l’Opéra de Paris sous la

baguette de chefs d’orchestre tels que

Philippe Jordan (Gianni Schicchi), Michel

Plasson (Werther), Daniel Oren

(Francesca da Rimini), Marc Minkowski

(Mireille) ou encore Carlo Rizzi (Don

Carlo). Ses qualités musicales et son

aisance scénique lui assurent de

nombreux engagements sur les scènes

françaises : Wagner (Faust) et Le Héraut

(L’Amour des trois oranges) sous la

direction d’Alain Altinoglu à l’Opéra

Bastille, Valentin (Faust) à l’Opéra-

Théâtre de Metz, Leporello (Don

Giovanni) à l’Opéra de Besançon puis

au Festival de Corte, Le Garde-Chasse

(La Petite Renarde rusée) à l’Opéra de

Rouen et à l’Opéra de Reims, Moralès

(Carmen) au Grand Théâtre du

Luxembourg sous la direction de Evelino

Pido, Ramiro (L’Heure espagnole)

à la Maison de la Musique de Nanterre,

Belcore (L’Élixir d’amour) aux Nuits de

la Sainte-Victoire, Lubin (Les Troqueurs

de Dauvergne), M. Olsen (Street Scene

de Kurt Weill), et Le Médecin (La Chute

de la maison Usher) à l’Amphithéâtre

Bastille, Il Cavaliere dans la création

française de Mirandolina de Martinů

à la MC 93 de Bobigny… En concert et

récital, il se produit régulièrement avec

la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon

et chante au Festival d’Aix-en-Provence,

au Théâtre Antique d’Orange, à

l’Amphithéâtre Bastille et au Corum

de Montpellier. Son répertoire s’étend

également à l’oratorio et à la musique

sacrée : Messa di Gloria de Puccini,

Petite Messe solennelle de Rossini et

Requiem de Fauré, dans lequel on

l’entendra en juin 2013 au Festival de

Saint-Denis. Alexandre Duhamel est

lauréat de concours tels que le Concours

UFAM (Prix Marshall), le Concours

International de Mâcon (1er Prix de

mélodie française et 2e Prix d’opéra),

le Concours Flame (2e Prix d’opéra).

En 2009, il a été élu par l’Adami

« révélation lyrique de l’année » et

a reçu en 2011 les Prix Lyriques du Cercle

Carpeaux et de l’Arop, qui récompensent

chaque année un jeune chanteur s’étant

distingué au cours de la saison sur la

scène de l’Opéra de Paris. Parmi ses

projets, citons Joseph (L’Enfance du

Christ) à l’Auditorium de Barcelone,

Jake Wallace (La Fille du Far-West)

et Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra

de Paris.

Nicolas Courjal

Né à Rennes, Nicolas Courjal entre en

1995 dans la classe de Jane Berbié au

Conservatoire de Paris (CNSMDP). Il fait

ensuite partie de la troupe de l’Opéra-

Comique, puis de l’Opéra de Wiesbaden.

Il participe en 2001 au Festival de

Wexford, où il reçoit le prix Gerard-

Arnhold et interprète en 2001/2002

Sapho et Madame Butterfly. Il incarne

Lamoral (Arabella) au Théâtre du

Châtelet en 2002 sous la direction

de Christoph von Dohnányi, ainsi que

Truffaldino (Ariane à Naxos) sous la

direction d’Iván Fischer, rôle qu’il avait

également interprété à l’Opéra de Lyon.

Il participe à la création de Perelà,

L’Homme de fumée de Pascal Dusapin à

l’Opéra Bastille et à Montpellier. Il chante

Les Troyens de Berlioz au Théâtre

du Châtelet, Les Maîtres chanteurs de

Nuremberg de Wagner à l’Opéra Bastille,

Il Re Teodoro de Paisiello au Festival de

Montpellier, le Stabat Mater de Dvořák

avec l’Orchestre National de Lorraine,

Tannhäuser au Théâtre du Châtelet,

Madame Butterfly au Théâtre du

Capitole de Toulouse, Der Freischütz

à Montpellier, La Sonnambula à Avignon,

Un bal masqué à l’Opéra de Nice, La

Bohème (Colline) à Tours, Reims et Nice,

le Requiem de Mozart avec l’Orchestre

Philharmonique de Nice, L’Orateur

(La Flûte enchantée) à Avignon et Reims,

Lamoral à Toulouse et au Châtelet en

version de concert avec Christoph

Eschenbach, Lothario (Mignon) à

Avignon, Masetto (Don Giovanni) à

Montpellier, Le Podestat (La Pie voleuse)

et Le Gouverneur (Le Comte Ory) à

Nantes, Zuniga (Carmen) au Sferisterio

de Macerata. Récemment, il a incarné

Ramfis (Aida), Oroveso (Norma), Alidoro

(Cenerentola) et Méphistophélès (Faust)

9

biographies

à Avignon ; il a chanté La Traviata aux

Chorégies d’Orange, Arkel (Pelléas et

Mélisande) à Metz, L’Orateur au Théâtre

du Châtelet et à Montpellier, où il a

également participé à un ouvrage

contemporain, Affaires étrangères de

Valentin Villenave, Nourabad dans Les

Pêcheurs de perles en version de concert

à la Maestranza de Séville avec Roberto

Alagna. On a pu l’entendre par ailleurs

dans Salomé à l’Opéra de Paris et à

Covent Garden, où il a incarné aussi

Zuniga. Il a interprété Grémine

(Eugène Onéguine) à Avignon,

Sparafucile (Rigoletto) à Montpellier,

Basilio (Le Barbier de Séville) au

Châtelet, Des Grieux (Manon), ainsi

que Gessler (Guillaume Tell) en concert

avec l’Orchestre de l’Académie Nationale

Sainte-Cécile de Rome et Antonio

Pappano aux Proms, et Le Commandeur

(Don Giovanni) à Marseille. En concert,

il a notamment chanté le Requiem de

Mozart au Festival d’Art Sacré de Nice

et à Avignon, la Messe Nelson de Haydn

avec l’Orchestre Symphonique de

Mulhouse, le Requiem de Verdi à Pau, le

Stabat Mater de Dvořák avec l’Orchestre

National de Lorraine et Jacques Mercier,

avec l’Orchestre Symphonique

Tchaïkovski de Moscou et Vladimir

(Fedosseyev), et avec l’Orchestre

Philharmonique de Radio France, avec

lequel il se produit aussi dans Saint

François d’Assise de Messiaen sous

la direction de Myung-Whun Chung…

Il a également chanté Méphistophélès

dans La Damnation de Faust, un

programme Ibert/Duparc et la Messe

en do de Beethoven avec l’Orchestre

National de France dirigé par Sir Colin

Davis. En 2012/2013, on peut l’entendre

dans les rôles de Colline et du

Gouverneur à Marseille, Lothario au

Grand Théâtre de Genève, une reprise

de Carmen à Covent Garden, où il

interprète également Alberti dans

Robert Le Diable de Meyerbeer, Le Sultan

dans Mârouf à l’Opéra-Comique, Frère

Laurent à Massy et Don Basilio à

Bordeaux. À noter également la Petite

Messe solennelle de Rossini, Un bal

masqué aux Chorégies d’Orange, un

concert au Palazetto Bru Zane de

Venise, L’Enfant et les Sortilèges et

L’Heure espagnole avec l’Orchestre

National de Lyon dirigé par Leonard

Slatkin, Nourabad à Nantes, Narbal

dans Les Troyens à Marseille…

Giorgio Croci

Né à Reggio d’Émilie, Giorgio Croci a

commencé des études de violon à l’âge

de huit ans avec Paolo Borciani, puis il

a suivi des études de composition au

Conservatoire de Vérone et de direction

d’orchestre à Rome et à Venise avec

Franco Ferrara. Il a débuté sa carrière

en 1977 au Festival International de

Barga (Italie) avec l’opéra La Gazetta

de Rossini. Au cours de sa carrière,

il a dirigé dans de nombreux théâtres

et festivals : Arènes de Vérone, Torre del

Lago, Teatro del Giglio de Lucques,

Festival de Martina Franca, Festival de

Salzbourg, Théâtre National de Sofia,

Théâtre de Toulon, Opéra Royal de

Wallonie à Liège, Opéra de Bilbao, Alte

Oper de Francfort, Komische Oper de

Berlin, Dallas, Mexico City, Monterrey,

Palma de Majorque, Tokyo, Nagoya,

Osaka, Teatro Nacional de São Carlos

de Lisbonne, Opéra de Budapest, Opéra

du Caire, Opéra de Prague, Badisches

Staatstheater de Karlsruhe, Opéra de

Bratislava, Opéra d’Istanbul, pyramides

de Gizeh et Luxor (Aida de Verdi),

Festival de Solothurn, Opéra National

de Lituanie, Festival de Sankt

Margarethen (Autriche). Il a notamment

travaillé avec la RAI de Naples, la RAI de

Turin, les Après-midis musicaux de Milan,

les Berliner Symphoniker, l’Orchestre

d’Auvergne, la Filarmonia Veneta,

l’Orchestre Symphonique de Graz,

les Berliner Philharmoniker, le Sinfonietta

de Prague, l’Orchestre Philharmonique

de Tokyo, l’Orchestre Philharmonique

de Slovaquie, l’Orchestre Symphonique

du Caire, l’Orchestre Symphonique de

Malaga, l’Orchestre Symphonique

d’Islande, l’Orchestre Symphonique

de Corée, le Tokyo City Philharmonic,

l’Orchestre National de Lituanie,

l’Orchestre Philharmonique de Russie…

Il a dirigé les bandes originales de films

de Werner Herzog (Fitzcarraldo) et

Alberto Lattuada (Due Fratelli), sur des

musiques de Verdi et Stravinski. Il a en

outre effectué la révision d’opéras de

Pergolesi, Ciampi, Salieri, Marcello

et Scarlatti, ainsi que d’œuvres

instrumentales de Marcello.

Béatrice Warcollier

Après une formation de

pianiste, Béatrice Warcollier s’est

orientée vers le chant, qu’elle a étudié

au sein de la Maîtrise de Radio France

dirigée par Denis Dupays. Elle a alors

participé à de nombreux concerts,

tournées et enregistrements sous la

direction de chefs comme Seiji Ozawa,

Kent Nagano, Charles Dutoit, Jean-

Claude Casadesus, Paul Méfano… Se

tournant ensuite vers la direction de

chœur et d’orchestre, elle a étudié avec

Patrick Marco, Bernard Têtu et Valérie

Fayet, et a obtenu un premier prix du

Conservatoire à Rayonnement Régional

de Paris et un diplôme national d’études

supérieures au Conservatoire de Lyon

10

(CNSMDL). Parallèlement, elle a obtenu

un prix de direction d’orchestre au CRR

de Lille dans la classe de Jean-Sébastien

Béreau, un diplôme d’état de direction

d’orchestre, un certificat d’aptitude de

direction de chœurs et un master de

pédagogie. Au cours de ces années

d’études portant entre autres sur

l’opéra, l’oratorio, la musique

contemporaine, la musique ancienne,

elle a bénéficié des conseils de chefs

de chœur comme Ching-Lien Wu, Alan

Woodbridge, Tõnu Kaljuste, Rachid Safir,

Michel-Marc Gervais, Dominique Vellard,

et de chefs d’orchestre comme Pascal

Verrot, Claire Levacher, Dominique My

ou Gilbert Amy. Béatrice Warcollier

a profité des échanges Erasmus pour

partir étudier à l’Académie Jean-Sibelius

d’Helsinki, au sein de la classe de Matti

Hyökki. Elle créé dès sa sortie du

conservatoire le Chœur Régional de

Picardie, chœur de l’Orchestre de

Picardie, dirigé par Pascal Verrot, qu’elle

dirige jusqu’en 2007. Depuis 2009, elle

est chef du Chœur de la Philharmonie

des Grandes Écoles (COGE). Elle a depuis

2011 pris la direction artistique de

l’Orchestre Symphonique des Jeunes

de Bruxelles. Professeur de direction de

chœur au Conservatoire Régional de

Dijon, elle a eu l’occasion de préparer

des chœurs et solistes, notamment pour

l’Opéra de Paris et l’Opéra de Lyon.

Orchestre de Chambre de Paris

La forme originale de ses concerts,

ses lectures « chambristes » des œuvres,

son travail de décloisonnement des

répertoires et des lieux comme sa

démarche citoyenne en direction de

nouveaux publics confèrent à l’Orchestre

de Chambre de Paris une identité

originale dans le paysage musical

parisien. Pour conforter ce profil

d’orchestre « autrement », l’orchestre

a adopté en mars 2012 une nouvelle

appellation en remplacement de l’ancien

Ensemble Orchestral de Paris : Orchestre

de Chambre de Paris. Cette évolution

affiche une identité claire tout en

assurant son inscription dans le réseau

des grandes formations de Chambre

internationales. Après plusieurs

collaborations avec des artistes

renommés tels que Jean-Pierre Wallez,

Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow,

John Nelson (directeur musical

honoraire) ou Joseph Swensen,

l’orchestre accueille aujourd’hui une

nouvelle équipe artistique partageant

son engagement et sa vision «

chambriste » du répertoire. À sa tête,

le chef et violoniste autrichien Thomas

Zehetmair, nommé chef principal et

conseiller artistique, accompagné de

Sir Roger Norrington, premier chef

invité, et du hautboïste français François

Leleux, artiste associé. L’orchestre

poursuit sa complicité avec le chœur de

chambre Accentus et Laurence Equilbey,

et met à l’honneur deux compositeurs

associés, Thierry Escaich et James

MacMillan. L’Orchestre de Chambre

de Paris collabore aussi avec de grands

interprètes : Vadim Repin, Maxim

Vengerov, Emmanuel Pahud, Louis

Langrée, Ivor Bolton, Masaaki Suzuki,

Diego Matheuz, Emanuel Ax, Stephen

Kovacevich, Aldo Ciccolini, Katia et

Marielle Labèque, Gidon Kremer ou

encore Jean-Guihen Queyras. Au-delà

de sa saison parisienne au Théâtre des

Champs-Élysées et à la cathédrale

Notre-Dame, de concerts et d’opéras à

la Cité de la musique, à la Salle Pleyel ou

au Théâtre du Châtelet, l’orchestre étend

son rayonnement en France et à

l’étranger : tournées en Europe, au

Japon, en Amérique du Sud, en Russie ;

participations à de grands festivals

(Radio France et Montpellier Languedoc-

Roussillon, Folles Journées, Festival de

Saint-Denis, Festival du Schleswig-

Holstein, Festival de La Roque-

d’Anthéron…). Au cours des dix dernières

années, l’Orchestre de Chambre de Paris

s’est distingué par plus d’une vingtaine

d’enregistrements mettant en valeur les

répertoires vocaux, d’oratorio,

d’orchestre de chambre et de musique

d’aujourd’hui. En témoignent notamment

les DVD de la Messe en si de Bach à la

cathédrale Notre-Dame de Paris et de

l’intégrale des concertos pour piano de

Beethoven avec François-René Duchâble

à l’Opéra royal de Versailles ; les CD de

l’intégrale des symphonies de Beethoven

dirigées par John Nelson, les concertos

de Saint-Saëns avec Brigitte Engerer et

Henri Demarquette, les concertos pour

piano de Chopin avec Boris Berezovsky.

Le dernier enregistrement paru (Christus

et cantates chorales de Mendelssohn)

a été réalisé avec le chœur Accentus et

Laurence Equilbey. L’Orchestre de

Chambre de Paris est porteur d’une

démarche citoyenne déclinée autour

de quatre engagements : territoire,

solidarité, insertion professionnelle,

éducation au travers d’actions culturelles

et de résidences dans les quartiers

parisiens et de la métropole.

La solidarité à l’égard des publics

empêchés est aussi l’une de ses

préoccupations, tant en France qu’au

Moyen-Orient. Dernier objectif

d’intervention : l’insertion professionnelle

et la formation, qui se concrétisent

notamment avec le développement de

l’académie « Paris Play-Direct Academy »

et à l’occasion d’un travail avec les

11

biographies

étudiants des conservatoires.

L’Orchestre de Chambre de Paris reçoit

les soutiens de la Ville de Paris, de la

DRAC Île-de-France – Ministère de la

culture et de la communication et des

mécènes de l’association Crescendo.

L’orchestre rend hommage à Pierre

Duvauchelle, créateur de la marque

Orchestre de Chambre de Paris, et

remercie Alexandre Tharaud pour la

cession amiable de cette marque.

Violons

Deborah Nemtanu (violon solo super

soliste)

Philip Bride (premier violon solo)

Franck Della Valle (violon solo)

Michel Guyot (violon solo)

Pascale Blandeyrac

Jean-Claude Bouveresse

Hubert Chachereau

Philippe Coutelen

Marc Duprez

Sylvie Dusseau

Hélène Lequeux-Duchesne

Gérard Maitre

Mirana Tutuianu

Valentin Christian Ciuca

Mattia Sanguineti

Altos

Serge Soufflard (solo)

Bernard Calmel

Philippe Dussol

Laurent Camatte

Aurélie Deschamps

Karine Ostyn

Violoncelles

Etienne Cardoze

Benoit Grenet

Livia Stanese

Sarah Veilhan

Juliette Maeder

Contrebasses

Fabian Dahlkvist

Ricardo Delgado Rodriguez

Pauline Lazayres

Flûtes

Marina Chamot-Leguay (solo)

Bernard Chapron

Yoann Couix

Hautbois

Daniel Arrignon (solo)

Michel Giboureau

Clarinettes

Franck Amet

Olivier Voize

Bassons

Fany Maselli (solo)

Benjamin El Arbi

Cors

Daniel Catalanotti (solo)

Gilles Bertocchi

Yves Delannoy

Cyril Normand

Trompettes

Jean-Michel Ricquebourg

Nicolas Pardo

Trombones

Philippe Eric Capeau

Stephane Guiheux

Patrick Sabaton

Tuba

Frédéric Marillier

Timbales

Nathalie Gantiez (solo)

Percussions

Jean-Guillaume Cattin

Adam Clifford

Marc Dumazert

Georgi Varbanov

Harpe

Valeria Kafelnikov

Chœur Opella Nova

Alessandra Rizzello

Hélène Richer

Aurore Bucher

Estelle Boin

Florence Rousselle

Asa Junesjo

Daia Durimel

Claire Pigeot

Joël O’Cangha

Grégoire Mourichoux

Olivier Montmory

Sébastien d’Oriano

Christophe Querry

Édouard Hazebrouk

Cyril Verhulst

Sylvain Deveaux

Anicet Castel

Rodrigue Diaz

Justin Bonnet

Jean-Michel Caune

David Schavelzon

Leonardo Ortega

Jean-Marc Thoron

Claude Massoz

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