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DIMANCHE 17 FÉVRIER 2013 – 16H
Georges BizetLes Pêcheurs de perles – version de concert
Acte I
entracte
Acte II
Acte III
Roberto Alagna, NadirNino Machaidze, LéïlaAlexandre Duhamel, ZurgaNicolas Courjal, NourabadOrchestre de Chambre de ParisChœur Opella NovaBéatrice Warcollier, chef de chœurGiorgio Croci, direction
Ce concert est filmé et fera l’objet d’une diffusion prochaine sur les sites Internet www.citedelamusiquelive.tv, www.arteliveweb.com et www.medici.tv.
Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Salle Pleyel.
Fin du concert vers 18h45.
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Georges Bizet (1838-1875)Les Pêcheurs de perles
Opéra en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon (Pierre-Étienne Piestre) et Michel Carré
Composé entre avril et août 1863
Créé à Paris au Théâtre-Lyrique le 30 septembre 1863, avec Léontine de Maësen (Léïla), Jean-Vital Ismaël (Zurga),
François Morini (Nadir), Prosper Guyot (Nourabad), sous la direction d’Adolphe Deloffre
Personnages
Léïla, prêtresse de BrahmaNadir, pêcheur et ami de ZurgaZurga, pêcheur et chef du villageNourabad, grand-prêtre de Brahma
Argument
Acte I. Une plage de l’île de Ceylan, dans l’Antiquité.
Des pêcheurs choisissent Zurga comme roi. Le pêcheur Nadir apparaît, de retour d’un périple dans la jungle. Zurga et Nadir se jurent de rester amis, après avoir tous deux convoité Léïla, prêtresse de Brahma, qu’ils avaient vue dans le temple de Candi (duo « Au fond du temple saint »). Une pirogue amène une jeune femme voilée, que nul ne doit approcher ; accompagnée du grand prêtre Nourabad, elle est chargée de prier pour la protection des pêcheurs. Zurga la consacre Vierge protectrice et lui rappelle qu’elle mourra si elle brise le serment qu’elle a fait de renoncer à l’amour. Nadir est le seul à reconnaître la jeune femme : il s’agit de Léïla, dont il évoque le souvenir (romance « Je crois entendre encore »). Léïla invoque le dieu Brahma, puis demeure seule. Nadir promet de la protéger.
Acte II. Les ruines d’un temple indien.
Nourabad rappelle son serment à Léïla. Celle-ci le rassure : elle ne manque jamais à sa parole, comme le prouve sa promesse ancienne de ne pas révéler l’identité du fugitif, condamné à mort, qui lui offrit le collier qu’elle porte. Durant la nuit, Léïla chante l’amour qui emplit son cœur (cavatine « Comme autrefois dans la nuit sombre ») ; lui répond une chanson, celle de Nadir (« De mon amie fleur endormie »). Léïla le reconnaît. Un duo s’ensuit (« Ton cœur n’a pas compris le mien »), mais la jeune femme supplie Nadir de partir. Trop tard : Nourabad les surprend. Les amoureux sont accusés de sacrilège et la foule réclame leur mort. Zurga cherche à faire libérer son ami, mais Nourabad, arrachant son voile à Léïla, révèle son identité. Zurga la reconnaît alors et, se sentant trahi par Nadir, ordonne finalement la mort des amoureux. Ceux-ci prient Brahma de venir à leur secours.
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Acte III
Premier tableau. Une tente indienne.Zurga compare son esprit tourmenté à l’orage qui s’est apaisé (« L’orage s’est calmé »). Il déplore la fin de son amitié avec Nadir (« Ô Nadir, tendre ami de mon cœur »). Léïla lui réclame la grâce de Nadir, mais Zurga, jaloux de leur amour, s’y refuse. En guise de dernière volonté, elle lui demande enfin que le collier qu’elle porte soit transmis à sa mère.
Deuxième tableau. Un site sauvage.Le bûcher funéraire est prêt, des danses et des chœurs sauvages annoncent l’exécution de Léïla et Nadir (« Dès que le soleil »). Ceux-ci arrivent, amenés par Nourabad. Alors que les amoureux s’apprêtent à mourir, une lueur apparaît au loin. Zurga fait irruption, hurlant que le camp a pris feu par la volonté divine. Le peuple part combattre les flammes. Zurga l’avoue à Léïla et Nadir : il a lui-même incendié le camp, pour faire diversion et les libérer. Il révèle à la jeune femme que le collier qu’elle portait lui a appartenu : il est en effet le fugitif que Léïla a jadis sauvé d’une mort certaine (trio « Ô lumière sainte »). Nadir et Léïla peuvent échapper au peuple et s’enfuir.
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Commandés par Léon Carvalho, directeur du Théâtre Lyrique, Les Pêcheurs de perles ont fait passer Georges Bizet, vingt-quatre ans, du rang d’étudiant doué à celui de compositeur en vue. L’ouvrage était son sixième composé, mais son deuxième à être représenté (après l’opérette Le Docteur miracle en 1856). Le 30 septembre 1863, les Pêcheurs reçoivent un accueil enthousiaste du public, qui découvre les dons lyriques de Bizet, son audace harmonique et son sens de l’orchestration ; l’opéra inscrit habilement un conflit dramatique dans un contexte exotique, et charme par sa très grande qualité mélodique. Plusieurs de ses numéros comptent à l’évidence parmi les plus admirables du répertoire français : citons en particulier le duo de Zurga et Nadir « Au fond du temple saint », l’émouvante romance de Nadir « Je crois entendre encore », la cavatine de Léïla « Comme autrefois dans la nuit sombre » (Berlioz en louait l’originalité d’écriture des vents) ou le pathétique duo de Léïla et Nadir « Ton cœur n’a pas compris le mien ».
La critique de la création se montre pourtant réservée : elle note dans la partition des Pêcheurs l’influence de Gounod et de Félicien David, et regrette ses tendances « wagnériennes » (cela peut surprendre aujourd’hui, mais à cette époque où Wagner était encore mal connu en France, toute œuvre lyrique dont la texture musicale et l’orchestre semblaient riches, trop riches, était taxée de « wagnérisme »). Les commentateurs s’en prennent aussi au conventionnalisme du livret de Cormon et Carré, remarquant sa proximité avec ceux de La Vestale de Spontini et de Norma de Bellini. Il est vrai que ces deux opéras, alors bien connus du public, reposent sur le dilemme d’une héroïne entre amour et devoir sacré – ce même dilemme auquel fait face Léïla dans Les Pêcheurs. Rares parmi les critiques, le grand Berlioz voit clair et se montre pleinement chaleureux, félicitant son jeune collègue de ne pas avoir « oublié la musique » à son retour du séjour qu’il a passé à la Villa Médicis, à Rome.
Les Pêcheurs de perles ont d’abord été écrits par Bizet comme un véritable opéra-comique – c’est-à-dire dotés de dialogues parlés entre les numéros chantés. Mais peu avant leur création, le compositeur remplace les dialogues par des récitatifs, de sorte que le flux musical ne soit pas interrompu. Bizet réemploie probablement deux de ses précédentes œuvres dans sa partition : l’opéra La Guzla de l’émir, entrepris l’année précédente (le duo de l’Acte I des Pêcheurs en est probablement issu) et la Marche funèbre pour orchestre, déjà exécutée à l’Institut en 1861. L’ouvrage bénéficie de dix-huit représentations durant l’automne, en alternance avec Les Noces de Figaro de Mozart, puis disparaît de l’affiche : sans être un succès évident, il n’est pas non plus un échec, compte tenu qu’il s’agit du premier ouvrage d’envergure d’un compositeur très jeune encore sur la scène lyrique. Carvalho verra d’ailleurs le verre à moitié plein, envisageant avec une certaine audace de représenter l’opéra Ivan IV de Bizet au Théâtre Lyrique, projet qui n’aboutit pas finalement.
Jamais rejoués du vivant du compositeur, Les Pêcheurs de perles ont joui d’un succès croissant jusqu’à aujourd’hui. Leurs débuts furent certes timides. Après leur première au Covent Garden de Londres en 1887 (sous le titre Léïla, que Bizet avait lui-même envisagé), ils furent seulement repris à Paris en 1889 au Théâtre de la Gaîté. Puis en 1893, pour les trente ans de leur première, à l’Opéra-Comique, avec la grande cantatrice Emma
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Calvé : l’opéra fut alors donné avec plusieurs modifications, celle en particulier de son dénouement, qui avait déjà posé problème à la critique en 1863. Tandis que la version originale se referme sur la libération de Nadir et Léïla par Zurga, cette « version 1893 » met en avant le retour de Nourabad et le châtiment de Zurga. C’est avec cette conclusion moralisante que l’œuvre fut longtemps exécutée, la perte de son manuscrit n’aidant en rien à renouer avec sa version originale. Il fallut attendre 1973 pour que la partition des Pêcheurs soit reconstituée, d’après sa réduction chant-piano, et présentée à Cardiff. Deux ans plus tard, son orchestration originale était retrouvée. L’ouvrage fut donc monté tel qu’à l’origine, pour la première fois à l’Opéra-Comique, en 1991, dans une production qui contribua à relancer l’intérêt du public pour lui. La partition des Pêcheurs appartient presque désormais au grand répertoire et fait figure de petite sœur de Carmen, grand succès international de Bizet, qui ne l’a heureusement pas éclipsée.
Nicolas Southon
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Roberto Alagna
Le parcours de Roberto Alagna
ressemble à un roman. Il naît de parents
siciliens installés en banlieue parisienne.
Dans la famille, tout le monde chante, et
il n’est pas (lui dit-on) celui qui a la plus
belle voix : il arrive qu’on le prie de se
taire quand chante l’oncle au timbre
ensoleillé. Mais il a la vocation. Il aguerrit
sa technique vocale en écoutant les
enregistrements des grands ténors du
passé et en suivant les conseils d’un
vieux maître, Rafael Ruiz. Pendant des
années, il va, le soir, pousser la rengaine
dans les cabarets en s’accompagnant à
la guitare. Mais son jardin secret, c’est
l’opéra, et son idole, c’est Pavarotti.
Aussi, lorsque le tenorissimo vient
à Paris et se prête à une séance de
dédicace dans un grand magasin,
le jeune Alagna se glisse dans la foule,
parvient à l’approcher, à lui dire quelques
mots. Les mots justes, sans doute, car le
voici invité à une audition par le maestro.
Il s’y rend, et gagne son billet pour
la finale du Concours Pavarotti à
Philadelphie. Qu’il remporte. Nous
sommes en 1988, il a vingt-quatre ans.
La voix d’Alagna est alors lumineuse,
irradiante. C’est celle du ténor lyrique
italien rêvé. En quelques années, les plus
grandes scènes internationales, de New
York à Vienne et Londres, lui ouvrent
leurs portes ; les plus grands chefs
le sollicitent ; il est acclamé partout.
Nouveau coup de tonnerre : la prise
de rôle en 1994 du Roméo de Gounod.
Le wonderboy du lyrique subjugue par
un chant à la sensibilité et la diction
jamais entendues. On lui cherche des
précurseurs : Alain Vanzo ? Georges
Thill ? Non : lui seul aura apporté au
chant français tant de noblesse et
de poésie.
Il entre de droit dans l’histoire de l’opéra
et, en 1995, reçoit pour cette incarnation
la plus haute distinction théâtrale
britannique, le Prix Laurence-Olivier.
Fêté dans le répertoire italien, il devient
unique et indispensable dans le
répertoire français. Ses incarnations de
Don Carlo (en français) à Londres puis
à Paris, en 1996, de Des Grieux, Werther,
Faust, Don José et même Edgard dans
Lucia de Lammermoor, marquent, et
imposent son rang. Dans les années
2000, sa voix s’élargit et s’assombrit.
Il ajoute à son répertoire les maîtres
rôles de l’opéra italien – Manrico, Canio,
Radamès, se risquant même à des
extraits d’Otello. Il poursuit avec
enthousiasme son exploration du
répertoire français, et remet à l’honneur
des opéras oubliés : Fiesque de Lalo en
2006, Le Jongleur de Notre-Dame de
Massenet en 2007, ou encore le Cyrano
de Bergerac d’Alfano en 2005, auquel
il confère une flamboyance presque
juvénile. Cette curiosité séduit des
compositeurs contemporains : Vladimir
Cosma lui écrit sur mesure le rôle de
Marius dans son Marius et Fanny, créé
à Marseille, en 2007, avec Angela
Gheorghiu, et son frère David écrit pour
lui Le Dernier Jour d’un condamné,
créé en juillet de la même année. Peu
nombreux sont les artistes lyriques
à frayer ainsi de nouvelles voies !
La discographie de Roberto Alagna
reflète l’étendue de sa curiosité
musicale. En 2004, il signe un contrat en
exclusivité avec Deutsche Grammophon.
Son premier album chez DG, Roberto
Alagna chante Luis Mariano, en devenant
double disque de platine, lui offre une
notoriété dépassant les frontières
de l’art lyrique. Il obtient un immense
succès avec l’album Sicilien, paru fin
2008 : plus de 350 000 exemplaires
vendus. Sicilien est un retour à ses
racines et fait découvrir un répertoire
lyrique et populaire. Succès qui se
poursuit par une tournée nationale
(dont une soirée à l’Olympia produite par
Les Grandes Voix) et internationale en
2009 et 2010, et la sortie d’un CD/DVD
enregistré dans les Arènes de Nîmes en
août 2009. Le DVD occupe une place
majeure dans la discographie de Roberto
Alagna. Préoccupé de vérité théâtrale,
il y fait valoir toute sa palette dramatique
dans des rôles fort divers : un Nemorino
émouvant (L’Élixir d’amour, Decca),
un Radamès presque fragile (Aïda,
Decca), un Cyrano enthousiaste (DG).
Il s’intéresse même aux techniques de
réalisation, par exemple dans I Pagliacci
(DG). Le metteur en scène Benoît
Jacquot lui demande d’incarner Mario
dans la version cinématographique de
Tosca (2001), qui fait la part belle au jeu
des chanteurs acteurs. Adopté par un
large public, Roberto Alagna apparaît
sur les plateaux de télévision où il donne
la réplique à des chanteurs de variété,
participe à des concerts caritatifs
(Michael Jackson & Friends) ou à des
événements d’exception – en 2002 et
2003, il chante pour le Pape à Rome.
De son propre aveu, le moment le plus
fort reste son interprétation, le 14 juillet
2005, de La Marseillaise sur les Champs-
Élysées, face à la tribune officielle.
Bien que ses enregistrements et ses
interprétations lui aient valu les plus
hautes récompenses musicales et
officielles (il est fait chevalier de la
Légion d’honneur en 2008), Roberto
Alagna n’est pas un artiste en repos.
D’avril à juin 2010, il enchaîne deux
tournées dans toute la France avec
les concerts Sicilien d’une part, et Luis
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biographies
Mariano d’autre part. Il a récemment
chanté Paolo dans Francesca da Rimini
à l’Opéra Bastille. Son agenda pour
les années à venir prévoit des prises
de rôle majeures – entre autres, Le Cid,
et Maurizio dans Adriana Lecouvreur.
Il y a fort à parier qu’il y ajoutera les
idées imprévisibles et les coups d’audace
qui, depuis ses débuts, font de son
itinéraire artistique une incomparable
aventure.
Marinella Alagna est le manager général
de Roberto Alagna.
www.facebook.com/RobertoAlagna.Tenor
www.twitter.com/roberto_alagna
www.robertoalagna.net
Biographie officielle de Roberto Alagna
Nino Machaidze
Née à Tbilissi en 1983 et diplômée de
l’Académie de Théâtre de La Scala de
Milan, Nino Machaidze s’est produite à
La Scala dans le rôle de Marie (La Fille
du régiment) en 2007. Ce rôle, ainsi que
ses débuts au Teatro dell’Opera de Rome
ont lancé sa carrière internationale.
Au cours de l’été 2008, Nino Machaidze
fait ses débuts au Festival de Salzbourg
en Juliette dans Roméo et Juliette face à
Rolando Villazón. Elle est depuis apparue
sur les scènes du Metropolitan Opera de
New York, de l’Opéra d’État de Bavière,
de la Staatsoper de Berlin, du Liceu de
Barcelone, de La Monnaie de Bruxelles,
de l’Opéra National de Paris, de Covent
Garden et de l’Opéra de Los Angeles.
Nino Machaidze a commencé ses études
vocales à l’âge de sept ans et est
diplômée du Conservatoire de Tbilissi,
ville où elle a chanté Gilda (Rigoletto),
Norina (Don Pasquale) et Zerlina (Don
Giovanni) au Théâtre Paliashvili. Premier
Prix au Concours Leyla-Gencer
d’Istanbul, elle est entrée à l’Académie
de La Scala en 2005 et s’est rapidement
produite sur la scène milanaise dans
des rôles tels que Despina (Così fan
tutte), Lauretta (Gianni Schicchi, sous la
direction de Riccardo Chailly) et Musetta
(La Bohème). En 2008, elle a fait ses
débuts dans le rôle d’Amina (La
Sonnambula) au Teatro Carlo Felice de
Gênes sous la direction de Daniel Oren.
À l’automne 2008, elle se produit pour
la première fois au Teatro Regio de
Parme dans le rôle de Gilda. On a ensuite
pu l’entendre dans Roméo et Juliette
au Concertgebouw d’Amsterdam. Après
avoir chanté sa première Elvira dans
I Puritani au Teatro Comunale de
Bologne en 2009 aux côtés de Juan
Diego Flórez, elle fait ses débuts à La
Fenice de Venise. Son premier rôle à La
Monnaie de Bruxelles (Lucia), sera repris
ensuite à Salerne sous la direction de
Daniel Oren. Elle fait ses débuts au
Theater an der Wien en 2009 dans
le rôle de Fiorilla (Le Turc en Italie).
En 2009, elle débute sa carrière
américaine à l’Opéra de Los Angeles
dans le rôle d’Adina (L’Élixir d’amour).
On a également pu l’entendre à Munich
dans une nouvelle production de L’Élixir
d’amour puis au Palau Reina Sofia de
Valence. D’autres débuts à noter cette
saison-là : le Gran Teatro del Liceu de
Barcelone dans La Fille du régiment et la
Staatsoper de Berlin dans le rôle d’Adina.
En 2010, elle retourne à Salzbourg
pour une reprise de Roméo et Juliette.
Nino Machaidze fait ses débuts à Covent
Garden dans le rôle de Juliette. Après
des débuts remarqués au Metropolitan
Opera en Gilda, elle retourne à Los
Angeles pour Le Turc en Italie. À noter
également sa prise du rôle de Leïla
dans Les Pêcheurs de perles au Teatro
Filarmonico de Vérone, son retour
à La Scala dans le rôle de Juliette face
à Vittorio Grigolo, rôle qu’elle a repris
aux Arènes de Vérone en 2011. Nino
Machaidze a commencé sa saison
2011/2012 par des débuts à la Staatsoper
de Hambourg dans le rôle de Gilda. Au
cours de la saison, elle y est également
apparue en Lucia et en Adina. En 2012,
elle a fait ses débuts à l’Opéra National
de Paris dans Rigoletto, un opéra qu’elle
a également interprété à Las Palmas.
L’été dernier, elle est apparue en Musetta
dans une nouvelle production de
La Bohème au Festival de Salzbourg,
où elle a eu pour partenaires Anna
Netrebko et Piotr Beczała. À l’automne
2012, Nino Machaidze a ajouté le rôle-
titre de Thaïs de Massenet à son
répertoire à Séville face à l’Athanaël
de Plácido Domingo. Elle retournera
prochainement à La Monnaie de
Bruxelles pour Roméo et Juliette
(en version de concert). Elle chantera
le rôle de Fiorilla à Barcelone et fera
ses débuts à la Staatsoper de Vienne
dans Roméo et Juliette en juin prochain.
Parmi ses futurs projets, citons Le Turc
en Italie à Munich, Lucia di Lammermoor
à La Monnaie et L’Élixir d’amour à
Vienne. Elle retournera également à
Los Angeles pour Thaïs. Parmi les autres
rôles de son répertoire, citons Cleopatra
dans Giulio Cesare, Amenaide dans
Tancrède, Giulietta dans I Capuletti e
i Montecchi, le rôle-titre de Manon
de Massenet et Marfa dans La Fiancée
du tsar.
Alexandre Duhamel
Nommé dans la catégorie « révélation
lyrique » des Victoires de la Musique
2011, le baryton Alexandre Duhamel
interprète cette saison sur la scène
de l’Opéra National de Paris Moralès
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(Carmen) et L’Horloge et Le Chat
(L’Enfant et les Sortilèges). Il est aussi
Mercutio (Roméo et Juliette de Gounod)
à l’Opéra-Théâtre d’Avignon et fait ses
débuts au Théâtre Royal de La Monnaie
de Bruxelles dans les rôles de Pâris
(Roméo et Juliette de Gounod) et du
Berger (Pelléas et Mélisande) ainsi
qu’à l’Opéra de Marseille dans le rôle
de Panthée (Les Troyens). Alexandre
Duhamel manifeste très jeune un intérêt
pour la musique. Adolescent, il se
passionne pour le théâtre et entre dans
la troupe Héliotrope puis dans la classe
de chant d’Yves Sotin au Conservatoire
à Rayonnement Régional de Saint-Maur-
des-Fossés. Après une licence de
journalisme à La Sorbonne, il entre au
Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il
suit l’enseignement de Malcolm Walker.
Il y travaille le lied et la mélodie auprès
d’Anne Le Bozec et assiste aux master-
classes de Margaret Honig, Malcolm King
et Tom Krause. Actuellement, il bénéficie
des conseils de Susan McCulloch et Alain
Fondary. De 2009 à 2011, Alexandre
Duhamel se perfectionne à l’Atelier
Lyrique de l’Opéra National de Paris
et se produit à l’Opéra de Paris sous la
baguette de chefs d’orchestre tels que
Philippe Jordan (Gianni Schicchi), Michel
Plasson (Werther), Daniel Oren
(Francesca da Rimini), Marc Minkowski
(Mireille) ou encore Carlo Rizzi (Don
Carlo). Ses qualités musicales et son
aisance scénique lui assurent de
nombreux engagements sur les scènes
françaises : Wagner (Faust) et Le Héraut
(L’Amour des trois oranges) sous la
direction d’Alain Altinoglu à l’Opéra
Bastille, Valentin (Faust) à l’Opéra-
Théâtre de Metz, Leporello (Don
Giovanni) à l’Opéra de Besançon puis
au Festival de Corte, Le Garde-Chasse
(La Petite Renarde rusée) à l’Opéra de
Rouen et à l’Opéra de Reims, Moralès
(Carmen) au Grand Théâtre du
Luxembourg sous la direction de Evelino
Pido, Ramiro (L’Heure espagnole)
à la Maison de la Musique de Nanterre,
Belcore (L’Élixir d’amour) aux Nuits de
la Sainte-Victoire, Lubin (Les Troqueurs
de Dauvergne), M. Olsen (Street Scene
de Kurt Weill), et Le Médecin (La Chute
de la maison Usher) à l’Amphithéâtre
Bastille, Il Cavaliere dans la création
française de Mirandolina de Martinů
à la MC 93 de Bobigny… En concert et
récital, il se produit régulièrement avec
la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon
et chante au Festival d’Aix-en-Provence,
au Théâtre Antique d’Orange, à
l’Amphithéâtre Bastille et au Corum
de Montpellier. Son répertoire s’étend
également à l’oratorio et à la musique
sacrée : Messa di Gloria de Puccini,
Petite Messe solennelle de Rossini et
Requiem de Fauré, dans lequel on
l’entendra en juin 2013 au Festival de
Saint-Denis. Alexandre Duhamel est
lauréat de concours tels que le Concours
UFAM (Prix Marshall), le Concours
International de Mâcon (1er Prix de
mélodie française et 2e Prix d’opéra),
le Concours Flame (2e Prix d’opéra).
En 2009, il a été élu par l’Adami
« révélation lyrique de l’année » et
a reçu en 2011 les Prix Lyriques du Cercle
Carpeaux et de l’Arop, qui récompensent
chaque année un jeune chanteur s’étant
distingué au cours de la saison sur la
scène de l’Opéra de Paris. Parmi ses
projets, citons Joseph (L’Enfance du
Christ) à l’Auditorium de Barcelone,
Jake Wallace (La Fille du Far-West)
et Masetto (Don Giovanni) à l’Opéra
de Paris.
Nicolas Courjal
Né à Rennes, Nicolas Courjal entre en
1995 dans la classe de Jane Berbié au
Conservatoire de Paris (CNSMDP). Il fait
ensuite partie de la troupe de l’Opéra-
Comique, puis de l’Opéra de Wiesbaden.
Il participe en 2001 au Festival de
Wexford, où il reçoit le prix Gerard-
Arnhold et interprète en 2001/2002
Sapho et Madame Butterfly. Il incarne
Lamoral (Arabella) au Théâtre du
Châtelet en 2002 sous la direction
de Christoph von Dohnányi, ainsi que
Truffaldino (Ariane à Naxos) sous la
direction d’Iván Fischer, rôle qu’il avait
également interprété à l’Opéra de Lyon.
Il participe à la création de Perelà,
L’Homme de fumée de Pascal Dusapin à
l’Opéra Bastille et à Montpellier. Il chante
Les Troyens de Berlioz au Théâtre
du Châtelet, Les Maîtres chanteurs de
Nuremberg de Wagner à l’Opéra Bastille,
Il Re Teodoro de Paisiello au Festival de
Montpellier, le Stabat Mater de Dvořák
avec l’Orchestre National de Lorraine,
Tannhäuser au Théâtre du Châtelet,
Madame Butterfly au Théâtre du
Capitole de Toulouse, Der Freischütz
à Montpellier, La Sonnambula à Avignon,
Un bal masqué à l’Opéra de Nice, La
Bohème (Colline) à Tours, Reims et Nice,
le Requiem de Mozart avec l’Orchestre
Philharmonique de Nice, L’Orateur
(La Flûte enchantée) à Avignon et Reims,
Lamoral à Toulouse et au Châtelet en
version de concert avec Christoph
Eschenbach, Lothario (Mignon) à
Avignon, Masetto (Don Giovanni) à
Montpellier, Le Podestat (La Pie voleuse)
et Le Gouverneur (Le Comte Ory) à
Nantes, Zuniga (Carmen) au Sferisterio
de Macerata. Récemment, il a incarné
Ramfis (Aida), Oroveso (Norma), Alidoro
(Cenerentola) et Méphistophélès (Faust)
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à Avignon ; il a chanté La Traviata aux
Chorégies d’Orange, Arkel (Pelléas et
Mélisande) à Metz, L’Orateur au Théâtre
du Châtelet et à Montpellier, où il a
également participé à un ouvrage
contemporain, Affaires étrangères de
Valentin Villenave, Nourabad dans Les
Pêcheurs de perles en version de concert
à la Maestranza de Séville avec Roberto
Alagna. On a pu l’entendre par ailleurs
dans Salomé à l’Opéra de Paris et à
Covent Garden, où il a incarné aussi
Zuniga. Il a interprété Grémine
(Eugène Onéguine) à Avignon,
Sparafucile (Rigoletto) à Montpellier,
Basilio (Le Barbier de Séville) au
Châtelet, Des Grieux (Manon), ainsi
que Gessler (Guillaume Tell) en concert
avec l’Orchestre de l’Académie Nationale
Sainte-Cécile de Rome et Antonio
Pappano aux Proms, et Le Commandeur
(Don Giovanni) à Marseille. En concert,
il a notamment chanté le Requiem de
Mozart au Festival d’Art Sacré de Nice
et à Avignon, la Messe Nelson de Haydn
avec l’Orchestre Symphonique de
Mulhouse, le Requiem de Verdi à Pau, le
Stabat Mater de Dvořák avec l’Orchestre
National de Lorraine et Jacques Mercier,
avec l’Orchestre Symphonique
Tchaïkovski de Moscou et Vladimir
(Fedosseyev), et avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, avec
lequel il se produit aussi dans Saint
François d’Assise de Messiaen sous
la direction de Myung-Whun Chung…
Il a également chanté Méphistophélès
dans La Damnation de Faust, un
programme Ibert/Duparc et la Messe
en do de Beethoven avec l’Orchestre
National de France dirigé par Sir Colin
Davis. En 2012/2013, on peut l’entendre
dans les rôles de Colline et du
Gouverneur à Marseille, Lothario au
Grand Théâtre de Genève, une reprise
de Carmen à Covent Garden, où il
interprète également Alberti dans
Robert Le Diable de Meyerbeer, Le Sultan
dans Mârouf à l’Opéra-Comique, Frère
Laurent à Massy et Don Basilio à
Bordeaux. À noter également la Petite
Messe solennelle de Rossini, Un bal
masqué aux Chorégies d’Orange, un
concert au Palazetto Bru Zane de
Venise, L’Enfant et les Sortilèges et
L’Heure espagnole avec l’Orchestre
National de Lyon dirigé par Leonard
Slatkin, Nourabad à Nantes, Narbal
dans Les Troyens à Marseille…
Giorgio Croci
Né à Reggio d’Émilie, Giorgio Croci a
commencé des études de violon à l’âge
de huit ans avec Paolo Borciani, puis il
a suivi des études de composition au
Conservatoire de Vérone et de direction
d’orchestre à Rome et à Venise avec
Franco Ferrara. Il a débuté sa carrière
en 1977 au Festival International de
Barga (Italie) avec l’opéra La Gazetta
de Rossini. Au cours de sa carrière,
il a dirigé dans de nombreux théâtres
et festivals : Arènes de Vérone, Torre del
Lago, Teatro del Giglio de Lucques,
Festival de Martina Franca, Festival de
Salzbourg, Théâtre National de Sofia,
Théâtre de Toulon, Opéra Royal de
Wallonie à Liège, Opéra de Bilbao, Alte
Oper de Francfort, Komische Oper de
Berlin, Dallas, Mexico City, Monterrey,
Palma de Majorque, Tokyo, Nagoya,
Osaka, Teatro Nacional de São Carlos
de Lisbonne, Opéra de Budapest, Opéra
du Caire, Opéra de Prague, Badisches
Staatstheater de Karlsruhe, Opéra de
Bratislava, Opéra d’Istanbul, pyramides
de Gizeh et Luxor (Aida de Verdi),
Festival de Solothurn, Opéra National
de Lituanie, Festival de Sankt
Margarethen (Autriche). Il a notamment
travaillé avec la RAI de Naples, la RAI de
Turin, les Après-midis musicaux de Milan,
les Berliner Symphoniker, l’Orchestre
d’Auvergne, la Filarmonia Veneta,
l’Orchestre Symphonique de Graz,
les Berliner Philharmoniker, le Sinfonietta
de Prague, l’Orchestre Philharmonique
de Tokyo, l’Orchestre Philharmonique
de Slovaquie, l’Orchestre Symphonique
du Caire, l’Orchestre Symphonique de
Malaga, l’Orchestre Symphonique
d’Islande, l’Orchestre Symphonique
de Corée, le Tokyo City Philharmonic,
l’Orchestre National de Lituanie,
l’Orchestre Philharmonique de Russie…
Il a dirigé les bandes originales de films
de Werner Herzog (Fitzcarraldo) et
Alberto Lattuada (Due Fratelli), sur des
musiques de Verdi et Stravinski. Il a en
outre effectué la révision d’opéras de
Pergolesi, Ciampi, Salieri, Marcello
et Scarlatti, ainsi que d’œuvres
instrumentales de Marcello.
Béatrice Warcollier
Après une formation de
pianiste, Béatrice Warcollier s’est
orientée vers le chant, qu’elle a étudié
au sein de la Maîtrise de Radio France
dirigée par Denis Dupays. Elle a alors
participé à de nombreux concerts,
tournées et enregistrements sous la
direction de chefs comme Seiji Ozawa,
Kent Nagano, Charles Dutoit, Jean-
Claude Casadesus, Paul Méfano… Se
tournant ensuite vers la direction de
chœur et d’orchestre, elle a étudié avec
Patrick Marco, Bernard Têtu et Valérie
Fayet, et a obtenu un premier prix du
Conservatoire à Rayonnement Régional
de Paris et un diplôme national d’études
supérieures au Conservatoire de Lyon
10
(CNSMDL). Parallèlement, elle a obtenu
un prix de direction d’orchestre au CRR
de Lille dans la classe de Jean-Sébastien
Béreau, un diplôme d’état de direction
d’orchestre, un certificat d’aptitude de
direction de chœurs et un master de
pédagogie. Au cours de ces années
d’études portant entre autres sur
l’opéra, l’oratorio, la musique
contemporaine, la musique ancienne,
elle a bénéficié des conseils de chefs
de chœur comme Ching-Lien Wu, Alan
Woodbridge, Tõnu Kaljuste, Rachid Safir,
Michel-Marc Gervais, Dominique Vellard,
et de chefs d’orchestre comme Pascal
Verrot, Claire Levacher, Dominique My
ou Gilbert Amy. Béatrice Warcollier
a profité des échanges Erasmus pour
partir étudier à l’Académie Jean-Sibelius
d’Helsinki, au sein de la classe de Matti
Hyökki. Elle créé dès sa sortie du
conservatoire le Chœur Régional de
Picardie, chœur de l’Orchestre de
Picardie, dirigé par Pascal Verrot, qu’elle
dirige jusqu’en 2007. Depuis 2009, elle
est chef du Chœur de la Philharmonie
des Grandes Écoles (COGE). Elle a depuis
2011 pris la direction artistique de
l’Orchestre Symphonique des Jeunes
de Bruxelles. Professeur de direction de
chœur au Conservatoire Régional de
Dijon, elle a eu l’occasion de préparer
des chœurs et solistes, notamment pour
l’Opéra de Paris et l’Opéra de Lyon.
Orchestre de Chambre de Paris
La forme originale de ses concerts,
ses lectures « chambristes » des œuvres,
son travail de décloisonnement des
répertoires et des lieux comme sa
démarche citoyenne en direction de
nouveaux publics confèrent à l’Orchestre
de Chambre de Paris une identité
originale dans le paysage musical
parisien. Pour conforter ce profil
d’orchestre « autrement », l’orchestre
a adopté en mars 2012 une nouvelle
appellation en remplacement de l’ancien
Ensemble Orchestral de Paris : Orchestre
de Chambre de Paris. Cette évolution
affiche une identité claire tout en
assurant son inscription dans le réseau
des grandes formations de Chambre
internationales. Après plusieurs
collaborations avec des artistes
renommés tels que Jean-Pierre Wallez,
Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow,
John Nelson (directeur musical
honoraire) ou Joseph Swensen,
l’orchestre accueille aujourd’hui une
nouvelle équipe artistique partageant
son engagement et sa vision «
chambriste » du répertoire. À sa tête,
le chef et violoniste autrichien Thomas
Zehetmair, nommé chef principal et
conseiller artistique, accompagné de
Sir Roger Norrington, premier chef
invité, et du hautboïste français François
Leleux, artiste associé. L’orchestre
poursuit sa complicité avec le chœur de
chambre Accentus et Laurence Equilbey,
et met à l’honneur deux compositeurs
associés, Thierry Escaich et James
MacMillan. L’Orchestre de Chambre
de Paris collabore aussi avec de grands
interprètes : Vadim Repin, Maxim
Vengerov, Emmanuel Pahud, Louis
Langrée, Ivor Bolton, Masaaki Suzuki,
Diego Matheuz, Emanuel Ax, Stephen
Kovacevich, Aldo Ciccolini, Katia et
Marielle Labèque, Gidon Kremer ou
encore Jean-Guihen Queyras. Au-delà
de sa saison parisienne au Théâtre des
Champs-Élysées et à la cathédrale
Notre-Dame, de concerts et d’opéras à
la Cité de la musique, à la Salle Pleyel ou
au Théâtre du Châtelet, l’orchestre étend
son rayonnement en France et à
l’étranger : tournées en Europe, au
Japon, en Amérique du Sud, en Russie ;
participations à de grands festivals
(Radio France et Montpellier Languedoc-
Roussillon, Folles Journées, Festival de
Saint-Denis, Festival du Schleswig-
Holstein, Festival de La Roque-
d’Anthéron…). Au cours des dix dernières
années, l’Orchestre de Chambre de Paris
s’est distingué par plus d’une vingtaine
d’enregistrements mettant en valeur les
répertoires vocaux, d’oratorio,
d’orchestre de chambre et de musique
d’aujourd’hui. En témoignent notamment
les DVD de la Messe en si de Bach à la
cathédrale Notre-Dame de Paris et de
l’intégrale des concertos pour piano de
Beethoven avec François-René Duchâble
à l’Opéra royal de Versailles ; les CD de
l’intégrale des symphonies de Beethoven
dirigées par John Nelson, les concertos
de Saint-Saëns avec Brigitte Engerer et
Henri Demarquette, les concertos pour
piano de Chopin avec Boris Berezovsky.
Le dernier enregistrement paru (Christus
et cantates chorales de Mendelssohn)
a été réalisé avec le chœur Accentus et
Laurence Equilbey. L’Orchestre de
Chambre de Paris est porteur d’une
démarche citoyenne déclinée autour
de quatre engagements : territoire,
solidarité, insertion professionnelle,
éducation au travers d’actions culturelles
et de résidences dans les quartiers
parisiens et de la métropole.
La solidarité à l’égard des publics
empêchés est aussi l’une de ses
préoccupations, tant en France qu’au
Moyen-Orient. Dernier objectif
d’intervention : l’insertion professionnelle
et la formation, qui se concrétisent
notamment avec le développement de
l’académie « Paris Play-Direct Academy »
et à l’occasion d’un travail avec les
11
biographies
étudiants des conservatoires.
L’Orchestre de Chambre de Paris reçoit
les soutiens de la Ville de Paris, de la
DRAC Île-de-France – Ministère de la
culture et de la communication et des
mécènes de l’association Crescendo.
L’orchestre rend hommage à Pierre
Duvauchelle, créateur de la marque
Orchestre de Chambre de Paris, et
remercie Alexandre Tharaud pour la
cession amiable de cette marque.
Violons
Deborah Nemtanu (violon solo super
soliste)
Philip Bride (premier violon solo)
Franck Della Valle (violon solo)
Michel Guyot (violon solo)
Pascale Blandeyrac
Jean-Claude Bouveresse
Hubert Chachereau
Philippe Coutelen
Marc Duprez
Sylvie Dusseau
Hélène Lequeux-Duchesne
Gérard Maitre
Mirana Tutuianu
Valentin Christian Ciuca
Mattia Sanguineti
Altos
Serge Soufflard (solo)
Bernard Calmel
Philippe Dussol
Laurent Camatte
Aurélie Deschamps
Karine Ostyn
Violoncelles
Etienne Cardoze
Benoit Grenet
Livia Stanese
Sarah Veilhan
Juliette Maeder
Contrebasses
Fabian Dahlkvist
Ricardo Delgado Rodriguez
Pauline Lazayres
Flûtes
Marina Chamot-Leguay (solo)
Bernard Chapron
Yoann Couix
Hautbois
Daniel Arrignon (solo)
Michel Giboureau
Clarinettes
Franck Amet
Olivier Voize
Bassons
Fany Maselli (solo)
Benjamin El Arbi
Cors
Daniel Catalanotti (solo)
Gilles Bertocchi
Yves Delannoy
Cyril Normand
Trompettes
Jean-Michel Ricquebourg
Nicolas Pardo
Trombones
Philippe Eric Capeau
Stephane Guiheux
Patrick Sabaton
Tuba
Frédéric Marillier
Timbales
Nathalie Gantiez (solo)
Percussions
Jean-Guillaume Cattin
Adam Clifford
Marc Dumazert
Georgi Varbanov
Harpe
Valeria Kafelnikov
Chœur Opella Nova
Alessandra Rizzello
Hélène Richer
Aurore Bucher
Estelle Boin
Florence Rousselle
Asa Junesjo
Daia Durimel
Claire Pigeot
Joël O’Cangha
Grégoire Mourichoux
Olivier Montmory
Sébastien d’Oriano
Christophe Querry
Édouard Hazebrouk
Cyril Verhulst
Sylvain Deveaux
Anicet Castel
Rodrigue Diaz
Justin Bonnet
Jean-Michel Caune
David Schavelzon
Leonardo Ortega
Jean-Marc Thoron
Claude Massoz
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B e l l i n i :A n d e l s o n e S a l v i n i , L a S o n n b a m b u l a
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