LES PLUMES (1ère partie)

ET DES COULEURS ............

(2ème partie)

Se sentir léger comme une plume, un poids plume, sucre cuit à la plume, y perdre des plumes, voler dans les

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plumes, avoir une belle plume, femme ou homme de plume, plume Sergent-Major dessin à la plume...

1/ Structure 2 /Fonction 3/ Utilisation :

Une plume (penne) vue au microscope : on note que chaque barbe est une "plume miniature", qui porte des barbules.

LES PLUMES constituées de kératine, protégent le corps de l'oiseau du milieu ambiant, notamment contre l'eau et le froid (régulation thermique) , et permettent le vol . Des plumes pour avoir chaud, rester au sec, voler, nager, séduire...ou faire joli

Vocabulaire : RACHIS, BARBES, BARBULES, REMIGES, RECTRICES, PENNES, TECTRICES, DUVET.

Différents types de plumes : (1) : semi-plume, (2) : filoplume, (3) : plumule (duvet), (4) penne avec plume secondaire (hyporachis),

jouant un rôle isolant.

≤ Grossissement d'une barbe, montrant le réseau entrelacé de barbules.

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Détail des crochets des barbules. ²

EIDER : OISEAU palmipède, l'eider est un CANARD qui vit exclusivement dans le nord de l'Hémisphère boréal. Il y a 4 espèces connues d'eiders. La plus répandue, de couleur blanc et noir, mesure 0,60 m de long : elle habite le Grand Nord, l'Islande et le Groenland. Les eiders se nourrissent de mollusques. Avant de pondre, la femelle tapisse son nid d'un fin duvet. C'est avec ce duvet, souple et chaud, qu'on confectionne des édredons de luxe. Il faut piller 12 nids pour garnir un seul édredon; d'où la destruction impitoyable des nids d'eiders et l'obligation dans laquelle se sont trouvés les pays scandinaves de réglementer leur exploitation. Le mot "édredon" vient de "aedar" (islandais).

Aquarelles AUDUBON (XIX° s.)

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HOAZIN :

HIRONDELLE ALBATROS

FOUS DE BASSAN

AIGLES ET CONDORS Les coiffes de plumes d' aigle étaient portées par les hommes les plus braves des tribus, chaque plume d' aigle représentant en fait un exploit de bravoure. Cette coiffe était investie de pouvoirs surnaturels qui protégeaient son porteur lors des combats.

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MIGRATEURS

C ANARD

4/ LES ORIGINES :

*ARCHAEOPTERIX (« Vieil animal ailé ») 150 Ml d’années :

* COMPSOGNATHUS (146-141 Ml d’années)

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* PTERANODON (« aile sans dents », en grec) (70 millions d'années)

*ICHTYORNIS (65 et 97 millions d'années)

*LE QUETZALCOATLUS : 65 millions d’années

*Les plumes pourraient être un caractère apparu indépendamment de la lignée des oiseaux.

*Les plumes de contour pourraient être apparues dans la lignée des oiseaux, sans être liées directement à la fonction du vol.

*Le vol plané est apparu indépendamment chez plusieurs dinosaures à plumes.

Conclusion : l’origine de plumes n’est pas à rapporter à des écailles qui se seraient transformées.

Conclusion : Des plumes pour :Isoler de l’eau (étanchéité) : les sécrétions huileuses en font une couverture hydrofuge (qui préserve de l’eau).Isoler thermiquement : l’oiseau est un animal à sang chaud. La température du corps reste constante quelle que soit celle du milieu ambiant. L’air emprisonné dans les barbes et barbules sert de matelas isolant. Voler : rémiges portantes, rectrices stabilisatrices, plumes de contour facilitant la pénétration dans l’air...l’isolation thermique et de l’humidité est aussi un élément important du vol.Nager : du fait de leurs propriétés antérieures (isolant thermique, hydrofuge, flottabilité)...sans oublier toutes les modifications de forme, de structure (ex : manchots aux plumes écailleuses des impennés).

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Décoratives (pour parade nuptiale)

*Les plumes se renouvellent : au cours de sa vie, l’oiseau revêt 3 plumages : le duvet (néoptile du poussin), le plumage juvénile (plumes de l’adultes mais tailles, couleurs, formes, pigmentations, structure plus lâche = barbes faibles), le plumage adulte (plumage définitif atteint par mues successives).La MUE est annuelle (lors du repos sexuel, après la reproduction) ou bisannuelle. Elle est progressive suivant les espèces, et s’accomplit dans un ordre déterminé : l’oiseau n’est pas privé de vol sauf : canards, oies, cygnes, flamants qui perdent toutes leurs rémiges en même temps et ne peuvent pas voler pendant quelques jours. Les mues servent à renouveler le plumage usé, décoloré. La masse des plumes correspond au double du poids du squelette de l’oiseau.

Mon document :

Une plume est, chez les oiseaux, un appendice complexe constitué de kératine qui recouvre la quasi-totalité du corps. La plume est un élément caractéristique de la classe des oiseaux. Comme les poils, les écailles, les ongles, les griffes, les sabots, les dents, les plumes sont des phanères ( Ensemble de productions de type corné, émanant de la peau) Elles auraient pour origine les écailles des reptiles préhistoriques L'ensemble des plumes, généralement plusieurs milliers (25 000 cygne, 1 000 colibri), forme le plumage, dont la fonction est de protéger le corps de l'oiseau du milieu ambiant, notamment contre l'eau et le froid ( la régulation thermique), et de permettre le vol . . Elles assurent différentes fonctions vitales, comme le vol, le camouflage ou l'imperméabilité.

1/ Structure : La structure d'une plume détaillé) Une penne (voir schéma du haut de la page) est constituée d'un axe, une hampe centrale creuse à la base (le calamus, servant à l'alimentation en substances nutritives) et pleine à son extrémité (le rachis). La structure rappelle celle d’un peigne.Elle porte de part et d'autres un ensemble de réseaux entrelacés constitués de barbes, constituées de barbules munies de crochets, un système d'accrochage très efficace.

Il existe deux grandes catégories de plumes, les plumes permettant le vol (les pennes : rémiges (plumes des ailes) et rectrices (plumes caudales),) et celles dites "de contour" tectrices ou plumes de couverture , qui permettent l'isolation. Le duvet (plumules) sont aussi à ranger dans cette catégorie. Le duvet est formé de plumes

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légères dont les barbes ne sont pas enchevêtrées.Les filoplumes (ressemblant à des poils) ont une forme filiforme et poussent à la base des pennes et des plumules. Leur fonction reste inconnue.Il existe des duvets poudreux (rapaces), qui poussent continuellement sans muer : leurs extrémités se désintègrent en une poudre répandue par l'oiseau lors de sa toilette, servant à l'imperméabilisation.

2/ Fonction : Le vol des oiseaux a paradoxalement mieux été compris au fur et à mesure que l'homme a cherché à les imiter en construisant des avions. Selon le type de vol spécifique à chaque catégorie d'oiseau les plumes des ailes et de la queue auront une forme et un fonctionnement différent. Les oiseaux au vol très rapide (par ex. l'hirondelle) ont des ailes courtes aux extrémités très fines et pointées vers l'arrière en forme de serpe (flèche importante des chasseurs). Les ailes des oiseaux effectuant des vols planés à grande vitesse (albatros) ont un allongement important (planeurs). Certains oiseaux conjuguent le vol plané et le vol en piqué lorsqu'ils observent d'abord le paysage à la recherche d'une proie puis fondent sur elle. Leur aile est d'abord entièrement déployée puis se replie ensuite pour offrir une moindre résistance. Les fous de Bassan qui plongent à plusieurs mètres de profondeur dans l'eau pour pêcher allongent même leurs ailes le long du corps. Les aigles et les condors au vol plané lent ont en extrémité de leurs ailes quelques plumes écartées comme les doigts de la main qui permettent de profiter de la portance créée par le tourbillon. En outre, ils ont sur le bord d'attaque de leurs ailes, quelques plumes qui rabattent sur l'extrados l'écoulement d'air qui tend à se décoller en vol très lent à grande incidence. Certains oiseaux migrateurs volent en triangle, chacun profitant du tourbillon créé par l'animal qui le précède, l'animal placé en tête venant régulièrement se reposer en queue. Certains oiseaux se dirigent à l'aide de leur bec plat situé loin en avant du corps ( canard) et ont par conséquent des plumes rectrices de très faibles dimensions.

A remarquer l’extraordinaire développement des rectrices du mâle aussi bien chez les oiseaux-lyres que le paradisier ou encore le paon, plumage très particulier des impennés (Manchots) avec notamment des rectrices transformées en baguettes cornées et courtes...

L'oiseau passe une bonne partie de son temps à entretenir et à réparer ses plumes Il se sert de son bec pour rattacher les petits crochets ainsi que pour nettoyer ses plumes afin de les rendre imperméables. La plume provient d'une papille dermique comme le follicule d'un cheveu chez l'homme. L'ancienne plume doit d'abord tomber pour qu'une petite hampe, semblable à une paille, se mette à pousser. A l'intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont enroulés en spirale. La partie supérieure de la hampe se fend peu à peu, permettant à la plume de se déplier et de prendre forme progressivement.

La découverte de dinosaures à plumes incapables de voler a suscité des nombreuses hypothèses sur la fonction primitive des plumes, la plus vraisemblable est celle d'isolant thermique.

3/ Utilisation : La principale utilisation des plumes est celle du duvet pour fabriquer des vêtements isolants (anorak, doudoune...) ainsi que des sacs de couchage, édredons,

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oreillers, couettes... Le plus réputé est le duvet de l'eider (qui est à l'origine du mot édredon). Le duvet est fortement concurrencé par les fibres synthétiques.

Les grandes plumes colorées de certains oiseaux (autruche, casoar...) servent d'éléments de décoration dans le vêtement et le costume de scène ainsi que pour les chapeaux et la coiffure. Cet usage antique, déjà les grecs ou les romains décoraient leur casques avec ; connu différentes vagues de mode. Sous Henri VIII, les plumes étaient petites et mettaient en valeur les autres accessoires ; sous Charles II et Henri IV, elles ornaient les couvre-chefs en panache et enfin vers la fin du XIX e siècle , cette tendance était si grande qu'en Amérique cinq millions d'oiseaux étaient tués annuellement pour cet usage. De telles chiffres mobilisèrent l'opinion publique et des mouvements anti-plume se créèrent afin que seules les plumes d'oiseaux domestiques soient utilisées. Signalons aussi l'usage ancien des plumes d'oies comme instrument d'écriture. Et enfin, plumes et duvets constituent un des matériaux de base de la fabrication des mouches utilisées par les pêcheurs à la mouche. La première trace écrite par Claudius Aelianus au IIe siècle.

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3/ LES ORIGINES : Maîtrise de l’air acquise durant 150 ml d’années*L’ ARCHAEOPTERIX (« Vieil animal ailé ») 150 Ml d’années :En 1861 en Bavière, on découvre dans une carrière les restes d’un oiseau fossilisé. Taille d’un gros pigeon (. Ecailles aux pattes, mâchoire pourvue de dents, longue queue analogue à celle des reptiles,). On dispose d’1 plume.L'archéoptéryx, qui avait la taille d'un pigeon, semble avoir été, dans l'évolution, un chaînon intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux. Il se présentait en effet comme un être composite, mi-reptile, mi-oiseau. De ses ancêtres reptiles, il avait gardé les dents et la queue, composée d'une vingtaine de vertèbres. Des vrais oiseaux, l'archéoptéryx avait déjà les plumes, les ailes et le crâne. Il est difficile de dire si cette créature était capable de voler; on estime généralement qu'elle pouvait voleter d'arbre en arbre, ou effectuer des descentes en vol plané. La fragilité de son bassin ne lui permettait pas de supporter le choc d'un véritable atterrissage; de plus, il était privé de bréchet. Les ailes de l'archéoptéryx étaient pourvues de fortes griffes, classiquement considérées comme des organes d'accrochage. = HOAZIN

L’hoazin huppé est une curieuse espèce d’oiseau tropical Amérique du Sud, dans les marais des bassins de l’Amazone. Il a la taille d’un faisan, en plus élancé ; il possède une longue queue, un long cou et une petite tête. Celle-ci porte une huppe hérissée. Ses yeux rouges contrastent avec sa face bleue, dépourvue de plumes. L’HOAZIN consomme les feuilles et fruits de plantes qui croissent dans des marais. Une des nombreuses particularités de cette espèce est qu’elle possède un système digestif unique parmi les oiseaux. Les hoazins ont recours à une fermentation bactérienne dans la première partie de l’intestin, afin de réduire en morceaux les matières végétales qu’ils consomment, à la manière du bétail et des autres ruminants. Ils pondent 2 ou 3 œufs dans un nid de brindilles placé dans un arbre qui surplombe

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Hoazin

l’eau. Le poussin, qui est nourri par régurgitation, présente lui aussi une curieuse particularité : il possède deux griffes à chaque aile, qui l’aident à s’agripper aux branches quand il grimpe parmi les arbres. Ce trait particulier amène inévitablement à faire des comparaisons avec les fossiles d’Archéoptéryx.

*Le COMPSOGNATHUS (146-141 Ma.) Deux seuls exemplaires de Compsognathus ont été découverts (Allemagne 1859 et France 1971), tous deux dans un très bon état de conservation, grâce au calcaire très fin dans lequel ils se sont fossilisés. Ils mangeaient des insectes, lézards...Pas plus grand qu'un coq (80 cm long - 25 cm haut ,2,5 kg ) ce petit carnivore bipède devait être très agile, ce qui en faisait un bon chasseur...

*LE PTERANODON (« aile sans dents », en grec) ou "ptérodactyle" était un des plus larges ptérosaures, avec une envergure pouvant atteindre 8 m / 20 kg. Il vécut au crétacé supérieur, il y a de cela environ 70 millions d'années. Le ptéranodon avait un bec dépourvu de dents, tel celui d'un oiseau. Le PTERANODON appartient à la catégorie des reptiles volants. Le ptéranodon est facilement reconnaissable grâce à la longue et fine crête que porte son crâne. On ne sait pas exactement à quoi celle-ci lui servait, on suppose qu'elle faisait contrepoids. Il a été suggéré qu'elle servait à séduire lors de l'accouplement, ou encore qu'elle agissait tel un gouvernail lorsqu'il volait. Il régnait en maître sur les cieux du Crétacé et semait la terreur dans les bancs de poissons des mers de cette époque. Comme nos albatros actuels, il chassait sûrement en se laissant tomber en piqué sur sa proie et comme nos pélicans, il possédait sûrement une poche de peau sous sa mâchoire inférieure et pouvait donc conserver les poissons pour nourrir sa progéniture ou simplement pour déguster plus tard.

Malgré son immense taille, ce chasseur ailé ne devait pas peser bien lourd car ses os était creux et légers, ce qui lui permettait de bien flotter dans les airs, de plus, la disposition de ses articulations et de ses muscles montre qu’il pouvait battre des ailes et donc qu’il ne faisait pas que planer dans les airs, mais qu’il volait vraiment comme un oiseau.

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*LE QUETZALCOATLUS, nommé d'après le dieu aztèque Quetzalcoatl, fut un des plus grands animaux de tous les temps avec une envergure de 12 mètres. Il vécut au Crétacé terminal il y a 65 millions d’années. Ses restes (incomplets) furent retrouvés au Texas . On suppose qu'il était piscivore. Il devait pratiquer le vol plané vu sa taille.

Sinosauroptéryx prima (découvert en 1996 en Chine). 140 Ml d’années. Dinosaure carnivore, bipède, à longue queue, d’1 mètre, volume du poulet. Il présente des traces de duvet.Microraptor (120 ml années) avec des plumes sur tous les membres (dinosaure à 4 ailes), Sinornithosaurus, Confuciusornis

*Les plumes pourraient être un caractère apparu indépendamment de la lignée des oiseaux.

*Les plumes de contour pourraient être apparues dans la lignée des oiseaux, sans être liées directement à la fonction du vol.

*Le vol plané est apparu indépendamment chez plusieurs dinosaures à plumes.

Conclusion : l’origine de plumes n’est pas à rapporter à des écailles qui se seraient transformées.

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*L’Ichtyornis : Oiseau primitif, l'ichtyornis possédait encore des caractères le rapprochant des dinosaures, comme une courte dent incurvée et tranchante. Cet animal, qui vivait entre 97 et 65 millions d'années avant notre ère, ressemblait un peu à une mouette. Ses ailes puissantes lui permettaient probablement de

plonger pour pêcher du poisson.

ET DES COULEURS ............(2ème partie)

Rémiges de corvidés. Tous les oiseaux n'ont pas de couleurs éclatantes, et il semble que plus le temps est chaud et sec et plus l'oiseau est coloré ...Le noir est en outre un pigment protecteur qui résiste bien à l'usure.

Le plumage assure deux fonctions principales, parfois contradictoires : l'ornementation et le camouflage. Souvent, le mâle est brillamment coloré, notamment pendant la période nuptiale, tandis que la femelle a un plumage plus terne protecteur. Le plumage des mâles sert à séduire les femelles, mais également à éloigner les rivaux. La couleur réduit l'usure des plumes. Par exemple, les Goélands ont le bout de leurs ailes noir car cette couleur est moins sensible à l'usure.Les couleurs des plumes proviennent soit de pigments chimiques soit de phénomènes optiques d'absorption ou d'interférence de la lumière dus à la structure des barbes.

Vue de l'aile d'un Geai de Steller, espèce nord-américaine. Le bleu vient de la structure des barbes, qui réfléchissent les radiations bleues de la lumière et laissent passer les autres radiations du spectre.

Les teintes des plumes proviennent de pigments chimiques ou de phénomènes optiques d'absorption ou d'interférence dépendant de la structure des barbes. Les pigments mélaniques sont produits par la peau sous contrôle hormonal : ils donnent des couleurs allant du noir (eumélanines) au jaune brun clair (phéomélanines) (nous : cheveux, poils, peau)Les caroténoïdes qui sont entretenus par l’alimentation (exemple, les Flamants mangent artémia salina = algues) donnent des couleurs jaune, orange ou rouge.

Couleurs structurales (brillantes, lumineuses, varient selon l’inclinaison): Rôle capital de la lumière dans la perception des couleurs. Pour bien comprendre le rôle de la lumière dans la couleur des plumes.Le vert et le bleu viennent de la structure des barbes, qui réfléchissent les radiations bleues de la lumière et laissent passer les autres radiations du spectre. Il existe aussi des mélanines ou des caroténoïdes qui peuvent modifier le vert en vert olive ou en vert vif.Les iridescences (colibris, canards,étourneaux, guêpiers, corbeaux) sont liées au réseau des barbules qui crée des interférences lumineuses provoquant des effets proches des couleurs de l'arc-en-ciel. Enfin, la disposition du plumage peut avoir une influence sur l'aspect terne ou luisant : des plumes à plat donnent une couleur brillante, des plumes courtes perpendiculaires au corps une couleur veloutée.

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les taches et les rayures...fasciata / fasciatus = rayétaeniatus / taeniata = à bande horizontale en "ruban"scalare = échelle (rayures parallèles)réticulata = à taches en réseau (réticulé)punct - = point ocellatus = ocelé (une ou plusieurs taches rondes)maculatus = tachéstrigata / striata = strié (fines raies nombreuses)Les parties du corps ...cephalus = la têtecaudal / caudo / uro = la queue dermo / derme = la peau gaster / gastero / gastro = le ventre ou l'estomacgnathos = la machoire labeo = levresstoma = la bouche lepido = écaillesodon= les dents ophtalmo / ocul- = oeil / yeuxrostrum= bec d’oiseauptero / pinnis = nageoire / aile INCLUDEPICTURE "http://www.fond-ecran-image.com/oiseau,fond-ecran-cotinga-de-cayenne,04.jpg" \* MERGEFORMATINET

INCLUDEPICTURE "http://www.fond-ecran-image.com/oiseau,fond-ecran-cotinga-de-cayenne,03.jpg" \* MERGEFORMATINET

-oïde = à l'aspect de... veli = voiletricho / cirrhis = poils / filamentshemi = à moitiéhypo = en dessousactinos = rayon aculeus = muni d'un aiguillon

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les racines désignant les tailles... micro / minor = petit macro = grand, gros nano = minuscule giga= géant affinis = fin, élancédolico = allongé Pachy = épais

...autresarcuatus = arquébrachi = bras brachy = courtcalamus= roseau caris = crevette chilo = levre chondros = cartilage-cole = "qui habite" fungus / fongus = champignons haplo= simple hetero = différentIchthyos = poissonex : Ichthyophage : qui mange des poissonsortho = droitpelvica = bassin, hanchessclero = durxeno = étranger

LES RACINES des COULEURS : gr. = grecque / lat. = latine

ROUGE : érythro-*ERYTHOS - ERYTHRO (gr.):

Rouge vif, rouge visage, Rouge brun, roux.

Érythrée, érythème, rouget,rubrique...Psittacus Erythacus (gris Gabon) Erythroptère, Erythacus=rouge gorgeAmadine Erythrocephala,Famille Erythrura (tricolor, prasina.)

*RUFUS lat. – RUBER (lat.): rouge vif brillant, roux, "robur" provient de la racine indo-européenne "rudh" qui désigne à la fois la force et la rougeur. à ce titre, "robur", qui a donné "robuste" et "roboraratif" (qui donne de la force), est à rapprocher de "rouge" (latin "rubeus"), "roux"(latin "rufus"), "rutilant" (latin "rutilus", rouge brillant), "rubicond" (latin "rubicundus"), et "rouille"(latin "robigo"). On distingue les chênes par la couleur de leur bois. On parle de "chêne blanc" ou de chêne noir". Or, le bois chêne rouvre a précisément une couleur brune qui tire sur le rouge. Diamant ruficauda Eudocimus ruber ruber (ibis rouge)*PYRRHOS(gr.):

Rouge feu Pyromane, pyrolyse...Pyrrhuras

*CRUER (lat.): Rouge vif chair sang

Cruel, cru... Pyrrhuras cruentata (oreillons rouges)

hémato-, hémo hémie*HAEMATOS (gr).:

Rouge sombre du sang

hématome, hémophile, hémorragie

Psephotus haematonotus (croupion rouge)

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ORANGE : *LUTEUS (lat.) Jaune orangé

Jaune d’œuf, boueuxLeiothrix Lutea (rossignol Japon)Passer luteus (moineau doré)

*CRUSOS (gr.) :

*MELPODA (lat.): Couleur du miel mélifèreEstrilda melpoda (joues orange) à pattes oranges...

ROSE :rhodo-*RHODO (gr.):

rosé Rhododendron (arbre rose)

*ROSA / ROSEUS (lat.):

Couleur de la rose Rosée, Ro-marin (rosée de mer)... Roseicapillus (rosalbin « à cheveux roses »)

Roseicollis (collier rose, à face rose) Psittacula Roseata (perruche tête rose) Phoenicopterus ruber roseus (flamant rose)

JAUNE : icto- jaune ictère*LUTEUS (lat.): Passer Luteus (Moineau Doré)

*SULFUREUS (lat.): Couleur du soufreacide...

Cacatoès sulphurea (à huppe jaune)

*AUREUS / OR- (lat.) :

OrJaune doré, brillant

aurore, or, dorure, dorade, orner, auréole... Ara auricollis (à collier jaune)Aratinga aurea (front d’or)Amazone auropaliata (à nuque jaune)

*XANTHOS (gr.) : Jaune pâle Forpus XanthopsAmazone Xanthops ( à face jaune)

*OKROS (gr.) : ocre Amazone ochrocephala (à front jaune)

*KROKOS (gr.) : Couleur du safran Crocodile, crocus....*KITRINOS (gr.): Jaune vif Cacatoès citrinocristata (à huppe)

*FLAVUS (lat.): Jaune verdâtreBlond

Platycercus flaveolus (perruche paille) Sicalis flaveola (bouton d’Or)

*SOLSTITIALIS (lat.) :

Couleur soleilJaune lumière

Solstice, tournesol...Aratinga solstitialis (soleil)

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VERT :thalasso- (gr. θαλασσο) :*THALASSO

mer ThalassothérapieMuscicapa thalassina (gobe mouche vert)

*CHLOROS (gr. κλωροσ) :

Vert pâle,Jaunâtre,végétal

Chlorophylle Ara Chloroptère (à ailes vertes)Eclectus polychloros (plusieurs verts) Genre Chloropsis = Verdins

*VIRIDIS (lat.): Vert vif, Vigoureux, jeune

Viril, le Vert Galant, verdoyant...Amazone viridigenalis (à joues vertes)

BLEU : cyano- Cyanosé Cyan* cyano : du grec kuanos [cyan(o)], bleu ; * cobalt : de l'allemand Kobalt, variante de Kobold, nom d'un lutin malicieux qui hantait les anciennes mines et qui avait la réputation de remplacer le minerai d'argent par celui du cobalt jugé alors sans valeur ;

*KUANOS - (gr. κυανοσ):

Bleu cyan, pur Lori CyanogeniaPsittacule Cyanocephala (Tête prune)Famille Cyanoramphus (Kakariki)Genre Cyanerpes (guit guit ceruléen)Cyanocorax (geai)

*GLAUKOS (gr. γλαυκοσ):

Bleu verdâtre, gris...Mer tourmentée, mare sale

Glauque, glaucome...Passerina Cyanea (paradisier bleu)

*CAERULEUS Bleu couleur azur, sombre, ciel...

Céruléen...

VIOLET :porphyro-*PURPUREUS (lat.) :

Pourpre, violet rougeVermeil purBeau, splendide.

PorphyrePurpureicephalus spurius (red capped)

*YAKINTHOS (gr. υακινθοσ ):

violet JacintheAra Hyacinthe

*VIOLA Couleur de la violetteviolet

*VINEUS (lat.): couleur lie de vin Amarante Vineuse

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NOIR: *NIGER/ NIGRI (lat.) :

Noir brillantBrun foncé

Le Niger, le niger, nigeria...Coracopsis nigra nigra (Vasa)

*MELAS (gr. µελασ):

noir Mélanésie, mélaniné, mélancolieMélanureCaïque mélanocephala

*ATER / ATRA (lat.) :

Noir obscur, terne,sinistre

Microglosse aterrimus

*CALKOS (gr. καλκοσ) :

Pionus chalcopterus (pione noire)Chalcopsitta atra atra (lori noir)

*ANTHRAX (gr. ανθραξ) : Anthraciteanthraco : du grec anthrax, anthrakos [anthrac(o)-], charbon

BLANC :CANDIDUS (lat)

Pureté du blanc Candide

leuco-*LEUKOS (gr. λευκοσ):

Blanc lumière (Lux) Leucocyte, éclaircir, éluciderAmazone leucocephala (à tête blanche)Caïque leucogaster (à ventre blanc)

*ALFOS ( gr.) / ALBUS ( lat.):

Blanc d’œuf, purClair, pâle, mat

Albumine (blanc d’œuf), Albanie, Albugo, Albi...Cacatoès alba albaAmazonz albifrons (à front blanc)

*ARGOS (gr.): Argos (en grec ancien Άργος) est une cité grecque du Péloponnèse. Son nom vient de la racine grecque arg-, qui signifie « quelque chose de brillant » (cf. argyros signifiant « argent »). La région d'Argos est encore aujourd'hui appelée l'Argolide.

Argent Pygargue (aigle blanc)

Même origine indo-européenne en bhel- :biélorusse (russe blanc) . Le nom de la Biélorussie était autrefois traduit en Russie Blanche ou Petite Russie, par opposition à la Grande Russie. Dans les langues slaves, l'adjectif "blanc" est bien de cette même origine indo-européenne. De là viendrait d'ailleurs le nom "balte". Cela confirmerait là encore le fait que ces peuples se sont auto-dénommés en fonction de la couleur de leur peau.

GRIS : peu répendu (voir Amazone farineuse, ou noir terne Atra)*POLIO (gr. πολιο)

Couleur de la poudrecouleur grise, en rapport avec la substance grise du tissu nerveux

Pollen, polis, uni

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Les oiseaux de Paradis

Les paradisiers, une famille de passereaux, vivent en Nouvelle-Guinée et dans le nord de l'Australie. Les mâles, parés de riches ornementations, sont dotés de plumages surprenants par leurs formes. Les plumes des uns composent, sur la tête ou la base des ailes, des bouquets serrés ; celles des autres perdent leur aspect duveteux pour s'étirer en guirlandes ou en rubans filiformes qui flottent librement dans les airs. Les premiers spécimens rapportés en Europe furent débarqués du seul bateau qui revint de l'expédition de Magellan. Leurs dépouilles arrivèrent privées de pattes. Ainsi a-t-on longtemps cru que ces oiseaux se contentaient de voler, sans jamais se poser. De là leur nom : ils semblaient venir tout droit du Paradis. Comme le quetzal, les paradisiers furent victimes de leur beauté : on fit commerce de leurs plumes qui agrémentaient les chapeaux des femmes. Ils furent protégés à partir de 1924. Actuellement, ils sont menacés par le défrichement des forêts qui constituent leur biotope naturel. Les mœurs de ces oiseaux dépendent nettement de leur régime alimentaire. Certains se nourrissent de fruits simples, abondants mais peu caloriques : ils vivent en couple, le mâle aidant la femelle à s'occuper des petits. D'autres, qui mangent surtout des insectes ou encore qui recherchent uniquement des fruits complexes, rares mais très riches, vivent en solitaires.

Références : couleurs plumes : bibliographie Maurice POMAREDE. + émission TV de 2000.

http://paca.lpo.fr/?t=docs&r=svq_couleurs&z=htm ou http://paca.lpo.fr/?t=docs&r=svq_bec&z=htm

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Paradisier de Raggi, Paradisaea raggiana

PLUMAGE CRYPTIQUE

Certains oiseaux possèdent un plumage de camouflage appelé aussi plumage cryptique. La principale fonction de ce plumage est de les soustraire à la vue des prédateurs.

L'homochromie est le mimétisme des couleurs , l'homotypie est le mimétisme des formes.

Le Lagopède alpin vit en montagne jusqu'à 3700 mètres et change de plumage selon la saison. En été, son plumage blanc tacheté de brun le camoufle parfaitement au milieu des éboulis et des plaques de neige. En hiver, son plumage presque tout blanc joue la même fonction sur la neige (homochromie).

La Bécasse des bois est un oiseau vivant dans les forêts humides. La nuit, elle recherche des vers en sondant le sol de son long bec; le jour, elle dort tapie au sol. Son

plumage brun et noir la camoufle parfaitement parmi les feuilles mortes (homochromie). L' Engoulevent d'Europe se nourrit d'insectes qu'il capture au vol; il chasse principalement au crépuscule mais aussi la nuit et à l'aube. Le plus souvent, il passe sa journée immobile, perché sur une branche, camouflé (homotypie). Détail plume dessous :

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