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M I S E E N
C A N D I D A T U R E
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D o m a i n e s c i e n t i f i q u e
3 Message du ministre
4 Historique des Prix du Québec
5 Description des prix scientifiques
6 Conditions d’admissibilité
Dossier de candidature
Composition des jurys
6 Calendrier
8 Critères d’évaluation
8 Présentation des demandes
9 Scientifiques qui ont donnéleur nom aux prix
9 Léon Gérin (1863-1951)
10 Frère Marie-Victorin (1886-1944)
11 Wilder Penfield (1891-1976)
12 Armand Frappier (1904-1991)
13 Lionel Boulet (1919-1996)
14 Lauréats des années antérieures
• Vous pouvez obtenir des renseignementsadditionnels sur les Prix du Québec enconsultant le site Internet suivant :www.prixduquebec.gouv.qc.ca
• La présente brochure est disponible enformat PDF sur ce site.
• Vous pouvez également commanderd’autres exemplaires en composant lenuméro suivant : (418) 646-0980.
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Ta b l e d e sm a t i è r e s
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M e s s a g e d um i n i s t r e
Depuis 1977, le Québecsalue des femmes et deshommes d’exception enleur décernant les Prix duQuébec, la plus importanterécompense honorifiqueattribuée par le gouverne-ment québécois. Ces prixsont non seulement un
témoignage de reconnaissance, mais ilsexpriment aussi la fierté et l’admirationde la population d’ici pour ces personnesremarquables.
Les Prix du Québec du domaine scientifiqueont déjà reconnu l’apport incroyable de80 lauréates et lauréats qui, par leursréalisations exceptionnelles et leur brillantecarrière, ont joué et jouent encore un rôlemajeur dans l’essor économique, social etculturel de notre société. Synonymesd’excellence, de persévérance et dedépassement, ils incitent, par leur exemple,de plus en plus de jeunes à entreprendredes carrières utiles et passionnantes dansle monde des sciences.
Cette année encore, je vous invite à colla-borer à la campagne de mise en candidaturedes Prix du Québec 2004, en soumettant auministère du Développement économiqueet régional le nom de candidates et decandidats qui contribuent selon vous àl’évolution scientifique de la société québé-coise de même qu’à son rayonnement surla scène internationale.
Michel AudetMinistre du Développement économiqueet régional
H i s t o r i q u e d e sP r i x d u Q u é b e c
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Quand, en 1922, le Québec adopte la Loi pour encouragerla production d’œuvres littéraires ou scientifiques, àl’instigation du secrétaire et registraire de la province,Athanase David, il franchit une étape importante commepromoteur du développement culturel. Les Concourslittéraire et scientifique qui en découlent auront pour effetde soutenir le travail de nombreux écrivains et chercheurschevronnés. Certaines années, une dizaine d’ouvrages serontrécompensés par un prix David comme on les appelle familiè-rement et vaudront à leur auteur une bourse généreuse.
En 1968, les prix littéraires subissent une transformationmajeure : dorénavant, un seul prix sera attribué chaqueannée à un écrivain pour l’ensemble de son œuvre.L’année suivante, les prix scientifiques sont réformésdans le même sens.
En 1977, pour refléter la richesse et l’essor de l’activitéculturelle, artistique et scientifique dans la sociétéquébécoise, le gouvernement instaure les Prix du Québec.Désormais, cinq prix soulignent une carrière remarquabledans les domaines suivants :
• le prix Athanase-David pour la littérature ;• le prix Paul-Émile-Borduas pour les arts visuels ;• le prix Denise-Pelletier pour les arts d’interprétation ;• le prix Léon-Gérin pour les sciences humaines ;• le prix Marie-Victorin pour les sciences naturelles
et le génie.
Au cours des deux décennies suivantes, d’autres prixs’y ajoutent :
1980 • le prix Albert-Tessier pour le cinéma ;1992 • le prix Gérard-Morisset pour le patrimoine ;1993 • le prix Wilder-Penfield pour la recherche
biomédicale ;• le prix Armand-Frappier pour la création
ou le développement d’institutions derecherche, ou pour l’administrationet la promotion de la recherche ;
1997 • le prix Georges-Émile-Lapalme pourla promotion de la langue française ;
1999 • le prix Lionel-Boulet pour la rechercheet le développement en milieu industriel.
Les Prix du Québec sont attribués chaque année pour rendrehommage à des scientifiques qui se sont distingués par unecarrière remarquable dans leur domaine d’activité ou encorepour couronner une carrière dédiée à la gestion et audéveloppement de la recherche ou à la promotionde la science et de la technologie.
Ces prix constituent la plus haute distinction décernéepar le gouvernement du Québec pour témoigner de lareconnaissance de la société envers des personnes qui ontcontribué à l’avancement social et scientifique du Québec.Chacun des lauréats reçoit une bourse non imposablede 30 000 dollars, une médaille réalisée par un artistedu Québec et un parchemin calligraphié.
Le prix Léon-Gérin s’adresse aux chercheurs œuvrantdans l’une des disciplines des sciences humaines.
Le prix Marie-Victorin s’adresse aux chercheurs de sciencespures et appliquées dont les travaux ne relèvent pas dudomaine biomédical. Les groupes de disciplines reconnuspour l’attribution du prix Marie-Victorin sont les sciencesexactes et naturelles, les sciences de l’ingénierie et techno-logiques ainsi que les sciences agricoles.
Le prix Wilder-Penfield s’adresse aux scientifiques dontl’objet de recherche appartient au domaine biomédical. Lesgroupes de disciplines reconnus sont les sciences médicales,les sciences naturelles et les sciences de l’ingénierie.
Le prix Armand-Frappier s’adresse aux personnes qui ontmené une carrière en recherche et qui ont contribué audéveloppement d’une institution de recherche ou qui sesont consacrées à l’administration ou à la promotion dela recherche et qui, de ce fait, ont su favoriser la relèvescientifique et susciter l’intérêt de la population pour lascience et la technologie.
Enfin, le prix Lionel-Boulet s’adresse à un scientifiquequi s’est distingué par ses inventions, ses innovations,son leadership dans le développement scientifique etpar son apport à la croissance économique du Québec.
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D e s c r i p t i o n d e sp r i x s c i e n t i f i q u e s
• Les candidats doivent posséder lacitoyenneté canadienne et avoir faitcarrière au Québec.
• Un membre d’un jury ne peut êtreadmissible à un concours durant l’annéeoù il fait partie de ce jury.
• Une personne ne peut présenterelle-même sa candidature.
• Un prix doit être attribué au cours d’uneannée à une seule personne, à moinsque le jury ne décide de l’attribuerà des personnes qui ont réalisé uneœuvre conjointe.
• Une personne ne peut recevoir le même prix plus d’une fois ni plusd’un prix la même année. Elle peuttoutefois se voir attribuer, au coursde sa carrière, des prix différentspour des contributions distinctes.
• Un prix ne peut être attribuéà titre posthume.
Calendrier
9 février 2004 Annonce du concours
16 avril 2004 Fin de la période de mise en candidature
Mai 2004 Réunions des jurys
Automne 2004 Dévoilement du nomdes lauréats
Remise des prix
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C o n d i t i o n sd ’ a d m i s s i b i l i t é
Dossier de candidature
La constitution d’un dossier de candidatureest sous la responsabilité d’une seulepersonne. Elle doit s’assurer d’incluretoutes les pièces exigées et acheminerl’ensemble du dossier au ministère duDéveloppement économique et régional.
Le dossier de candidature doit comprendreles éléments suivants :
• un document de présentation reprenantchacun des critères d’évaluation du prixconcerné et démontrant que la carrièredu candidat répond aux critères du prix ;
• un curriculum vitæ à jour ;
• un minimum de trois et un maximum decinq lettres de recommandation d’expertsdans la discipline décrivant les raisonspour lesquelles le candidat devraitrecevoir le prix ;
• une autorisation dûment signée par lecandidat par laquelle il accepte que sondossier soit transmis aux membres dujury de sélection chargé de l’analyser.
N. B. Le dossier de candidature doit êtreproduit en sept exemplaires. De plus,les documents ne doivent être ni reliésni agrafés.
Composition des jurys
Le ministre constitue un jury pour chacundes prix. Il en nomme les membres etdésigne le président. Un jury est composéde cinq membres.
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Prix Léon-Gérin, Marie-Victorin et Wilder-Penfield
• La qualité et l’envergurede la production scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 points
• Le renouvellement de la problématiqueet l’originalité de la démarche scientifique . . . . . . . 25 points
• Le rayonnement international . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 points• La contribution à la formation de
chercheurs ou au développement du milieu . . . . . . 25 points
Prix Armand-Frappier
• La qualité et l’envergurede la production scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 points
• La nature de la contribution à l’institutionou au développement de la recherche. . . . . . . . . . . 30 points
• Le rayonnement de l’institution à l’échellenationale et internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 points
• L’importance de la contribution à la diffusion dela science et de la technologie ou à la promotiondes carrières en science ou en technologie . . . . . . . 20 points
• Les retombées de la contribution à l’élaborationdes politiques scientifiques, à l’administrationde programmes de soutien à la rechercheou au développement socioéconomique . . . . . . . . . 15 points
Prix Lionel-Boulet
• La qualité et l’envergure de la recherche et lesréalisations pratiques personnelles du candidat,notamment les inventions ou brevetscommercialisés dont il est le principal auteur . . . . . 30 points
• Les retombées économiques de ses innovationsscientifiques ou technologiques, notammentau Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 points
• Le leadership et l’incidence socialeou environnementale de ses activités . . . . . . . . . . . 20 points
• Le rayonnement du candidat et lareconnaissance de ses réalisationssur les plans national et international . . . . . . . . . . . 20 points
Présentation des demandesLes dossiers de candidature doivent parvenir en septexemplaires, au plus tard le vendredi 16 avril 2004 à 16 h 30,à la personne suivante :
Madame Lyson PaquetteSecrétaire des Prix du Québec dans le domaine scientifiqueMinistère du Développement économique et régional1150, chemin Saint-Louis, 1er étageSillery (Québec) G1S 4Y9Téléphone : (418) 646-0980
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C r i t è r e sd ’ é v a l u a t i o n
Sociologue avant la lettre, Léon Gérin atracé en solitaire la voie de la sociologiecanadienne. Tout au long de sa vie,il s’est intéressé, souvent par l’entremisede l’histoire, aux conditions de vie de lasociété canadienne-française.
Léon Gérin naît en 1863 dans une familled’intellectuels de Québec. Après de brillantesétudes au Séminaire de Nicolet, Léon Gérinobtient, en 1884, un diplôme en droit del’Université Laval. En 1886, il fait un séjourde quelques mois à Paris en vue de côtoyerles grands maîtres, sans privilégier undomaine d’études en particulier.
À son retour de France, Léon Gérin choisit des’installer à Ottawa où il occupe différentspostes administratifs auprès de ministres dugouvernement fédéral et à la Chambre descommunes. C’est ainsi qu’il se consacre àl’observation et à l’analyse de la sociétécanadienne pendant les longs moments dontil dispose entre les sessions du Parlement.
Léon Gérin mène une vie intellectuelle isoléemais fertile. Les publications s’accumulentsur des sujets aussi variés que l’histoire dela colonisation française en Amérique, lescaractères de la société canadienne après laConquête, les traits dominants de la sociétérurale du Canada français au XIXe siècleou les conditions de l’émancipationintellectuelle de son milieu.
Les problèmes de méthodologie le fascinent,mais les carences de sa formation se font cruel-lement sentir, d’autant plus qu’il lui faudraattendre que le père Georges-Henri Lévesquede l’Université Laval mette sur pied la pre-mière École des sciences sociales en 1938.
Léon Gérin entretient cependant uneabondante correspondance avec ses maîtresfrançais afin de suivre l’évolution des idéeset de la théorie. Malgré son allégeance àl’école française, il a su produire une penséeoriginale adaptée au contexte canadien.
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L é o n G é r i n1 8 6 3 -1 9 5 1
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Homme de science, religieux et nationaliste,le frère Marie-Victorin a joué un rôle depremier plan dans le mouvement scien-tifique du Québec des années 1920. Toutesa vie, l’auteur de la Flore laurentienne,la bible des botanistes québécois, s’estconsacré à la formation d’une élite scien-tifique et à la diffusion de la scienceauprès de la population. À son décès, en1944, le frère Marie-Victorin était devenuun symbole national du réveil scientifique.
Natif de Québec, Conrad Kirouac entre aunoviciat des Frères des écoles chrétiennesde Montréal en 1901, où il s’initie immédia-tement à la botanique avec le jardinier.Au fil des ans, la botanique devient unevéritable passion qu’il ne peut s’empêcherde partager avec ses élèves. En 1920, lanouvelle Faculté des sciences de l’Universitéde Montréal le nomme directeur duDépartement de botanique. Dès lors, Marie-Victorin élargit ses centres d’intérêt etentretient une correspondance soutenueavec des botanistes américains.
Parallèlement à ses activités de recherche,il s’impose rapidement comme l’âmedirigeante de l’Association francophonepour le savoir – ACFAS, fondée en 1923.Puis, à titre de directeur de la Sociétéd’histoire naturelle, il contribue dansune large mesure à l’essor des cerclesde jeunes naturalistes. En 1930, il lancel’idée d’un jardin botanique d’envergureinternationale. Grâce à sa popularité,il réussit à obtenir des subventions pourréaliser son projet, en dépit de la criseéconomique qui sévit. En fait, Marie-Victorin ne manque pas une occasion defaire valoir la science comme un instrumentprivilégié de développement économique.
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F r è r e M a r i e -V i c t o r i n
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W i l d e r Pe n f i e l d
L’influence de Wilder Penfield dépasselargement le champ de la neurologie etles frontières du Canada. Lorsqu’il a prissa retraite, en 1970, il était reconnu commel’un des plus grands neurochirurgiens etneurologues au monde. La fondation del’Institut neurologique de Montréal (INM),en 1934, constitue son apport majeur à laneurologie. En alliant la recherche à l’ex-périence clinique, Wilder Penfield a faitde l’INM le plus grand centre de recherchesur l’épilepsie. Avec Herbert Jasper, il agrandement contribué à la mise au pointdes techniques utilisées en neurochirurgiede l’épilepsie. Il s’est aussi distingué commechercheur par ses travaux sur la localisationdes différentes fonctions du cerveau. Enfin,il a activement participé au développementdes organismes de soutien à la recherche.
Wilder Penfield est né le 26 janvier 1891dans l’État de Washington. Étudiant àPrinceton, il reçoit une bourse Rhodes ets’inscrit en physiologie à Oxford en 1915.Il a la chance d’y travailler avec Sir CharlesSherrington, maître incontesté de laphysiologie du système nerveux, et avecle très réputé médecin Sir William Osler.
De retour aux États-Unis en 1917, il pour-suit ses études en médecine à l’HôpitalJohn-Hopkins, puis il mène ses travauxà l’Université Columbia jusqu’en 1928.Recruté par l’Université McGill, WilderPenfield déménage son laboratoire àl’Hôpital Royal-Victoria jusqu’en 1934.
Par la suite, il dirigera pendant 25 ans leséquipes de chercheurs et de chirurgiensde l’INM vers la solution de bon nombrede questions fondamentales concernant lecerveau, notamment la question de la rela-tion qui existe entre le cerveau et l’esprit.
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A r m a n d F r a p p i e r
À son décès, en 1991, à l’âge de 87 ans,Armand Frappier était l’un des derniersreprésentants d’une première générationde bâtisseurs de grandes institutionsvouées à la recherche au Québec. Il s’estfait connaître par son œuvre de pionnieren matière de santé et d’hygiène publiques,par la qualité de ses travaux de rechercheen microbiologie, par son acharnementà prévenir la propagation des maladiesinfectieuses et par son dévouement exem-plaire au sein de nombreux organismesnationaux et internationaux.
Armand Frappier est né le 26 novembre1904, à Salaberry-de-Valleyfield. Impossiblede citer son nom sans penser à la tuber-culose. Ses travaux expérimentaux sur leBCG, découvert par les chercheurs françaisCalmette et Guérin, dont il a été l’élève,ont permis de démontrer l’efficacité etl’innocuité de ce vaccin. On lui doit,d’ailleurs, l’application rationnelle duBCG au Québec, chez les Amérindienset dans d’autres provinces du Canada.
Le docteur Frappier entreprend la réorgani-sation du Département de microbiologiede l’Université de Montréal en 1933 et ilen sera directeur jusqu’en 1964. En 1938,il fonde l’Institut d’hygiène et de micro-biologie de Montréal qu’il dirigerajusqu’en 1974 et qui deviendra l’InstitutArmand-Frappier en 1975. Puis, en 1945,il fonde l’École d’hygiène qui sera scindée,une vingtaine d’années plus tard, endifférents départements et écoles.
Ses travaux expérimentaux sur le BCG ontvalu au docteur Frappier sa renomméeinternationale. D’autres vaccins contrela diphtérie, la variole, la typhoïde etle tétanos ont été réalisés à l’Institutà la même période.
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Les laboratoires de l’Institut de recherched’Hydro-Québec (IREQ), dont la taille est àla hauteur de la réputation de l’entreprise,sont situés à Varennes. Dans le domaine dela recherche sur l’énergie, l’IREQ jouit eneffet d’une renommée internationale. Sonexistence peut être attribuée sans exagéra-tion à la vision et à la ténacité d’un homme,Lionel Boulet. Il a conçu l’Institut dans sesmoindres détails et en a assuré l’essor, àtitre de directeur, pendant quinze ans.
Né à Québec en 1919, grand passionné desciences, Lionel Boulet renonce aux carrièresprestigieuses de l’époque, la médecine etle droit, pour s’orienter en 1938 vers desétudes en génie électrique.
Après l’obtention de son diplôme, il travaillecomme ingénieur pour la compagnie RCAVictor, à Montréal, où il met au point lepremier train d’atterrissage automatique,puis il devient assistant-professeur àl’Université Laval. En 1947, Lionel Bouletentreprend une maîtrise en génie électriqueà l’Université de l’Illinois, l’une des écolesles plus prestigieuses dans ce domaineen Amérique du Nord.
Les projets qu’il a mis en œuvre dès sonretour, en 1949, marquent encore lessciences appliquées au Québec. À la têtedu Département de génie électrique del’Université Laval, il met l’accent sur lesétudes supérieures. Puis, au début desannées 60, il se lance dans la création del’IREQ. Le projet est accepté en 1965 etl’Institut voit officiellement le jour en 1967.
Après avoir quitté l’IREQ en 1982, LionelBoulet a occupé différents postes, dontceux de vice-président à la technologie etaux affaires internationales à Hydro-Québec,de conseiller auprès du président du mêmeorganisme et de directeur intérimaire del’Institut Armand-Frappier, autre institutioncréée par un précurseur.
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L i o n e l B o u l e t1 9 1 9 -1 9 9 6
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prix
1982 Jacques Henripindémographe
1981 Benoît Lacroixthéologien
1980 François-Albert Angerséconomiste
1979 Noël Maillouxpsychologue
1978 Marcel Riouxsociologue
1977 Léon Dionpolitologue
PRIX MARIE-VICTORIN
2003 Louis Taillefer
2002 Claude Hillaire-Marcelgéochimiste
2001 Robert Emery Prud’hommechimiste
2000 Gilles Brassardinformaticien
1999 Gilles Fontaineastrophysicienet astronome
1998 Ashok K. Vijhélectrochimiste
1997 Louis Legendreocéanographe
1996 Stephen Hanessianchimiste
1995 John J. Jonasingénieurmétallurgiste
1994 Ronald Melzackphysiologiste etpsychologue
1993 N’a pas été décerné
1992 Charles Philippe Leblondhistologiste
1991 Mircea Steriadeneurophysiologiste
1990 Leo Yaffechimiste
1989 Jacques LeBlancphysiologiste
PRIX LÉON-GÉRIN
2003 Andrée Lajoie
2002 Paul-André Crépeaujuriste
2001 Marcel Trudelhistorien
2000 Michael Brecherpolitologue
1999 Marcel Dagenaiséconomètre
1998 Vincent Lemieuxpolitologue
1997 Margaret Lockanthropologue
1996 Henry Mintzbergspécialiste en stratégiedes organisations
1995 Guy Rochersociologue
1994 Jean-Jacques Nattiezmusicologue
1993 Gérard Bouchardhistorien
1992 Charles Taylorphilosophe etpolitologue
1991 Bruce G. Triggeranthropologue
1990 Fernand Dumontsociologue
1989 Gérard Bergeronpolitologue
1988 Thérèse Gouin Décariepsychologue
1987 Louis-Edmond Hamelingéographe
1986 Adrien Pinardpsychologue
1985 Albert Faucheréconomiste
1984 Jean-Charles Falardeausociologue
1983 Michel Brunethistorien
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L a u r é a t s d e sa n n é e s a n t é r i e u re s
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1988 Germain Brissonagronome
1987 Pierre Deslongchampschimiste
1986 Stanley George Masonchimiste et physicien
1985 André Barbeauneurologue
1984 William Henry Gauvinchimiste
1983 Pierre Dansereauécologiste
1982 Camille Sandorfychimiste
1981 René Pomerleaubiologiste
1980 Claude Fortierphysiologiste
1979 Armand Frappiermicrobiologiste
1978 Bernard Belleaubiochimiste
1977 Jacques Genestmédecin
PRIX WILDER-PENFIELD
2003 Frederick Andermann
2002 André Parentneurobiologiste
2001 Pavel Hametendocrinologiste
2000 Jean Davignonchercheur clinicien
1999 Clarke F. Fraserspécialiste engénétique médicale
1998 Theodore L. Sourkesneurochimiste
1997 Kresimir Krnjevicneurophysiologiste
1996 Jacques de Champlainchercheur clinicien
1995 Charles R. Scriverpédiatre et généticien
1994 (ex æquo)Albert J. Aguayoneurobiologiste
Yves Lamarreneurophysiologiste
1993 Brenda Milnerneuropsychologue
PRIX ARMAND-FRAPPIER
2003 Charles E. Beaulieu
2002 Robert Lacroixéconomiste
2001 Émil Skameneimmunologisteet généticien
2000 Jean-Guy Paquetingénieur
1999 N’a pas été décerné
1998 Samuel O. Freedmanimmunologiste
1997 Roger A. Blaisingénieur géologue
1996 Jacques Genestchercheur clinicien
1995 Louis Berlinguetchimiste
1994 Maurice L’Abbémathématicien
1993 Lionel Bouletingénieur
PRIX LIONEL-BOULET
2003 Lorne Trottier
2002 Pierre-Claude Aïtciningénieur
2001 Morrel P. Bachynskiphysicien
2000 Bernard Coupalingénieur
1999 Robert Zambonichimiste
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Publié par la Direction générale des communicationset des services à la clientèle
Dépôt légal : 1er trimestre 2004
Bibliothèque nationale du Québec
ISBN 2-550-41988-X
© Gouvernement du Québec