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direction générale des Routes les rapports du CETU centre d’Études des Tunnels

les rapports - Ministère de la Transition écologique...pour aider à la réalisation des travaux ou pour inspecter les ouvrages en service. Une part importante de l’activité du

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direction

générale

des Routes

les rapportsdu CETU

centre

d’Études

des Tunnels

ditorialÉditorial

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S i l’activité en 2004 s’est inscrite dans la continuité de 2003, avec d’une part une très lourde charge detravail sur les projets et la préparation des chantiers importants des tunnels des Monts à Chambéry etde Bois du Peu sur la rocade de Besançon pour n’en citer que deux, et d’autre part la poursuite

de l’examen des projets d’amélioration de la sécurité des tunnels existants, elle fera référence surtout parl’évolution du contexte réglementaire et la parution de plusieurs textes majeurs pour ce qui concerne lesdomaines et les modalités d’intervention du CETU.

Après plusieurs mois de concertation, c’est en effet le 29 avril 2004 qu’a été signée la directive européennerelative aux exigences de sécurité minimales dans les tunnels du réseau routier transeuropéen. Si elle neconstitue pas une réelle nouveauté en ce sens que son contenu est très inspiré de la réglementation mise enplace en France en 2000, elle entraîne un important travail de transposition qui est aussi l’occasion, en France,de mettre à jour et de compléter le dispositif réglementaire existant.

Autre événement majeur, la sortie le 13 août 2004 de la loi relative aux libertés et responsabilités locales quiprépare le transfert d’une partie importante du réseau national aux collectivités territoriales. Sur ce réseautransféré, depuis plus de 30 ans, le CETU a assuré un suivi quasi personnalisé et patrimonial des tunnels.De nouvelles formes d’intervention seront à mettre en place avec les nouveaux gestionnaires, avec le souci deleur faire bénéficier au mieux de toute l’expérience acquise au cours du temps. La diffusion du guide del’inspection du génie civil des tunnels est un des exemples de ce que le CETU, ou plus largement le réseauscientifique et technique, peut apporter aux différents maîtres d’ouvrage.

L’année 2004 a également été marquée par l’aboutissement et l’évaluation de plusieurs thèmes prioritaires derecherche touchant à la sécurité, à l’exploitation et à la sauvegarde en cas d’incendie. Cela ne signifie pas queles réflexions engagées sur ces sujets sont terminées, mais qu’à l’échéance fixée, une étape a été franchie ;étape essentielle pour la formalisation et le rendu-compte des résultats. Ce processus est maintenant bien enplace au sein du CETU.

Il est important de souligner aussi, qu’en novembre 2004, a été organisée au CETU la première session deformation des opérateurs en tunnel. Fruit d’une démarche ambitieuse associant à la fois les ministères del’Intérieur et de l’Equipement, des bureaux d’études et des exploitants sous l’égide d’un comité de pilotageanimé par Denis Fougea, cette session constitue le début d’un très important programme de formation quiva se poursuivre et s’accélérer durant les années qui viennent.

Au-delà des quelques actions phares évoquées dans le présent document, le CETU, comme à l’accoutumée,est intervenu sur de très nombreux dossiers. Le rapport rappelle l’organisation mise en place au CETU en2001 pour mieux maîtriser et être à même de capitaliser la connaissance sur tous ces thèmes.Au nom del’ensemble des agents du CETU, je voudrais saluer ici le travail exemplaire accompli dans ce domaine parPhilippe Sardin, qui a quitté le CETU pour rejoindre la direction de l’ENTPE le 1 er septembre 2004,après 6 années durant lesquelles il a œuvré sans compter pour développer et valoriser les activités etles compétences du CETU.

Michel DEFFAYET

■ Une mission d’assistance aux maîtres d’ouvrages pourla réalisation ou la gestion de tunnels. Le CETU intervientaussi bien en phase amont lorsqu’il s’agit d’identifier lesprincipaux enjeux et les fonctions à satisfaire, qu’en avalpour aider à la réalisation des travaux ou pour inspecter lesouvrages en service. Une part importante de l’activité duCETU consiste en l’élaboration de projets ou de marchésde travaux.

Au plan national mais aussi international, le travail conduitau sein de différents réseaux d’experts permet decoordonner les évolutions réglementaires, de menerdes collaborations de recherche, d’élargir les retoursd’expériences et finalement d’aider à la valorisation dusavoir- faire des bureaux d’études et entreprises français.

issions et organisationMissions et organisation

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Missions

Rattaché à la Direction générale des routes, servicecentral au sein du Réseau scientifique et technique duministère, le CETU exerce des missions qui dépassele cadre du strict réseau routier national pour être auservice de l’ensemble des maîtres d’ouvrages routiers :

■ Une mission très globale de capitalisation du savoirtechnique et de mise à disposition de cette connaissance.Il s’agit pour le CETU de conduire des recherches et dedévelopper des outils pour une meilleure compréhensiondes tunnels: comment les concevoir, les réaliser, en prévoirle coût, en maîtriser la sécurité, en garantir la pérennité,…La diffusion de cette connaissance se fait par le biais del’édition de documents, de guides divers, mais aussi parla formation, le conseil, les avis techniques et l’expertise;

Organigramme du service

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L’organisation actuelle du CETU date de 2001. Elle a étémise en place de manière à permettre un meilleur partagede l’information et des connaissances entre les activités derecherche, les interventions d’ordre réglementaire, lesprestations de projets et de suivi de chantier, ou encoreles différentes missions d’expertise.

Cette organisation est de type matriciel avec sept pôlesthématiques. Chaque pôle rassemble de cinq à douzepersonnes travaillant dans un même domaine, quelles quesoient leurs natures d'intervention: recherche, projets,expertises, rédaction de documents de doctrine ou deméthode, contrôles, inspections, exploitation de retoursd'expérience, mesures, etc.Les pôles ont pour rôle essentiel de capitaliser la connais-sance dans un domaine donné, de réaliser les activités derecherche et de doctrine, de mettre en commun, unifier etformaliser le savoir-faire et de développer les compétencesdes agents.

Les thèmes d’intervention des différents pôles sont :◗ Pôle «Ventilation et environnement»:

– les systèmes de ventilation et de désenfumage;– la physique des incendies en tunnel ;– les dispositifs de mesure et de suivi de l’air en tunnel ;– la pollution dans et à proximité des tunnels ;– les impacts et nuisances sur l’environnement.

◗ Pôle «Sécurité» :– les enjeux de sécurité en tunnel ;– les moyens, les outils et les acteurs de la sécurité ;– l’évaluation des risques ;– la synthèse du retour d’expériences ;– la gestion de la base de données des tunnels français.

◗ Pôle «Équipements électriques et de gestion»:– les courants forts et les courants faibles ;– l’éclairage;– la gestion technique centralisée et la supervision;– les réseaux d’alimentation et de surveillance;– les dispositifs de signalisation.

◗ Pôle «Exploitation»:– la politique, les modalités et les coûts d’exploitation;– les dispositifs d’exploitation courante et de gestion

des incidents ;– la formation des exploitants et le partage d’expérience;– la maintenance des équipements ;– les principes généraux de signalisation.

◗ Pôle «Géologie, géotechnique et dimensionnement» :– les reconnaissances géologiques et géotechniques ;– la connaissance du terrain et de son comportement ;– la conception et le dimensionnement des soutènements

et revêtements ;– les méthodes de creusement et d’abattage ;– l’auscultation sur chantier.

◗ Pôle «Procédés de construction, marchés et exécution»:– les procédés de construction;– les contrats de travaux et les aspects contractuels ;– les méthodes et outils de pilotage et de suivi des

chantiers ;– les coûts et les délais de creusement ;– les évolutions réglementaires et conjoncturelles en

travaux souterrains.

◗ Pôle «Matériaux, structures et vie de l’ouvrage»:– les procédures et outils de suivi et d’inspection du

génie civil, réalisation des inspections ;– les techniques et méthodes pour la réparation et la

réhabilitation des tunnels ;– le comportement des structures ;– les caractéristiques et performances des matériaux

utilisés ;– l’ingénierie et le comportement au feu.

Des équipes de projet, formées de personnes appartenantaux pôles, sont constituées spécialement pour chaqueintervention d'expertise ou d'ingénierie. Ces équipes,ajustées à la nature du projet à traiter, ont une duréede vie limitée.

Le Directeur de la recherche et les chargés de missionpeuvent être chargés des avis réglementaires, procéderà certaines expertises, apporter leur contribution auxpôles ou aux équipes de projet, animer des actionstransversales (comme le contrôle externe des projetsétablis par le CETU, ou le pilotage de l’ingénierie) ouremplir certaines fonctions dans des organismesextérieurs (secrétariat général de l'AFTES, secrétariatdu comité d'avis technique sur l'étanchéité des ouvragessouterrains, expert du comité d'évaluation de la sécuritédes tunnels routiers, etc.).À noter que le Directeur de la recherche est égalementprésident du comité des tunnels de l’AIPCR.

Le secrétariat général regroupe toutes les activités support,y compris la documentation et l'informatique.

Rapport d’activité 2004

Une organisation matricielle

Lancé en 1998, ce thème s’inscrivait dans une doubleperspective d’optimisation des équipements et de leurscoûts lors de l’élaboration des projets et d’aide auxexploitants des tunnels existants.L’incendie du tunnel du Mont-Blanc en mars 1999, aconduit le CETU vers une évolution de ses activités ce quia eu pour effet de prolonger ce thème jusqu’en 2003.C’est en octobre 2004 que la commission d’experts aprocédé à l’évaluation.

En présentant les documents produits tout au long du thème:◗ Note d’information sur les revêtements de piedroits en

tunnel routier (novembre 1999) ;◗ Rapport sur le contrôle-commande de la ventilation

expérimentation logique floue (septembre 2001) ;◗ Guide de la fourniture de l’énergie électrique en tunnel

(janvier 2002) ;◗ Rapport de conclusion de la phase 1 du travail de modé-

lisation de la ventilation d’un tunnel (février 2004).

En donnant un avis sur les productions en cours definalisation :◗ Projet de guide sur la maîtrise des coûts d’exploitation;◗ Rapport final sur l’intérêt des chaussées claires et

éclaircies ;◗ Projet de note sur les coûts de fonctionnement des

locaux d’exploitation;◗ Nouvelle version du fascicule 40 «tunnels, tranchées

couvertes, galeries de protection (établi dans le cadre dela révision de l’instruction technique pour la surveillanceet l’entretien des ouvrages d’art du 19 octobre 1979).

Après les dernières corrections, la publication de l’ensembledes documents est prévue pour 2005.

echerche et doctrineRecherche et doctrine

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L’aboutissement du thème prioritairede recherche n°7 portant sur

les conditions et coûts d’exploitation

Le thème prioritaire n°11 sur la politique de sécuritédes tunnels s’est déroulé sur trois années de 2001 à2003. Il a été évalué début 2004 par une commission decinq experts représentant les exploitants publics etprivés, les services de sécurité civile et les instituts derecherche spécialisés dans le domaine de la sécurité.Les évaluateurs ont pris connaissance de l’importanttravail de fond mené pour expliciter les doctrines, cequi s’est traduit par de nombreux documents, la miseen place d’outils, notamment le retour d’expériencesur les incidents et accidents, et des compléments deréglementation, par exemple en matière de signalisation.À noter également la parution des guides sur l’élaborationdu dossier de sécurité. Les experts ont souligné lesrésultats obtenus au niveau international ainsi que lesactions menées avec les acteurs de terrain.

La commission d’évaluation a suggéré des pistes pourl’avenir, où le tunnel sera d’abord un système detransport complexe et non plus seulement un objettechnique. Les recommandations visent à mettre aupoint une stratégie de maîtrise des risques à la foissystémique et intégrée, s’appuyant sur de nouveauxpartenariats et le retour d’expérience. Le nouveauthème prioritaire n°9 lancé en 2005 sur les facteurshumains et organisationnels de la sécurité intègre unebonne partie de ces propositions.

Le bilan et l’évaluationdu thème prioritaire de recherche n°11

consacré à la politique de sécuritédes tunnels routiers

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Le 18 mars 2004, près de 150 personnes ont répondu àl’invitation du Cetu qui organisait une journée d’informationet d’échanges sur les premiers résultats du thème prioritairen°10 sur la sauvegarde des personnes en cas d’incendie.

D’une durée de cinq ans, ce thème lancé en 2001 fédèredes actions pluridisciplinaires visant à mieux définir lesobjectifs de sécurité en cas d’incendie et les dispositifstechniques permettant de les atteindre.

Les présentations ont fait le point sur des équipementsspécifiques comme la détection incendie et les systèmesfixes de lutte contre le feu.

Ces derniers sont en pleine actualité et des méthodologiesd’étude ont été mises au point afin d’évaluer leur efficacitédans le cadre d’une stratégie systémique de sécurité.

La mise en œuvre des prescriptions récentes en matièrede résistance au feu a fait l’objet d’un guide, de travaux demodélisation et d’applications pratiques qui ont été décritset discutés.

Les progrès récents dans les domaines de la modélisationdu mouvement des fumées et de la ventilation ont étéprésentés avec la participation de partenaires universitaireset professionnels.

Rapport d’activité 2004

OSCART:nouvel outil pour le suivi

du creusement d’un tunnel

Présentation des premiers résultatsdu thème prioritaire de recherche n°10:

sauvegarde des personnesen cas d’incendie

Lors du creusement d’un tunnel le maître d’œuvre doit assurerla direction de l’exécution du contrat de travaux. Ce contrôledes travaux exige un suivi continu indispensable pour constateret enregistrer l’activité du chantier ainsi que pour appréhenderla géologie et les conditions de creusement réellementrencontrées. Fort de cette connaissance, le maître d’œuvrepeut débattre avec l’entreprise des difficultés du chantier etpossède les éléments pour une bonne gestion du marché.

Lorsque la maîtrise d’œuvre met à contribution plusieursacteurs, il doit y avoir un partage permanent des donnéesdu chantier.

Pour le suivi des travaux sur les ouvrages du réseauroutier national, le CETU a développé un Outil de Suividu Creusement, des Auscultations et du Récolement enTunnel (OSCART) qui permet sur le site l’enregistrementde toutes les données de suivi (temporelles et spatiales)et par internet une consultation et une analyse de cesdonnées. OSCART est alimenté par les contrôleurs dechantier. Y sont enregistrées toutes les informationsrelatives au déroulement dans le temps des travaux,à la géologie rencontrée, au creusement et aux soutè-nements mis en place ainsi qu’aux reconnaissances etauscultations.

L’analyse de ces données est possible sous forme derequêtes ; elle peut se faire par internet. Les différentsintervenants de la maîtrise d’œuvre ont ainsi les moyensd’échanger régulièrement leurs analyses et d’en débattreavec l’entreprise lors des réunions de chantier hebdo-madaires.Toutes les données stockées dans OSCARTsont également disponibles pour le maître d’ouvrage,au moment des travaux et tout au long de la vie del’ouvrage.

Cet outil a été utilisé en 2004 sur le chantier du tunnelde Schirmeck, dont la maîtrise d’œuvre est assurée parla DDE du Bas-Rhin. Il sera utilisé en 2005 pour le suividu tunnel de Bois de Peu près de Besançon avec lacontribution active de la DDE du Doubs.

Créé en 1973 le GTFE (Groupe de Travail Français desExploitants de tunnels routiers) est un club «métier».Composé pour une très large part d'exploitants de tunnelsroutiers français le groupe a été rejoint progressivementpar des exploitants «francophones» de tunnels situés dansd'autres pays (Espagne, Suisse, Italie, Croatie,Allemagne).Il compte aujourd’hui environ 130 membres.

Avec une animation et un secrétariat assurés par le CETU,ce groupe est un lieu d'échanges d'expériences entreexploitants ; il est aussi un outil très précieux pour leCETU dans la mesure où il lui permet d’être à l’écoute despréoccupations des exploitants et, en retour, de leurprésenter ses travaux et/ou ses publications.

Le GTFE se réunit deux fois par an. En 2004, ce fût les10 et 11 juin à Marseille avec une visite des tunnels géréspar la communauté urbaine Marseille Provence Métropoleet le tunnel du Prado-Carénage puis les 18 et 19 novembreà Grenoble avec une visite du chantier du tunnel duSinard sur A51.

Quelques exemples des points techniques traités: évolutionde la réglementation; un outil de GMAO pour la mise enplace du pôle maintenance du tunnel de Toulon; démarchede certification ISO 9001 dans les tunnels du BPNL...Au-delà des réunions annuelles, le CETU assure une«continuité de service» aux membres du GTFE enapportant une aide aux exploitants qui le sollicitent.

n réseau de partenairesUn réseau de partenaires

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Une forte implication au sein de l’AFTES

Le CETU ne travaille pas seul mais au sein de nombreux réseaux institutionnels ou d’expertsqui se sont progressivement mis en place au plan national ainsi qu’au plan international.

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L’Association Française des Travaux En Souterrain a étécréée en 1972 et le ministère de l’Équipement a joué unrôle moteur dans sa création. Depuis le CETU assure lareprésentation et l’activité du ministère au sein del’AFTES. Il a toujours eu une implication importantedans son fonctionnement et en assure actuellement lesecrétariat général.

Le CETU est présent dans une quinzaine de groupes detravail de l’AFTES et les recommandations qui enémanent participent à l’élaboration de sa doctrinetechnique en génie civil. Un exemple particulier en estle domaine de l’étanchéité où le groupe de travail del’AFTES a largement facilité le développement de latechnique française, ce qui a permis au CETU larédaction du titre III du fascicule 67 du CCTG surl’étanchéité des ouvrages souterrains et facilitera sonactualisation en cours.

L’AFTES organise tous les trois ans un congrès inter-national ; celui d’octobre 2005 aura lieu à Chambérysur le thème: «Les tunnels, clé d’une Europe durable».Le CETU s’implique largement dans la préparation decette manifestation où seront en particulier abordésles thèmes de sécurité, équipements, environnementet réhabilitation des tunnels.

L’animation du GTFE

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L’Association mondiale de la route (AIPCR) a lancé en2004 un nouveau cycle de quatre ans qui conduira au 23e

Congrès mondial de la route à Paris en septembre 2007.Les 18 comités techniques ont été renouvelés. Le comitéde l’exploitation des tunnels routiers (C3.3), à nouveauprésidé par le CETU, comporte maintenant une soixantainede membres représentant 30 pays.

Les deux réunions que ce comité a tenues en 2004 ontpermis de définir son programme et de lancer 5 groupes detravail. Ceux-ci se réunissent indépendamment deux à troisfois par an et permettent de mobiliser environ 130 experts.Les principaux thèmes sont l’exploitation et l’entretien, lagestion de la sécurité, en particulier l’analyse des risques,les facteurs humains de la sécurité, les équipements desécurité et enfin la ventilation et la maîtrise des incendies.Des collaborations ont été formalisées avec la Commissioneuropéenne, dans le cadre de l’application de la directive2004/54 /CE, et avec l’Association internationale destravaux en souterrain (AITES). C’est ainsi qu’un numérospécial de la revue Routes /Roads de l’AIPCR a été produitconjointement avec l’AITES en octobre 2004 sur lasécurité incendie dans les tunnels. Il comporte plusieurscontributions du CETU.

Le ministère de la Région de Bruxelles Capitales (MRBC)gère 300 km de voiries régionales sur 1 750 km totaux devoiries sur un territoire de 160 km2. Ce réseau de voiriecomprend 25 tunnels parmi lesquels 13 ouvrages d’unelongueur supérieure à 300 mètres sont ventilés. Ces tunnelsont été aménagés essentiellement pour faire face à desproblèmes de circulation ou de nuisances acoustiques.Le MRBC a sollicité le CETU en 2004 dans le cadre d’unemission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’aider àélaborer le programme d’amélioration de la sécurité deces ouvrages et à actualiser les documents de référenceen matière d’exploitation.

Rapport d’activité 2004

Le comité des tunnels de l’AIPCR AITES

Les missions d’expertise

Projets européens

Depuis 2001, le CETU est fortement impliqué dansplusieurs projets européens touchant la sécurité destunnels routiers.

C’est ainsi qu’il préside le réseau thématique européensur les incendies en tunnel (FIT: Fires in tunnels) quiregroupe 33 partenaires de 12 pays européens. Son siteinternet est très utilisé et présente des bases de donnéesinteractives ainsi que les rapports qu’il a établis sur lasécurité incendie des tunnels routiers, ferroviaires et demétro. En collaboration avec le projet de rechercheDARTS sur la durabilité et la fiabilité des structures detunnel, le réseau FIT a organisé une conférence à Pragueen février 2004. Rassemblant 250 participants, celle -cia permis de présenter et de discuter les résultatsobtenus avant leur mise au point définitive.

Le CETU est aussi partie prenante dans le très importantprojet de recherche européen UPTUN sur l’améliorationde la sécurité incendie des tunnels existants.

Rassemblant une quarantaine de partenaires, ce projets’intéresse à tous les aspects depuis la prévention, ladétection et le développement du feu jusqu’à l’évaluationdu risque et au développement d’outils pour optimiserles projets, en passant par le comportement humain etcelui des systèmes techniques. Le CETU participe àplusieurs des thèmes de travail ainsi qu’au comité dedirection. Il préside le comité consultatif du projet.

Le CETU participe en outre au projet VIRTUALFIRESqui vise à mettre au point des méthodes de simulationet de visualisation permettant notamment la formationdes personnels concernés.

Ces projets s’achevant entre 2004 et 2006, uneréflexion a été lancée par les principaux partenairesafin de pérenniser le travail en réseau et de partagerles compétences. Celle-ci a abouti courant 2005 avecla création d’un comité de l’Association Internationaledes Travaux En Souterrain (AITES) sur la sécurité enexploitation des installations souterraines, dont leCETU assure la vice-présidence.

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L’Association Internationale des Travaux En Souterrain(AITES) regroupe une cinquantaine d’associationsnationales comme l’AFTES dans le but de favoriser leséchanges internationaux. Elle tient une assembléegénérale annuelle à l’occasion d’un congrès international,ce qui permet la réunion d’une quinzaine de groupes detravail internationaux, auxquels participent certainsmembres du CETU.

Au niveau international

Le CETU assure le secrétariat du comité d’évaluationde la sécurité des tunnels routiers (CESTR) institué parla circulaire n°2000-63.Avec 7 réunions et 27 dossiers de tunnels analysés en 2004,le comité a poursuivi son travail d’examen de la sécurité desouvrages souterrains du réseau routier national.La capitalisation et la diffusion de l’expérience acquise lorsde l’examen des différents dossiers est une préoccupationconstante du comité. En particulier, le comité publie tous lesans son rapport annuel d’activitéqui, au -delà des données quan-tifiées relatives au nombre et typede dossiers traités, rassembleles principaux éléments de« jurisprudence» et de doctrinedébattus à l’occasion de sesséances d’examen, et identifie despriorités en matière d’actionsde recherche à mener.

Compte tenu du rôle déterminant des opérateurs présentsen salle de commande des tunnels en cas d’incident, il estindispensable qu’ils puissent bénéficier d’une formation adap-tée à l’exercice de leurs responsabilités. Si les méthodes tra-ditionnelles de fonction (cours et exercices) sont nécessaires,elles ne suffisent pas pour aborder la gestion des situationscritiques; il faut alors recourir à des mises en situation aussiproches que possible de la réalité des conditions de crise.

En 2004, une formation deValorisation des acquis, quis'adresse à des opérateursdéjà en poste, a été élaboréeavec l’appui du Centre Inter-régional de Formation Profes-sionnelle de Mâcon.Réalisée par différents acteurset experts du monde destunnels (exploitants, sapeurs-pompiers, bureaux d'études, consultants spécialisés, psycho-logues, agents du CERTU et du CETU) elle vise à harmoniserles pratiques des opérateurs et créer un socle commun.

Une première session organisée fin 2004 a permis d'accueillirseize stagiaires.Trois sessions sont programmées sur 2005.

amélioration de la sécuritéL’amélioration de la sécurité

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Les évolutions réglementaires L’activité 2004 du CESTR

Le comportement au feu recouvre la réaction au feu,c’est-à-dire la capacité d’un matériau à prendre part à unfeu auquel il est exposé, et la résistance au feu, c’est-à-direla capacité d’un élément à conserver son rôle malgré ledéveloppement du feu. Pour la sécurité dans les tunnelsroutiers, le principal but de la réaction au feu est d’éviterque l’incendie ne s’étende en dehors des zones déjà renduesdangereuses par la combustion des véhicules ; les objectifsd’une résistance au feu suffisante sont de permettre l’auto-évacuation des usagers, l’intervention des services de secoursselon un niveau de risque acceptable, la tenue de l’ouvragepour assurer la sécurité des ouvrages environnants. Dansle cas des tunnels neufs du réseau national, ces objectifs sontpris en compte dans les dispositions de l’instruction techniqueannexée à la circulaire interministérielle 2000-63. Un objectifsupplémentaire est la pérennité de l’ouvrage pour minimiserles coûts et les délais de réparationen cas de sinistre important.Le guide Comportement au feu destunnels routiers a pour objet d’aiderles maîtres d’ouvrage et les maîtresd’œuvre à comprendre les enjeuxdu comportement au feu et de leurproposer des méthodes pour faireface à ces enjeux.

Formation des opérateurs :un programme lourd et ambitieux

Comportement au feu

La directive 2004/54/CE du Parlement européen et duConseil du 29 avril 2004 définit les exigences de sécuritéminimales applicables aux tunnels du réseau routiertranseuropéen (RTE) défini pour la France par une cartepubliée au JO de l’union européenne du 7/6/2004. Cettedirective ne s’appliquera qu’après transposition par desdispositions législatives, réglementaires et administrativesnationales, au plus tard le 29 avril 2006. Une trentaine detunnels environ sont concernés en France.Par ailleurs, le décret d’application de la loi 2002 -3 du3 janvier 2002 relative à la sécurité des infrastructures etsystèmes de transport (SIST), publié le 25 juin 2005 confirmeque les tunnels routiers de plus de 300 mètres font partiedes ouvrages visés par la loi SIST. Il définit les procédures àsuivre pour s’assurer de la sécurité dans ces ouvrages, qu’ilsappartiennent à l’État ou aux collectivités.La Direction des Routes a mis en place un groupe detravail présidé par M. Quatre du Conseil Général des pontset Chaussées chargé de préparer les textes devantaccompagner la publication de ce décret, ainsi que lestextes de transposition de la directive. Les propositions dece groupe de travail s’appuient sur l’expérience du CESTR.

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Le travail d’inspection en 2004

Le nombre de tunnels inspectés en 2004 est de 17, dont15 situés sur le réseau national, 1 sur réseau départemental,et 1 sur voies navigables. La longueur inspectée représente8 861 mètres.

Le tunnel sur réseau départemental est celui de St-Vallier,dans la Drôme, dont c’est l’inspection détaillée initiale.Pour 3 autres tunnels, il s’agit également d’inspectionsdétaillées initiales, concernant, soit des ouvrages neufs,c’est le cas du tunnel de la Vierge tube est (34), et du tunnelde Saorge amont (06), soit un ouvrage entièrement rénové,c’est le cas du tunnel canal de Condes (52).La note de synthèse sur l’état des tunnels routiers duréseau national a été actualisée en mai 2004.

Guide de l’inspection du génie civildes tunnels routiers

Depuis plus de 30 ans, le CETU réalise des inspectionsdétaillées du génie civil des tunnels routiers. Cesinspections, effectuées à la demande des maîtresd’ouvrages, ont pour objectif de détecter tous désordressusceptibles de se manifester dans les tunnels, puis desurveiller leur évolution et d’envisager si nécessaire lesmoyens de traitement de la pathologie dont ils sont lessymptômes. Ce travail concerne toutes les catégoriesd’ouvrages,qu’il s’agisse de tunnels anciens en maçonnerie,ou d’ouvrages plus récents revêtus de béton coffré,qu’il s’agisse de tunnels autoroutiers de grande longueurou de petits tunnels de montagne.

Le Guide de l’inspection du génie civil des tunnels routierscapitalise l’expérience accumulée par les personnesen charge de ces inspections et dresse un catalogue aussiexhaustif que possible de tous les désordres rencontrésdans les tunnels routiers. Il est destiné en premier lieuaux personnes chargées de réaliser les inspectionsdétaillées du génie civil des tunnels creusés. Il s’adresseégalement aux autres intervenants qui à des degrésdivers participent à l’organisation et à l’exploitation desactions de surveillance (gestionnaires, responsablesde cellules départementales d’ouvrages d’art, ou de lagestion de la route).

Ce document comprend:◗ un fascicule amovible qui estle guide proprement dit.Celui-ciprésente la terminologie et lesorigines des désordres, lesétapes d’élaboration progressived’un diagnostic et la manière deréaliser une inspection détaillée.Les aspects réglementaires sontégalement évoqués. Le fasciculeest complété de 12 annexesapportant des informationssupplémentaires sur les thèmesessentiels ;◗ un catalogue des désordrescomprenant 45 fiches reliéesdécrivant les principaux dés-ordres constatés dans lestunnels routiers, ainsi que lamanière de les détecter, de lesidentifier et de les évaluer.

a gestion du patrimoineLa gestion du patrimoine

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre: RéseauFerré de France

■ Maîtrise d’œuvre: ARCADIS■ Localisation: Traversée de l’agglomération dijonnaise

et création d’une ligne nouvelle entre le Nord de Dijonet Turcey

■ Longueur :◗ Tunnel de Dijon: 2 350 m◗ Tunnel de Turcey: 3 850 m

■ Intervention du CETU: Contrôle extérieur desétudes d’Avant-Projet Sommaire des tunnels

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre: DDE duDoubs

■ Localisation: RN 57,Voie des Mercuraux ■ Longueur : 570 m■ Intervenants : Service Grands Travaux de la DDE 25,

CETE de Lyon,Architecte, Bureaux d’études■ Intervention du

CETU: Élabora-tion du dossier deConsultation desEntreprises (DCE)

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre: ConseilGénéral de la Drôme

■ Localisation: RD 51 ■ Longueur : 178 m, tranchée couverte 63 m et ouvrage

SNCF 75 m■ Intervenants : Scetauroute■ Intervention du CETU: Assistance à maîtrise d’œuvre

pour l’élaboration du dossier de Consultation desEntreprises (DCE), l’analyse des offres et le suivi destravaux d’équipements

ngénierieIngénierie

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Déviation de Saint-Béat LGV Rhin-Rhône

Liaison autoroutière Lyon-Saint Étienne

Déviation de Schirmeck

Rocade Besançon-Tunnel Bois du Peu

Constructions

Déviation de Saint-Vallier

Cette page évoque quelques actions phare conduites en 2004.Ne sont pas repris les projets déjà présentés en 2003 et qui se sont poursuivis en 2004.

Études

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre: DDE dela Haute-Garonne

■ Localisation: RN 125, Itinéraire transpyrénéenToulouse - Saragosse par le Val d’Aran

■ Longueur : 1 072 m■ Intervenants: Service Grands Travaux de la DDE 31,

CETE du Sud-Ouest, Architecte, Bureaux d’études■ Intervention du CETU:

◗ Réalisation du Projet d’Ouvrage d’Art◗ Assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’élaboration

du dossier de sécurité

■ Maître d’ouvrage: DRE Rhône-Alpes■ Maîtrise d’œuvre: CETE de Lyon■ Localisation: Autoroute reliant Lyon à Saint Étienne■ Longueur : L’itinéraire comporte quatre tunnels :

◗ Tunnel du Crêt Até (2x 3voies à terme) : 1 380 m◗ Tunnel de Lavoué (2 x 3voies à terme) : 630 m◗ Tunnel des Bruyères (2 x 2voies) : 1 700 m◗ Tunnel de la Mouille (2 x 3voies à terme) : 600 m

■ Intervenants: CETE de Lyon■ Intervention du CETU: Réalisation de quatre

études d’Avant-Projet Sommaire (2e phase)

■ Maître d’ouvrage etmaîtrise d’œuvre :DDE du Bas-Rhin

■ Localisation: RN 420 ■ Longueur : 528 m

(un tube bidirectionnelà 2 voies)

■ Entreprise : Groupement d’entreprises RAZEL-Demathieu & Bard

■ Intervenants: Service Grands Travaux de la DDE 67,Laboratoire Régional de l’Équipement de Strasbourg

■ Intervention du CETU: Assistance à la maîtrised’œuvre pour le suivi des travaux

Ingé

nier

ie

11

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre: CommunautéUrbaine Marseille Provence Métropole

■ Localisation: Marseille ■ Longueur : 480 m■ Intervenants: SETEC pour la maîtrise d’œuvre du suivi

d’exécution■ Intervention du CETU: Assistance à maîtrise d’œuvre

pour l’élaboration du dossier de Consultation desEntreprises (DCE) et l’analyse des offres, assistance à maî-trise d’ouvrage pour le suivi des travaux d’équipements.

■ Maître d’ouvrage: DDE de l’Hérault■ Maîtrise d’œuvre: Arrondissement Interdépartemental

des Ouvrages d’Art■ Localisation: A 75, Lodève ■ Longueur : 475 m■ Intervention du CETU: Assistance à maîtrise d’œuvre

pour le suivi des travaux d’équipements

■ Maître d’ouvrage: Conseil Général de la Savoie■ Maîtrise d’œuvre: SNCF■ Localisation: RD 926, entre Saint- Jean de Maurienne

et Saint- Jean de Maurienne ■ Longueur :

◗ Grand tunnel: 500 m◗ Tunnel de Combe Soudan ◗ Tunnel d’Arzellaz

■ Date de construction: 1880■ Intervention du CETU: Assistance à maîtrise

d’ouvrage pour l’élaboration du dossier de Consultationdes Entreprises (DCE) pour le génie civil et leséquipements

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre : DDE dela Savoie

■ Localisation: RN 6, entre Les Echelles et Chambéry ■ Longueur : 294 m■ Date de construction: 1813■ Intervenants : Subdivision des Échelles et Cellule

Départementale d’Ouvrages d’Art ■ Intervention du CETU: Définition du programme

de rénovation, réalisation de l’Avant -Projet deRéparation d’Ouvrage d’Art (APROA)

Rapport d’activité 2004

Tunnels de la vallée de l’Arvan

Tunnel de la vierge (tube Ouest) Tunnel de la vierge (tube Est)

Tranchée couverte de Saint-Charles

Tunnels des Échelles

Tunnels des Monts

Rénovations

■ Maître d’ouvrage : DDE de l’Hérault■ Maîtrise d’œuvre: Arrondissement

Interdépartemental des Ouvrages d’Art■ Localisation: A 75, Lodève ■ Longueur : 475 m

Mise en service

■ Maître d’ouvrage et maîtrise d’œuvre: DDEde la Savoie

■ Localisation : RN 201, Contournement deChambéry

■ Longueur : 900 m■ Date de construction: 1981■ Programme de rénovation: Abaissement de

la plate- forme, étanchement par chemisage durevêtement existant, changement des équipementsd’éclairage, de ventilation, d’exploitation et desécurité

■ Intervention du CETU: Assistance à maîtrised’œuvre pour l’élaboration du dossier deConsultation des Entreprises (DCE), l’analysedes offres et le suivi des travaux de génie civilet d’équipements

L'année 2004 a vu la poursuite des mouvements constatésen 2002 et 2003:◗ 7 arrivées (dont 3 par mutation, 2 sorties d'école, 2 suite

à concours et 2 par détachement) ;◗ 8 départs (dont 3 retraites et 5 mutations).

analyse de l’activitéL’analyse de l’activité

12

Effectifs

Le CETU possède depuis 1989 un logiciel de gestion «MAGALI» permettant de saisir etd'interpréter le travail réalisé par l'intermédiaire de feuilles de travail et de gérer lesprestations d'ingénierie. C’est à partir de cela que des bilans peuvent être établis.

Arrivées et départs

Répartition de l'activité Ressources propres

Prestationsde service

39%

Actionsde rechercheet de doctrine46%

Diffusiondes connaissances7%

Applicationsdes procéduresréglementaires

4%

Associations4%

L'effectif présent au 31 décembre 2004 était de91 agents :◗ 40 ingénieurs;◗ 29 techniciens ;◗ 22 administratifs.

Services etétablissements publics

16%

Collectivités63%

Sociétés privées6%

Contrats européens,Projets nationaux

15%

2004 2003 2002Loi de FinancesDirection des Routes 250 000 250 000 500 000Direction du Personnelet des Services• Salaires, prestations sociales 3 841 000 3 778 000 3 708 000• Formation, informatique 45 400 56 800 42 600

Fonds de concours 442 000 489 000 547 000

Rétablissements de crédits 80 000 101 000 41 000

Total Fonctionnement 4 658 400 4 674 800 4 838 600

2004 2003 2002Programmede rechercheDirection des Routes• Autorisations de programme 855 000 800 000 786 000• Crédits de paiement 580 000 750 000 534 500• Droits à prestations CETE 160 000 180 000 190 000

Budget de fonctionnement - Dépenses Budget d’investissement - Dotations

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Recommandations

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