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LES RAVAGEURS DU RIZ EN COTE O"IVOIRE .ffi ETUDES PRELIMINAIRES SUR RIZ PLUVIAL EN BASSE COTE 0'IVOIRE OffiCE Of LA RECHERCHE SCIENTIfIQUE ET TECHNIQUE [)ln RE - MER .. ..---- 1 ... __..__. .._,__._.... ---1 CENTRE 0' ADIOPOOOUMf. '. COTE IlIVO/RE ---- . CHHANN Saphan Octobre 1975

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LES RAVAGEURS DU RIZ EN COTE O"IVOIRE

.ffi ETUDES PRELIMINAIRES SUR RIZ PLUVIAL

EN BASSE COTE 0'IVOIRE

OffiCE Of LA RECHERCHE SCIENTIfIQUE ET TECHNIQUE [)ln RE - MER.. --.----~--_ ..---- 1

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CHHANN Saphan

Octobre 1975

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\

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIOUE OUTRE-MER

Centre d'Adiopodoumé

Laboratoire d'Entomologie Agricole

LES RAVAGEURS DU RIZ EN COTE D'IVOIRE

III - ETUDES PRELIMINAIRES SUR RIZ PLUVIAL

EN BASSE COTE D'IVOIRE

par

CHHANN SAPHAN (1)

(1) Elève ORSTOM - 2èrne année, ên stage au Laboratoire de Mars àOctobre 1975 - sous la Direction scientifique locale de AndrêPOLLET,C.R. ORSTOM.

"1

Octobre 1975

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-a-

PLAN DE L'ETUDE

PRELIMINAIRE

1 - INTRODUCTION

1 - Généralités1.1. Données sur la culture du riz pluvial1.2. Données phénologiques

2 - Milieu étudié2.1. Données climatiques2.2. Parcelle d'expérimentation

11- METHODOLOGIE

1 - Etude qualitative1.1. Sur terrain1.2. Au laboratoire

2 - Etude quantitative

III - INVENTAIRE DES RAVAGEURS DE LA CULTURE DU RIZ PLUVIAL

A - Introduction

B - Inventaires - Insectes

1 - Phytophages - défoliateurs1.1. Orthoptères

1.1.1, espèce n °1 non déterminée, ( Ensifera ),1.1.2, espèce n02 non déterminée, ( Ensifera ),1.1.3, espèce n03 non déterminée, ( Ensifera ),

1. 2. Coléoptères

1 .2.1, espèce1.2.2, espèce

Chnootriba similis assimi11s MUL.,Declivata harmata THUNBERG,

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2.1. espèce2.2. espèce2.3. espèce

- b -

1.2.3, espèce n06, Cheilomenes sulphurea orbicularis,

1.2.4, espèce n07, non déterminée, ( Lycidae ) ,1.2.5, espèce nOS non déterminée, ( Tenebrionidae ) ,,

1.3. Lépidoptères1.3.1, espèce n09, non déterminée ( Pyralidae ),1.3.2, espèce nOlO, Diacrisia maculosa STOLL,1.3.3, espèce nOlI, Borba faetuelus HOPFFER,1.3.4, espèce n012, non déterminée, ( Satyridae ),1.3.5, espèce n013, Melanitis leda WESTWOOD,1.3.6, espèce n014, non déterminée,

2 -Insectes piqueurs

n015, non déterminée, (Cicadellidae ),n016, non déterminée ( Pentatomidae )nO 17, Dysdercus voelkeri SCHMIDT,

3 -Insectes borers3.1. considérations préliminaires

3.1.1. Introduction3.1.2. Symptômes et modalités des attaaues3.1.3. Déroulement chronologique

3.2. Diptères borers3.2.1. espèce n018, Diopsis thoracica WEST,3.2.2. espèce n019, Diopsis apicalis DAHN,

3.3. Lépidoptères borers3.3.1. espèce n020, Sesamia botanephaga TAM et BOWDEN,

3.3.2. espèce n02l, chilo sp ( ou Proceras africana )3.3.3. espèce n022, Eldana saccharina WALKER (?)

3.3.4. espèce n023, Maliarpha separatella RAGONOT

4 -Quelques prédateurs et parasites

4.1. Prédateurs4.1 . 1. espèce4.1.2. espèce

loidea

Declivata harmata THUNnon déterminée ( Pepsidae -Pompy-

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4.2. Parasites

4.2.1. Parasites de Sesamia bQtanephaga

- c -

al Diopsis apicalis

hl espèce n 0 3 non déterminé ( Ichneumonoidea ),cl espèce n° 4, non déterminée ( Chalcidoidea )

dl espèce nOS non déterminêe ( Chalcidoidea ),el espèce n06 non déterminée ( Ichneumonoidea ),

C - Inventaire non insectes

1 - Oiseaux granivores2 - Agoutis

IV - DONNEES QUANTITATIVES DES RAVAGF.URS

A - IntroductionB - Présentation des principaux résultatsC - Interprétation graphique des résultats

1 - Phytophages défoliateurs2 - Insectes borers3 - Oiseaux granivores

v - CONCLUSIONS

RESUME

ANNEXE

BIBLIOGRAPHIE

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- 1 -

PRELIMINAIRE

La culture du riz pluvial occupe une place importante enCôte d'Ivoire. Des surfaces considérables lui sont réservées:280.000 ha en 1972. Ce chiffre est à ranprocher des 30.000 ha cul­tivés en riz irrigué durant la même année. Notons encore oue cetteculture prédomine plus particulièrement dans l'Ouest et le Centre­Est du pays.

Par rapport au riz irrigué, la prati~ue idu riz pluvial pos­sède des avantages multiples. La technicité demandée de la part despaysans est beaucoup moindre. Ces derniers, en particulier,n'ont nul­lement â se soucier de notions complexes de maîtrise de l'ïrrigation,ni même de techniques culturales différenciées destinées à préparerle sol avant culture. Cette grande souplesse qui est le fait de laculture du riz pluvial s'oppose très nettement aux exigences trèsStrictes que nécessite la mise en place du riz irrigué : contrôle dela lame d'eau, pratique du labourage, du déchaumage, et du planageavant culture, culture préalable en pépinière puis repiauage desplants etc ... En fait le seul impératif du riz pluvial est celuid'ajuster de manière cohérente le cycle de la culture à celui despluies.

Le riz, aliment de base de l'Humanité, est une source trèsimportante d'hydrates de carbone pour l'alimentation humaine. Cettecéréale qui renferme une certaine teneur en vitamine Bl. est toute­fois assez pauvre en protéines.

La géographie naturelle de l'alimentation de la Côte d'Ivoi­re. place le pays " Baoulé" comme zone de transition entre la ré­gion forestière dont le régime alimentaire est de type guinéen( consommation préférentielle de tubercules divers,s et de bananesplantains ) et la région des savanes de type soudanien ( préférencesmarquées+ accordées aux céréales et aux légumes ). Ces différencestendent actuellement à s'estomper. Le développement de la Côted'Ivoire, ET l'augmentation du niveau de vie qui en découle, donnentd'année en année, une place de plus en plus importante aux céréaleset plus particulièrement au riz. D'ici 5 â 10 ans, le riz devraitdevenir l'aliment de base du peuple ivoirien.

En matière de culture de riz, les projets gouvernementauxactuels sont très imnortants. Il est ainsi prévu d'accroître consi­dérablement les surfaces cultivées en riz. L'augmentation des rende­ments est également un objectif souhaité par les Autorités Ivoiriennes.Dans l'immédiat pour des raisons exposées plus haut, la prioritéest donnée au riz pluvial ( priorité définie par le Hinistère de laRecherche Scientifique de Côte d'Ivoire ).

Le riz, comme toute culture réalisée en milieu tropical,rencontre de très nombreux ennemis. Les quelques sondages et étudesréalisés par le Service de la Protection des Végétaux ( P.V. ) deCôte d'Ivoire ( années 1966-67, 1968-69, et 1972 ) démontrent Queles insectes, les champignons et les oiseaux sont des concurrentsredoutables pour l'homme. Au niveau des insectes, l'utilisation em­pirique des produits insecticides/longtemps considérée comme lapanacée à tous les maux, est de plus en plus contestée. D'autant

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qu'actuellement l'augmentation du coût des produits, soulignent deplus en plus fâcheusement les résultats faibles, voir négatifs quidécoulent de cet empirisme.

En fait, il devient de plus en plus évident oue la rationa­lisation du calendrier de lutte ne peut se faire Que moyennant l'ac­quisition de connaissances strictes' sur le monde des insectes ( réa­lisation des inventaires, définition des espèces les plus dangereu­ses, etc ..• ).

L'importance actuelle du riz pluvial dans l'économie de laCôte d'Ivoire et les considérations précédentes sont à la base decette prêsente étude.

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l - INTRODUCTION

1 - Généralités-----------1.1. Données sur cultures du riz pluvial ( ou riz de

montagne )Le semis du riz pluvial se fait au début de la sai­

son des pluies et la récolte nécessairement doit se si­tuer en saison sèche ( ensoleillement nécessaire pourla maturation ). Ce semis se fait généralement à la vo­lée sur un terrain que le paysan ~,précédemment utilisépour réaliser une culture de mais"'ou " Duré-ouré ", plan­te relativement propre. Les Jensités sorit~i~s-rrrégu­lières, souvent trop faibles. Sitôt le semis effectué,sans travail préalable du sol, un passage rapide dehoue enfouit légèrement les grains et coupe les plantesadventices. Ce n'est qu'une dizaine de jours aprês lasortie des plantules oue le chamn est nettoyé, techni­que qui permet d'exposer les jeunes plants au soleil.L'enfouissement des semences à la houe est naturelle­ment três irrégulier. Le semis à la volée rend de faitles sarclages très difficiles ou impossibles.

Pour le riz de bas-fond, les techniQues culturalessont les mêmes oue dans le cas du riz de montagne, maisla différence dans ce cas précis est que le semis sefait maintenant sur un terrain à engorgement d'eau tem­poraire.

Le riz inondé ou riz irrigué se fait généralementpar repiquage. La maîtrise de l'eau est ici nécessaire.La pépinière est installée en terres hautes, sur lespentes du talweg. Le repiouage s'échelonne sur une trèslongue période, de septembre à octobre, les riziêresgénéralement ne sont pas désherbées.

Les techniques paysannes de récolte et de battagesont les mêmes pour ces 3 types de culture. La récoltese fait à la faucille ou au couteau ( la machette ). Lestiges exposées au soleil pendant 2 à 3 jours sont égrai­nées au baton et cela dans le champ.

En tâte d'Ivoire, l'existence d'un cycle climati­que, très généralement à deux saisons de pluies ( climatéquatorial de transition - voir ci-après )rend possiblela réalisation de deux cycles de riz par an. En prati­que la culture paysanne utilise très souvent uniquementle second cycle. Il est en fait très difficile de par­ler en Côte d'Ivoire, et même en Afrique, d'un assole­ment proprement dit. Les parcelles sont très mal délimi­tées, toutefois l'utilisation d'une certaine rotationpréférentielle des cultures peut être dégagée.

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Zème Ann~e

1ère Année 1er Cycle zème Cycle

maisq

rizIgname -- ..- <',

Igname ouré-ouré L riz

Igname arachide riz

Igname jachère riz

Igname mais jachère

Cette rotation culturale répond en fait â des im­pératifs réels, tant d'un point de vue phytosan~tairequ'au point de vue richesse du sol ( absence de traite­ments insecticides, d'apports d'engrais).

Les ennemis sont multiples. Les cultures paysannessubissent de multiples pressions dont les plus graves

sont d'origine entomologiques ( phytophages défoliateurset borers des tiges ).

Notons encore Qu'un effort particulier est présen­tement réalisé par les services de l'IRAT sur le plande la sélection variétale. Des essais de grandes exploi­tations de cultures de riz sont également en coursd'études.

1.Z. Données phénologiouesLe riz ( ORYZA ) est une plante à croissance rapi­

de. Le cycle complet est de 90 à 100 jours pour le rizà court cycle et 6 mois pour le riz à cycle-long. Il sedéroule sur quatre périodes distinctes, bien caractéri­sées par des phénomènes morpho-physiologioues de laplante, comme le montre le tableau 1.

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P~riodes phénologiques Dates

- 5 -

Pratiques ,culturales:

10 j.):

:- Germination: absorption d'eau - 22/04/75gonflement - déchirement de labase de la glumelle - sortie co- : (duréeléoptile - radicule - déchirement: = 1 mois)co1~optile - apparition des 2 prc-:mières feuilles - développementde nombreuses racines - plantulebien constituée.

:- Tallage: le bourgeon nodal àJ'aisselle de la tige primaire des: 20/05/75feuilles inf~rieures donne talle :(dur~e

du 1er ordre - talle du 2~me ordre:et ainsi de suite. Croissance ua- :rallèle du système radiculaire~des:racines adventices

Apportd'engraisazot~s

( Urée )

'- sarclage -:binage

:(durée :12 hl:

:- Epiaison: 3 phases. Montaison : 5-6 feuilles

teüiïIes-paniculaire. Allonge -:ment des 4 ou 6 derniers entre-:noeuds. Tiges aplaties - tigesrondes - sortie paniculesFloraison : AnthêseGonfleffiënt des 2 lndicules ­écartement des 2 glumelles à30° - pollinisationFécondation

29/05/75(durée =

27 j.)

27/06/75

'- sarclagebinage-

:- MaturationFormation du caryopse jusqu'5 lamaturité.

30/06/75,

:(durée :25­30 j.

Tableau 1 - Données phéno1ogiaues ( d'après CERIGHELLI­1955 et ANGLADETTE - 1966 ).

D'un point de vue phytosanitaire, ces 4 phases dedéveloppement se différencient par l'existence de rava­geurs entomologiques et de maladies cryptogamioues spé­cifiques.

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30!..---- .....-_...._-_._-~"'"

--.. _----.....-- 25 2--- ............._..........692,7mm

300 mm

150mm

200h.

100 h.

F M AM" J A S o N D

Fig. 1 Ouelques données climatiaues pour la Station ORSTOMd'Adiopodoumé ( S019'N et 4° l3'W ), hi5to~ramme, inso­lation; raphioue traits ointillés, temneratures moyen­nes mensue es ; grap_ loues traIts ins,précipitation;graph.traits épais, E.T.P. calculée; grisé foncé pourle aéficit et clair pour l'exc~s hydriaue ( graphiqued'après POLLET et al. 1974 ).

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2.1. Données climatiaues ( fig.1 )

Cette étude préliminaire des ravageurs de la cul­ture de riz pluvial en Côte d'Ivoire se limite volontai­rement aux problèmes particuliers qui se posent en ré­gion forestière, à proximité d'Abidjan. La ?arcelleétudiée ( 1/2 ha ) se situe sur le domaine de la fermed'expérimentation du Centre ORSTOM d'Adiopodoumé(50 19' N - 4° 13' W ).

Le climat qui r~gne cn Basse Côte d'Ivoire est dutype éouatorial de transition. La figure 1 revrésenteles variations mensuelles moyennes de divers facteursclimatiques : insolation, nrécipitation, évapo-transpi­ration potentielle ( ETP ), calculée selon la formulede TURC- ( calculs effectués sur 16 ans, données commu­niquées par le Laboratoire de Bioclimatologie du CentreORSTOM ).

Ce climat est caractérisé par quatre saisons :1 - Début avril - fin juillet : grande saison des

pluies,l~xcès hydrique est particulièrementprononcé,

2 - AoQt â début septembre : uetite saison sèche,déficit hydri~ue assez réduit,

3 - Fin septembre â début décembre : petite saisondes pluies,~exc~s hydrioue est relativementmoyen,

4 - Début décembre â fin mars : grande saisons~che, le déficit hydrique est impor-tant.

Ces deux saisons des pluies bien différenciées per­mettent dans ce cas précis la réalisation de 2 cyclesde riz â court cycle.

La température moyenne varie tr~s peu tout au longde l'année. Les valeurs extrêmes se situent respective­ment en mars ( 27°7 C ) et en aoat ( 24°3 C). Lïhumidi­té relative est également un facteur assez constantmoyenne mensuelle de 70% et valeurs extrêmes de 62%en mars et de 83% en octobre.

2.2. Parcelle d'expérimentation ( fig.2 )La parcelle de 1/2 ha qui a été préparée par le

Service d'Agronomie de l'ORSTOM, possède une forme rec­tangulaire ( 100 m de long et 50 m de large ). Le semisdirect réalisé après trempage préalable des grains du­rant 48 h, se fait par semoir mécanique, en lignes avecun écartement de 20 cm entre les lignes. Pour cette va­riété de riz, variété de l'IRAT non encore vulgarisée,le pourcentage de germination enregistré est très fai­ble (46,7%). Notons ~ue cette faible valeur enregistré

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Fig.2 La parcelle de riz pluvial et son environnement.

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peut dans ce cas precIs provenF de l'action du climat( humidité du sol et température insuffisantes ) oumême des insectes ( attaque par les insectes granivores).

Les pratiques culturales sont assurées par lesServices d'Agronomie du Centre: deux sarclage-binages,l'un au début du tallage et l'autre au début de lamontaison et un apport d'engrais azoté ( urée) au dé­but du tallage.

Pour des raisons évidentes, il n'a été pratiquésur cette culture aucun traitement insecticide ou fon­gicide.

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II - METHODOLOGIE

1.1. Sur terrain

L'observateur parcourt 2 fois par semaine la par­celle considérée et ramasse d'une façon systémati~ue

les ravageurs du riz qu'il rencontre. Les insectes oularves sont prélevés manuellement ou par filet à papil­lons, tandis que les dégâts sont soigneusement notés.

1.2. Au laboratoireLes adultes capturés au champ, sont soient tués,

préparés, puis mis en collection, soient encore placésen observation dans des cages d'élevage contenant destiges de riz. Toutes les formes larvaires sont misesen élevage sur pieds de riz.

Les phytophages défoliateurs apparaissent très tôt,dès le début de la végétation, au stade plantule : cesderniers sont essentiellement des coccinellidae.

Les formes foreuses ou mineuses qui apparaIssentun peu plus tard, au stade tallage, sont constituées enmajorité par les Diousidae; viennent ensuite, à partirde la montaison, divers Lépidoptères borers ( Noctuidaeet Pyralidae ).

La technique utilisée pour l'étude ces borers,très simple, consiste à prélever au champ les piedsattaqués et les envoyer à l'insectarium où ils sont dis­séqués avec soin. Les chenilles mineuses récoltées sontensuite déposées dans les logettes ménagées dans desfractions de tiges de riz. Ces derni~res sont immédia­tement placées dans des bocaux d'élevage sur des tron~

çons de tige. Ces derniers sont changés systématique-t t l 3 · () l ,. , ." :.men ous es ] ours. '7 _ -·1- ~)u. ·c", (-__~ '." ·c.' : ,. (. l"~·

, ;, l 'Pour les formes phytophages, des observations ré­

gulières, permettent assez facilement de situer dansle temps les diff~rents stades larvaires.

Pour les borers, qui par définition se développentessentiellement dans l'intérieur des tiges, les obser­vations sont plus délicates. Cette méthode ne permetpratiquement que de situer le seul stade nymphal.

Les adultes obtenus à partir des élevages sont~pré­

parés et mis en collection en vue des études systémiquesultérieures.

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Le problème posé est de pouvoir définir une techniqued'échantillonnage qui permette d'apprécier de façon statis­tiquement valable les taux d'infestation au champ pour di­vers ravageurs. Par ailleurs, les prélèvements doivent êtresuffisamment faibles pour ne pas modifier la population etpour garder un caractère exhaustif. De surcrolt ils doiventêtre reproductibles aisément.

Par suppression de certaines lignes, la parcelle estdécoupée selon 32 rangées ( numérotées de 1 à 32 ) de 1 mde large et de 97 m de long. Chaque rangée contient 6 li­gnes de plants de riz ( interligne 20 cm ). Les rangéess'intercalent avec des petites allées de 60 cm de largeur,lesquelles rendent plus aisées la pénétration dans le champau cours des sondages. Ces 32 rangées renferment, par défi­nition, 3104 petits carrés de 1 mètre carré.

Il suffit donc de représenter graphiquement les 3104carrés de la parcelle sur un plan. A chaque sondage ( rythmede 2 sondages par semaine ), 50 carrés sont tirés au hasardpour une population initiale de 3104 à l'aide d'une tabledes chiffres distribués au hasard. La position exacte dechacun des 50 carrés dans le champ, s'obtient par référen­ce au plan graphique d'échantillonnage, lequel nous fournitles rangées concernées et les distances respectives descarrés dans ces dernieres. Notons oue l'un des côtés duchamp est pris comme référence pour les mesures des distan­ces.

Le matériel d'échantillonnage est très simple. Un doubledécamètre et un cadre en fer de 1 mètre carré, permettentde déterminer avec précision l~ position exacte dans lechamp de chacun des 50 carrés retenus.

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- 10 -

Date

..:oNrdore:cNarore's:.rNao ~es·.:Distance:A~pect.:Attaque:Attaque:At.taque:.

. = . ngt; . :Génér. : Phyto.: Borers:01seaux. Observations:. . . . . .1

2

50

Table~u 2 - Fiche de renseignements pour chaque sondage.

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III - INVENTAIRE DES RAVAGEURS DE LA CULTURE DU RIZ PLUVIAL

A - Introduction

Ainsi que l'a signalé POLLET (1974 ), les ravageurs duriz en Côte d'Ivoire restent actuellement très mal connus.Les études approfondies sont Quasiment inexistantes. Lesquelques données que l'on possède sur les insectes du riz,proviennent essentiellement des observations réalisées parle Service de Protection des Végétaux (P.V.) de la Côted'Ivoire ( années 1966-67, 1968-69, et 1972 ). Quelquessondages ont également été réalisés par BRENIERE, dans lecadre des courtes missions IRAT ( 1968, 1969a-1969b, et1970 ).

Les importances réelles des divers ravageurs sont malprécisées.-Cette présente étude s'efforce dans un premiertemps d'établir un inventaire aussi complet que possibledes ravageurs entomologiques du riz pluvial, ainsi que leursparasites spécifiques. Quelques précisions sont égalementdonnées sur certains ravageurs non-insectes ( oiseaux etAgoutis ).

Pour une meilleure comnréhension, les critères d'abon­dance suivants ~nt utilisés :

- espèce principale: abondante, urédominante durantle cycle de culture ; -

- espèce campagne: assez abondante, d'importance écono­mique généralement réduite,

- espèce accessoire: très peu abondante, d'importanceéconomique très réduite.

Les espèces décrites dans ce chapitre, regroupées parordres taxonomi~ues, sont également classées selon la chro­nologie des attaques respectives.

B - Inventaires - Insectes----------------------1 - Phytophages - défoliateurs

1.1. OrthoptèresLes attaques de ce groupe ont généralement

une incidence économique assez faible.

Trois espèces de sauterellœ ( Ensifera ) nondéterminées actuellement sont examinées ici.

1.1.1. Espèce n O l, non déterminée, (Ensifera),( espèce campagne )

- Période d'apparition. Du stade plantule

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(3-4 feuilles ) à la maturation ( stade grainslaiteux) .

- Description. De taille relativement importante( environ 6 cm de long ), cet insecte porteune tête orthognathe, des yeux bruns foncés ettrois ocelles. Les antennes sont filiformes etassez longues. Les femelles portent un oviscap­te assez saillant. Des taches de couleur vertemarquent par ailleurs dorsa1ernent la tête etle thorax, ainsi oue les ailes antérieures etles fémurs des pattes postérieures.

1.1.2. espèce n02, non déterminée, (Ensifera),espèce campagne )

- Période d'apparition: de la plantule à lafloraison.

- Description. Ce petit insecte de couleur verteporte des antennes très longues et filiformes,composées de plusieurs articles. La tête neporte pas d'ocelles. L'oviscapte de la femelleest très saillant. La taille se situe vers3,50 cm.

1.1.3. espèce n03, non déterminée (Ensifera),espèce cOmpagne ) -

- Période d'apparition de la plantule à lafloraison.

- Description. La taille est assez moyenne(2,5 à 3 cm de long ). Les yeux sont bruns etles antennes assez longues. Les ailes de pig­mentation générale brune portent des tachesbeaucoup plus foncées. Les fémurs des pattespostérieures sont également tachetés de brunfoncé •

- Biologie. La biologie de ces 3 espèces n'estpas déterminée.

- Dégâts. Ces 3 espèces phytophages portentleurs attaques au niveau des feuilles et desjeunes tiges.

1.2.Coléoptères

Les dégâts causés par les coléoptères restentgénéralement très faibles. Plusieurs espèces ont étérencontrées assez régulièrement.

1.2.1. espèce n04, Ehnootriba similis assimilisMULS. ( Coccinel11dae ) espèce principale

- Période d'apparition. De la plantule (2-3feuilles) au début de l'épiaison.

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- Description.a/Oeufs. La ponte parfois située sur les feuil­

les vertes du riz, se rencontre le plus gé­néralement sur les plantes adventices pro­ches avec dans ce cas une nette tendance àse localiser au niveau des racines oui sontdevenues apnarentes par suite de l'érosiondu sol. Les oeufs sont de formes allongéeset de couleur jaune à orange. La pontes'échelonne sur 3 à 7 jours.

bILes larves. L'élevage réalisé au laboratoirenous a permis de mettre en évidence 5 sta­des larvaires. Les larves possèdent une or­nementation caractéristique. Les larves depremier, deuxième et troisième stades por­tent dorsalement une forte pilosité de tein­te gris-claire sur fond de pigmentation deteinte ulus foncée. Ventralement la couleurgénérale du corps devient jaunâtre. Les lar­ves du quatrième et cinquième stades possè­dent un ventre blanc, une face dorsale gri­se avec présence de poils jaunes sur lethorax et l'abdomen.

c/Nymphes. Les ùymphes de couleur jaune blan­châtre sont également décorées de bandestransversales brunes.

d/Imagos. Les adultes de forme très bombéenort~nt sur une pigmentation. générale brunToncee, une tache suturale nOIre et 10 tachesélytrales également noires. La tête estnoire.

- Biologie. L'incubation des oeufs dure 3-4 jrs.En élevage, les jeunes larves néonates sontélevées sur des jeunes plantules de riz pla­cées dans des pots. La réalisation de cet éle­vage qui n'offre guère de difficultés nous apermis de déterminer les différents stades lar­vaires. Quelques données caractéristiquessont détaillées dans le tableau 3 ci-après.

- Dégâts. Les dégâts ne paraîssent avoir aucuneincidence économique. En cas de fortes atta­ques, les feuilles Qui se fanent et se déssè­chent sont très rapidement remplacées par lesjeunes feuilles. Les larves et les adultesdévorent préférentiellement l'épiderme supé­rieur et le parenchyme foliaire.

Remarouons oue ces formes n'attaquenttrès généralement que les tissus jeunes. -Defait, cette espèce ne se rencontre plus surle riz au stade de la montaison.

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:Stades :Largeur de la tête Longueur du corps Durée du(mm) (mm) stade

Oeufs diamètre moyen 1 mm ~

L, 0,30 ± 0,05 1,80 ± 0,07 3-4 jours

L2 0,45 ± 0,06 2,50 ± 0,09 3-4 jours

L3 0,69 ± 0,03 3,60 ± 0, 11 3-5 jours

L4 0,98 ± 0,02 4,50 ± 0,15 3-5 jours

L5 1,40 ± 0,06 6,80 ± 0,10 3-5 jours

:Nymphes: 1,40 ± 0,06 6,80 ± 010 4 jours

Tableau 3 Données biologiques relatives aux diffé­rents stades de développement de Chnootribasimilis.

- Prédateur-Parasite. En élevage, les mâles ma­nifestent un comportement d'oophage au dépensdes oeufs des femelles de leur propre espèce.Notons qu'un parasite des oeufs ( Trichogram­matidae ) a été précédemment signalé parPOLLET, VAN ROON, ~AURIZ-1974 ~

1.2.2. espèce n05, Declivata harmata THUNBERG( COLcinellioae ), espèce prin.cipale.

- Période d'apparition. Deux périodes d'appari­tion, l'une au stade plantule et l'autre austade de la floraison~

- Description. Les adultes de forme quasimenthémisphérique: ont 6 à 7 mm de long et 4,5à 5 mm de large. Les élytres sur fond rouge­brun, portent chacune une bande longitudinalede couleur noire et de forme légèrement ar~uée.

- Biologie : non déterminéeDégâts. Ouand le riz est à un stade intermé­diaire entre la plantule et le tallage, l'in­secte se déplace-sur les feuilles et cause

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des dégâts identioues à ceux de Chnootribasimilis assimilis. Lors de la période de lafloraison, l'insecte préférentiellement s'enprend aux étamines qu'il dévore en se dépla­çant d'un épillet à l'autre.

- Prédateur-Parasite: non déterminé.

1.2.3. espèce n06, Cheilomenes sulphurea~­cularis CASEY ( coccinellidae ) espèceaccessoire ).

- Période d'apparition: de la plantule à lafloraison.

- Description. Les larves et les nymphes sontinconnues. Les adultes de forme hémisphériquesont de taille un peu plus grande que celledes 2 espèces précédentes ( longueur 7-9 mmet largeur 6 mm ). La pigmentation jaune-brune au niveau du ventre et des pattes devientnoire pour le thorax et la tête. Les élytressur un fond orange-rouge, portent des bandestransversales noires, à contours mal délimités.

- Biologie : non déterminée- Dégâts ( voir Declivata harmata THUNBERG )

Prédateur-Parasite : inconnu.

1.2.4. espêce n07, non déterminée (Lycidae ),(espèce campagne )

Période d'apparition: de la montaison à lafloraison. ""

Description. Les formes larvaires sont incon­nues. Les adultes qui ressemblent aux Lampyri­dae ont une forme ovale et aplatie. Les élytresde coloration orange possèdent une borduremal délimitée de couleur noire.

- Biologie : non déterminée- Dég~ts. très peu importants. Les adultes dé-

vorent l'épiderme supérieur et le parenphymefoliaire. Les attaques se marquent par descontours irréguliers. Signalons que ces for­mes se déplacent très lentement.

- Prédateur-Parasite : non déterminé

1.2.5. espèce nOS, non déterminée ( Tenebrioni­dae ) ( espèce campagne )

- Période d'apparition: du début tallage à lafloraison.Description : les formes larvaires sont incon­nues. Les adultes qui sont de couleur noireuniforme ont un aspect assez oblong . Lesantennes sont moniliformes.

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Fig.3 ~orphologie de l'espèce nOg ( Pyralidae ), (paragraphe131 ). Longueur du corps de 0,7 cm et 2,8 cm d'envergure.Palpes labiaux déveloDPfu . Ailes antérieures de couleurocre.

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Biolo~ie : non déterminée- Dégâts : Les dégâts causés mal déterminés

sont très certainement généralement négli­geables. Une p~ation imoortante exercéeaux dépens des étamines a toutefois pu êtreobservée lors de l'anthèse.

- Prédateur-Parasite : non déterminé.

1.3 LépidoptèresLes ùégâts causés par les Lépidoptères phyto­

phages sont souvent plus étendus oue ceux dûs auxcoléoptères.

1.3.1. espèce n09, non déterminée ( PyraJidae)espèce campagne (Fig.3)

- Période d'anparition : du tallage à la mon­taison incluse.

- Description :a/Les larves. La chenille du dernier stade

est de taille assez importante. La têtebrune oui possède des points brun-foncéS,porte des poils relativement longs. Leprothorax tend à encapuchonner la tête,tandis oue les méso et wéthathorax sontde forme et d'aspect assez comparablesà ceux de l'abdomen. L'abdomen;de couleurvert gris_/~ui est recouvert par une pubes­cence assez développée, possède par ail­leurs 5 bandes longitudinales caractéris­tiaues, de teintes brun~orangé~$ ( unebande dorsale, deux dorso-Iatérales etdeux latérales). Cette chenille, morpho­logiquement!~ assez peu différente de lalarve de Chilo sp, à cela près que lestailles respectives diffèrent. Au dernierstade la larve de cette espèce mesure2 à 2,5 cm de long. -

b/Nyrnphes. La chrysalide est brun-foncé.e/Imagos. Les adultes sont de petite taille

(0,7 cm pour la longueur du corps, 2,aOcmd'envergure ). Ils possèdent 2 palpeslabiaux développés . Les ailes antérieu­res de couleur ocre portent des petitspoints noirs' à leur extrémité. Les ailespostérieures sont blanches.

\.- Biologie : non déterminée \- Dégâts : les limbes foliaires attaqué.~-

sont dévoré~s en totalité. Les chenillesessentiellement actives la nuit restent

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Fig.4 Morphologie de Diacrisia macu10sa STOLL ( paragraphe 132)Longueur du corps oscille de 1,8 à 2 cm et 4 à 5 cm d'en­vergure. Teinte générale jaune foncé~ tachetée de pointsnoirs régulièrement espacés.

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durant le jour cachées dans des fourreauxassez caractéristiques constitués par destronçons de feuilles agglomérées les unsaux autres ü l'aide de salive.

- Prédateur-Parasite : inconnu

1.3.2. espèce nOIO, Diacrisia maculosa 510LL,( Aitidiidae ),(esp~ce principale)

- Période d'apparition: du tallage à la flo­raison.

- Description: (fig.4).

Wles oeufs. La ponte est dispersée sur l'en­semble des feuilles. Les oeufs pondus iso­lément ou par groupe de 4 à 5 ont une formesphérioue ( diam~tre moyen: 1 mm J. La co­loration initiale blanche devient brune enfin d'incubation.

bILes formes larvaires. Les chenilles sontgér.éralement revêtues d'une forte pilosité.Les néonates Qui ont un abdomen avec desbandes transvérsales sur chaoue segment,sont pigmentés de bruns au niveau de latête et du thorax. L'abdomen devenu beau ­coup plus jaune, porte maintenant une or­nementation poilue de teinte gris-noi~qui

caractérise assez bien le dernier stadelarvaire de cette espèce. Les larves ducinouième stade ont une taille de 3-3,5 cm.

c/Nymphes. Les nymphes, rouges très foncé,mesurent en moyenne 1,5 cm de long et sontdéveloppées dans un cocon constitué depoils et de soies.

d/Adultes. Les imagos de teinte généralementjaune très fonc~ portent sur les ailesdes points noirs régulièrement espacés.L'envergure est de 4 à 5 cm. La longueurmoyenne du corps oscille de 1,8 à 2 cm.L'abdomen/de couleur jaune à la face dor­sale, devient ventralement beaucoup plusclair. Une ligne longitudinale noire marquel'abdomen sur la face ventrale.

- Biologie: l'élevage sur le riz ne nous apermis d'obtenir que des pontes et des lar­ves du premier stade. Les autres stades lar­vaires demeurent donc prqtiqusment inconnus.

- Dégâts. Les chenilles s'en prennent essentiel­lement aux feuilles. L'incidence économiqueest assez difficile à apprécier.

- Prédateur-Parasite: les élevages n'ont four­ni aucun r~3ultat.

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Fig.5

Fig.6

Larve de Barba factuelus HOPFFER. Longueur de 3~5-4 cmau dernier stade larvaire. Tête oblongue et détachéedu thorax par un cou hien marqué. Noter l'ornementationcaractéristioue de la tête.

Imago de Barba factuelus HOPFFER. Longueur moyenne de1,8 à 2 cm et 3 à 3,5 cm d'envergure.

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du tallage à la

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1.3.3. espèce nOl1, proche de Borbo factuelus,HOPFFFR ( Hesperidae ) ;"Cespèce campa­gne )

Période d'unparitionmontaison.

- Description ( Fig.S et 6 ).a/Les larves. Les larves du dernier stade

mesurent de 3,S-4cm de long. Les chenil­les de couleur vert~ nâle portent unetête oblongue, allongée vers l'as~ière,qui se détache du thorax par un cou bienmarqué. La partie postérieure de la capsu­le céphallique~ côté thorax est bordéepar une oande brun-fonc~ A côté de la su­ture frontale, deux taches brun-fonc~, deforme ovale allongée, décorent la tête.Le prothorax est rnaroué par un rétrécis ­sement caractéristique de l'espèce. Troisbandes longitudinales jaunes sombre$ quiséparent ouatre bandes nlus claires, dé­corent le thorax et l'abdomen~ sur la fa­ce dorsale. L'abdomen est de teinte verte.ChaQue segment abdominal est en outre ca­ractérisé par la présence de cinq bandestransversales.

b/Les nymphes. Elles sont en général de cou­leur verte, couleur qui en fait celle ducontenu intestinal. De longueur moyennede 2,5 cm, elles se rencontrent fixées àla face inférieure des feuilles.

c/Les imagos. Les imagos de longueur moyen­ne 1,8 â 2 cm et d'envergure 3 à 3,5 cm,portent des poils abondants et assez longssur tout le corps. La couleur générale del'insecte est gris~noi~, toutefois la fa­ce ventrale est un peu nlus claire. Lesailes antérieures et postérieures, de mêmecouleur oue celle du corps, portent res­pectivement 8 et 3 taches blanches. Lesantennes épaissies vers l'extrémité seterminent paT une sorte de crochet, carac­téristiQue de la famille.

- Biologie : non déterminée

- Dégâts. Les dégâts sont très caractéristi-ques. Les chenilles enroulent longitudina­lement les feuilles. Les bords de la feuilleattaquée sont maintenus jointifs à l'aided'un fil de soie. Les chenilles accomplis­sent leur développement dans cette sortede fourreau.

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Fig.?

Fig.8

Chenille de l'espèce n° 12 ( Satyridae ). 3,5 cm de lon­gueur au dernier stade. Noter que la tête, détachée dutorax, porte 2 excroissances caractéristiques.

Imago de l'espèce nO 12 ( Satyridae ).Dimension moyenne: 1,6 à 2 cm de long et 3,5 à 4 cmd'envergure.

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- Prédateur-Parasite. Les élevages n'ontdonné aucun résultat. Au champ, un préda­teur de cette espèce a pu être observé~aragraphe 412 )

1.3.4 espèce n01Z, non déterminée (Satyridae)esnèce accessoire ( fig.7 et 8 ) ..

Période d'apparition: de la montaison àla floraison.

Description. Les larves èss ouatre premiersstades-possèdent une pigmentation verte.Le dernIer stade larvaire est de teintegrise. La tête que revêtent de nombreuxpoils, se détache du thorax par un cou mar­qué. De couleur brun-noirâtre, elle porteégalement deux sortes d'excroissances ca­ractéristioues, ainsi que trois ocelles.Une bande verte et dorsale s'observe surl'abdomen, lequel se termine par deux cerques•

. Au dernier stade larvaire, lachenille Qui est de taille assez grande(3,5 cm ) s'enroule également de manièrecaractéristioue ( en arc de cercle ) aumoindre contact anormal.

La chrysalide de forme ramassée,avec l'extrémité abdominale très pointue,possède une couleur verte et une bandelongitudinale dorsale spécifique de cetteespèce. -

Les imagos élevés au labora­toires sont légèrement plus petits oue ceuxcapturés au champ. La longueur du cor~s sesitue entre 1,6 et 2 cm et l'envergure de3,5 à 4 cm. Les antennes en forme de massue,se teintent de jaune à leur extrémité. LesQuatre ailes oui dorsalement sont d'uneteinte homogène gris~noirâtre, portentventralement des dessins oeilletés·carac~­

téristiques ( 4 sur les ailés antérieureset 12 sur les postérieures ).

- Biologie. Les différents stades larvairesn'ont pas été déterminés. Toutefois, ladurée du cycle de développement serait de30 à 35 jours.

- Dégâts. Cette espèce qui n'atta~ue~qu~

les feuilles assez jeunes~ dévore toute lasurface foliaire en ne laissant indemmesque les nervures principales.

- Prédateur-Parasite. L'élevage n'a fourniaucun résultat.

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1.3.5. espèce n013, proche de Melanitis LedaHelena, WESTWOOD ( Satyridae ),(espèce accessoire )

- Période d'apparition: de la montaison àla floraison.

- Description : la taille de la larve du der­nier stade oscille~vëts 3,5 cm. L'abdomen;généralement vert, porte dorsalement uncertain nombre de lignes longitudinalestrès fines. La tête également de teinte ver­te, se caractérise par la présence de pe­tites taches vertes ou'entourent quelquespoils. L'extrémité de l'abdomen se prolon­ge par deux appendices très courts,-sembla­bles à des cer~ues.

La nymphe d'aspect pirtiforne mesure enmoye~n~ 1,5 cm de l~ng.

Les imagos, plus grands oue ceux de l'espè­ce r012, ont une envergure de 6,5 cm et unetaille moyenne de 2,S-3cm. Les antennes quisont brunes se renflent vers leur extrEmitéen massue et se teintent de jaune foncé.Les ailes de pigmentation gé~érale brun­grisatre, portent dorsalement 4 taches enoeil sur les antérieures et 8 sur les nos­térieures. Sur la face ventrale, ces nombresdeviennent respectivement ~ et 6 ( dont unepetite et 5 plus grandes ).

- Dégâts. Les attaQues se nortent essentiel­lement sur les feuilles.

- Prédateur-Parasite : non déterminé.

1.3.6. espèce n014, non déterminée ( espèceaccessoire ).

- Période d'apparition: du tallage à la mon­taison.

- Description : les élevages au laboratoirene fournissent aucune ponte; de~fait ,lesstades larvaires spécifiques demeurentinconnus •Les adultes sont des panillons de taillemoyenne (4,5 cm d'envergure et 1,8 cm delongueur J. Les antennes en massue sont deteinte uniforme. La nartie dorsale de l'ab­domen est de teinte brun-foncé et porteune tache jaune sur chacun des segments,tandis que la partie ventrale est jauneclair~ avec présence de diverses bandesmédianes nlus foncées. Les ailes de teintegénérale orangée sont soulignées vers l'apex

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Fig.9 Espèce nO 15 ( Jassidae). Dimension moyenne de l'adultede 1,2 cm. Existence de 3 points sur la tête.

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simultanément de l'intérieur vers l'exté­rieur par une ligne de points jaunes puispar une bande brun-foncœ. Cette structure,surtout visible dorsalement, se complètepar la présence sur l'aile antérieure d'unet~che allongée blanchâtre. De multiplespetits points noirs parsèment ventralementles deux surfarres alaires.

- Biologie - Dégâts - Prédateur-Parasite:non déterminés.

2 - Insectes piqueurs

Ces insectes représentés ici par les Jassidae ( Homop­tèreS) ainsi que par les Pentatomidae et les Pyrrhocori­dae ( Hétéroptères ) se nourrissent essentiellement de lasève de la plante. Les multiples actions exercées se dé­finissent classiauement comme suit :

- affaiblissement de la plante par perte de substan­ce nutritive ( effets physiologiaues ).

- empoisonnement des tissus végétaux par effet toxi­que de la salive ( effets chimioues ).

- perturbation de la circulation de la sève ( effetsmécanioues ).

Quelques formes en outre, sont réputées pouvoirtransmettre à la plante par pioûres certaines maladiesvirales ( Pucerons ) ou mycoplasmioues ( Jassides ).

En période de maturation, les attaoues directes por­tées sur les caryopses se traduisent d'une manière carac­téristique par des grains noircis, plus ou moins vidésde leur contenu, et souv~nt contaminés par les diversesmoissures ou ( et ) bactéries.

2.1. espèce nOlS, non déterminée ( Cicadellidae •Jassidae ), ( accessoire) ( fig.9 ).

- Période d'aprarition : du tallage au début de lamaturation.

- Description: la pigmentation des larves, de tein­te verte au 1er stade, tend ~ s'éclaicir de plusen plus aux stades suivants. Le nombre de stadeslarvaires demeure inconnu. L'adulte mesure 1,2 cmde long et porte 3 points noirs sur la tête. Les ,ailes, au repos, sont en toit. ~_

- Biologie - Prédateur - Parasite: non déterminés.

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Fig.lO Espèce n° 16 ( Pentatomidae). Forme trapue. Antennes de5 articles. Coloration générale grise verte.

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de la montaison à la matura-

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2.2. espèce n016, non déterminée ( Pentatomidae )espèce accessoire ( Fig.10 )

- Période d'apparitiontion.

- Description: l'adulte est de forme trapue. Les an­tennes-sont constituées de 5 articles. Le scute1lumde forme triangulaire est souligné d'une tache blan­che à chacune de ses extrémités. Les tibias posté­rieurs sont non épineux. La coloration générale del'insecte apparaît plus grise que verte.

- Biologie - Prédateur - Parasite: non déterminés.

2.3. espèce nO 17, Dysdercus voelkeri SC~~IDT ( fîL­rhocoridae ) ( espèce accessoire )

- Période d'apparition: stade de la maturationDescription : les antennes de 4 articles sont inser­rées sur des tubercules antennaires dorsalement bienvisibles. Le scutellum de petite taille n'atteintnas le milieu de l'abdomen. Le corns est oblong etmesure en moyenne 1,5 cm de long. Pas d'ocelles.L'abdomen porte ventralement sur un fond rouge desrayures blanches transversales. Cette espèce est éga­lement caractérisée par la présence sur l'aile anté­rieure d'une tache noire, de forme ovale, de posi­tion transversale et centrale. La membrane de l'ailepostérieure est par ailleurs jaune pâle.

- Biologie : signalons que cette forme particulièreest la seule espèce de Dysdercus qui peut passerune partie de sa vie sur les Graminées telles ouele maïs, le shorgo, le riz etc ..•Les élevages sur pieds de riz en maturation ne nousont pas permis d'obtenir les différents stades lar­vaires. Toutefois, il convient de signaler oue cetteespèce s'élève parfaitement sur grains de coton( DUVIARD - in-1 it ter! s ). De fait, la plupart desdonnées biologiques spécifiques sont actuellementdéterminées avec précision. Pour mémoire, disonssimplement que la ponte en élevage s'effectue dansle sable et incube en 45 jours. Les larves de cou­leur rouge très vive et de surcroît rayées de blanc,ne portent les premières ébauches alaires au'à par­tir du troisième stade ( développement larvaire-en5 stades ). -,

- Prédateur - Parasite: non déterminé.

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3 - Insectes horers ( stenm borers )

3.1. Considérations ryréliminaires

3.1.1. Introduction. Parmi les insectes du riz)les borers o. foreurs sont pratiquement lesseuls qu'aient une incidence économique nota­ble. La lutte contre ces insectes, est en faitassez difficile. Selon le schéma classioue pro­pre à la majorité des borers ( rappelé parPOLLET - 1974 ), les insecticides n'intervien­nent d'une mani~re efficace oue sur le seulpremier stade larvaire ( seul stade itinérantdu cycle ). Les stades suivants abrités parla plante sont très difficilement atteints.Les systémiques 0ux-mêmes sont alors générale­ment assez peu efficace~ L'action d~ ces insec­tes n'est en fait jamais négligeatle~

3.1.2. Symptômes et modalités des attaa~es.

Les symptômes et modalités des atta~ues parles borers sont nets et caractéristiques.Si l'attaque est précoce, les pousses termina­les ( ou feuilles terminales ) commencent parse f~ner, deviennent de plus en plus jaunes,puis se dessèchent, tandis oue les feuilles de labase, par opposition, restent toujours vertes.Si l'attaque est tardive, les épis se formentmal et peuvent avorter ~artiellement ou mêmetotalement ( présence d'épillets blanchâtrescaractéristioües ). Ouoi~üe, dans certains cas,les symptômes d'attaoues ne soient pas visibles,l'action des borers sc traduit toujours par uneperte souvent sensible du poids des épis parrapport à ceux des tiges non attaquées (Van DIN­THER - 1971 ). Il convient de noter que dansle cas d'attaques précoces, les talles attaquéspeuvent être remplacés par suite de l'existenced'une sorte de phénom~ne de compensation. Tou­tef~s si ce dernier permet d'atténuer la gra­vite el~ttaque ( encore faut-il que le tallagede la plante soit encore possible ), il con­duit toujours à une sorte-de retard végétatif.En fait, la précocité ou non des attaoues dé­termine l'impact économi~ue réel des insectesborers.

3.1.3 - Déroulement chronologique des attaques( voir fig.11 ).

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Recolte

-----Floraison. Mofur ction':

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23·6· 28·6·75'

Tallage Montaison

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Semis

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- 24 -

3.2. Diptères borers

Les Diptères borers sont parmi les princi­paux ennemis du riz irrigué en Afrique. Deuxespèces de Diopsidae ont été trouvées sur le rizpluvial en basse Côte d'Ivoire.

3.2.1. espèce n018, Dioosis thoracica WEST,( D!<psidae ) Y'espèce principal-e-­( Flg.12, 13 et 14 ).

- Période à~aB~îti~tion : l'action réelledes larves aurant le tallage. Présencedes adultes dans le champ, du tallage ~

la floraison incluse.- Description des principaux stades

a/les oeufs et les pontes. Les pontes etles oeufs de Diopsis thoracica et deDiopsis aricalis peuvent être différen­ciés aisément grâce ~ quelques critèressimples oue résume le tableau 5 ( selonDESCAMPS, rappelœpar POLLET - 1974 ).

Espèces Diopsis thoracica Diopsis apicalis

Décoration du: Cannelures longitudinales et présencechorion d'une ·sorte de bouton à chaoue extrémité

ponte par oeufs is0 7lés sur feuilles .subterminales et au:niveau des ligules.:

'- cinent adhésif peucollant. -

- ponte par oeufs :­isolés sur feuil-:les subterminales:forte substanceadhésive

Aspects despontes

Taille 1,60 x 0,40 mm

blanc crèmeCouleur blanc olus ou moinsbleuté~

..:-_------~------------:-~----------..;.

Formeallongée

aspect de calotte :~ l'autre extrémité:

partie antérieure :plus effi lée que la :partie postérieure

Tableau 4 Caractéristiques comoarées des oeufs etdes pontes de D.~hor~cica et D.apicalis

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Fig.12 Larve de D.thoracica. Forme e11eptiouc avec 2 appendicescôniaues à la hase. Dimension mo~enne : 15-18 m~de longet 3 mm de large ( dans l~ partie médiane) .

Fig.13 Pu~e de D:thoracica,(formc allonguetrIangulaIre, coloration brun-rouge'10,5 mm )en place sur une gaine . ,

section ouasitaille moyenne

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- 25 -

biles larves de forme elliptique avecdeux appendices côniques ~ la base sontlégèrement plus grandes Que celle deD.apicalis. Les larves du dernier sta­de mesurent 15-18 mm de long et 3 mmde large dans la partie médiane. La co­loration générale blanc+crème, devientjaune vers les derniers segments.

clLes pupes de taille assez importante etde forme allongée ont une section trans­versale auasi triangulaire. La colora­tion est brun-rouge et la longueur to­tale de 10,5 mm. Signalons Que la pu­paison s'effectue dans la tige ou dansla gaine de la dernière tige visitée.

dl Les adultes sont de taille légèrementplus imuortante oue celle de ceux deb.apicalis ( longueur du corps de 9 mm,écartement des yeux pédonculés de Il ~12 mm ). Le thorax de teinte brune trèsfoncée s'oppose ~ un abdomen et ~ despattes de couleur rougeâtre.

- Quelques données biologiq~es

Selon les données de DESCAMPS', rappeléespar POLLET - 1974 ), les néonates aprèsl'éclosion sur les feuilles, se dirigentrapidement vers les ligules, pénètrentdans la gaine puis très rapidement dansla tige. Les larves passent d'une tige ~

l'autre dès oue la première se décompose( de la sorte une même larve ueut atta­quer plusieurs tiges tout le iong de soncycle ). Les larves n'attaquent pas lestiges infestées par d'autres ravageurs.

Deux générations ont été observées du­rant le cycle végétatif du riz de la par­celle étudiée. Selon les données obtenuespar les élevages sur pots de riz, la duréedu cycle de développement, depuis la pon­te jusqu'à la sortie d'imagos, serait d'en­viron 3Q jours.- Dégâts. Les dêgâts sont très caractéris­

tiaues. Le premier syrn~tôme de l'atta­que se marque par le jaunissement de lafeuill~ terminale ( tige coupée en bi­seau ), les feuilles inférieures res­tent cependant toujours vertes.

- Prédateur-Parasite : les larves de Diopsis.apicalis ont été trouvées dans lechamp vivant en uarasite de cette es­pèce- ( paragraphe 42 ).

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. ~ f

Fig.14

Fig.lS

Imago de D.thoracica. Longueur du carDS de 9 mm etécartement des yeux pédonculés de Il ~ 12 mm.

Oeufs de D.thoracica. Dimension woyenne de : 1,35 x0,34 mm. La partie antérieure est plus effilée oue lapartie postérieure. -

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- 26 -

3.2.2. espèce n019, Dionsis apicalis DAHN( ou Q.tenuices W.) (.D~S1aae ),

(espèce princ1pale) (F1g. et 16 ).

- Période d'auoarition identi~ue à D.thoracica- Descriotion'-": ..

a/pontes oeufs ( voir tableau 5 )b/larves-pupes.

Les larves trapues de forme tronauée versla partie postérieure sont de colorationbrun-crème à brunltre. Les larves du dernierstade mesurent 8-9 mm de long et 1,5 mm delarge.

Les pupes, longues en moyenne de 8 mm ontune coloration initialement blanc-crème, la­quelle devient ensuite successivement ivoi­re puis brunâtre.c/les adultes. Les données dimensionnellessont plus petites Que celles de D.thoracica( longueur du corps = 7 mm, écartement desyeux p~donculés : 7 mm ). Outre la taille,la différence essentielle de ces 2 espècesse situe également au niveau de l'aile quiest tachetée de brun vers l'apex pour D.apicalis.

- Quelaues données biologiguesSelon les données de DESCAMPS, rappelées

par POLLETr1974, les attaques des larves surles tiges s'effectuent prati~uement de lamême manière oue celles dues a~ D.thoracica.La plasticité des larves de cette esnèce se­rait toutefois très grande : possibilité se­lon les cas d'une vie en phytophage, en sapro­phage ( aux dépens des débris divers, deexuvies etc ... ), en prédateur ( prédateurdes chenilles mineuses rencontrées dans lamême tige) et même en parasite.- Dégâts : très comparables â ceux de D.tho­

racica.- Prédateur - Parasite: aucun résultat d'éle­

vage.

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Fig.16

Fig.17

Imago de D.apicalis DAHN, dimension moyenne: 7 mmpour longueur de corps et' 7 mm pour l'écartement desyeux pédonculés. Cette forme est caractérisée par ltache brune vers l'apex de l'aile.

Imago de Sesamia botanephaga TAM et BOWDEN. Dimensionmoyenne: 1,3 et 1,5 cm pour la longueur d~ corps et2,8-3 cm pour l'envergure.

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- 27 -

3.3. Lépidoptères borers

3.3.1. espèce nOZO, Sesamia botaneDhaga

TA~~ et BOWDEN ( Noctuidae ), espèce

principale), (fig.17 ).

- Période d'apparition - De la montaison

à la récolte.

- Description :a/Pontes-oeufs ; les oeufs sont pondus

isolément ou par groupe de 8 à 15, fai­

blement jointifs au niveau de l'ai5,@l­le des feuilles, très près de la tigeet à proximité de l'insertion panicu­

laire. Les oeufs sphériques portentdes lignes ondulées longitudinales et

très fines.

b/Chenilles ; la larve du dernier stadeest une assez grosse chenille rose,

d'ailleurs appelée communément" borer

rose '1. La tête es t brune et le nrotho­

rax jaune-clair; la pigmentation de

l'abdomen, dorsalement rose, s'éclair­cit fortement à la face ventrale. Les

sti~mates sont de forme ovale. Les ex­

trémités des fausses pattes sont termi­nées par un demi cercle de ryoils. Tou­

tes ces données ont nrécédemment éténotées par POLLET et al. ( 1974 ) etPOLLET (1975 ).

Le dépouillement des tiges de riz ra­

massées lors du dernier échantillonnagenous a permis de retrouver les 6 stadeslarvaires que signale S.ENDRODY YOUNG­

1968. Fne pOlJulation hétérogène ( popu­lation enregistrée ; 397 chenilles)

classée en fonction des valeurs numéri-

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Fig

.18

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- 28 -

ques mesurées pour la largeur de la

tête, permet, de fait, les regroupements

détaillés ci-après ( tableau 5 ).

Stades larvaires: largeur de la tête Durée

mm intermue

L1 non estimée Durée

L2 0,57 ± 0,27 (36) moyenne

1,3 0,89 ± 0,21 (31) est de

L4 1 , 11 ± 0,24 (43)3 - 5 joursL5 1,40 ± 0,30 (115)

L6 1 ,85 ± 0,41 (172)

Tableau 5 Caractéristioues des différents sta­

des larvaires de S.botanephaga. Les

nombres entre parenthèses correspon­

dent aux nombres d'individus comptés.

Ces valeurs sont données avec un in­

tervalle de confiance de 95%.

Notons en effet que la courbe obtenue

est polymodaLe et possède cino sommets

bien différenciés, spécifioues chacun

de l'un des 5 derniers stades laTvai­

res. Compte tenu du schéma classique

de l'infestation d'une plante par les

borers ( voir plus haut ), les valeurs

numérioues enregistrées ne ueuvent en

aucun cas correspondre au premier sta­

de larvaire ( stade non borer mais in­

tégralement itinérant SUT le végétal )

leauel reste donc ici non déterminé

( fig.18 ).

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- 29 -

La nymphose a lieu dans une gaine de

feuille ou dans la lumière de la der­

nière tige visitée. La nymphe de cou­

leur brun foncé est longue de 16 à

18 mm. La durée de nymphose est de

12-15 jours.

elLes imagos. La taille des imagos est

assez moyenne ( 2,8 à 3 cm pour l'en­

vergure et 1,3 à l,f~our la longueur

du corDS ). Les ailes antérieures

ont une pigmentation assez hétérogène

(variation de jaune-gris à jaune~ocre)

et portent trois taches noirâtres.

Les ailes postérieures sont blanchesfrangées et portent unewervation alai­

re bien marquée. Le corps cst couvert

de poils de couleur identiaue à celle

des ailes antérieures.

Quelques données biologiques

Deux générations successives peuvent

se dérouler entièrement durant un même

cycle de culture. Les femelles pondent

sur les nlantes assez grandes ( entre­noeuds bien différenciés ) en inserrant

leurs oeufs très profondément à l'ai§el­le des feuilles. Notons Que les pontes

tardives se situent très haut sur la ti­

ge, à proximité de l'insertion paniculai­

re.

Les néonates, dans un premier temps,tendent à monter vers le haut ( photo­

tropisme positif). Elle redescendentassez rapidement puis pénètrent dans la

tige au niveau des ligules. La tige est

taraudée suivant une direction ascendan­te. Notons que si les chenilles L

1et L2

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Fig.19

Fig.20

Ponte de Chilo sp. Les oeufs sont plats, imbrioués demanière comparable à des écailles de poisson. -,

Imago de Chilo sp. Dimension moyenne d'envergure22 à 25 mm pour la femelle et 12 à 15 mm pour le mâle.

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- 30 -

peuvent coexisteren assez grand nombresur une même tige, dès le stade L3 , par

~limination mutuelle ou dispersion, les

larves se distribuent généralement à rai­

son dé une par tige.

- dégâts: les dég~ts sont caractéristiques:jaunissement des feuilles terminales, rup­

ture des tiges, panicules partiellement outotalement avort~es ( Présence d'épillets

qui sont d'aspects blanchâtres et stériles).

- Prédateur-Parasite : les élevages ont four­

ni queloues résultats intéressants ( para­graphe 4.2 ).

3.3.2 - espèce n021, chilo sp ( ou Proceras

africana ), ( Pyralidae ), (esp~ce

principale) ( fig. 19 et '20 ).

- Période d'a~parition : cette forme appa­rait â la même époque que S.bo~anephaga

( de la montaison à la récolte).

- Description :

a/Pontes-oeufs : les pontes sont déposées

sur les feuilles. Les oeufs sont plats,imbriqués de manière comparable à des

écailles de noisson ( ponte de 10 à 50

oeufs, selon 2 ou 3 rangées régulières)

bJChenilles. Les larves du 1er stade sont

très petites ( 0,24 mm pour la largeur

de la tête et 1,44 mm pour la longueurdu corDS ). Au terme de son développe­

ment, la larve Qui est de taille assez

moyenne, porte une tête noire, tandis

que le thorax noir·clair vers le protho­rax, devient jaunâ~re vers les 2 autres

segments. L'abdomen de pigrne?tation gé­

nérale jaune~clair~ est décoré d'une ma­nière caractéristiques par 5 bandes

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- 31 -

longitudinales de couleur lie de vin

( une bande dorsa-médiane, 2 bandes dorso­latérales et 2 latérales ). Ces bandesau niveau de chaque segment, sont souli­gnées par des petites bosses hérissées de

1 ou 2 poils selon les cas. Les stigmates

sont plus ou moins de forme ovale. La basedes fausses pattes est terminée par un

cercle de poils.La nymphose s'effectue dans la tige ou

dans la gaine foliaire. Les chrysalidesbrun foncéâ sont marquées sur la tête par

une crête dorso-transversale.

cl Imagos. Ils sont de petite taille (en­vergure : 22 à 25 mm pour la femelle et

12 à lS mm pour le mâle ). Les palpes la­

biaux sont très développées. Les ailes an­térieures de teinte ocre sont frangées à

l'apex, lequel est également souligné par

6 petits points noirs caractéristiaues.

Les ailes postérieures sont plus claires.

Au repos, les ailes forment une sorte detriangle isocèle.

- Données biologiques

Pendant un même cycle de culture, deuxgénérations de cette espèce peuvent se succé­der. Lors du 1er cycle ( tallage), les jeu­nes larves creusent une galerie à la base

de talles et pénètrent dans la gaine foliai­

re. Le deuxième cycle survient auand le riz

est au stade de la montaison - début épiai­son. Notons Qu'une tige peut supporter plu­sieurs larves du 1er stade ( les trous d'en­

trée correspondants sont très visibles ).

Les chenilles peuvent également en cours dedéveloppement passer d'une tige à l'autre.

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- 32 -

Dans le dernier cas, la chenille sort de latige puis se dirige vers l'extrémité del'une des feuilles d'où elle se laisse pien­dre au bout d'un fil de soie. Le moindrecoup de vent lui permet ensuite de passeraisément sur une nouvelle tige.

- Dégâts : les dégâts sur jeunes plantulesressemblent beaucoup à ceux des Diospsides,tandis oue le deuxième cycle se marQueplutôt par des attaques semblables à cel­les des Sésamies.

- Prédateur-Parasite : auelaues résultatsd'élevage peuvent être signalés ( para­graphe 4.2 ).

3.3.3. espèce n022, Eldana saccharina WAL­KER (?, ( Pyralidae ) ( espèce ~pagne .

Période d'apparition: stade maturation.

Description. Les pontes, les oeufs et lesdifférents stades larvaires restent assezmal connus. Les chenilles du Sème stadeont une longueur moyenne de 2 à 2,5 cm.La tête et le prothorax sont brun~ trèsfoncé. L'abdomen, dorsalement de teintebrun ocre, devient plus clair pour la fa­ce ventrale.La nymphose s'effectue dans la tige etdure de 5 à 7 jours. Les chrysalides sontbrunes et ont une longueur oui oscillede 1 à 1,5 cm.Les adultes sont des panillons de taillemoyenne ( 1,5 à 2 cm poûr la longueur ducorps et 3 cm pour l'envergure ). Les ai­les antérieures dE pigmentation très fon­cée ( gris noirâtre ) ~ossèdent approxima­tivement une forme de plume. Les ailespostérieures possèdent-sur un fond blancune nervation alRire très apparente dontla coloration varie régulièrement de l'in­sertion vers l'apex ( de jaune pâle àjaune-ocre ). Les 4 ailes sont nar ail­leurs frangées à l'apex d'un jaüne trèsclair. Les palpes labiaux sont assez longs.

- Biologie : non déterminée

Dégâts : assez semblables à ceux de S.botanephaga.

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3.3.4. espèce nOZ3, ~aliarpha separatellaRAGONOT ( Pyralidae ) ( espèce cam­pagne ).

- Période d'apparition: quasiment identioueà celle de E.Saccharina ( stade maturation)

- Description: cette espèce n'a pas étéétudiée avec précision. Les chenilles dudernier stade ont une longueur moyenne de1,5 à 1,8 cm et une coloration oui variede blanc nacré â jaune pâle. Le corps pra­tiquement glabre ne porte que ouelqueschètes très courts. La tête très netiteet de teinte brun-foncée s'inserrê prati­quement dans le prothorax lequel est degrande taill(~.

Les nwmphes et les imagos n'ayant pas étéobtenus en élevage, il est donc impossi­ble de décrire leu~ caractéristiques par­ticulières.

- Biologie : non déterninée- Dégâts : la chenille pénètre dans la tige

au niveau des noeuds. Les entre-noeudssont taraudés selon une direction ascen­dante. Les tiges atteintes portent des né­oroses plus ou moins apparentes, tandisque les pqnicules peuvent être avortées( présence d'épillets blanchâtres ). Cet­te chenille peüt passer d'un entre-noeudau suivant ct perce alors le noeud inter­médiaire d'une manière très spécifiquesde cette espèce (voir également POLL~T - 1975

4 - Quelques prédateurs-Parasites

4.1. Prédateurs

4.1.1. espèce nO 1, Declivata harmata THUN­BERG ( coccinelldae J -( espèce PlTiï­clpale ), ( VOIr paragraphe 1.2-.2. )

- Prédation : ces insectes sont égalementdes prédàteurs des larves de Chnootribasimilis assimilis.

4.1.2. espèce neZ, non déterminée ( ~sidaePompyloidea ), prédateur de Bor 0factuclus HOPFFER ( espèce c~mpagne )

- période d'app~rition : très courante austade de la plantule.

- description : cet hyménoptère de tailleassez importante possède un corps glabre,de teinte noire homogène, â l'éxceptiondes 3 derniers segments abdominaux: les­quels sont pigmentés de jaune~orange. Les

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- 34 -

pattes sont longues. Les pattes post~rieures

portent vers l'extrémité du tibia une fran­ge de petites épines toutes semblables en­tre elles. Une carène longitutinale dente­lée d~core également le tibia post~rieur.

- Biologie ( assez mal précisée ). Les adul­tes volent d'une touffe de riz à l'autre àla recherche des larves.

4.2. Parasites

4.2.1. Parasites de §.botanephagaa/Diopsis anicalis. Parasite des larves

( espèèe principale) ,(voir paragra­phe 2.3.2. ).

- Parasitisme: les larves s'alimentent auxdépens des chenilles qu'elles rencontrent.Elles évoluent en endoparasites dans lecorps de la chenille jusqu'à la prénympho­se, laquelle s'effectue à l'extérieur.

bl espèce n03, non déterminée, ( Ichneu­monoidea ), parasite des larves,t espèce principale )

- Période d'apparition. Cette espèce apparaîtsur terrain peu après la période d'appari­tion de son hôte ( Montaison-récolte).

- Description: les antennes sont filiformes,longues, avec nombreux articles, et non cou­dées. Les ailes possèdent une nervation re­lativement réduite. Le corps jaune et brun7foncé mesure 8 à 10 mm de long.

- Biologie et Parasitisme: les chenilles pa­rasit~es qui meurent au 3ème ou 4ème staderenferment généralement une ou deux larvesdu parasite. Ce dernier y mène son d~velop­

pement jusqu'à la prénymphose. La prénymphesort de l'hôte puis se nymphose dans uncocon blanc ( longueur moyenne 9-10 mm ),fixé dans la lumière de la tige à côtéducadavre de son hôte. Le parasite adultesort du cocon une semain~ après.

cl espèce n04, non déterminée ( Chalci­doidea ) parasites des larves (es­pèce principale ),

- Période d'apparition : cortespond à cellede son hôte ( Montaison-récolte).

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Fig.21 Parasite n06 ( Ichneumonidea ). Les anteunes longues,non coudées, portent une marque blanche. L'abdomenest comprimé latéralement.

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- 35 -

- Description : les antennes sont coudées ~

la jonction du scape et du péd1call~Lesadultes sont de petites tailles et portentune nervation alaire três réduite. Cetteespèce se caractérise par la présence d'untrès fort éperon à l'apex du tibia médianainsi que par l'existence d'une nerVUTe mar­ginale courte

( Eneyrtidae ? )

- Biologie et PRrasitismeLes larves du parasite vivent dans le corpsde l'hôte, en très grand nombre, lequel meu­Te au troisième ou auatrième stade larvai­re. La nymphose des ·parasites se réalise âl'extérieur dans un ensemble de o~cons

blancs, groupés à côté du cadavre de l'hôte.

dl espèce nOS, non déterminée ( Chal­cidoidea ), parasite des chrysalides( espèce principale ),

- Période d'apparition: correspond â cellede son hôte-ë Montaison-récolte)

- Description : les antennes coudées et moni­liformës sont constituées par 6-7 artides.La taille est petite ( l à 2 mm ) et lecorps est de teinte bleu-métallioue. Lanervation alaire se réduit essentiellementà 3 nervures marquées. Les ailes sont éga­lement frangées de poils. Les pattes sontfines et longues et les tarses sont formésde 3 articles.

( Trichogrammatidae ? )

- Biologie - ParasitismeLa vie larvaire du parasite se réalise entotalité à l'intérieur du corps de l'hôte.La nymphose s'effectue également dans cedernier, quand celui-ci atteint le même sta­de de développement. L'hôte peut contenirun grand nombre de parasites.

el espèce n06, non déterminée ( Ichneu­mOnoidea ), parasite des chrysali­des ( espèce compagne) ( fig.21 ).

- Période d'apparition: correspondant à cel­le de son hÔte ( Montaison-réêolte ).

- Description: les antennes longues, non cou­dées,sont formées de plusieurs articles etportent une marque blanche. La nervationalaire est relativement réduite avec pré­sence d'un ptérostigma~ et d'une ~réole

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- 36 -

bien définie, à cinq côtés. L'abdomen estcomprimé latéralement ( Ichneumonidae ­Ichneumoninac ? )

- Biologie - ParasitismeLlin~gra1ité du développement larvaires'effectue dans le corps des chenilles del'hôte. Les chenilles parasitées poursui­vent néanmoins leur développement jusqu'àla nymphose incluse. Les pupes du parasitequi se forment à l'intérieur du corps del'hôte éclosent environ 10 jours apr~s.

C-Inventaire non insectes-----------------------1 - Oiseaux granivores

Les oiseaux granivores causent de très serIeux dégâtssur le riz en eôte d'Ivoire. D~ns certains cas, les dégâtsprovoqués peuvent affecter 30 à 50 % de la future récolte.

- Période d'apparition: du stade grain laiteux à larécolte.Aspect de dégâts caractéristiques : d~s le stadelaiteux, des populations importantes s'observent auchamp, populations qui deviennent encore ~us impor­tantes deux semaines après. Les oiseaux sont actifsessentiellement durant- les premières heures de lamatinée ainsi que le soir à partir de seize heures.Les dégâts sont caractéristiaues. Lors de la forma­tion du caryopse, les oiseaux ouvrent les glumellesà l'aide de leur bec puis sucent le contenu laiteux.Les panicules atteintes portent des sortes de tacheslaiteuses car~ctéristiquês. Les grains mûrs sontabsorbés en totalité.

Ils apparaissent en même temps que les Oiseaux. Actifspendant la nuit, ils coupent les épis au niveau de l'in­sertion panicu1aire puis décortiquent les balles pour pou­voir manger le paddy.

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- 37 -

-IV' - DONNEES' QUANTITATIVE'S DES RAVAGEURS'.. ~ . , ~ '1 ., '... 1

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La méthode quantitative utilisée est présentée de ma­niêre détaillée dans le chapitrci-II, paragraphe 2. Quelquespoints particuliers peuvent être"rappelés ici. 50 carréstirés aléatoirement de .la population. totale ( 31Q4 ) à

; 1-:' aide' ode la taQJe 'pes. npmbres distribués au hasard, sont,p'NHevés 2 fpispar:' sell1ain~ ( le lundi et le je,udi ).- 1 •. . ' .

~.'.. ' :L~ssyrnptôme$Visibles.de~ Qttaques par borers et (ou)~. phytophages ·sont.comptés ( feuilles "défoiié:es, j aunisse­

ment d:e la f'eu11le terminale, épis blancs s'tériie:s, ·Cite ••• )

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"" Les résUltat's qui' ·o"rit été obt"enus àu ,~co,urs': Elu': cycled'écha,nti1lonnage du riz pluvial, peùve"nf être\:.'en fait,préserités en quatre' p~rties :". .

,- infestations par les,phytophagesd~foliateurs

- infestations par les ~. mineuTsdes. tiges- infestations pat;. les" Oise~lUx. graIJivor'es- infes t;at :ions par les~<AgoutiS~')J

Il est' en partfculier possible de suivre ï~·déroulementet .laprogl'-ession ·des· attaoucs de "chacun des rayageurs.

j ., ; . • • .

Très généralement les donn~~s'~'échantillonnages ( dé­gâts de phytophages, borers, oise'a\lx .et:: Agoutis~) se dis­tribuent ici selon des courbes de ~AUSS•.

Les valeurs moyennes obtenues'à part i r de l' échant i ll:m­nage ( taux moyens d'attaque par exemple,), estimation desvaleurs réelles caractéristiques du champ, .se situent dansun intervalle de confiance oui sec?lcule comme suitsoient

n = nombre d'échantillons.

x = moyenne de l'échantillon:

x = moyenne de la population

s = écart type.

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Dates! Nombre de pieds 1 %d'attaque des

ou d'épis phytophages%d'attaque des

borers%d'attaque des

oiseaux%d'attaque des

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générales

semis

- Sesa.mia. et ehilo

!I~ontaison (5-6 feuilles),-~q attaques Borers .

(Diopsides) 1

!-1

121 jours après le1 - Coccinellidae

Ta.lla.ge!

IDisparitiQ,;Coccinelles 1

IEpiaison(sortie f~uillesl1 . ~aniculairesJ 1;FloraIsonl~turGtion 11 1

1Borers sur talles

Itardifs

1,8+1,16 (2,25) IStade laiteux

10,66+0,34 (1,80)

Il,89±.1,16 (2,14) !.

I l ,93+0,60 (1,08) 1Il,5 +0,78 (1,82) 1

!21,7+2,88«0,46)

!16,7+3,62 (0,75). -125,8+4,26 (0,57)

135,8+4,94 (0,44)156,3+6,50 (0,89)

( 1)!

(0,67 )(0,52)1(0,61)!

(0,49)1

(0,45)!0,10 ±. 0,24(0,70)10,30 ±. 0,24 (2,6)1(0 ,54) .1 0 ,7 ±. 0,48 (2,4) 1(0,62) 0,78+0,48 (~, 15)(O,77)I O,71±.O,ôO (2,72) 1(0,73)ll,50±.u,86 (2,00) 1

(0,57)!0,82+0,38 (1,64)

(O,63)!O,52±.O,38 (2,55)

(O,73)10,34+C,26 (2,67) 1

(0,99)!0,16+0,24 (0,43)?!

(0,92)10,82+0,48 (2,04)

(1,15)!2,11+0,66 (1,09)

(1,55)11,90+0,74 (1,36)

!2,5O+0,74 (1,03)

!2,86+1,34 (1,63)14,46+1,20 (0,94)

1,13,8a:.2 ,68. 13,~3±.1,98! 10, (.a+ 1,84

! 9, 6+±.1, 36

! 10,2 +1,3~

! 7,6 ±.1,546,6 ±.1,026,14+1,105,05+1,122,57+0,54

1 47+0 24, -',! 2,20+0,40

1,72±.O,361.1,13+0,32

o 76+C20, -'0,67+0,22

0,54+0,24

193 ±. 26199 :!:. 25173 + 26

a20 + 16

232 + 17244 + 18185 ±. 26002 + ag

228 + 31236 + 25

244 + 22

216 + 26

203 + 24

225 ±. 25155 + 19 (Ne)

- épis136 + 6

138 ±. 8

134 ±. 12146 + 14

.! 232 + 24

15/5/75

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5/69/6

12/616/619/6

23/6

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30/6

3/7/757/7

10/715/1

17/7

21/7

f:.4/7

28/7

Tableau 7 - Nombre de pieds (ou épis) moyen et pourcentages moyens des dégats visibles causéspar 1es différents ravageurs. Les valeurs entre parenthèse correspondent a.ux coef-ficients de variation.

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- 38 -

Les résultats numériques oui découlent des différents pré­lèvements sont représentés dans le tableau récapitulati!nO 6!

\..Les tiges provenant du dernier échantillonnage ( 28 juillet)

ont été ramassées au laboratoire pour y être disséquées tr~s soi­gneusement. Les résultats de ce dépouillement classés ensuite enfonction des diverses espèces rencontrées, fournissent les résul­tats ci-après ( Tableau 7 ) :

Nombre :S.botanéuhaga : Chilo s'O. :Maliarpha: Eldanad'épis:Cheniiles:Cfirysalides:Chenilles:Chrysal.:separatella: saccharina

: (Chenilles): (Chenilles )

7 327 S63 19 S2 9 18 17

Nombre total des borers 678

Taux d'attaque moyen par borers 10,80 %

Tableau 7 Résultat du dernier sondage après dépouillementdes tiges.

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1 - Phytophages défoliateurs

Sauf le cas de fortes pullulations, les dégâts dusaux phytophages n'ont très généralement Qu'une faibleincidence économique. Les coccinellides apparaissentles premiers, dès le stade plantule. Les principaleslarves des Lépidoptères phytophages s'installent ensui­te dans le champ peu de temps après. Au stade de laplantule, les dégâts caractéristiques des larves decoccinelles se localisent au niveau de queloues foyersparticuliers. Cette distribution non aléatoire des at­taques i.'pparaît de manière urécisc dans la figure 22.De fait/l'intervalle de confiance est particulièrementélevé au premier échantillonnage.

Les valeurs relatives des taux d'attaoue par phyto­phages diminuent ensuite; toutefois dans le même temps,l'attaque tend 2 se généraliser à tout le champ ( dimi­nution de l'intervalle de confiance). Ces variationsinverses procèdent de causes assez logiques: l'augmen­tation du syst~me foliaire du riz qui devient très net­te dès le tallage tend à diminuer l'incidence des atta­ques par les phytophages.

Globalement, à partir de l'épiaison, l'impact exer­cé par les phytophages défoliateurs devient extrêmementfaible. Ce dernier résultat semble démontrer Que lesphytophages s'en prennent de préférence aux tissus végé­taux jeunes.

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- 39 -

2 - Insectes borers

Les borers, en fait, ne représentent oue le seulgroupe d'insectes vraiment im~ortant d'un point de vueéconomique. Ainsi ~ue nous l'avons déjà signalé, lesrépercussions économiques sont toujours sensibles,voire très importantes.

La figure 23 démontre en fait que deux vagues dehorers se succèdent dans le chamo. Dans la réalité,ces deux pics d'attaque se dissocient également trèsnettement au niveau des symptômes visibles d'attaquesoient :

- ~remière vague d'attaque: apparition des dégâtscaract ristique de la Il tête morte " ( feuilles termi­nales jaunes et non déroulées, tandis oue les feuillesde la base restent très vertes ) - dans ce cas lestalles atteints sont totalement stérilisés.

- deuxième vague: les dégâts qui sont ici d'uneautre nature se traduisent de manière visible par destiges cassées à la base ou (et) des panicules partiel­lement ou totalement stérilisées ( présence d'épilletsvides de couleur blanchâtre ).

Ainsi oue le démontrent les valeurs très importan­tes que peuvent atteindre pour les divers échantillon­nages, les intervalles de confiance ainsi que les coef­ficients de variations, ces deux séries d'attaquess'effectuent très généralement à partir de foyersprimaires bien localisés ( décroissances concentri­~ues des pourcentages de dégâts visibles ).

En fait, l'impact économique de ces 2 séries d'at­taques dépend en grande partie des stades de dévelop­pement atteints par le riz lors des invasions d'insec­tes.

Les insectes de la premlere vague d'attaque, les­quels sont d'ailleurs essentiellement des Diopsides,interviennent sur le riz durant le tallage. Très géné­ralement les plantes atteintes réagissent en produi­sant des talles supplémentaires ( existence du phéno­mène de tallage de compensation) ; cette aptitudeparticulière manifestée par la plante diminue toute­fois très régulièrement du début à la. fin du tallage.Dans ce cas, les· Attaoues seront d'autant moins gravesqu'elles se situeront d'autant plus précocement surle riz. A l'inverse, une attaoue tardive sera trèsdifficilement compensée. .

La situat~~~ ~~J.~pologique des insectes de la deu­xième vague d'infestation par rapport au cycle de laplante est également très importante.

Les ravageurs oui sont cette fois en majorité cons­titués par divers lévidoptères dont surtout S.botane­phaga et chilo sp.- interviennent tout comme- les Diop-

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- 40 -

sides en perturbant la circulation de la sève. Leursinterventions se situent très g~n~ralement ~ une pha­se critique pour la plante oui est celle de la forma­tion de la panicule ( initiation paniculaire - montai­son ). Selon les cas, les att~~ues peuvent en fait semanifester très différemment. Les attaaues précocesou très importantes se traduisent par l'avortement dela p~niculë. Intervenant plus Lardlvement ( ce quiest le cas le plus courant ), les insectes n'interdi­sent uas la sortie de la panicule - toutefois la dif­féren~iation de cet organ~ essentiel aux yeux de l'ex­ploitant se trouve plus ou moins perturbée. De faitun nombre variable d'épillets, voire la totalité. peutêtre stérile : les ~pillets réduits aux seules glu­melles sont alors vides. Des attaoues un peu plus tar­dives peuvent ne pas donner de symptômes visibles ­toutefois, et nous l'avons déjà signalé à plusieursreprises, si les dégâts ne sont pas apparents, la per­te de récolte est néanmoins certaine. A ce sujet, ilconvient en particulier de rapprocher les tableaux 6et 7. De fait, le dernier échàntillonnage ( 28 juillet)puis la dissection de toutes les tiges récoltées du­rant ce dernier nous fournissent les résultats sui­vants :- %d'attaques visibles par borers (tableau 6) : 4,46%- % d'attaaues réelles par borers (tableau 7) : 10,80%

3 - Oiseaux granivores - Agoutis ( Fig.24 )

Les dégâts causés par ~s Oiseaux granivores sontrelativement très importants, tant au point de vuechronologique qu'au point de vue de l'incidence éco­nomique.

Les attaoues deviennent .sensibles à partir dustade laiteux. Elles se généralisent ensuite d'unefaçon assez homogène dans tout le champ. Le tauxd'infestation progresse avec la maturation des grainsde riz.

La perte caus€e oar les Oiseaux gr~nivores peutreprésenter plus de 75%, voire même 95% de la récol­tc·attendue si l'on ne met pas en place sufftsammentà temps un système de lutte par gardiennage ou toutautre méthode appropriée ( pétards, boîtes de conser­ve accrochées etc ..• ).

Les attaques par Agoutis, peu importan~dans lecas de cette parcelle ne sont ici le~fait Que dequelques rares individus.

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- 41 -

v - CONCLUSIONS

Le riz pluvial, en Basse Côte d'Ivoire, est sujet aux at­taques de très nombreux'ravageurs entomologiques. Les résultats decette étude préliminaire réalisée tout au long d~un cyçle, de cultu­re, nous ont- rermis de mettre en évidence 14 phy:U'ph'agès' '( 3 orthop­tères, 5 coléoptères, 6 lépidoptères ), 3 insectes piqueurs ( 1 Ho­moptère et 2 Hétéroptères ), et 6 borers ( 2 Diptères et 4 Lépidop­tères ).(Ces données sont résumées dans la figure 25 ).

L'incidence économique des phytophages paraît être généra­lement très faible ( sauf dans le cas de pullulation très forte ).Ces derniers Qui localisent très généralement leurs atta0ues au ni­veau des tissus jeunes, deviennent de moins en moins importante aufur et à mesure Que le riz se développe.. - -"

Les attaques dues aux horers, toujours dangereuses/se tra­duisent par des dégâts caractéristiques du type Il tête morté " pourle premier cycle d'attaque ou encore pour le Zème cycle par des pa­nicules totalement ou partiellement stérilisées. Quoioue, dans cer­tains cas, les symptômes d'attaque ne soient pas visibles, l'actiondes boreTS se traduit très généralement par une perte souvent sensi­ble du poids des épis par rapport à ceux des tiges non attaouées( D\ "NTHER - 1971 ). Les échantillonnages C'uantitatifs nous ont per­mis de déterminer les 2 phases d'attaoue distinctes des borers (fig.23 ) : la 1ère phas e ses i tue ent rc le tallage et la montaison, tan­dis oue la 2ème phase, d'incidence économique plus grave, se dérou­le durant le dernier stade phénologioue du riz ( maturation). Aucours du dernier sondage, des résultats numériaues très intéressantsont pu être obtenus. Nous avons ainsi pu enregistrer que le tauxd'attaque moyen par les borers pouvait dans e cas pr~cis atteindreplus de 10% ( tableau 7 ). La présence de nombreuses larves du 20mecycle souligne également la nécessité de détruire rapidement leschaumœ après la récolte sous peine de voir ces dernières devenir lespoints de départs des populations infestantes ultérieures.

Les dégâts dus aux oiseaux sont très graves et redoutablesau point d'avoir causé n~ns lA Cas ~nrt1culi~r dG c8tto-~riQll~

la pp-rte ·quasi totale de la récolte.Cette première étude préliminaire est très utile. Elle nous

permet de mont~er que les enn~mis de la riziculture en Côte d'Ivoiresont multiples. Il n'y a aucun stade phénologique de la plante quine soit pas attaqué par les ravageurs. Les pertes qui reviennentaux insectes, à côté de celles imputées aux autres ennemis animauxet aux maladies, paraîssent primordiales.

Toutefois, le rôle joué par chacue ravageur est lié aux con­ditions climatioues et écologiaues locales dont les connaissancesapparaissent indispensables. Dans cc domaine, des créations de pos­tes d'observation oar la SODFRIZ ( Société de développement de lariziculture) ; pa~ l'IRAT ( Institut de recherche d~Àgronomie Tro­picale ) et récemment nar l'ORSTOM ( 0ffice de la Recherche Scien­iifique et Technique d10utre-Mer ) dans diverses zones rizicolesapparaissent ~articulièrement intéressantes. Elles permettent desuivre localement les données climatioues et leur rapport avec lesfluctuations de population des ravageurs, ainsi que dê réaliser desinventaires qualitatifs et quantitatifs.

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Sesamia bot onephogo

Melanitis le do heleno

LE PI DO. (Pyrolidoe) sp.9

LEPIDO. (Sofyridao}sp.12

Périodes d'apparition respectives des 14 phytophagesdéfo1iateurs, des 3 insectes pioueurs et des 6 boreTs,situées par rapport aux différents stades phéno1ogiquesdu riz.

sp 14 i

1

SP,

Fig. 25

Chilo

Dysdercus vœlkiri

Borbot octuelo

PIQUEURS

LEPIDO..

Diccrisia moculosa

-----·-·...,-···-·--···--·-·.···-·---·-r---·····.--.-.,---..-----.-..- --"--'ESPECE5 p,antulc

iTallage l'Montoison (FloraL Maturation

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sp.2 _·_-t P-,+.. _-u --~

Chnoolribo s;mili:P:3

1 -=t== :1=:":: :=;...Decllvata hormata 1 ..- .... ,t- ! -- r-

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COL EO.(Lycidoe) sp] 1 ~........~ l' - ,.(Tenebrinnidae)sp.8 1 .. Il '---1·-r--··,

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Il

HETERO.(Pentafomldae) sp.1 G

HOMOP. (Jossidae)sp 15

BORERS

Mallorpha separotello

1

Et donc sacchorino

DiopslS thora cièa

Diopsis opicalis

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La connaissance des plantes hôtes naturelles, des lieuxde refuge possibles durant l'inter-saison, d'éventuels phénomènesde diapause, ainsi que des prédateurs-parasites spécifiaues sontdes données essentielles pour une meilleure connaissance des rava­geurs, donc de fait pour la mise au point des méthodes de lutte ra­tionnelles et efficaces.

~omptes tBnus de_~a comple~ité structur~le' du monda~ &~s

~ayagBurs la coouération interdisciplinaire apparaît souhaita-ble. Signalons que les variétés hautement productives sont en géné­rale fortement sensibles aux attaques des divers ravageurs ( insec­tes, champignons etc ... ). Les entomologistes, les phytopathologis­tes, les virologues doivent collaborer avec les généticiens dans larecherche des variétés intéressantes ( productivité, résistance auxattaques entomoi~giqties 6u (et) cryptog~miques ou (et ) virologiques

RESUME

Des inventaires qualitatifs et des sondages quantitatifsont été réalisés au niveau des ravageurs sur le riz pluvial cultivéen Basse Côte d'Ivoire ( Région d'ABIDJAN).

Les résultats obtenus font apparaître 14 phytophages ( 3orthoptères, 5 coléoptères et 6 Hétéroptères) et enfin 6 borers( 2 Diptères et 4 Lépidoptères). Les périodes d'apparition, les différents stades de développement et les dégâts spécifiques de ces 20formes sont décrits ici. Quel~ues for~es prédatrices et uarasitessont également considérées.

Les incidences réelles des phytophages ( relativement fai­bles ) ainsi oue celles des borers ( généralement non négligeables)sont par ailleurs analY9ées précisément. Le caractère essentiel voi­re primordial des oiseaux est également mis en évidence.

Cette présente étude préliminaire qui souligne la gravitéet la diversité des problèmes entomologiques spécifiques sur le rizpluvial, constitue en outre une b~se essentielle pour la mise enplace de toute recherche ultérieure sur les insectes du riz en Côted'Ivoire.

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REMERCIEMENTS

L'auteur remercie d'abord tout oarticulièrement ~onsieur

Andrê POLLET, notre responsable scientifique du Centre. Il nous achaleureusement accueilli dès notre arrivée et nous a fourni toutau long de ce travail de fructueuses informations ainsi que toutela documentation nécessaire. Il n'a pas hêsité ~ ajouter, très sym­pathiquement, ~ ses qualités d'encadreur celle d'un ami. Nous luirêservons toute la gratitude et tous les remerciements qu'il mérite.

Nos remerciements les plus vifs s'adressent également à noscollégues :

- Monsieur D.DUVIARD, Chef du Laboratoire d'Entomologiepour l'accueil aimable Qu'il nous a réservé,

- ~onsieur ELDIN, Laboratoire de Bioclimatologie, pour lesnombreuses données climatiques relatives ~ la Station ORSTOM d'Adio­podoumé, qui nous ont été communiquées.

- Monsieur DIZES, Services Agronomiques, pour les soinsconstants qu'il a bien voulu apporter dans la création et la main­tenance de la parcelle du riz pluvial.

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A N N E X E

ESSAI D'ELEVAGE DE SESAMIA BOTANEPHAGA

ET DE CHILO SP. SUR ~ILIEVX ARTIFICIELS

l - INTRODUCTION

L'ampleur des dommages causés par ces deux espèces de bo­rers sur le riz pluvial a motivé l'essai d'élevage des ravageurssur milieu artificiel. Il est en effet souhaitable de disposerd'une production permanente au laboratoire, pour faciliter l'étudedes phénomènes biologiques et écophysiolo~iques, assez complexeschez ces espèces. En outre, il était nécessaire d'envisager ra~ide­

ment l'élevage massif de ces Lépidoptères, dans l'optiaue d'unelutte biologioue qui permette de restreindre, sinon d'éviter,

, 1 'emploi des insecti('" . dans une région 011 la nature doit êtreparticulièrement sauvegardée.

La présente note est consacrée à l'essai de l'élevage deces deux espèces sur deux milieux artificiels à bases nutritionnel­les légèrement différentes.

II - ELEVAGE DES ADULTES ET OBTENTION DES OEUFS

Les adultes obtenus par l'élevage sur tronçons de tige deriz, sont placés dans des bocaux dont ]a surface intérieure est épou­sée par du papier filtre humidifié. Dans la nature, les pa~illons

déposent souvent leurs oeufs à la face inférieure des feuilles deriz recourbées vers le sol; au laboratoire, on obtient facilementla ponte sur des surfaces lisses et de préférence sur celles ouisont humidifiées.

De l'eau sucrée à 5% ( saccharose ou miel diluéS) est of­ferte aux insectes dans une boîte-abreuvoir en plastique munie decoton.

~ Tous les matins, la feuille de ponte est prélevée et rem-placee. L'incubation ( d'une durée de 3-5 jours) et l'éclosion desoeufs exigent une atmosphère très humide mais non saturée, car dansce cas des moisissures se développement sur les pontes. Un ou deuxjours avant l'éclosion, les pontes noircissent du fait de l'appari­tion des capsules céphaliaues foncées des futures larves.

III - ELEVAGE DES LARVES

1 - çQ~~Q~!!!2~_~!_!~~!!Ç~!!2~_g~_~!!!~~_e!!!f!ç!~!_~

Le milieu utilisé est de composition relativement sim­ple. Il s'agit de la formule oue POITOUT et BUES ( 1970 )ont mise au point pour l'élevage de nombreuses Noctuidae

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nuisibles aux cultures maraîchères. La seule modificationapportée est une légère réduction de la teneur en eau( 150 cc par unité de milieu au lieu de 170 cc ) et l'ad­jonction d'auréomycine. La formule employée est la suivan­te :

Eau ..........•

Agar .

Semoule de mais .•

Germe de blé ....•Levure de bière •.Acide ascorbique.

Acide benzoïoue ..Nipagine .Auréomycine en poudre

150,00 CC4,00 g.

28,00 g.7,00 g.

7,50 g.1,00 g.

0,30 g.0,25 g.

0,025 g.

L'agar et l'cau sont ctauffés jusqu'à 100 0 C puisrefroidis jusque vers 56° C dans un récipient muni d'unagitateur électrique oui permet d'éviter les floculations.Les autres substances, toutes en poudre, sont placées dansun bol. La solution d'agar à 56° C est versée sur les pou­dres et le tout est mélangé pendant 1 à 2 minutes au mixer.Le milieu encore chaud est coulé dans des boîtes en plasti­que cylindriques de 8 cm de diamètre et 6 cm de hauteur,sur une épaisseur de 1,0 à 1,5 cm. Jusqu'au lendemain ma­tin, les boîtes de milieu sont gardées ouvertes dans le la­boratoire sous protection d'un papier filtre, afin de per­mettre l'évaporation de l'eau llbre de surface. Les réci­pients sont ensuite placés dans une pièce à 11° C où lemilieu peut être gardé plusieurs semaines avant d'être uti­lisé. Une conservation à température plus basse ( 4 à 50 C)est préférable pour le milieu mais les risques de condensa­tion sur les parois et les couvercles des boîtes sont alorsplus importants. Dans ces derniers cas, il convient de met­tre les boîtes à l'envers, sur les couvercles, nendant plu-sieurs heures avant de les utilisées. - -

Il s'agit d'un milieu artificiel utilisé Dour l'éleva­ge de Héliothis armigera par ANGELINI et LABONNE ( rappelépar PûLLET-1974 ). Cette formule peut être détaillée commesuit :

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- Eau distill~e ....•....- Agon-agar .

- Semoule de mais .- Germe de blê .- Levure de bi~re .•.....- Acide ascorbique ...•..- p-hydrcxy-benzoate de méthyle

( ou m~thyl de parab~ne )- Complexe de sels min~raux..

( ou salt mixture N.B.S.)- Chlorure de choline .

1020 CC30 g.

168 g.

42 g.

135 g.8 g.6 g.

12 g.

12 g.

- 46 -

La techniaue de fabrication de ce milieu est relati­vement simple. L'eau contenant l'agar-agar ( 1000 CC ) estprêalablement portée à l'ébullition. Ce mélange refroidiaux environs de 60 0 C est alors vers~ dans un récipientQui renferme tous les autres produits sauf la chlorure decholine. L'ensemble est très soigneusement m~langé à l'ai­de d'un mixer; la chlorure de choline dissoute dans un peud'eau ( 20 CC) est ajoutée durant cette dernière op~ration.

Le milieu encore chaud est versé dans les mêmes boîtes enplastique que précédemment.

Les n~onates sont placés dans ces boîtes contenantdu milieu préparé. En prIncipe, chaque boîte peut permettrele d~veloppement larvaire de 30 chenilles ( GUENNELON etSORIA - 1973 ).

Mais ici, les élevages n'ont abouti à aucun r~sultat

positif. Les causes de cette non.réussite sont nombreuses

1 - les produits utilisés sont trop anciens (?) oubi~n mal conservés (1).

2 - mauvaise protection antifongiaue; de fait, aprèsaprès 2-3 jours d'utilisation en élevage, il ya développement des moisissures.

3 - Dans le milieu A, la concentration d'auréomycineen poudre n'est pas suffisante.

4 Les milieux moins humides semblent convenir pour~s larves nouveau-nées. Mais ici, chaque matIn,il y a beaucoup de condensation d'eau sur lesparois internes et sur les couvercles ( différen­ce entre la température diurne et celle de lanuit relativement assez élev~e ). Il est préfé­rable d'élever les larves néonates dans une cham­bre à température constante.

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