I N F O R M A T I O N SL A R E V U E D E S M I C R O E T N A N O T E C H N O L O G I E S

Salon 2020 22-25 sept - Besançon www.micronora.com

SEPTEMBRE 2019 - N°150

Usine du futurDes défis et des solutions> page 7

Focus entrepriseBucci Industries France> page 17

InnovationUn marché, une idée, un produit : Femto-ST> page 5

EntretienSandra Liardon, directrice de Micronora> page 39

Dossier

Les sous-traitants microtechniques se surpassent

INTERPLEX_SOPREC-AP_A4-Mars18.indd 1 15/03/2018 09:35

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 1

ON EN PARLE 2 Les micro-news de l'industrie

INNOVATION 5 Un marché, une idée, un produit Un micromanipulateur d'une grande dextérité

USINE DU FUTUR 7 Des défis et des solutions

DOSSIER 10 Les sous-traitants microtechniques se surpassent

FOCUS ENTREPRISE 17 Bucci Industries, le spécialiste de l'usinage 4.0

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE 19

L'ENTRETIEN DE MICRONORA 39 Sandra Liardon, directrice de Micronora

En couverture : Les entreprises microtechniques rivalisent d'ingéniosité et investissent des sommes importantes pour moderniser les équipements, assurer leur transformation numérique et la formation du personnel. À cela s'ajoute, pour certaines d'entre-elles, une croissance externe forte. La taille critique est en effet, un des critères de choix pour les donneurs d'ordres, aussi bien dans l'aéronautique que dans l'automobile, le médical ou le luxe. Ici un exemple de fabrication de moteurs aéronautiques. Source : Marposs

ÉDITORIAL

Piliers de l'industrie, les entreprises microtechniques ne cessent d'innover, de se ré-organiser et d'investir pour mieux affronter de nouveaux défis et s'imposer sur des marchés exigeants comme l'aérospatial, le médical, les énergies renouvelables… Maîtres de savoir-faire particuliers, elles s'équipent avec les meilleurs équipements de fabrication et de contrôle. Fidèles au vieux proverbe "l'union fait la force", ces PME s'inscrivent pleinement dans la course à la taille critique, une condition sine qua non pour répondre aux besoins de donneurs d'ordres. En formant de véritables groupes industriels ou en associant leurs offres complémentaires dans des organisations performantes comme le cluster Aeroµtech (Aéronautique, spatial, défense en Bourgogne Franche-Comté). Dynamique et moderne, ce dernier compte déjà près d'une cinquantaine d'adhérents capables de fournir des prestations globales pour répondre aux cahiers des charges les plus complexes. Mais ce qui fait

et fera toujours la différence, c'est la qualité de la ressource humaine, son savoir-faire et son adhésion aux projets de l'entreprise.En effet, n'importe quelle entreprise peut s'équiper avec une machine-outil et des automatismes de dernière génération ou mettre en œuvre des logiciels avancés. Encore faut-il pouvoir les maîtriser et exploiter pleinement leur potentiel. Alors, la formation du personnel joue un rôle déterminant. Le dossier de ce numéro démontre que les PME microtechniques ont bien compris ce "commandement", et ont trouvé des réponses adaptées à la penurie de main d'œuvre spécialisée qui sévit dans l'industrie française.L'apprentissage maison est une des voies royales pour résoudre ce casse-tête. Car de grandes écheances sont devant nous, comme la transformation numérique des entreprises et la mise en œuvre du concept Industrie 4.0 (1). Sinon nos PME seront tout simplement ejectées de domaines qui ne cessent de sophistiquer leurs demandes, comme l'aérospatial par exemple. Le prochain programme lunaire américain Artemis, qui fera obligatoirement appel à des entreprises européennes, nécessitera sans doute des compétences nouvelles. Il s'agit d'une opportunité unique pour nos PME car il engagera plusieurs dizaines de milliers de dollars d'ici 2024. Aux avant-postes de l'innovation dans tous les domaines, le prochain salon Micronora qui aura lieu à Besançon du 22 au 25 septembre 2020, ne manquera pas d'illustrer toutes ces tendances. Avec un Zoom consacré à la fabrication additive. Sandra Liardon, directrice du salon, évoque dans l'entretien de ce numéro les points forts de ce rendez-vous européen incontournable qui fêtera son 50e anniversaire l'an prochain. Bonne lecture à toutes et à tous…

Thierry Bisiaux, Président

La formation, nerf de la guerre

Revue du Salon International des Microtechniques — Administration : MICRONORA — CS 62125 - 25052 BESANÇON CEDEX — Tél. : +33 (0)3 81 52 17 35 — Fax +33 (0)3 81 41 30 89 www.micronora.com — E-mail : contact@micronora.com — 3 numéros / an - Tirage 15 000 exemplaires — Directeur de la publication : Thierry BISIAUX — Date de dépôt : Septembre 2019 Rédacteur en chef : Mirel SCHERER — Conception et réalisation : Cactus/Besançon — Impression : Imprimerie de Champagne/Langres — ISSN : 0182-2624(imprimé) Nous déclinons toute responsabilité pour les erreurs involontaires qui auraient pu se glisser dans le présent document, malgré tous les soins apportés à son exécution. (Jurisprudence Cour d'Appel de Toulouse 1887, de Paris 19.10.1901). Tous droits de reproduction interdits.

Source : Jack Varlet

(1) À lire l'étude "Les dirigeants face à l'industrie 4.0" publiée par le cabinet Mazars (www.mazars.fr), au terme d'une enquête réalisée avec OpinionWay auprès de 203 dirigeants de grandes entreprises et d'ETI.

2 - M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9

Ils ont dit…Mark Himbert, d i r e c t e u r s c i e n t i f i q u e du Laboratoire Commun de M é t r o l o g i e (LNE - CNAM) : « 60 % de tous les capteurs utilisés par les industriels sont des capteurs de température »(Les Echos du 13 mai 2019, "Les unités de mesure entrent dans une nouvelle ère") ]

ON EN PARLE… LES MICRO-NEWS DE L'INDUSTRIE

Formation des spécialistes pour l'Industrie du futurDassault Systèmes s'allie avec Arts et Métiers pour améliorer la forma-tion des ingénieurs et des industriels pour l'Industrie du futur. A ce titre, les partenaires ont engagé de multiples activités d'enseignement autour de la plateforme 3dexperience de Dassault Systèmes. Objectif : accélérer l'adop-tion de nouvelles pratiques indus-trielles avec une attention particulière pour les petites et moyennes entre-prises qui jouent un rôle essentiel dans la transformation de l'industrie. Arts et Métiers dotera 6 000 utilisateurs de son écosystème de la plateforme 3dexperience pour connecter des profils d'utilisateurs très variés et soutenir les usages collaboratifs multidisciplinaires. Les petites et moyennes entreprises trouveront dans les formations coproduites par Arts et Métiers et Dassault Systèmes les moyens pratiques d'innover grâce à une plateforme numérique déployée par l'industrie dans le monde entier. Les partenaires établiront un centre d'expertise concentrant les compétences liées à la plateforme 3dexperience, en conjonction avec les sites d'excellence de l'école, en France et à l'étranger. ]https://academy.3ds.com/frwww.3ds.com/fr https://artsetmetiers.fr

EOS fête ses 30 ans d'existence

Devenue aujourd'hui un des leaders mondiaux de la fabrication additive, l'entreprise allemande a été fondée en 1989 par Hans J. Langer. Alors que les débuts d'EOS avaient été marqués par la domination de la stéréolithographie, l'entreprise s'est exclusivement concen-trée sur le frittage laser à partir de 1997. L'impression sur lit de poudre convient en effet, particulièrement bien au mar-ché à croissance rapide des applications en série, non seulement en termes de qualité et de reproductibilité, mais aussi de rapidité et de coût de production des pièces. La société est très rapidement parvenue à créer des systèmes de fabri-cation additive pour le traitement des polymères et des métaux, mais aussi à développer des matériaux, processus et logiciels adaptés à ces systèmes. Pour mieux accompagner les entreprises, EOS a créé en 2015 sa division conseil Additive Minds. EOS compte aujourd'hui plus de 1 200 employés et a installé près de 3 500 systèmes industriels. ]www.eos.info

Le Quizz micro-technologique1/ La prochaine édition de Micronora, le salon international des

microtechniques et de la précision, aura lieu à Besançon (25) du :a) 15 au 17 octobre 2020b) 22 au 25 septembre 2020c) 12 au 17 novembre 2020

2/ Les sept unités de base du système international d'unités (SI) sont désormais déterminées sur la base de :a) constantes fondamentales de la natureb) rayons cosmiquesc) alignement des planètes

3/ Le Forum de l'innovation du Cetim du 6 décembre 2018 a récompensé la jeune pousse Stimshop pour sa : a) technologie de transfert de données à ultrasonsb) méthode de mesure ultra-précisec) solution d'usinage micrométrique

Destinée aux applications industrielles, la machine EOS M 400-4 offre un volume de construction de 400 x 400 x 400 mm et met en œuvre quatre lasers pour améliorer la vitesse de fabrication des pièces métalliques. Source : EOS

Les deux partenaires ont engagé de multiples activités d'enseignement autour de la plateforme 3dexperience de Dassault Systèmes. Source : Dassault Systèmes

Réponses : 1=b, 2=a, 3=a

Le kilogramme est désormais défini à partir d'une constante fondamentale de la nature,

la constante de Planck. Source : P.Stroppa (LNE)

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 3

Le livre écrit par Stéphane Collion est une invitation à découvrir le lien profond qui unit la rela-tivité générale (la théorie de la gravitation d ' E i n s t e i n )

et la géométrie différentielle, branche de la géométrie issue de la découverte des géométries non-euclidiennes par Gauss et Riemann au XIXe siècle. En abordant la rela-tivité par ses aspects géométriques, l'auteur montre que les phénomènes surprenants de la relativité, tels que le paradoxe des jumeaux, les boucles temporelles, les trous noirs, les trous de ver, ne sont que des conséquences de la géométrie de l'espace-

temps. Le livre explore également la fasci-nante relation entre les mathématiques et la physique à travers une des théories les plus passionnantes de notre siècle, la rela-tivité générale, sujet particulièrement d'ac-tualité depuis les récentes observations des ondes gravitationnelles et les observations de plus en plus directes des trous noirs. Il montre ainsi que les mathématiques, loin d'être simplement un "outil", sont une des sources d'inspiration les plus fécondes des physiciens théoriciens. Une introduction plaisante aux mathématiques de la rela-tivité, autant pour l'étudiant en sciences que pour le lecteur curieux et motivé par les découvertes scientifiques les plus fasci-nantes de notre époque. ]EDP Sciences 208 pages couleur 29,00 euros www.edpsciences.org/fr/

Cet ouvrage écrit par Mark Brown d'IDC Technologies, fournit toutes les informations pra-tiques permettant d'effectuer la main-tenance des instal-lations électriques et des équipements

industriels. Après quelques rappels théo-riques indispensables, l'auteur passe en revue tous les types de matériels (les moteurs, les disjoncteurs et les interrup-teurs, les variateurs de vitesse, les équipe-ments et circuits de commande, etc.) en expliquant leurs principes de fonctionne-ment, les causes possibles de pannes et les moyens de les prévenir, les méthodes

d'identification des défaillances (tests et mesures électriques) et les solutions de dépannage. Les très nombreux exemples proposés sont adaptables à n'importe quel type d'installation présente sur un site industriel. L'ouvrage s'adresse par-ticulièrement aux ingénieurs et techni-ciens en électrotechnique, mécanique et production, soucieux d'améliorer la productivité de leurs équipements tout en réduisant les coûts de maintenance. Les étudiants y découvriront également un savoir-faire technique qui complétera parfaitement leurs connaissances théo-riques. ]Dunod300 pages55 euroswww.dunod.com

ON EN PARLE… LES MICRO-NEWS DE L'INDUSTRIE

Le chiffre

310 milliards de dollars

Selon les analystes, le marché des pro-duits et services pour Industrie 4.0 devrait bondir de 119 milliards de dollars en 2020 à 310 milliards de dollars en 2023. Soit 27% de taux de croissance annuel. ]

À lire…"Voyage dans les mathématiques de l'espace-temps Trous noirs, big-bang, singularités"

À lire…

Maintenance électrotechnique

Communiquez vos informations par ultrasons

Distinguée par deux prix au Forum Innovation du Centre technique des industries mécaniques (Cetim) en décembre dernier, la jeune pousse parisienne Stimshop propose une solu-tion originale de transfert de données. Baptisée Wi-Us ou Wireless Ultrasound, cette dernière repose sur les ultrasons et permet d'assurer la transmission jusqu'à une centaine de mètres des informations sans fil. Elle passe partout, même là où les ondes radio ne peuvent pas passer ou ne sont pas autorisées. A savoir, des environnements explosifs, humides, électro-sensibles ou exigeants en ce qui concerne la sécurité. La technologie transforme n'importe quel haut-parleur ou système audio en outil de détection, de géolocalisation, d'authentification et de communication sans fil. Les applica-tions potentielles dans l'industrie sont nombreuses et vont de l'automobile à l'aéronautique en passant par l'énergie et la production. À suivre… ]www.stimshop.com

La technologie Wi-Us repose sur les ultrasons et permet d'assurer la transmission jusqu'à une centaine de mètres des informations sans fil. Elle passe partout, même là où les ondes radio ne peuvent pas passer ou ne sont pas autorisées. Source : Stimshop

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SYSTÈME DE POINÇONS DE DÉCOUPE À BILLE

Gain de temps grâce au changement rapide et simple

Utilisation optimale de l’espace disponible en raison de la conception compacte

ÉLÉMENTS DE DÉCOUPE

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 5

Ce robot préhenseur à cinématique parallèle conçu par les chercheurs du département AS2M de l'Institut Femto-ST assure une agilité de mouvement exceptionnelle dans un espace extrêmement compact. Une solution originale adaptée aux applications micro-industrielles ou médicales. Habitué des moutons à cinq pattes, le dépar-tement AS2M de l'Institut Femto-ST associe plusieurs spécialités : la robotique, la méca-tronique, l'automatique et l'intelligence artifi-cielle. "Tous nos travaux s'articulent autour de trois défis scientifiques majeurs : l'exploitation des grandes dynamiques des microsystèmes, l'amélioration de la dextérité et celle de "l'intel-ligence" des systèmes", précise Philippe Lutz, directeur d'AS2M. "Nos 80 chercheurs étudient la commande des micro-actionneurs, des sys-tèmes caractérisés par une grande dynamique, de fortes non-linéarités et un rapport signal sur bruit défavorable. Nous avons également acquis une expérience reconnue dans la concep-tion et la commande de systèmes de micro-assemblage et de micro-robots pour la chirurgie mini-invasive." Les activités expérimentales du département reposent sur deux plateformes : µRobotex regroupe l'ensemble des équipements de micro et nano-manipulation et "Intelligent Systems" I-Sys comporte les équipements de test de vieil-lissement accéléré de systèmes. Opérationnelle depuis 2014, µRobotex est un équipement d'ex-cellence (Equipex Robotex) qui héberge des dispositifs variés pour la manipulation, la carac-térisation, l'assemblage de micro et nano-objets et un microscope électronique à balayage (MEB) qui comporte une chambre à vide de grande capacité dans laquelle l'équipe a mis en place un système robotique. Ses applications sont multiples et vont de l'assemblage 3D de micro/nano systèmes à la fabrication de micro/nano objets par origami en passant par la reconstruc-tion visuelle 3D de micro/nano objets, caracté-risation de micro/nano objets (nanotubes de carbones, membranes, micro-fibrilles végétales, etc.), assemblage de composant optique inté-

gré (résonateur, cristal photonique, lab-on-fiber, pointe champ proche, etc.). C'est avec l'aide de cette plateforme que les chercheurs et ingé-nieurs des équipes de nano-robotique et de micro-robotique biomédicale du département AS2M, ont conçu et réalisé un micro-robot paral-lèle qui intègre la fonction de préhension.

Pour la manipulation rapide des produits

Un dispositif original distingué en 2018 avec un Micron d'Or au salon Micronora. "C'est une première technologique et sa structure cinéma-tique ainsi qu'une variante à 4 degrés de liberté ont été brevetées par AS2M en 2018", confirme Philippe Lutz. "Ce micromanipulateur possède, en plus des six mobilités de manipulation (trois rotations et trois translations), un degré de liberté supplémentaire.". Les mouvements en translation et en rotation ainsi que la fermeture de l'organe terminal (une pince, par exemple) sont commandés par les déplacements de huit actionneurs fixés à la base du robot.

"Cette disposition permet une grande dextérité de mouvement dans un volume extrêmement compact. Ce qui rend apte ce micromanipu-lateur pour les applications industrielles qui nécessitent la manipulation rapide des produits ou des composants de faibles dimensions ou médicales pour réaliser des instruments chirur-gicaux mini-invasifs", indique le spécialiste. "Il peut aussi être utilisé dans les systèmes présen-tant des contraintes fortes d'encombrement, comme la manipulation dans un MEB ou dans d'autres stations de nano-manipulation. Trois démonstrateurs ont été réalisés pour valider le concept avec différentes technologies et diffé-rentes dimensions. Le plus petit démonstrateur mesure 1 cm3, ce qui en fait le plus petit robot au monde ayant sept degrés de liberté." Sa structure a été fabriquée à l'aide d'un procédé original qui permet d'intégrer des éléments en élastomère dans une structure silicium réalisée en salle blanche. Les articulations sont donc élastiques, ce qui permet de supprimer les jeux mécaniques et les frottements secs. ]www.femto-st.fr

Un micromanipulateur d'une grande dextérité

UN MARCHÉ, UNE IDÉE, UN PRODUIT INNOVATION

Ce démonstrateur mesure 1 cm3, ce qui en fait le plus petit robot au monde ayant sept degrés de liberté. Les chercheurs ont utilisé un procédé original qui permet d'intégrer des éléments en élastomère dans une structure silicium réalisée en salle blanche pour supprimer les jeux mécaniques et les frottements secs. Source : Micronora

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INDÉPENDANCE& AUTONOMIE DE FABRICATION

AGILITÉ& SOUPLESSE

ENGAGEMENT& ADAPTABILITÉ

RELATION DE CONFIANCE& TRANSPARENCE

DEPUIS 1964

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Entreprise famil ia le et indépendante, ROLAND BAILLY S.A.S. a su, depuis 50 ans, grâce au savoir-faire et au dévouement des hommes et des femmes qui l ’ont construite, devenir un acteur reconnu dans le domaine des microtechniques et de l ’automatisation.

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USINE DU FUTUR

Des défis et des solutionsProjet de longue haleine, l'usine du futur vise des objectifs indispensables pour améliorer le fonctionnement des entreprises industrielles. Grandes comme petites, elles devront mieux exploiter les données fournies par les nouveaux outils logiciels (CFAO, gestion, etc.) ou ceux qu'elles possèdent déjà, profiter des solutions de communication tous azimuts, accélérer l'automatisation, améliorer l'intelligence de leurs moyens de fabrication… Vaste programme et un vrai parcours du combattant.

À l'état de concept il y a encore quelques années, l'usine du futur ou Industrie 4.0 est aujourd'hui une réalité ! Toutefois, certaines PMI ou ETI ont encore du mal à s'engager dans cette démarche, jugée parfois compliquée et abstraite. Pour répondre à ce défi, Siemens lance une solution clé en main originale : Edge Factory Box. Simple à installer sur une machine ou une ligne de produc-tion, cette dernière collecte, formate et exploite les informations provenant d'équipements dif-férents (automate, variateur, machine-outil…), des données qui demeurent habituellement mal explorées. Véritable smartphone de l'industrie, la plateforme donne la possibilité, au travers d'applications intégrées, d'analyser les données pour optimiser les chaînes de production, mini-miser les temps d'arrêts ou encore, maîtriser les risques. Dans un premier temps, un audit de clarification technique est effectué afin de qua-lifier le type de machine ou de ligne de produc-tion ainsi que les équipements communicants industriels existants. L'installation d'Edge Factory Box (connectivité S7, ModBus, OPC UA, MS SQL, MQTT, WebServices…), la mise en service des applications et la formation des utilisateurs sont ensuite réalisées rapidement par les équipes de Siemens. Développées en partenariat avec

Braincube, les sept applica-tions disponibles sont :• App Counter : pour moni-

torer l'avancement de la production en comptant les bonnes pièces et celles défectueuses ; afficher un Dashboard avec la produc-tion en temps réel en com-parant le nombre de pièces produites et celles planifiées initialement.

• App Machine Status : pour visualiser les temps de production et d'arrêt ; réaliser des rapports intégrés avec graphiques de Pareto et dia-grammes de Gantt.

• App Alert : pour créer des alertes personnalisées et recevoir des mails de notification.

• App Studio : pour créer et customiser ses propres Dashboard, sans code.

• App Snapshot : pour effectuer un backup des données à un moment spécifique en prenant un snapshot via l'application. Elle permet ainsi d'enregistrer les données avant et après la panne.

• App Control Card : pour établir automatique-ment la carte de contrôle de la machine ou du process ; visualiser graphiquement les variables

définies et déterminer à quel moment intervenir pour effectuer des réglages.

• App Form : pour valoriser en 4.0 les données anciennement saisies manuellement.

Edge Factory Box est proposée à un prix de 10 000 euros HT la première année et le prix peut évoluer en fonction des options demandées par l'utilisa-teur. L'Edge Factory Box ne constitue cependant qu'une première étape de digitalisation d'un site industriel. Pour les industriels qui le souhaitent, Siemens propose, dans un deuxième temps, sa plateforme Cloud IoT MindSphere. Cette dernière offre la possibilité de développer ses propres applications et proposer des solutions disrup-tives, concevoir de nouveaux produits, nouveaux services, changement de business model… ]https://bit.ly/2YlPN7q

Le module FactoryTalk Analytics LogixAI conçu par Rockwell Automation utilise l'intelligence artificielle (IA) pour détecter les anomalies de la production et alerter les opérateurs. Ces derniers peuvent ainsi intervenir rapidement et efficace-ment. De nombreuses technologies d'analyse existantes nécessitent une expertise approfondie tant en science des données qu'en processus industriels. Ce module d'extension pour contrô-leurs ControlLogix réduit cette charge en faisant

le travail du Data Scientist. Il s'installe directe-ment dans le châssis de contrôleur et transmet

les données du contrôleur via le backplane pour construire des modèles prédictifs. Il peut sur-veiller en continu les opérations de production et, après une phase d'apprentissage, détecter les anomalies. "Les futures fonctions du module iront encore plus loin en aidant les opérateurs à résoudre les problèmes ou à automatiser l'opti-misation d'un procédé", annonce Jonathan Wise, chef de produit chez Rockwell Automation. ]www.rockwellautomation.com

LE DÉFI faciliter la transformation numérique des PME et ETILA SOLUTION le smartphone de l'industrie

LE DÉFI assurer une maintenance prédictiveLA SOLUTION des outils d'intelligence artificielle

Source : Siemens

Source : Rockwell Automation

INDÉPENDANCE& AUTONOMIE DE FABRICATION

AGILITÉ& SOUPLESSE

ENGAGEMENT& ADAPTABILITÉ

RELATION DE CONFIANCE& TRANSPARENCE

DEPUIS 1964

BOLS VIBRANTS MICRO-INJECTION PLASTIQUEOUTILLAGES& MICROMÉCANIQUE

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USINE DU FUTUR

AddUp et le CEA s'allient pour accélérer l'adop-tion de la fabrication additive métallique par les industriels de l'énergie. Objectifs : saisir les opportunités de gains en performance, masse ou de design inédits avec de nouvelles fonc-tions et lever les verrous technologiques pour atteindre des performances inégalées dans la production de pièces ou de dispositifs métal-liques complexes. Les deux partenaires créent la plateforme Famergie (Fabrication additive métallique pour l'énergie) et proposent un éco-système d'incubation de projets de production

de pièces en impression 3D métallique. Comparée aux procédés de production tradi-tionnels, la fabrication additive représente une transformation majeure de l'industrie. Comme pour l'ensemble des secteurs industriels, l'amont et l'aval de la filière énergie seront modifiés et ses nombreuses entreprises en tireront profit : production d'énergie (composants de turbines à gaz, génie électrique, packaging batteries, filière hydrogène), fabrication de composants pour l'oil & gas, les échangeurs thermiques, les réac-teurs catalytiques ou les moteurs électriques.

L'offre que proposera Famergie repose sur le savoir-faire du CEA dans les analyses HSE (hygiène sécurité environnement), la métallurgie des poudres, les post-traitements, la caractéri-sation avancée, le contrôle non destructif et sa capacité à innover dans le domaine du design de pièces et l'évaluation des performances qui en découlent. AddUp apportera son savoir-faire industriel dans les technologies de fabrication additive métalliques (incluant les moyens & équipements HSE associés) grâce à l'expé-rience acquise par ses groupes fondateurs/actionnaires, Fives et Michelin dans la mise sous-contrôle des paramètres de procédés pour industrialiser l'impression 3D métallique. Équipée de moyens semi-industriels au ser-vice des PME, ETI et grands groupes, Famergie facilitera la réalisation de projets de R&D et de transfert technologique avec une expérimenta-tion à l'échelle pilote, nécessaire pour penser le développement à grande échelle de pièces en fabrication additive. Cette démarche de sou-tien aux industriels bénéficiera d'une machine de fusion laser sur lit de poudre (FormUp350) de la société AddUp installée au CEA-Liten. ]www.addupsolutions.comwww.cea.fr

LE DÉFI produire des pièces ou assemblages très complexesLA SOLUTION la fabrication additive

Avec le logiciel StateMonitor proposé par Heidenhain dans son offre Connected Machining, visualiser en temps réel l'état de son parc machines devient un jeu d'enfant. En effet, rien de plus simple avec un PC, une tablette ou même son propre smartphone de visualiser les informations importantes quel que soit le type de machine-outil ou de commande. Et d'intervenir en temps réel sur une machine qu'elle soit à côté ou au bout de l'atelier. StateMonitor fournit une vue sur l'état de chacune des machines, même si elles ne sont pas équipées d'une commande numérique Heidenhain. La seule condition étant de disposer d'une de ces interfaces : Heidenhain DNC, OPC-UA, MTConnect ou Modbus. Selon l'interface et la commande qui

équipent les machines, l'opérateur peut consul-ter l'état du mode de fonctionnement, le pro-gramme, les notifica-tions des machines et le réglage des potentio-mètres. Ce qui accroît l'efficacité et la produc-tivité. Cette acquisition et ce feedback des données des commandes permettent aussi d'analyser les données machines par rapport à chaque commande. C'est l'opérateur qui configure le logiciel StateMonitor, selon ses souhaits et ses besoins, dans son propre environnement de production. Il peut pré-voir qu'un message lui soit envoyé (mail ou

sms) lorsqu'une tâche est terminée ou en cas d'alerte, par exemple. Il détermine aussi les emplacements de sauvegarde et met les données à disposition du système de gestion des processus industriels (MES) et des res-sources de l'entreprise (ERP). ]www.heidenhain.fr

LE DÉFI apprécier en temps réel l'état des équipements de productionLA SOLUTION une solution de visualisation intelligente

Source : Heidenhain

Source : AddUp

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DOSSIER INDUSTRIE

Les sous-traitants microtechniques se surpassentDes équipements de dernière génération, des spécialistes de haut niveau, une organisation souple et réactive, une offre polyvalente… Les entreprises microtechniques françaises font feu de tout bois pour s'imposer dans des marchés très concurrentiels et globalisés.

Les visiteurs de l'édition 2018 du salon Micronora ont pu constater la volonté des sous-traitants microtechniques d'aller de l'avant pour se placer dans la course technologique de haut niveau qu'ouvre désormais la mise en place du concept Industrie 4.0. Des sociétés comme Cryla, RFPM, Megep Industrie, Interplex Soprec, WorldPlas, IDMM, AMPS, VP Plast, Odysée Technologie, Spartacus, AGS-Fusion ou UND, pour n'en citer que quelques-unes, riva-lisent d'ingéniosité et n'hésitent pas à investir des sommes importantes aussi bien dans les machines-outils et la robotique que dans la formation de leurs employés. Objectif : leur permettre de s'adapter aux bouleversements technologiques qui sont déjà en marche. À cela s'ajoute, pour certaines d'entre-elles, une croissance externe forte, car la taille critique est un des critères de choix pour les donneurs d'ordres aussi bien dans l'aéronautique que dans l'automobile, le médical ou le luxe. "Pouvoir répondre de A à Z à un projet complexe devient une condition sine qua non pour accéder à des marchés hyper-compétitifs comme l'aéronautique, le spatial ou la défense qui représentent environ 60 % de notre chiffre d'affaires ainsi que l'automobile, le médical, l'énergie ou le luxe", confirme Thierry Lezenven, directeur général de Cryla Group. Résultat : en quelques années, la société bisontine, membre depuis janvier 2019 du comité AéroPME du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), est devenue un véritable groupe industriel. Depuis 2018, elle a entamé une réorientation stratégique afin de transformer son organisation industrielle en pôles d'excellence. Objectif : mieux positionner le groupe comme une référence en matière de solutions globales, miniaturisées et intelligentes. Quatre départements de production (décou-page, usinage de précision, miniaturisation et

microcomposants, prototypage et petite série), lui assurent une expertise multiple dans la haute précision nécessaire pour la fabrica-tion de connecteurs et de systèmes d'inter-connexion, de capteurs et d'éléments pour les mouvements mécaniques ou le contrôle. Un parc machines récent et polyvalent composé, entre autres, de presses de 15 à 200 tonnes et de centres d'usinage de précision (comme les Mazak i-100 et i-200) concourt aussi à ces performances. Engagée dans le processus 4.0, le groupe a mis en œuvre des outils de contrôle en temps réel de la production et de la qualité ainsi que des moyens de gestion visuelle. Certifiée EN 9100, ISO 13485 et 9001, la société dispose d'une filiale consacrée au

prototypage rapide et à la petite série. Baptisée Scalia, cette dernière est dotée d'une machine de fabrication additive Stratasys, d'un équi-pement de micro-découpe par jet d'eau, d'un centre d'usinage 5 axes Willemin-Macodel et plus récemment, d'une machine Realmeca. "20 % de notre chiffre d'affaires ont été investis en 2018 dans de nouveaux équipements et nous continuons à développer nos activités", précise Thierry Lezenven. Après avoir consolidé en octobre 2018 sa branche "Découpage" avec une double acqui-sition, Cryla Group a renforcé en juillet der-nier son département "usinage de précision" avec l'intégration d'une pépite spécialisée dans les usinages hors normes : la société Megep.

Organisée en quatre départements de production (découpage, usinage de précision, miniaturisation et microcomposants, prototypage et petite série), le groupe Cryla dispose d'une expertise multiple dans la production de haute précision. Source : Cryla

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DOSSIER INDUSTRIE

Réputée pour son savoir-faire dans le domaine de l'usinage complexe et de haute précision, cette PME de 25 personnes qui réalise près de 4 millions d'euros de chiffre d'affaires, exploite dans son usine une vingtaine de centres d'usi-nage Mazak dont les derniers, des i-200 et i-300, ont été installés en 2015. Ses ressources maté-rielles et des spécialistes hautement qualifiés fabriquent à l'unité ou en petite et moyenne série, dans un atelier climatisé de plus de 2 000 m2, des pièces complexes à forte valeur ajoutée pour l'aéronautique, le nucléaire, la défense, le luxe... Équipée d'un ERP et du logiciel de CFAO (Conception et fabrication assistées par ordinateur) Mastercam, la société réalise également des sous-ensembles et ensembles complets pour les machines spéciales. Un programme d'apprentissage spécifique et permanent permet à l'entreprise de faire face à la pénurie de main d'œuvre spécialisée. "Avec ces dernières acquisitions, notre groupe s'engage dans la voie de la croissance", précise Thierry Bisiaux, Pdg et actionnaire majoritaire du groupe Cryla. "Notre ambition est celle d'un groupe régional qui souhaite se positionner d'ici dix ans, comme un leader européen sur le mar-ché de la miniaturisation des composants et des ensembles intelligents." Cryla Group prévoit de réaliser un chiffre d'af-faires de 18 millions d'euros en 2019 et emploie 130 personnes. Parallèlement à cette vague de croissance externe, le groupe se structure, ren-force ses services supports et vient d'intégrer la 1re promotion régionale de l'Accélérateur PME, de BPI Bourgogne Franche-Comté.

Spécialisé dans la production de pièces et de sous-ensembles de précision (connectique électrique, sous-ensembles mécaniques, com-posants emboutis…), Soprec a choisi de s'inté-grer dans le groupe Interplex présent dans 14 pays, avec 32 sites de production et un savoir-faire qui repose sur 13 000 personnes. Un savoir-faire polyvalent permet à cette PME de 90 personnes qui réalise un chiffre d'affaires de près de 3 millions d'euros de répondre à des cahiers des charges complexes grâce à des opérations de découpe de précision, d'emboutissage et de surmoulage. Ses spécia-listes peuvent assurer des prestations de haut

vol dans les domaines de la co-conception grâce à ses six postes de CAO (conception assistée par ordinateur), de la mise au point de prototypes, de l'assemblage com-plexe… Des moyens de contrôle évolués (Smartscope, scanner, rugosimètre surfacique, etc.) et un parc machines de dernière génération (micro-perçage, élec-troérosion, centres d'usinage, rec-tifieuses, presses de découpe…) assurent des fabrications en inco-nel, aluminium, alliages de cuivre, inox…

La société UND, qui fête ses 45 ans d'existence en 2019, dispose elle aussi de ressources puissantes. "Nous fabriquons par décolletage et usinage de précision sur nos dif-férents sites des pièces de précision pour l'aérospatial et la défense, le médical, le luxe, la connectique et d'autres industries", explique Daniel Thomas, directeur de la société. Reprise et rectification cylindrique, production des forets et implants dentaires, fabrication de cames, traitement thermique, polissage… le savoir-faire polyvalent de l'entreprise est conti-nuellement renforcé par un effort d'investisse-ment qui représente près de 10 % de son chiffre d'affaires. 50 000 références de pièces sont gérées informatiquement ainsi qu'un stock de matières premières de près de 1 500 dimen-sions et 200 références permet de répondre à toute demande urgente.

Des programmes d'apprentissage maison

Pour maîtriser des équipements de produc-tion de haute technologie ainsi que le proces-sus difficile de transformation numérique, les sous-traitants microtechniques doivent toute-fois trouver une main d'œuvre de plus en plus qualifiée. Facile à dire, difficile à faire. Alors, ils s'organisent. "Nous allouons chaque année 7,5 % de notre masse salariale à la formation", souligne ainsi Pierre Roussel, directeur général

de RFPM, une PME d'une centaine de per-sonnes qui dispose, dans son atelier climatisé de 1 600 m2, de machines de rectification profonde et cylindrique, de tournage et de fraisage à grande vitesse, d'équipements de métrologie… Et qui compte parmi ses clients des noms comme Thales, Rolex, Framatome, Safran, Figeac, Meggitt, et bien d'autres.

Une démarche inscrite également dans l'ADN d'AMPS ou d'IDMM. Sous-traitant spécialisé dans la micromécanique, ce dernier emploie 400 personnes réparties entre son usine de Dole (39) et celle du Mexique. "Notre parc machines qui compte 130 équipements de frai-sage, tournage et décolletage de dernière géné-ration, traite des pièces complexes en titane, Inconel, inox, aluminium, plastiques, alliages de cuivre…", explique Vincent Roullet, respon-sable commercial de cette PME qui fabrique des prototypes et des petites ou moyennes séries. La micromécanique est également une des spécialités d'AMPS, une PME de 16 personnes qui réalise un chiffre d'affaires de 1,7 millions d'euros (60 % pour l'aéronautique).

Réputée pour son savoir-faire dans le domaine de l'usinage complexe et de haute précision, la société Megep a rejoint en juillet 2019 le groupe Cryla. Ici un corps de distribution pour Airbus fabriqué dans son atelier climatisé de Pirey (25). Source : Megep

https://start40.com/

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DOSSIER INDUSTRIE

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Équipée de machines Nakamura et Mori Seiki, elle assure aussi des travaux de tournage ou décolletage de micro-pièces dont le diamètre varie de 1 à 150 mm.

La miniaturisation, un défi permanent

L'allégement des composants pour réduire la consommation de carburant, est en point de mire d'industries comme l'aéronautique ou l'automobile. Ce qui oblige les sous-traitants microtechniques à se surpasser pour trouver de nouveaux moyens de fabrication adaptés à cet impératif. C'est le cas de VP Plast par exemple, une PME du groupe Lamenplast dont l'effectif est de 93 personnes, spécialisée dans l'injection de micro-pièces et la fabrication de petites pièces de précision, d'aspect et trans-parentes. "Nous assurons des opérations d'injec-tion dans des matières hautes performances (Peek, LCP, PPS, PEI, PSU, PCT…)", indique Julien Roussel, directeur commercial de ce groupe qui comporte plusieurs autres sociétés (VP Molds, Sommep, Masterplast). Ce qui lui permet de traiter de A à Z des cahiers des charges com-plexes, comme la conception et la réalisation d'outillages de haute précision, l'assemblage de pièces techniques et des micro-pièces. Grâce à des équipements très précis, comme le centre d'usinage Yasda ou des automatismes, voire des contrôles optiques adaptés à cette fabrica-tion minuscule. Marquage laser, soudage par ultrasons, lignes de surmoulage en bande avec découpe intégrée, surmoulage automatique…

les solutions de production polyvalentes de VP Plast répondent aux besoins de nouveaux domaines d'applications comme celui de l'IoT (Internet des Objets).

WorldPlas est lui aussi à la pointe du progrès. Ce sous-traitant qui emploie 40 personnes, réalise un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros dans deux domaines : la fabrication de panneaux de signalisation et la sous-traitance. "Nos panneaux de signalisation, connectés et intelligents, peuvent traiter un million de données en 30 secondes et sont paramétrables avec un smartphone", précise Denis Gunes, président de Worldplas.

L'activité de sous-traitance se matérialise sous la forme de pièces optiques transparentes, dont 60 % sont destinées à l'aéronautique pour rem-placer le verre (éclairage intérieur et extérieur des avions, par exemple). Le reste étant réparti entre l'automobile, le luxe et le médical. Des marchés en pleine expansion qui permettent à l'entreprise d'envisager d'ici cinq ans un effectif de 200 à 250 personnes et un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros.

Avoir un seul interlocuteur, un autre objectif essentiel pour les constructeurs aéronautiques ou automobiles, se généralise dans l'industrie. Ce qui oblige les sous-traitants microtech-niques à avoir plusieurs cordes à leurs arcs grâce au regroupement sous la même ban-nière de différentes filiales. Odysée Technologies s'inscrit, comme d'autres cités plus haut, dans cette démarche. Cette PME de 105 personnes et 11 millions d'euros de chiffre d'affaires est capable de fournir des pièces et des ensembles pour les systèmes hydrauliques, la maintenance aéronautique, l'industrie spatiale, l'énergie… Une performance réalisée grâce aux équipe-ments évolués et aux ressources humaines propres ainsi qu'à ceux de ses filiales Gresset & Associés et SNL. Des méthodes de gestion efficaces s'ajoutent à cette panoplie bien fournie, comme l'organisation en îlots auto-nomes de production, le management visuel, les indicateurs de qualité, les logiciels MRP2, la classification et l'analyse de défauts…

Spartacus 3D dispose de deux machines de fabrication additive métal EOS 280 et 290 installées dans une usine inaugurée début 2019. Source : MS

Sous-traitant spécialisé dans la micromécanique, IDMM dispose d’un parc machines qui compte 130 équipements de fraisage, tournage et décolletage de dernière génération capable de traiter des pièces complexes en titane, Inconel, inox, aluminium, plastiques, alliages de cuivre… Source : MS

http://www.hestika-citizen.fr/

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DOSSIER INDUSTRIE

L'entreprise ne s'endort pas pour autant sur ses lauriers et continue en 2019 son pro-gramme d'investissement ambitieux. "Nous allons installer cette année trois centres d'usi-nage 5 axes Matsuura qui seront dotés début 2020 de robots dynamiques Erowa", confirme Lilian Lamy, responsable Production & Méthodes chez Gresset & Associés. Un savoir-faire et des équipements qui per-mettent à Odysée Technologies d'attaquer de nouveaux marchés, comme la fabrication additive plastique ou la reprise des pièces métalliques produites avec cette technologie d'avant-garde.L'avancée de la fabrication additive dans des domaines comme l'aéronautique, le spatial ou le médical donne naissance à des sous-traitants spécialisés, dont cer-tains démontrent leur savoir-faire au salon Micronora. Exemples : AGS-Fusion (voir enca-dré) ou Spartacus 3D. Né il y a cinq ans, ce dernier a inauguré une nouvelle usine début 2019 à Macon. "Nous accompagnons nos clients dans des domaines comme l'aéro-nautique, l'automobile, l'horlogerie, le luxe ou l'industrie générale", explique Charles de Forges, directeur général de cette petite structure qui emploie cinq personnes et réa-lise un chiffre d'affaires d'un million d'eu-ros. "Nous fabriquons des prototypes ou des pièces métalliques avec nos deux machines EOS 280 et 290. Dans le domaine aéronau-tique les séries fabriquées peuvent aller de 10 à 2 000 pièces par an."Reste à maîtriser le processus fastidieux de qualification des pièces pour le domaine aérospatial. "Les constructeurs de machines de fabrication additive proposent toujours de nouvelles solutions, automatisées et dotées de plusieurs lasers pour assurer plus de flexi-bilité et de productivité. Mais avant de prendre en considération le prix élevé de ces équipe-ments et leurs avantages, il faut savoir qu'il faut recommencer à chaque fois ce processus difficile de qualification des équipements, des matériaux et des pièces", avertit Jean-Pierre Wilmes, directeur d'AGS-Fusion. Avis donc aux amateurs… ]

www.ags-fusion.com www.amps-61.frwww.cryla-group.comwww.gresset-sas.comwww.idmm-machining.comwww.interplex.com

www.lamenplast.group www.megep.frwww.rfpm.frwww.spartacus3d.comwww.und.frwww.worldplas.com

Fabrication additive métallique Questions à Jean-Pierre Wilmes, directeur d'AGS-Fusion

Micronora Informations : Vous avez une expérience de plusieurs années dans le domaine de la fabrication additive métal-lique. Comment se porte AGS-Fusion ?

Jean-Pierre Wilmes : Effectivement, notre société a connu un parcours riche et nous avons acquis un savoir-faire reconnu par de grands noms de l'industrie. Aujourd'hui AGS-Fusion emploie sept spécialistes de la fabri-cation additive et dispose d'un parc de trois machines, une SLM Solutions 280 HL bi-laser de 2 X 400w et deux EOS 290 dotées de lasers de 400 W. Ces machines sont capables de produire des pièces en maraging 1.2709, 316L, Corrax, titane TA6V, Inconel 718 et aluminium ALSI7 Mg 06. Le parachèvement de pièces par usinage est assuré sur des centres d'usinage 5 axes UGV (usinage à grande vitesse). Ces res-sources sont mises à profit dans la fabrication directe de pièces ou dans celle de moules.

Qu'apportez-vous à vos donneurs d'ordres dans ces deux approches ?

Les exigences croissantes des pièces plas-tiques en matière de qualité et topologie, les objectifs de gain de productivité, conduisent au développement de moules qui requièrent une optimisation rhéologique et thermique avancée. La fabrication additive autorise la mise en place de canaux de refroidissement / réchauffage au plus près des surfaces mou-lantes et contribue ainsi à un accroissement significatif de l'efficacité du moule en rédui-sant le temps de cycle d'injection tout en améliorant l'état de surface de la pièce mou-lée. Dans ce cas, nous assurons la maîtrise complète de la chaîne de valeur, à savoir, l'analyse rhéologique de la pièce à mouler, l'optimisation thermique de l'insert de moule, l'implantation des circuits de refroidissement, la définition de l'échafaudage de l'empreinte par analyse topologique, la fabrication par fusion laser de l'insert de moule et son trai-tement thermique. La fabrication additive directe s'effectue elle, en deux phases : une démarche itérative avec le donneur d'ordre pour optimiser topologiquement la pièce à réaliser et la mise en œuvre de la fabrication depuis la fusion laser jusqu'au contrôle final. Nous profitons ainsi toujours de la force du groupe AGS, dont nous faisons partie, pour pouvoir répondre de A à Z à un cahier des charges complexe. De la découpe jet d'eau 2D et 3D à l'usinage de précision en passant par le

soudage laser, l'électroérosion, le traitement de surface, le contrôle qualité… l'éventail des procédés de production disponibles est vaste. Ce qui nous permet de couvrir un champ d'application très riche dans l'aéronautique, l'automobile, la mécatronique, les moyens de transport, le luxe et la cosmétique ou la recherche.

Pouvez-vous nous en expliciter un cas d'application ?

Nous avons réalisé pour Safran Aero Boosters le carter en aluminium destiné au groupe de lubrification du moteur LEAP de CFM International et cette pièce a obtenu des auto-rités de sécurité aérienne européenne (EASA) et américaine (FAA) le certificat de navigabi-lité. Il possède à ce titre la qualité de pièce de vol. C'est une grande première concernant un composant moteur d'une telle complexité. Les équipes de R & D de Safran Aero Boosters ont revu la conception de ce carter pour pou-voir exploiter tout le potentiel de la fabri-cation additive. Lancée fin 2015, l'étude de ce nouveau procédé sur deux prototypes de carters de lubrification a débouché en moins d'un an et demi sur une nouvelle conception adaptée aux contraintes de l'impression 3D et à la réalisation de 14 pièces prêtes à subir les essais de certification et de maturation tech-nologique. C'est un succès à marquer d'une pierre blanche, qui démontre que la fabri-cation additive est désormais un mode de fabrication industrielle. Une démarche dont les fabricants aéronautiques, entre autres, pourront exploiter les avantages indéniables pour imaginer des pièces spécifiques aux designs inédits, impossibles à fabriquer avec les moyens traditionnels…

AGS-Fusion a mis en œuvre le procédé de fabrication additive pour produire ce carter en aluminium d'un groupe de lubrification destiné au moteur LEAP. Source : Safran Aero Booster

Vous créez, nous réalisons

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Vous créez, nous réalisons

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FOCUS ENTREPRISE

Loin d'être un simple distributeur, la société haut-savoyarde accompagne de A à Z les utilisateurs de ses solutions. Avec la volonté d'atteindre la meilleure performance dans chaque projet et de répondre aux défis de l'usine du futur. Créée en 1996 sous le nom IEMCA France par Didier Bouvet, la société spécialisée dans la dis-tribution sur le marché français des solutions de chargement/déchargement de machines-outils du fabricant italien d'embarreurs, est rapidement devenue Bucci Industries France. La filiale du groupe italien Bucci en a profité pour élargir sensiblement son champ d'action. "Aujourd'hui nous distribuons sur le marché français et aussi en Belgique, Hollande, Luxembourg, Maroc, Tunisie, Algérie, des solutions de périphériques de machines-outils, d'automatisation et de contrôle de production", précise Didier Bouvet, directeur général de Bucci Industries France. Implantée à Cluses (74), dans la vallée de l'Arve, le ber-ceau du décolletage, la société distribue ainsi des marques comme IEMCA, Giuliani, Sinteco, Kitagawa, Algra, Best, Visicontrol et Nikon Metrology. Les embarreurs restent cependant une de ses activités phares. Avec un parc installé de plus de 6 000 embarreurs en France, Bucci Industries dispose d'un stock important de pièces détachées. "Nous avons mis en place une organi-sation adaptée, placée sous la devise "Fournisseur de Valeur Ajoutée", qui permet d'assurer un ser-vice rapide aux utilisateurs de nos solutions qui sont toujours à moins de quatre heures de route", explique Didier Bouvet. L'entreprise dispose de relais, au niveau international, pour accompa-gner le développement de ses clients en termes de maintenance et de formation.

Des équipements auto-adaptatifs

À la pointe de l'innovation, la société met en œuvre toutes les ressources humaines et matérielles pour pouvoir accompagner les uti-lisateurs de ses solutions dans leurs démarches Industrie 4.0. "Nos systèmes contribuent à la mise en place de l'usine connectée", confirme le spécialiste. Avec des exemples à l'appui.

"L'embarreur Maestro 80 No Limits améliore ainsi sensiblement la productivité et la flexibilité grâce, entre autres, à ses qualités ergonomiques. Sa conception a donné lieu au dépôt de trois brevets (IEMCA compte d'ailleurs, plus de 35 brevets actifs sur ses embarreurs) : Abacos (Adaptative Bar Control System), Handyloq et VDC (VIBRA-DAMP COLLET)", souligne Didier Bouvet. Des dévelop-pements qui améliorent également la qualité des pièces usinées. "Notre objectif c'est de faire de cet embarreur le standard du marché pour les barres de grand format et nous proposons déjà une version UP (à étage)", ambitionne ce spécia-liste de l'usinage. "Elle offre une capacité de char-gement plus importante et sera suivie en 2020 par une version à faisceau destinée à la fabrication en grande série. Cette dernière permettra, avec un pont roulant, de déposer directement une botte de matière dans le faisceau de l'embarreur." Conçue en collaboration avec le Cetim-Ctdec et brevetée, la solution 4.0 qui peut équiper tout type d'embarreur, rend l'usinage plus intelli-gent en donnant aux équipements des capa-cités d'auto-adaptation aux conditions réelles rencontrées lors de l'usinage. "Concrètement, il est possible de faire face rapidement et auto-matiquement aux aléas de production néfastes comme les vibrations générées par l'usinage d'une barre présentant des défauts", assure Didier Bouvet. "Alors, le système communique directement avec la machine-outil afin d'adapter automatiquement la vitesse de rotation de la broche principale."Née en 2006, l'activité d'automatisation dans le

secteur de la santé a débuté chez Bucci Industries France avec la commercialisation des solutions d'automatisation Sinteco dans l'Hexagone, en Belgique et au Luxembourg suite au rachat de cette entreprise par la maison mère. Une activité florissante : le chiffre d'affaires du Pôle Santé a représenté 2,5 millions d'euros en 2018 et devrait atteindre 6 millions d'euros en 2019 et 12 millions d'euros en 2021. La clé du succès ? "Une stratégie fondée sur des compétences et des solutions complémentaires pour couvrir un marché dans sa globalité", répond Didier Bouvet.

Plus récemment, la société a élargi son offre avec la distribution de solutions nommées "robots boites" et ensuite, le rachat de l'entreprise belge Betrace qui propose des armoires de distribution automatisées et hautement sécurisées de médi-caments. Betrace propose la détection unique de chaque médicament, une technologie brevetée. Grâce à des capteurs EDD (détection électronique de médicaments), les solutions garantissent un suivi unique des produits pharmaceutiques. ]http://bif20ans.bucci-industries.com

Bucci Industries, le spécialiste de l'usinage 4.0 

En brefL'entreprise Bucci Industries France emploie 48 personnes (dont une ving-taine dédiées au pôle Santé) et a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 18 millions d'euros en 2018. Elle est filiale du groupe italien Bucci qui emploie plus de 800 per-sonnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 180 millions d'euros en 2018.

Compatible avec le concept 4.0, l'embarreur Maestro 80 No Limits améliore sensiblement la productivité et la flexibilité grâce, entre autres, à ses qualités ergonomiques. Source : Bucci Industries France

Huiles de rectifi cationLubrifi ants de haute performance pour la fabrication des outils

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R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE CONTRÔLE-MESURE

Une MMT optique à palpage lateralLa machine à mesurer 3D µCMM d'Alicona permet aux opérateurs de bénéficier des avan-tages de la technologie de mesure de coor-données combinés à ceux de la mesure de surfaces. Ces derniers peuvent ainsi mesurer la dimension, la position, la forme et la rugo-sité des pièces avec un seul et même cap-teur. La machine fournit une grande justesse

dimensionnelle entre plusieurs mesures 3D optiques acquises sur différentes zones, ce qui permet de mesurer plusieurs petits éléments surfaciques sur des pièces de plus grande dimension et de déterminer avec précision la position de ces mesures individuelles les unes par rapport aux autres. La gamme des surfaces mesurables couvre l'ensemble des matériaux

industriels et composites courants tels que les plastiques, le PCD, le CFRP, la céramique, le chrome et le silicium. Les matériaux de pièces allant de mates à polies ainsi que les surfaces réfléchissantes peuvent tous être mesurés. Le système est très simple d'utilisation grâce à ses possibilités d'automatisation de mesure qui peuvent être déclenchées en un simple clic. Il est également ergonomique grâce à une télécommande spécialement conçue pour ce système. Les opérateurs disposent d'une nou-velle fonction, le palpage latéral, qui n'est plus limitée aux instruments de mesure à contact. Le sondage vertical de netteté ouvre de nou-velles perspectives en matière de mesure de coordonnées et comble l'écart entre les instru-ments de mesure de coordonnées tactiles et optiques. Cette technologie est une extension de la technologie Variation Focale et permet la mesure directe de flancs verticaux ainsi que celle de micro-perçages en éliminant la néces-sité d'incliner l'échantillon pendant l'opération de mesure. ]www.alicona.com

Le palpage lateral optique permet la mesure directe des flancs verticaux à plus de 90° ainsi que celle de micro-perçages en éliminant la nécessité d'incliner l'échantillon au cours de la mesure. Source : Alicona

Des capteurs compacts et dynamiquesSpécialisée dans les solutions de mesure ori-ginales, la société Micro-Epsilon propose trois capteurs minuscules. Selon ses spécialistes, le capteur wireSENSOR MT19 est ainsi le plus petit dispositif à fil tendu au monde. Utilisé pour les mesures du déplacement et de la distance avec une plage de mesure de 40 m, ce dernier pèse 8 g et ses dimensions sont de 19 x 19 mm seulement. Extrêmement compact, le capteur wireSENSOR MT19 fonctionne de manière hautement dynamique en permettant des accélérations du câble jusqu'à 60 g. La nouvelle série MT comprend également les modèles MT33 et le MT56, conçus également de façon extrêmement compacte par rapport à leurs plages de mesure. Résultat : tous ces cap-teurs peuvent être intégrés dans des espaces de montage exigus. Le modèle wireSENSOR MT19 offre des caractéristiques techniques très adaptées aux applications requérant une haute

dynamique (essais de collision, simulateurs, bancs d'essai…). Avec les modèles MT33 et MT56, cette famille offre deux autres capteurs à fil tendu miniatures qui couvrent des plages de mesure jusqu'à 130 mm. Logés dans un boîtier en alumi-nium robuste, ces trois capteurs à fil tendu miniatures conviennent parfai-tement aux applica-tions industrielles. Des trous traversants dans le boîtier ainsi qu'un œillet intégré sur l'extrémité du câble per-

mettent une installation simple et rapide. ]www.micro-epsilon.fr

Le capteur wireSENSOR MT19 peut être intégré dans des espaces de montage exigus et est adapté aux applications requérant une haute dynamique (essais de collision, simulateurs, bancs d'essai…). Source : Micro-Epsilon

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R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE OUTILLAGE

Configurez rapidement un moule à canaux chaudsCette solution logicielle permet de configu-rer un moule complet, y compris le distribu-teur de canal chaud, en seulement quelques clics. Flexible et efficace, cet outil a été mis au point en collaboration avec PSG, une filiale du groupe Meusburger qui conçoit, produit et commercialise des solutions techniques (canaux chauds, régulation) pour la fabrication

de produits en matière plastique destinés aux secteurs automobile, électronique, médical, transport, emballage et biens de consomma-tion. Le configurateur FH assure une création rapide de données 3D et affiche immédiate-ment des prix. L'utilisateur peut sélectionner individuellement le distributeur de canal chaud et positionner de manière flexible les buses

ainsi que le distri-buteur de canal chaud complet dans la plaque du distributeur. L'épaisseur de cette plaque FH 63 et la longueur de buse sont cal-culées automa-tiquement par le configurateur grâce aux diffé-rents paramètres du moule. Lors de

la sélection de la taille du moule, l'affichage dynamique montre de manière optimale la relation entre le distributeur et la plaque. En cas de doute, il est ainsi possible de choisir une plaque plus grande ou plus petite. Après la configuration du système de thermorégulation, le matériau de la plaque du distributeur et celui pour toutes les autres plaques du moule com-plet peuvent être sélectionnés. Un affichage direct du distributeur apparaît dès la configu-ration ce qui permet de suivre et de modifier les réglages individuels à l'écran. À la fin du processus, les données 3D sont générées rapi-dement et sont disponibles au téléchargement pour le client. Un autre avantage est le calcul immédiat des prix. Il permet au concepteur de se concentrer sur d'autres tâches pendant la conception de l'outil et de gagner un temps précieux. En plus du moule à canaux chauds, il est également possible de commander chez Meusburger les pièces d'assemblage néces-saires et les accessoires adaptés. ]www.meusburger.com

Le logiciel FH de Meusburger assure une configuration rapide et facile de moules à canaux chauds. Source : Meusburger

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE MACHINE-OUTIL

Usinage micromécanique de précisionLe constructeur japonais Mazak propose plu-sieurs famille d'équipements pour l'usinage de précision dans la micromécanique comme la gamme de fraisage 3 axes vertical qui com-porte les machines VC-Primos 400 L, VCN-430A ou VCN-530C. Ou dans le domaine de l'usinage 5 axes, les machines VC-Primos 400 L (la même que ci-dessus mais avec option 5 axes position-nés), Variaxis i-300 AWC et i-500. Synonyme de haute technologie, le centre d'usinage 5 axes UD-400/5X allie haute précision et grande vitesse pour assurer un usinage de micro-préci-sion. L'équipement dispose d'une broche ultra-rapide (vitesse de rotation de 45 000 tr/min, puissance de 13,8 kW, accélération de 1 g) très adaptée à l'usinage de moules et matrices. Le nouveau design du bâti et de la colonne supprime les vibrations pendant les accéléra-tions / décélérations ce qui facilite l'usinage

de précision. La qualité d'usinage et la sta-bilité indispensables pour les applications micromécaniques sont assurées grâce à une construction symétrique et aux 16 capteurs

de température qui effectuent une compensation de la variation ther-mique. La broche et les vis à billes refroidies minimisent la génération de chaleur pendant le fonctionne-ment et la fonction "thermal shield" permet de compenser avec précision et automatiquement les variations

de la température ambiante. La capacité du magasin d'outils est de 40 places (standard) et de 80 places en option. ]www.mazakeu.fr

Destiné aux applications micromécaniques, le centre d'usinage 5 axes UD-400/5X allie haute précision et grande vitesse. La machine dispose d'une broche ultra-rapide, très adaptée à l'usinage de moules et matrices. Source : Mazak

Usinage et décolletage de précision

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 23

Contrôle 3D polyvalent Depuis 1932, date de sa création en Angleterre, Baty produit des machines à mesurer 3D et 2D sans contact. En France, en plus de sa propre production la société commercialise trois marques : Aberlink, Metrios et Tomelleri. Simples à utiliser et économiques, toutes ces machines démocratisent l'accès à une métrologie de qualité, trop souvent réservée aux grands donneurs d'ordre. Les machines Aberlink sont conçues pour tous les environnements de travail. Leur logiciel simple et puissant reste accessible à tous types d'opérateurs.

Leur capacités vont de 640 à 1200 mm sur X, de 600 à 3 000 mm sur Y et de 500 à 1 000 mm sur Z. Equipées de caméras haute définition et d'un palpeur Renishaw, les machines Baty combinent dans un même contrôle les deux technologies. Leur capacité de travail est de 250 à 1 000 mm sur X, de 120 à 1 000 mm sur Y et de 165 à 400 mm sur Z. Simple et ultrarapide le projecteur de profils numérique Metrios mesure automatiquement et en quelques secondes toutes les pièces placées dans son champ de vision. Ses capacités vont de 23 à 280 mm sur X et de 23 à 200 mm sur Y. Fabriqués en Italie, les bras de mesure 3D de Tomelleri sont capables de mesurer de 1,8 à 9 mètres de longueur. ]www.batyfrance.fr

Rectification de très haute précision

Decip Machines-Outils propose une rectifieuse sans centre Ghiringhelli préconfigurée et dédiée à la rectification en enfilade des pièces dont le diamètre se situe entre 1,5 et 50 mm. Avec cycle de travail automatique et dotée d'une base en granit synthétique, la machine assure un amortissement et une inertie thermique élevés, offre une bonne rigidité structurelle et respecte l'équilibre écolo-gique. La tête porte-meule de travail est montée en position fixe sur la base. La meule de contrôle est bloquée sur le chariot de travail secondaire, avec possibilité d'inclinaison de ± 6°. Les chariots de travail supérieurs et inférieurs sont montés sur guides de haute pré-cision tout comme le chariot de diamantage. La machine est pilotée par une commande numérique Siemens 808D pour la gestion des trois axes : axes X et Y pour la coupe diamant avec interpolation de la meule et axe V pour les phases de travail du chariot inférieur. L'utilisateur dispose en option, d'un équilibreur manuel de la meule de travail et d'un dispositif d'inversion de la vitesse de rotation péri-phérique de la meule. ]www.decip.fr

Équipées de caméras haute définition et d'un palpeur Renishaw, les machines Baty combinent dans un même contrôle les deux technologies. Source : Baty

Dotée d'une base en granit synthétique assurant un amortissement et une inertie thermique élevés, cette rectifieuse sans centre allie rigidité structurelle et équilibre écologique. Source : Decip

Poste de soudage avec vision 3D

Conçu par Alpha Laser, le pistolet de soudage laser AL-ARM marie une grande souplesse de position avec la précision du laser. La vision 3D des lunettes associées à cet équipement améliore la qualité de contrôle de la fusion, sans affecter la sécurité. La particularité de ce laser est sa mobilité et sa flexibilité en combinaison avec une qualité de soudage élevée. Le système réalise ainsi des cordons de soudure particulièrement fins avec une

faible couleur de revenu tout en conservant une surface lisse. Les travaux de finition coû-teux ne sont bien souvent plus nécessaires, ou ils sont sensiblement réduits. L'AL-ARM

est équipé d'un laser à fibre de 450 watts. La société propose par ailleurs, différentes solu-tions mobiles ou stationnaires : systèmes de soudage laser, systèmes de soudage manuel par joystick, soudage semi-automatique ou complètement automatique. ]

Équipé d'un laser à fibre de 450 watts, le pistolet de soudage AL-ARM dispose de la vision 3D grâce aux lunettes associées à cet équipement. Ce qui améliore la qualité de contrôle de la fusion, sans affecter la sécurité. Source : Alpha Laser

BRÈVE LASER www.alphalaser.fr

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCEMACHINE-OUTIL

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCEMESURE

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M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 25

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R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE PRODUCTION

Aeroµtech : un cluster très dynamiqueNé en septembre 2016 de la volonté d'entre-prises de Bourgogne Franche-Comté d'unir leurs forces pour développer l'écosystème industriel dans le domaine de l'aéronau-tique, le spatial et la défense (ASD), Aeroµtech connaît une belle effervescence. "Nous sommes passés de 30 adhérents en 2018 à 48 aujourd'hui et l'année 2019 n'est pas encore

finie", se félicite Malua de Carvalho, déléguée générale de ce cluster qui est porté par le Pôle des Microtechniques à Besançon (25). Le secret du succès ? "Cette union de forces facilite la labellisation de projets d'innovation tout en assurant la mobilisation de finance-ments ainsi que le développement de liens forts entre entreprises et laboratoires de recherche", répond la responsable. En effet, Aeroµtech dispose d'un positionnement multi-tech-nologique ce qui assure la mise en valeur des savoir-faire et des compétences de ses membres. Les donneurs d'ordres de l'aéro-nautique, du spatial et de la défense peuvent trouver chaussure à leur pied parmi les nom-breux métiers que proposent les adhérents du cluster, des entreprises qui se trouvent à la pointe des technologies microtechniques. Procédés de micro-fabrication en salle blanche, marquage et gravure de haute précision, traitement de surface, usinage avancé, plasturgie… : l'offre des entreprises d'Aeroµtech permet de traiter de A à Z un cahier des charges ASD, aussi complexe soit-il. "Membre du GIFAS (Groupement des

industries françaises aéronautiques et spa-tiales), le cluster est en étroite relation avec le GICAT (Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéro-terrestres), ce qui lui permet d'atteindre de nombreuses entreprises dans les domaines couverts par ces fédérations", précise Malua de Carvalho. "Aeroµtech pilote en région le programme de performance industrielle porté par le GIFAS et soutenu par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Ce programme permet notamment aux entreprises régionales de mieux se positionner dans cette filière, d'améliorer leur efficacité et leur capacité de production." L'avenir est aussi en point de mire du cluster qui se préoccupe de nouvelles méthodes, comme la fabrication additive. "Nous prépa-rons également nos adhérents à la démarche Industrie du futur, spécifique à notre secteur", conclut la responsable du cluster. "Ils dis-posent ainsi d'un accompagnement perma-nent dans le développement de leurs projets d'innovation individuels et collectifs." ]www.aeromicrotech.com

Le cluster Aeroµtech dispose d'un positionnement multi-technologique, ce qui assure la mise en valeur des savoir-faire et des compétences de ses membres auprès des donneurs d'ordres de l'aéronautique, du spatial et de la défense. Source : Aeroµtech

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE PRODUCTION

Tout pour la découpe de précisionSpécialisée depuis plus de 35 ans dans la transformation des matériaux souples tels que les élastomères, les mousses techniques et caoutchoucs cellulaires, les isolants électriques et thermiques, les plastiques et toutes les matières souples, la société familiale Beauchamp SA modernise conti-nuellement son outil de production. Tout en renforçant ses compétences humaines. Deux nouvelles lignes de découpes entiè-rement automatisées d'une capacité de 2 000 x 1 000 mm ont été mises en service et l'entreprise a embauché quatre personnes, dont un responsable logistique en charge de tous les flux de la société. L'acquisition d'une nouvelle table de découpe numé-rique en décembre 2018 complète cette

panoplie de production. D'une capacité de 3 200 x 2 200 mm avec tapis sans fin, cette machine offre aux clients de l'entreprise la possibilité de réaliser en découpe, usinage

et impression par jet d'encre de très grandes pièces. Une ligne supplémentaire de mise à longueur est également opérationnelle depuis novembre 2018 et l'entreprise se pré-pare à passer à la gestion intégrée grâce à la mise en service d'un ERP le 2 Janvier 2020. Elle poursuit ainsi sa démarche de progrès 5S qui a débutée en 2015. L'industrie 4.0 est en marche chez Beauchamp SA. ]www.beauchamp.fr

Les différents savoir-faire (découpes, pliages, perçages, collages, soudures, usinages, découpes en bandes, etc...) et des équipements de dernière génération permettent à Beauchamp de fabriquer de A à Z en petites ou grandes séries. Source : Beauchamp SA

OUTILLAGE - DÉCOUPAGE

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 27

Système d'éclairage polyvalentLe module d'éclairage MultiSpectral de Keyence, associé à ses systèmes de vision CV-X et XG, permet de couvrir simplement, avec stabilité et flexi-bilité, un champ d'application très varié. Cette solution tout-en-un, facile à piloter, est dotée d'un circuit de commande dédié ne nécessitant aucun automate programmable. Elle intègre des LEDs de huit couleurs diffé-rentes capables de détec-ter toutes les couleurs, les formes, les brillances et les cibles, même pour des teintes très similaires. L'association d'une caméra monochrome haute vitesse et du nouvel éclairage MultiSpectral à huit lon-gueurs d'onde offre des capacités de contrôle des couleurs bien supérieures à celles des caméras cou-leur classiques (RVB). Huit images en niveaux de gris sont capturées, une pour chaque longueur d'onde, et la couleur de chacun des pixels des huit images est analysée. On obtient ainsi une différenciation bien plus précise des couleurs. Grâce aux algorithmes présents dans le système de vision, on peut ensuite sélectionner précisément quelle couleur on souhaite détecter, et ce même pour des teintes très similaires. Cette fonction est adaptée, par exemple, au contrôle de divers types de bouchons en plastique ou la présence/absence d'une garniture. De même que l'on peut spécifier les couleurs que l'on souhaite conserver, les couleurs à exclure de la détection peuvent être enregistrées. On peut ainsi détecter des corps étrangers dans les préparations instantanées. ]www.keyence.fr

Pour allier métrologie et Industrie 4.0 

Hexagon Manufacturing Intelligence met tout en œuvre pour proposer aux utilisateurs la solution métrologique 3D adaptée à leurs besoins. Capable de répondre de A à Z aux cahiers de charges les plus complexes, le groupe offre des systèmes de très haute précision tels que les machines à mesurer 3D (MMT) Leitz Reference XI, la Global S Chrome ou l'Optiv Dual Z. Mais aussi d'autres équipements de haute technologie, comme la dernière version du bras Absolute Arm ou les scanners à lumière struc-turée Aicon… Ou encore les Absolute Trackers associés à leur système de palpage et de scanning. Cette large gamme de produits permet la réalisation des contrôles sur des pièces de très petites tailles jusqu'à de très grands volumes, grâce à des logiciels de métrologie adaptés compa-tibles avec des logiciels ERP Q-DAS. Hexagon Manufacturing Intelligence propose également des solutions automatisées, comme la cellule auto-matisée de scanning Leica avec robot Kuka, le système de palettisation type avec MMT Tigo et robot Kuka ou la cellule Part Inspect L composée d'un système Aicon Stéréo Scan Néo couplé à un robot Fanuc. Le groupe s'est engagé pleinement dans la voie Industrie 4.0 grâce, entre autres, au rachat de sociétés comme NC-Simul et Vero Software. ]www.hexagonmi.com

Hexagon Manufacturing Intelligence propose de nombreuses solutions automatisées de mesure. Ici la cellule Part Inspect L composée d'un système Aicon Stéréo Scan Néo couplé à un robot Fanuc qui assure des analyses précises et à grande vitesse. Source : Hexagon

Usinages fins de petites pièces

Spécialiste de machines-outils à commandes numériques compactes, Mécanuméric élargit sa gamme avec la Smart-Lab, un mini-centre d'usinage 4 et 5 axes conçu spécialement pour les travaux de petits formats nécessitant finesse et précision d'exécution. Malgré son format compact, cette machine a tout d'une grande : grâce à sa structure, sa cinématique, sa moto-risation et ses options, elle offre une grande précision d'usinage. Elle dispose également d'un magasin d'outils et d'un changeur auto-matique pour plus de productivité, à l'instar des

fraiseuses grands for-mats conventionnels. La Smart-Lab usine à sec ou avec lubrifica-tion des pièces dont la dimension est de 50 x 100 x 100 mm maximum. Ces carac-téristiques lui per-mettent d'usiner une large variété de maté-riaux utilisés dans de nombreux secteurs d'acti-vité : aluminium, résines composites, PMMA, laiton… Équipée d'un compresseur intégré, cet

équipement n'a besoin que d'un branchement électrique classique pour fonctionner. Elle est disponible avec un meuble technique compre-nant un système d'aspiration cyclonique silen-cieux. Conçue pour être compatible avec tout système délivrant du code NC, la Smart-Lab peut être utilisée avec des logiciels de CFAO (conception et fabrication assistées par ordina-teur) Mastercam, Fusion 360, WorkNC… ]

Facile à installer et utiliser, la Smart-Lab allie polyvalence et précision. Une solution adaptée à la réalisation de prototypes, de bijoux, de pièces techniques de petits formats. Source : Mécanuméric

BRÈVE MACHINE-OUTIL www.mecanumeric.com

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE CONTRÔLE-MESURE

Le système MultiSpectral de Keyence permet de mettre en œuvre simplement un éclairage performant pour les systèmes de vision. Source : Keyence

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M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 29

Capteur de rugosité multiaxes pour MMT

L'intégration de la mesure des états de surface sur une machine à mesurer tridimensionnelle (MMT) permet de saisir toutes les caractéristiques de la pièce en une seule opération de mesure. Les machines multicapteurs réduisent ainsi le temps de mesure et améliorent sensiblement la productivité. Le capteur de rugo-sité Rotos conçu par Zeiss met en œuvre 3 axes (qui s'ajoutent aux 3 axes de la machine) en mesure continue, sans indexation et sans patin. Plusieurs stylets sont adaptables en fonction du type de pièce et leur changement est automatique. Les angles sont calculés directement par le logiciel pour faciliter la program-mation et il en ressort un protocole de mesure unique. Tous les paramètres d'état de surface courants peuvent être évalués dans le logiciel d'analyse en fonction de la taille, de la forme et de l'emplacement. ]www.zeiss.fr/metrologie

Contrôle optique rapide et intuitifGrâce à sa rapidité d'acquisition et sa précision, la mesure optique devient de plus en plus importante dans l'industrie et la recherche. Pour répondre à cette demande croissante, Mahr propose une nouvelle gamme de microscopes confocaux compacts, les MarSurf, qui mesurent et analysent des surfaces en trois dimensions. MarSurf CM mobile est un microscope confocal portable, léger et piloté par un ordinateur portable. Cela le rend particulièrement adapté aux mesures sur surfaces souples et sur les objets volumineux difficiles voire impossibles à déplacer, comme les rouleaux de laminage ou d'impression. La nouvelle famille de produits comprend également un microscope confocal configurable MarSurf CM select et le microscope automatisable MarSurf CM expert. La gamme est complétée par le MarSurf select avec capteur ponctuel ou linéaire pour la

profilométrie 2D / 3D. Toutes les stations de mesure MarSurf com-binent la fonction de plage dynamique élevée (16 bits) avec la haute vitesse de mesure, même sur des grandes surfaces. Les résultats de rugo-sité corrèlent à 99,9 % avec ceux d'une mesure traditionnelle par contact. Pour pro-téger le système de

mesure et les pièces, les appareils bénéficient d'une détection de colli-sion. Les stations de mesure s'adressent - entre autres - aux entreprises du secteur médical, automobile, aéronautique, science des matériaux et électrotechnique. ]www.mahr.com

Ce capteur s'installe rapidement et l'opération de mesure est programmable via une simulation hors ligne. Source : Zeiss

Sans contact, rapides et indépendants du matériau contrôlé, les microscopes confocaux compacts MarSurf mesurent et analysent des surfaces en trois dimensions. Source : Mahr

Des revêtements résistants à l'usureAvec Baliq, sa famille de revêtements de nou-velle génération, Oerlikon Balzers Coating fait passer la technologie HiPIMS (High-power impulse magnetron sputte-ring) à la vitesse supérieure. Basées sur la technologie S3p (Scalable Pulsed Power Plasma), ces solutions

combinent les avantages des technologies par pulvérisation et par arc. Résultat : on obtient des niveaux d'ionisation élevés sans aucune gouttelette. Le fabricant propose également le revêtement Balinit Dylyn dont les propriétés

anti-usure et frottement sont particulièrement importantes pour le génie mécanique, la plas-turgie et l'industrie des semi-conducteurs. Lors du processus de revêtement chimique en phase vapeur assisté par plasma (PACVD), la réaction chimique se fait par ionisation et excitation plasma. Ce revêtement garantit une qualité et des performances optimales dans un environ-nement propre sous vide et une manipulation appropriée des pièces. Balinit Dylyn est égale-ment utilisé pour les cavités et les applications de moulage dans l'industrie médicale et de l'emballage (en particulier pour la fabrication de bouchons à vis et bouteilles PET), ainsi que pour toutes les pièces mobiles et coulissantes des outillages de moulage par injection. ]

BRÈVE TRAITEMENT DE SURFACE www.oerlikon.com/balzers/fr

Les revêtements Baliq d'Oerlikon Balzers Coating combinent

les avantages des technologies par pulvérisation et par arc.

Source : Oerlikon Balzers Coating

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE MESURE

Fluides diélectriquesEnfonçage, Fil et Perçage rapide

Human Technology pour l’homme, la nature et la machine

DiaCut – DiaPress Huiles de découpage et d’emboutissageTéléphone : +33 (0)3.87.90.42.14www.oelheld.com

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 31

Usinage sans bavuresCapable de répondre de A à Z à des cahiers de charges com-plexes dans l'usinage, la chaudronnerie / tôlerie fine, la peinture époxy, la société Mécanique de précision du Barrois (MPB) a mis en place un centre d'expertise dans l'usinage électrochimique de précision (PECM). Ce procédé d'usinage spécifique permet d'enlever de la matière métallique par dissolution ionique (Loi de Faraday) grâce à une électrode vibrante et des impulsions électriques. "Le procédé qui utilise le principe de la dissolution anodique de la pièce à usiner dans un milieu électro-conducteur n'a aucune incidence sur la structure métallurgique de la pièce,

s'effectue sans usure d'élec-trodes et les temps de cycle sont très com-pétitifs", affirme Fabien Rylko, directeur de MPB. "La vitesse d'usinage varie de 0,1 à 3 mm/min ( jusqu'à dix fois plus rapide que l'électroéro-sion par enfon-çage), on peut traiter de formes complexes irréa-lisables par un autre procédé et avec un Ra de 0,01 µm, il n'y a

pas de contrainte mécanique sur la pièce, on peut usiner des pièces de très fines épaisseurs et sans bavures... ]www.mpb-fr.com

Fabrication rapide de pièces complexesLe centre d'usinage multifonction 508MT2 X1000 de Willemin-Macodel est destiné à la production des pièces complexes à partir de barres de diamètre 65 mm. Il est doté d'une moto-broche pivo-tante montée sur axe B ainsi que d'une broche-diviseur axe A de haute précision permettant des opé-rations de tournage jusqu'à 6 000 tr/min. Le centre d'usinage 508MT2 X1000 amé-liore la flexibilité et la productivité. Sa tourelle de reprise innovante à 2 posi-tions comprenant une contre-broche et un étau de précision permet d'effectuer toutes les opérations de reprise. Ce qui distingue le 508MT2 X1000 d'autres machines du même type, c'est sa tourelle de tournage à 12 positions motorisées. La machine est ainsi capable d'usiner simultanément avec la moto-broche de fraisage et la tourelle de tournage. Avantages : une réduction sensible des temps de production dans des domaines exigeants comme l'horlogerie, le médi-cal, l'aéronautique et la sous-traitance mécanique de haute précision. ]www.willemin-macodel.com

Avec le procédé PECM il n'y a pas de contrainte mécanique sur la pièce et on peut usiner des pièces de très fines épaisseurs et sans bavures... Source : MPB

Le centre d'usinage multifonction 508MT2 X1000 usine simultanément avec la moto-broche de fraisage et la tourelle de tournage ce qui assure une réduction sensible des temps de production dans l'horlogerie, le médical, l'aéronautique ainsi que la sous-traitance mécanique de haute précision. Source : Willemin-Macodel

Pour les usinages difficiles

Le fabricant d'outils Horn poursuit le dévelop-pement de son offre pour l'aéronautique avec le système de plongée S224 IK adapté aux matériaux difficiles à usiner comme le titane et les alliages à base de nickel. Son secret : le fluide de coupe est conduit directement sur le tranchant et le brise-copeaux pour assurer de bonnes conditions d'usinage sur la zone d'action. Le jet de fluide de coupe aide au façonnage des copeaux, ce qui diminue le risque d'accumulation ainsi que la formation d'arêtes rapportées et d'éclats sur l'arête de

coupe. Par rapport aux refroidissements cou-rants, les paramètres de coupe applicables sont plus élevés avec de résultats d'usinage efficaces, sûrs et économiques. Le construc-teur propose également l'outil de fraisage d'avance rapide DAH62 destiné à l'usinage

d'ébauches. Cette plaquette de coupe et le design du support d'outil permettent l'usi-nage de titane et d'acier inoxydable. La géométrie de coupe spécifique assure une plongée rapide et une coupe tendre. En un temps réduit, il est possible d'enlever de grands volumes de copeaux avec une longévité des outils accrue. Les utilisateurs réduisent ainsi significativement les temps d'usinage et augmentent la productivité. ]

Destiné à l'usinage d'ébauches des matériaux difficiles, l'outil de fraisage DAH62 permet d'enlever de grands volumes de copeaux avec une longévité accrue. Source : Horn

BRÈVE OUTILS DE COUPE www.horn.fr

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCEMACHINE-OUTIL

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCEPRODUCTION

Fluides diélectriquesEnfonçage, Fil et Perçage rapide

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Renishaw S.A.S. 15 rue Albert Einstein, Champs sur Marne, 77447, Marne la Vallee, Cedex 2, FranceT +33 1 64 61 84 84 F +33 1 64 61 65 26 E france@renishaw.com

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Le système Equator 500 permet maintenant le contrôle de pièce de plus grandes tailles avec un volume de travail de 500 mm

de diamètre, une hauteur jusqu’à 400 mm et un poids de chargement maxi de 100kg.

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M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 33

Usinage précis et productifCommercialisées dans l'Hexagone et le Maghreb par Hestika France, les machines du construc-teur japonais Citizen sont très prisées dans des domaines industriels exigeants comme le médi-cal ou l'aéronautique. Elles fabriquent en petites et moyennes séries des pièces variées, allant de semi-complexes à très complexes. La gamme de tours à poupée mobile Citizen-Cincom est présente dans le domaine de la connectique des avions, les fiches contacts, les commandes manuelles, la tringlerie et autres accastillages, comme par exemple les pièces pour sièges passagers. De plus grosse capacité, la gamme de tours à poupée fixe Miyano s'adresse à la production de pièces types connecteurs, tiroirs hydrauliques, pièces moteurs ou encore instru-ments de bord tels que les appareils de mesure (speedomètre, altimètre). Les machines Citizen bénéficient d'une construction spécifique, à partir d'une base en fonte monobloc, ce qui assure une grande rigidité. Les tours Citizen-Cincom sont pourvus de glissières à rouleaux qui garantissent une grande rapidité lors de la production de pièces en série. De leur côté, les tours Miyano disposent de glissières prisma-tiques trempées, rectifiées et grattées pour une

très grande rigidité et pré-cision. Les axes sont équi-pés de vis à bille de haute précision, conçues et fabri-quées par le constructeur. La conception des broches basée sur l'alternance de roulements à paliers droits et coniques procure une grande précision et rigi-dité à l'ensemble. Il en est de même concernant les tourelles spécifiques et les porte-outils montés en chaise sur la tourelle. L'ensemble des porte-outils est entraîné par une clavette beaucoup plus rigide qu'un entrainement par pignon. Pour répondre aux exigences de l'usinage de matériaux utilisés dans l'aéronau-tique (aluminium, titane, inox), les machines sont équipées de pompes à haute pression. Cerise sur le gâteau, la technologie brevetée LFV (Low Frequency Vibration) assure le fraction-nement de copeaux, ce qui est très utile dans

l'usinage aéronautique, notamment pour celui de l'aluminium. Cette matière très filante génère des copeaux susceptibles de s'enrouler autour de la pièce et de dégrader l'état de surface ou dans la contre broche, avec le risque de bloquer les axes et d'interrompre la production. ]www.hestika-citizen.fr

Les machines du constructeur japonais Citizen usinent avec précision et assurent un très bon état de surface. Des caractéristiques indispensables dans des domaines industriels exigeants comme le médical ou l'aéronautique. Ici le tour Miyano BNE_51MSY. Source : Hestika France

L'interaction laser-matière sous la loupe

En gestation depuis plus de trois ans, le labo-ratoire commun pour l'étude scientifique de l'interaction laser-matière ALPhANOV – MBDA

a été créé en mars der-nier. Richement instru-menté et automatisé, ce laboratoire permet la réalisation d'essais en toute sécurité avec une source laser d'une puis-sance de 10 kW asso-ciée à plusieurs têtes

optiques montées sur un robot. ALPhANOV met en œuvre ce laboratoire commun pour les études du domaine d'intérêt de MBDA et

assure sa maintenance en condition opé-rationnelle sur la période de la collabora-tion. Cette installation accueille les travaux de recherche associant les laboratoires de l'Université de Bordeaux. Elle est également utilisée par ALPhANOV pour ses recherches et applications propres ou collaboratives concernant les procédés lasers dans les domaines industriels tels que le soudage, la fabrication additive ou le remodelage de sur-faces par laser. ]www.alphanov.com

Richement instrumenté et automatisé, ce laboratoire assure la réalisation d'essais en toute sécurité avec une source laser d'une puissance de 10 kW associée à plusieurs têtes optiques montées sur un robot. Source : ALPhANOV

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE MACHINE-OUTIL

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE LASER

http://www.temis.org

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 35

Des solutions globales et sur mesureSpécialiste du micro-usinage de précision, Realmeca propose une panoplie de solutions adaptées à des domaines exigeants comme l'aéronautique et le spatial, le médical, l'auto-mobile, etc. "Chaque fabrication de pièces nécessite une approche spécifique et l'analyse technique du processus ainsi que des matériaux impliquent des choix technologiques particu-liers", explique Jean Baptiste Medot, direc-teur commercial du constructeur français. "Notre bureau d'études spécialisé préconise donc, cas par cas, les solutions globales et sur mesure les plus performantes." Ses machines de super-précision, des centres d'usinage à grande vitesse ou de tournage polyvalent comme RM3-7, RV-3, RT-3…, peuvent être accompagnées de solutions d'automatisa-tion (robot, systèmes de palettisation et de manipulation, d'alimentation par bol vibrant, intégration dans des cellules flexibles, etc.). Le constructeur adopte la démarche 4.0 car ces solutions d'usinage peuvent être reliées au cloud MindSphere de Siemens et disposent d'outils de contrôle de processus ainsi que d'auto-adaptation aux conditions de fabrica-tion. Exemple : la ligne d'usinage d'implants

vertébraux en matériau PEEK implantable qui assure des opérations de tournage/fraisage. "Il s'agit d'un processus d'usinage complet sur 5 axes à partir de la barre, avec gestion et pose automatique des marqueurs de diamètre 0,6 mm et évacuation de la pièce vers une station de finition ainsi que le marquage", pré-cise le responsable de Realmeca. La société

distribue également en France les solutions du constructeur alle-mand Spinner, comme le centre d'usinage U5-1530 ou la cellule de tournage multitâche TTS Triplex. Ou encore le Microturn, une solu-tion originale qui marie

un centre d'usinage universel avec un tour de micro-finition. La machine dispose d'une poupée-broche qui se déplace sur les axes X et Z à l'opposé d'une table linéaire porte-outils avec, en option, une tourelle sur axe Y, une broche de fraisage pivotante (axe B) avec axe Y ainsi qu'une contre-broche. ]www.realmeca.com

La configuration originale de la machine Microturn qui marie un centre d'usinage universel avec un tour de micro-finition permet d'usiner les pièces de A à Z et d'assurer des temps de cycle très courts. Source : Spinner

Platines industrielles haute performanceSpécialiste des solutions de micro et nano-positionnement, Physik Instrumente (PI) propose une nou-velle gamme d'axes de translation dédiée aux applications indus-trielles de précision. Equipées de moteurs linéaires haute per-formance, ces platines proposent une course jusqu'à 813 mm et une résolution de 5 nm. Elles sup-portent une capacité de charge jusqu'à 450 N et offrent une vitesse de déplacement jusqu'à 2 m/sec. Une bande de protection latérale et un raccord d'air de nettoyage empêchent la contamination par des particules ou débris.

Les platines de la série V-412 et V-417 sont adaptées à un usage dynamique et intensif.

La haute résolution des codeurs intégrés per-met d'obtenir d'excellentes performances de suivi de trajectoire. Pour une flexibilité maxi-male, il est possible d'intégrer un codeur incrémental ou absolu. Ces dispositifs de posi-tionnement permettent un fonctionnement souple à basse vitesse et suppriment les vibra-tions aux vitesses élevées. Leur pilotage peut être assuré par les contrôleurs de la gamme ACS Motion Control. ]www.pi.ws

Les platines de translation motorisées V-412 et V-417 peuvent être utilisées pour la découpe laser, l'assemblage et l'inspection électronique ou le contrôle optique automatique. Source : PI

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE MACHINE-OUTIL

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE SYSTÈMES DE POSITIONNEMENT DE PRÉCISION

https://www.siams.ch

M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 37

Précurseur dans le domaine de la microméca-nique en silicium, SilMach conçoit, fabrique et intègre depuis 2003 des MEMS (microsystèmes électromécaniques) pour des applications dans les industries aéronautique, navale ou horlogère ainsi que dans l'énergie et bien d'autres. Ses pro-duits, comme les micromoteurs pour la motori-sation de systèmes nomades et/ou connectés ou les capteurs micromécaniques sans énergie pour le contrôle de santé des structures repoussent les limites de la miniaturisation. De l'extrême finesse des motifs obtenus en salle blanche à la meil-leure mécanique de précision, de l'univers asep-tisé du silicium à l'environnement opérationnel : les spécialistes de l'entreprise conçoivent des solutions capables d'exploiter tout le potentiel des micromachines MEMS dans les applications les plus complexes. L'entreprise bisontine propose trois systèmes. Les ChronoMEMS, des capteurs mécaniques MEMS hybrides sans énergie, assurent le moni-toring opérationnel 24h/24 et 365 jours/an. Ils

permettent aux décideurs logistiques ou opé-rationnels de connaitre exactement le vécu et l'endommagement de chaque matériel, équipe-ment ou structure en service. Les PowerMEMS, des micromoteurs et micro-systèmes électrostatiques destinés à animer des mécanismes ultracompacts et extrêmement précis utilisées dans les objets connectés, les technologies nomades, les systèmes embarqués, l'instrumentation scientifique… Réversibles, ils remplacent avantageusement des ensembles moteurs conventionnels munis de train d'engre-nages devenus inutiles, encombrants et consom-

mateurs d'énergie. Ces solutions de rupture ouvrent de nouveaux domaines d'emploi grâce notamment à leur architecture radicalement sim-plifiée comparativement aux solutions de l'état de l'art. Enfin, les MyMEMS sont des pièces et des com-posants en silicium réalisées à la demande. Les volumes de production vont du prototype à plu-sieurs dizaines de milliers de pièces. Distinguée à de nombreuses reprises, notamment au concours des Microns et Nano d'Or du salon Micronora en 2004 et 2014, SilMach maitrise également les post-traitements du silicium ainsi que l'hybrida-tion de composants MyMEMS sur tous types de support micromécanique. ]www.silmach.com

Un logiciel pour les nano-résonateursL'interaction lumière, matière spécifique aux résonateurs optiques, joue un rôle essentiel dans de nombreux domaines tels que les bio-capteurs, l'opto-mécanique ou les effets quan-tiques en cavité. Les résonateurs optiques sont des objets dans lesquels la lumière peut être confinée et exaltée en excitant à certaines fréquences des modes qui leur sont caracté-ristiques (résonances). Les modes sont décrits par des équations qui couplent les champs électrique et magnétique de l'onde lumineuse avec la réponse à l'excitation par ces champs du matériau constitutif du résonateur, sous forme de polarisation de charges et de cou-rants induits. L'analyse modale est la descrip-tion de la réponse du résonateur sous la forme d'une décomposition sur les différents modes du résonateur. Des physiciens du Laboratoire photonique, numérique, nanosciences (LP2N, CNRS/IOGS/Université de Bordeaux) ont étendu les possibilités de l'analyse modale

et ont développé un logiciel qui permet une analyse quantitative, réduit considérablement le temps de calcul et rend transparente la phy-sique du résonateur en révélant ses caracté-ristiques modales. Ce travail devrait permettre de dépasser les limitations imposées par les méthodes actuellement utilisées pour conce-voir et analyser les résonateurs de forme et

matériaux constitutifs arbitraires. Il devient par exemple possible de comprendre la réponse temporelle de petits ensembles de nanopar-ticules métalliques ou de prévoir analytique-ment l'impact des défauts de fabrication sur les performances des microcavités de haute qualité. ] www.inp.cnrs.fr

La figure illustre le fait que, pour une excitation donnée, l'analyse modale permet d'obtenir, de façon simple et directe, les expressions analytiques des coefficients d'excitation des différents modes. Source : LP2N (CNRS/IOGS/Université de Bordeaux)

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE SYSTÈMES OPTIQUES

La start-up du CNRS menée par son fondateur visionnaire, Patrice Minotti, et son équipe, propose un savoir-faire étendu dans la fabrication de pièces en silicium structurées à l'échelle micro et nanométrique. Ici son nano-drone bio-inspiré "Libellule". Source : SilMach

Des MEMS pour des applications hors normes

R&D, PRODUITS ET SOUS-TRAITANCE MICROSYSTÈMES ÉLECTROMÉCANIQUES

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M i c ro n o ra i n fo r m a t i o n s N ° 1 5 0 - S e p te m b re 2 0 1 9 - 39

L'ENTRETIEN DE MICRONORA

Vous préparez activement le prochain Micronora, salon international des microtechniques et de la précision, qui se tiendra à Besançon du 22 au 25 septembre 2020. Une édition particulière pour ce rendez-vous européen des microtechniques car le salon fêtera son 50e anniversaire. Comment se présente-t-elle ?

Lancée en mai 2019, la commercialisation des stands est particulièrement bien engagée. À date équivalente, nous avons enregistré une augmentation du nombre d'inscriptions par rapport à la dernière édition. Les exposants, y compris les nouveaux, s'inscrivent de plus en plus tôt, attirés par le succès et la forte notoriété du salon, le plus important dans son domaine en Europe. Sans doute savent-ils que Micronora est régulièrement complet sept à huit mois avant son ouverture. Le rayonnement international du salon s'accroît également à chaque édition, avec un nombre d'exposants et de visiteurs étrangers toujours plus important.

Pourquoi un tel engouement pour les microtechniques et la précision ?

De la TPE aux grandes entreprises, toutes sont en quête de solutions innovantes pour répondre aux défis de conception et de fabri-cation complexes auxquels elles sont confron-tées. La miniaturisation des pièces est un défi permanent pour de nombreux domaines industriels confrontés à l'allègement de leurs produits et aux démarches écologiques. Il faut donc trouver toujours de nouvelles méthodes et solutions de fabrication pour atteindre ces objectifs ambitieux. Toutes ces entreprises plébiscitent le concept du salon : salon d'in-novations et d'avancées techniques remar-quables, Micronora couvre tous les marchés

(aéronautique et spatial, luxe, médical, défense, automobile, télécommunications…). Dès sa création le salon s'est inscrit comme un salon de technolo-gies de précision. Toutefois, au fil des éditions et en fonction des évolutions technologiques, Micronora a renforcé sa spéci-ficité dans les domaines de la précision, de la miniaturisation et de l'intégration de fonctions complexes, indispensables pour la réalisation de produits de plus en plus intelligents. Signe des temps, il est devenu aussi une référence dans les nano-technologies. Toutes les évolu-tions majeures, aussi bien dans le domaine de la conception que dans celui de la production, sont présentes à chaque édi-tion. Véritable laboratoire de la micromécanique de demain, le salon permet d'appréhender les nouvelles frontières technolo-giques que visent les industriels de ce domaine pas comme les autres.

Quels seront les points forts de la prochaine édition ?

L'innovation sera encore et toujours en haut de l'affiche ! Véritable mini-exposition, le Zoom fera la part belle à la fabrication additive. Technologie d'avant-garde, cette démarche est particulièrement intéressante pour le domaine microtechnique car elle per-met la fabrication des pièces dont la com-plexité est quasi infinie avec le moins de déchets possible. Il n'est donc pas étonnant que les fabricants aéronautiques ou ceux de

dispositifs médicaux, entre autres, plébis-citent ces nouveaux moyens de fabrication. Plusieurs autres évènements seront organi-sés pour les aficionados de microtechniques. Comme le 12e Micro Nano Event, rendez-vous BtoB européen, qui permet aux entre-prises ou laboratoires de recherche d'initier des partenariats, qui se tiendra les 24 et 25 septembre. Un programme de conférences de haut niveau aura lieu également en parallèle du salon. Enfin, le concours des "Microns et Nano d'Or" récompensera les innovations les plus emblématiques. Et d'autres actions en cours d'élaboration viendront compléter ce programme. ]www.micronora.com

Sandra Liardon, directrice de MicronoraElle évoque les raisons du succès du salon Micronora et les points forts de ce rendez-vous des savoir-faire innovants devenu incontournable pour trouver des solutions aux défis de conception et de fabrication microtechniques complexes.

Source : Jack Varlet

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