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« Filmer les arts » : du 21 au 24 mars 2012

Les transversales, 2e édition

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Rennes 2012 Dossier de presse

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« Filmer les arts » : du 21 au 24 mars 2012

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Sommaire Présentation du festival ........................................................................................................................................................ 2 Un festival universitaire ....................................................................................................................................................... 3 Entretien avec Jean Cléder : co-fondateur du festival........................................................................................................ 4 Programmation du festival du mercredi 21 mars au samedi 24 mars 2012 ...................................................................... 7 A voir… ............................................................................................................................................................................... 18 Infos pratiques : .................................................................................................................................................................. 19

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Présentation du festival En complément du Colloque international « Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction » qui se tiendra à l’Université Rennes 2 du jeudi 22 au samedi 24 mars, la programmation très ouverte des Transversales cinématographiques exprime la volonté de s’adresser à tous les publics pour faire du cinéma un objet de réflexion transdisciplinaire. Pour sa seconde édition, le festival parie sur la variété, la découverte, le partage. Comment le cinéma perçoit-il les autres arts ? Dans quels buts et selon quelles modalités le film se laisse-t-il nourrir, perturber, habiter voire hanter par d’autres œuvres d’art que les œuvres cinématographiques elles-mêmes, c’est-à-dire par des œuvres littéraires, plastiques, musicales, chorégraphiques, architecturales, théâtrales ou autres ? Littérature, architecture, peinture, danse, vont se succéder à l'écran et poser cette question aux invités de nos rencontres : Melvil Poupaud, Jacques Aumont, ou encore Benoit Jacquot pour la sortie nationale de son nouveau film Les adieux à la reine. Ces quatre jours seront rythmés par de nombreuses manifestations : une exposition, des performances vidéos, des projections, ou encore des tables rondes, en partenariat avec les Champs Libres, le Ciné TNB mais également avec le Musée de la danse, l’EESAB-site de Rennes et l’ENSAB qui ont rejoint le festival cette année… Un rendez-vous à ne pas manquer !

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Un festival universitaire Tout comme l’année dernière, plusieurs étudiants ont participé à la réalisation du festival pour sa seconde édition, et ce à différents niveaux. Une équipe d’étudiants de troisième année de l’école des Beaux-arts de Rennes a conçu l’ensemble de la partie graphique des Transversales cinématographiques et proposé un visuel qui sera décliné d’une année à l’autre pour donner à cette rencontre une identité forte. Leur implication a été très importante dans ce projet qui leur a permis de prendre en charge la conception graphique des différents supports de communication, de la création à l’impression en passant par la sérigraphie des affiches. Une seconde équipe, composée d’étudiants en information et communication, mais également en cinéma et en lettres à l’Université Rennes 2, ont rejoint le projet pour travailler sur la partie communication ainsi que sur la diffusion mais également sur la présentation de films lors des soirées proposées au Ciné TNB. La transversalité souhaitée par la programmation du festival s’exprime ainsi non seulement à travers un dialogue entre les arts et les différentes structures culturelles de la ville de Rennes, mais également via ses étudiants qui se trouvent directement au cœur de cet échange : « Le festival Transversales cinématographiques est doublement enrichissant et formateur pour une équipe étudiante. De filières différentes : information - communication, cinéma, et lettres, c’est un projet qui nous touche directement par son contenu et sa forme, à savoir promouvoir et partager la culture à travers divers lieux importants de la vie rennaise (dont une partie d’ailleurs est occupée par des étudiants : Université Rennes 2, Ecole des beaux-arts et Ecole d’architecture). Les Transversales est un festival initié par l’université et il est donc particulièrement important et pertinent qu’il soit en parti promu par une équipe étudiante. D’autre part, le projet permet aux universitaires impliqués d’apprendre à connaître le fonctionnement d’un festival et des structures partenaires. S’investir dans ce projet est l’opportunité de mettre un pied dans le milieu culturel et événementiel rennais, c’est donc un atout à plusieurs niveaux. C’est aussi une occasion de s’enrichir personnellement, tant sur le plan social que culturel et professionnel : rencontrer et travailler avec des personnes aux parcours différents, accroître ses connaissances, mettre en pratique ses acquis théoriques, se familiariser avec le festival et sa programmation… Globalement, c’est une expérience alliant découverte, partage et formation. »

Propos recueillis auprès de l’équipe communication.

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Entretien avec Jean Cléder : co-fondateur du festival

Dans votre interview de l’année dernière, vous aviez fait part de votre souhait de voir « Les Transversales cinématographiques se développer et prendre de l’ampleur pour créer à Rennes une nouvelle manifestation cinématographique ». Que pensez-vous de son évolution à l’approche de cette seconde édition ? Pour commencer, nous sommes très heureux d’avoir pu reconduire cette initiative, qui a rencontré un succès appréciable l’an passé — dans la ville comme à l’Université. Nous en voulons pour preuve que nos partenaires nous ont suivis avec enthousiasme sur un nouveau programme : la vice-présidence de l’Université, le service culturel, nos étudiants, le Ciné TNB, Les Champs Libres, la librairie Le Chercheur d’Art, les Éditions du Bord de l’eau, et la Ville comme la Région. Nous avons contracté de nouveaux partenariats qui témoignent de l’intérêt suscité par cette proposition originale de dialogue entre le cinéma et les autres arts : le Musée de la danse, l’Ecole Régionale des Beaux Arts, l’Ecole d’architecture, nous ont rejoint cette année, en attendant l’Opéra de la ville de Rennes l’an prochain. On peut donc dire que, d’une année sur l’autre, le concept initial a pris de la force, puisque le festival s’est déployé en une petite constellation de partenaires très actifs — et cette image est d’ailleurs astucieusement utilisée par les étudiants des Beaux Arts pour élaborer l’affiche du festival cette année. L’année dernière le festival partait sur l’œuvre du réalisateur Christophe Honoré pour aborder la question des relations entre le cinéma et les autres arts. La thématique de cette année « Filmer les arts » est beaucoup plus large, plus globale. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce choix ? Ce choix a été déterminé par le programme de recherche piloté par Gilles MOUËLLIC : centré depuis plusieurs années sur cette problématique (filmer l’acte de création), il se conclut sur un colloque à l’Université Rennes 2 intitulé « Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction ». C’est donc naturellement que nous avons décidé de bâtir la programmation du festival autour de cette question— filmer l’art : comment et pourquoi filmer la littérature, la peinture, la danse, l’architecture, ou la musique ? On verra au mois de mars que cet angle d’approche permet de cerner directement et très simplement des enjeux très

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profonds de la création cinématographique et plus généralement des problématiques centrales dans notre culture et pour nos façons de vivre aujourd’hui. Quel regard la recherche universitaire porte-t-elle sur le cinéma aujourd'hui? Quel est le lien entre les interventions du colloque et le reste des manifestations?

Depuis les années 60 la recherche universitaire s’est toujours montrée extrêmement attentive au cinéma contemporain, et très soucieuse de comprendre ses évolutions : c’est une particularité de cette spécialité universitaire qui s’intéresse à un art jeune. Le programme du Festival a été organisé, dans la mesure du possible, en fonction des interventions des chercheurs et de l’intérêt du grand public puisque, comme l’an passé, nous circulons entre le campus dans le cadre du Ciné Tambour et du colloque, et les autres lieux (ENSAB, EESAB, Ciné TNB, Champs Libres). Ainsi, le théoricien du cinéma Jacques AUMONT, qui présente une « carte blanche » le premier soir (mercredi 21 mars) au Ciné Tambour, participe au colloque dans la semaine et à une discussion aux Champs Libres le samedi 24, en compagnie de Melvil POUPAUD, sur les relations avec les autres arts dans le cinéma de la Nouvelle Vague. Autrement dit, nous essayons de mutualiser nos forces, et de faire en sorte que le grand public de la ville de Rennes puisse profiter de la curiosité et des compétences des chercheurs invités pour découvrir ou redécouvrir certains aspects du cinéma. Le festival est centré sur la notion de transversalité. Pouvez-vous nous dire à quels niveaux elle s'est exprimée cette année? Globalement, on peut dire que le réseau de nos partenaires s’est agrandi, puisque de nouvelles institutions ont accepté de travailler avec nous, et il est évidemment excitant pour nous tous de découvrir les propositions des autres, et de travailler avec des partenaires qui procèdent d’horizons culturels et intellectuels « étrangers » : il ne s’agit donc pas de neutraliser les différences, mais au contraire de les mettre en scène, en relief et en discussion — et ce décloisonnement relève à proprement parler de la transversalité que nous avons espéré susciter. Nous retrouvons les principes de base : la circulation des publics, l’échange de compétences et de services entre les institutions, l’implication des étudiants, et l’accueil d’artistes invités à présenter leurs travaux aux Champs Libres comme au Ciné TNB : Melvil POUPAUD viendra parler de son livre sur le cinéma (Quel est Mon noM ? éditions Stock) et de son travail avec Éric ROHMER, et il présentera deux films — Conte d’été de ROHMER, et un court métrage qu’il a réalisé en

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hommage parodique au maître récemment disparu. Un autre temps fort sera constitué par la venue de Benoit JACQUOT, qui vient présenter son nouveau film, Les adieux à la reine, adaptation du roman de Chantal Thomas dont on murmure qu’elle est très réussie...

Avez-vous déjà une idée de la thématique de la troisième édition...?

Pour 2013, tout est prêt ! Comme vous savez, 2013 est marqué par le bicentenaire de la naissance de VERDI et de WAGNER, les deux géants de l'histoire de l'opéra. Sur une proposition d’Alain SURRANS, "opéra et cinéma" constituera le fil rouge de la prochaine saison de l’Opéra de Rennes, qui prendra une couleur plus vive au moment des « Transversales cinématographiques » début février 2013, puisqu’elle s’articulera sur le colloque « Verdi / Wagner » organisé à Rennes 2, et sur les autres propositions qui restent, quant à elles, à définir plus précisément : face à de telles perspectives, nous sommes évidemment enthousiastes et optimistes !

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2e EDITION: « Filmer les arts »

Programmation du festival du mercredi 21 mars au samedi 24 mars 2012

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MERCREDI 21 MARS

EESAB – Site de Rennes 17h00 Vernissage de l’exposition « RPFP » (Rire, Positionner, Filmer, Performer). Comment l’humour et l’absurde sont-ils utilisés par les artistes contemporains de vidéo et de performance ? Cette exposition présente des artistes qui ont, à travers ce médium de la vidéo de performance, utilisé l’humour sous toutes ses formes, de la dérision à l’absurde. Comment ces artistes réfléchissent-ils à de nombreux sujets en exploitant la richesse du comique et son potentiel décalé ? Projections visibles dans le cloître de l’Ecole du mercredi au vendredi.

Ciné Tambour Carte Blanche à Jacques Aumont.

En prélude à une semaine de projections et de débats autour de la place des œuvres d’art dans le cinéma de fiction, le Ciné-Tambour a le grand plaisir d’offrir une carte blanche à Jacques Aumont, universitaire et théoricien dont les analyses stimulantes et rigoureuses ont largement contribué, depuis plus de quarante ans, à élargir les horizons de la recherche en cinéma, en France et à l’étranger.

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18h00 : Alexandre Sokourov : Ars Gratia Artis.

Elégie de la traversée d’Alexandre Sokourov, France/Russie/Pays-Bas, 2011, 48mn, couleurs, DVD, VOST. Dans les difficultés de l'après-communisme, la question du lien avec l'Europe taraude les intellectuels et les artistes russes. Élégie de la traversée, ce poème nocturne et onirique, nous mène de St-Pétersbourg au musée Boymans de Rotterdam, et apporte une réponse pleine de nostalgie : seul l'art porte encore témoignage de ce qui a été irrémédiablement enfoui. Voix spirituelles n°1 d’Alexandre Sokourov, Russie, 1995, 38mn, couleurs, DVD, VOST. Aux confins du Tadjikistan et de l'Afghanistan, Alexandre Sokourov a filmé durant plusieurs mois la vie quotidienne d'une brigade de garde-frontières de l'armée russe. Soldats oubliés à l'extrémité d’un empire éclaté, ils font face à un ennemi omniprésent mais invisible. Magnifique poème en cinq volets, Voix Spirituelles n°1 est une méditation monumentale sur la condition humaine dans un environnement écrasant...

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19h45 : Inauguration du festival. Hall du Tambour, Bâtiment O, Université Rennes 2. 20h30 : Marco Bellocchio.

Les poings dans les poches de Marco Bellocchio, Italie, 1965, 1h45, n&b, 35mm, VOST. Avec Lou Castel, Paola Pitagora, Marino Masse. Une famille renfermée sur elle-même, où fermentent les maladies héréditaires, les amours coupables, les haines hypocrites, tel est le cadre, le climat, le fil dramatique du film de Marco Bellocchio. Quarante-cinq ans plus tard, le film frappe encore. Pas seulement par sa superbe photo en noir et blanc et ses gros plans hyper expressifs, mais surtout par sa force vénéneuse, très dérangeante.

Projections suivies d’une rencontre avec Jacques Aumont.

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JEUDI 22 MARS

Ciné TNB « Filmer l’architecture et la peinture »

20h : « Filmer l’architecture ».

Le Rebelle de King Vidor, 1949, Etats-Unis, 114mn, n&b, 35mm, VOST. Avec Gary Cooper, Patricia Neal, Raymond Massey. S’inspirant du maître de l’architecture moderne Frank Lloyd Wright, Vidor met en scène un architecte talentueux et audacieux, Howard Roark (Gary Cooper), refusant tout compromis aux modes et aux désirs de ses commanditaires. Le Rebelle se pose en vibrant plaidoyer pour l'individualité et l'intégrité de l'artiste. Le trio de héros fascinants (Gary Cooper, Patricia Neal et Raymond Massey), incarne autant de personnages de chair et de sang à l'esprit torturé qu’il matérialise de concepts philosophiques forts.

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22h 15 : « Filmer la peinture »

Pollock de Ed Harris, 2000, Etats-Unis, 122mn, couleurs, 35mm, VOST. Avec Ed Harris, Marcia Gay Harden, Val Kilmer, Jennifer Connelly. En 1941, Jackson Pollock (1912-1956), l’un des principaux représentants de l’expressionnisme abstrait, vit à New York avec son frère dans un appartement minuscule. Il boit beaucoup et présente occasionnellement quelques toiles dans expositions de groupe où il rencontre Lee Krasner, une artiste qui va mettre sa carrière entre parenthèses pour devenir son amie, sa femme, son espoir. Afin de le tenir loin de la boisson, de l’insécurité et du stress de la vie urbaine, ils se déplacent à Hamptons où la nature et la modération aident Jackson Pollock à performer son style. Cette renaissance suscite l'intérêt des critiques qui semblent partagées…

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VENDREDI 23 MARS

Ciné TNB « Filmer la danse et la littérature »

20h : « Filmer la danse ».

Les Disparates de César Vayssié, d’après une chorégraphie originale de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas. Interprète, Boris Charmatz. France, 22mn, 2000, couleurs, 35mm. Les Disparates est un film sonore, mais sans paroles prononcées. Sans dialogue, le cinéma garde souvent les traces du vocabulaire théâtral : il recourt à des grimaces d’expression pour se faire entendre. Au-delà, la force de l’image, la puissance du cadrage, la multiplicité des points de vue, le mouvement produisent le sens. La chorégraphie de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas peut être un équivalent contemporain de cette façon d’habiter l’image. Elle est une abstraction du récit cinématographique.

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21h : « Filmer la littérature »

Avant première nationale du dernier film de Benoit Jacquot : Les adieux à la Reine, en présence du réalisateur. Projection suivie d’une discussion.

Les adieux à la Reine de Benoit Jacquot, 2012, France, 100mn, couleurs, support numérique. Avec Diane Kruger, Léa Seydoux, Virginie Ledoyen. En 1789, Versailles continue de vivre dans l’insouciance, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore encore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés. Le film de Benoit Jacquot est une adaptation du très beau roman historique de Chantal Thomas (prix Femina en 2002), qui raconte les événements du point de vue de la lectrice.

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SAMEDI 24 MARS

Champs Libres, salle de conférence Hubert Curien.

15h30-17h30 :

« Les autres arts dans le cinéma de la Nouvelle Vague : de Jean-Luc Godard à Eric Rohmer. » Table ronde animée par Jean Cléder, avec Jacques Aumont et Melvil Poupaud.

Images à l’appui, l’enjeu sera dans un premier temps de comprendre comment se produisent ces interactions avec l’aide d’un théoricien du cinéma de première importance : Jacques Aumont. Dans un second temps, Melvil Poupaud viendra parler de son travail avec Eric Rohmer, mais aussi présenter son très beau livre qu’il vient de publier aux éditions Stock, Quel est mon nom ?, pour retracer son parcours dans l’univers du cinéma. 17h30-18h :

Séance de dédicaces des ouvrages de Jacques Aumont et de Melvil Poupaud. En partenariat avec la librairie Le Chercheur d’Art.

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Ciné TNB. 19h30 : Double projection en présence de Melvil Poupaud.

Rémi de Melvil Poupaud, 2001, France, 24 mn, couleurs, support vidéo. Avec Melvil Poupaud, Clovis Goux, Dorothée Janin, Georgina Tacou. Un jeune peintre qui ne connaît ni Monet ni Picasso, cherchant un beau point de vue dans la région, frappe à la porte de Pomme, Grégoire et Frédéric qui lui offrent l’hospitalité en échange d’un tableau. C’est l’été, on est au bord de mer, on se promène, on badine également… Ce court métrage de Melvil Poupaud est peut-être un hommage à Eric Rohmer, mais c’est aussi une irrésistible parodie, à la fois désinvolte et précise, qui recombine tous les thèmes et les traits distinctifs du grand cinéaste…

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Conte d’été d’Eric Rohmer, 1996, France, 113mn, couleurs, 35mm. Avec Melvil Poupaud, Amanda Langlet, Aurélia Nolin, Gwénaëlle Simon. A Dinard au début de l’été, en attendant Léna, Gaspard rencontre Margot. Serveuse dans une crêperie elle est aussi étudiante en ethnologie et s’intéresse de ce fait aux chants marins, comme Gaspard, qui est lui-même compositeur… Dans ce film, on retrouve une certaine façon de filmer les corps dans l’espace, et les difficultés (de choisir en particulier) comme les contradictions propres au cinéma rohmérien : le décalage entre l’art de la conversation et son accomplissement ou sa trahison par les actes.

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A voir… Le Tambour, Université Rennes 2 : Colloque international « Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction » du jeudi 22 au samedi 24 mars. Dans quel but et selon quelles modalités le film se laisse-t-il nourrir, perturber, habiter voire hanter par d’autres œuvres d’art que les œuvres cinématographiques elles-mêmes ? Que nous apprennent les arts, les œuvres et les mondes imaginaires que ces arts et ces œuvres instaurent, sur le cinéma de fiction ? C’est à cette circularité par laquelle l’œuvre filmique introduit en son propre sein l’extériorité des autres arts et des autres œuvres que le colloque sera consacré. Pour plus de renseignements : www.univ-rennes2.fr EESAB : Exposition « RPFP » (Rire Positionner, Filmer, Performer), visible dans le cloître de l’Ecole du mercredi 21 au vendredi 23 mars. Comment l’humour et l’absurde sont-ils utilisés par les artistes contemporains de vidéo et de performance ? Cette exposition présente des artistes qui ont, à travers ce médium de la vidéo de performance, utilisé l’humour sous toutes ses formes, de la dérision à l’absurde. Comment ces artistes réfléchissent-ils à de nombreux sujets en exploitant la richesse du comique et son potentiel décalé ? Pour plus de renseignements : www.erba-rennes.fr ENSAB : Projections sur le processus de conception de l’architecture, du mercredi 21 mars au vendredi 23 mars. Comment les architectes conçoivent avec leurs équipes les projets que nous voyons sortir de terre ; qu’en est-il des idées qui motivent ces projets ? Documents vidéographiques diffusés du mercredi 21 au vendredi 23 mars dans l’amphithéâtre de l’école. Mercredi 21 de 17h30 à 19h30 : Patrick Bouchain : des mains à la tête de Joël Farges (Durée : 52mn). La bulle et l’architecte de Julien Donada (Durée : 51 mn). Jeudi 22 de 19h30 à 21h30 : Odile Decq at work de Martine Gonthié (Durée : 52mn). Un immeuble, des histoires de Emmanuel Laborie (Durée : 47mn). Vendredi 23 de 17h30 à 19h30 : Une horizontale qui se gagne de Christian Barani (Durée : 34mn). Renzo Piano, le chemin Kanak de Gilles Dagneau (Durée : 52mn). Pour plus de renseignements : www.rennes.archi.fr

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Infos pratiques Accès : Tambour : Université RENNES 2 Place du recteur Henri Le Moal 35000 Rennes

: Villejean Université Ciné TNB : 1 rue Saint-Hélier 35000 Rennes

: Charles de Gaulle / Gare Champs Libres : 10, cours des Alliés 35000 Rennes

: Charles de Gaulle / Gare EESAB-site de Rennes : 34, rue Hoche 35000 Rennes

: Sainte-Anne ENSAB : 44 Boulevard de Chézy 35000 Rennes Anatole France

Billetterie : Ciné Tambour : Tarif : 2 euros la séance.

02 99 14 11 47 Ciné TNB : Tarif plein : 7 euros. Tarif réduit : 6 euros Tarif RSA : 4.50 euros. Tarif exceptionnel pour la séance « Filmer la danse » : 2 euros.

02 99 31 12 31 Les Champs Libres : Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

02 23 40 66 00 EESAB- site de Rennes : Exposition gratuite.

02 23 62 22 60 ENSAB : Entrée gratuite dans la limite des places disponibles

02 99 29 68 00

Contact presse : Morwenna GERMAN : coordinatrice du festival. [email protected] 02-99-14-11-47

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