11
Fiche 9.1.9 Révision : février 2018 Source : AFHYPAC – Th.A. 1/11 Mémento de l’Hydrogène FICHE 9.1.9 LES VÉHICULES À PILE À COMBUSTIBLE EN CORÉE DU SUD Sommaire 1. Généralités 2. Le programme Daewoo 3. Le programme Hyundai Motor Company 4. Le programme bus 1. Généralités Les travaux sur l’hydrogène en Corée du Sud, en tant que vecteur d’énergie pour les véhicules, aussi bien à moteur thermique qu’à pile à combustible, ont débuté au début des années 90, essentiellement au KIER (Korean Institute of Energy Research 1 ). En 1992, un premier prototype de véhicule à moteur thermique alimenté en hydrogène a été réalisé, en collaboration avec le constructeur Kia Motors et l’Université de Sungkyunkwan. En 1997, un deuxième prototype à moteur thermique a été conçu avec le constructeur Hyundai (voir ci- dessous). Cette filière thermique à hydrogène a ensuite été abandonnée pour concentrer les efforts sur le véhicule à pile à combustible. 2. Le programme Daewoo A la mi-2000, c’est avec ce constructeur qu’une première démonstration a été réalisée dans le cadre du programme KIER. Le prototype, baptisé DFCV-1 (figure 1), comportait une pile PEM de 10 kW. L’ensemble du système à hydrogène occupait tout l’arrière du véhicule. La pile, couplée à une batterie, était constituée de deux modules de 5 kW (53 et 56 cellules) et contenait une charge de platine de 0,4 mg/cm², pour une surface unitaire de cellule de 300 cm². En octobre 2002, General Motors prend le contrôle de Daewoo (41%) pour avoir une base commerciale vers l’Asie et Daewoo devient GM Daewoo. En novembre 2005, GM Daewoo annonce son intention de développer les véhicules à pile à combustible en Corée du Sud et utilise le prototype Hydrogen3 de GM comme base de démonstration. Depuis cette date, Daewoo n’a plus de programme propre sur le véhicule à pile à combustible et ne fait plus que le relais du programme de General Motors (voir fiche 9.1.2) 1 http://www.kier.re.kr

LES VÉHICULES À PILE À COMBUSTIBLE EN CORÉE DU SUD 9.1.9... · 2018. 2. 5. · Révision : février 2018 Source : AFHYPAC – Th.A. 1/11 Mémento de l’Hydrogène FICHE 9.1.9

  • Upload
    others

  • View
    11

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    1/11

    Mémento de l’Hydrogène FICHE 9.1.9

    LES VÉHICULES À PILE À COMBUSTIBLE EN CORÉE DU SUD

    Sommaire

    1. Généralités 2. Le programme Daewoo 3. Le programme Hyundai Motor Company 4. Le programme bus

    1. Généralités Les travaux sur l’hydrogène en Corée du Sud, en tant que vecteur d’énergie pour les véhicules, aussi bien à moteur thermique qu’à pile à combustible, ont débuté au début des années 90, essentiellement au KIER (Korean Institute of Energy Research1). En 1992, un premier prototype de véhicule à moteur thermique alimenté en hydrogène a été réalisé, en collaboration avec le constructeur Kia Motors et l’Université de Sungkyunkwan. En 1997, un deuxième prototype à moteur thermique a été conçu avec le constructeur Hyundai (voir ci-dessous). Cette filière thermique à hydrogène a ensuite été abandonnée pour concentrer les efforts sur le véhicule à pile à combustible.

    2. Le programme Daewoo

    A la mi-2000, c’est avec ce constructeur qu’une première démonstration a été réalisée dans le cadre du programme KIER. Le prototype, baptisé DFCV-1 (figure 1), comportait une pile PEM de 10 kW. L’ensemble du système à hydrogène occupait tout l’arrière du véhicule. La pile, couplée à une batterie, était constituée de deux modules de 5 kW (53 et 56 cellules) et contenait une charge de platine de 0,4 mg/cm², pour une surface unitaire de cellule de 300 cm². En octobre 2002, General Motors prend le contrôle de Daewoo (41%) pour avoir une base commerciale vers l’Asie et Daewoo devient GM Daewoo. En novembre 2005, GM Daewoo annonce son intention de développer les véhicules à pile à combustible en Corée du Sud et utilise le prototype Hydrogen3 de GM comme base de démonstration. Depuis cette date, Daewoo n’a plus de programme propre sur le véhicule à pile à combustible et ne fait plus que le relais du programme de General Motors (voir fiche 9.1.2)

    1 http://www.kier.re.kr

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    2/11

    Figure 1 – Le prototype Daewoo DFCV-1 (2000)

    3. Le programme Hyundai Motor Company2 Ce constructeur s’était d’abord intéressé à l’hydrogène comme combustible d’un moteur thermique. C’est ainsi qu’il a conçu un prototype baptisé Tiburon, qui utilisait un réservoir d’hydrogène stocké dans un hydrure (Mishmetal) donnant une autonomie de 100 km et qui alimentait, par injection directe, un moteur 4 cylindres de 2 litres de cylindrée. En 1998, Hyundai achète 51% du capital de Kia Motors pour former Hyundai Kia Automotive Group, premier constructeur automobile coréen. En 1999, Hyundai passe un contrat de 400 000$ avec Ballard3 pour l’achat de piles PEM dans le cadre d’un programme public coréen. En janvier 2000, Hyundai et sa filiale Kia Motors décident4 d’investir un budget de 9 millions de dollars/an sur les véhicules à pile à combustible, aidés par les industriels coréens SK Corp. et LG-Caltex Oil pour le développement de composants et de reformeurs de combustible. En juin 2000, Hyundai informe qu’il a signé un accord avec l’américain IFC (International Fuel Cells devenu UTC Fuel Cells). En novembre 2000, les américains Enova Systems of Torrance (USA), UTC Fuel Cells et IMPCO Technologies Inc. (fabricants de réservoirs d’hydrogène) annoncent, avec Hyundai, l’arrivée du prototype Santa Fé FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle) (figure 2). Il sera présenté en deux versions intégrées au même châssis : l’une avec un reformeur méthanol et une pile « maison » de 25 kWe et l’autre en version hydrogène hybride5 (PAC + batterie) équipée d’une pile américaine IFC de 75 kWe alimentée par un réservoir d’hydrogène sous 350 bars. Le 13 mars 2001, le prototype Santa Fé –version hydrogène - est présenté et intégré à la flotte du CaFCP (California Fuel Cell Partnership). Ce prototype est équipé d’une pile UTC de 75 kWe fonctionnant à pression ambiante. Son réservoir d’hydrogène (350 bars) lui assure une autonomie de 160 km. La même année, deux SUV (Sport Utility Vehicle) Hyundai sont intégrés6 à la flotte du CaFCP : l’un était équipé d’une pile de 25 kWe couplée à une batterie et à un reformeur méthanol et que l’autre était équipé de l’ensemble précédent : pile UTC de 75 kWe et réservoir d’hydrogène sous pression.

    2 http://worldwide.hyundai.com/WW/Main/index.html 3 Ballard Power Systems, Press Release, 13 décembre 1999 4 HyWeb, 17 mars 2000 5 PAC et batterie en montage parallèle et non série comme c'est le cas avec un prolongateur d'autonomie 6 source: www.fuelcells.org

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    3/11

    Figure 2 – Le prototype Santa Fé FCEV (2000)

    En juin 2003, Hyundai et UTC Fuel Cells annoncent un accord de collaboration pour le développement d’un véhicule de 2ème génération capable de fonctionner à des températures inférieures à 0°C. En 2004 :

    - En mars, Dynetek annonce la livraison à Hyundai de réservoirs d'hydrogène à 350 bars. - Le 7 avril, Hyundai présente son nouveau prototype baptisé Tucson FCEV (nom de code FJM).

    Il s’agit d’un modèle hybride comportant une batterie Li-ion, d’une pile UTC avec un gestionnaire d’énergie Enova Systems et d’un réservoir Dynetek de 152 litres (voir figure 3). Dans le même temps, Hyundai annonce le lancement de la fabrication d’une petite série de 32 véhicules.

    - sont présentés deux nouveaux prototypes très voisins, l’un sous la marque Hyundai (Tucson) et l’autre sous la marque Kia (Sportage). Ils étaient tous deux équipés d’une pile UTC de 80 kWe toujours alimentée à partir d’un réservoir d'hydrogène à 350 bars.

    Figure 3 – Le véhicule Tucson FCEV (2004)

    En février 2006, Hyundai a commencé la livraison de 10 véhicules qui sont testés aux USA par AC Transit’s Emeryville Bus Division dans le cadre d’un programme de 5 ans cofinancé par US DoE.

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    4/11

    En septembre 2007, Hyundai présente, au Frankfurt Auto Show, la i-Blue (voir figure 4), premier hybride non issu d’un SUV de série à moteur thermique. L’hydrogène y est stocké à 700 bars (une quantité de 4,62 kg) et alimente une pile à combustible de 100 kWe. L’autonomie annoncée est de 600 km.

    Figure 4 – Le prototype i-Blue (2007)

    En 2008, est présentée à Los Angeles la Kia Borrego (figure 5). Elle possède une pile de 115 kWe et un réservoir 700 bars qui lui donnent une autonomie de 685 km. La pile est hybridée avec une super-capacité (450 V – 100 kWe). A partir de cette époque les véhicules FCV seront présentés sous la marque Hyundai-Kia. Dans la période 2006-2009, une trentaine de véhicules à pile à combustible sont fabriqués, et roulent en Corée. Ils sont alimentés par 7 stations-service hydrogène.

    Figure 5 – Le prototype Kia Borrego (2008)

    En mars 2010, c’est au tour de la Tucson iX35 (figures 6 et 7) d’être présentée au Geneva Motor Show. Elle est pourvue d’une pile de 100 kWe et d’un réservoir 700 bars (contenant 5,6 kg d’hydrogène) pour une autonomie de 650 km. Plusieurs innovations la caractérisent :

    - une pile à combustible équipée de plaques bipolaires métalliques, réduisant le volume et le coût.

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    5/11

    - les ingénieurs de Eco-Tech Research et du Development Center à Mabuk, en Corée, ont amélioré la modularité du système et des composants. Cela conduit à une réduction du temps d’assemblage, donc du coût.

    - une batterie Lithium Polymère “LiPoly” de 21 kWe. - l’adoption d’un moteur électrique alternatif à induction, en remplacement du moteur à aimant

    permanent plus onéreux.

    Figure 6 – Prototype Tucson iX35 (2010)

    Figure 7 – Vue éclatée de la Tucson ix35 En mars 2011, au Salon de Séoul, est présenté le concept Blue2 (figure 8) équipé d’une pile de 90 kWe.

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    6/11

    Figure 9 – Prototype Blue2 (2011)

    En septembre 2011, le groupe Hyundai-Kia précise la répartition de ses actions : Kia se concentre sur les véhicules électriques à batteries et Hyundai sur les véhicules hybrides « plug-in » et sur les véhicules à pile à combustible. Il est aussi annoncé, en octobre 2011, qu’un véhicule FCEV iX35 a été loué par le programme européen FCH-JU, à Bruxelles. Il est à la disposition des membres du Parlement européen, des Commissaires européens et des officiels de l’UE. En juin 2012, Hyundai annonce qu’il va fabriquer 1 000 exemplaires de son modèle ix35 par an entre 2012 et 2014 et 15 000 par an les années suivantes. La plupart devraient être mis en service en Europe. Le mode de diffusion prévu est la location. En décembre 2012, Hyundai Motor Co précise que l’ix35 a été développé dans son centre de R&D de Mabuk, qu’il a coûté plusieurs centaines de millions d’euros et qu’il a été testé sur plus de 3 millions de km en conditions réelles, en Corée, en Europe et aux USA. Il annonce par ailleurs qu’il démarre la production de l’ix35 (figures 10 et 11) dans son usine d’Ulsan avec l’objectif, revu à la baisse, de 1000 exemplaires d’ici 2015. Le premier véhicule est sorti de chaîne le 26 février 2013. Les premières commandes concernent des collectivités municipales au Danemark et en Suède.

    Figure 10 – L’ix35 modèle 2012

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    7/11

    Les caractéristiques de cet ix35 sont les suivantes :

    Longueur 4,410 mm

    Largeur 1,820 mm

    Hauteur 1,655 mm

    Autonomie 588 km

    Rendement énergétique 0.96 kgH2/100km

    Vitesse max. 160 km/h

    Accélération, 0 to 100 km/h 12.5 secondes

    Puissance pile à combustible 100 kWe – Pile PEM « maison »

    Température mini démarrage -20°C

    Batterie hybride Li- polymère 24 kWe

    Combustible Hydrogène (700 bars - 5,6 kg)

    Le 2 juin 2013, les 15 premiers exemplaires sont livrés à la ville de Copenhague (Danemark) qui les intégre à sa flotte municipale.

    Le 28 juin 2013, 2 exemplaires sont livrés à la Région Skåne (Suède).

    Le 18 juillet 2013, 5 exemplaires sont annoncés à Londres dans le cadre du London Hydrogen Network Expansion (LNHE).

    En novembre 2013, la filiale américaine, qui diffuse l'ix35 sous la marque Tucson, annonce qu'il sera disponible au printemps 2014 sous la forme d'une location de 499$/mois (contrat de 36 mois) avec un dépôt initial de 2 999 $, cette somme incluant une assurance automobile ("Hyundai Assurance program"), les services de maintenance, et le plein en hydrogène gratuit et illimité.

    Figure 11 – Sous le capot de l’ix35

    En mars 2014, Hyundai présente, au Geneva Motor Show, un nouveau prototype, baptisé Intrado, de performances voisines de l'ix35 mais étant équipé d'une pile à combustible améliorée (voir figure 12).

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    8/11

    Figure 12 - Le prototype Intrado (2014)

    En mai 2014, les premiers exemplaires de la Tucson ix35 sont livrés à Los Angeles7 (voir figure 13).

    Figure 13 - Les premières Tucson livrées à Los Angeles (2014)

    En 2015: - En janvier, cinq exemplaires de l'ix35 (baptisés Tucson Fuel Cell en Amérique du Nord), sont livrés au Canada, à Vancouver. - En avril, 8 exemplaires sont mis en test en Norvège, dans le cadre du projet HyTec (Hydrogen Transport in European City) - En juin, Hyundai annonce que 760 000 km ont été parcourus par leurs véhicules la première année de commercialisation (de juin 2014 à juin 2015), que 70 exemplaires sont maintenant entre les mains de leurs propriétaires en Californie du Sud et que plus de 3,2 millions de km ont été parcourus par leur flotte depuis l'année 2000. - En septembre, Hyundai informe qu'après avoir dépendu d'importations pour ses MEA (Assemblage Electrodes-Membranes) il a enfin réussi, après 10 années de recherches, à développer ses propres MEA qu'il décrit comme étant plus performants et moins chers. Il précise que le système PAC représente actuellement 40% du coût total du véhicule.

    7 https://www.hyundaiusa.com/tucsonfuelcell/

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    9/11

    - En novembre, Hyundai annonce qu'il a livré 50 unités supplémentaires en Europe, dont 5 exemplaires à la compagnie parisienne STEP en décembre et 5 autres acquis par le département de la Manche. Il est commercialisé en France depuis le printemps 2015 au tarif de 59 700 euros (bonus de 6 300 euros déduit), En 2016 : - En mai, Hyundai annonce qu'un nouveau modèle sera lancé début 2018, il sera de type SUV. Son autonomie atteindra 800 km - En juin, Hyundai a livré 50 exemplaires de l'ix35 à la société de location-partage BeeZero, en Allemagne. - En septembre, Hyundai a présenté au Salon IAA de Hanovre, un démonstrateur de véhicule utilitaire léger (LCV), baptisé H350 Fuel Cell Concept (Figure 14). Il a une autonomie de 422 km (7 kg d'hydrogène stockés à 700 bars) et peut transporter 14 personnes dans sa version "passagers". Le module pile a combustible fournit jusqu'à 100 kWe; il est couplé à une batterie Li. - En septembre, la compagnie de taxis STEP annonce la réception de 60 exemplaires supplémentaires pour sa flotte parisienne. Cette commande est partiellement subventionnée dans le cadre du Hydrogen Mobility Europe Project du FCH-JU.

    Figure 14 - Le prototype H350 (2016)

    En 2017 :

    - En mars, au Salon de Genève, Hyundai présente son Fuel Cell Concept qui préfigure son futur modèle (cf. Fig. 15) qui doit être lancé vers 2019.

    - En août, Hyundai-Kia Automotive Group précise son objectif d’une production annuelle de 3 000 unités … du nouveau modèle à venir en 2018-2019 dont la fabrication sera réalisée à partir de 98% de composants fabriqués en interne. Le cœur de pile comprendra 460 cellules, sera 10 fois plus léger et 15% plus efficace. Le véhicule sera assemblé à North Chungju dans la province de Chungcheong.

    - En fin 2017 est montrée la 4ième génération, le successeur SUV de l’ix35 (cf. Fig. 16). Il est baptisé NEXO. Le rendement de son stack passe de 55,3% pour l’ix35 à 60%. Son autonomie passe à 800 km avec 3 réservoirs identiques.

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    10/11

    Figure 15 – Fuel Cell Concept (2017)

    Figure 16 – NEXO 2019 Fuel Cell Vehicle

    4. Le programme bus

    Parallèlement au développement d’une technologie de pile dans la gamme 80 kWe pour les véhicules légers, Hyundai-Kia a développé une pile de la gamme 200 kWe adaptée aux bus. En 2006, est présenté à Berlin un premier prototype (27 passagers) équipé d’une pile de 160 kWe et de réservoirs 350 bars pour une autonomie de 300 km. En avril 2009, est présenté le FC-Bus 2ème génération Hyundai-Kia (figure 17) – 28 passagers- équipé d’une pile de 200 kWe hybridée avec des super-capacités (100 kWe) et d’un réservoir contenant 27,3 kg d’hydrogène sous 350 bars pour une autonomie de 360 km. En 2012, Hyundai a mis à la disposition du club de football colombien « los Millonarios », pour leur saison 2012, un exemplaire de ce bus. En mai 2012, deux exemplaires ont été mis à la disposition des organisateurs de l’International Exposition Yeosu Korea 2012.

  • Fiche 9.1.9 Révision : février 2018

    Source : AFHYPAC – Th.A.

    11/11

    En mars 2016, le gouvernement coréen a annoncé un plan de substitution des 26 000 bus à gaz naturel en circulation par des bus hybrides à hydrogène au rythme de 2 000 véhicules par an.

    Figure 17 – FC-Bus 2ème génération (2009)

    En mai 2017, Hyundai annonce la sortie d’un bus de troisième génération courant 2018.