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Les victimes des guarimbas réclament justice par Laura Becquer Paseiro14 nov 2014 Caracas - Les familles des victimes des guarimbas (protestations violentes) qui se sont déroulées le 12 février dernier contre le Gouvernement vénézuélien ont créé un Comité pour exiger la justice face aux délits commis pen- dant ces actions organisées par l'opposition la plus radicale du pays. Une des porte-paroles de l'organisation, Nairobi Olivera, a dit qu'à travers ce Comité de Victimes, le monde sera infor- mé sur ces faits, en rappelant que son mari, le troisième procureur auxiliaire du Ministère Public, est mort dans l'exercice de ses fonctions en essayant d'éviter une barrica- de dans l'état de Carabobo. Le groupe est composé de 46 parents de victimes des guarimbas et dispose d'un courrier électroni- que pour que les personnes touchées puissent s'unir à cette cause. Le 12 février dernier, la partie la plus radicale de la droite vénézuélienne a instauré une stratégie ap- pelée "La Sortie" pour chasser du pouvoir e président Nicolas Maduro en provoquant la violence dans les rues et en appelant à la désobéissance civile. Il y eut 42 Vénézuéliens tués et le principal instigateur de ces faits, le leader d 'opposition Leopoldo Lopez, a été arrêté et une enquête est ouverte pour déterminer sa participation à ces faits. On rapporte également des dégâts à de nombreuses entités publiques. traduction Françoise Lopez Source: http://vivavenezuela.over-blog.com/

Les victimes des "guarimbas" réclament justice

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Les victimes des guarimbas réclament justice par Laura Becquer Paseiro—14 nov 2014

Caracas - Les familles des victimes des guarimbas (protestations violentes) qui se sont déroulées le 12 février dernier contre le Gouvernement vénézuélien ont créé un Comité pour exiger la justice face aux délits commis pen-dant ces actions organisées par l'opposition la plus radicale du pays.

Une des porte-paroles de l'organisation, Nairobi Olivera, a dit qu'à travers ce Comité de Victimes, le monde sera infor-mé sur ces faits, en rappelant que son mari, le troisième procureur auxiliaire du Ministère Public, est mort dans l'exercice de ses fonctions en essayant d'éviter une barrica-

de dans l'état de Carabobo.

Le groupe est composé de 46 parents de victimes des guarimbas et dispose d'un courrier électroni-que pour que les personnes touchées puissent s'unir à cette cause.

Le 12 février dernier, la partie la plus radicale de la droite vénézuélienne a instauré une stratégie ap-pelée "La Sortie" pour chasser du pouvoir e président Nicolas Maduro en provoquant la violence dans les rues et en appelant à la désobéissance civile.

Il y eut 42 Vénézuéliens tués et le principal instigateur de ces faits, le leader d 'opposition Leopoldo Lopez, a été arrêté et une enquête est ouverte pour déterminer sa participation à ces faits.

On rapporte également des dégâts à de nombreuses entités publiques.

traduction Françoise Lopez

Source: http://vivavenezuela.over-blog.com/

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Caracas, 1° décembre AVN - Ce lundi, des mem-bres du Comité des Familles des Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Continuel sont ve-nus au siège de la Coordination du Système des Nations Unies au Venezuela, présidée par Niky Fabiancic, où ils ont ils ont manifesté le besoin d'être écoutés et de diffuser la vérité au monde. Désiré Cabrera, membre du comité, a mis l'accent sur l'importance du fait que "les faits soient bien vérifiés et qu'on écoute les victimes" et il a jouté que pour cela, il faut que le Système des Nations Unies fasse les démarches pertinentes pour que le Comité des Familles des Victimes ait un droit de parole devant l'Organisation des Nations Unies (ONU). De même, ils ont manifesté leur condamnation de l'opinion assumée par le Groupe de travail sur les Détentions Arbitraires de l'ONU, le 26 août der-nier, et celle exprimée dans le communiqué diffu-sé par le Haut Commissariat, le 20 octobre der-nier, dans lequel on demandait à l'Etat vénézué-lien la libération immédiate de Leopoldo Lopez, incarcéré à la prison de Ramo Verde pour les vio-lences enregistrées le 12 février dernier, quand des groupes de choc ont attaqué le siège du Mi-nistère Public après une marche convoquée par celui-ci, après laquelle ont été assassinées 2 per-sonnes. "En notre condition de victimes, nous demandons que les faits soient vérifiés, qu'on écoute les victi-

mes. Nous demandons aussi que les opinions ne soient pas partiales, qu'on écoute les victimes, les personnes qui ont été attaquées dans ces événe-ments, par cet appel à exécuter des actes de van-dalisme contre les Vénézuéliens", a-t-il réaffirmé. Le comité regroupe plus de 60 membres des fa-milles des 43 Vénézuéliens assassinés au cours des guarimbas qui ont servi à l'extrême droite à perpétrer des actes de vandalisme et des actions fascistes entre le 1é février et la mi-juin de cette année. La visite à la Coordination du Système des Na-tions Unies au Venezuela s'est déroulée après une réunion qu'ils ont eue avec le représentant régional pour l'Amérique du Sud du Haut Commis-saire aux Droits de l'Homme des Nations Unies, Amerigo Incalcaterra, au Chili, à qui ils ont exposé les cas de violence et ont affirmé la nécessité de diffuser la vérité sur les violences perpétrées par l'extrême droite au Venezuela. Cependant, Yendry Velasquez - veuve de Ramso Ernesto Bravo, un capitaine de la Garde Nationale Bolivarienne assassiné par arme à feu - a men-tionné le fait que les campagnes internationales ont rendu l'opinion favorable aux assassins, c'est pourquoi sa principale demande est que l'autre partie aussi soit appelée à se manifester. AVN Source: http://vivavenezuela.over-blog.com/

Le Comité des victimes des guarimbas demande à l’ONU la diffusion de la vérité

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Parlement Européen: les victimes des guarimbas demandent à être entendues

Telesur, 15/12/2014. Des membres des familles et des blessés des violences encouragées par des dirigeants de l'extrême droite en février der-nier exigent des parlementaires européens qu'ils les écoutent pour exposer la vérité sur ces ac-tions fascistes.

Le Comité des victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Permanent ont remis vendredi un document à la Mission de l'Union Européenne au Venezuela dans lequel ils sollicitent une audien-ce devant la Chambre Européenne pour exposer la vérité sur les actions promues par la droite.

La porte-parole du comité, Yendry Velásquez, a expliqué que cette demande est faite pour répon-dre à une résolution approuvée par des membres du Parlement européen à propos de la situation judiciaire du dirigeant de l'extrême droite véné-zuélienne Léopoldo Lopez, un des responsables des violences survenues en février de cette an-née qui ont fait plus de 40 morts et 800 blessés.

"Nous sommes fatigués de rester silencieux et qu'on voit seulement un groupe réduit de person-nes ou ces grands noms comme ils s'appellent eux-mêmes, et nous, les Vénézuéliens ordinai-res, ceux qui ont perdu la vie en rentrant chez eux, ceux qui ont été blessés, nous réclamons

justice et que la vérité soit connue", a souligné Velasquez.

Le Parlement Européen demande dans sa réso-lution que Lopez soit libéré, c'est pourquoi le co-mité qui compte 180 personnes entre les mem-bres des familles et les blessés, exige d'être écouté par les parlementaires car ils condamnent catégoriquement cette résolution.

Leopoldo Lopez est jugé pour avoir promu les violences enregistrées dans la soirée du 1é fé-vrier dernier, quand des groupes fascistes ont attaqué plusieurs sièges ministériels et unités du système de transport urbain Metrobus à Cara-cas. Ces violences faisaient partie du plan de déstabilisation La Sortie tramé par des dirigeants d'extrême droite conduits par Leopoldo Lopez.

Ce plan a été articulé pour commencer la guerre économique, développer la contrebande, l'infla-tion induite, l'accaparement et les sur-prix des produits du panier de la ménagère dans le but de renverser le gouvernement de Nicolas Maduro.

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« Opération guarimbas », seconde partie!

par José Vicente Rangel

La lutte contre la contrebande et les perversions propres à cette activité délictueuse a obtenu déjà d'importants succès. Elle a porté un coup à sa structure, a saisi des milliers de tonnes d'aliments et de litres d'essence, ce qui justifie l'initiative du président Maduro...

Elle a aussi servi à ce que le peuple prenne conscience du danger que représente cette activité et à démasquer les facteurs politiques, écono-miques, patronaux qui tirent bénéfice des réseaux mafieux...

Mais peut-être le plus important est que la relations entre les éléments qui opèrent dans l'environnement binational et l'impunité qui les protège et la participation de personnes du secteur officiel est démontrée...

Même si on se doutait de cette relation, en particulier de forces de l'ordre public avec ce délit, la complicité de militaires a causé la surprise. Le nombre croissant de membres de l'armée impliqués - actuellement 15 - oblige à réfléchir sur le type d'éducation qui est donnée dans les instituts militaires. Si peut-être cette éducation n'est pas suffisamment centrée, ou élude, l'aspect éthique et moral. Pourquoi le fait que des officiers jeunes, des lieutenants, des capitaines, se voient compromis dans des pratiques de contrebande - corruption, abandon du devoir, complicité dans le transport de marchandises à travers des sentiers construits pour tromper la vigilance sur la frontière -, oblige è une enquête sévère. A un e révision des aspects de base de la formation professionnelle du militai-re. Cette situation contraste avec les avancées et les changements qui se sont opérés dans les FANB...

Manuel Rosales a soutenu, lors d'une réunion à Panama avec des hom-mes politiques vénézuéliens, qu'il était nécessaire de démasquer ces secteurs violents de l'opposition. Qu'il fallait prendre ses distances avec eux parce que les dommages causés par des actions comme la "guarimba", décrétées dans le dos de la direction de l'opposition, placée devant le fait accompli..; étaient suffisants.

D'Armando Duran: "Au lieu des casseroles, la nuit de jeudi dernier, on n'a entendu qu'un silence abominable. Est-ce que ce sera ce qu'il reste de la MUD? Le silence et rien de plus? c'est à dire, rien? ("La protesta-tion des casseroles de la MUD", article publié dans el Nacional lundi 1/9/14)...

La crise de Maduro: Des attentes difficiles à satisfaire se sont créées. Mais il s'agit d'une tentative sérieuse et audacieuse pour faire face à la situation actuelle et déblayer le chemin. Le sujet est complexe et je l'aborderai dans de prochaines colonnes. Pour l'instant, il faut réfléchir et demander des avis. Il faut sortir du cadre des dogmes et ouvrir le débat.

Un labyrinthe

1. Cela donne l'impression qu'une fois de plus, des secteurs de l'opposi-tion marchent en sens contraire au sentiment de la collectivité nationale et de l'attention que l'on doit aux problèmes du pays. Ceux qui se sont engagés dans l'aventure des "guarimbas" de février ce dette année, qui se sont prolongées pendant trois mois, semant l'angoisse chez les Vé-nézuéliens et faisant un nombre impressionnant de morts, de blessés et de dégâts matériels, se préparent à récidiver. Certainement ils le nieront, comme ils l'ont déjà fait lors des événements antérieurs sir lesquels il y a eu des dénonciations fondées qui, finalement, se sont vérifiées.

2. Ce qui est sûr, c'est que les préparatifs de la dernière "guarimba" ont été dénoncés au bon moment. Non seulement parce que les organismes de renseignement de l'Etat les ont détectés et ont engagé des poursui-tes mais parce que les participants se sont chargés de divulguer leurs intentions. Aujourd'hui, la situation se ressemble. Le langage employé et les actions réalisées dans différents endroits du pays ont la même coupe depuis quelques mois. Si la motivation d'alors de l'opposition - ou mieux, de sa direction - fut la dénonciation d'une fraude aux élections que Ma-duro a gagnées et de protester à cause de la soi-disant répression offi-cielle, maintenant, on brandit comme cause la lutte contre certaines mesures pour poursuivre la contrebande, comme la fermeture des fron-tières et l'adoption du système biométrique. Bien entendu, dans une

démocratie, les citoyens ont le droit de remettre en question des mesu-res avec lesquelles ils ne sont pas d'accord. Le droit à la protestation civique, pacifique, est inaliénable? Il n'en est pas ainsi de la protestation violente qui fait des victimes humaines et provoque des agressions contre la propriété publique et privée. La "guarimba" des derniers mois est un exemple de la protestation en tant qu'instrument de déstabilisa-tion.

3. Est-ce cela que prétend répéter l'opposition violents qui à tout mo-ment réitère son intention de faire sortir Maduro de Miraflores par n'im-porte quel moyen? Peut-être s'agit-il d'une critique sérieuse, exercée dans le cadre du débat démocratique, des mesures anti-contrebandes annoncées par le Gouvernement? Evidemment non. La base de la pro-testation est un message subversif pour provoquer la rupture de l'ordre constitutionnel et un changement de gouvernement par des voies dé-tournées. Il faut préciser à cause du manque de soutien militaire pour faire un coup d'Etat et du manque de peuple pour déchaîner une insur-rection dans les rues, ce secteur n'a pas d'autre solution que d'en appe-ler au schéma de la "guarimba" qui a échoué. Dans son désespoir à cause des défaites qu'il expérimente, il prétend répéter l'expérience ra-tée pour voir ce qui arrive. Pour cela, il exagère le mal-être du peuple à cause de la situation économique et on a l'illusion de sa répercussion dans les casernes. Comme toujours, le désespoir est mauvais conseiller. Si le résultat de l'épisode raté de ces derniers mois - guarimba I - fut la division et le rejet populaire, que lui réserve la nouvelle tentative témérai-re - guarimba II - s'il l'ose?

L'autre menace.

Dans la situation actuelle du pays, la menace extérieure n'est pas la seule qui compte. Ce que cuisinent des pays engagés dans la collaboration pour la liquidation du processus bolivarien. Egale-ment l'attitude d'une opposition qui ne se comporte pas de façon démocratique. qui, au contraire, joue en permanence la carte de la déstabilisation. Qui parie effrontément sur le coup d'Etat. Sur la liquidation de l' institutionalité. Mais il y a une autre menace, si on veut plus mortelle. Celle qui s'introduit à travers les glisse-ments du gouvernement et aussi du PSUV. Une menace aux caractéris-tiques d'un virus qui avance dangereusement. Je m'explique: ce que j'écris n'a rien à voir avec les mauvaises campagnes de facteurs hostiles à la révolution. Moralement disqualifiés pour leur conduite passée en matière de corruption, de droits de l'homme, d'efficacité administrative. Je prends mes distances avec ces secteurs politiques, économiques, patronaux parce que le mien est différent. Je ne prétends pas éroder le Gouvernement ou le parti. La majorité des gouvernants actuels et des dirigeants du parti est constituée d'honnêtes gens. Par des combattants de toujours, loyaux aux principes.

Je fais allusion aux infiltrés. Aux trafiquants qui bougent audacieusement pour escalader des positions. Ceux qui ne s'intéressent à la politique que pour s'enrichir. En réalité, la corruption n'a pas aujourd'hui l'ampleur qu'on lui attribue mais elle existe. La violation des droits de l'homme, un thème rendu puissant par des médias sans scrupules, ne ressemble pas à celle de la IV° République, mais il existe des cas. L'efficacité adminis-trative présente des réussites importantes mais les failles sont visibles. En tout cas, pour nous qui prétendons faire une critique sérieuse pour corriger les injustices et résoudre les problèmes et non pour faire tomber le gouvernement, il est important que ceux-ci, et la direction du PSUV aient une attitude positive face aux plaintes, qu'ils réagissent avec force face à ceux qui cherchent à transformer en charge pestilentielle le pro-cessus propre que Chavez a mis en marche. Au contraire, la stabilité institutionnelle sera en danger, plus qu'à cause de la menace provenant des ennemis historiques, à cause des chevaux de Troie.

Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo 9 septembre 2014

Traduction: Françoise Lopez, Cubasifranceprovence.over-blog.com/

Source: http://vivavenezuela.over-blog.com/