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L’EST RÉPUBLICAIN | JEUDI 30 JANVIER 2014 GRAND NANCY GRAND NANCY Essey fait figure de pionnière dans la mise en place de la réforme des rythmes scolai- res. C’est pourquoi le préfet, Raphaël Bartolt a tenu à être présents hier en fin de mati- née à l’hôtel de ville d’Essey pour contractualiser l’engage- ment de l’Etat, aux côtés de la commune et des services de L’Education nationale repré- sentés par le directeur acadé- mique, Philippe Picoche. Dans son propos introductif, le maire, Jean-Paul Monin, a rappelé qu’Essey était Ville amie des enfants et que les dispositifs pour la jeunesse permettaient de favoriser l’épanouissement culturel de chaque enfant et de faire que l’enfant devienne citoyen. Lors de la mise en place de la réforme, la municipalité s’est interrogée pour savoir si elle aurait les ressources financiè- res et humaines suffisantes, sachant toutefois pouvoir s’appuyer sur les dispositifs périscolaires déjà existants. Un forum a eu lieu, en fé- vrier 2013, et décision a été prise d’appliquer la réforme, dès la rentrée suivante. Quand il a fallu choisir entre le mer- credi et le samedi, 80 % des parents ont opté pour le mer- credi. A l’heure de la signatu- re, le maire a rappelé que le document n’était pas figé dans le marbre. « Le projet doit vi- vre avec la réalité du terrain ». C’est ce pragmatisme qu’ont salué, tour à tour, Philippe Pi- coche, directeur académique et le préfet Raphaël Bartolt. Le premier a tenu à féliciter la municipalité pour son rôle de pionnier, puisqu’à la rentrée scolaire 2013, seules 17 com- munes du département s’étaient engagées. « On ne peut peut-être pas copier ce document, mais on peut tou- tefois s’en inspirer dans la dé- marche de concertation », a insisté Philippe Picoche. Le préfet a appuyé cette remar- que, en précisant qu’il était là pour rendre hommage au tra- vail participatif. Il a énoncé toutes les activités proposées et présentées dans le bulletin municipal de juillet-août : ex- pression corporelle, activités manuelles (jardinage, bricola- ge), activités culturelles (mo- delage, musique, échecs, pein- ture), activités sportives. Son attention a été attirée par l’atelier écoute. « Dans l’attitu- de latine, on est davantage porté sur l’expression. On n’apprend pas suffisamment à écouter. Quant aux jeux de société, ils permettent à l’en- fant d’apprendre à se concen- trer, à l’époque du zapping. » Le préfet a aussi salué l’en- thousiasme de tous les anima- teurs. A Essey, la sortie de classe est désormais fixée à 15 h 45. Pour pallier les éventuelles difficultés des familles à venir chercher les enfants à cet ho- raire, la municipalité a mis en place un service d’animation appelé « temps d’activités gra- tuits » (TAG). Les activités proposées, pendant cette pé- riode de 45 minutes, les lundis, mardis, jeudis et vendredis, sont optionnelles et gratuites. Le surcoût pour l’année sco- laire 2013-2014 de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires représente 77.653 € (dont 18.803 € à la charge de la commune), soit 109, 50 € par enfant. DidierHEMARDINQUER Essey-lès-Nancy Le projet éducatif territorial paraphé K Le préfet, le maire et le directeur académique ont signé le document. Photo Mathieu CUGNOT

L’EST RÉPUBLICAIN | JEUDI 30 JANVIER 2014 GRAND · PDF fileGyokko Ryu, l’une des neuf ... KUne trentaine de participants ont suivi le stage Gyokku Ryu. . express Dommartemont

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Page 1: L’EST RÉPUBLICAIN | JEUDI 30 JANVIER 2014 GRAND · PDF fileGyokko Ryu, l’une des neuf ... KUne trentaine de participants ont suivi le stage Gyokku Ryu. . express Dommartemont

L’ E S T R É P U B L I C A I N | J E U D I 3 0 JA N V I E R 2 0 1 4

GRAND NANCYGRAND NANCY

NCO04 ­ V1

Essey fait figure de pionnièredans la mise en place de laréforme des rythmes scolai­res. C’est pourquoi le préfet,Raphaël Bartolt a tenu à êtreprésents hier en fin de mati­née à l’hôtel de ville d’Esseypour contractualiser l’engage­ment de l’Etat, aux côtés de lacommune et des services deL’Education nationale repré­sentés par le directeur acadé­mique, Philippe Picoche.

Dans son propos introductif,le maire, Jean­Paul Monin, arappelé qu’Essey était Villeamie des enfants et que lesdispositifs pour la jeunessepermettaient de favoriserl’épanouissement culturel dechaque enfant et de faire quel’enfant devienne citoyen.Lors de la mise en place de laréforme, la municipalité s’estinterrogée pour savoir si elleaurait les ressources financiè­res et humaines suffisantes,sachant toutefois pouvoirs’appuyer sur les dispositifspériscolaires déjà existants.Un forum a eu lieu, en fé­vrier 2013, et décision a étéprise d’appliquer la réforme,dès la rentrée suivante. Quandil a fallu choisir entre le mer­credi et le samedi, 80 % desparents ont opté pour le mer­

credi. A l’heure de la signatu­re, le maire a rappelé que ledocument n’était pas figé dansle marbre. « Le projet doit vi­vre avec la réalité du terrain ».C’est ce pragmatisme qu’ontsalué, tour à tour, Philippe Pi­coche, directeur académiqueet lepréfetRaphaëlBartolt.Le

premier a tenu à féliciter lamunicipalité pour son rôle depionnier, puisqu’à la rentréescolaire 2013, seules 17 com­munes du départements’étaient engagées. « On nepeut peut­être pas copier cedocument, mais on peut tou­tefois s’en inspirer dans la dé­

marche de concertation », ainsisté Philippe Picoche. Lepréfet a appuyé cette remar­que, en précisant qu’il était làpour rendre hommage au tra­vail participatif. Il a énoncétoutes les activités proposéeset présentées dans le bulletinmunicipal de juillet­août : ex­

pression corporelle, activitésmanuelles (jardinage, bricola­ge), activités culturelles (mo­delage,musique,échecs,pein­ture), activités sportives. Sonattention a été attirée parl’atelier écoute. « Dans l’attitu­de latine, on est davantageporté sur l’expression. Onn’apprend pas suffisammentà écouter. Quant aux jeux desociété, ils permettent à l’en­fant d’apprendre à se concen­trer, à l’époque du zapping. »Le préfet a aussi salué l’en­thousiasme de tous les anima­teurs.

A Essey, la sortie de classeest désormais fixée à 15 h 45.Pour pallier les éventuellesdifficultés des familles à venirchercher les enfants à cet ho­raire, la municipalité a mis enplace un service d’animationappelé « temps d’activités gra­tuits » (TAG). Les activitésproposées, pendant cette pé­riodede45minutes, les lundis,mardis, jeudis et vendredis,sont optionnelles et gratuites.Le surcoût pour l’année sco­laire 2013­2014 de la mise enplace des nouveaux rythmesscolaires représente 77.653 €(dont 18.803 € à la charge de lacommune), soit 109, 50 € parenfant.

DidierHEMARDINQUER

Essey­lès­Nancy

Leprojet éducatif territorial paraphé

K Le préfet, le maire et le directeur académique ont signé le document. Photo Mathieu CUGNOT

Malzéville

Mariea 100ans

Elle a eu la vie dure, Marie.Elle est née à Mutzig, en Al­sace annexée, à la veille de laGrande Guerre, le 24 janvier1914. Orpheline à 9 ans, elle,qui aurait voulu être institu­trice, est envoyée par sesfrères en apprentissage. AParis. Elle devient cuisinièreet c’est au petit bal alsaciendu dimanche, qu’elle ren­contre un garçon bouchercharcutier. Alsacien, lui aus­si. Ils ont un fils, Jean­Louis.Mais c’est déjà la guerre. Lavie difficile, le travail dur. En1950, Jean­Louis a 10 ans.Marie, qui a des idées très enavance sur son temps, déci­de de divorcer et d’éleverson fils, seule… Le travail ne

lui fait pas peur. La retraitebien méritée arrivée, à 65ans, elle, qui a suivi son fils àNancy, décide de s’inscrire àla fac pour apprendre l’alle­mand. Puis, à 70 ans, décided’apprendre à nager.

« J’ai eu une belle vie » dit­elle, ne se souvenant que desbons moments. Elle est arri­vée aux Vignes en 2009.« Mme Klaeylé, c’est unedame adorable, très amu­sante, aussi » déclare unesoignante. Marie, entouréede son fils, de sa petite­fille,Géraldine, de son arrière­petits­fils, Swann, a reprisavec plaisir les mélodies desannées 30 ou 50 qu’a inter­prétées le trompettiste Jean­Michel Wattremez.

K Tea for Two, à la trompette, et un gâteau au chocolat pour les cent

ans de Marie Klaeylé.

Maxéville

UnedélégationàRamstein

Le jumelage avec l’Allema­gne a vu le jour il y a 23 ans.On ne compte plus leséchanges et les manifesta­tions culturelles ou scolairesqui ont pu se dérouler. En cedébut d’année, le bureau ducomité de jumelage deMaxéville s’est donc rendu àRamstein­Miesenbach (enRhénanie Palatinat) pour yrencontrer son homologueallemand.

Ce samedi 25 janvier laréunion préparatoire devaitpermettre de réfléchir auxdifférentes manifestationset échanges qui pourrontavoir lieu toute l’année, quece soit à Ramstein ou à

Maxéville. On peut d’ores etdéjà annoncer le tradition­nel carnaval de Ramstein duMardis Gras (le 4 mars).Comme toujours, les écoles,les anciens, le club de foot­ball et les handballeurs ontbien l’intention de multi­plier les échanges et les ren­contres. En tout cas le calen­drier devrait être peaufinépour l’assemblée générale.La présidente du comité dejumelage de Maxéville, Gi­sèle Vatry, invite les person­nes intéressées à assister àl’assemblée générale qui setiendra le vendredi 21 fé­vrier, à 20 h, à la salle duparc.

K Les liens d’amitié entre Ramstein et les Maxévillois sont au beau

fixe.

blocnotes

Laxou

Spectacle enfantMusic­hall Circus,spectacle autour ducirque : Houla hop,jonglage, chiens savants,serpents, lassos, fouets,jeux, équilibriste, clown…Vendredi 31 janvier à18 h 30 à l’Espace Europeà Laxou.Entrée libre.

Malzéville

ExpositionJean­François Chevalier,peintre, sculpteur,graveur, expose à laDouëra (2 rue du Lion­d’Or) les samedis etdimanches de 14 h à 18 h,du 31 janvier au 23 février.

Apéro littéraireOrganisé le 7 février par laville en partenariat avecl’association « Trois pattesà un canard », recevraClaude Andzrejewski pour

son ouvrage « Le crieur deSt­Herblain ». Qui remet,à l’instar de Fred Vargas,en exergue ce vieuxmétier de crieur demessages. Malzéville n’estpas St­Herblain… Lesmessages ou petitesannonces que leshabitants veulent fairepasser ne sont pasforcément les mêmes.Pourriez­vous doncparticiper à ce rendez­vous en écrivant unmessage (gratuit !) àl’intention d’un autreMalzévillois ou une petiteannonce, à l’intention detous les Malzévillois. Adéposer dans la boîte auxlettres prévue à cet effet,en mairie.

NANCY

LUNEVILLE

PONT-A-MOUSSON

TOUL

Laneigeau rendez­vousdesmarcheurs

Avec la météorologie clé­mente de ces dernierstemps, les randonneurs del’ARSEM (association desrandonneurs de Saint­MaxEssey Malzéville) et lesmembres de l’office muni­cipal des sports ont dûlo n g t e mp s c r o i s e r l e sdoigts pour que la neigesoit au rendez­vous de leurtraditionnelle sortie ra­quettes.

Et effectivement, diman­che, l’or blanc tant espéréétait bel et bien là dans lesHautes Vosges.

Ouf, il était temps carpour un peu, la randonnéeraquettes se serait trans­formée en balade avec uni­

quement chaussures auxpieds !

Les marcheurs ont bienprogressé dans la pou­dreuse dont la couche at­teignait, par endroits, unecinquantaine de centimè­tres.

Au sommet du Hohneck,ils ont dû braver un froidglacial associé à de fortesrafales de vent. Mais il enfallait plus pour découra­ger les courageux sportifsdivisés en quatre groupesde niveau différents dontles couleurs rappelaientcelles des pistes de ski. Legroupe a ensuite fait unehalte bien méritée dansune ferme­auberge.

K Jean Vinson, président de l’ARSEM, mène le groupe de couleur

noire.

Après avoir remercié les élus,les présidents d’associationsd’Anciens Combattants etl’ensemble des participants àl’assemblée générale, le prési­dent des ACPG/CATM sectionPol­Choné de Laxou, MichelRichard, a demandé une mi­nute de silence à la mémoirede trois membres disparus :Pierre Bonnet, François Lalle­ment et René Martin.

Il a rappelé l’importance dudevoir de mémoire et, la sec­tionnerajeunissantpas, lané­cessité de mutualiser lesmoyens avec d’autres associa­tions pour des manifestations.

L’association compte 72membres, dont 43 sympathi­sants. Le président a fait re­marquer que les associationsd’anciens combattants sont envoie d’extinction, les anciensde 39/45 ont plus de 90 ans et

les anciens d’Algérie plus de70 ans. Puis il a fait le point surles activités de 2013 : repasamicaux, lotos, le voyage an­nuel en mai dans les Vosges,les participations aux cérémo­

nies patriotiques, etc.La trésorière Françoise Si­

mon a présenté le rapport fi­nancier qui a été approuvé àl’unanimité. Jean­Marie Nico­las, président départemental

et membre du bureau nationaldes ACPG/CATM, a signaléque la section de Laxou estprésente dans les manifesta­tions départementales et pa­triotiques, précisant qu’en

2014, il y aurait beaucoup demanifestations liées au cente­naire de la guerre de 14/18.Dans ce cadre, le Souvenirfrançais, présidé par AndréThomas,enaccordaveclesas­sociations d’Anciens Combat­tants, organise la présentationdes œuvres de Léon Husson,peintre, qui a notamment faitdes croquis des poilus dans lestranchées, à la médiathèque.

A suivi le renouvellement dubureau : Michel Richard, pré­sident ; Claude Simon, vice­président ; Daniel Delacha­pelle, secrétaire ; ElianeDiochin, secrétaire adjointe etreprésentante des veuves ;Françoise Simon, trésorière ;Lola Simon, jeune porte­dra­peau de 14 ans. Membres : Li­liane Thouvenel, Marie Stra­bach, Robert Congre, MichelTherrillion.

Laxou

LesAnciensCombattants enassemblée

K Le président a fait le point sur les activités de l’association.

L’écoleGyokkoRyuou l’art de laguerre

La section Ninjutsu de l’as­sociation Bujinkan Laxou aorganisé au dojo Victor­Hu­go un stage axé sur l’écoleGyokko Ryu, l’une des neufécoles d’arts martiaux japo­naises.

La particularité de l’écoleGyokko Ryu est d’être di­r e c t e m e n t i s s u e d e schamps de bataille.

Ce stage a été dispensépar le président de l’asso­ciation Hugues Déchirot etpar Jean­André Besse, unetrentaine de participantsl’ont suivi, dont une quin­

zaine venus de Paris.Le Bujinkan Laxou essaie

de proposer deux stagespar an et tout au long del’année, les amateurs deNinjutsu se retrouventautour de l’instructeurprincipal Gérald Renaud.La caractéristique du Nin­jutsu est d’être un art mar­tial intimement lié à l’his­toire et à la culture du Japonet de l’Asie en général. Lescours accueillent les élèvesà partir de 16 ans.W Informations sur

www.bujinkanlaxou.fr.K Une trentaine de participants ont suivi le stage Gyokku Ryu.

express

Dommartemont

Psycho

morphologie« L’analyse du visage

permet de mieux connaître

son potentiel, peut aider à

mieux communiquer… »

Un stage avec Francine

Thomas est proposé par

l’association « Yoga et

bien­être » le samedi

15 février à l’annexe de la

mairie de Dommartemont,

de 9 h à 12.

W Inscriptions : Marie­

Noëlle Voinot :

06 83 53 89 41. Jeanine

Martin : 06 71 22 18 68.