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Lettre circulaire no 3_juin 2017 De Christian Schubarth: « Happy Tropics » − communication SEP Kenya Un projet de coopér-action de COMUNDO Lily Moi, c’est Lily. L’homme aux lunettes. Je ne le connais pas. Il a écrit mon nom. Avec un feutre. Noir. Sur un bout de scotch de carrossier. C’est collé sur mon pull-over. Du coup ils connaissent tous mon nom. Je ne parle pas. Ils disent mon nom. Lily par ci, Lily par là. J’entends. A quoi bon ? C’est de moi qu’ils parlent. Ca va. Nous ne sommes pas chez nous. Ils sont venus nous cherche. Avec un minibus. Quatorze adultes, plus le conducteur. Les enfants assis sur les genoux. On est douze enfants au total. Pas que des petits bébés. Moi, je suis déjà grande. D’autres aussi. Les bagages en plus. Puis on est parti. Un bon moment. Longue route. Puis on est arrivé ici. Nous passons la nuit ici. Il y a plus de place qu’à la maison. Il y a un vrai lit. C’est la première fois que je dors dans un vrai lit. Chez moi, il n’y a qu’un demi- matelas. Au sol. Il y a une toilette. On peut s’asseoir. Avec des lunettes. Ils m’asseyent là quand je dois faire pipi. Je n’ai jamais vu ça. Maman non plus. Ils lui ont expliqué comment ça marche. Après on presse sur un bouton. L’eau vient. La douche, c’est pareil. Ils me mettent sous l’arrosoir. L’eau gicle. Maman me frotte. L’eau est chaude. A la maison, Maman cherche l’eau avec le seau. Puis elle verse l’eau sur moi. Je me cogne. Tout le temps. Avec ma main droite. Je ne cherche pas trop loin. Ce ne sont pas de vrais coups. Sur la tête. En haut, le front. Ca fait pas vraiment mal. Je ne frappe pas trop fort. C’est entre la caresse dure et le coup fin. Je le fais en permanence. Toutes les cinq secondes, parfois. Parfois, c’est plus me gratter que me frapper. Je me touche, le bras recule, descend, puis encore, le bras recule, descend, encore, encore. Parfois moins. Ca dépend. Cela m’arrive. C’est comme ça. C’est normal. Toute la journée. Nous sommes là quelques jours. On a tous nos propres chambres. Il n’y a pas d’animaux. La journée, nous sommes dans la grande salle. On a le petit déjeuner. Une tasse de porridge. Deux tranches de pain avec de la margarine. Une tasse de lait. Les mamans s’asseyent devant. Les enfants sont là où ils veulent. Ils mettent les

Lettre circulaire no 3 juin 2017 De Christian Schubarth ... · bouton. L’eau vient. La douche, c’est pareil. Ils me ... Maman me prend. Nous nous ... Il se met avec nous. Il est

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Lettre circulaire no 3_juin 2017

De Christian Schubarth: « Happy Tropics » − communication SEP Kenya

Un projet de coopér-action de COMUNDO

Lily

Moi, c’est Lily. L’homme aux lunettes. Je ne le connais

pas. Il a écrit mon nom. Avec un feutre. Noir. Sur un bout

de scotch de carrossier. C’est collé sur mon pull-over. Du

coup ils connaissent tous mon nom.

Je ne parle pas. Ils disent mon nom. Lily par ci, Lily par

là. J’entends. A quoi bon ? C’est de moi qu’ils parlent. Ca

va.

Nous ne sommes pas chez nous. Ils sont venus nous

cherche. Avec un minibus. Quatorze adultes, plus le

conducteur. Les enfants assis sur les genoux. On est

douze enfants au total. Pas que des petits bébés. Moi, je

suis déjà grande. D’autres aussi. Les bagages en plus.

Puis on est parti. Un bon moment. Longue route. Puis on

est arrivé ici.

Nous passons la nuit ici. Il y a plus de place qu’à la

maison. Il y a un vrai lit. C’est la première fois que je

dors dans un vrai lit. Chez moi, il n’y a qu’un demi-

matelas. Au sol. Il y a une toilette. On peut s’asseoir.

Avec des lunettes. Ils m’asseyent là quand je dois faire

pipi. Je n’ai jamais vu ça. Maman non plus. Ils lui ont

expliqué comment ça marche. Après on presse sur un

bouton. L’eau vient. La douche, c’est pareil. Ils me

mettent sous l’arrosoir. L’eau gicle. Maman me frotte.

L’eau est chaude. A la maison, Maman cherche l’eau avec

le seau. Puis elle verse l’eau sur moi.

Je me cogne. Tout le temps. Avec ma main droite. Je ne

cherche pas trop loin. Ce ne sont pas de vrais coups. Sur

la tête. En haut, le front. Ca fait pas vraiment mal. Je ne

frappe pas trop fort. C’est entre la caresse dure et le coup

fin. Je le fais en permanence. Toutes les cinq secondes,

parfois. Parfois, c’est plus me gratter que me frapper. Je

me touche, le bras recule, descend, puis encore, le bras

recule, descend, encore, encore. Parfois moins. Ca

dépend. Cela m’arrive. C’est comme ça. C’est normal.

Toute la journée.

Nous sommes là quelques jours. On a tous nos propres

chambres. Il n’y a pas d’animaux. La journée, nous

sommes dans la grande salle. On a le petit déjeuner. Une

tasse de porridge. Deux tranches de pain avec de la

margarine. Une tasse de lait. Les mamans s’asseyent

devant. Les enfants sont là où ils veulent. Ils mettent les

Lettre circulaire No 3_juin 2017

« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

tous petits sur les matelas. Près de la fenêtre. Ils

dorment. Ceux aussi qui ne peuvent pas marcher. Ils

apportent des fauteuils roulants. Trois. Pour trois enfants.

Ils traversent la salle. Ils vont dehors. Les autres sont

assis à la table. Ils dessinent. Il y a des feutres.

L’homme. Il a amené des jouets. Ils causent. Un peu.

Moi, je me ballade. Je vais devant. Chez les adultes. Pas

ma mère. Je sors. Ils viennent me chercher. Je vais au

fond. Je retourne chez les adultes. Je rejoins les bébés.

J’en secoue un. Il se réveille. Il pleure. La maîtresse

arrive. Elle dit: Arrête ! Elle me retire

Devant. Avec les adultes. Une femme. L’homme aux

lunettes. Je ne les connais pas. Ils racontent. Ils écrivent

sur une grande feuille. Les mamans et les papas

écoutent. Et le Mzungu. Il fait des photos. Il va devant. Il

va derrière. Il sort. Comme moi. Deux maîtresses. De

notre communauté. Avec nous, dans le minibus. Elles

écoutent. Puis ils se lèvent. Ils forment des groupes. Ils

s’affrontent. Ils parlent fort. Ils rient. Ils se plient de rire.

Puis ils s’asseyent. La femme raconte une histoire.

L’homme aux lunettes écrit sur le papier. Maman écoute.

Ils viennent me chercher. Ils me tirent. On va devant.

Deux matelas au sol, une rouge et une verte. Pas pour

dormir. Il y a un triangle. Un rouleau. L’homme à lunettes

est assis sur une chaise. Il me prend. Je me bats. Il me

tient. Aux bras. Je ne peux plus bouger. Surtout mon bras

droit. C’est celui que j’utilise pour me frapper. L’homme

au lunette me prend à la bouche. Ma bouche est ouverte.

Je n’arrive pas à fermer ma bouche. L’homme à lunettes

regarde ma bouche. Il parle aux adultes. Ils appellent

Maman. Maman s’approche. L’homme aux lunettes lui

parle. Maman s’assied sur le matelas. Maman me prend à

la bouche. Je me frappe. L’homme aux lunettes dit

quelque chose à Maman. Maman retient mon bras. Je

n’arrive pas à me frapper. L’homme aux lunettes me

prend à la bouche. Ma bouche est ouverte. Il me laisse.

Maman me prend à la bouche. Ma bouche est ouverte. Je

ne me frappe pas. Encore une fois. Puis la maîtresse. Elle

me prend à la bouche. Ma bouche est ouverte. Ils me

laissent. Je me lève. Je sors. La maîtresse me suit. Elle

dit : rentre ! Elle me prend au bras. Nous rentrons.

Repas de midi. Nous sommes assis à la table. Moi, sur les

genoux de ma mère. Elle ouvre ma bouche. Comme

avant. L’homme aux lunettes. Elle me donne à manger. Il

y a du riz, des haricots, des épinards, du poulet.

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« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

Chronique SEP

22. 5. – 16. 6. Projet Wezesha : trois ateliers de

perfectionnement pour parent avec

enfants avec handicaps

9.6. Fête d’adieu de la physiothérapeute/

coopér-actrice COMUNDO Constanze

Motzka qui avait passé cinq ans avec SEP

19. 5. Dance for Youth: événement de danse

pour adolescents avec handicaps avec

plus de cent participants

12. – 14. 5. Retraite pour une stratégie pour les cinq

ans à venir de SEP 2018 – 2022

1 .5. Areba John, physiothérapeute, rejoint

SEP

24. – 27. 4. Série d’ateliers pour frères et sœurs

d’enfants avec handicap

24. 4. Présentation de la série de livres pour

enfants « This Is Me » sur des enfants

avec handicaps et leur intégration sociale

1. 4. Stand à la journée mondiale de l’autisme

25. 3. Stand à la journée du Down Syndrome

11. 2. Evénement de Fundraising

10. 1. Lancement de deux nouveaux projets de

thérapies : chez Imarika dans le

bidonville de Mukuru et Mwiki, un projet

d’intégration dans les écoles

1.1. Mary Musyoki, ergothérapeute, rejoint

SEP

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« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

Ils viennent avec du papier. Ils l’enroulent autour de mon

bras. Ils le collent. Je ne peux plus me frapper. Ca fait pas

mal. Mais c’est bête. J’étends mon bras mais je n’arrive

plus à me frapper.

Maman est avec les autres adultes. Ils sont ensemble. La

femme est devant. Encore un autre. Il est nouveau. Pas

vu encore. Le Mzungu : a disparu. Ils se lèvent. Ils rient.

Maman rit beaucoup, par ici. Plus qu’à la maison. Elle ne

doit pas préparer à manger. Ils nous font à manger. Ils

nous apportent les assiettes. La femme. L’homme à

lunettes. Ses amis. Maman ne doit pas laver de

vêtements. C’est une femme qui vient. En chemise

blanche. Elle vient la chercher. Elle la ramène.

Les adultes ont un livre. C’est la femme qui leur a donné.

C’est coloré. Orange et bleu. La femme parle. Elle tient le

livre. A la main. Elle montre des choses. Dans le livre.

Maman tient le livre. Elle regarde les images. Il y a

beaucoup d’images dans le livre. D’enfants et d’adultes.

Les adultes écrivent leur nom sur le livre. Pas ma mère.

Je sais comment défaire le rouleau en papier. Celui autour

du bras. Il est désagréable. Ce n’est pas facile. Mais ça

va. Je le déchire. Puis la femme vient vers moi et me le

remet. Ca va aussi, avec rouleau. Je le défais à un autre

moment. Je me frappe un peu moins, avec le rouleau.

Toujours. Mais moins. Je prends l’habitude.

Un autre homme est là. Encore un autre. Un ami de la

femme. Encore un autre. Il parle. Ils mettent le triangle

au sol. Ils viennent me chercher. Ils m’accompagnent.

L’homme. Il me prend dans ses bas. Je veux me sauver. Il

me prend. Il me pousse au sol. Il me tient. Il me serre.

Pas fort. Il s’assied sur le triangle. Il me serre. Avec ses

bras. Je peux bouger mes bras. Je ne peux pas me lever.

Je veux me frapper. Il me prend. Au bras. Il

m’accompagne. Ma mère. Ils enroulent le papier. De

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« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

Chronik Produkte

6. 6. Invitation pour le SEP Fundraiser Event

24. 4. Série de livres pour enfants « This Is Me » ; mise

en page, illustration, suivi de production et

organisation/réalisation d’une matinée de

présentation

31. 3. Fiches avec exercices thérapeutiques pour

enfants : conception, réalisation, illustration,

suivi de production

22. 3. Roll-up : conception, réalisation et suivi de

production

3. 2. Fiche d’évaluation pour les enfants suivis

24. 1. Invitation pour le SEP Fundraiser Event

23. 1. Newsletter 1/2017

20. 12. Design carte de vœux de Noël

13. 12. Newsletter 4/16

retour sur le triangle. Il me pose sur le triangle. Je suis

assis. Je suis assis. Je ne bouge pas. Je ne fais jamais ça.

L’homme est à côté de moi, debout. Il parle aux parents.

Je suis assis. Il a des jouets. Il m’en donne. Cela fait du

bruit quand tu le secoues. Je le prends. Je le mets par

terre. Il me donne un gobelet. Je les prends. Je les mets

par terre. Encore. Encore. Les autres enfants sont à côté

de moi. Ils prennent les jouets.

Les adultes forment un cercle. Chacun dit quelque chose.

Ils font un jeu. Un autre enfant est assis au sol. Il a des

anneaux colorés. Il pose les anneaux avec des objets. Les

adultes applaudissent. L’enfant sourit. Ils viennent me

chercher. Ils me donnent les anneaux. Je mets les

anneaux par terre. La femme aux cheveux bouclés me

rend l’anneau. Elle guide ma main. Nous posons l’anneau

ensemble. Les adultes applaudissent.

Tout le monde sort. Maman me prend. Nous nous

mettons en place. Tout le monde est là. Le Mzungu est de

retour. Avec son appareil photo. Il est en face de nous. Il

crie. Maman me retient. Il presse sur un bouton. Il court.

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Lettre circulaire No 3_juin 2017

« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

Il se met avec nous. Il est devant moi. Une lumière

s’allume. Tout le monde crie : Chapatiiiiiiiiiii. Je suis avec

Maman. Et une autre Maman. Je veux courir. Maman me

retient. Je me cache.

C’est la fête. Il y a à manger. Il y a du gâteau. Il y a du

Fanta. Tout le monde est là. De notre groupe. La femme

et ses amis. L’homme aux lunettes. Beacoup de Mzungus.

La musique. Ils coupent le gâteau. Tout le monde danse.

Maman me prend dans les bras. Le bruit est fort. Tout le

monde rigole beaucoup.

Une nuit dans le grand lit. Tout le monde dans le minibus.

Moi sur les genoux de Maman. Longue route. De retour à

la maison.

Bien plus tard. La femme nous rejoint. Chez nous. Elle

parle à ma mère. Elle parle à la maîtresse. Elle me prend

dans les bras. Elle retient mon bras.

Les autres sont partis. Encore. Le même lieu. Avec la

femme. Tous en minibus. Moi non. Maman non plus. A

cause du livre. Maman regarde que les images. Pas le

reste. L’écrit.

Je me frappe. Parfois Maman retient mon bras. Il n’y a

pas de rouleau à papier, chez nous. Maman n’a pas de

scotch. Pas de papier. Maman ouvre ma bouche. Comme

l’homme aux lunettes. Quand elle me donne à manger.

Maman ne rigole plus autant. Parfois c’est la maîtresse

qui me met un rouleau à papier. Alors là, je me frappe un

peu moins.

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Lettre circulaire No 3_juin 2017

« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

Les Ateliers Wezesha

Entre novembre 2015 et octobre 2016, SEP Kenya mena

quatre ateliers Wezesha d’une durée d‘une semaine

chacun. Les ateliers Wezesha s’adressent aux parents

avec des enfants avec handicaps. Les familles habitent

toutes des espaces ruraux où les services de santé et les

offres thérapeutiques sont peu disponibles. Beaucoup

d’enfants avec handicaps n’ont jamais vu de médecin ou

de thérapeute, ceci même à un âge avancé ou, dans des

cas extrêmes, à l’âge adulte. Les communautés ignorent

souvent complètement le potentiel de l’intervention

thérapeutique pour l’amélioration des conditions de vie

des enfants et de leurs familles.

Les thérapeutes de SEP enseignent les parents – ce sont

principalement des mères mais pas exclusivement – sur

les possibilités de l’intervention et de l’accompagnement.

Une fois formés, les parents appliquent leurs

connaissances, avec leurs enfants au quotidien, d’une

part, et d’autre part en tant que multiplicateurs dans

leurs communautés afin de sensibiliser pour les potentiels

de l’intervention thérapeutique. Au total, une

cinquantaine de parents ainsi qu’une dizaine

d’enseignante ou de travailleurs sociaux participèrent aux

ateliers. Les parents reçoivent également un manuel avec

le contenu de l’atelier. Actuellement, tous les groupes

suivent des ateliers de suivi.

Dans les ateliers, les thématiques suivantes sont

abordées : les connaissances de base sur les conditions

pédiatriques ; portage, roulement et positionnement ;

l’accompagnement des activités quotidiennes (manger,

boire, toilette, se laver, s’habiller, dormir) ; la

communication ; le jeu ; la stimulation cognitive.

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« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

La mère de Lily participa avec sa fille à l’atelier Wezesha

dispensé en juillet 2016. Elle ne fut plus invitée pour

l’atelier de perfectionnement à cause de son

analphabétisme. Malheureusement, l’évaluation montra

que son illettrisme lui empêcha de consulter le manuel

Wezesha de manière suffisante pour pouvoir accomplir

ses tâches de multiplicatrice. Dans la communauté

Massaï, l’analphabétisme est encore très répandu.

Lors de la sélection des participants pour la première

série des ateliers, SEP n’eut pas beaucoup d’influence et

dut déléguer la tâche aux organisations partenaires (des

diocèses). Suite au constat que certains participants ne

remplirent pas les critères, SEP chercha à influencer plus

la sélection des candidats pour les ateliers de suivi.

Lily – ce n’est pas son vrai nom – est âgée d’environ huit

à dix ans. Elle ne fut jamais formellement diagnostiquée

quant à sa condition. Les thérapeutes de SEP supposent

trouble sévère dans le spectre autistique. Lily réagit à

quelques interpellations verbales, comme « Viens ! » ou

« Arrête ! ». Mais elle est dépendante d’assistance pour

tous les besoins de base dont l’alimentation et le

toilettage.

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Lettre circulaire No 3_juin 2017

« Happy Tropics » − communication SEP Kenya

COMUNDO est la plus grande organisation suisse de

coopération par l’échange de personnes. Elle a des

bureaux à Lucerne, à Fribourg et à Bellinzone ainsi

qu’une dépendance en Allemagne (à Rottweil).

Actuellement, une centaine de coopér-acteurs/trices

sont en insertion dans sept pays.

COMUNDO s’engage pour plus de justice sociale au niveau

global et poursuit ce but avec les principes suivants :

• COMUNDO se concentre sur l’échange d’expériences

et de compétences. Les coopér-acteurs/trices et les

organisations partenaires locales interagissent

d’égales à égales et travaillent ensemble sur place.

• Cette collaboration ne renforce pas seulement

l’organisation partenaire, mais améliore également

les conditions de vie des populations bénéficiaires.

• En Suisse, COMUNDO s’attache à créer des espaces

pour une prise de conscience des rapports globaux.

Elle sensibilise également la société civile et les

décideurs politiques à agir de manière responsable.

COMUNDO travaille dans une optique d’intégrité et

encourage le développement de réseaux de collaboration

entre ses différents partenaires. Les organisations

partenaires locales représentent des membres de la société

civile, des mouvements sociaux et des organisations liées à

l’Eglise.

Le travail de COMUNDO se concentre sur les thématiques

suivantes : moyens d’existence/ démocratie et paix/

environnement.

Actuellement, une centaine de personnes sont en insertion

dans sept pays d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie: en

Bolivie, en Colombie, au Kenya, au Nicaragua, au Pérou, aux

Philippines et en Zambie.

Les marques suivantes appartiennent à COMUNDO

RomeroHaus – Le centre de formation de COMUNDO

WENDEKREIS – La revue de COMUNDO en Suisse allemande

CARTABIANCA – La revue de COMUNDO en Suisse italienne

COMUNDO News –La revue de COMUNDO en Suisse romande

HOPLAA – Le stage d’une durée de 3 mois pour jeunes entre 20 et 30 ans

HORIZONTE – Le magazine pour personnes intéressées à faire des dons

Groupe de soutien – le réseau de soutien personnel du coopér-acteur

COMUNDO / Bethlehem Mission Immensee

c/o RomeroHaus

Kreuzbuchstrasse 44

CH-6006 Lucerne

Tél. pour dons : +41 (0)58 854 12 13

Courriel: [email protected]

www.comundo.org

Votre don, un appui pour le projet !

COMUNDO couvre les coûts globaux du projet de

coopér-action (formation, frais de subsistance,

assurances sociales et frais de projet). Nous

dépendons de votre don − merci beaucoup pour

votre soutien ! Votre don reviendra directement au

projet choisi par vos soins. En cas de surplus, celui-

ci est alloué à un autre projet dans le même

pays/continent.

Faire un don par versement en Suisse :

Postfinance, ccp 60-394-4,

IBAN CH53 0900 0000 6000 0394 4

Mention : Kenya − Christian Schubarth

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