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écurité Civile Lettre d’information INF S S LA COMPIL © DSCGR / FHK 2015

Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

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écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

LA COMPIL

© DS

CGR

/ FHK

2015

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stagiaires accueillis au c

entre

de formation de la DSCGR.

établissements contrôlés parle bureau des ÉtablissementsRecevant du Public (ERP).

LES CHIFFRES MARQUANTS DE L’ANNÉE

ordres de décollage d'Hélicoptère Bombardierd'Eau (HBE) émis par le service opérations.

comités territoriaux

de sécurité animéspar le bureau

des ERP.

interventions de l'UISC-NCpour la couverture

sanitaire/incendie du NEDEX

(Neutralisation, Enlèvement,

Destruction des EXplosifs)

feux de forêt ayant nécessité l'intervention

de la DSCGR.

départs de feu pour la SAFF2015 pour 10 000 ha brûlés.

stages organisés au cen

tre

de formation, soit 7 308 heures

de formation.

permis de construire

instruits par le bureau

des ERP.largages effectués par les HBE.

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Les événements météorologiques du début del’année 2014 ont laissé un souvenir amer dansnos mémoires, avec le décès de deux victimes

emportées par les flots sur les routes. Face à cette dra-matique expérience, les services de la DITTT, de laDSCGR, de l’Etat, de la commune de Bourail ainsi queles FANC ont collaboré pour mettre en place un dispo-sitif de fermeture automatique de certaines sectionsde la RT1 en cas de submersion. La portion de route au niveau du «trou aux perruches»,à Bourail, sera ainsi fermée à la circulation dès que lescotes d’alertes, établies à 40 cm au-dessus de la nor-male, seront atteintes. Des panneaux matérialiseront cette interdiction de cir-culer, qui sera arrêtée par la présidente du gouverne-ment et des zones d’accueil seront alors ouvertes pourpermettre aux usagers de la route de trouver refugeou de rebrousser chemin. Trois zones d’accueil sontprévues : le centre commercial «Le Djebel» au sud duVillage, le camp des FANC de Nandaï, au nord et leFoyer Néméara sur la RT3. Cette démarche, pour lemoment expérimentale, sera également testée à

Houaïlou avant d’être éventuellement développée surles 33 sites identifiés comme inondables sur l’ensem-ble du réseau routier calédonien.

Outre la responsable del’antenne des services du

gouvernement, Karine Lemaître, lecapitaine Patrick Frigère et lecaporal-chef Philippe Buama,personnels de la DSCGR basés àKoné, ainsi que des membres del’UISC de la DSCGR étaientmobilisés pour l’occasion.L’objectif de cette opération visait àvalider l’installation des outils duPCO (informatique, cartographie,transmissions, visioconférence)ainsi que la configuration de la salledédiée à la gestion de crise, le tout

en conformité avec le schémad’organisation.Cet outil, essentiel à une gestion decrise au plus proche des réalités duterrain, est désormais opérationnel.

La mise en œuvre du PCOde Koné, installé dans leslocaux de l’antenne des services du gouvernementde la Nouvelle-Calédonie à Koné a, pour la premièrefois, été testée le 29 décembre 2014.

« Routes inondées : fermeture automatiquepour des vies sauvées ! »

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Une année passe et une autre débute.L'actualité de la sécurité civile

n'échappe pas à cette règle immuable.Bien que tout risque ne soit pas écarté, la saison des feux de forêt s'éloigne. Cette première saison administrative, sous mandat de la Nouvelle-Calédonie, se conclut sur un bilan honorable : la mobilisation rapide et massive desservices d'incendie des communes et de la DSCGR a ainsi permis de limiterles superficies brulées à un total de 2 885 hectares sur l’ensemble de laNouvelle-Calédonie. Nous ne pouvons bienévidement pas nous en satisfaire carchaque hectare brûlé est un hectare perdusur le plan environnemental, économiqueou agricole. Je profite de cette occasion pour exprimertout mon soutien aux victimes de cesincendies dont l'origine est souventmalveillante.Une saison se termine et une autrecommence. Je veux bien entendu parler de la saison cyclonique qui, pour lemoment, nous laisse quelque répit. La DSCGR prépare activement cettesaison, la première sous l'empire dunouveau dispositif d'alertes chiffrées. Lesdispositifs de coordination des moyenssont prêts, à Nouméa comme en provincesNord et îles Loyauté. Face aux événementsmétéorologiques qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie l’année dernière, la DITTT, la DSCGR, les services de l'Etat etmunicipaux ont collaboré activement pourproposer un dispositif réflexe qui vise à sécuriser certaines zones sensibles de la RT1 pour éviter les franchissementsde voies submergées, dont lesconséquences sont souvent dramatiques.Souhaitons-nous une année clémente enmatière d'évènements de sécurité civile :je formule le vœu, un peu utopique, quenous n'ayons pas à être mobilisés souventen 2015.Bonne et heureuse année de la part des équipes de la DSCGR à tous les acteurs de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie. ��

Le MOT du directeur

PROVINCE NORD

POSTE DE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL (PCO) DE KONÉ

La DSCGR poursuit la montée en puissance de ses outils de gestion de crise

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Janvier 2015

Eric Backes

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Le CHIFFRE du mois

109c'est le numéro d'urgence

téléphonique de la sécurité civile.Ce numéro est réservé

aux institutions et aux acteurs de sécurité civile. Le public doitcontinuer à appeler les numérosd'urgence classiques : 15 (SAMU),16 (secours en mer), 17 (PoliceNationale), 18 (pompiers) pour les demandes d'assistance.

Quelles sont les missions du SOGC ?Le service est organisé en deuxbureaux : le bureau des opérations et des moyenset le bureau des transmissions. Les missionsprincipales consistent à organiser et développer le Centre Opérationnel Gouvernemental (veille de l’alerte, coordination de l’activitéopérationnelle, système d’alerte et d’informationdes populations), et à assurer la réponseopérationnelle de sécurité civile (développementdes moyens d’intervention terrestres et aériens,création de l’Unité d’Intervention de SécuritéCivile et réponse opérationnelle face aux risquesparticuliers).

Qu’est-ce que l’UISC ?L’Unité d’Intervention de Sécurité Civile,composée de sapeurs-pompiers volontairesservant sous l’autorité de la présidente du gouvernement, est destinée au renfort des sapeurs-pompiers communaux sur le risquecourant ou à faire face aux risques particuliers(risques technologiques, feux de navires,intervention en milieux périlleux…). Cette unitépolyvalente qui compte 45 sapeurs-pompiersvolontaires est projetable rapidement en toutpoint du territoire.

Quelle sera l’actualité 2015 du SOGC ?Les effectifs composant l’UISC seront portés à 70 membres et l’unité sera dotée d’un parcd’engins opérationnels conséquent : 1 VLHR, 1 VSAV, 4 CCFM, 1 FPTL et 1 CCGC seront commandés en 2015 et livrés au premiertrimestre 2016. En outre, des moyens de lutte contre les feuxd’hydrocarbures (2 engins porte-cellule, une cellule émulseur et une cellule-dévidoirautomobile) seront affectés à l’unitéd’intervention de sécurité civile.Enfin, le 1er semestre 2015 verra la création dugroupe d’intervention en milieu périlleux (GRIMP).

Christophe Baumannchef du Service Opérations et Gestion de Crises de la DSCGR

3 QUESTIONS À...

Cette année 2014 a vu la toute première SAFFconduite sous la pleine responsabilité de la

Nouvelle-Calédonie. L’occasion d’un bilan chiffré. Dans le cadre de la SAFF 2014, ont été recensés :• 271 départs de feu • 2 885 ha brûlés• Soit une moyenne de 10.6 ha par incendie• 85 engagements d’Hélicoptère Bombardiersd’Eau (HBE) • 214 heures de vols • 4 000 largagesUn pic d’activité a été constaté, du 24 au 28

novembre 2014, où jusqu’à six communes ont étéplacées en risque extrême par le dispositifPrévifeu, ce qui a nécessité le déclenchement duplan ORSEC FDF de niveau 2 ainsi que laréquisition de moyens communaux et extra-communaux de lutte contre l’incendie etl’engagement de l’Unité d’Intervention de SécuritéCivile de la DSCGR. Sur cette seule période, pasmoins de 21 engagements d’HBE et 60 heures devols ont été réalisés pour 700 largages opérés.Malgré cette mobilisation rapide et conséquente,on déplore la perte de 1 200 ha.

FOCUS SUR LES INCENDIES

Ecrivez-nous aux adresses suivantes :[email protected]

[email protected].

POUR NOUS CONTACTER

La période de la saison administrative des feux de forêt (SAFF) concentre tousles éléments propices au développement des incendies de forêt.

Sous le commandement du lieu-tenant Christophe Baumann,chef du service opérations de laDSCGR, les 27 participants àcette manœuvre ont ainsi étéformés aux grands principes desécurité aux abords des HBE.Le cours théorique, d’une duréed’une heure, a porté en premierlieu sur le contexte d’utilisationdes hélicoptères et sur les pro-

cédures d’engagement des HBE.Les règles de sécurité relativesau guidage, à l’utilisation des«dropping zones» (DZ), ainsiqu’à l’abordage et aux opérationsd’embarquement et de débar-quement ont ensuite été exami-nées. L’aspect théorique de cetteaction de formation s’est terminéavec l’étude du comportementà bord et des techniques de

transport de matériels.Enfin, à l’issue de cette partiethéorique, les sapeurs-pompiersde Païta et les membres del’UISC ont eu l’occasion de met-tre en pratique leurs connais-sances grâce à une mise en situation consistant à réaliser unemport de personnel avec unedépose sur les reliefs du MontMou.

C’est le dernier jourde l’année 2014

qu’une « manœuvreHBE » a été

organisée sur les installations ducentre de formation

de la sécurité civile de Païta,

à destination dessapeurs-pompiers dela commune de Païtaet des membres de

l’Unité d’Interventionde Sécurité Civile.

SÉCURITÉ EN INTERVENTION

«Manœuvre HBE» : la sécurité d’abord !

Bilan 2014 de la saison administrativedes feux de forêt (du 15 septembre au 15 décembre 2014)

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E n quelques minutes, l’évènement est analysé etGilles Monteferrario, cadre d’astreinte de laDSCGR, conclut au risque avéré d’un tsunami qui

pourrait frapper les terres calédoniennes dans les troisprochaines heures. Le plan « ORSEC Tsunami » est im-médiatement déclenché par la présidente du gouverne-ment et le COG 988 est activé dans sa configurationmaximum.

Bien sûr, il ne s’agissait que d’un exercice, mais Jé-rôme Aucan, le référent technique du gouvernement surla question, précise que ce scenario est tout à fait crédi-ble. Ce jour-là, 40 pays et territoires du Pacifique ont jouél’un des six scenarii majeurs proposés par le Pacific Tsu-nami Warning Center (PTWC) d’Hawaï pour tester sesnouveaux produits cartographiques d’aide à la décision.

Tous les services ont joué le jeu, la DSCGR mais aussiles forces de l’ordre (gendarmerie et police nationales),les FANC, le MRCC, les services de la Nouvelle-Calédo-nie (DASS, DITTT, DIMENC) et les communes avec leurssapeurs-pompiers sur le terrain.

L’objectif pour les équipes de la DSCGR était de vali-der la réception et l’analyse des produits du PTWC, ladiffusion de l’alerte aux communes, et la validation desdélais théoriques d’évacuation des populations concer-nées.

Un peu plus d’une heure après le séisme, les popula-tions de l’ensemble des communes ont été alertés et 2heures 30 minutes après, les populations concernéesétaient évacuées et mises à l’abri. Au moment supposéde l’impact, les secteurs de reconnaissance étaient éta-blis et les équipes d’évaluation prêtes à être projetées.

Un exercice bien mené donc, mais en gardant à l’es-prit qu’il ne s’agissait que d’une situation fictive. Merci àtous les services qui ont joué le jeu ce jour-là avec un sé-rieux et une rigueur exemplaires.

Une nouvelle progression par modules (ap-proche par les compétences) permet aux

stagiaires de gagner en autonomie face aux mul-tiples situations auxquelles ils sont confrontés.Mieux en phase avec les réalités du terrain enNouvelle-Calédonie, la réforme organise ainsi descursus pragmatiques et rapidement opérationnels,notamment pour acquérir l'unité de valeur feuxde forêts indispensable en Nouvelle-Calédonie.Les mises en situation seront plus fréquentes (surle plateau technique, sur site de manœuvre et ensalle afin de travailler les méthodes de raisonne-ment). Certaines formations seront expérimentéesen 2015 et la réforme sera appliquée à l’ensembledes formations en 2016.

Les efforts d’amélioration et de développementdes outils pédagogiques du centre de formation

seront poursuivis : un caisson d’observation desphénomènes thermiques en milieux semi-ouvertssera installé en mai 2015, il permettra, au mêmetitre que le caisson d’attaque, de travailler au plusprès du feu dans des conditions proches del’activité réelle.

Le cursus des formateurs est également mo-difié : une formation FOR1 commune à tous lesformateurs est créée. Des pédagogies adaptées àl’emploi (PAE) des formateurs dans chaque do-maine de compétence seront développées. Ontrouve, dès à présent, un FOR1 commun et desPAE de SAP, de formateur incendie de niveau 1(FINC1) pour les formateurs aux techniques debase incendie et de niveau 2 (FINC2) pour les for-mateurs sur le développement du feu avec desoutils à taille réduite. Ces PAE concernent égalementles formateurs sur feux réel (conducteurs decaisson feux réels) et les formateurs aux techniquesde commandement (formateurs chef d’agrès).

En matière de spécialités, le partenariat avecl'ECASC se concrétise par l'organisation décon-centrée en Nouvelle-Calédonie d'une formationFDF3 ainsi que de deux stages intervention enmilieu périlleux (IMP) de niveau 1 et 2 et d’unstage « cadre aéro ».

Pour les cadres, des FMA «gestion opération-nelles et commandement » ainsi que «protocole »sont proposées.

Mardi 3 février 2015 à 8h00, heure de Nouméa, les balises de l’IRD sont les premières à détecter un séisme majeur, de magnitude 9, qui vient de se produire sur la faille des Tonga.

L'évolution des dispositions nationalesinvite à proposer en Nouvelle-Calédoniedes formations conformes aux exigencesnationales mais également adaptées auxbesoins du terrain.

Pacwave 2015 : un exercice grandeur nature!

EXERCICE DE SÉCURITÉ CIVILE : ALERTE TSUNAMI

L’année 2015commence fort en

matière de sécurité civileavec d’une part,

la dépression tropicale forte « OLA » et,d’autre part, l’exercice international d’alerteau Tsunami « PacWave15 ». L’occasion devérifier que les acteurs du réseau de sécuritécivile connaissent leurs missions et occupenttoute leur place au sein du CentreOpérationnel Gouvernemental (COG988).L’occasion aussi de constater l’implicationdes personnels de la DSCGR et leur volontéaffirmée de progresser. Que les uns et les autres soient ici remerciés.Je tiens également à féliciter les deuxnouveaux chefs de corps qui ont pris leursfonctions le 1er février 2015 : le commandantPatrick Clerc, arrivé en février 2013 du SDISdu Rhône, qui était l'adjoint de l'ancien chefde corps de Nouméa, assurera la successionde ce dernier. Le sergent Mauro Pizzolito, quia débuté comme sapeur-pompier volontaireen 1996, avant de passer le concours de sapeur-pompier 2e classe en 2006, arrivédu centre de secours de Dumbéa et prendquant à lui les fonctions de chef de corps des sapeurs-pompiers de Thio. Bienvenue à eux, qu’ils sachent que nouscomptons sur eux pour maintenir et développer une coopération fructueuseavec les sapeurs-pompiers de leurscommunes, comme ils peuvent compter sur la DSCGR pour les soutenir dansl'accomplissement de leur mission. C’est le gage d’une efficacité opérationnelleindispensable à la protection des populations, de leurs biens et de leur environnement. ��

Le MOT de Danilo Guépydirecteur-adjoint de la DSCGR

FORMATION

Le calendrier 2015 des formations est disponible

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Février 2015

Le service formation a dispensé 213 formationsen 2014, dont 80 déconcentrées dans les centresde secours, au bénéfice des 2146 apprenantsformés en 2014.

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Le CHIFFRE du mois

13 000C’est le nombre d’internautesayant consulté le site Internet de la DSCGR (accessible à

l’adresse : www.securite-civile.nc)pour la journée du 1er février 2015,date du passage en alerte cyclo-nique de niveau 1 en raison de ladépression tropicale forte OLA.

Quelles sont lesprincipales missionsdu bureau destransmissions ?Nous devons garantir la pérennité des moyenstechniques de gestion de crise

du COG988, gérer les moyens et le réseaude radio de la DSCGR et conseiller les collectivités, sur le plan technique, en matière de systèmes d'information et d'alerte aux populations et de réseauxde communication concourant à la sécuritécivile. Enfin, nous contribuons à la formation des acteurs de sécuritécivile en matière de Système d’Informationet de Communication (SIC).

Quelle est le dossier d'actualité du moment ? Sans conteste, il s’agit de la remise en état du parc de 62 sirènes destinées à transmettre l’alerte Tsunami à la population. Une fois cette remise à niveau réalisée, la gestion centralisée du déclenchement de ces sirènes pourraêtre mise en œuvre, ce qui permettra de réduire significativement les délais de réaction.Enfin, la modernisation des logiciels de gestion de crise améliorera l’efficacitédu COG988

Quelles sont les grands projets à venir ? La DSCGR souhaite réfléchir à la mise en place d'une nouvelle architecture du réseau de transmissions radio-numériques au niveau territorial, qui seraitinteropérable avec l’ensemble des acteursde sécurité civile (sapeurs-pompiers,SAMU, Gendarmerie, Police Nationale…) et sans doute avec certains grandsopérateurs privés. C’est indispensable, car sans communications fiables et partagées, il n’y a pas de gestion de crise efficace.

Philippe Jaubertchef du bureau des transmissions, serviceopération et gestion de crises de la DSCGR

3 QUESTIONS À...

Présidée par Madame Mo-nique Rivière, l’ADPC988

concentre ses principales acti-vités sur la formations aux pre-miers secours (PSC1 / PSE1/PSE2 / SST / MAC SST) et lamise en place de Dispositifs Pré-visionnels de Secours (DPS).

Particulièrement impliquéedans l’aide et le soutien aux po-pulations du Mont-Dore(l’ADPC988 est partie intégrantedu Plan Communal de Sauve-garde de la commune), elle par-ticipe régulièrement à des opé-rations de secours dans le cadredes différents dispositifs OR-SEC, prenant notamment encharge l’acheminement de vic-times vers les structures d’ac-cueil.

Cette association solidementstructurée rassemble 76 mem-bres dont 2 médecins, 3 infir-miers et 59 équipiers secou-ristes PSE2. Le volet formationest assuré par 5 instructeurs (se-courisme et SST), 2 formateurssocio-psychologiques et 51 For-mateurs (31 pour les PSC1 et 20 pour les PSE1 / PSE2).

Outre le matériel completpour l’enseignement du secou-risme et un stock de consom-mables, l’ADPC988 dispose d’unmatériel conséquent avec 7 véhicules, 3 Remorques, 2PMA 6 x 3, un PMA 3 x 3, 2 lotA, 4 lot B, 4 lot C et 5 Défibrilla-teurs Semi-Automatique (DSA).Un réseau radio, un téléphonesatellite, un lot d’éclairage

(3 groupes électrogènes) et unlot cuisine viennent complétercet équipement.

En 2014, L’ADPC a été plu-sieurs fois mobilisée par laDSCGR afin d’installer des DPS :à l’occasion de la manifestationOCEANIA 21, les 29, 30 juin et1er et 2 juillet (9 équipiers et 2 véhicules ADPC mobilisés),pour le retour d'ATAÏ le 2 sep-tembre 2015 (2 équipiers et 1 véhicule ADPC mobilisés) etlors de la visite présidentielledu 17 novembre 2015 (8 équi-piers et 3 véhicules ADPC mobilisés). Lors de ces 3 DPS,360 km ont été parcourus parles véhicules et 204 h de pré-sence ont assurées par l'ensem-ble des équipiers.

L’ASSOCIATION AGRÉÉE DE SÉCURITÉ CIVILE DU MOIS

Ecrivez-nous aux adresses suivantes :[email protected]

[email protected].

POUR NOUS CONTACTER

l’Association De Protection Civile de Nouvelle-Calédonie (ADPC988)

OLA a pris son temps pour approcher et secreuser obligeant la DSCGR, sur les conseils

avisés de Météo-France, à déclencher la préalertecyclonique en prévision d’un passage au stade dedépression tropicale forte à proximité immédiatedu grand Nord calédonien.

Au total, seules huit communes sont passéesen alerte cyclonique de niveau 1 et OLA a infléchisa trajectoire pour s’éloigner des côtes plus rapi-dement que prévu. Bien que les conséquencesaient été moins importantes qu’envisagées, et c’esttant mieux, OLA n’était pas un « petit phéno-mène » puisqu’il s’est creusé jusqu’à 960 hPa et aréellement atteint le stade de cyclone en s’éloi-gnant de la Grande-Terre.

Une bonne occasion, cependant, pour laDSCGR de tester le nouveau dispositif « ORSECCyclone » adopté en novembre 2014 et qui a subs-titué aux stades d’alerte de couleur, les stades chif-frés que les calédoniens connaissaient bien avant2011. Visiblement ce nouveau dispositif a été bienperçu et rapidement assimilé.

La DSCGR a également activé pour la première

fois son Poste de Commandement Opérationnel(PCO) de Koné, sous la direction du Cne GUEPYqui s’est rendu sur place pour l’occasion. Uneéquipe de l’unité d’intervention de la sécurité civile(UISC) et 2 engins ont également été pré position-nés en province Nord pour prêter main forte auxpompiers communaux en cas de besoin. Enfin, enmatière de communication, le site Internet de laDSCGR a relayé en temps réel les changements destades d’alerte et NC1ère a expérimenté la diffusionsur toutes ses ondes des nouveaux modulesd’alerte.

L’Association De Protection

Civile de Nouvelle-Calédonie

(ADPC988), affiliéeà la Fédération

Nationale de Protection

Civile, a été crééele 24 août 1990

SAISON CYCLONIQUE

OLA, la première dépression de l’annéeIl s’en est fallu de peu pour que le premier cyclone de l’annéefrappe la Nouvelle-Calédonie.

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L e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie aimmédiatement mis à la disposition du haut-commissaire de la République un détachement

composé de 24 membres de son Unité d’Intervention deSécurité Civile (UISC-NC), commandé par le CapitaineDanilo Guépy, pour intervenir sur la province de Taféa etplus particulièrement, sur l’île de Tanna. Ce détachementcomportait 2 groupes d’intervention et un groupe médicalet de soutien sanitaire.Projeté par voie aérienne militaire (FANC) le 19 mars 2015sur Lenakel (Tanna), le détachement de l’UISC-NC prendcontact avec les autorités locales et organise le transit desmoyens opérationnels par voie routière. Les missionsintéressent le secteur géographique francophone de lacôte Est, couvrant la zone de White Sand jusqu’àYanemerei. Un camp de base a été installé au collègefrançais de Lowiepeng.L’objectif principal de secours et d’assistance auxpopulations sinistrées a été décliné en quatre phases : lareconnaissance et l’évaluation, le secours et les soins, ledégagement des axes de circulation et la réhabilitation desbâtiments publics (écoles et dispensaires). Pour pouvoirpleinement réaliser cette mission, le détachement del’UISC-NC était doté de lots de commandement, desecours à personnes/médical, d’éclairage, desauvetage/déblaiement, de forestage, d’hébergement,d’alimentation et d’abris de fortune. Ainsi, 63 villages dela côte Sud-Est de l’île de Tanna ont fait l’objet d’unereconnaissance/évaluation et les autorités locales ont été

informées de la situation préoccupante de 6 818 habitants. En dix jours, le dégagement des axes de circulation a libéré l’accès aux dispensaires et facilité la distribution del’aide humanitaire. Les écoles d’Imaki et de Port Résolutionont été réhabilitées et la voie d’accès au volcan, seulesource d’activité économique, a été dégagée.

Pire catastrophe de l'histoire du Pacifique, avec des vents de 350 km/h et des pluiesdiluviennes qui ont détruit la majeure partie des habitations et des infrastructures, le passage du cyclone « PAM » a été destructeur pour le Vanuatu. Au total, 166 000 personnes sur 22 îles ont été affectées et 11 décès ont été recensés.

UISC-NC : Mission Tanna APRÈS LE CYCLONE «PAM»

Le cyclone PAM sera pour la DSCGR un événement fondateur. Il a été le

premier véritable cyclone à frapper laNouvelle-Calédonie depuis le transfert de compétence. Particulièrementpuissant, il n'a finalement quemodérément affecté la Nouvelle-Calédonie. Je n'oublie pas les résidentsde Maré et de Lifou qui ont vu leurhabitation ou leurs cultures partiellementdétruites, mais c'est au Vanuatu que le cyclone a frappé le plus durement. On y déplore des milliers de personnesdéplacées et sinistrées, des centaines de blessés et malheureusement de tropnombreux décès. La France, au 1er rang dans le concert des nations pour venir en aide auVanuatu, a développé d'importantsmoyens pour soutenir les populationstouchées à Port-Vila mais aussi sur l'île de Tanna dévastée. La présidente dugouvernement a rapidement proposé au haut-commissaire le concours de la Nouvelle-Calédonie, dans le cadred'un dispositif regroupant l'interventionopérationnelle sur le terrain de l'Unitéd'Intervention de la Sécurité Civile(UISCNC) de la DSCGR, le déploiementsur place de l'association "ActionSolidarité Tanna" regroupant desmédecins bénévoles et le soutienlogistique pour le transport du frethumanitaire d'urgence ou dereconstruction. Un saut dans le "grand bain" pour laDSCGR qui s'est intégralement mobiliséesur cette mission de soutien qui resteradans l'histoire récente de la sécurité civilecalédonienne comme son premierengagement sur une scène internationale,15 mois seulement après sa création. Je veux dire à tous les agents de la DSCGR, à ceux qui sont partis,comme à ceux qui sont restés pour les soutenir, aux pompiers comme aux personnels administratifs et techniques, aux permanents comme aux volontaires qui se sont engagés à nos côtés, toute ma fierté et ma reconnaissance. ��

Le MOT du directeur

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Activée à la demande de l’ambassadeur de France àPort-Vila en collaboration avec la DASS-NC, une

cellule d’urgence médico-psychologique a été envoyéesur place pour débriefer les enseignants et élèves dulycée français JMG Le Clézio.

Composée de Christine Esmiol-Colardeau et Marie-Laurence Trouillot, psychologues, sapeurs-pompiersvolontaires du Bureau du Soutien Médical (BSM), cettemission s’est déroulée du 20 au 27 mars 2015. L’objectif consistait dans l’apport d’outils pédagogiqueset psychologiques pour l’accompagnement des élèves,en vue de la réouverture de l’établissement le lundi 23mars. Devant l’ampleur des besoins, la mission a étéélargie à l’accompagnement des ressortissants françaisrésidants à Port-Vila et des élèves et enseignants desétablissements scolaires francophones. 33 entretiens individuels ont été menés, 7 groupes deparoles ont été organisés regroupant 160 personnes,11 classes ont été visitées avec 20 élèves en moyenne.Au total, ce sont plus de 400 personnes qui ont été l’objetd’une intervention de la CUMP.Une mission exemplaire pour nos deux psychologuesdu BSM qui garderont longtemps le souvenir dupassage du cyclone PAM.

Une cellule de soutien psychologique de la DSCGR intervient a Port-Vila

Mars 2015

Eric Backes

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Se situant à l’Ouest de la trajectoire dePAM, la Nouvelle-Calédonie a échappé

en grande partie aux effets destructeurs dece cyclone exceptionnel. La pression mini-male estimée au centre de PAM a atteint sonniveau le plus bas, soit 896 hPa, alors qu’ilpassait au plus près des îles Loyauté le samedi 14 en fin de matinée. Le centre de PAM s’est tout de même appro-ché à environ 150 km à l’Est de Maré le sa-medi 14 mars, avant de poursuivre sa routevers le Sud. Le vent a donc soufflé fort sur leSud de la Grande-Terre et l’île de Maré avec70 km/h en vent moyen et 140 km/h en rafales à la Roche. Afin de gérer la crise au plus près et de ren-forcer les équipes communales, trois cadresde la sécurité civile ont été projetés dès levendredi 13 mars sur Maré et Lifou oùl’alerte cyclonique de niveau 1 avait été dé-clenchée à midi ce même vendredi avantd’être portée au niveau 2 dans la nuit de sa-medi à dimanche. L’action des personnels dela DSCGR a consisté à renforcer et assisterles équipes municipales dans la mise enœuvre des plans communaux de sauvegarde(PCS). Leur présence sur le terrain a égale-ment garanti la remontée rapide d’informa-tions fiables en direction du COG 988.

Fort heureusement, les opérations aéropor-tées de reconnaissance et d’évaluation surles communes de Lifou et de Maré, engagéespar les équipes de la DSCGR dès le matin du15 mars, on confirmées qu’aucune victime nidégâts majeurs n’était à déplorer.Plusieurs coupures du réseau électrique onttoutefois été constatées, particulièrementsur Maré et Lifou et quelques perturbationsont été enregistrées sur le réseau routier.5 habitations ont vu leurs toitures endomma-gées sur la commune de Maré. Au total,26 personnes ont dû être relogées (18 à Maréet 8 à Lifou) et ont été soit prises en chargedans leurs familles, soit par les services dela mairie de la commune concernée.

PAM SUR LE TERRITOIRE

Les îles Loyauté chahutées, mais globalement épargnées

Le CHIFFRE du mois

47Millions F CFP, c'est l'enveloppeexceptionnelle débloquée par le gouvernement

de la Nouvelle-Calédonie pour la mission « Tanna 2015»afin de venir en aide au Vanuatu

et financer l'ensemble des actions opérationnelles de la DSCGR sur le terrain.

Le BSM était-il représenté au sein du détachement de l’UISC-NC ?Le BSM était intégré ausein du détachement del’UISC-NC. Il était composé du médecin-chef, de deux infirmières et d’un infirmieranesthésiste et avait pour missiond’assurer le Soutien Sanitaire Opérationnel(SSO) du personnel engagé sur le terrainet de recenser les besoins sanitaires de lapopulation tout en apportant une aidemédicale dans la mesure de nos moyens.

Quelle a été la nature de vosinterventions au profit despopulations ?Nous avons visité 63 villages, réalisé 150 soins sur place et fait évacuer vers des dispensaires ou sur Port- Vila plus de17 enfants nécessitant une surveillancemédicale. Nous avons fait face à denombreuses plaies surinfectées ainsi qu’àdes fractures liées au cyclone mais aussi à de la pathologie pédiatrique aggravéepar la malnutrition et la déshydratation.

Le soutien sanitaire opérationnel(SSO) est-il important dans unemission de ce type ?Le SSO est primordial si l’on veut garderopérationnel le personnel sur le terrain. Ça va du conseil en hygiène, nutrition ethydratation jusqu’à la surveillancemédicale des chantiers dangereux (commele déforestage ou le travail en hauteur) et aux soins des premières blessures. Le soutien psychologique est égalementimportant car le personnel, bien qu’aguerriau secours à personne, se trouve plongédans une médecine de catastrophe et humanitaire.

Jean-François Rigaut,médecin-chef du Bureaudu Soutien Médical (BSM)

3 QUESTIONS À...Une mission de coordina-tion des actions de soli-darité en faveur des po-

pulations sinistrées du Vanuatua été confiée à la DSCGR par lehaut-commissariat de la répu-blique en Nouvelle-Calédonie.Dans ce cadre, la coordinationet la centralisation des initiativesdu monde de l’entreprise a étéassurée par la Chambre deCommerce et d’Industrie (CCI)avec comme objectif la collecte,l’entreposage et le chargementde matériel de reconstructionsur la barge « Rosalie », gracieu-sement mise à disposition parla « Société des mines Georges

Montagnat ». D’autre part, lesdons en nature ou en argentadressés par des associationsou des particuliers ont été cen-tralisés par la délégation territo-riale de Nouvelle-Calédonie dela Croix-Rouge française. Dix jours après le passage ducyclone tropical PAM sur l’archi-pel voisin, la solidarité des calé-doniens, particuliers ou entre-prises, s’est pleinementexprimée : la barge, avec à sonbord plus de 100 tonnes de ma-tériaux de construction et desproduits de premières nécessité,a pris la mer le 26 mars 2015,remorquée par le « Nani » de la

société « Comarec », à destina-tion de l’île de Tanna où elle aaccosté au quai de Lenakelaprès 30 heures de mer.Cette opération, pilotée par ladirection de la sécurité civile etde la gestion des risques, a étérendue possible grâce à la col-laboration de la Chambre deCommerce et d’Industrie, descompagnies maritimes, de laSociété des Mines GeorgesMontagnat, du Port Autonomede la Nouvelle-Calédonie et detrès nombreuses sociétés pri-vées et d’anonymes venus ap-porter des matériaux et des sou-tiens logistiques.

Une mission de coordination des actions desolidarité en faveur des populations sinistréesdu Vanuatu a été confiée à la DSCGR par le haut-commissariat de la république en Nouvelle-Calédonie.

ENTRAIDE POUR LE VANUATU

Les calédoniens solidaires

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POUR NOUS CONTACTER

Page 9: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

D ès 4 h 00 dans la nuit devendredi à samedi, un déta-chement de 8 membres de

l’UISC-NC, composé d’un VLHR,d’un CCR et d’un VTU et renforcéd’un véhicule de la Croix-Rouge(deux personnes), prend la directiondu Nord. Arrivé le samedi 4 avril à 10 h 30 àOuégoa, il rejoint la délégationconduite par le président du gouver-nement de la Nouvelle-Calédonie ac-compagné du vice-président dugouvernement, du représentant duprésident de la province Nord, ducommissaire délégué de la Répu-blique en province Nord, du com-mandant de la GendarmerieNationale et du correspondant desservices de la DSCGR pour la pro-vince Nord. Après une prise de contact avec ledirecteur des services techniques dela commune, une reconnaissancedes zones les plus impactées (districtde Bondé) est organisée et le déta-chement rallie la mairie de Pouébo à13 h 00 où il rejoint le détachementde quatre sapeurs-pompiers deHienghène composée d’un CCFM etd’un CCFL ainsi que la délégation

présidentielle. La direction des opé-rations de secours étant assurée parles maires de Ouégoa et de Pouébo,le détachement de l’UISC-NC estchargé de la coordination des ac-tions : à Ouégoa, une reconnais-sance aérienne est opérée et descontacts pris avec les zones les plusimpactées (district de Bondé). APouébo, un Poste de Commande-ment Communal (PCC) est installé.4 000 l d’eau en bouteilles sont ache-minés par voie routière, 400 l d’eaupotable sont produits par la CroixRouge à destination du dispensaireet des populations. Des travaux deforestage visant à libérer les voies de

circulation et permettre la réparationdes canalisations d’eau potable sontmenés. Le détachement contribue àla réparation de canalisations et éva-lue les dégâts sur les districts dePouébo, Balade, Témeline et Colnettqui rassemblent environ 4 000 per-sonnes. Enfin, le nettoyage des mai-sons les plus endommagées(St–Ferdinand) est réalisé.A 8 h 00 le lundi 6 avril 2015, le déta-chement de l’UISC-NC et les interve-nants de la Croix Rouge prennent laroute pour Nouméa où ils arriverontà 18 h 00 pour le dernier acte decette mission : débriefing puis recon-ditionnement des véhicules.

C’est le 26 février 2015 quecet homme d’expérience,

âgé de 46 ans, marié et père de3 enfants a pris la succession dulieutenant-colonel Eginard,après avoir été son adjoint pen-dant 2 ans. Après un passage au sein del’unité d’intervention de la sécu-rité civile de à Brignoles(Var) àl’occasion de son service mili-taire, il intègre en 1989, commesimple sapeur, le corps des sa-peurs-pompiers de la commu-nauté urbaine de Lyon (Rhône)où il deviendra lieutenant, puis

capitaine. Après plusieurs affec-tations au sein des différentescasernes du Rhône, Patrick Clercse tourne vers la préventionmais veille à garder le contactavec les aspects opérationnels.Désormais chef de corps, s’ins-crivant dans la continuité desactions engagées, le comman-dant Clerc souhaite faire de lamontée en compétences de seshommes le socle de son actiontout en renforçant le recrute-ment de sapeurs-pompiers vo-lontaires (SPV). Enfin, il se fixecomme objectif d’abaisser le

délai moyen d’intervention à10 minutes sur l’ensemble de lacommune de Nouméa grâce aupassage de la caserne de Nor-mandie (centre de secours Elo-die Mapéri) en mode 24h/24h.La DSCGR souhaite la bienvenueau commandant Clerc ; qu’ilsache que nous comptons sur luipour conforter et développerune coopération fructueuse avecles sapeurs-pompiers de la com-mune de Nouméa, comme ilspeuvent compter sur la DSCGRpour les soutenir dans l'accom-plissement de leur mission.

Les communes de Ouégoa et de Pouébo ont subi de fortes précipitations (environ 200 mm en 4 heures) dans la nuit du 2 au 3 avril 2015. Combinées au phénomène de marée haute, les pluiesont notamment provoqué une importante montée des eaux du Diahot et de ses affluents.

Les communes de Ouégoa et de Pouébo inondées

INTERVENTION

«L' exercice de la sécurité civile induitune responsabilité importante vis àvis des calédoniens. La dynamique engagéeest la bonne, elle a démontré son efficacitéconcrète sur le terrain des opérations, enNouvelle-Calédonie depuis plus d'un an et,plus récemment, au Vanuatu. La DSCGR,qui applique sur le terrain la politique dugouvernement en matière de sécurité civile,a régulièrement apporté son concours auxmaires des communes que ce soit dans lalutte contre les feux de forêt, lesévénements météorologiques dangereux ouencore les inondations. Il nous faudra allerencore plus loin pour mieux structurer laréponse en matière de sécurité civile ensoutenant les communes dans leur effortde développement mais également enlançant la réflexion dans un premier temps,et le chantier par la suite, d'unemutualisation territoriale de certains outilset moyens. Je pense notamment à l'alertequi, à l'instar de la centralisation en coursdes sirènes "Tsunami", pourra à terme,intégrer et centraliser les appels "18" ausein d’une structure territoriale efficace etunique. Ce projet fondateur ne pourra seréaliser sans l'adhésion des communes,toutes déjà très impliquées sur ce sujet. » ��

Philippe GERMAIN Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Le MOT du président

NOMINATION

Un nouveau chef de corps pour les sapeurs-pompiers de Nouméa

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Avril 2015

Le commandant Clerc prend la têtedu corps des sapeurs-pompiers de la ville de Nouméa.

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Le CHIFFRE du mois

209mmc’est la quantité de pluie qui est tombée en 4 heures sur la station météo de Galarino(entre Pouébo et Hienghène)dans la nuit du 02 au 03 avril2015. Soit une quantité

supérieure au quantile vicennalqui n’est habituellement observée qu’une fois tous

les vingt ans.

Quelles sont lesmissions du serviceformation ?De la réglementation à l’organisation pratique des actions de formation, le champ d’action est large.Le service comprend sept

agents permanents et s’appuie sur plus d’unecinquantaine de formateurs et de responsablespédagogiques vacataires. Nous sommes garantsde la formation des acteurs qui concourent à desmissions de sécurité civile, plus particulièrementles sapeurs-pompiers et les membres desassociations agréés de sécurité civile (AASC).

Le service formation en chiffre ?Le centre de formation de la sécurité civile(ancienne école des sapeurs-pompiers), qui formedepuis bientôt 10 ans les sapeurs-pompiers deNouvelle-Calédonie, constitue l’activité la plusimportante du service : plus de 170 sessions deformation seront organisées en 2015 pour 1925stagiaires. Nous organisons des formations dans des domaines variés comme le feu de forêt,le sauvetage en mer, la conduite hors-chemin, les risques chimiques, etc…

Quelle sera l’actualité du service formation en 2015 ?Le partenariat engagé avec les deux grandesécoles nationales, l’ENSOSP (école nationalesupérieure des officiers de sapeurs-pompiers) etl’ECASC (école d’application de la sécurité civile),devrait trouver un aboutissement en 2015 autravers de conventions afin de garantir la qualitéde nos formations.Des formations déconcentrées en province Nord,en collaboration avec le régiment du servicemilitaire adapté (RSMA), seront organisées, ce qui permettra de se rapprocher des sapeurs-pompiers de l’intérieur.

Alexandre Rossignol,chef du service formation de la DSCGR

3 QUESTIONS À...

Cette visite organisée par le Cne de vaisseauPierre-Emmanuel Augey avait pour objectifprincipal d’identifier les moyens matériels,

humains et organisationnels d’Enercal afin de lesmettre en adéquation avec le nouveau dispositifORSEC maritime. Une réunion de présentation des acteurs et des

principaux documents d’intervention en cas decrise (Plan d’Opérations Interne environnement,Plan d’Opérations Interne incendie et Plan d’Ur-gence Maritime) suivie d’une visite de l’ensembledu site ont permis d’intégrer l’ensemble des in-formations et de mieux visualiser les différentsmoyens de secours présents sur le site. Ce premier contact avec l’industriel a été très en-richissant et annonce une collaboration futuredans des domaines tels que les risques de pollu-tion ou de feu d’hydrocarbures. Il valide la priseen compte de ce site stratégique pour la Nou-velle-Calédonie dans la planification et laconduite d’opérations de secours.

SÉCURITÉ

Comme tout conducteur, les sapeurs-pompiers sontsoumis à l’obligation du respect du code de la routeet à la détention du permiscorrespondant.Si des tolérances sontaccordées aux sapeurs-pompiers lors de certainesinterventions et sous certainesconditions, le reste du temps,vous êtes soumis au respectabsolu du code de la route :port de la ceinture, respectdes limitations de vitesse,distance de sécurité, feuxrouges, sens interdit,signalisation….Le non-respect de cesdispositions peut vousexposer directement à des sanctions de différents

niveaux selon la gravité de l’infraction. C’est bien la responsabilité personnellede l’agent qui est impactée et non celle du service.Donc le code de la routes’impose :• Pour les sapeurs-pompiers :

dans tous vos déplacementshors intervention(déplacements ;administratifs, formations,réunions, retourd’intervention, etc…) ;• Pour les JSP et les PATS :dans toutes les situations.

TRAJET HORS INTERVENTION = RESPECT ABSOLU DU CODE DE LA ROUTE

TRAJET HORS INTERVENTION

Adopter une attitude parfaitement respectueuse du code de la route

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POUR NOUS CONTACTER

Photo prise dans la centrale électrique, de gauche à droite : Cne de vaisseau (R) Pierre-Emmanuel Augey,Jean-Michel Courtay (Chef du SPRTN), Lenka Aucher (prévisionniste), CCH Philippe Buama, Manon Brasseur (prévisionniste) et le Cne Régis Lecrivain avec le responsable d’exploitation de la centrale électrique d’Enercal sur Népoui, Edouard Gambey.

Le Jeudi 2 Avril 2015, une délégation dela direction de la sécurité civile et de lagestion des risques de la Nouvelle-Calédonie a visité la centrale électriqued’Enercal située à Népoui.

La Sécurite civile visite la centrale électrique d’enercal de Nepoui

Là au moins, pas de risqued’excès de vitesse !

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L’activité industrielle etl'émergence de risquesliés au développement

d’activités sportives ou depleine nature nécessitentl'organisation d'un disposi-tif opérationnel spécialisédans l’intervention en mi-lieu périlleux.

D’où la création d'ungroupe de reconnaissanceet d'intervention en milieupérilleux de Nouvelle-Calé-donie (GRIMP 988), à comp-ter du 1er mai 2015, enpartenariat avec l'écoled’application de la sécuritécivile (ECASC) et le centrenational de formation (CNF)GRIMP.

24 agents de l'Unité d’In-tervention de Sécurité Civile(UISC NC) ont été formésformés au niveau IMP 1 et12 agents de l'UISC NC auniveau IMP 2. Ces agents,issus de la DSCGR, maisaussi de centres de secourssupports tels que Poindimié

et Canala ont été formés par4 conseillers techniques dela spécialité : Le lieutenantGuy Pourchot, conseillertechnique et référent natio-nal GRIMP, responsable duCNF GRIMP, le commandantJérôme Guinard, conseillertechnique GRIMP du dépar-tement de l'Allier et de lazone Sud-Est, le Maitre Prin-cipal Patrick Lafaire, conseil-

ler technique GRIMP du Ba-taillon des Marins-Pompiersde Marseille et le lieutenantChristophe Baumann,conseiller technique GRIMPde la Nouvelle-Calédonie.

Projetable en tout pointde la Nouvelle-Calédoniepar vecteur aérien, leGRIMP 988 pourra égale-ment intervenir en cas desecours routiers en ravin.

En effet, ces agents sont for-més au treuillage en parte-nariat avec les forces degendarmerie qui mettent àdisposition leur hélicoptère.

A terme cette unité seracomposée d'une trentained'agents opérationnels,sauveteurs et chefs d'unitésGRIMP, en capacité d'inter-venir 24h sur 24h toute l'an-née.

Monsieur Xavier de la Gorce, président de la Société Nationale deSauvetage en Mer, accompagné du vice-amiral Jacques de Solms,

inspecteur général pour la SNSM de la Manche et des Dom-Tom, étaienten Nouvelle-Calédonie du 16 au 23 avril 2015. Ce déplacement visaitplusieurs objectifs : échanger avec les sauveteurs Calédoniens, les élus,les acteurs du sauvetage en mer et également visiter la station de Koumac.

Temps fort de la visite, la bénédiction du semi-rigide de sauvetageSNS 715 et l’inauguration des locaux destinés aux sauveteurs en mer deThio. La station de Thio est désormais pourvue d’un moyen d’interventionrapide et moderne, conçu par « Zodiac Milpro » en collaboration avec lesservices techniques de la SNSM, développé pour être robuste et simple.Le SRA 750, (Sea Rib Aluminium) « Bota-Eramet» assurera des missionsde surveillance, d’assistance et de sauvetage.

Dotée d’un semi-rigide, d’un pickup, d’une remorque et de locauxadaptés, la station SNSM de Thio est donc prête, plus que jamais, àintervenir pour toutes les missions qui lui seront confiées par le MRCC deNouméa et la direction de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie.Souhaitons-lui « Bon vent ».

La DSCGR poursuit la montée en puissance de la réponseopérationnelle en matière de risques spécifiques (feuxd'hydrocarbures, feux de forêts inaccessibles, intervention en milieu périlleux, risques technologiques, feux de navires,sauvetage déblaiement).

FORMATION

Désormaiscompétente en

matière desécurité civile, la Nouvelle-

Calédonie se doit d'organiser laréponse opérationnelle en matièrede risques particuliers.Il s’agit là d’un domaine prioritairepour la DSCGR car de nombreusescommunes ne sont pas en mesurede consentir les lourdsinvestissements que nécessite la création d’unités spécialiséesdans des domaines d’interventionaussi divers que le risque chimique,les feux d’hydrocarbures ou les feuxde navires.

Depuis le 15 mai 2015, l’UISCdispose d’un Groupe deReconnaissance et d’Intervention enMilieu Périlleux, le GRIMP 988. Lacréation de cette unité spécialiséeest donc une étape supplémentairedans la prise en compte, par laDSCGR, des risques particuliers.

Les stagiaires sélectionnés,membres de l’UISC et issus descentres du Grand-Nouméa et de la province Nord, ont pleinementjustifié, par leur motivation et leurinvestissement personnel, laconfiance que nous avions placée eneux. Qu’ils en soient ici remerciés.

Longue vie au GRIMP 988 ! ��

Le MOT du capitaineGuépy, directeur-adjoint

SNSM

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Mai 2015

Le GRIMP (Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux) permet d’intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels.

Plein phare sur les sauveteurs en mer de Thio

Le pont du SRA-70 est équipé de rails offrant une capacité d’aménagement illimité. Multi-missions et d’une grande flexibilité, il reste opérationnel dans les conditions les plus difficiles.

Le GRIMP 988 passe à l’action!

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Le CHIFFRE du mois

17c'est le nombre d'opérations

NEDEX (NeutralisationEnlèvement Destruction

d'Explosifs) menées par laDSCGR en collaboration avecl'EMZDS et les FANC depuisle 1er janvier 2014, date dutransfert de compétence.

• EQUIPIER PS : 1er au 06 juin 2015 au Centre de formation

• CHEF D'AGRES SAP/DIV/SR :1er au 12 juin 2015 au Centre de formation

• CAD 1 : le 1er juin 2015 au Centre de formation

• EQUIPIER INCENDIE : 1er au 12 juin 2015au Centre de formation

• ATC 1 : 2 au 3 juin 2015 au Centre de formation

• Module Complémentaire PSE : 4 au 5 juin2015 au Centre de formation

• TOP 1-LSPCC : 2 au 4 juin 2015 CIS de Bourail

• DIV 1 : 1er au 3 juin 2015 au CIS deHouailou

• FDF 1 : 8 au 12 juin 2015 à l’AntenneDSCGR de Koné

• DIV 1 : 8 au 10 juin 2015 au Centre de formation

• TOP 1-TC : 8 au 12 juin 2015 au CIS de Bourail

• Module Complémentaire PSE : 9 au 10 juin2015 au Centre de formation

• FMA SAP SC (agents DSCGR) : 11 juin2015 au Centre de formation

• EQUIPIER VSAV : 15 au 20 juin 2015 au Centre de formation

• FDF 1 : 15 au 19 juin 2015 au Centre de formation

• SAV 1 : 15 au 19 juin 2015 au Centre de formation

• DIV 1 : 15 au 17 juin 2015 au CIS Bourail • INC 1 : 18 au 30 juin 2015 au CIS Bourail • EQUIPIER SR : 22 au 26 juin 2015

au Centre de formation• COD 1 : 22 au 26 juin 2015au Centre de

formation• FMA PSE 1 : 22 juin 2015 Gendarmerie • DIV 1 : 22 au 24 juin 2015 au Centre de

formation• FMA SAP SC (gents DSCGR) : 26 juin 2015

au Centre de formation• FAE/CE : 29 juin au 4 juillet 2015 au Centre

de formation

Calendrier du mois de juin 2015

FORMATIONS

Les Services Interministé-riels De Protection Civile(SIDPC) assurent, au sein

des préfectures, la coordina-tion de l’action des services del’Etat impliqués dans les pro-blématiques de sécurité et desureté. Ils animent et coordon-nent notamment les CentresOpérationnels Départemen-taux (COD) qui gèrent les crisesde sécurité civile en Métropolesous l’autorité des préfets.

Depuis le transfert de la compétence, l’organisation enNouvelle-Calédonie fait figured’exception puisque les res-ponsabilités sont désormaisséparées entre l’Etat, qui restecompétent en matière de sécu-rité publique et de sureté, et legouvernement de la NouvelleCalédonie désormais respon-sable de la partie sécurité civile.

C’est donc dans ce contexteoriginal qu’une représentationbicéphale de la Nouvelle-Calé-donie s’est présentée à ce sé-minaire, les 1er et 2 avril 2015,avec d’une part Céline Platel,chef d’état-major adjointe de la

zone de défense et Eric Backes,le directeur de la sécurité civileet de la gestion des risques dela Nouvelle-Calédonie.

L’occasion pour les repré-sentants calédoniens de fairevaloir les spécificités de l’orga-nisation locale et de se tenir in-formés des sujets d’actualitédu ministère de l’Intérieur. Ontété abordés notamment la ré-forme des Schémas Départe-

mentaux de Couverture desRisques (SDACR) au niveau na-tional, la présentation des mis-sions du référent départemen-tal inondation (RDI), la sécuritédes systèmes d’informationainsi que la présentation desoutils PREVARISC (gestion desERP) et SYNAPSE (Portail OR-SEC) qui seront déployés enNouvelle-Calédonie par le gou-vernement et l’Etat.

GESTION DES RISQUES

Le directeur de la sécurité civile au séminaire des chefs de SIDPC

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie aconvié les chefs de gouvernement de la ré-

gion et les différentes ONG et organisations in-ternationales à réfléchir sur les conséquencesdes changements climatiques. L’actualité récentedans le Pacifique, avec notamment les nombreuxdésastres causés par le passage du cyclone PAMdans plusieurs états insulaires, a conduit les or-ganisateurs à aborder le thème du sommet sousl’angle de la protection des populations.

Une délégation de représentants des gouver-nements étrangers et des organisations interna-tionales a donc été reçue à la DSCGR, le jeudi 30avril 2015, afin de s’y voir présenter ses princi-paux outils de gestion de crise et en particulierles nouveaux outils de télédétection proposés

par l’entreprise innovante calédonienne « Blue-cham », qui permettent l’évaluation des situa-tions et des dégâts par imagerie satellite.

A noter la présence au sein de cette déléga-tion de Sune GUDNITZ délégué de l’OCHA (Of-fice for the Coordination of Humanitarian Affairsde l’ONU) pour le pacifique, visiblement inté-ressé par notre dispositif au point de nous pro-poser son intégration dans différentesorganisations régionales. La question de la la-bellisation par l’INSARAG (International Searchand Rescue Advisory Group) de l’unité d’inter-vention de la sécurité civile de la DSCGR a éga-lement été abordée afin de lui permettred’intervenir sur les théâtres d’opération exté-rieurs à la Nouvelle-Calédonie.

CLIMAT

Une délégation d’Océania 21 en visite au COG 998

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POUR NOUS CONTACTER

C’est à l’invitation du haut-commissaire de la République que le di-recteur de la sécurité civile et de la gestion des risques de la Nou-velle-Calédonie a participé à cet évènement, le 2 avril 2015.

la délégation d'Océania 21 reçue au COG 988 le jeudi 30 avril 2015.

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La nouvelle organisationconduit à la création de 4 ni-veaux de formateurs incen-

die : les formateurs incendie deniveau 1 forment les équipiers desapeurs-pompiers aux techniquesde bases comme le LSPPC ou lesARI. Les formateurs incendie de ni-veau 2 animent les séquences en re-lation avec la combustion, ledéveloppement des incendies et lestechniques d’engagement. Les for-mateurs incendie sur feux réels as-surent les séquences en conditionsréelles (caisson d’attaque par exem-ple) et enfin, les formateurs auxtechniques de commandement dis-pensent les stages de chef d’équipeà chef d’agrès.

En mai, une formation de niveau2 s’est déroulée pour laquelle lelieutenant Stéphane Mouche, duSDIS26, est venu renforcer l’équipede formateur de la DSCGR. Cetteformation est basée sur deuxgrands principes pédagogiques :d’abord apprendre pour soi, en ex-plorant en profondeur, avec les sta-giaires formateurs, le système feu,ses interactions et ses composantsafin de mieux comprendre les phé-nomènes thermiques. Ensuite, ap-prendre à être formateur, à traversde nouvelles techniques pédago-

giques. Le formateur devient un ani-mateur de formation en mettant enrelation l’apprenant avec le savoir.

Le groupe de formateurs incen-die de niveau 2 compte 40 sapeurs-pompiers, déjà au travail au seindes différentes formations dispen-sées

A la fin du 1er semestre 2015, unnouveau container d’observationdes phénomènes thermiques serainstallé sur le plateau technique dela DSCGR. Après une période d’es-sai suivie d’une formation de forma-teur sur feux réels en début

d’année, il sera opérationnel pourpermettre à l’ensemble des sa-peurs-pompiers de Calédonie des’entraîner avec le feu.

La formation des sapeurs-pom-piers évolue, elle influe directementsur nos pratiques professionnelleset reste la clé de voûte d’une inter-vention efficace, de qualité et entoute sécurité. La formation des for-mateurs est, quant à elle, indispen-sable à une formation de qualité.

Bien former nos formateurs c’estdonc améliorer la réponse opéra-tionnelle.

Jeune étudiante de l’Ecole Nationale des Tra-vaux Publics de l’Etat (ENTPE), Justine Du-cret a rejoint la DSCGR pour un stage de

vingt semaines, dans le cadre de sa quatrièmeannée d’école d’ingénieur. Justine travaille actuellement au Service de laPlanification des Risques Technologiques et Na-turels (SPRTN), sur l’élaboration des plansORSEC-Tsunami et EMD (Evénement Météorolo-gique Dangereux). Particulièrement intéresséepar les carrières opérationnelles, Justine estsous-officier de réserve dans l’armée de l’Air,mission qu’elle vit comme une véritable passion.

En effet, elle se destine avec détermination et en-thousiasme à une carrière d’officier au sein del’arme du génie militaire, dans le but de rejoindrela Sécurité Civile pour « trouver cet aspect inter-médiaire entre le côté scientifique et technique,d’une part, et le côté opérationnel, d’autre part ».

Ce stage au sein de la DSCGR est ainsi uneréelle opportunité qui lui permet de mettre en ap-plication ses connaissances en matière de ges-tion des risques, mais aussi de rencontrer desprofessionnels afin de valider son choix d’orien-tation professionnelle.

La DSCGR lui souhaite la bienvenue.

En plein essor, le centre de formation de la sécurité civile a 2 objectifs majeurs : garantirune formation de qualité aux apprenants et augmenter le niveau de compétence de sesformateurs. Dans ce but, le centre de formation installe une nouvelle formation de forma-teur incendie de niveau 2.

Les formateurs «incendie» sur le grilFORMATION

PLANIFICATION

La DSCGR accueille une stagiaire de l’ENTPE

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Juin 2015

Ce 20 juin 2015 est une date à célébrer.Il s’agit de la journée nationale des sa-

peurs-pompiers. Certes le jour le plus im-portant pour ce corps restetraditionnellement la Sainte Barbe, fêtéeen décembre, mais l’Etat a souhaité for-mellement célébrer ce corps en lui dédiantcette journée. Assez naturellement la Nou-velle-Calédonie, par la voie de la DSCGR,rendra donc hommage à ce corps quicompte dans la vie des calédoniens. Pasune personne ne peut décemment direque, durant sa vie, il n’a pas eu un jour àremercier un sapeur-pompier pour le se-cours porté ou le service rendu. Cesquelques mots leurs seront donc consacréset c’est bien peu de choses comparé à leurengagement. Qu’ils soient professionnelsou volontaires, en activité ou retraités, lespompiers méritent toute notre reconnais-sance pour le courage et le dévouementdont ils font preuve et dont ils ont fait leurdevise. Je n’oublie pas qu’ils sont les ac-teurs incontournables de la sécurité civileet que ce sont sur eux prioritairement quela Nouvelle-Calédonie pourra compter encas d’évènement majeur. Qu’ils en soientdonc honorés aujourd’hui, de Lifou à Nou-méa en passant par tous les centres de se-cours de Nouvelle-Calédonie. ��

Eric Backes

Le MOT du directeur

S

Page 14: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

Le CHIFFRE du mois

600C’est le nombre de sapeurs-pompiers en Nouvelle-Calédo-nie, volontaires (SPV) ouprofessionnels (SPP), mis àl’honneur à l’occasion de la

journée nationale des sapeurs-pompiers célébrée le 20 juin.

Quelles sont les principales missionsdu bureau prévision ?La prévision permet de se préparer aumieux à des événements de sécurité civileet d'élaborer des outils communs destinésà leur gestion. Le bureau prévision sestructure progressivement dans des do-maines de compétence tels que la réalisa-tion et la mise à jour des différents plansde secours, les manifestations publiques,la défense extérieure contre l'incendie etles plans d’établissements répertoriés.

Quel est le dossier d'actualités du mo-ment ?2 sujets importants : le dossier sur lesrisques majeurs de Nouvelle-Calédonie,qui dressera l’inventaire des risques et par-ticipera à l'information préventive des po-pulations, et l'exercice du Plan Particulierd'Intervention (PPI) de Valé-NC, le 19 juin2015 (NDLR : le PPI Valé-NC fera l’objetd’un dossier dans notre édition de juillet).Ce PPI participe de l'amélioration continuedu dispositif ORSEC de Nouvelle-Calédo-nie. Ces dossiers ont vocation à dévelop-per la culture de sécurité civile auprès desinstitutions et des populations de Nou-velle-Calédonie.

Quels sont les grands projets à venir ?L'année 2015 verra entre autres choses lapoursuite de la rédaction du PPI SLN Do-niambo, du PPI du barrage de Yaté et lelancement d'un groupe de travail sur la dé-fense extérieure contre l'incendie. Les ou-tils découlant de ces chantierscontribueront ainsi à l'amélioration despratiques des acteurs de la sécurité pourune meilleure protection des populationsde Nouvelle-Calédonie.

Capitaine Régis LECRIVAIN,chef du bureau Prévision du Service de la Planificationdes Risques Technologiques etNaturels (SPRTN) de la DSCGR.

3 QUESTIONS AU...

Président de la Croix-Rouge française depuisjuin 2013, le professeur

Jean-Jacques Eledjam a effec-tué sa première visite en Nou-velle-Calédonie du 29 mars au7 avril 2015. Un déplacementqui a pour but de faire plusample connaissance avec leséquipes locales actives dansles multiples champs d’inter-vention de l’association (ur-gence et secourisme, actionsociale, santé, formation et ac-tion internationale).

Particulièrement attentif etsensible à l’engagement desCalédoniens, aux résultats desactions menées sur le terrainet aux moyens disponibles

pour mener à bien les mis-sions de la CRF, le présidentnational est allé à la rencontrede ceux qui font vivre la délé-gation locale et de ceux qui enbénéficient. Il a eu égalementà cœur de s’entretenir avec lesinstitutions, précieux soutiensdes activités de la Croix-Rougeen Nouvelle-Calédonie et dansla région du Pacifique Sud.

La visite du professeurEledjam correspond égale-ment à un double anniver-saire, d’abord les 150 ans del’organisation humanitaire, en-suite les 70 ans de la présencede la Croix-Rouge française enNouvelle-Calédonie. Deux évé-nements célébrés localement

et auxquels le président a ap-porté son appui et sa visionlors de la présentation d’unlivre et d’une exposition dé-diés à ces dates marquantes.

ASSOCIATION AGRÉÉE DE SÉCURITÉ CIVILE

Le Pr Jean-Jacques Eledjam, Président de la Croix-Rouge française était en visite en Nouvelle-Calédonie du dimanche 29 mars au mardi 7 avril 2015.

AAncien commandant de la zone maritime(CZM) de Nouvelle-Calédonie, Pierre-Em-manuel Augey avait rejoint les rangs de

la DSCGR à sa création, en tant que conseiller-expert en gestion des risques maritimes.

Au cours de son intervention, le capitaine devaisseau Augey n’a pas manqué de rappelerque la compétence de sécurité civile intégraitun volet maritime dans les eaux intérieures(lagon) et territoriales (12 milles nautiques au-delà du récif). Les risques maritimes sont es-sentiellement liés à la circulation des grandsnavires, au transport de passagers, aux activi-tés de plaisance et de loisirs, aux activités in-dustrielles en bordure de lagon ainsi qu’auxphénomènes naturels (tsunami, cyclones).

En mer, la réponse à ces situations est ap-portée, depuis le MRCC, par le CZM et seséquipes, au nom du président du gouverne-ment, mais les événements les plus significatifs(sauvetage de grande ampleur, pollution mari-time importante) comprennent souvent unvolet terrestre, dont la gestion est assurée par

les agents de la DSCGR depuis le COG 988.Le capitaine de vaisseau Augey a par ailleurs

insisté sur l’importance de la politique amontvisant à prévenir les accidents qui repose surl’action de plusieurs directions du gouverne-ment. La DSCGR, mais également la DAM, encharge de la règlementation de la circulationmaritime et de la sécurité des navires, la DITTTvia le service des Phares et Balises et enfin laDIMENC, tutelle des activités industrielles. Il ré-sulte de cette multiplicité d’acteurs un besoinde coordination, en partie satisfait par la ré-cente mise en place du réseau « risque mari-time » animé par la DAM.

La forte augmentation de la circulation ma-ritime et du transport de passagers, nécessiteune surveillance étroite des opérateurs mari-times, ainsi qu’une véritable politique de pré-vention. Tel est, en substance, l’objet du rapportremis à M. Eric Backes à l’occasion de cetteséance marquant la fin de sa mission.

La DSCGR lui souhaite « bon vent, bonnemer » !

FIN DE MISSION

La DSCGR salue le départ du capitainede vaisseau (er) Augey

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POUR NOUS CONTACTER

Retour sur la visite du président de la Croix-Rouge Française

Au terme d’une mis-sion d’accompagne-ment d’une vingtainede mois, le capitaine

de vaisseau (er) Pierre-Emmanuel Augey faisait ses adieux, le 15 juin dernier,

aux cadres de la DSCGR.

Il a présenté, à cetteoccasion, le bilan de

son action.

Page 15: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

A8h44, l’industriel informe laDSCGR d’une fuite dedioxyde de souffre à l’état

gazeux non maîtrisée avec un nuagetoxique qui sort des limites du site.Le président de

Valé NC ordonne l’évacuation dusite, déclenche les sirènes d’alerte etdemande au président du gouverne-ment la mise en œuvre du Plan Par-ticulier d’Intervention (PPI), ce que leprésident validera quelques minutesplus tard en prenant la direction desopérations de secours depuis leCOG 988 de Nouméa.

Dès lors, l’opération se réorga-nise et le dispositif monte en puis-sance : le capitaine Régis LECRIVAINde la DSCGR, dépêché sur place enqualité d’expert durant la phase POI,prend le commandement des opéra-tions de secours (COS) et organiseson « chantier » avec la brigade d’in-tervention et les services médicauxde Valé en attendant les renforts deNouméa et des communes voisines.

Deux équipes (médicale et d’in-tervention) de la DSCGR se rendentsur place en hélicoptère tandis queles renforts transitent par la routepour constituer le « gros » d’un dis-positif qui permettra finalement laprise en charge d’une quarantainede victimes nécessitant le déclenche-

ment d’un plan ORSEC NOVI (nom-breuses victimes).

Un dispositif impressionnant semet en place progressivement, mo-bilisant autour de la DSCGR : laCroix-Rouge française, les sapeurs-pompiers de Yaté, du Mont-Dore, deDumbéa et de Païta, le SAMU, lesFANC, la gendarmerie nationale, lesmoyens de Valé NC et les ambulan-ciers privés. En tout 150 participants,15 véhicules et 4 hélicoptères, dontun Puma militaire, ont été mobiliséspour jouer cet exercice en conditionsréelles. L’ensemble des victimes étaitpris en charge en fin de matinée et le

dispositif a été globalement efficace,même si des ajustements sont né-cessaires. La principale probléma-tique demeure l’éloignement etl’isolement du site de Valé NC qui in-duit des délais de transit importantsdepuis Nouméa pour l’arrivée dessecours ou l’évacuation des vic-times. La mobilisation de moyensaériens importants sera donc déter-minante dans la gestion de ce typed’événements.

Encore merci à tous les partici-pants et à l’industriel qui ont permisd’organiser cet exercice horsnormes.

Le 26 juin dernier, le président dugouvernement a fait à la direc-tion de la sécurité civile et de la

gestion des risques, l’honneur de sapremière visite des directions dugouvernement. Le président PhilippeGERMAIN a voulu ainsi souligner lerôle particulier de notre direction etl’importance de ses missions. Aprèsune visite des locaux du centre opé-rationnel durant laquelle il s’est par-ticulièrement intéressé au nouveausystème de centralisation des si-

rènes d’alerte pour les tsunamis ré-cemment installé, le président a purencontrer l’ensemble des cadres dela direction. L’organisation et lesmissions de la direction lui ont étéprésentées par les différents chefsde service, ainsi que le plan straté-gique 2014-2016 de la direction. L’oc-casion pour lui de saluer le travailaccompli et de souligner l’intérêt dedisposer d’une telle feuille de routedans les premières années d’exer-cice de cette compétence.

Vendredi 19 juin 2015 à 7h32, une grue tombe sur le site de Valé NC et blesse grièvement deuxtechniciens. L’industriel déclenche alors son Plan d’Organisation Interne (POI) et gère les deux« urgences absolues » avec le concours d’une équipe médicale du SAMU mobilisée sur place.

Le premier Plan Particulier d’Interventionen test « grandeur nature »

EXERCICE

GOUVERNEMENT

Visite présidentielle à la DSCGR !

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Juillet 2015

Le risqueindustriel est

présent enNouvelle-Calédonie : 150établissementsexploitent desinstallations

classées dont 7 comportent desinstallations dites à hauts risquesindustriels (HRi).Face à ce risque, la politique de préventionrepose sur 4 piliers essentiels : la maîtrisedu risque à la source, la maîtrise del’urbanisation, l’organisation des secourset l’information préventive de lapopulation.Afin d’assurer la protection générale despopulations, le Plan Particulierd’Intervention (PPI) relatif aux installationsprésentant un risque majeur est undispositif essentiel de la réponse desécurité civile. C’est pourquoi la DSCGR afait de la rédaction de ces PPI une de sespriorités.Le 19 juin dernier était ainsi organisé pourla première fois en Nouvelle-Calédonie unexercice de terrain consacré au PPI deValé-NC. Un exercice grandeur nature,impliquant la participation de 150intervenants, qui a permis de testerl’organisation des secours en cas desurvenance d’un évènement de sécuritécivile sur le site. Un exercice indispensable à la validation,par arrêté du président du gouvernement,de ce dispositif de planification quireprésentera un pas de plus vers unecouverture des risques à la hauteur desenjeux de la Nouvelle-Calédonie. ��

Capitaine Guépy

S

Le président du gouvernement, qui à réservé sa première visited’une direction à la DSCGR, se fait expliquer le dispositif de centralisation de l’alerte tsunami.

Le MOTdu directeur-adjoint

Page 16: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

Le CHIFFRE du mois

150C’est le nombre de participantsimpliqués dans l’exercice « «PPI

Valé-NC » organisé par laDSCGR le 19 juin dernier

FÊTE NATIONALECette visite, organisée par le CCH PhilippeBuama (correspondant DSCGR à Koné),rentrait dans le cadre d’une meilleure

connaissance des sites industriels majeurs deNouvelle-Calédonie et de l’amélioration conti-nue des dispositifs de réponse de sécurité ci-vile. Cette rencontre a permis au service desmesures d’urgence de KNS de présenter le siteindustriel et ses risques associés ainsi que lesmoyens organisationnels, humains et tech-niques présents.

Par ailleurs, une présentation des missionsdu service planification des risques technolo-giques et naturels, et plus particulièrement dubureau de la prévision aux chefs de corps dessapeurs-pompiers du Nord, s’est tenue le1e juillet 2015 dans les locaux de l’antenne Nord

du gouvernement à Koné. Au-delà du conseiltechnique apporté par la DSCGR auprès deschefs de corps et des chantiers en cours dansle domaine de la prévision, cette réunion a per-mis de faire connaissance et de favoriser leséchanges entre les différents acteurs de la sé-curité civile. Cette présentation, appréciée parl’auditoire présent, en annonce d’autres no-tamment dans l’Est de la Grande-Terre.

GESTION DES RISQUES

Le mardi 30 Juin 2015 une délégation de la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques de la Nouvelle-Calédonie s’est rendue sur le complexeindustriel de Koniambo Nickel SAS.

Sur l’initiative du secré-taire général de l’ONU,M. Ban Ki-Moon, un

sommet humanitaire mondialse tiendra à Istanbul en mai2016, avec pour objectif la dé-finition d’une stratégie interna-tionale pour améliorer l’aideaux populations impactées pardes catastrophes naturelles oupar des situations de conflits(100 millions de personnesdans le monde en 2014).

A titre d’exemple, en 2013,8 pays océaniens figurentparmi les 20 pays du mondeenregistrant les plus lourdespertes annuelles occasionnéespar des catastrophes, expri-mées en pourcentage du pro-duit intérieur brut.

La Nouvelle-Calédonie adonc envoyé une délégationcomposée du lieutenantAlexandre Rossignol de la

DSCGR et d’Anaïs Rouveyroldu service de la coopérationrégionale et des relations exté-rieures (SCRRE) à la consulta-tion pour le Pacifique qui s’esttenue à Auckland du 30 juin au2 juillet dernier.

Cette réunion, co-présidéepar la Nouvelle-Zélande, l'Aus-tralie et le Bureau des NationsUnies pour la coordination desaffaires humanitaires (UNO-CHA), a réuni des représen-tants des gouvernements, descommunautés affectées parles catastrophes, de la sociétécivile, du secteur privé, du mi-lieu universitaire, des agencesde développements et des as-sociations humanitaires du Pa-cifique.

Les intervenants ont souli-gné la nécessité d’une actioncoordonnée à l'échelle natio-nale avec le soutien du niveau

régional. Parmi les messagesclés figurent l'importance deconstruire des partenariats so-lides entre les acteurs du sec-teur public, privé et associatifet d’investir davantage dans lapréparation et la préventiondes catastrophes pour appor-ter une réponse adaptée auxbesoins des populations.

D’où l’importance des ou-tils à disposition des gouver-nements et des partenaires dela zone Pacifique comme lastratégie régionale pour un dé-veloppement résilient aux ca-tastrophes et au changementclimatique (SRDP).

Les résultats des consulta-tions régionales viendrontnourrir la réunion préparatoiremondiale à Genève en octo-bre, puis le Sommet humani-taire mondiale à Istanbul enmai 2016.

SOLIDARITÉ

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POUR NOUS CONTACTER

Visite du complexe industriel de KoniamboNickel SAS

PRÉPARATION DU SOMMET HUMANITAIRE MONDIAL :La Nouvelle-Calédonie présente à Auckland

Sur le belvédère de l’entreprise KNS, un bon observatoirepour la délégation.

Premier défilé du 14 juillet pour la DSCGR

Page 17: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

Jusqu’à présent, les futurs chefsde groupe « Feux De Forêt »(FDF3) étaient envoyés en for-

mation en Métropole. Pour la 1èrefois, grâce à une coopération ren-forcée avec l’Ecole d’Application deSécurité Civile – VALABRE (EcASC),une formation « FDF 3 » à destinationde 14 stagiaires a été dispensée enNouvelle-Calédonie par des forma-teurs de l’EcASC accueillis au seindu centre de formation de la DSCGR.A cette occasion, le « simulateurFeux de Forêt », concept unique dé-veloppé à VALABRE, a été mis enœuvre (NDLR : voir notre article parailleurs).Le chef de groupe feux de forêts apour mission de commander l’en-gagement opérationnel d’un grouped’intervention feux de forêts et decommander les opérations de se-cours avec des moyens inférieurs à3 groupes d’intervention feux de fo-rêts ou inférieurs à 6 unités d’inter-vention feux de forêts.Les 14 stagiaires ont tous bénéficiéd’un parcours personnalisé construità partir d’un autodiagnostic des com-pétences observées au 1er jour dustage et centré sur une mixité detechniques pédagogiques déployéessoit sur le terrain de manœuvre, soit

au sein du centre de formation, no-tamment en ce qui concerne l’utili-sation du « simulateur feux de Fo-rêts ». Les mises en situation pro-fessionnelle sont adaptées aux ap-prenants, à leurs environnementsprofessionnels (doctrine et procé-dures), à l’environnement Calédonien

(végétation, topographie, conditionsclimatiques…) ainsi qu’aux matérielsutilisés localement.Félicitations aux 14 stagiaires, tousreçus ! De bon augure alors que seprofile la Saison Administrative desFeux de Forêts (SAFF, du 15 septem-bre au 15 décembre).

La Nouvelle-Calédonie opère plus de 50%du trafic maritime outre-mer et a ac-cueilli 425 escales de navires de croi-

sière en 2014. La probabilité d'un incendie denavire en Nouvelle-Calédonie est donc net-tement plus élevée qu'il y a 10 ans. En outre,320 000 passagers utilisent chaque année les

navires locaux (transports touristiques ouferry). L'augmentation du trafic maritime in-térieur justifie donc que la DSCGR s'inves-tisse dans cette problématique. Ainsi, le 23 juillet 2014, le Capitaine de Vais-seau Marcellin-Régis Charpy, commandantde la base navale de Chaleix et MonsieurEric Backes, directeur de la DSCGR, ontsigné une convention ouvrant la voie d'unecoopération fructueuse entre la Marine Na-tionale et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Cette convention concerne avant tout la for-mation des cadres civils et militaires et

marque le début d’une collaboration en ma-tière d’expertise et de prévention dans lalutte contre les sinistres à bord des navires.L’installation en 2016, sur la base navale deChaleix, d’un caisson pédagogique simulantles coursives d'un navire permettra aux sa-peurs-pompiers civils formés par la DSCGR,comme aux marins-pompiers militaires desFANC, de parfaire leurs connaissances tech-niques et de maintenir leurs acquis. Unecoopération pédagogique entre les signa-taires et des échanges techniques (visites denavire, manœuvres, exercices conjoints)sont également prévus.

Une formation de chef degroupe feux de forêts (FDF 3)s’est tenue du 27 juillet au 7août 2015, sur les installa-tions du centre de formationde la sécurité civile, à Païta.

Première formation FDF3 sur le territoireFEUX DE FOTÊT

CONVENTION MARINE NATIONALE ET DSCGR

Unies dans la lutte contre les feux de navires

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Août 2015

La formation estune mission

fondamentale dela DSCGR à deuxtitres. D’une part,parce qu’elle estun lien prégnantentre la direction

et l’ensemble des acteurs de sécurité civile(en particulier les centres de secourscommunaux) et, d’autre part, parce qu’ellepermet de développer le partage desconnaissances, des compétences et uneculture opérationnelle commune.Deux étapes importantes viennent d’êtrefranchies pour la réalisation de deuxobjectifs majeurs de la DSCGR en 2015 :La conclusion, avec la Marine Nationale,d’une convention de coopération quipermettra de dispenser des formationsdans le domaine de la lutte contre les feuxde navires (FDN). En effet, avec uneprogression régulière du trafic maritimedans les eaux territoriales, la probabilitéd’occurrence d’un feu de navire augmentesensiblement et il convient de préparer lessapeurs-pompiers civils ou militaires à lagestion d’un sinistre majeur.La DSCGR accueille également l’EcASCpour qu’elle conduise la formation de chefde groupe feux de forêt (FDF 3) avec lesimulateur de feux de forêt de l’Entente deValabre déplacé pour l’occasion et pour lapremière fois en Nouvelle Calédonie.Jusqu’alors cet outil n’était disponiblequ’en métropole, désormais, il serarégulièrement mobilisé localement pourpermettre aux sapeurs-pompiers deprogresser dans la lutte contre les feux deforêt qui détruisent régulièrement lepatrimoine calédonien. ��

Éric Backes

S

Le Capitaine de Vaisseau Marcellin-Régis Charpy,commandant de la base navale de Chaleix et EricBackes, directeur de la DSCGR signent la convention.

Le MOT du directeur

La SAFF est la période courant du 15 septembre au 15 décembre. Pendant la SAFF, le niveau 1 du plan ORSEC Feux De Forêt est en veille permanente.

Cette formation a été réalisée, en collaboration avec les formateurs de laDSCGR, par 4 formateurs de la spécialité de haut niveau :

Jean-Pierre BLANC : Commandant de sapeurs-pompiers du service départementald’incendie et de secours du Vaucluse, organisateur de formation à l’EcASC encharge de l’ingénierie de formation et pédagogique et de la mise en œuvre desformations,Philippe ARNAUD : Capitaine de sapeurs-pompiers du SDIS du Var, chef duservice départemental formation, chef de colonne feux de forêts. Chargé de laformation du corps des sapeurs-pompiers de Nouméa de 2001 à 2005,Antoine GIMENEZ : Capitaine de sapeurs-pompiers du SDIS des Hautes-Alpes,adjoint au chef de groupement territorial chargé du volontariat, conseillerpédagogique auprès du service formation,Baptiste JULIEN : Caporal-chef de sapeurs-pompiers du SDIS des Alpes deHaute-Provence. Opérateur du simulateur à l’EcASC – en charge de l’animationdes formations dans le domaine de la lutte contre les feux de forêts.

Page 18: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

A l’occasion de la formation « FDF 3 » organisé en collaboration avec l’EcASC, le « si-mulateur Feux de Forêts», concept unique développé à VALABRE, a été mis en œuvrepour la 1re fois en Nouvelle-Calédonie.

Le CHIFFRE du mois

26C’est le nombre de sapeurs-pom-piers issus des centres communauxet d’agents de la DSCGR formés parles intervenants de l’Ecole d’Applica-tion de la Sécurité Civile (EcASC) lorsde leur séjour en Nouvelle-Calédonie

: 14 chefs de groupe « Feux deForêt » (FDF 3) et 12 Chefs desMoyens Aériens (CMA).

Le chef des moyens aé-riens a pour mission, ausol ou à partir d’un aéro-

nef, de commander desmoyens aériens en préventif(assurer le guet aérien, rendrecompte), en curatif (reconnais-sance aérienne, définitiond’une tactique opérationnelleen autonomie ou exécution dela tactique opérationnelle duCOS, évaluation des opéra-tions menées, rendre compte)et de proposer des arbitrages(reconnaissance aérienne, in-vestigation, propositions de

choix stratégiques ou tac-tiques argumentés, rendrecompte). Il peut également participer àla professionnalisation desspécialistes et au conseil despartenaires publics ou privés(participer à la définition desbesoins en formation, retourd’expérience…).Fruit d’une étroite collabora-tion entre le centre de forma-tion de la sécurité civile et lesformateurs de l’EcASC, pré-sents en Nouvelle-Calédonie àl’occasion de la formation chef

de groupe « feux de forêts »(FDF 3) déconcentrée en Nou-velle-Calédonie, cette forma-tion diplômante proposée parl’EcASC, qui répond parfaite-ment aux besoins opération-nels de la Nouvelle-Calédonie,est une première du genre.L’ensemble des apprenants aatteint les objectifs fixés sui-vant le principe pédagogiquede l’Approche Par les Compé-tences (APC) et est, désormais,en mesure de remplir efficace-ment les missions de chef desmoyens aériens.

FORMATION CMA

Cet outil de simulation a pour intérêt, ens’appuyant sur un système cartogra-phique en 3 dimensions, d’organiser la

lutte en intégrant des événements extérieurs(météo, accidents, obstacles, etc…), d’utiliser unsystème radio permettant d’appréhender lestransmissions à l’identique de celles mises enœuvre sur le terrain et enfin, de permettre àchaque stagiaire de vivre sa propre situationopérationnelle en fonction de son positionne-ment géographique et des actions terrestres etaériennes qu’il conduit. Les actions comman-dées sont traitées en temps réel par le simula-teur ce qui permet au stagiaire d’en mesurerimmédiatement les effets. Ainsi, les stagiaires sont placés en position decommandement d’une opération de secours, etconfrontés à des situations opérationnelles va-riées et progressives dans la difficulté, qui au-raient en réalité nécessité la mobilisationd’importants moyens. Ils acquièrent une pano-plie de réflexes et de réactions qu’ils pourrontmettre en œuvre avec un maximum d’efficacitésur le terrain, le moment venu.

SIMULATEUR « FEUX DE FORÊT »

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POUR NOUS CONTACTER

La réalité virtuelle au service de la formation

Dans quel cadre êtes-vous intervenu au sein de la DSCGR ?En avril 2014, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie propose de conclure un partenariat du-rable avec l’ENTENTE pour la forêt méditerra-néenne et notamment son centre de formationprofessionnelle, l’EcASC. Il sollicite égalementl’ENTENTE pour une mission d’expertise sur laproblématique des feux de forêts. En février 2015,le gouvernement confirme l’organisation en juil-let/août 2015 d’une formation de chef de groupefeux de forêts (FDF 3) à Nouméa. D’un communaccord avec le directeur de la DSCGR, une forma-tion de chef des moyens aériens (CMA) s’inscritdans le prolongement du FDF 3.

Quel bilan tirez-vous de ces formations ?Cette mission a permis la certification de 14 chefsde groupe feux de forêts et de 12 chefs desmoyens aériens. Le choix de délocaliser la forma-tion en Nouvelle-Calédonie est en tout point judi-cieux : outre les aspects financiers nonnégligeables, réaliser la formation localement,c’est permettre aux apprenants de mieux seconnaître, de travailler ensemble avec leurs maté-riels et leurs codes, dans leurs environnementsgéographique et juridique et en tenant compte deleurs spécificités. Cette expérience positive méritede s’inscrire dans la durée.

Que retiendrez-vous de votre séjour en Nouvelle-Calédonie ?J’ai rencontré des femmes et des hommes ac-cueillants, attachants, généreux et reconnaissants. Des femmes et des hommes de grandes valeurs morales, appliqués et souhaitant accompagner la DSCGR dans la réussite de ses projets. Ce sontdonc les relations humaines qui ont marqué enpremier lieu mon séjour ici. Par ailleurs, j’ai pu observer l’énergie du directeur de la DSCGR et deson équipe qui ont mis sur pied en quelques moiscette jeune direction des services du gouverne-ment, relevant ce challenge avec beaucoup d’habilité et de pugnacité. Enfin, le patrimoine naturel et culturel est d’une richesse incompara-ble. Avec humilité, je m’engage à vos côtés dansla protection des calédoniens et de leur territoire.

Cdt Jean-PierreBLANC,organisateur de formation à l’écoled’application de sécurité civile

3 QUESTIONS AU...

LE SIMULATEUR EN BREFRobustes :plus de 6 000 stagiaires officiers et sous-officiers ont déjà été formé sur les 2 simulateurs del'EcASC.Polyvalents : les simulateurs sont également employéspour les formations en topographie et pour certainsexercices liés aux risques technologiques.Réalistes : les simulateurs permettent aux cadres demaintenir leurs conditions opérationnelles en s’entraînantvirtuellement sur leurs véritables secteurs géographiquesd’intervention.Précurseur : le simulateur a déjà été utilisé à plusieursreprises pour des exercices de coopérationsinternationales, qui préfigurent l’entraînement et lesformations européennes de demain.

Une formation de Chef des Moyens Aériens (CMA) s’est déroulée du 10 au 12 août2015, à destination de 12 membres de l’Unité d’Intervention de Sécurité Civile de Nouvelle-Calédonie (UISC-NC).

Chef des Moyens Aériens : optimiser l’utilisation des aéronefs en opération

Page 19: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

PLAN ORSEC

Comme chaque année, la saisonadministrative des feux de forêt (SAFF)

a débuté le 15 septembre et s’achèvera le15 décembre 2015. Le risque feux de forêtest à son maximum, d’autant que l’ampleurparticulière du phénomène climatique «El Niño» devrait engendrer un épisode de sécheresse particulièrement virulent.L’exercice réalisé le mardi 15 septembre2015 sur la commune de Boulouparis a permis de renforcer la coordination sur le terrain entre les centres de secourscommunaux et la DSCGR , garantie de l’efficacité de la lutte contre lesincendies de forêt. Il nous faut doncpoursuivre collectivement nos efforts etcontinuer de progresser dans ce domaine. Alors que la SAFF débute, je tiens ici à adresser à l’ensemble des sapeurs-pompiers calédoniens, professionnels ouvolontaires, tout le soutien et la confiancede la DSCGR. Ils font en effet preuve, dans leurs missions de lutte contre les feuxde brousse, d’une efficacité et d’undévouement remarquables, au service de la protection des calédoniens. Qu’ils en soient ici remerciés. ��

Capitaine Guépy

Le MOTdu directeur-adjoint

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Septembre 2015

Le dispositif de 2015 comprendl’activation permanente du ni-veau 1 du plan ORSEC feux de

forêt, l’armement 7J/7 de la cellulefeux de forêt de la DSCGR (CFF988)par les personnels d’astreintes et lamise en œuvre du dispositif de vigi-lance de météo-France PREVIFEU,consultable sur le site www.meteo.ncet adressé quotidiennement par laDSCGR aux corps communaux avecles consignes réglementaires à res-pecter. Enfin, en cas de feux importants,les Hélicoptères Bombardiers d’Eau(HBE) ainsi que l’unité d’interventionde la sécurité civile (UISC-NC) pourrontrenforcer les moyens des communes.

Afin d’assurer le suivi généraldes feux de forêt, de gérerl’engagement et la coordina-

tion des moyens aériens et d’antici-per une montée en puissanceéventuelle du dispositif si nécessaire,une cellule spécifique, la CFF 988, estactivée durant la SAFF. Afin de rem-plir au mieux ses missions, la SAFFdoit être quotidiennement informéedes moyens disponibles dans lescentres de secours ainsi que de toutdépart de feu.

Armée par des sapeurs-pompiers vo-lontaires (SPV) et des personnelspermanents de la DSCGR, la CFF 988remplit une mission de centralisation

de l’information sur les opérationsen cours et d’aide à la décision enfournissant une assistance au com-mandement local. Elle suit et ren-force les dispositifs de lutte contreles feux de forêt et permet la priori-sation et la coordination de l’engage-ment tactique des moyens aériens.

La CFF 988 est activée en perma-nence en heures ouvrées pendant laSAFF. Elle est joignable au standardopérationnel de la DSCGR en com-posant le 20 77 00. En dehors des heures ouvrées, laveille de l'alerte est assurée par lacadre d'astreinte de la DSCGR joi-gnable également au 20 77 00.

La SAFF a débuté depuis le 15 septembre et s’achèvera le 15 décembre de cette année. Cette période, particulièrement propice au développement du risque feux de forêt est la 2e conduite sous la responsabilité de la Nouvelle-Calédonie.

Top départ pour la Saison Administrativedes Feux de Forêt (SAFF) 2015

Un dispositif spécifique de coordination de la lutte contre les feux de forêt

Q U E L Q U E S R A P P E L SLa DSCGR doit pouvoir disposerquotidiennement des moyensdisponibles dans les centres de secours pour mieux coordonner la réponse opérationnelle. Enfin, la CFF988 (voir notre article parailleurs) doit être systématiquementinformée de tout feu naissant afin de pouvoir anticiper suffisamment tôt une montée en puissance.

FOCUS SUR LA CELLULE FEUX DE FORÊT (CFF 988)

Pendant la SAFF, le niveau 1 du plan ORSEC Feux de Forêt est activé de façon permanente. !

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Le CHIFFRE du mois

2885C’est le nombre d’hectares brûlés lors de la SAFF 2014

Après unecarrière qui l’auravu servir au seinde la provincedes Îles Loyauté,d’abord à ladirection del’équipement et de l’aména-gement, puis ausein de la cellule« EtablissementsRecevant duPublic » (ERP)qu’il dirigera,

et enfin au sein de la direction de l’habitatet de la gestion du patrimoine, Jeannot,53 ans, marié et père de 5 enfants (3 filleset 2 garçons), déjà 3 fois grand-père,rejoint le standard opérationnel de la DSCGR.

Jeannot MATOHA

Titulaire d’une licenceen géographie et d’unmaster engéomatique, Alex, 29 ans, père d’une petite fille, est passionné par les systèmesd’informationgéographique. Aprèsun passage au sein

du Conservatoire Botanique de Bailleul, en tant que gestionnaire dedonnées/cartographe, Alex travaille pour la province Sud sur un relevé GPS dumobilier routier le long de la SAV Expresset de la VDE, mais également avec Thémissur la mise à jour de productionscartographiques pour des sites miniers.Alex est affecté au service opérations, en tant que Géomaticien pour apporter sa plus-value « carto » aux outils de gestion de crise et de situation tactiquede la DSCGR.

Alex FERRAND

BIENVENUE À...

P renant place sur la commune de Bouloupa-ris, dans le secteur de Ouitchambo, cet exer-cice majeur consistait à mettre en œuvre les

moyens de secours locaux avant d’organiser unemontée en puissance du dispositif opérationnelavec l’engagement d’un échelon de commande-ment du niveau Chef de Colonne ainsi que les outilsopérationnels permettant une gestion efficace surle terrain et une remontée d’information vers leCentre Opérationnel du Gouvernement (COG 988).

En présence de M. Laycuras, commissaire déléguéde la République en province Sud, du lieutenant-colonel Préault, chef d’état-major de la zone de dé-fense et de sécurité, de M. Bakes, directeur de la

Sécurité civile et de M. Schall, directeur du SIVMSud, l’exercice a permis de tester l’organisationopérationnelle des moyens de secours, avec lamise en œuvre de renforts du SIVM Sud et du cen-tre de secours communal de Thio appuyés par lesmoyens de la DSCGR, dont l’Hélicoptère Bombar-dier d’Eau (HBE). Au total, plus de 40 sapeurs-pompiers et près de 15 engins ont été mobiliséspour l’occasion.

Enfin, la DSCGR a saisi cette opportunité pour com-muniquer auprès du grand public sur le risque feuxde forêt, au travers des médias, avec la diffusiond'un message concernant les conduites à teniravant, pendant et après un feu de forêt.

TEST GRANDEUR NATURE

Ouitchambo : un exercice « feux de forêt » majeur pour lancer la SAFF

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POUR NOUS CONTACTER

Pour marquer le début de la « Saison Administrative Feux de Forêt » 2015, la DSCGR organisait, le mardi 15 septembre 2015, en partenariat avec les sapeurs-pompiers du SIVM Sud, un exercicefeux de forêt impliquant de nombreux moyens de secours.

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PREMIER BILAN

Un an déjà que Sécurité Civile Infospermet au réseau d’acteurs

de la sécurité civile de partager l’actualité et les informations pratiques. Un an, c’est un anniversaire important qu’il convenait de célébrer. Mais l’heure n’est pas à la joie d’unecélébration, mais plutôt à la tristesse.Jeudi 8 octobre, les forces de sécuritéciviles réunies symboliquement dans un corps unique associant sapeurs-pompiers communaux, SSLIA et DSCGR, ainsi que les salariésd’Hélicocéan ont dit adieu à leurs deuxcollègues décédés en service dans le cadred’une mission de lutte contre les incendies.La présence du président du gouvernement et du haut-commissaire de la République a symbolisé l’hommage de la Calédonie et de la Nation toute entière à leurdévouement. Iris et Sylvain, vous avez donné votre vie pour contribuer à en sauver d’autres, que vous en soyez à jamais remerciés.Ce drame nous fait toucher du doigt que l’intervention des soldats du feu et des secouristes, qu’elle s’effectue par moyens terrestres conventionnels ou aériens, n’est jamais sans danger. La banalisation de leurs interventions et de leurs succès peut laisser penser que toute notion de risque est totalementmaîtrisée. Ce n’est pas le cas, et j’aimeraisque ceux qui allument un feu paramusement ou par utilité durant cettepériode de restriction, repensent à Iris et Sylvain et se disent que, peut être, dans quelques heures, d’autres soldats du feu périront par leur faute. ��

Eric Backes

Le MOT du directeur

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Octobre 2015

Vendredi 9 octobre, au regard de la situation surle front des incendies, le président du gouverne-ment invitait les services de l’Etat représentés

par le directeur de cabinet du HCR, et le Parquet par leprocureur de la République, pour réfléchir sur les actionsà mener. Une occasion de présenter un premier bilan officiel aupremier tiers de la SAFF 2015. 161 départs de feux ontété observés pour une surface brûlée de 1 615 hectares,soit 57% du bilan total de la SAFF 2014 plutôt considéréecomme une saison calme. Si l’évolution des chiffres en2015 est préoccupante, nous sommes cependant encoreloin d’atteindre le niveau des saisons les plus critiques(2009/2010 et 2011/2012) qui ont vu brûler plus de 8 000hectares.Un focus particulier a également été réalisé sur l’incendiede Voh qui a mobilisé pendant 6 jours les sapeurs-pompiers communaux et les moyens aériens et terrestresde la DSCGR. La Nouvelle-Calédonie a ainsi dépensé lasomme de 10 millions de FCFP pour lutter contre cesinistre qui a couté la vie à l’équipage d’un hélicoptèrebombardier d’eau.Le président du gouvernement a rappelé que dans une

très large majorité, l’origine des incendies est humaine,volontaire ou non. Elle est trop souvent la cause de mal-veillance qu’il convient de réprimer. Il rappelle l’interdiction des feux à usage non domestiquesur toute la Nouvelle-Calédonie jusqu’à nouvel ordre.Les autorités en présence ont réaffirmé d’une seule voixtoute leur détermination à agir pour lutter contre les in-cendies, pour interpeler les incendiaires et pour apporterune réponse pénale ferme et rapide.Le président du gouvernement a indiqué que la Nouvelle-Calédonie allait se constituer « partie civile »pour l’incendie de Voh et porter plainte contre X afin desolliciter des dommages et intérêts au regard des sommesdépensées pour lutter contre le sinistre. La DSCGR devrait se doter de moyens opérationnelssupplémentaires, dont les trois premiers engins sont at-tendus pour février 2016. Une réflexion est en courspour doter également les communes de moyens sup-plémentaires et pour réactiver le réseau de surveillancepar guetteurs.Enfin, une campagne de sensibilisation est lancée poursensibiliser les administrés à cette problématique et leurdemander d’adopter un comportement plus citoyen.

Un feu à usage domestique estun feu à des fins alimen-taires, allumé dans un envi-

ronnement immédiat non naturelselon la définition de l’arrêté n° 79du 24 août 2012. Cela signifie queles feux de jardinage ou de brulagede déchets sont interdits, ainsi queles barbecues en pleine nature.Les propriétaires ou locataires ontobligation de débroussailler dansun rayon de 50 mètres autour deleurs habitations et sur une dis-tance de 10 mètres de part et d’au-

tre des voies privées donnant accèsà ces habitations. Cette obligationest prescrite par l’arrêté n° 77 du 24août 2012.En période de vigilance PREVIFEU« Orange » (risque très élevé), lescommunes interdisent par arrêtél’usage du feu à usage non domes-tique, veillent au renforcement dela garde normale de leur centred’incendie et de secours, interdi-sent l’accès aux massifs forestierssensibles et ferment leurs pistes ouvoies d’accès.

Quand une commune de Nouvelle-Calédonie est placée en risque « ex-trême » de vigilance PREVIFEU(rouge), le président du gouverne-ment interdit l’usage du feu à desfins non domestiques sur l’ensem-ble du territoire.

Les feux à usage non domes-tique sont actuellement inter-dits jusqu’à nouvelle ordre surtoute la Nouvelle-Calédonie parl’arrêté n° 2015-15102-Pr du 02octobre 2015.

SAFF : quelques rappels utilesBON À SAVOIR

en cas d’incendie18 Appelez les pompiers

en cas d’incendieAppelez les pompiers

SAFF 2015, un début préoccupant

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Le 29 septembre dernier, leprésident du gouvernementet le haut-commissaire de la

République signaient deuxconventions visant à soutenir leRSMA. La première, portée parla direction de la formation pro-fessionnelle et continue, renou-velait les 22 millions de FCFP definancement que la Nouvelle-Ca-lédonie accorde au RSMA pourla formation de plus de 500 sta-giaires par an. La seconde, portée par la direc-tion de la sécurité civile et de lagestion des risques, prévoit unappui technique et pédagogiquepour les équipes du RSMA afinde former les 12 stagiaires de lafilière « sapeur-pompiers »conformément aux référentielsde formation en vigueur. Cette convention prévoit égale-

ment que les stagiaires qui lesouhaitent puissent désormaisintégrer l’unité d’intervention dela sécurité civile en qualité de vo-lontaires. Cette option, devraitêtre mise en œuvre plus rapide-ment que prévue au regard del’intensité des incendies en pro-

vince Nord. Dès la fin du moisd’octobre, après la validation deleur cursus « incendie » et « feuxde forêt », nous pourrions donccommencer à voir en interven-tion des volontaires du RSMAaux cotés des cadres de laDSCGR.

Le CHIFFRE du mois

10 000 000 FCFP

C’est la somme dépensée parle gouvernement pour luttercontre le feu de Voh. Cettesomme n’intègre pas les dé-penses de la commune.

Les rencontres de la sécuritéintérieure du 2 octobre 2015

RETOUR EN IMAGES

Jusqu’alors, la communefaisait déjà sonner les si-rènes tous les mercredis,

mais la grande nouveauté au-jourd’hui est le déclenchementréalisé depuis Nouméa, quin’était plus possible technique-ment depuis 2007. Cette sé-quence marque symbolique-ment le début de lacentralisation du dispositifd’alerte Tsunami initié en 2014par la DSCGR. Depuis, 12 com-munes sur les 14 concernéesont ainsi accepté de céder gra-cieusement leurs sirènes. Legouvernement de la Nouvelle-Calédonie a investi un peu plusde 20 M FCFP dans la remise enétat du parc composé au-jourd’hui de 52 sirènes et a ré-installé le dispositif de centrali-sation du déclenchementdepuis Nouméa. La Nouvelle-Calédonie prévoit également unbudget de 10 millions de FCFPpar an pour l’entretien du parcet une enveloppe pour le com-pléter. Ainsi, deux sirènes sup-plémentaires sont prévues cetteannée à Maré et à Kouaoua,ainsi que le remplacement decelle d’Arama, à Poum, détruite

par un incendie cette année. Acompter du mois prochain, l’en-semble des sirènes sonneratous les mercredis midi dans lecadre d’un test mensuel. L’oc-casion également de distinguerdésormais le son réservé au test(30 secondes) de celui de l’alerteréelle (3 fois 60 secondes). Les communes conservent tou-jours la possibilité de déclen-cher localement les sirènes. Lenouveau dispositif a permis defaire sonner l’alerte en 35 se-condes, améliorant très signifi-cativement les délais d’alerte,

puisqu’il fallait jusqu’alors plusde trente minutes pour déclen-cher localement les plus éloi-gnées d’entre-elles de Wé. Ungain de temps précieux quandon sait que dans certaines si-tuations le Tsunami peut tou-cher les côtes des îles Loyautéen moins de 15 minutes.La commune de Lifou est doncprécurseur dans ce nouveaudispositif présenté sur place parle Lieutenant Christophe Baumann et Philippe Jaubertaux représentants de la pro-vince et de la commune.

TEST GRANDEUR NATURE

FORMATION

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POUR NOUS CONTACTER

Alerte Tsunami, Lifou première commune reliée à Nouméa

Le RSMA vers une réserve opérationnelle de sécurité civile

Le haut-commissaire a visité les stands des différents acteursde la sécurité en Nouvelle-Calédonie.

La tyrolienne du GRIMPde la DSCGR a connubeaucoup de succès.

La croix rouge, présente sur ces rencontresavec son unité de potabilisation de l’eau.

Le mercredi 07 octobre à 12h00 toutes les sirènes de Lifou et de Tiga ont sonnésimultanément dans le cadre d’un test organisé par la direction de la sécurité civileet de la gestion des risques.

Opération de treuillage toujours impressionnanteentre la section aérienne de la gendarmerie et laSNSM.

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Lundi 12 octobre 2015, à 10 h,M. Philippe Germain, prési-dent du gouvernement de la

Nouvelle-Calédonie, active le ni-veau 2 du dispositif « Orsec Feux deForêt » : un incendie de forêt degrande ampleur se propage rapide-ment dans le massif des MontsKoghi alors que le relief tourmentén’offre aucun accès aux sapeurs-pompiers de Dumbéa pour combat-

tre le feu. Le commandement desopérations de secours est confié aulieutenant Christophe Baumann,chef du service opérations de laDSCGR. Equipés de seaux-pompesdorsaux et d’outils de forestage, 25membres de l’Unité d’Interventionde Sécurité Civile (UISC-NC) de laDSCGR, constituant un Détache-ment d’Intervention Héliporté (DIH),sont alors déposés par hélicoptère

directement sur le site. Ils sont appuyés par deux HBE et lessapeurs-pompiers des centres desecours de Païta et du Mont-Dore,réquisitionnés pour l’occasion. Après une centaine de largages etdeux jours de lutte intense au plusprès des flammes, l’incendie estmaitrisé le 14 octobre. Près de 30 ha(dont une partie de forêt humide)ont toutefois été brûlés.

Le lieutenant Alexandre Rossignol, de la DSCGR, etAnaïs Rouveyrol, du service de la coopération ré-gionales et des relations extérieures, représentant

la Nouvelle-Calédonie, étaient à Suva (Fidji) où se te-nait, du 26 au 28 octobre 2015, la « plateforme océa-nienne pour la résilience aux catastrophes » sousl’égide des Nations Unies. Cette manifestation faisaitsuite à la conférence mondiale pour la réduction desrisques de catastrophes dans le cadre d’action de« Sendaï 2015 – 2030 ».Le but : définir une stratégie pour « la réduction subs-tantielle des pertes et des risques liés aux catastrophesen termes de vies humaines, d’atteintes aux moyensde subsistance et à la santé des personnes, et d’at-teintes aux biens économiques, physiques, sociaux,culturels et environnementaux des personnes, des en-treprises, des collectivités et des pays ».Dans ce cadre, la DSCGR a exposé les dispositionsmises en œuvre en Nouvelle-Calédonie pour la prévi-sion des risques Tsunami et la gestion des risques tech-nologiques. Le lieutenant Rossignol a également transmis une lettre

de M. Philippe Germain, président du gouvernementde la Nouvelle-Calédonie, à Monsieur Sune Gudnitz,en charge à l’ONU de la coordination des affaires hu-manitaires, afin d’officialiser la volonté de la Nouvelle-Calédonie d’obtenir une labélisation « Urban SearchAnd Rescue » de l’Unité d’Intervention de Sécurité Ci-vile (UISC) de Nouvelle-Calédonie.

Le Détachement d’Intervention Héliporté (DIH) :une réponse opérationnelle en cas d’accès impossible

LUTTE CONTRE LES INCENDIES

Le 12 octobre 2015, la DSCGR, avec leconcours des corps de l’agglomération,

engageait un Détachement d’InterventionHéliporté (DIH) pour éteindre le feu en développement sur le Pic Malaoui. Le 8 novembre 2015, les tours de Saint-Quentin étaient foudroyées sansencombre et dans le strict respect du chronogramme. La clef du succès deces opérations a été sans aucun doutel’efficacité de la coopération inter-services.C’est ce concept que nous voulons mettreà l’honneur dans ce numéro. La coopération inter-services, c’est, au quotidien, la parfaite collaboration avec les corps communaux d’incendie et de secours. Des points peuvent êtreaméliorés certes, notamment la remontéed’informations vers la DSCGR, maisglobalement nous pouvons nous satisfaired’une excellente collaboration, sur leterrain des incendies de forêt notamment.Pour des opérations plus spécifiques, cesont également les relations de confianceentretenues avec les services de l’Etat et de la Gendarmerie Nationale, souventproches de nous dans les opérations desecours, de recherche ou d’investigationcriminelle. Je n’oublie pas les policesnationale ou municipale, ni les FANC et en particulier le NEDEX ou le MRCCavec qui nous travaillons régulièrement.La coopération inter-services c’est aussi la collaboration de tous les jours, pour l’ingénierie et l’expertise, avec noscollègues de la Nouvelle-Calédonie,DIMENC ou DASS, pour ne citer qu’eux et faire référence à l’accueil récent de l’Autorité de Sureté Nucléaire.Enfin, la coopération inter-services est susceptible de dépasser les frontièresen cas de crise majeure. Il nous faut doncapprendre les méthodes et les pratiquesvisant à une meilleure collaboration avec les renforts nationaux (FORMISC) et les services étrangers avec lesquelsnous serions amenés à intervenir. La dynamique engagée avec l’ONU en vue d’obtenir la certification USAR de notre unité d’intervention de sécuritécivile va dans ce sens.Merci à tous pour votre implication à nos côtés. ��

Danilo Guépy

Le MOTdu Directeur-adjoint

COOPÉRATION RÉGIONALE

Résilience face aux catastrophes : la Nouvelle-Calédonieprésente à la réunion internationale de Suva

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Novembre 2015

Deux jours de lutte et la mise en œuvre d’un DIH ont été nécessaires pour venir à bout de l’incendie des Monts Koghis…

Le lieutenant Rossignol en compagnie de M. Sune Gudnitz de l'ONU.

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Le CHIFFRE du mois

221C’est le nombre d’intervenantsmobilisés pour la destruction des

tours de Saint-Quentin le 8 novembredernier. Etaient concernés : la policenationale, la gendarmerie, le NEDEX,les polices municipales de Nouméa,

Dumbéa et du Mont-Dore,l’association agréée de sécuritécivile «Croix Blanche» ainsi que les personnels de la SIC et des

entreprises intervenant sur le site.

Que faut-il retenir de votre visite à l'UISC de Brignoles ?La collaboration entre les sécurités civilesnationale et locale : il est intéressantd’échanger sur les pratiques de chacun afin de pouvoir s'inspirer mutuellement. L’UISC-NCse construit et a beaucoup à apprendre de la métropole. Les échanges sont aussitechniques : la constitution d'un groupe"retardant" serait très utile localement pour lutter contre un feu de forêt en l'absenceou en complément d'un soutien aérien.

Pourquoi aller visiter le groupement des hélicoptères de Nîmes ? L’objectif est d’améliorer la réponse aériennede sécurité civile. Un appel d'offre est encours pour que des soumissionnaires privésproposent des prestations aériennes dans le cadre d'un marché. L'échange avec le groupement a porté sur l'aspect techniquedes interventions aériennes et sur la possibilité de formation et d'accompagnement de nos équipages par le groupement, référence nationale dans ce domaine.

Quelles sont vos relations avec le COGIC ?La DSCGR est l’un des partenairesinstitutionnels du COGIC. Nous alimentons la base de données SYNERGI qui renseignel’échelon national sur les événements de sécurité civile majeurs qui frappent laNouvelle-Calédonie. L'activation du niveau 2de l'ORSEC FDF pour l'incendie de La Tamoanous a ainsi valu de figurer dans le BRQ du COGIC. Au-delà de l’anecdote, il fautsouligner les excellentes relationsentretenues par la DSCGR avec les servicesde l'Etat, qu'ils soient locaux ou nationaux.

L'adjudant-chef

Nicolas Linossierchef du bureau desmoyens du serviceopération de laDSCGR, de retour demission en Métropole.

3 QUESTIONS À...

E n application de la convention-cadre liantl'autorité de sûreté nucléaire (ASN) au gou-vernement de Nouvelle-Calédonie (appui

documentaire et technique, formation des ser-vices compétents de la Nouvelle-Calédonie), desinspecteurs de l'ASN ont été missionnés en Nouvelle-Calédonie, sous le pilotage de la direc-tion du travail et de l'emploi.Cette autorité administrative indépendante assurele contrôle de la sûreté nucléaire et de la radiopro-tection en France pour protéger les travailleurs,les patients, le public et l'environnement. Savenue a permis à la DSCGR d'évoquer le dossiersur les risques majeurs et de réunir les personnelssapeurs-pompiers concernés par le risque radio-logique, en associant la DASS, la DIMENC et laDITTT. Une réunion d'information s'est tenue le 16 sep-tembre 2015 au centre de formation de la sécuritécivile. Elle a permis d'aborder les actions del'ASN, la radioactivité et la radioprotection, l’étatdu risque radiologique en Nouvelle-Calédonie, lesévolutions du cadre réglementaire local et letransport de matières radioactives. Une occasionde partager les retours d'expérience et la doctrineopérationnelle sur ce risque particulier.Par ailleurs, le centre de formation de la sécuritécivile a organisé, en août et septembre 2015, troissessions de formation continue en risque chi-

mique afin d'assurer le maintien et le perfection-nement des acquis de 27 sapeurs-pompiers de ni-veau RCH1 et RCH2 des centres de secours deCanala, Dumbéa, Mont-Dore, Nouméa et Païta. Le programme 2015, centré sur le transport dematières dangereuses et la lutte antipollution étaitencadré par des formateurs de la DSCGR, ap-puyés par les services de la DITTT et de la marinenationale. Outre ces formations, la structuration de la spé-cialité “risque chimique” se traduira en 2016 parl’acquisition d'un véhicule “risque technologique”et la définition de règles d'engagement opération-nel qui permettront à la future cellule mobile derépondre aux missions de reconnaissance et d'in-tervention et ainsi d’améliorer la couverture opé-rationnelle pour ce type de risques enNouvelle-Calédonie.

RISQUE TECHNOLOGIQUE

Le projet de rénovation dela Société Immobilière deNouvelle-Calédonie (SIC)

transforme cet ancien quartieren « ville nature » sur un terrainde 15 hectares compris entreles communes de Nouméa, duMont- Dore et de Dumbéa. Unetransformation impliquant uneopération de démolition destours A1 – A3 – B1 – B2 qui s’estdéroulée le 8 novembre 2015.Cette opération de destructiona notamment nécessité l’ins-tallation d’un périmètre de sé-

curité de 200 mètres et l’éva-cuation préventive de 603 per-sonnes, accueillies sur le site duTennis de Saint-Quentin. La DSCGR a coordonné le postede commandement installé à laGendarmerie du Pont des Fran-çais ainsi que le dispositif desécurité. Plus de 221 intervenants ont étémobilisés à cette occasion, dansune coopération inter-servicesexemplaire associant outre les19 agents de la DSCGR : 60 per-sonnels de la Police Nationale,

50 gendarmes, 3 membres duNEDEX, 5 policiers municipauxde Nouméa, 6 de Dumbéa et8 du Mont-Dore, 10 secouristesde l’association agréée de sé-curité civile « Croix Blanche »ainsi que les personnels de laSIC et des entreprises interve-nant sur le site.Une opération parfaitementexécutée, à la minute près, quidémontre la capacité des diffé-rents acteurs de la sécurité ci-vile à travailler de concert aubénéfice des populations.

INTERSERVICES

TOURS DE SAINT-QUENTIN :

Visite de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et formation des sapeurs-pompiers sur le risque chimique

Le risque techno mieux pris en compte

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POUR NOUS CONTACTER

une coopération interservices exemplaire

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SAFF 2015

La SAFF 2015 est terminée. D’une rareintensité, avec près de 10 000 ha

brûlés, elle constitue un nouveau « record » désastreux qui la place en têtedu classement des saisons les plusdestructrices depuis 2011. Les sapeurs-pompiers communaux sont intervenus toutela saison sur les 770 feux recensés ces 4 derniers mois. Je voudrais de nouveaurendre hommage à leur courage et à leurengagement sans limite, souvent dans desconditions opérationnelles très difficiles. Laquestion des moyens a immanquablementressurgi dans les médias et sur les réseauxsociaux, avec les traditionnelles ritournellessur l’absence de Canadair en Nouvelle-Calédonie, sur le manque de pompiers oude camions dans les communes. Doit-onpour autant calibrer les moyens pour unesituation exceptionnelle ou pour unesituation courante ? C’est toute la difficultépour nos décideurs qui doivent répondre àcette question dans un contexte financierde plus en plus contraint, tout enconsidérant l’isolement de la Nouvelle-Calédonie et la difficulté d’acheminementdes renforts extérieurs. Cette situation est prise en compte depuis2014 par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui dote la DSCGR de moyensopérationnels importants pour renforcer les communes. Ainsi en 2016, ces dernières pourront compter sur le renfort de deux unités « feux de forêt » déjà commandées et dont les premiers éléments arriveront à Nouméa en février. A chacun désormais de faire un effort pour augmenter le potentiel opérationneljournalier des casernes et leurs moyensd’intervention.Je conclurai en souhaitant une bonneSainte-Barbe à tous les pompiers calédoniens et à vous tous d’excellentesfêtes de fin d’années. ��

Eric BACKES

Le MOT du directeur

La fourragère pour la DSCGR !

écuritéCivile

Lettre d’informationINF SS

Décembre 2015

Quelques feux significatifs � Foachamboué (Voh), du 4 au 6 octobre, 105 ha. Pic d’activité :7 engins de secours, 3 HBE et 59 sapeurs-pompiers engagés.� Kodjeu (Iles des Pins), du 12 novembre au 17 novembre, 530 ha. Pic d’activité : 5 engins de secours, 1 HBE, 90 sapeurs-pom-piers et bénévoles engagés� La Tamoa (Païta) du 12 au 20 novembre, 870 ha. Pic d’activité :17 engins de secours, 3 HBE et 49 sapeurs-pompiers engagés.� Baie Ué (Mt-Dore) depuis le 1er décembre (sous surveillance), 700 ha. Pic d’activité : 11 engins de secours, 2 HBE, 1 PUMA et 36 sapeurs-pompiers engagés.� Ouaté (Koné), du 6 au 18 novembre, 1 200 ha. Pic d’activité :1 DIH, 1 HBE et 11 agents de l'UISC.

770 départs de feux recensés

9 700 ha brûlés (50% province Nord, 50% province Sud)

Soit une moyenne de 12,6 ha par incendie

350 heures de vol HBE pour un coût de 160 MF CFP, Soit 16 500 F CFP par ha brûlé

3 221 largages effectués

4 750 000 litres d’eau déplacés

6 ORSEC FDF2 déclenchés

3 Détachements d’Intervention Héliportés mis en œuvre (Dumbéa, Baie Ué, Koné)

9 pyromanes interpelés par les forces de l'ordre

Bilan d’une saison exceptionnellement

intense !

Les chiffresde la SAFF

2015

Outre le désastre écologique et le coût financiertrès conséquent, cette SAFF restera marquée parla disparition tragique d’Iris Ehrmann et de

Sylvain Brochard, employés de la société Hélicocéan. Undrame qui vient rappeler à tous les risques encourusquotidiennement par ceux qui s’engagent au service dela protection des personnes, des biens et del’environnement. Malheureusement, les incendies deforêts sont insensibles aux subtilités administratives etla fin de la SAFF n’entraînera pas leur soudainedisparition. La sècheresse provoquée par « El Niño »perdure et le risque incendie restera bien présentpendant les semaines à venir. La population doit doncdemeurer vigilante et faire preuve de prudence.

Le 19 mars dernier, 26 sapeurs-pompiers de l’unité d’interven-tion de la sécurité civile s’envolaient, à la demande de l’Etat,vers le Vanuatu pour une mission de 10 jours en complète au-

tonomie, pour aider au rétablissement des populations.Pour valoriser cet engagement, le haut-commissaire Vincent Bou-vier, en présence de Philippe Germain, président du gouverne-ment, remettait le 11 décembre dernier au corps de l’unitéd’intervention de la sécurité civile de la DSCGR la médaille debronze pour acte de courage et de dévouement. Dorénavant, chaque sapeur-pompier de cette unité pourra arborerla fourragère tricolore. Une reconnaissance appréciable de la partde l’Etat qui donne ainsi à la DSCGR encore un peu plus de légiti-mité pour figurer dans le rang des corps d’intervention de premierplan en Nouvelle-Calédonie.

Une manière également de valoriser et de récompenser ceux qui,dans l’ombre, ont permis la mise en place logistique et le soutiende ce déploiement hors de Nouvelle-Calédonie, comme ceux quiont assuré localement la continuité des astreintes courantes du-rant cette opération.

DISTINCTION

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Le CHIFFRE du mois

9700C’est le nombre d’hectares partisen fumée durant la SAFF 2015.

C’est l’aboutissementd’un programmeamorcé en 2010 pour

lequel le bureau des ERP a étéimpliqué dans l’étude du pro-jet, le suivi de chantier et letransfert à venir.La dimension particulière de ceprojet réside dans le fait que legouvernement de la Nouvelle-Calédonie a souhaité réunir surun site unique l'ensemble desactivités du Centre HospitalierTerritorial (CHT) et réaliser ainsiun pôle sanitaire ultramoderne

qui concentre trois activités : lelogipôle, le centre de soins desuite et de réadaptation et lecentre hospitalier, qui doitmaintenant organiser le trans-fert de l’ensemble de ses ser-vices pour une ouverture aupublic prévue fin 2016Le centre hospitalier permettrad’accueillir 645 lits et sera sus-ceptible de recevoir 2483 per-sonnes. Les 90 000 m² desurface seront surveillés par

une centrale incendie dotée deplus de 3 600 points de détec-tion automatiques, 170 déclen-cheurs manuels, un PC sécuritéarmé 24h/24, des installationsd’extinction automatique, descolonnes sèches et plus de 135robinets incendie armés. Le Médipôle représente le bâti-ment le plus important de laNouvelle-Calédonie dans safonction majeure d'équipe-ment de santé.

INFRASTRUCTURE

22h30 le 3 décembre : la sirène dela SLN retentit, donnant le

signal d’évacuation du périmètre de danger dusite industriel. Le président du gouvernementprend la direction des opérations de secours etdéclenche le Plan Particulier d’Intervention pourorganiser les secours. Le Commandant Clerc, chef du corps de Nouméa,est désigné commandant des opérations de se-cours sur ce feu d’un réservoir d'hydrocarbured'une capacité de 25 000 m3. Il ne s’agissait que d’un exercice, mais basé surun scenario crédible reflétant l’une des pires si-tuations que pourraient avoir à gérer l’industrielet les secours publics. L’exercice a impliqué la simulation réelle de l’éva-cuation de la zone par des « plastrons », leur re-groupement dans la salle des sports de laVallée-du-Tir dans le cadre du Plan Communal de

Sauvegarde de la ville, activé pour l’occasion. Les salles de crises de la SLN et du Centre Opé-rationnel du Gouvernement (COG 988), ont par-faitement communiqué et se sont biencomplétées sur le plan opérationnel. La celluled’information des populations a été activée, ré-pondant à plusieurs appels simulés d’administrésinquiets. Comme pour tout exercice, des ajustements né-cessaires viendront améliorer le PPI et enrichirl’expérience des acteurs impliqués. L’exercice amobilisé une centaine de personnes qu’ilconvient de remercier : les personnels de la SLN,le Secours Catholique et l’ADPC, les élèves duBACPro sécurité de Pétro Attiti, les sapeurs-pom-piers, la police municipale et les personnels duCCAS de la Ville de Nouméa, la police nationale,et les services du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (DASS, DIMENC et DITTT).

INTERVENTION

PPI SLN, un exercice concluant

Visite de réception au Médipôle

Ecrivez-nous aux adresses suivantes :[email protected]

[email protected].

POUR NOUS CONTACTER

11 DÉCEMBRE 2015 - Le corps de l’unitéd’intervention de sécurité civile de la DSCGR reçoitla médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement.

L’ACTU EN IMAGES

Le mardi 8 décembre2015, après trois joursd’essais et de visite, lecomité territorial desécurité, animé par lebureau des ERP (établis-sements recevant dupublic) de la DSCGR,émet un avis favorable àla réception des travauxdu Médipôle de Koutio.

5 DÉCEMBRE 2015 - Cyclonex : présentation au haut-commissaire des capacités des FANC dans le cadre d’une intervention post-cyclonique.

17 NOVEMBRE 2015 - Un exercice ORSECmaritime (sauvetage) s’est tenu le en petite radedont Le scénario prévoyait la collision du Betico 2avec un objet flottant non identifié.

1er DÉCEMBRE 2015 - Le PUMA des FANC mobilisépour transporter le DIH de la DSCGR sur l’incendiede la Baie Ué.

Page 27: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

L'ANNÉE EN 9 INSTANTANÉS

L'incendie de la Baie Ué, (Mont-Dore), en décembre, 700 ha brûlés.

1er mai, création d'un groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (GRIMP 988).

Le Plan Particulier d'Intervention sur le site de Valé NC en juin : l'hélicoptère Puma des FANC mobilisé pour une évacuation médicale.

Le CCFM du détachement de l'UISC en route vers Ouégoa et Pouébo après les fortes précipitations

dans la nuit du 2 au 3 avril.24 membres de l’Unité d’Intervention de la Sécurité Civile

(UISC-NC) à Tanna en mars après le cyclone Pam.

Décembre, médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement au corpsde l’unité d’intervention de la sécurité civile de la DSCGR pour sa mission au Vanuatu.

Premier défilé du 14 juillet pour la DSCGR.

Les agents du Bureau du Soutien Médical(BSM) lors de la mission

de secours et de rétablissement à Tannaen mars après le cyclone Pam.

Premier Plan Particulier d’Intervention en test « grandeur nature » sur le site de Valé NC en juin.

Page 28: Lettre d’information...tenant Christophe Baumann, chef du service opérations de la DSCGR, les 27 participants à cette manœuvre ont ainsi été formés aux grands principes de

en cas d’incendie18 Appelez les pompiers

en cas d’incendie

Appelez les pompiers

Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques4, avenue Maréchal Foch – BP 10468 98805 Nouméa cedex – Tél. : 20 77 00

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