Lettre d'information n°40

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  • 8/10/2019 Lettre d'information n40

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    1 IE Bercy n40 Dcembre 2014

    IE BercyLa lettre dinformation de lIntelligence Economique

    des Ministres conomiques et financiers

    N 40 Dcembre 2014

    EDITORIALPASCAL LOROTPrsident, Institut ChoiseulDirecteur de la revueGoconomie

    MUTATIONS ET TERRITOIRESLE POINT DE VUE DU SCIE

    -

    MATIERES PREMIERESSTRATEI!UESLE CERCLE SCISDIDIDIER "ULIENNE

    -

    #A$ADE MARITIME ETCOMPETITIVITE#RANCIS VALLATEx-Prsident du Cluster

    Maritime Franais

    -

    LA MER%CLE DE LACOMPETITIVITE A#RICAINE"EAN&PAUL PIASSEDirecteur dADIAC

    -

    'AROPAOLIVIER #ERRANDDirecteur du dveloement

    - LA D(NAMI!UE F!E"C# $EC#P'ILIPPE NA'OUM

    A%ence di%itale Choosit

    TRIBUNE LIBRE#LORENCE ABA(&ice-rsidente de lInstitut!o'ert (chuman

    LES CA'IERS DE LA VEILLEP)*r +,,er -,*. ,)/n .*r #++e m+r/3/me e3c)n)m/e e ,+ mer

    AENDA IE

    OB"ECTI# A#RI!UE%MAINTENANT L'Afrique devrait rester, selon ledernier rapport de la anquemondiale rendu pu!lic rcemment,parmi les rgions du monde " lacroissance la plus rapide# $our%&1-%&1(, cette dernire estestime " quelque ,% ), contre *,() en %&1*# ien s+r, les matirespremires constituent touours un

    facteur eplicatif important de la forte activit conomique du continent,puisquelles reprsentent encore les trois quarts des eportations totales de!iens de l'Afrique su!sa.arienne# /outefois, le re!ond attendu de la croissancese fait dans un contete de !aisse des pri des matires premires# 0estfinalement le rt.me soutenu des investissements pu!lics dans lesinfrastructures, laugmentation de la production agricole, mais aussi ledveloppement des services tant dans le commerce et la finance que lestransports ou encore les tlcommunications, qui epliquent ce renforcement durt.me dactivit#

    2es risques su!sistent naturellement, qui psent sur le potentiel de croissance#/out da!ord, les activits des groupes terroristes comme o3o 4aram et Al5.a!a! ne sont pas sans consquences, de m6me que les risques associs " uneplus vaste diffusion de lpidmie E!ola# 5ous langle conomique, ce sont les.ausses des dficits pu!lics, et surtout le manque dinfrastructures qui affectentle potentiel de croissance# 7rita!le goulet dtranglement, le dficit en

    infrastructures constitue de fait un frein maeur au dveloppement ducontinent# /ransports, eau pota!le, rseau dassainissement ou encore desant, nergie8 tous les secteurs sont concerns# Les retards dans ce dernierdomaine, par eemple, sont criants8 les deu tiers de la population du continentnont pas accs " llectricit, ce qui reprsente un .andicap de premier plan#Au total, les !esoins dinvestissements en ce domaine sont valus par la anquemondiale " quelque 9: milliards de dollars dici " %&%

    $our autant, les investissements internationau se renforcent rapidement avec,au-del" des partenaires .istoriques comme lEurope et maintenant la 0.ine,larrive de nouveau acteurs# Malaisie, rsil, /urquie, Inde; ci!lent de plusen plus lAfrique comme un continent cl pour leurs investissements# 0eu-cisont attirs par le formida!le marc. que constitue auourd.ui et, plus encoredemain, le continent africain# Il est vrai que son eplosion dmograp.ique estpour !eaucoup#

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    % IE Bercy n40 Dcembre 2014

    2un milliard d.a!itants auourd.ui, l'Afrique va passer " 1, milliard en %&%&,et vraisem!la!lement % milliards " .ori

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    : IE Bercy n40 Dcembre 2014

    LE POINT DE VUE DU SCIEC)MP!E"D!E *E( M+$A$I)"( E" C)+!( P)+! !EI"&E"$E! *E $E!!I$)I!E"EAN&LOUIS TERTIANCOORDONNATEUR MINISTERIEL A L5INTELLIENCE ECONOMI!UE p#i#F

    IE Bercy traite, au cours de lanne 2014, de trois thmes simultans destins

    illustrer la complexit des mutations qui sont en cours !u tra"ers de cette approche,la "olont est dillustrer, dans une lo#ique dintelli#ence conomique, tant ladi"ersit des chan#ements qui sont l$u"re que les interactions qui sontsuscepti%les dexister entre eux &es thmes sont les transports, les matires

    premires et lconomie numrique, traits sous di''rents an#les chaque numro

    A cet gard, la dimension territoriale demeure lesocle " partir duquel peut se construire unedmarc.e de comptitivit, tant en prenant encompte ses mutations quen sappuant sur ses

    avantages concurrentiels#Alors que les logiques daffrontement doivent deplus en plus prendre en compte la dimension desoft poDer qui comporte laspect de conqu6te dumental au-del" des rapports de force traditionnels,la ralit territoriale a t profondment modifiedurant les dernires dcennies#

    0omme les actes du colloque Mutcos en %&11 lesoulignaient, la mo!ilit, les c.anges etlutilisation des rseau se sont accrus et ontparticip " la transformation des territoires# 0esdiffrentes dnamiques ont conduit " la disparitiondes territoires tels quon les connaissait#

    @r, comme lindique $aul Amar dans le numro deanvier-fvrier %&1 de ?uturi!les International,dans tout processus dvolution, il a des strates,les plus profondes tant celles qui !ougent lemoins vite# Leemple de la tectonique des plaquesmontre dailleurs que cest cette diffrence devitesse qui gnre les G ruptures les plusradicales H#

    2s lors, la capacit dun territoire " sadapter auconditions conomiques et socitales en profondemutation, notamment du fait de limpact desrFvolutions numriques sur un large c.ampdactivits devient a!solument fondamentale#

    n eemple, prsent dans le dernier numro de?uturi!les International, dans le domaine destransports illustre " quel point les c.angementsremettent en cause nos modles# Lavnement de

    7li!, en fait dun G transport pu!lic individuel Hrend o!solte tant la notion de transport pu!licque de transport individuel#

    5i le modle mergent nest pas encore connu, laprise de conscience de cette mutation en courspermet de prparer une volution de la rponse,tant au niveau des politiques pu!liques que desentreprises# En cela, ces mutations redonnent desmarges de manJuvre en termes de crativit etdinnovation, favorisant lesprit entrepreneurial etde conqu6te#

    Le secteur du transport ne sera pas, de loin, le seulaffect et la relation au travail pourrait m6me sen

    trouver encore plus dura!lement modifie quellene lest auourd.ui par les outils numriques,comme le prsente le livre de ?ranKoise ?risc., la%oulodi"ersit# 2ans celui-ci, au travers duneapproc.e terrain, microconomique, elle insistesur limportance de favoriser le dveloppement denouvelles formes de travail, en dcloisonnant touten tendant la protection sociale au travail nonsalari#

    @n voit dans ces deu eemples, trs diffrents, demutations limportance non pas de prdire ouprvoir ce qui va arriver, mais !ien de comprendrece qui est en train de se passer, cest " cela que ladmarc.e danticipation de lintelligence

    conomique peut utilement contri!uer#

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    LE CERCLE SCISDIDU 26NOVEMBRE 20147SOUTIEN A LA COMPETITIVITE PAR L5INTELLIENCE STRATEI!UE ET LE DEVELOPPEMENT DE L5IN#LUENCE8LES MATIERES PREMIERES MINERALESEN"EU MA"EUR DE COMPETITIVITEEC'ANES AVEC M9DIDIER "ULIENNE

    Limportance des matires premires minrales estasse< mal perKue en ?rance et m6me, plus largement

    en Europe .ors les pas nordiques# $ourtant le suetest essentiel dans la perspective de la comptitionindustrielle " lc.elle mondiale et !eaucoup dEtatsse proccupent de connatre les potentiels deric.esses de leurs sous-sols#

    TIRER PARTI DU POTENTIEL MINIER DENOTRE PA(S NECESSITE D5ELABORER UNESTRATEIE DE LON TERMEEn ?rance, les ressources du sous-sol nationalappartiennent " lEtat# Elles sont glo!alementineploites# Aucune eploration approfondie na tralise depuis trente ans et il faut !ien noter unea!sence dentreprises nationales dans ce domaine etm6me une forte rosion des comptences tec.niques#@n connat cependant les trois grandes /3 3+n3 e ,+c)m-3/3/;/3 @*e e ,5em-,)/9

    La varia!ilit forte du pri de la plupart des matires premires minrales est rendue plus sensi!le par lesspcificits du marc. 8 en raison des co+ts et des dlais ncessaires pour leploitation de nouvelles ressources,laustement de loffre " la demande ne peut se faire rapidement# 2e plus, la concentration gologique des mineraisne permet pas touours dengager des stratgies de diversification des approvisionnements#

    eaucoup de gisements se trouvent souvent dans des rgions peu accessi!les pour les tec.nologies deplorationmodernes, de plus le co+t en capital ncessaire " la mise en production dun nouveau gisement est lev# Lesinvestisseurs occidentau, .sitent " investir dans des pas " risques politiques ou uridiques levs ou " fai!legouvernance# Les c.inois se montrent plus offensifs sur ces terrains#

    Les co+ts dacquisition croissent avec la profondeur mais les tec.nologies voluent# Il eisterait aussipotentiellement des ressources normes dans les fonds marins mais avec des risques cologiques posant desquestions complees# ne autre approc.e merge concernant le recclage car, " la diffrence des .drocar!ures, lesminrau ne disparaissent pas dans le processus de production mais il faudrait concevoir les produits en vue de leur

    recclage ultrieur ce qui est encore trs rare#

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    #A$ADE MARITIME ET COMPETITIVITE#RANCIS VALLAT%E?&PRESIDENT DU CLUSTER MARITIME #RAN$AIS

    En 2014, lconomie maritime 'ran(aise cest )* +rds de "aleur de production et-02000 emplois directs, hors acti"its portuaires et tourisme du littoral

    ! lchelle de notre pays cela reprsente -,2. / du IB et 1,1/ de sa populationacti"e

    ! elle seule, lconomie maritime 'ran(aise est #nratrice de plus demplois que lessecteurs aronautiques et des tlcommunications runis, ou encore lautomo%ilelo%alement les mers insu''lent lconomie 'ran(aise plus de 40/ de chi''reda''aires de plus que tout le secteur de laronautique

    es 'a(ades maritimes 'ran(aises sont donc l"idence un atout de comptiti"itpour notre pays 3

    POUR!UOICOMMENT!UELS MO(ENS

    METTRE EN UVRE POUR AMPLI#IERENCORE CETTE COMPETITIVITE

    Eric /AANLO, qui demeure LA rfrence maritimepour nom!re de franKais, disait que pour nosconcitoens8 G la Mer, cest ce que lon a dans le dosquand on regarde la plage H;# Alors retournons nousvers le large et ces eau o> flotte le pavillontricolore#

    @n

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    transformation de produits,

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    LA MER%CLE DE LA COMPETITIVITE A#RICAINE"EAN&PAUL PIASSE%DIRECTEUR DU ROUPE DE PRESSE ADIAC

    !'rique, tout le monde a 'ini par sen con"aincre, conna5tra dans les annes

    "enir le m6me essor que l!sie dans les deux dernires dcennies Et ce "astemou"ement en 'era, sans nul doute, le plus "aste march de la plante a"ant la 'inde ce sicle a"ec prs dun quart de la masse humaine, un taux de croissance quioscillera entre . et 10 / par an, des ressources naturelles dont lessentiel reste dcou"rir m6me si le continent en exploite d7 une partie non n#li#ea%le soitdirectement, soit par personnes interposes

    &e dia#nostic tant pos sans #rand risque de se tromper lon peut dire que lecontinent, tout particulirement dans sa partie su%saharienne, "a conna5tre unessor sans prcdent qui ne manquera pas de soule"er des pro%lmes la mesuredes a"ances conomiques et sociales qui laccompa#neront Et parmi cespro%lmes 'i#urera en %onne place lamna#ement des immenses 'a(adesmaritimes qui 7alonnent le continent

    Zusqu" prsent, en effet, lon ne compte, sur la

    faKade de l@can atlantique comme sur la faKade del@can indien, quune vingtaine de ports en eauprofonde capa!les daccueillir les navires de forttonnage par lesquels transite lessentiel desmarc.andises importes ou eportes du continent#@r la croissance dmograp.ique et letension desmarc.s nationau qui en dcouleront du Sord au 5udet de lEst " l@uest provoqueront trs vite des!locages qui risquent de pertur!er dangereusementles c.anges rendus ncessaires par cette courseeffrne vers le dveloppement dura!le#

    A ce pro!lme saoutera, comme on le voit depuisplusieurs annes dans la 0orne de lAfrique et de plusen plus maintenant dans le Colfe de Cuine, une

    monte de la piraterie qui rendra dangereuse,incertaine, pro!lmatique la navigation et donclapproc.e des grands ports# 2ifficile " grer enraison de limmensit des espaces " protger laquestion de la scurit maritime deviendra ainsi, dansles mois et les annes " venir, lune desproccupations maeures des gouvernements danscette partie du monde# 5i elle nest pas rsoluerapidement elle finira par constituer un o!staclemaeur sur la voie du dveloppement dura!le pour laplupart des pas du continent#

    0e dou!le diagnostic tant pos il sem!le videntquaucun Etat africain ne pourra rsoudre seul lespro!lmes qui en dcoulent et que, par consquent,

    ce sont des actions collectives qui permettront defranc.ir les !arrires slevant sur la route ducontinent#

    LE CAS DE POINTE&NOIRE AU CONO

    Afin dillustrer ce propos et en men tenant auralits dune rgion que e connais !ien, lAfriquecentrale, e soulverai de faKon snt.tique lesquelques points suivants 8

    5eul vrita!le port en eau profonde de cettepartie du Colfe de Cuine, la !aie de $ointe-Soire esten cours damnagement avec, comme o!ectif

    affic., d6tre dans les annes " venir la portedentre de lensem!le du assin du 0ongo# A termerapproc., lorsque son port " conteneurs sera quip

    comme il se doit, lon verra affluer vers lui des

    centaines, des milliers de navires qui dverseront ouem!arqueront des cargaisons de plus en plus lourdeset de plus en plus nom!reuses# 5e posera alors lepro!lme cl du transfert dans un sens et dans unautre des innom!ra!les produits qui transiteront,pro!lme qui ne pourra 6tre rsolu que si les pas delAfrique centrale se dcident " structurer enfin leursrelations au sein dune communaut conomique etfinancire digne de ce nom#

    5e posera simultanment un deuimepro!lme tout aussi difficile " rsoudre, sinon m6meplus 8 celui des voies de communication terrestres quipermettront lac.eminement des marc.andises soitvers le port de $ointe-Soire, soit vers lintrieur des

    terres avec comme o!ectif premier le fleuve 0ongoet ses affluents qui, " quatre cents 3ilomtres de l",tant devenu naviga!le sur prs de deu mille3ilomtres, permettra de desservir lensem!le duassin du 0ongo# 5i lon admet que se produira alorsle m6me mouvement que celui qui, en Europe, fit duN.in et du 2anu!e, au sicle dernier, les deu artresprincipales du 7ieu continent lon mesurelimportance de leneu et lampleur desamnagements qui devront 6tre concrtiss dans untemps ne dpassant pas une dcennie# Il est clair,dans un tel contete, que seul un effort collectif etcoordonn permettra de raliser cet eploit#

    0oncernant la scurit maritime, sans

    laquelle rien ne serait possi!le, force est de constaterque les pas de la rgion, dont la volont de travaillerensem!le est pourtant vidente, nauront pas avantlongtemps les moens matriels ncessaires pourprotger les navires dsireu de sarrimer sur lesquais de $ointe-Soire au 0ongo, de $ort Centil auCa!on, de 2ouala au 0ameroun, de ata en CuineEquatoriale, de Matadi en Npu!lique 2mocratiquedu 0ongo ou de Luanda en Angola# 5i la mise encommun de leurs moens terrestres leur permet descuriser les territoires concerns comme lontconfirm rcemment les manJuvres organises "Loango, dans le sud du 0ongo, le dploiement demoens navals capa!les de scuriser lespacemaritime eigera, lui, une coopration internationale

    de grande ampleur " laquelle se verront contraintesde participer les grandes puissances si elles veulent

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    profiter elles aussi de lmergence de cette partie ducontinent africain#

    2e tels pro!lmes ne sont videmment pas propresau seul assin du 0ongo# Ils se posent en termesidentiques dans toutes les sous-rgions qui composentlAfrique 8 Afrique occidentale, Mag.re!, Afrique

    orientale, Afrique australe# Et cest pourquoi lonpeut conclure de leemple que constitue lAfriquecentrale que de leur rsolution dpendra finalementla comptitivit " venir du continent#

    COMPETITIVITE ET INTERATIONREIONALE

    $our rsumer la situation en quelques mots et sansprtendre puiser le suet e dirai que lAfrique, avecses quelques deu milliards et demi d.a!itants ".ori

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    LE RAND PORT MARITIME DU 'AVRE%LE RAND PORT MARITIME DE ROUEN ETPORTS DE PARIS'AROPAOLIVIER #ERRAND%DIRECTEUR DU DEVELOPPEMENT

    8ans le prolon#ement de la r'orme portuaire de 200*, le rand ort maritime du9a"re, le rand ort +aritime de :ouen et orts de aris ont dcid de ren'orcer leurcolla%oration, en se rassem%lant sous la %annire 9!:;!

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    5uisse ou le nord de lItalie# 0est dans ce que lesgograp.es nommaient adis la G !anane !leue H quersident touours les principau gisements decroissance des trafics#

    La troisime composante de notre offre est le foncier#0est grUce " des disponi!ilits foncires importantesque nous serons en mesure dattirer de nouvelles

    implantations dentrepXts, et ainsi de fier les flu#

    A cXt du conteneur et du roulier, lam!itiond4AN@$A est aussi de dvelopper lensem!le destrafics de vracs liquides et solides, pour lesquels nousdisposons davantages comparatifs indnia!les#4AN@$A-port de Nouen est, par eemple, le premierport eportateur de crales en Europe#

    Le /$ et les produits valorisa!les constituent une!onne illustration de ce que signifie devenir un clusterindustriel dura!le, tout particulirement dans lecontete du Crand $aris# Les proets associs " cetteopration denvergure construction de logements etde rseau de transportF devraient gnrer uneconsommation annuelle supplmentaire de prs de M/ de granulats et de plus de && ]t de cimentpendant %& ans# Le Crand $aris Epress va quant " luincessiter lvacuation dun volume de 1 " %&millions de m: de d!lais sur 1& ans# A la lecture deces c.iffres impressionnants, on perKoit lampleur dudfi logistique " relever#

    2ans cette aventure, le rXle de 4AN@$A seraessentiel# NXle daccompagnement, de soutien et deconseil# Il sagira par eemple dencourager desimplantations en !ord de voie deau pour lesnouvelles centrales " !ton, les plateformesmultimodales de matriau ou encore les units derecclage, de faciliter la monte en puissance de la

    ressource en granulats marins, dans un contetedrosion progressive des carrires traditionnelles# Ilsagira encore daider les acteurs " dfinir lesmodalits logistiques dvacuation des d!lais les pluspertinentes, en les incitant " privilgier la voie deau#A lensem!le des acteurs concerns, 4AN@$A offrirases infrastructures et son savoir-faire, facilitant de lasorte la mise en place de c.anes logistiques efficaceset respectueuses de lenvironnement#

    Ainsi, " travers les am!itions qui le guident, 4AN@$Aentend montrer quil est !ien plus quun sstmeportuaire intgr ou quune simple interface entre lamer et la terre# n outil prcieu au service dudveloppement de lconomie productive, un relaisindispensa!le " lessor du commerce etrieur de la

    ?rance, un levier stratgique dans la mise en Juvrede la politique environnementale 8 cest " la croisede ces trois dimensions que se situe, au fond, le cJurde notre valeur aoute# Et cest prcisment ce quidonne tout son sens " notre proet#

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    LA D(NAMI!UE #RENC' TEC'P'ILIPPE NA'OUM%PDDE LAENCE DIITALE C'OOSIT

    ?otre pays dispose de nom%reux talents qui tous les 7ours se trans'orment en

    entrepreneursIl con"ient de les accompa#ner, de les r"eiller, de les stimuler et de les 'aire%riller, pour les 'aire conna5tre

    a dynamique A@renchech est le par'ait exemple de lCaccompa#nement redonnant100 / de lCaction lCentreprise

    Et si le ?umrique tait la 'ois une chance de r=industrialisation de nosterritoires et une mthode pour relancer notre conomie

    LE NUMERI!UE%SOURCE DE

    COMPETITIVITE ET DE PER#ORMANCEPOUR TOUTES LES ENTREPRISES

    La ?rance, meconomie mondiale, devrait atteindre,) de son $I dans lconomie numrique en %&1*,:,R) en %&11, 1#1 millions demplois lis directementou indirectement au numriqueF, et cela nous placeau me rang mondial, devant l'Allemagne maisderrire la 5ude#

    @n peut citer les Etats-nis, une locomotive au :&&millions d.a!itants, mais nou!lions pas la 5ude, lapopulation ntant pas la seule dnamique, il sagit!ien dune volont politique par un cosstme

    adapt# La 5ude et ses voisins nordiques, portentlconomie numrique par limportance donne austructures daccompagnement, par la performance etlappropriation de ses rseau pour faciliter toute uneconomie#

    Le La!el franKais A@renchech arrive " point nommpour construire une nouvelle politique dedveloppement conomique et d'amnagement duterritoire#

    EN MODE STARTUP POUR UNE ECONOMIECOLLABORATIVE

    Le dveloppement et l'amnagement d'infrastructurespermettant d'accueillir des porteurs de proets, desentreprises, des la!oratoires de rec.erc.es, desuniversits, des coles et des grands groupes, donnentla primeur au collectivits territoriales pour crer unterreau favora!le et le rendre touours plus fertile#

    L'implantation dans la proimit de tous ces acteurslis directement ou indirectement au numrique, leurpermet de se rencontrer, de se connaitre autour delieu, d'vnements et de structures d'animationtelles que les 0lusters#

    Et c'est l" le point de dpart d'un cosstme

    favora!le;Wuand les startups parlent avec les grands groupes,quand les grands groupes initient de la co-

    construction au sein d'un la!oratoire avec destudiants porteurs de proets, ;

    La snergie ainsi cre permet de produire lesdmonstrateurs indispensa!les " une mise enproduction#

    Les startups ont l'agilit pour cela, mais n'ont pas lesmarc.s d" !ien maitriss par les grands groupes#Et quand vous regarde< tout ceci de l'etrieur, cepartage d'intr6t, vous n'6tes plus seuls " le faire, lesinvestisseurs regardent eu aussi et essaent dedceler les !ons mariages, en complment destec.nologies prometteuses#

    DONNEF UNE DIMENSION NATIONALE ET

    INTERNATIONALE A CE GVILLAEGET VOUSCONSTRUISEF UNE NOUVELLE NATION

    Le G Craal H arrive et il sappelle lemploi BWuid dune nouvelle conomie crant de la valeur etgnrant de la ric.esse sans sa ressourceindispensa!le 8 les .ommes et les femmes#

    0ette dnamique est source daccueil des talentsfranKais et trangers, elle est source de motivationpour se former et dvolution vers les nouveaumtiers#

    Sos enfants auourd.ui encore " lcole, travailleront

    dans des entreprises qui neistent pas actuellementet utiliseront ou participeront " des services encoreinconnus#

    Lconomie numrique cre plus de ric.esse quetoutes les autres activits par rapport au nom!redemplois directs#

    0est pour cela quil convient damplifier la transitionnumrique comme une c.ance pour notre pas, ensoutenant les filires du numrique, mais aussi enaccompagnant lintgration du numrique au sein detoutes les filires comme une source de comptitivitet de performance pour toutes les entreprises#

    Les entreprises des autres secteurs manquent decomptences digitales au sein de leur effectif et leurorganisation ainsi que leur gouvernance restent

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    encore trop rigides#

    ne rcente tude Mc]inseF portant sur secteurspouvant adopter une mutation numrique, soit 8 La!anque de dtail, la construction, les !iens de grandeconsommation, la distri!ution, le tourisme et laconstruction, estime que G les effets potentiels sur le

    rsultat oprationnel sc.elonnent entre -%& ) pourlentreprise qui su!irait le !asculement dans lrenumrique sans s adapter, et ^*& ) pour celle quimnerait " !ien une transformation numriqueoptimale H#

    NOS TERRITOIRES ONT DES TALENTS

    Montpellier Mtropole la!lise A@renchech avec autres collectivits cest le point de dpart dunequipe de ?rance de linnovation construite depuisdes annes#

    Il a %R ans, Montpellier cra son premier Incu!ateur,

    auourd.ui il est class *me

    sur le plan mondial, il estle seul franKais parmi les 1& premiers#

    Il est primordial de redonner " nos entreprises localestoute la dimension pour se dvelopper "linternational en mo!ilisant et unifiant nos actionspour assurer une meilleur visi!ilit et lisi!ilit#

    0.aque collectivit porteuse dun Ecosstme la!lisva pouvoir maintenir son accompagnement en amontet donner toute sa place au initiatives prives pourconstruire les p.ases dacclrations#Association, colla!oration, fusion, prise departicipations, etc ; peu importe la forme, le talentna quune seule am!ition 8 russir#

    Sos territoires, ainsi pousss par une nouvelleconomie veille et agile, vont nous permettre dedcouvrir que proc.e de nous, il eiste de formida!lesopportunits pour entreprendre#

    Les entreprises ont pris la G parole H, quelque soitleur taille, leur anciennet, leur marc., leur

    raonnement, elles ont dcid au travers de cettemo!ilisation locale et nationale de former un collectifet daller ensem!le conqurir de nouveau marc.s#@n ne compte plus les initiatives 5alon, Nencontre,arcamp, La!, etc ;o> tous les acteurs se retrouvent#

    Sos 5tartups crent des emplois prennes sur notreterritoire, elles transforment les usages et donnentune diffrenciation " toutes nos entreprises, attirentles eunes et leur ecellence, contri!uent "linnovation, persvrent et rinvestissent dansdautres startups ;

    IL ( A AU"OURD5'UI EN #RANCE UN REEL

    ECOS(STEME EN MARC'EIl ne faut pas le freiner, car il sest auto-construit,avant tout, des initiatives et des epriencesentrepreneuriales#

    Et si le La!el A@renchech a t le dtonateur alorssaisissons cette c.ance pour enclenc.er une autrednamique conomique, elle est auourd.ui crdi!le,mesura!le et d" profita!le#

    p#na.oum_c.oosit#com

    _$.Sa.oum

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    TRIBUNE LIBRELE MAROC A DESORMAIS SON #ONDS SOUVERAIN#LORENCE ABA(%VICE&PRESIDENTE DE L5INSTITUT ROBERT SC'UMAN ET DIRECTRICE DES RELATIONSE?TERIEURES DE L5AENCE DU BASSIN DU CONO

    e clu% trs 'erm des 'onds sou"erains comptera %ientDt un nou"eaumem%re la F?I a F?I, linstar des 'onds sou"erains d!%u 8ha%i, du Gatar,ou encore de la ?or"#e

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    Le. C+H/er. e ,+ Ve/,,e#++e m+r/3/me

    Ec)n)m/e e ,+ mer

    CONTE?TE

    L5ner:/e e ,5O*3re&mer >r+n+/.0e numro de la revue Marine b @cans constitue un tourd.ori secroisent certaines des principales routes du transitmaritime mondial - prs de la moiti de ce trafic entonnage - l" o> les eau sont trs poissonneuses et les

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    fonds potentiellement ric.es en .drocar!ures, ceci "plus de 1&& 3m des cXtes de la 0.ine continentale BE Bie#ala, @rance culture, aoNt 2014.ttp8\\DDD#franceculture#fr\emission-revue-de-presse-internationale-mer-de-c.ine-meridionale-ou-mare-nostrum-c.inoise-%&1*-&-1%torE$N-:%%&91

    Le. J)ne. c)n)m/@*e. ec,*./;e. 7FEE8 *,3r+m+r/ne.La ?rance est une grande !nficiaire de l'entre en

    vigueur de la 0onvention des Sations-nies sur le droit dela mer# CrUce " l'outre-mer, elle dispose d'une QEE la plusvaste du monde aprs celle des tats-nis, rpartie surtous les ocans, souvent autour de territoires de taillerduite - parfois m6me sans population# L'eploitation deces ressources et le dveloppement des tec.nologiesncessaires reprsentent un eneu conomiqueimportant#8%at au Fnat, 7uin 2014.ttp8\\DDD#senat#fr\cra\s%&1*&(1\s%&1*&(1*#.tml

    Le. membre. * C,*.3er M+r/3/me #r+n+/. =,5/n3ern+3/)n+,0ette cartograp.ie recense des informationsquantitatives et sectorielles sur les implantations "linternational des entreprises franKaises mem!res du0luster Maritime ?ranKais et 0onseillers du 0ommerce

    Etrieur 00E?F#&+@ et Isemar, &licandsea, 7uin 2014.ttp8\\DDD#clicandsea#fr\actu-emploi-maritime\article\%&1*\&(\&(\cartograp.ie-%&1*-les-mem!res-du-cmf-e-linternational-(1#.tml

    PEK e3 ,e. en/@*eLa superposition de diffrents eneu t.oniers, dfense,commerce, terres rares marinesF au M+r/3/me CH/n+La puissance maritime croissante de la 0.ine est en trainde c.anger l'quili!re stratgique entre puissancesasiatiques# La puissance continentale de la Nussie, de la0.ine et de l'Inde domine l'Asie, tandis que la puissancemaritime des Etats-nis et du Zapon contrXle les mersoccidentales du $acifique# 2ans ce contete, le document

    analse la stratgie maritime de la 0.ine et des Etats-nis#&entre 'or Ftrate#ic O International Ftudies , Potani, mai 2014.ttp8\\csis#org\files\pu!lication\1*&*%%]otani5ZapanAlliance#pdf

    L+ m+r/3/m/.+3/)n c)mme )*3/, 5+ccr)/..emen3 e-*/..+nce e ,+ #r+nce +* ??Ime ./c,e5elon l'auteur, la ?rance doit penser sa stratgie demaritimisation et mettre en Juvre les rformesncessaires qui lui permettront de le demeurer demain#Etude dC!lexandre +andil, mai 2014.ttp8\\glorieusefrance#fr\Dp-content\uploads\%&1*\&*\La-maritimisation#pdf

    Le. FEE *,3r+m+r/ne. ,e m)men3 e ;r/3 2ans un contete de course au ressources marines, lerapport pointe les nom!reu eneu, aussi !ien en termesde potentiel de ressources marines, qu'en termesgopolitiques et de gouvernance# Il insiste surlinsuffisante prsence de la ?rance dans les QEE ultra-marines " l.eure de la maritimisation#

    KE !ntoinette, K uerriau, : uheia"a, Fnat, a"ril 2014.ttp8\\DDD#senat#fr\rap\r1:-*:&\r1:-*:.tml

    Une e3en./)n @*/ +33/re ,e. re:+r.Mconnu, larc.ipel de 5aint-$ierre-et-Miquelon - pied "terre franKais en Amrique du Sord - est auourd.ui aucJur de toutes les attentions# 0e sont les ric.essesquoffre le sous-sol - notamment en ressources.alieutiques - qui suscitent les intr6ts rgionau etnotamment ceu du voisin canadien#

    ! @erradou O K+ 8icQ, rencontre a"ec +me &laireaux, Fnatrice de Faint=ierre=et=+iquelon, ortail IE, a"ril 2014.ttp8\\DDD#portail-ie#fr\article\99R\ne-etension-qui-attire-les-regards-Nencontre-avec-Mme-0LAINEAY-5enatrice-de-5aint-$ierre-et-Miquelon

    L5c)n)m/e e ,+ mer% H)r/J)n -),/3/@*ene carte par anamorp.ose montre le poids des Etats enfonction de la surface de leur QEE#? am%ert, &arnet neocarto #raphique, '"rier 2014.ttp8\\neocarto#.pot.eses#org\*

    A3,+. m+r/3/me e*r)-en0et atlas maritime europen fournit un grand c.oid'informations sur les mers d'Europe 8 nergie !leue etressources maritimes, stoc3s .alieutiques, quotas etcaptures, flotte de p6c.e, aquaculture, transport ettrafic maritimes, statistiques portuaires,

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    PROSPECTIVE

    T/me 3) Re;/./3 3He An3+rc3/c Tre+3yL'Antarctique est le seul continent au monde qui n'a pasvu la guerre, aussi, il est temps de rvaluer lesrevendications territoriales avant que ses ressources

    n'occupent une place importante dans les dcennies "venir# L'Antarctique a un potentiel de ressourcesineploites .drocar!ures, mtau raresF qui peutmener " une confrontation entre les Etats comme dans lamer de 0.ine du 5ud#he +aritime executi"e, dcem%re 2014.ttp8\\DDD#maritime-eecutive#com\features\time-to-revisit-t.e-antarctic-treat

    Le. :/.emen3. e .cH/.3e e3 ,e. e+* .)*3err+/ne. +*R)y+*me&Un/ne srie de cartes montrent la profondeur de c.aquegisement de ga< de sc.iste ou de ptrole qui se trouveau-dessous des aquifres de l'Angleterre et du $as deCalles# 8r +ariana Bei7a, Bulletins lectronique !8I, dcem%re 2014.ttp8\\DDD#!ulletins-electroniques#com\actualites\RR*1R#.tm

    Le. en

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    B,*e r)3H c)*n3ry +n .e+&b+./n re-)r3.0ette tude analse le potentiel de croissance de la merMditerrane et de la mer Soire# L'tat d'avancement etle potentiel de croissance de dou

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    DE#IS

    L+ c)n.3r*c3/)n n+;+,e en/,/re H+,/e*3/@*e +n. ,e m)neLa progression spectaculaire de la production .alieutique

    depuis le milieu du YYme sicle a permis de rpondre "lun des eneu contemporains maeurs, celui de lascurit alimentaire# La dura!ilit de ces activits est

    trs clairement pose et les conflits de partage de laressource sont multiples#L Bou"et, Rni"ersit de Breta#ne ;ccidentale, ocon'luences, 7uillet 2014.ttp8\\geoconfluences#ens-lon#fr\informations-scientifiques\dossiers-t.ematiques\oceans-et-mondialisation\corpus-documentaire\de-la-mer-a-l%&19assiette-presentation-de-la-filiere-.alieutique-dans-le-monde

    Le -/;)3 m+r/3/me A./e P+c/>/@*eLes tensions gostratgiques dans la mer de 0.ine du 5ud

    sont connues de longue date, toutefois, laffrontementde mai et uin %&1* entre la 0.ine et le 7iet Sam, ou lespasses d'armes sino-amricaines " la dernire rencontredu dialogue de 5.angri-La, sont moins relaes dans lesmdias europens# La 0.ine, le 7ietnam, les $.ilippines,runei et la Malaisie se disputent la mer de 0.ine, vitalepour lapprovisionnement de la Npu!lique populaire#

    !tlasBlueo%%y, 7uin 2014.ttp8\\atlas#!luelo!!#eu\%&1*\&(\le-pivot-maritime-asie-pacifique#.tml

    Im-+c3. en;/r)nnemen3+* e ,5e-,)/3+3/)n e.re..)*rce. m/nr+,e. m+r/ne. -r)>)ne.L'o!et de cette epertise est de renforcer la place de la?rance par le dveloppement dune stratgie marine dansle domaine de la rec.erc.e et de l'innovation afin demieu comprendre et de lever les verrous scientifiquesdans une perspective de gestion dura!le des ressources#

    &?:F, I@:E+E:, K 8yment, @ allier, ? e Bris, ; :ouxel, =+ Farradin,F amare, & &oumert, + +orineaux, K ourolle , 7uin 2014.ttp8\\DDD#cnrs#fr\inee\rec.erc.e\docs\NA$$@N/EY$EN/I5E7?#pdf

    L+ recHercHe .*r ,e. >)n. m+r/n. = S)*3H+m-3)nLe proet MI2A5, consortium de :% partenaires, " traverson

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    UE% ,e 3r+n.-)r3 m+r/3/me e3 >,*;/+,Les rec.erc.es sur le transport maritime ci!lent lestec.niques novatrices permettant de satisfaire au rgleseuropennes actuelles et futures en matire detransports maritimes et fluviau non polluants#&ommission europenne, mars 2014.ttp8\\DDD#transport-researc.#info\pload\2ocuments\%&1*&:\%&1*&:1*1%::1R:%%9%/N5&:?N#pdf

    L5e-,)r+3/)n e. :r+n. >)n. )c+n/@*e.n engouement trs fort sest dvelopp depuis troisdcennies pour la rec.erc.e et l'eploration des fondsocaniques en 0.ine, 0ore, Nussie, Zapon, Inde,0anada, rsil### ainsi quen ?rance# 2ans ce contete,les eigences tec.nologiques de l'eploration et del'eploitation restent immenses# : erelman, !sie21, '"rier 2014.ttp8\\asie%1#com\asie\inde#p.p\asie\R1*-l-eploration-des-grands-fonds-oceaniques-remi-perelman-asie%1-fevrier-%&1*

    En >/n/r +;ec ,e b,e* -3r),e$rs dun tiers du ptrole et un quart du ga< naturelconsomms dans le monde proviennent de gisementssous-marins# La recrudescence des forages " desprofondeurs touours plus importantes entraneincontesta!lement une augmentation des menaces pour

    lenvironnement et les ressources naturelles#I88:I, '"rier 2014, K :ochette>, + TemaYre, &ha%ason, F &allet.ttp8\\DDD#iddri#org\$u!lications\0ollections\Analses\5tud&11*ZN)%&et)%&aloffs.ore?N#pdf

    M+er. rce-3/)nne .)n -rem/er n+;/re e >)r+:e *,3r+&-r)>)n$remier dune srie de quatre navires de foragecommands en %&11, le Maers3 7i3ing a t livr par lesc.antiers sud-corens 5amsung 4eav Industries# Ilpourra, travailler sur des fonds allant usqu'" :(&& mtreset forer des puits " plus de 1%#&&& mtres#+er et marine, '"rier 2014.ttp8\\DDD#meretmarine#com\fr\content\maers3-receptionne-son-premier-navire-de-forage-ultra-profond

    E+.3 CH/n+ Se+ Ten./)n. Per.-ec3/;e. +n Im-,/c+3/)n.0e document traite des derniers dveloppements

    affectant la scurit maritime en Asie# Les avances dansl'eploitation des ressources maritimes ont aggrav lestensions maritimes en Asie# Les ressources sous-marinesen mtau rares et terres rares, co!alt etc ; peuvent6tre eplores# 8ocument collecti', direction de :ichard earson,

    '"rier 2014.ttp8\\mansfieldfdn#org\mfdn%&11\Dp-content\uploads\%&1*\&:\East-0.ina-5ea-/ensions#pdf

    Le. DOM = ,5H)r/J)n 200 en3re m/:r+3/)n.%;/e/,,/..emen3 e3 -rc+r/3 @*e, -r)/ence B*/,/n: +nC)mm*n/c+3/)n. MecH+n/.m.Au cours des cinq dernires annes, la 0.ine et le Zaponont travaill " l'la!oration de plusieurs accords derenforcement de la confiance maritime et decommunication pour rduire les risques d'escalade dans lamer de 0.ine orientale afin d'amliorer les relations sino-aponaises# Malgr des progrs considra!les, aucun des

    trois accords n'a t sign#K K rMystup, K Brad'ord, K +anicom, &FIF, aoNt 201-.ttp8\\csis#org\pu!lication\pacnet-(R-apan-c.ina-maritime-confidence-!uilding-and-communications-mec.anisms

    iotecmarL'o!ectif de ce rseau est, dans le cadre de la gestiondura!le des ressources naturelles marines, d'aider les$ME " utiliser les outils !iotec.nologiques afin dediversifier les activits dcoulant de l'eploitation de la!iomasse marine#!oNt 201-.ttp8\\DDD#!iotecmar#eu\

    M3+* cr/3/@*e. e3 3erre. r+re. ,O*3re&mer +&3&e,,e*ne c+r3e = )ne.Fnat, mars 201-.ttp8\\DDD#senat#fr\lc\lc%:*\lc%:*#.tml

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    INNOVATIONS

    B/: D+3+ e3 )b.er;+3/)n )c+n/@*eLe centre d'innovation d'@S0, au 0anada, s'appuie sur despartenariats mondiau pour dvelopper des applicationscommerciales et des tec.nologies de sstme

    d'o!servation des ocans# Ils contri!uent ainsi fortement" l'industrie des tec.nologies marines au 0anada et dansle monde#Uir#inia Peast, ;?& +edia :elations, Bulletins lectroniques de l!dit.ttp8\\DDD#!ulletins-electroniques#com\actualites\&RR\RR*1#.tm

    Un r)b)3 .)*.&m+r/n c)m-,3emen3 +*3)n)mene quipe de luniversit aponaise d@3aama travaillesur un ro!ot sous-marin capa!le de naviguer etd'ecuter des tUc.es en totale autonomie# 0e ro!otpourrait 6tre utile notamment pour des missions desurveillance dinstallations sous-marines ouenvironnementales#+ [a''a#ni, @utura=Fciences, dcem%re 2014.ttp8\\DDD#futura-sciences#com\maga

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    L+ .c/ence r*..e +* .er;/ce e ,+ c)n@*3e e,Arc3/@*eLa science et les scientifiques sont appels " ouer unrXle important# La Nussie et la 0.ine ont dcid decooprer pour former des spcialistes de .aut niveau endroit maritime international#+ BalaMard, Bulletins lectroniques de lC!dit, aoNt 2014.ttp8\\DDD#!ulletins-electroniques#com\actualites\&R(\R(.tm

    #r+nce e*/me -*/..+nce m+r/3/me m)n/+,e0ette enqu6te en plusieurs volets, sur un G ou!li H de lapolitique conomique, eplore le domaine maritimefranKais, les opportunits de dveloppement des 2@M, etenfin les ressources potentielles des sous-sols marins# Lavalorisation accrue des minerais des fonds marins estidentifie parmi les o!ectifs stratgiques du partenariateuropen d'innovation pour les matires premires# Au-del" des atouts franKais, l'identification de partenaireseuropens est indispensa!le, notamment pour mo!iliserles importants financements ncessaires# La 0ommissionsuggre le lancement d'un concours d'innovations#@a%ien iliu, a ri%une, +eridianes, 7uillet 2014.ttp8\\meridianes#org\%&1*\&%\11\france-la-deuieme-puissance-maritime-mondiale\

    Pr)+/3 ;),er *n +;/)n Au tats-nis, des c.imistes font voler un modle rduitd'avion aliment par un car!urant la!or avec de leaude mer et de l'nergieF# ! 9au#, @utura=Fciences, a"ril 2014.ttp8\\DDD#futura-sciences#com\maga)rme. )>>.H)reLe proet MENMAI2 dveloppe la proc.aine gnration deplateformes offs.ore# Elles sont conKues pour optimiserl'eploitation de l'espace des ocans#&ommission europenne, &ordis, a"ril 2014.ttp8\\cordis#europa#eu\result\rcn\9%9&fr#.tml

    THe r),e )> .e+>)) /n :,)b+, >)) .ec*r/3y$our la scurit alimentaire mondiale, il est importantpour les tats de tirer parti des produits de la mer par le!iais de l'aquaculture et d'une p6c.e artisanale dura!le,ainsi que d'une innovation tec.nologique responsa!le#;?R, mars 2014.ttp8\\DDD#un#org\depts\los\consultativeprocess\documents\advunedmat#pdf

    De..+,er ,e+* e mer +;ec * :r+-Hne% ce.3 -)../b,eLes dfis du YYIe sicle vont porter aussi !ien sur lesressources d'nergies renouvela!les que celles en eaupota!le# Les nanotec.nologies offrent des espoirs pourles relever# 2es mem!ranes en grap.ne permettant dedessaler l'eau de mer par osmose inverse sont passes dessimulations informatiques " la ralit des la!os desc.erc.eurs du MI/# Facco, @utura=Fciences, mars 2014.ttp8\\DDD#futura-sciences#com\maga

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    PRO"ETS ET INITIATIVES

    CH/ne * CH+rb)n +* ner:/e. e ,+ mer La 0.ine consacre %,% milliards " sa premire

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    Are;+ e3 +me.+ >/n+,/.en3 ,+ cr+3/)n e ,e*rc)en3re-r/.e +n. ,),/en en merLe franKais Areva et l'espagnol Camesa ont finalis leuralliance dans le secteur des oliennes en mer avecl'am!ition de prendre %& ) du marc. " l'.ori)r m)re r)3H +n ")b. /nC)+.3+, +n M+r/3/me T)*r/.mLa stratgie europenne pour dvelopper une conomiecXtire et de tourisme maritime rassem!le les acteursafin de dvelopper des solutions innovantes# Elle dfinitainsi 1* actions ci!les# &ommission europenne, '"rier 2014.ttp8\\ec#europa#eu\maritimeaffairs\documentation\pu!lications\documents\coastal-and-maritime-tourismen#pdf

    CH/ne & "+-)n & C)re * S* & mer e CH/ne e ,5E.3

    La 0.ine a dcrt lta!lissement dune

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    A:en+ IE

    M+3/n+,e e ,In3e,,/:ence Ec)n)m/@*e e3 S3r+3:/@*eLa 2ireccte dle-de-?rance, l@rdre des eperts compta!les, la 00I $aris le-de-?rance organisent une runion dinformation surlintelligence conomique, avec la participation dInitiatives le-de-?rance# 0ette runion sera consacre " l'accs " linformationstratgique pour les $ME#Lieu 8 00I $aris le-de-?rance, Espace Louvre-Nivoli, % rue de 7iarmes.ttp8\\DDD#entreprises#cci-paris-idf#fr\De!\innovation\matinale-intelligence-economique-et-strategique-9-anvier-%&1TLe 9 anvier %&1, " $aris

    #+br/@*e e ,IE n)*;e+* m3/er. e3 en