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Lettre d'Infos juin amavie

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Amavie, lettre d'infos mensuelle, juin 2010

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Page 1: Lettre d'Infos juin amavie
Page 2: Lettre d'Infos juin amavie

lettre d’infosjuin 2010 02

Sommaire

lettre d’infosjuin 2010 03

Edito

Info des praticiensL’EFTEcologie et médecine par la santéDécret relatif à l’usage du titre de psychothérapeute

Edito

p 12 Le courrier des patientsA la base de la vie, l’alimentation

p 14 L’évènement : l’alimentation 3ème dossier - L’irradiation des alimentsGoût amer10 bonnes raisons de s’opposer à l’irradiation des aliments‘‘Aliments irradiés : ionisé soit qui mal y mange’’Quelles conséquences pour la santé ?

p 22 Nouvelles du monde L’Inde veut protéger sa médecine tradionnelleLe logo BP revu et corrigé...Un rapport chinois

p 25 Esprit de recherche Grippe : l’Australie est-elle plus rigoureuse ?

p 26 Clin d’oeil à l’écritComplot mondial contre la santé

p 26 Le billet d’humour

p 27 Infos à tout vent4 et 5 juin 2010 colloqueDieu va-t-il jouer au copyright ?

Cette lettre d'infos a été envoyée à tous nos contacts !Pour vous inscrire à notre prochaine lettre mensuelle,

rendez-vous sur la page d’adhésion du site.Les adhérents d'Amavie peuvent proposer un article dans la lettre d'infos.

Merci d'avance de proposer cette lettre d'infos à tous vos contacts.

p 3

p 4

Chères et chers affilié(e)s des médecines naturelles,Une recette du bonheur, prendre sa vie en main.

p 10 En provenance de nos partenaires« Présentation amavie en Grec »

Imaginons l’histoire de la planète Terre condensée en une année qui commence le 1er janvier. L’humanité apparaît le 31 décembre à minuit moins le quart et 2 secondes avant la fin de l’année, la révolution industrielle démarre. Minuit vient de sonner et nous sommes devant un naufrage, celui de tous les excès et de toutes les nuisances d’une humanité instinctive perpétrant la prédation depuis l’homme du paléolithique.

A défaut de conscience et de raison, la capacité de réfléchir offerte à l’Homme laissait espérer une évolution vers la trame d’un bonheur sensible. Loin s’en faut ! Si l’on fait l’addition des pollutions aux conséquences lourdes pour la planète, d’un inévitable effondrement économique souhaité par un groupuscule de manipulateurs avides de pouvoir, d’un chaos social réglementé par une volonté d’eugénisme, d’un appauvrissement idéologique des populations, des conflits en augmentation partout sur la planète et de la totalité des bassesses commises par cette humanité, le monde humain peut souhaiter et prier pour que Gaïa, la Terre, menacée soit clémente dans ses éructations sous forme de soubresauts sismiques liés à une indigestion du cancrelat homme.Il y a 23 ans, je me trouvais sur l’ile de Mljet dans l’Adriatique lorsque j’ai eu une révélation. Alors que j’étudiais « La Divine Comédie » de Dante en préparation d’un roman médiéval, une nuit dans mon sommeil, j’ai écrit « Inversion des pôles, bouleversement cosmique et une date, août 2011 ». A part à mes amis, sinon j’ai préféré jusqu’alors taire cette date pour ne pas provoquer le trouble et la peur dans les esprits. Cette prédiction d’un chamboulement terrestre autour de 2011-2012 a été annoncée par de nombreux visionnaires. Dans un livre « Le temps d’une illusion » édité en octobre 1997, sur la fin de la civilisation occidentale à travers les religions et les sciences, j’avais relaté les risques d’un chaos : « Au-delà de tous les dysfonctionnements du monde moderne qui sème la discorde, la haine et la misère, il y a un point particulier qui pourrait déclencher la fin du monde tel que nous le connaissons, c’est une intervention sur le Temps. Deux techniques rivalisent dans cette exploration qui relèguerait Dieu au rang de chimère. La première, il s’agit d’un rêve de démiurge, le savant se substituant à Dieu pour créer un homme artificiellement. C’est l’histoire du Golem. Hérésie totale, techniquement irréalisable dans l’immédiat mais demain… La deuxième expérimentation est tout aussi monumentale. Après avoir réalisé la fission nucléaire en brisant des atomes lourds d’uranium enrichi afin de libérer une énergie consommable, des groupes de recherche travaillent à la fusion nucléaire par la combinaison d’atomes d’hydrogène. L’intérêt est économique. Plus d’uranium mais de l’hydrogène libre et en quantité illimitée. Le but profond est de reproduire grâce à cette fusion ce qu’il se passe au cœur d’une étoile afin de remonter à l’origine du système solaire. Un autre rêve de démiurge qui est de recréer artificiellement le vase d’expansion au niveau cosmique. »Un article « Dieu va-t-il faire jouer son copyright » dans la rubrique « Des infos à tout vent » de cette Lettre d’infos confirme ma première inquiétude d’il y a 23 ans et m’a donc incité à vous livrer mon sentiment de l’imminence d’un chamboulement cosmique.

Nicolas Lemoine Président

de l’association amavie

Quand à la deuxième, il suffit de visiter le site du CERN. Face à la dissolution du monde moderne d’une société individualiste, en grave déficit d’empathie et de compassion, les praticiens des médecines naturelles sont une tranche forte de la population qui travaille la conscientisation de l’être. Il reste à espérer que notre réseau continue son essor pour participer au rétablissement de l’harmonie entre les hommes.Soyons des accompagnants de santé, soyons des éveilleurs de conscience. Devenez adhérent d’amavie.

Page 3: Lettre d'Infos juin amavie

lettre d’infosjuin 2010 05

lettre d’infosjuin 2010 04

Info des praticiens Info des praticiens

L’ E F T,

L’EFT, initiales de Emotional Freedom Techniques est une technique énergétique qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Malgré son jeune âge en France, déjà de nom-breux médecins l’ont expérimentée et adoptée. Bien qu’elle bouleverse toutes nos croyances, elle a le vent en poupe.

Qu’est-ce que l’EFT ?L’EFT est une sorte d’acuponcture émotionnelle

sans aiguilles, utilisant des points d’entrée ou de sortie de méridiens, sur le visage, le haut du corps et les mains.Ces points sont faciles à localiser.

D’où vient l’EFT ?Il y a un peu plus de vingt-cinq ans, le Dr Roger

Callahan, un psychologue américain, mécontent des résultats de la psychothérapie traditionnelle, réunit plu-sieurs théories (orientale et occidentale) en utilisant les méthodes de kinésiologie appliquée, comme fixer les yeux sur des mouvements, faire des exercices de respi-ration, dire des affirmations et utiliser les points d’acu-poncture...Il développe ainsi, une voie pour traiter les émotions négatives, phobies ou traumas.

Cette acuponcture sans aiguilles pour les émotions est une méthode très efficace pour réduire l’impact des traumas et des événements stressants, mais son ensei-gnement reste encore onéreux et compliqué. Il utilise le test musculaire pour évaluer les points exacts à utiliser, dans un ordre spécifique.

L’effet de la technique calme et vous permet de pen-ser plus clairement à votre problème. Dans la plupart des cas l’émotion négative est significativement réduite ou simplement supprimée.

S’inspirant de cette méthode, Gary Craig, (www.emofree.com), un ingénieur de Stanford, a dévelop-pé une procédure simplifiée, et bien moins contraignante, appelée Emotional Freedom Techniques (EFT). On peut très facilement apprendre l’EFT et l’expliquer à d’autres. Grâce à son efficacité, l’intérêt pour l’EFT et le domaine de la Psychologie d’Energie, gran-dit rapidement ici et à l’étranger.

En septembre 2003, le Journal de la Clinique de Psycho-logie a dirigé la première étude de recherche sur l’EFT.

http://www.emofree.com/articlesCat.aspx?id=22

L’EFT est une méthode puissante pour la réduction du stress de l’inquiétude. Elle peut traiter n’importe

quelle émotion négative et peut être employée dès le plus jeune âge. C’est une méthode naturelle, sans contre-indications

connues à ce jour, sans médicaments, rapide, et efficace.Tandis que, comme avec toutes les techniques, il n’y

a aucune garantie que cette méthode fonctionnera pour chacun, nous obtenons toutefois un très haut degré de succès.

Il n’est pas nécessaire de suivre une thérapie pendant de long mois ou de longues années pour surmonter vos problèmes. L’EFT est le nec plus ultra de la résolution des problèmes ! Vous pouvez surmonter les habitudes néfastes, tous les types de phobies ou de traumas sé-vères, parfois en seulement quelques minutes.

Le plus de la technique, c’est qu’elle rend le patient rapidement autonome. Il pourra à son tour, utiliser la technique pour 80 à 85% de ses problèmes émotion-nels. Seuls les 15 à 20% restants, nécessiteront alors l’accompagnement d’un professionnel de l’EFT.

L’EFT est utile pour tout ce qui dérange, comme :

• le stress, • le burn-out, (prévention et soin)• l’anxiété, • le trac, • le manque de confiance en soi, • la mauvaise estime de soi, • l’insécurité, • la timidité, • les comportements compulsifs, • les addictions, • les insomnies, • les habitudes nocives, • les cauchemars, • les peurs, les phobies, crise de panique

Un outil facile à mettre en placeSon succès est dû à sa simplicité d’emploi, sa rapi-

dité d’exécution, ses résultats. Il s’agit de tapoter ou de frotter doucement certains points spécifiques situés sur nos méridiens.

En tapotant ainsi, tout en pensant à ce qui nous dé-range, on équilibre les méridiens perturbés.

Vous conservez la mémoire de l’événement qui vous a dérangé, mais n’en ressentez plus la charge émotive qui l’accompagnait, et ceci, sans jamais revivre le trau-matisme... bien sûr, si la séance est dirigée par un prati-cien expérimenté, et correctement formé à la technique.

EFT nous permet de nous libérer des émotions non désirables et des idées limitatives concernant notre po-tentiel, ce qui annonce un bouleversement dans la ges-tion des nombreux aspects de notre vie.

Toutefois, notez que l’EFT ne remplace pas l’avis du mé-decin, seul habilité, à prescrire ou à arrêter un traitement.Qu’est-ce qu’un praticien expérimenté ?

Un praticien expérimenté est avant tout, un prati-cien qui a suivi une formation correcte et qui continue d’approfondir ses connaissances de la technique par une pratique supervisée. Il a des qualités spécifiques, d’écoute, d’humilité intellectuelle, d’accompagnant et se fait régulièrement superviser dans un but de formation continue. L’EFT est une technique encore en évolution et chacun se doit de se mettre continuellement à jour dans sa pratique afin d’offrir les meilleures compétences au public.

A ce titre, tout le monde ne peut devenir un “bon praticien EFT”. Mais il en est de même pour n’importe quelle technique.

Pourquoi une formation correcte ?Le praticien EFT intervient dans les 15 ou 20 % res-

tants, où le client/patient ne parvient pas à se soulager par lui-même. Il doit de ce fait savoir guider, connaître toutes les finesses de la technique, l’art de l’EFT comme l’appelle Gary Craig, afin d’accomplir cette tâche. Il faut savoir, que les personnes consultant un praticien EFT, se tourne vers l’EFT, bien souvent, comme ultime recours, après avoir essayé de nombreuses autres solu-tions sans succès.

Qu’est-ce qu’une formation correcte ? Une formation correcte est une formation assu-rée par un formateur expérimenté qui suit au minimum, une ligne de conduite raisonnable, telles que les modali-tés décrites en 2007, par Gary Craig lui-même. A savoir :• Au moins 3 ans d’expérience avec l’EFT,• Au moins 200 applications réussies en indivi-duel avec des clients/patients présentant une grande

variété de problèmes (par exemple : peurs, traumas, culpabilité, chagrin, problèmes physiques, difficultés d’apprentissage, problèmes avec les enfants, maladies graves, etc...) • L’expérience des groupes, utilisant au moins les Techniques du Trauma Sans Larmes et l’Emprunt des Bénéfices,• L’étude approfondie, des vidéos de Gary Craig.C’est avec ces critères que Geneviève Gagos a créé l‘École EFT, où elle enseigne l’EFT depuis 2007, ainsi qu’ une solide expérience de la technique qu’elle pratique depuis janvier 2003. Aujourd’hui les cas les plus délicats lui sont confiés, assurant à ses étudiants la richesse d’un enseignement régulièrement mis à niveau. D’autre part, Gene-viève Gagos, soucieuse de respec-ter les directives de Gary Craig, a continué à se perfectionner et a passé, avec succès, en février 2010 , la plus haute certification. Elle est aujourd’hui EFTCert-II.Geneviève Gagos est également, Présidente de “l’Asso-ciation Française EFT”. Cette association a été crée le 17 octobre 2009, afin de réunir les praticiens EFT qui se reconnaissent dans le respect de l’éthique et dans la continuité de l’oeuvre de Gary Craig afin d’offrir une cohérence dans la pratique de l’EFT en France.

Si l’EFT vous intéresse, et que vous souhaitez en apprendre plus, rendez-vous sur le site de référence, déjà très connu du public francophone :www.Technique-EFT.com. Vous y trouverez l’explication détaillée de la technique, de nombreux cas concrets, des traductions du site offi-ciel américain, de Gary Craig, le fondateur de l’EFT, les dates et modalités des formations professionnelles à la technique.

Vous pouvez également contacter directement Geneviève Gagos par mail à l’adresse suivante :

[email protected]://www.technique-eft.com/

http://www.technique-eft.com/formations-eft- EFTbyWorkshop-France.php

Page 4: Lettre d'Infos juin amavie

lettre d’infosjuin 2010 07

Info des praticiens

lettre d’infosjuin 2010 06

Objectif de l’Union EuropéenneL’Union Européenne avait été créée avec un

objectif précis: assurer la paix sur un continent que de nombreux conflits avaient éprouvés.

Mais selon la conception de Robert SCHUMAN « le père de l’Europe », cette Union, avant d’être une alliance militaire ou une entité politique, devait être une communauté culturelle.

Des décennies se sont écoulées et cette vision n’est pas encore devenue réalité. Elle demeure un but qui s’impose d’autant plus que les bases du monde actuel s’effondrent et que les peuples ont à découvrir qu’ils appartiennent à la même famille humaine, malgré les différences qui les caractérisent.Aucun programme n’avait été élaboré pour amener les pays d’Europe à se ressentir membres d’une même communauté culturelle. Les médias auraient pu y contribuer en donnant des informations sur de nombreux points: traditions et coutumes, fêtes régionales, oeuvres littéraires considérées en tant que chefs-d’oeuvre classiques, contes et légendes, sagesse des proverbes, monuments célèbres, sans oublier le rappel des connaissances géographiques. Ces initiatives auraient permis à chaque peuple de lier connaissance avec ses voisins proches ou plus éloignés, sur des bases concrètes et d’un grand intérêt. Mais ce chemin n’a pas encore été suivi et les peuples demeurent plus ou moins étrangers les uns aux autres.

L’euro, monnaie anonyme, peu esthétique, sans figure ou événement historique susceptible d’entretenir une mémoire collective ne pouvait créer un lien fort entre les peuples concernés.

Europe, véritable communauté à développer

Mais toute situation peut évoluer. L’Europe, continent de pays juxtaposés, deviendrait alors une véritable communauté où se développerait le sens de la solidarité.

Une première tentative, excellente en elle-même, a voulu rassembler les peuples sous la bannière de l’écologie afin de lutter contre les dangers qui règnent sur la planète. Cependant, un écueil surgit: ce combat, s’il ne repose pas sur une vision sacrée de l’univers, sur une spiritualité quelle qu’en soit la forme, perd une grande partie de sa force de mobilisation. Il serait à souhaiter pour l’Europe le regard des Amérindiens. Ces peuples ont à délivrer un grand message, celui de la Terre-Mère qui est sacrée. Elle doit être respectée

et non dénaturée et meurtrie par l’avidité, la cupidité, la course effrénée à la surpuissance industrielle, à la « croissance ».

L’écologie, telle qu’elle est conçue , bien qu’importante, ne peut pas mener à fédérer tous les pays de la Communauté Européenne.Une question se pose alors: où trouver le facteur capable de regrouper tous les peuples dans un projet d’envergure où tous se sentiraient véritablement concernés ?

Projet d’envergureCe facteur existe, il s’agit de la santé. On pourrait

objecter que la médecine occidentale est pratiquée dans tous les pays européens et qu’elle ne présente ainsi aucun caractère mobilisable. Mais ce serait oublier que des faits nouveaux modifient profondément la situation.

La médecine scientifique et « chimique » du 20e siècle a été unanimement considérée comme proche de la perfection. Aucun doute ne venait effleurer cette certitude.

Cette fois est encore très répandue mais on sait maintenant que des fissures fragilisent l’édifice. En dehors du déclin de l’antibiothérapie et des maladies iatrogènes importantes cause de mortalité, un facteur très préoccupant a été récemment mis en évidence. La médecine officielle dont on attendait le meilleur apparaît sous un jour inquiétant. Elle se révèle très polluante pour l’environnement et en particulier pour l’eau qui subit jusqu’aux nappes phréatiques une contamination médicamenteuse.

Une conclusion logique va s’imposer, celle de mettre fin àux causes de pollution. Des solutions sont à rechercher activement, la santé de tout un continent est en jeu.

On ne peut espérer purifier ces gigantesques volumes d’eau mais des mesures sont à mettre en oeuvre pour ne pas en augmenter la concentration en résidus médicamenteux.

Il n’est pas trop tôt pour aborder cette tâche aussi difficile qu’imprévue et de rechercher les grandes lignes d’un plan d’action commun.

Une réalité fondamentale s’impose. La Terre n’est pas un lieu où l’on peut se débarasser impunément des produits toxiques y compris ceux provenant de la médecine officielle. On est donc conduit à la

nécessité d’une révision profonde de l’orientation thérapeutique avec le constat décevant d’y être peu préparé.

En termes concrets, aux traitements chimiques polluants devront être substituées des thérapies ne comportant pas ces dangers. Elle ne peuvent être apportées que par les flores médicinales. Les médications qu’elles permettent d’élaborer sont toutes biodégradables. Il suffit de rappeler le fait que les végétaux en décomposition, sous l’action des microorganismes du sol et des eaux deviennent humus, terreau et compost qui fertilisent les terres cultivables. Au terme ultime de cette décomposition, on parvient aux éléments minéraux qui seront repris par les végétaux chlorophylliens. Ainsi s’effectuent dans la nature les grands cycles du carbone, de l’azote, du soufre, etc.. avec les deux phases de minéralisation et de formation de matière organique. Les médications issues des plantes médicinales subissent un destin analogue.Ces considérations préliminaires étant exposées, il importe de dessiner un Projet qui rassemblerait tous les pays d’Europe et ouvrirait un chemin de santé pour l’avenir.

Différentes démarches pourraient être envisagées:

1- Informer largement l’opinion publique des dangers de la pollution médicamenteuse de l’environnement et de l’eau et qui vient s’ajouter aux pollutions déjà connues.

2- Mobiliser dans chaque pays les associations de phytothérapeutes, naturopathes et autres professions de la santé pour une étude approfondie de la situation et la mise en commun des réflexions et suggestions.

3- Organiser des rencontres internationales entre les pays européens afin de créer dans un élan solidaire une force véritablement constructive.

4- Constituer des groupes de travail chargés d’explorer les savoirs du passé qui se révèleraient très diversifiés, des régions nordiques aux zones méditerranéennes, de l’Europe occidentale à l’Europe centrale et orientale.

5- Classer cette ample moisson thérapeutique

Ecologie et médecine par la santé, une âme pour l’europe

Info des praticiens

selon les pathologies et introduire ces données dans les supports informatiques mais aussi dans des ouvrages qui peuvent être facilement consultés et permettent une réflexion approfondie.

Les deux sources de savoir, habituellement opposées, que sont la Science et la Tradition, ont profondément marqué la vie d’Yvette PARES. De leur rencontre est né le centre de soins de Keur Massar où le patrimoine thérapeutique de l’Afrique s’est révélé dans toute son immense richesse.

Formée en biologie et physiologie végétale, Yvette PARES a ensuite étudié la microbiologie du sol.

Docteur en Sciences

naturelles, elle va enseigner et poursuivre ses recherches au sein de l’Université de Dakar. C’est à ce moment qu’elle découvrira la « clé » de la lutte sans merci qu’elle va livrer contre la Lèpre.

Devenue docteur en Médecine en 1968, elle va s’illustrer à travers une découverte scientifique exceptionnelle. Mettant un terme à un siècle de recherches infructueuses, elle va réussir à cultiver le bacille de la Lèpre.

Grâce à la méthode des antibiogrammes, Yvette

La fondatrice Yvette Pares

Professeur à l’Université de

Dakar de 1960 à 1992

Dr ès-science - Dr en médecine

Directrice du centre de

recherches biologiques sur la

lèpre de 1975 à 1992

Directrice de l’Hôpital

traditionnel de Keur Massar

(Sénégal) de 1980 à 2003

Page 5: Lettre d'Infos juin amavie

Info des praticiens

lettre d’infosjuin 2010 08

Info des praticiens

lettre d’infosjuin 2010 09

Décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre

de psychothérapeute

1 - Les données objectives

Rappel :

L’inscription sur le registre national des psychothérapeutes mentionné à l’article 52 de la loi du 9 août 2004 susvisée est subordonnée à la validation d’une formation en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et d’un stage pratique d’une durée minimale correspondant à cinq mois effectué dans les conditions prévues à l’article 4. L’accès à cette formation est réservé aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse.

La formation mentionnée à l’article 1er vise à permettre aux professionnels souhaitant user du titre de psychothérapeute d’acquérir et de valider des connaissances relatives :

1° Aux développement, fonctionnement et processus psychiques ; 2° Aux critères de discernement des grandes pathologies psychiatriques ; 3° Aux différentes théories se rapportant à la psychopathologie ; 4° Aux principales approches utilisées en psychothérapie.

Extraits des premiers commentaires du Dr. Annie Rapp de la FFPP : Ce décret confirme qu'aucune formation ni expérience en psychothérapie n'est prévue pour avoir le titre de "psy-chothérapeute". Il est dans la droite ligne de l'amendement Accoyer : c'est à dire, un titre réservé à ceux qui jus-tement ne sont pas psychothérapeutes : médecins, psychologues et psychanalystes; ces derniers ayant été rajoutés sous la pression du lobby des psychanalystes (*) L'accès est réservé aux docteurs en médecine et aux diplômés universitaires "de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse".

Extraits des premiers commentaires de Patrick Marter futur-ex psychothérapeute :En conclusion provisoire, on peut dire que cette mesure marque une relative victoire pour la Mivilitude (Com-mision de lutte contre les sectes), qui d’ailleurs se félicite ouvertement de ce décret… Pour les lobbies de la médecine (accès au titre pour des médecins qui n’ont pas cette orientation ).Pour la Psychanalyse qui a réussi à obtenir un processus de validation allégé (voir tableau) par rapport aux psy-chothérapeutes ; ils ont obtenus une forme de légitimité de fait, basée sur leur antériorité (merci Sigmund) alors que les psychanalystes sont auto reconnus par leurs propres fédérations, comme pour certaines fédérations de psychothérapeutes.Pour le lobby universitaire qui requiert un niveau master pour accéder au titre. Par contre, dans les faits elle ne changera rien ; le grand public continuera à se diriger vers des professionnels qui leurs font du bien, quels que soient leurs cursus et leurs diplômes.On notera que les psychothérapeutes en exercice depuis plus de 5 ans peuvent déposer un dossier qui leur donnera un sursis d’exercice d’une année.Les fédérations ont maintenant à définir des stratégies que l’on espérera unitaires pour être efficaces. Dans le futur, c’est donc certainement le public qui tranchera et qui dans ce système aura la possibilité de profiter des services de professionnels reconnus ou non…..Là est certainement La vraie expression de la démocratie …. Quand c’est le peuple qui décide….

2 - les premiers commentaires au Décret.Extraits des premiers commentaires de la Fédération Psy en Mouvement :Il reste donc aux psychothérapeutes que trois solutions pour continuer d’exercer honorablement la profession qu’ils ont choisi : soit ils organisent une désobéissance civile collective et ils garderont leur plaque pour ne pas passer pour des charlatans, soit ils changeront de noms et s’appellerons collectivement « praticiens en psychothérapie » et ce sera au public qui par leur intérêt pour eux invalidera ce Décret inique et inutile. Soit enfin, ils s’inscrivent collectivement sur les registres et font des recours administratifs pour toutes les non-réponses des commissions. Dans les trois cas cela mettra en évidence la vision à court terme de l’instigateur et des signataires de ce texte.

THÈME de formation

PSYCHIATRES

Dispense totale

MÉDECINS non psy-chiatres

PSYCHOLOGUES

cliniciens

PSYCHOLOGUES

non cliniciens

PSYCHANALYSTES

régulièrement enregistrés dans leur annuaires

PROFESSIONNELS

n’appartenant à au-cune des

catégories précé-dentes

Développement, fonctionnement et processus psy-chiques

0 h

0 h

0 h

0 h

0 h

100 h

Critères de dis-cernement des grandes patho-logies psychia-triques

0 h

0 h

50 h

100 h

100 h

100 h

Théories se rap-portant à la psychopa-thologie

0 h

100 h

50 h

100 h

50 h

100 h

Principale ap-proches utilisées en psychothéra-pie

0 h

100 h

50 h

100 h

50 h

100 h

Stage

0 mois

2 mois

2 mois

5 mois

2 mois

5 mois

Les exigences de formation par corps de métier :PARES va constater l’efficacité des plantes utilisées contre la Lèpre dans la pharmacopée traditionnelle face à la chimiothérapie qui ne semble pas donner de résultats probants.

S’appuyant sur ces résultats, elle va décider de franchir le pas et de demander le renfort d’un autre Savoir. C’est Dadi DIALLO, thérapeute peul renommé âgé de 88 ans, qui l’acceptera comme disciple. Il lui enseignera les traitements de la Lèpre et lui fera découvrir toutes les dimensions et la richesse de la médecine traditionnelle Africaine.

Yvette PARES va alors fonder dans la brousse, aux environs de Dakar, un modeste centre de soins de médecine traditionnelle, futur Hôpital Traditionnel de Keur Massar, afin d’y accueillir les malades de la Lèpre. Plus tard, quatre thérapeutes de haut niveau vont renforcer l’équipe mise en place pour faire face à l’affluence de malades atteints de maladies les plus diverses.

« La tâche essentielle en ce début du troisième millénaire ne serait-elle pas d’ouvrer pour le

rapprochement et la rencontre des médecines des cinq continents avec l’espoir de faire reculer les fléaux déjà

présents et ceux qui montent à l’horizon ? Notre souhait le plus profond est que ce témoignage porté sur la médecine Africaine suscite de nouvelles conceptions et réalisations pour la santé du monde en mobilisant les savoirs, les intelligences et les cours dans un vaste mouvement planétaire. Ne serait-ce pas la meilleures

des mondialisations ? »

Extrait d’une interview du professeur Yvette PARES

Le Professeur Yvette PARES a reçu le prix de la Fondation Denis GUICHARD pour honorer son parcours scientifique exceptionnel en décembre 2002.

Page 6: Lettre d'Infos juin amavie

En provenance de nos partenaires

lettre d’infosjuin 2010

-----βέβαιακάποιαπράγματα«κουτουλάνε»μετιςπεποιθήσειςμας.Όπως«τονααγαπάςτονεαυτόσουείναιεγωισμός»!....

Ανόμωςτοείμαιεγωιστήςσημαίνεικάνωεκείνοπουπρέπειγιαμέναώστεναείμαιικανόςνακάνωκαιεκείνοπουπρέπειγιατουςάλλους;Ναμπορώνατουςακούω,νατουςαντιμετωπίζωμεενσυναίσθηση;Ε,τότετινασουπω,χωρίςκανέναδισταγμό:ζήτωοεγωισμός!Μέσαγιαμέσα!Νομίζωπωςκάθελογικόςάνθρωποςθασυμφωνήσειμαζίμας.

Διαβάστε,σαςπαρακαλώ,τοπαρακάτωιδιαίτεραχρήσιμο:

- Υπηρεσίαπελατώνεκεί;

- Μάλιστα, καλημέρα σας, Σε τι μπορώ να σας εξυπηρετήσω;

- Κοιτάζοντας τον υπολογιστή μου ανακάλυψα το πρόγραμμα «ΑGAPI.com», αλλά δεν ξέρω πώς λειτουργεί. Μπορείτε να με βοηθήσετε;

- Ναι βεβαίως. Μόνο που δεν μπορώ να βοηθήσω στην εγκατάσταση. Μόνο εσείς μπορείτε να την κάνετε. Θα σας δώσω οδηγίες τηλεφωνικά. Πρέπει να ενεργήσετε εσείς ο ίδιος. Εντάξει;

- Ναι, θα προσπαθήσω. Δεν ξέρω και πολλά πράγματα από πληροφορική. Eίμαι, όμως, έτοιμος να προσπαθήσω. Από πού αρχίζω;

- Το πρώτο πρόγραμμα για να το ανοίξετε είναι το ΚARDIA.com, το βρήκατε;

- Ναι το βρήκα. Όμως έχει και πολλά συνημμένα . Μπορώ να τα εγκαταστήσω;

- Ποια προγράμματα είναι;

- Μια στιγμή σας παρακαλώ, τα μελετάω. PONOI PALIOI.COM, XAMILI AFTOEKTIMISSI.COM, THIMOS.COM, ARNITIKO SYNAISTHIMA.COM, όλα αυτά μαζί!

- Κανένα πρόβλημα! Το AGAPI θα σβήσει αυτόματα το PONOI PALIOI, από το πρόγραμμά σας. Μπορεί βέβαια να μείνει στο σκληρό σας δίσκο αλλά δεν θα επηρεάζει τα άλλα σας προγράμματα. Το ΑGAPI θα αντικαταστήσει τελικά το xamili aftoektimissi με ένα προεγκατεστημένο πρόγραμμα που λέγεται ipsili aftoektimissi. Θα χρειαστεί ίσως να αποενεργοποιήσετε τελείως τα προγράμματα thimos και dyssareskeia. Γιατί αυτά εμποδίζουν την εγκατάσταση του προγράμματος ΑGAPI. Μπορείς να τα σβήσεις τώρα;

- Τι να κάνω; Πες μου πώς να τα ακυρώσω.

- Ναι. Ευχαρίστως. Πάμε σε ΕKKINHSH και ενεργοποιούμε το sygnomi. Ξανά και ξανά, μέχρι το thymos και το dyssareskeia να φύγουν τελείως.

- Εγινε! Το Αgapi αρχίζει να μπαίνει σε αυτόματη εγκατάσταση. Κανονικό, έτσι;

- Ναι, ναι. Σε λίγο θα δεις ένα μήνυμα που λέει ότι το ΑΓΑΠΗ ΕΝΕΡΓΌΠΌΙΕΙΤΑΙ όσο λειτουργεί και το ΚΑΡΔΙΑ. Το είδες;

- Ναι το έχω κιόλας. Τέλος εγκατάστασης;

- Ναι. Αλλά να θυμάσαι είναι το απλό το βασικό πρόγραμμα. Θα πρέπει να αρχίσεις αμέσως να μπαίνεις και σε άλλα προγράμματα AGAPI για να το εμπλουτίσεις.

- Ωχ, μου λέει «λάθος». Κάτι σκάρωσα.

- Τι λέει το μήνυμα;

- Λέει ΛΑΘΌΣ 412. ΠΡΌΓΡΑΜΜΑ ΜΗ ΕΝΕΡΓΌ ΕΣΩΤΕΡΙΚΑ. Δηλαδή;

- Εντάξει, ψυχραιμία! Συνηθισμένο πρόβλημα. Σημαίνει πως το ΑΓΑΠΗ ενοχλείται στην εκτέλεση, από το συνημμένο ΚΑΡΔΙΕΣ. Ενώ πρέπει να εκτελείται μέσα στο δικό σας ΚΑΡΔΙΕΣ. Λίγο πολύπλοκος προγραμματισμός αλλά μας λέει με λόγια απλά ότι οφείλουμε, απλούστατα, να ΑΓΑΠΑΜΕ τους άλλους.

- Κι εγώ τι πρέπει να κάνω;

- Μπορείς να μπεις στο ΑΥΤΌΚΑΤΗΓΌΡΌΥΜΑΙ;

- Ναι το έχω.

- Μπράβο, μαθαίνεις γρήγορα.

- Ευχαριστώ.

- Τίποτα. Κάνε τώρα κλικ για να αποθηκεύσεις στο ΚΑΡΔΙΑ, τα

- : ΣΥΓΧΩΡΩ ΤΌΝ ΕΑΥΤΌ ΜΌΥ, ΕΚΤΙΜΩ ΤΌΝ ΕΑΥΤΌ ΜΌΥ, ΑΞΙΖΩ, ΔΗΜΙΌΥΡΡΓΩ. Το σύστημα θα αντικαταστήσω κάθε άσχετο κατάλογο και θα ενεργοποιήσει την αποκατάσταση κάθε ελαττωματικού στοιχείου. Πρέπει να σβήσεις επίσης το ΑΥΤΌΚΡΙΤΙΚΗ με όλα του τα περιεχόμενα. Να σβήσεις τα σχετικά προσωρινά αρχεία και να τα στείλεις για οριστική διαγραφή.

- Ωραία. Κατάλαβα. Το ΚΑΡΔΙΑ μου δίνει πολύ ωραία προγράμματα. Και το ΧΑΜΌΓΕΛΑΩ ενεργοποιείται. Λέει πως το ΓΛΥΚΑ, το ΕΙΡΗΝΗ, και το ΕΥΤΥΧΙΑ αντιγραφήκανε με επιτυχία στο ΚΑΡΔΙΑ.

- Δηλαδή το ΚΑΡΔΙΑ λειτουργεί τέλεια. Εντάξει. Τώρα είσαι σε θέση να τα βγάλεις πέρα μόνος σου. Κάτι ακόμα πριν σε αφήσω.

- Ναι;

- Το ΑΓΑΠΗ είναι πρόγραμμα δωρεάν. Δίνε το λοιπόν με όλα του τα συνημμένα σε όλους τους ανθρώπους που γνωρίζεις. Αυτοί, μπορούν ελεύθερα να το δώσουν όπου θέλουνε. Θα έχεις τα ευχάριστα νέα τους σύντομα.

- Θα το εκτελέσω αμέσως. Ευχαριστώ για τη βοήθεια.

- Ε, ξέρουμε! Για να πάρεις στη ζωή πρέπει και να δώσεις….

[ Θα λέγαμε πως όλα αυτά για να λειτουργήσουνε καταλήγουν στο πολύ απλό και βασικό : Αγαπώ τον εαυτό μου και με αποδέχομαι απολύτως! Και ξέρεις, δεν είναι και ανάγκη να το πιστεύεις 100% την ώρα που το λες. Πες το και συγκεντρώσου στο πρόβλημα που έχεις να επιλύσεις].

Μπορείς να πεις «θέλω να με αποδεχτώ, επιλέγω να αποδεχτώ τα συναισθήματά μου» και παρόμοια.Κείμενο του Σωματείου amavie.

lettre d’infosjuin 201010 11

En provenance de nos partenaires

amavie prend une orientation européenne avec cette présentation en Grec

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lettre d’infosjuin 2010 12

Courrier des patients

A la base de la vie, l’alimentationPuisque finalement on a tous une petit quelque chose à apporter, voilà ma contribution : Mon parcours pour me ré-approprier l’acte de me nourrir. Ce message fait suite à une impression, beaucoup de gens « demandent » quoi faire, par où commencer pour être un acteur du changement, qui rencontrer ou encore quoi lire. On trouve à cela diverses réponses : commence par t’aimer, le monde manifestera cet amour, change doucement de paradigme, de valeurs, ré approprie-toi ta vie, ses causes, ses conséquences et le chemin que tu es venu(e) arpenter. Avoir un corps sain m’est apparu petit à petit une composante incontournable sur mon chemin. Pas d’extrémisme, pas de retournement à 180° dans ma façon de vivre, juste retrouver pourquoi je mange et comment le faire au mieux.

La nourriture, à l’image des préceptes de la médecine chinoise, ne devrait pas être un poison contre lequel le corps lutte pour vivre. La nourriture, les aliments, doivent apporter au corps les ingrédients de la vie, et la vie c’est la santé, de l’énergie propre qui rend fort, beau, paisible, heureux…

Je n’apprends rien à personne, les aliments raffinés, salés, sucrés, cuits, grillés, les viandes, les graisses comportent des toxines que le corps aura à éliminer. A l’inverse, fruits, légumes et céréales crues, sont quasiment intégralement considérés par l’organisme (ayant perdu ses mauvaises habitudes) comme source de bienfaits, et les éléments non assimilés servent, soit à la digestion, soit à casser les molécules, soit à aider le corps dans sa tâche (les enzymes présentent dans un légume cru aident le corps à assimiler ce même légume, c’est d’ailleurs le même mécanisme qui aide un légumes laissé à terre, à se décomposer pour y retourner, plus vite que le même légume cuit).

J’ai pris conscience de ma responsabilité. Adieu veau, vache, cochon, poule… Ces pauvres bêtes ne sont mises au monde que pour être tuées et manger, elles sont issues d’une telle sélection (production, calibre, résistance, portée,) qu’elles sont souvent totalement inadaptées à un milieu naturel, ont les gavent de médicaments, antibiotiques, calmants, à des doses qui frises parfois l’indécence, et en fin de chaîne on en vient parfois à les passer au chlore pour évité toute contagion venant de cet animal mort-vivant (vivant-mort). Bref, ce n’est pas seulement l’existence d’abattoirs et d’élevages qui m’a poussé à revoir ma relation à l’alimentation carnée mais aussi l’envie de libérer mon corps de toxiques et mon esprit de responsabilités trop lourde que je n’ai pas envie d’assumer (vivre en sachant tout ça et le faire quand même c’est se tromper soi-même, à un moment il faut agir, changer). Pensons également au laitages qui ne sont absolument pas destinés à l’Homme, mais au petit de sa mère (veau,

brebis, chevrot… ) et comme le lait de vache, que le corps ne synthétise quasiment pas malgré l’énorme énergie employé face à ce que j’ose appeler un poison pour mon corps (rapport consommation/production d’énergie proche du nul).

Enfin, il y a plein de façon de prendre un peu plus ses responsabilités alimentaires, végétarien, végétalien (les oeufs et le lait participent aussi d’une sélection animale incluant tueries et chimie), crudivorisme (oui oui, ne manger que des aliments crus !), instinctothérapie (faire confiance à son corps, celui-ci, comme un chat par exemple, sait ce qui est bon, ce dont il a besoin ).

Comme toujours, devenir propriétaire d’une de ces étiquettes revient à brider ses propres libertés et à ne pouvoir commettre erreurs et découvertes. Il faut aussi penser qu’un changement de régime peut provoquer jusqu’à 6 mois plus tard des carences si un apport nécessaire n’a pas été remplacé. Je conseillerai donc à chacun de ne pas tomber dans la négation de son passé alimentaire, un changement doux est mieux digéré.

Mais il parait évident qu’une alimentation pleine de fruits et légumes offre un meilleur capital santé, une plus lumineuse énergie au corps et à l’esprit (car les 2 sont liés, comme toute chose). Évidement, le choix de la qualité des produit est une autre affaire et un autre débat, mais là aussi on peut mettre un peu d’énergie pour apporter à soi et aux siens un aliment plus propre (pas forcément « le » plus propre ).

Informations en vrac, que je vous encourage à compléter ici en commentaire pour que tous nous en profitions :

1. J’ai lu que la chlorophylle restituait partie de son énergie, de son rayonnement à la mastication, donc il se pourrait que l’aliment dépasse les frontières de la digestion dans son intervention en nous. Cela doit d’ailleurs faire écho à ce que l’on entend souvent : saliver et bien mâcher aide à une meilleure digestion. Évidement! Si vous manger sans plaisir, ne mangez plus ! ou faite un jeûne pour redécouvrir ce qu’est le plaisir de manger (le moment le plus important d’un jeûne n’étant pas de ne plus se nourrir ou se désintoxiquer, mais étant de recommencer à manger ).

2. Les régimes, que nous apprennent-ils ? – sans sel, certainement que l’on en abuse, les nutritionnistes le disent aussi (je redécouvre le gout de mes aliments, le sel me le cache). – sans sucre, se sont surtout les sucres

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juin 2010

Courrier des patients

raffinés qui causent des troubles, comme par exemple celui de faire saliver et donc de donner l’information au système digestif qu’il va avoir du travail (donc en fin de repas ce n’est pas logique). – sans gluten, le blé en contient proportion et il est présent dans un tas d’endroit dans notre alimentation comme le pain. Personne ne soufre de manque de gluten, ceux qui n’en consomme plus se sentent mieux, faites-vous votre idée… Le blé est issu de siècle de sélection pour sa rentabilité, il est devenu complexe et compétitif (28 chromosomes contre 7 pour le petit épeautre, son ancêtre, ~5000 ans, sans gluten). – mono-diète, jeûne, etc il ne faut pas y chercher une médecine à court terme. C’est souvent le fruit d‘une envie de changer « ad vitam » sa façon de manger qui rendra ces efforts intéressants, et encore une fois, c’est « l’après » qui est riche d’enseignements.

3. Bio ! C’est un label, il a différent noms (BIO, AB, …) ce n’est qu’une matrice satisfaisant les envies de ceux qui n’acceptent plus la première matrice (c’est du chimique, de l’intensif, du respect de l’environnement, etc…) mais le grand public découvre enfin aujourd’hui que cette labelisation n’est qu’une main tendue vers les portefeuilles réfractaires, et souvent cela n’a rien a voir avec le légume qui pousse « juste » dans de la terre chez le petit producteur du coin ou dans le jardin du grand-père d’à côté.

4. La viande, elle est pleine d’antibiotique (ne luttez pas contre les antibiotique pour protéger vos enfants en fermant les yeux sur ce qu’il ingurgitent à la cantine, c’est souvent bien pire, contre une bronchite, au moins l’antibiotique est fait pour l’Homme ). C’est le Veau qui a le record de médicament dans ses tissus, car il faut les booster pour qu’il grandissent vite et ne tombe pas malade. Si il venaient à devenir adultes, ils mourraient surement très jeunes… Et c’est à peut prêt pareil pour toutes les bêtes… nourriture à base d’OGM (les interdictions sont toujours contournables et contournées), poulets brésiliens (devinez avec quoi on les nourrit puisque c’est le 1er producteur de Maïs OGM de la planète).

5. Les laitages, une bonne partie est expliquée à la fin du documentaire, sinon vous pouvez aussi lire ce document de « Biocontact » de Janvier 1997 : Le Lait de vache : un aliment non spécifique à l’homme

6. Les documentations abondent : Notre pain quotidien We feed the world Divers articles : Mon ancien site internet (partie agroalimentaire)

Manger mieux, bio, cru, de saison, local… (sur mon blog)

7. « Devenir Végétarien » de Raymond Dextreit aux éditions « Vivre en harmonie » (ma seule lecture sur ce sujet) Manger Cru

8. Vivre avec la lune (sur mon blog)

Dernier croissantVisibilité : 25 % Phases : Ascendante, Décroissante Noeud lunaire : Dans 6 Jours Apogée : Dans 23 Jours Perigée : Dans 7 Jours Distance Lune - Terre: 394943 Km Age de la Lune : 24 Jours 13h 52m La Lune se lève à 00:38 et se couche à 14:33

J’attends vos réactions et/ou questions avec hâte. Je peux déjà vous dire que mon alimentation est pleine d’excès et de dérives dont je suis plus conscient et responsable aujourd’hui qu’hier, mais je suis fier d’avoir fait ce chemin. J’ai eu l’intuition que ce genre de partage avait ça place ici. Ce qui m’a grandement aidé, a été de rencontrer et de partager une période de ma vie avec des végétaliens, puis avec un crudivore il y a quelques mois.Merci.

http://alcidejet.blogspot.com/

Ce lundi 7 Juin 2010

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L’évènement

L’alimentation 4ème dossier - L’irradiation des aliments

lettre d’infosjuin 2010

L’évènement

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L’irradiation des aliments (officiellement appelée « ionisation ») est un procédé utilisé pour décontaminer les denrées, ralentir le mûrissement, inhiber la germination et conférer une meilleure conservation (parfois seulement en apparence). Il consiste à soumettre les produits à un rayonnement gamma de très haute énergie (directement issu de Cobalt 60, ou plus rarement de Césium 137) ou à un faisceau d’électrons de très haute énergie. Il s’agit d’une technologie nucléaire mise en oeuvre dans des installations spécifiques.

Souvent présentée comme moins nocive que d’autres modes de conservation industriels, cette technologie permet surtout de contourner - au moins en partie - l’usage de produits chimiques (dont la toxicité est maintenant largement avérée et peu populaire) ; elle est plus souple d’utilisation que la surgélation (contraignante par le maintien de la chaîne du froid) et peut être appliquée à quasiment tous types de produits, y compris les produits frais, à l’inverse des traitements par la chaleur.

Elle permet ainsi un traitement de long terme de très nombreux produits, des déplacements sur longue distance et des stockages de longue durée. Ces avantages, ainsi que son efficacité multi-usages, en font une technologie particulièrement appropriée pour l’économie «moderne» mondialisée et pour le développement des échanges internationaux.

Une technologie à hauts risquesSi l’irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, elle provoque une perte de vitamines et présente des risques de cancérogénèse et de mutagénèse dus à la prolifération de radicaux libres et de molécules nouvelles au sein de l’aliment irradié. Par ailleurs, l’irradiation peut être utilisée comme substitut à de

bonnes méthodes sanitaires de production Ou encore, l’équilibre microbiologique de l’aliment irradié étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leur “concurrents” ont été éliminés.Sur le plan environnemental, on peut citer les risques liés au fonctionnement des installations (nucléaires) et au transport de matières nucléaires, et les dommages liés aux modes de production et de distribution

industriels : pollutions et production de gaz à effet de serre (y compris par la multiplication des transports longs liés à la délocalisation des productions), atteinte à la biodiversité par la spécialisation des productions, destruction de milieux naturels.

Enfin, ce mode d’organisation de la production et des échanges agroalimentaires implique des risques socio-économiques. La délocalisation des productions vers des pays à bas coûts sont une menace pour l’emploi et l’économie locale. La spécialisation des productions dans l’agriculture conduit à l’extension de monocultures et de la culture intensive, qui, au-delà des conséquences environnementales qu’elles induisent, compromettent encore davantage la souveraineté alimentaire des peuples de la planète. La concentration des entreprises renforce les multinationales, dont le pouvoir économique, financier et politique constitue une menace réelle pour la démocratie.

Des normes calibrées, des réglementations inefficaces

Dans l’Union européenne, deux directives (1), émises en 1999, déterminent la liste des produits pour lesquels l’irradiation est autorisée (herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux) et l’obligation d’étiquetage. Cependant, des dérogations existent dans les différents pays de l’Union, notamment en France, qui autorise par ailleurs l’irradiation de nombreux produits : oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme arabique, volaille, cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, crevettes, ovalbumine, caséine et caséinates (additifs alimentaires). Chaque année, la Commission européenne publie un rapport sur le traitement des denrées alimentaires par ionisation, à partir des données que chaque Etat membre est censé communiquer. Sur 10 Etats membres qui disposaient en 2005 d’unités d’irradiation agréées, seuls huit Etats (à l’exception de l’Espagne et l’Italie, pourtant forts producteurs de fruits et légumes) ont communiqué les informations demandées sur les quantités de produits traités et les doses appliquées. Au stade de la commercialisation, seuls 16 Etats membres ont déclaré

avoir procédé à des contrôles, pour des quantités de types d’aliments et des volumes tellement disparates que la synthèse ne donne guère de sens. Ce sont tout de même 4% des échantillons en moyenne qui avaient été irradiés illégalement et/ou n’étaient pas étiquetés correctement en 2005, un chiffre en progression constante depuis 2001 (alors 1,4%). De plus, alors que les infractions constatées concernaient particulièrement les produits importés d’Asie, aucune unité d’irradiation asiatique n’était agréée par la Communauté européenne. Une situation qui n’est pas moins inquiétante en France : en 2006, seuls 105 échantillons (contre env. 4000 en Allemagne chaque année) y ont été analysés, dont 10% étaient frauduleux (contre 7% des 80 échantillons en 2005).De ce fait, il n’est possible de connaître ni la quantité exacte de denrées alimentaires irradiées dans l’Union européenne, ni le volume des aliments irradiés effectivement commercialisés au sein de l’Union, a fortiori en France. Les consommateurs soucieux de leur santé et des conséquences de leur consommation, mal informés, devront privilégier les fruits et légumes de saison, les produits locaux de l’agriculture paysanne, notamment biologique, les achats directs au producteur, à la ferme, sur le marché, dans des AMAP (2) : pour les productions de taille modeste, distribuées localement, l’irradiation n’a pas lieu d’être et ne se justifierait pas économiquement.

Au niveau international, le Codex alimentarius (3) 2003 (FAO/OMS) autorise l’irradiation pour tous types de produits. Il faut savoir que cette norme se réfère à des avis et rapports de la commission mixte FAO/AIEA/OMS, l’AIEA ayant pour mission de promouvoir les usages pacifiques de l’énergie nucléaire (4) ! L’OMS a ainsi donné son aval à l’usage de l’irradiation pour tous types d’aliments, sans que l’agenda de recherche défini initialement en 1961 par l’OMS, l’AIEA et la FAO ait été respecté. Il considérait pourtant neuf questions clés à résoudre avant de pouvoir déclarer les aliments irradiés comme sains pour l’alimentation humaine.

L’autorisation de l’irradiation des aliments par le Codex alimentarius fait en réalité peser sur les pays de l’Union européenne la menace d’une plainte de pays tiers devant l’ORD pour refus d’importation de produits irradiés (ce qui contribue probablement au peu d’empressement des pays de l’UE, et notamment de la France, à effectuer des contrôles à la commercialisation...

Des lobbies puissants et bien organisés

En réalité, plusieurs réseaux internationaux agissent directement pour l’irradiation des aliments. Le programme mixte FAO/AIEA des techniques nucléaires dans l’alimentation, qui promeut l’utilisation de technologies nucléaires pour réduire les risques liés

à la nourriture, encourage l’irradiation lorsqu’elle est utilisée pour des raisons sanitaires ou phytosanitaires. Il a pour double objectif de favoriser l’harmonisation des réglementations à l’échelle internationale et de garantir de bonnes pratiques analytiques et en laboratoire. Pour ce faire, il encourage les Etats membres des Nations unies à s’aligner sur les règles sanitaires et phytosanitaires développées par l’OMC dans le cadre du Codex Alimentarius, tandis que l’AIEA soutient l’implantation de l’irradiation dans les pays en développement, en particulier en Chine et en Inde. L’Association internationale pour l’irradiation (5) (International Irradiation Association, IIA), compte l’AIEA parmi ses membres ainsi que des entreprises spécialisées dans l’irradiation, des consultants, des fournisseurs de matériel tels que des dosimètres et des utilisateurs d’irradiation. Entièrement financée par l’industrie, elle a pour objet de promouvoir toutes les techniques d’ionisation et travaille à l’harmonisation des réglementations, à la défense de l’industrie face aux avancées de régulation, et au développement de nouvelles applications. Le Conseil international pour l’irradiation des aliments (6) (ICFI), créé sous la forme d’une organisation non gouvernementale internationale, offre un espace international dédié à la promotion et la dissémination d’informations «scientifiques» liées à l’irradiation des aliments. L’objectif de cette organisation est de faire en sorte que les consommateurs, les décideurs politiques et les médias acceptent l’irradiation comme mode de conservation des aliments.

Une prolifération insidieuseUne soixantaine de pays autorise l’irradiation des aliments et plus de trente pays la pratiquent, dont certains pour une vaste palette de produits : en Afrique du Sud, au Brésil et au Ghana, pratiquement tous les aliments peuvent être irradiés ; en Chine, en Croatie, en Russie, en Turquie, en Ukraine, aux USA, une grande variété d’aliments, dont certaines viandes, peut être irradiée ; à Cuba, en Inde, au Mexique, de nombreuses viandes peuvent être irradiées. Un cas particulier, celui du jus d’orange, produit de grande consommation : il est difficile, voire impossible, de détecter si un jus de fruit a été traité par ionisation. Or, de nombreux jus d’orange présents sur le marché européen sont reconstitués à partir de concentrés et de pulpes provenant du Brésil.

Tandis que les volumes d’aliments irradiés localement dans les pays occidentaux semblent stagner, voire diminuer, l’on assiste à une véritable explosion du nombre d’installations d’irradiation dans les pays à fort développement. En Chine, le nombre d’installations en capacité d’irradier des aliments est passé de 7 unités en 2003 à 50 en 2006. Plus de 140 000 tonnes d’aliments ont été irradiés en Chine en 2005 (contre 80 000 tonnes en 2003). Sachant que ces aliments sont

Un instrument méconnu de la mondialisation libérale

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L’évènement

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L’évènement

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souvent destinés à l’exportation, comment les contrôler quand leur étiquetage est loin d’être systématique ? Il n’est pas étonnant d’observer qu’en Europe les produits alimentaires irradiés non étiquetés proviennent fréquemment d’Asie.

Dans de nombreux autres pays émergents, on constate les mêmes tendances. En Inde, 25 installations d’irradiation sont prévues jusqu’à 2012. D’ici 2008, le Mexique se dotera de la plus grande installation d’irradiation du monde lui permettant ainsi d’exporter ses goyaves, pamplemousses, caramboles, mandarines et mangues. L’irradiation des aliments représente pour certains pays une fantastique opportunité d’écouler leurs productions sur le marché international, autrefois plus difficilement accessible à cause de la durée du transport et des contraintes correspondantes en termes de conservation des produits.

Les Etats-Unis encouragent cette dynamique en signant avec certains pays un type d’accord spécifique qui encadre et régule les échanges de produits alimentaires irradiés, le Framework Equivalency Work Plan (FEWP). Il se fait généralement avec un pays en développement et s’accompagne souvent de dispositifs d’aides financières ou technologiques permettant la construction d’installations d’irradiation. Des conventions bilatérales étaient récemment en cours de finalisation avec la Thaïlande, l’Inde et le Mexique. A travers ces accords, les Etats-Unis disposent d’un outil puissant leur permettant de promouvoir l’utilisation de l’irradiation à travers le monde et indirectement sur leur propre marché intérieur, en dépit d’une opinion publique méfiante (7). L’irradiation des aliments obéit à la logique dominante des institutions financières internationales (OMC, Banque Mondiale, FMI) qui considère comme une loi naturelle que le développement des pays du Sud passe par l’exportation massive de leurs matières premières et productions agricoles. En construisant des unités d’irradiation, ces pays peuvent espérer écouler leurs surplus et développer leurs productions pour l’export (souvent avec des soutiens institutionnels) sur le marché international puisque l’ionisation permet (du moins en apparence) une meilleure conservation des aliments à exporter.

Une pensée unique, des politiques hygiénistes et mondialistes

En réalité, l’irradiation des aliments accompagne idéalement le développement de l’industrie agroalimentaire mondialisée, pour le plus grand intérêt des grandes firmes internationales du secteur. Comme dans d’autres dossiers, le Codex alimentarius (dont les avis sont ici influencés par l’AIEA) fait office de norme internationale chapeau, hygiéniste, mondialiste et produisant une “pensée unique” calibrée sur les impératifs des productions industrielles et des échanges de longue distance, à laquelle se rallient les réglementations régionales et locales.

L’Union européenne, qui s’est pourtant dotée de directives restrictives, ne se donne pas les moyens d’en assurer le respect : une réglementation alibi qui ne permet pas d’endiguer la commercialisation d’aliments irradiés. La France, en élargissant la “liste courte” de l’Union européenne et en ne contrôlant pas (ou si peu) les produits irradiés commercialisés, contribue à la prolifération de cette technologie dans le monde, et dans l’assiette des Français. Parmi les candidats à l’élection présidentielle en 2007, seuls Ségolène Royal, Dominique Voynet et José Bové avaient argumenté leur sensibilité à ce dossier, tandis que Nicolas Sarkozy n’avait pas répondu à l’interpellation du Collectif français contre l’irradiation des aliments(8). Ce dernier demande des contrôles significatifs à l’importation et à la commercialisation, la modification de la liste des aliments autorisés en France (de telle façon que celle-ci se conforme à la liste de l’Union européenne), la mise en place d’une commission d’enquête sur les fraudes, l’attribution de fonds pour une recherche, indépendante et transparente, sur les effets pour la santé de la consommation d’aliments irradiés. Au-delà, la France devrait peser dans les instances internationales pour obtenir la prise en compte des enjeux transversaux liés à l’usage de cette technologie, et non prioritairement les critères de compétitivité des entreprises et l’objectif d’harmonisation des marchés au niveau mondial.

Véronique Gallais,

Pour le Collectif contre l’irradiation des aliments cadre dans l’économie sociale membre du Conseil scientifique d’Attac

Présidente d’Action Consommation d’octobre 2001 à octobre [email protected]

L’organisation mondiale de la Santé(OMS) est la plus grande et la plus puissante agence de ce genre sur la planète. Créé en 1948 par les Nations Unies, la mission de l’OMS n’est rien de moins que pré-server la santé de la population mondiale : « un état de complet bien être physique, mental et social, et non pas seulement l’absence de maladie et d’infirmité. »

En 1999, l’OMS a annoncé que tous les aliments pou-vaient être «traités » à des doses non limitées de radia-tions ionisantes et demeurer sûrs pour la consomma-tion humaine.Même si ces radiations (des rayons gamma émanant de matières radioactives comme le Cobalt 60 ou le Césium 137 ou d’électrons projetés à une vitesse proche de celle de la lumière par des accélérateurs linéaires) peuvent at-teindre l’équivalent de plusieurs milliards de rayons X, le rapport de l’OMS affirme qu’irradier des aliments «n’a aucune conséquence nocive pour la santé. »Mais, dans le processus mis en place pour évaluer la sûreté des aliments irradiés, l’OMS a-t-elle réellement respectée sa mission de protection de la santé de la po-pulation mondiale?

Comment les aliments irradiés ont-ils pu être déclarés sains et sans dangers, alors que les tests menés déjà dans les années 1950 montraient que les animaux consom-mant des aliments irradiés souffraient des dizaines de problèmes de santé, dont des morts prématurées, des mutations ou d’autres anomalies génétiques, des morts du foetus et autres problèmes de reproduction, des problèmes de système immunitaire, des hémorragies internes mortelles, des déprédations organiques, des tumeurs, des problèmes de croissance et des carences nutritionnelles ?

L’évaluation de l’OMS a-t-elle été menée de manière in-dépendante, non soumise aux des efforts pour encoura-ger la légalisation, la commercialisation et l’acceptation par les consommateurs des aliments irradiés ?

L’analyse de l’OMS a-t-elle été biaisée par les pressions pour donner un nouveau souffle à ’industrie nucléaire ?

Goût amerLa dérangeante vérité sur l’avis favorable émis

par l’Organisation Mondiale de la Santésur l’irradiation des aliments

Résumé du rapport spécial publié par Public Citizen et GRACEUne étude en profondeur de l’action de l’OMS de-puis plus de 40 ans pour évaluer la sûreté des aliments irradiés révèle que :

• L’OMS a joué un rôle clé dans l’abandon du pro-gramme original de recherches qu’elle avait co-proposé en 1961, qui encourageait à poursuivre les expérimen-tations sur la toxicité ou la radioactivité des aliments irradiés, sur la possibilité qu’ils puissent être à l’origine de cancers, de mutations ou de carences nutritionnelles et qui plus est sur la possibilité que les experts scienti-fiques aient assez d’éléments en main pour répondre à ces interrogations fondamentales.• L’OMS a laissé à l’Agence Internationale de l’Ener-gie Atomique, le principal défenseur au niveau mondial de la technologie nucléaire, la responsabilité de mener les études sur la sûreté des aliments irradiés. L’AIEA a publié 19 des 29 principaux rapports internationaux sur l’irradiation des aliments depuis 1962.

L’OMS laissant à l’AIEA le rôle moteur, celle-ci a mené une campagne en faveur de la légalisation, de la ommer-cialisation et de l’acceptation par les consommateurs des aliments irradiés dans le monde entier. Une des publications de l’AIEA déclare : « Nous avons travailler avec des experts en marketing et en psychologie sur les moyens de rassurer le public. Tout mot ou expression contenant les termes ‘radiation’ ou ‘irradié’ devrait être exclu du label. »• L’OMS a contribué à écarter et à minimiser les reuves montrant que les aliments irradiés pourraient ne pas tre sûrs pour la consommation humaine. OMS, avec l‘appui de l’AIEA et de l’Organisation pour l’Alimen-tation et l’Agriculture (FAO), ont affirmé, à propos des recherches qui révélaient des problèmes de santé chez les animaux mangeant des aliments irradiés, que ces problèmes de santé ne pouvaient être attribués l’irradiation. De plus, des recherches aboutissant à des conclusions similaires ont souvent été volontairement occult es dans les rapports importants.• L’OMS a contribué à écarter des indices récents selon

Goût amer

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L’évènement

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L’évènement

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lesquels un produit dérivé nouveau formé dans les ali-ments irradiés, le cyclobutanone, était facteur de can-cer, de tumeur et de lésions et pouvait entraîner des déprédations génétiques dans les cellules humaines. En affirmant, malgré les nombreuses preuves soutenant le contraire, que les aliments irradiés n’étaient pas dange-reux pour la santé humaine, l’Organisation Mondiale de la Santé a manqué à sa mission d’une façon qui pourrait mettre en péril la santé de millions de personnes dans plus de 50 pays où ces produits sont vendus en toute légalité. Du fait des irrégularités intervenues dans le pro-cessus par lequel l’Organisation ondiale de la Santé, l’Agence Internationale de l’Ener-gie Atomique et l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture ont avalisé l’irradiation des aliments, Public Citizen et GRACE font les recommandations suivantes :• L’OMS, l’AIEA et la FAO de-vraient sans délais poser un mora-toire sur toute nouvelle recomma-dation à accroître l‘irradiation des aliments.• L’OMS, l’AIEA et la FAO de-vraient sans délais retirer l’avis favo-rable qu’ils ont énoncé en faveur de l’irradiation de tous les aliments à quelque dose que ce soit. Ces agences devraie nt informer tous leurs Etats membres de cette action et recommander qu’ils cessent toute forme d’ir-radiation des aliments.• L’OMS devrait sans délais conduire, commander ou encourager la publication de recherches scientifiques sur les questions essentielles de la sûreté de l’irradiation des aliments, dans la ligne de ce qui avait été décidé lors

de la première conférence importante sur l’irradiation des aliments tenue en 1961 à Bruxelles. Des recherches devraient aussi être conduites sur la toxicité du cyclo-butanone et sur la formation ou la concentration anor-male, à la suite de l’exposition à des radiations, de subs-tances reconnues ou suspectées d’augmenter les risques de cancer, les problèmes à la naissance et les autres pro-blèmes de santé.• L’accord de 1959 qui donne à l’AIEA la « responsa-bilité principale » pour les recherches et le développe-ment des technologies nucléaires et qui oblige l’OMS à consulter l’AIEA sur des sujets relatifs devrait êtredissout.

• Les Nations Unies devraient sans délais saisir un groupe d’experts indépendants dans les domaines de la toxicologie, des sciences alimentaires, de la nutri-tion, de la chimie de la radiation et d’autres domaines compétents pour mener une étude globale sur les activités de l’OMS, de l’AIEA et de la FAO en terme d’irradia-tion des aliments. Ce groupe de-vrait aussi observer si l’AIEA, en analysant la sûreté des aliments

irradiés, a corrompu le processus.Toutes ces enquêtes devraient être menées de façon transparente et publique.

GRACE • 215 Lexington Avenue – Suite 101, New York, NY 10016 • (212) 726-9161

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Washington, DC 20003 • (202) 546-4996 • www.citizen.org

L’OMS a contribué à écarter des indices récents selon lesquels un produit

dérivé nouveau formé dans les aliments irradiés, le

cyclobutanone, était facteur de cancer, de tumeur et de lésions et pouvait entraîner

des déprédations génétiques dans les cellules humaines.

Les entreprises d’irradiation des aliments, l’industrie agro-alimentaire et les autorités publiques de plusieurs pays répètent depuis près d’un demi-siècle que les personnes qui consomment des aliments irradiés n’ont rien à craindre. D’après eux, les aliments irradiés ne perdent ni leurs qualités nutritives, ni leur goût et sont parfaitement sains. D’après eux, la recherche démontre que les aliments irradiés sont sans danger pour la consommation humaine. Ils prétendent que les usines d’irradiation sont sûres. Et que l’irradiation n’a pas de conséquences économiques néfastes.Voici 10 raisons qui montrent qu’ils se trompent.1) Les études menées depuis les années 1950 ont révélé un grand nombre de problèmes de santé chez les animaux ayant consommé de la nourriture irradiée. Au nombre de ces affections on trouve : des morts prématurées,

une forme rare de cancer, des animaux morts-nés et autres problèmes de reproduction, des mutations et autres problèmes génétiques, des dysfonctionnements d’organes, des malformations lors de la croissance et des carences en vitamines. (1), (2), (3), (4).2) L’irradiation permet de cacher les mauvaises conditions d’hygiène de certains abattoirs et entreprises de conditionnement, qui entraînent la contamination de la viande par des éléments pathogènes. En effet, si l’irradiation peut tuer la plupart des bactéries, elle ne peut en aucun cas éliminer les traces d’excréments, d’urine, de pus et de vomis qui peuvent se retrouver sur la viande, qu’elle soit de bœuf, de porc, de poulet ou autres. (5), (6).3) L’irradiation met en jeu différents types de rayonnements ionisants - des faisceaux d’électrons, des

rayons gamma et des rayons X - qui bouleversent la composition chimique de la matière qu’ils traversent. De nombreux corps chimiques nouveaux, appelés « radicaux libres », sont produits par l’irradiation. Certains d’entre eux n’existent pas dans la nourriture à l’état naturel et la FDA (Agence américaine de l’alimentation et des médicaments) n’a pas effectué d’étude suffisante pour prouver leur innocuité. On vient de démontrer qu’un de ces éléments, nommé 2-ACBs, pouvait induire un processus de cancérisation et des altérations génétiques chez le rat, et pouvait occasionner des lésions génétiques et cellulaires, chez l’homme comme chez le rat. (7), (8), (9), 10).4) L’irradiation détruit et altère, et de façon parfois très significative, les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d’autres composants alimentaires. Le procédé peut détruire jusqu’à 80% de la vitamine A contenue dans les œufs et 48% du beta carotène contenu dans le jus d’orange. La FDA a néanmoins donné son accord pour l’irradiation de ces produits. (11), (12).5) En donnant leur aval à l’irradiation des aliments, la Food and Drug Administration américaine et l’Organisation Mondiale pour la Santé ont toutes les deux omis de prendre en compte un grand nombre d’études montrant que les produits irradiés ne sont pas sans danger pour la consommation humaine. (13), (14).6) Par le simple fait qu’elle prolonge la durée de vie des aliments et qu’elle utilise des installations centralisées, l’irradiation risque d’accélérer le processus de mondialisation et de concentration de la production, de la distribution et de la vente des produits alimentaires entre les mains de quelques multinationales. Cette tendance a d’ores et déjà pour conséquence la diminution radicale du nombre des exploitations au Nord comme au Sud, la mise en cause de la diversité de la production et le bouleversement des économies locales dans les nations en voie de développement.7) L’irradiation peut aggraver les problèmes auxquels sont confrontées les petites exploitations agricoles, en facilitant l’importation de produits alimentaires bon marché. Des installations d’irradiation ont été construites dans de nombreux pays exportateurs de fruits, de légumes et de viande, parmi lesquels l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Chili, le Mexique et la Nouvelle-Zélande. Le Brésil, qui est déjà un gros exportateur de viande, est aujourd’hui présenté comme le producteur de fruits n°1 mondial.8) L’irradiation peut modifier le goût, l’odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante. La viande de porc peut devenir rouge et la viande de bœuf peut prendre une odeur de chien mouillé. De même, il arrive que les fruits et les légumes deviennent spongieux. (15), (16), (17).9) Les installations d’irradiation peuvent polluer l’air et présenter des risques pour les employés

et l’environnement. Les installations utilisant des accélérateurs linéaires libèrent de l’ozone qui provoque un brouillard. Un grand nombre d’accidents et d’infractions dans les installations d’irradiation dans le monde entier ont entraîné des blessures et même des décès. En 1988, après plus de 30 infractions (dont des déchets radioactifs mis à la poubelle) relevées par l’autorité de sûreté nucléaire américaine (Nuclear Regulatory Commission), le président d’une entreprise d’irradiation du New Jersey, a été inculpé pour un grand nombre de délits, et en particulier pour avoir trompé la NRC. Le président, qui menaçait de licencier les employés refusant de mentir aux inspecteurs de l’autorité de sûreté, s’est vu infliger 2 ans de prison. (18).

10) Dans un proche avenir, il est possible que certaines installations d’irradiation utilisent le césium 137, un déchet hautement radioactif provenant de la fabrication d’armement nucléaire. Ce matériau est dangereux et instable. En 1988, une fuite de césium 137, près d’Atlanta, a entraîné des opérations de décontamination qui ont coûté 40 millions de dollars aux contribuables. (10).Public Citizen

• Notes : (1) A Broken Record : How the FDA Legalized - and Continues to Legalize - Food Irradiation Without Testing it for safety. Washington, D.C. : Public Citizen, Cancer Prevention Coalition, Global Resource Action Center for the Environment, Oct. 2000. (2) Kesavan, P.C., Swaminathan, M.S. «Cytotoxic and mutagenic effects of irradiated substrates and food material.» Radiation Botany, 11:253-181, 1971. (3)énbsp ;Schubert, J. «Mutagenicity and cytotoxicity of irradiated foods and food components.» Bulletin of the World Health Organization, 41:873-904, 1969. (4) Spiher, A.T. «Food Irradiation : An FDA Report.» FDA Papers, Oct. 1968. (5) Nestor, F. and Hauter, W. The Jungle 2000 : Is America’s Meat Fit to Eat ? Washington, D.C. : Government accountability Project, Public Citizen, Sept. 2000. (6) Piccioni, R. «Food irradiation : Contaminating our food.» The Ecologist, 18:2:48-55. (7) Delincee, H. and Pool-Zobel, B. Genotoxic properties of 2-dodecylcyclobutanone, a compound formed on irradiation of food containing fat. Radiation Physics and Chemistry, 52 : 39-42, 1998.

• (8) Delincee, H. et al. Genotoxicity of 2-dodecylcyclobutanone. Food Irradiation : Fifth German Conference, Karlsruhe, November 11- 13, 1998.

10 bonnes raisons de s’opposer à l’irradiation des aliments

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L’évènement

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• (9) Delincée, H. et al. «Genotoxicity of 2-alkylcyclobutanones, markers for an irradiation treatment in fat-containing food – Part I : cyto- and genotoxic potential of 2-tetradecylcyclobutanone.» Radiation Physics and Chemistry, 63:431-435, 2002. (10) D. Burnouf, H. Delincée, A. Hartwig, E. Marchioni, M. Miesch, F. Raul, D. Werner (2001), Etude toxicologique transfrontalière destinée à évaluer le risque encouru lors de la consommation d’aliments gras ionisés - Toxikologische Untersuchung zur Risikobewertung beim Verzehr von bestrahlten fetthaltigen Lebensmitteln – Eine französisch-deutsche Studie im Grenzraum Oberrhein, Rapport final d’étude Interreg II, projet N° 3.171. BFE-R—02-02, Federal Research Centre for Nutrition, Karlsruhe, Germany. (11) FDA Memorandum, from Kim Morehouse, Ph.D. to William Trotter, Ph.D. April 11, 2000. (12) FDA Memorandum, from Antonio Mattia, Ph.D. to William Trotter, Ph.D. Nov. 2, 1999. (13) Op. cit, Note 1.

(14) Bad Taste : The Disturbing Truth About the World Health Organization’s Endorsement of Food Irradiation. Washington, D.C. : Public Citizen, October 2002. (15) Webb, T. et al. Food Irradiation : Who Wants It ? Rochester, Vermont : Thorsons Publishers, 1987. (16) Huang, S. et al. «Effect of electron beam irradiation on physical, physicochemical and functional properties of liquid egg during frozen storage.» Poultry Science, 76:1607-15, 1997. (17) Wong, Y.C. et al. «Comparison between irradiated and thermally pasteurized liquid egg white on functional, physical and microbiological properties.» Poultry Science, 75:803-808, 1996. (18) «Executive convicted in radiation spill.» North Jersey Advocate, Oct. 30, 1986. (19) «Last radioactive capsules taken from DeKalb plant.» Macon Telegraph, Nov. 20, 1990.

Mise en ligne : jeudi 6 décembre 2007

‘‘Aliments irradiés : ionisé soit qui mal y mange’’ 6 janvier 2009 12:38, Les mots ont un sens, par Napakatbra

Ionisation des aliments - Effets de l’irradiation de la nourriture sur la santé. Ioniosation aliments Effets irradiation nourriture santé. Aliments irradiés : ionisé soit qui mal y mange - LMOUSL’ionisation des aliments est une technique en plein essor qui améliore la conservation des denrées sans que personne ne s’en aperçoive, et ça marche ! Les usines à rayons gamma tournent à plein régime. La qualité nutritionnelle en est affectée ? Qu’importe, tant qu’il y a du blé à se faire...

L’ionisation (ou “irradiation”, qui n’est pas très vendeur...) consiste à exposer des aliments à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre

de micro-organismes qu’ils contiennent. Schématiquement, les aliments sont déposés devant des monticules de matière radioactive (Césium 137 ou Cobalt 60) ou des faisceaux d’électrons accélérés qui les irradient. Cette technique permet de tuer les micro-

organismes, potentiellement pathogènes ou non, et de rallonger les durées de conservation des aliments, les celulles constitutives de l’aliment étant aussi affectées. Théoriquement, les produits alimentaires ainsi irradiés doivent être signalés au consommateur. Mais dans les faits, il est quasiment impossible de le vérifier.

En Europe, l’irradiation est autorisée dans huit pays. En France, sont régulièrement irradiés : les volailles, les fruits et légumes secs, les germes et flocons de céréales pour produits laitiers, les oignons, l’ail, l’échalote, la farine de riz, les cuisses de grenouilles et les crevettes. Cette liste dépasse de loin celle de l’Union Européenne, qui se limite aux herbes aromatiques séchées, épices et condiments alimentaires.

Les chiffresMondialisation oblige, le nombre d’installations d’irradiation explose dans les pays à fort développement. La Chine est passée de 7 unités d’irradiation en 2003 à 50 en 2006, l’Inde a programmé 25 nouvelles installations d’ici 2012. En Afrique du Sud, au Brésil et au Ghana, pratiquement tous les aliments peuvent être irradiés ; en Chine, en Russie, en Turquie, en Ukraine, aux Etats-Unis, en Inde, au Mexique, ..., une grande variété d’aliments, dont certaines viandes, peut être irradiée.

Dans l’Union européenne, plus de 15 000 tonnes de denrées alimentaires ont été ionisées en 2006. Un rapport a été publié le 6 novembre 2008, comptabilisant les fraudes à l’étiquetage. Mais cette étude est en partie basée sur les données fournies par les installations d’irradiation. Question objectivité, on a déjà vu mieux. Et les chiffres laissent un arrière-goût de rayons gamma. Pour 5 480 tonnes de produits alimentaires ionisés en Belgique, seuls 100 échantillons ont été analysés.

Aux Pays-bas, 5 120 tonnes irradiés et aucune mesure. En France, 216 analyses pour 3 000 tonnes. Et en Allemagne, 4 137 échantillons ont été analysés pour... 340 tonnes produits ! Cherchez l’erreur...Sans compter tous les produits importés, dont personne n’est en mesure d’évaluer le volume et la nature ! Du coup, les chiffres n’ont plus grande valeur, d’autant que le rapport indique clairement un doute sur «le choix des échantillons et l’efficacité des méthodes d’analyse utilisées». Signalons tout de même qu’en france, selon ce document, 15% des échantillons irradiés seraient incorrectement étiquetés. Un détail...

Les hicsDes scientifiques et des associations alertent régulièrement le public sur les risques de cette pratique. L’ionisation des aliments dégrade leur qualité notamment en détruisant les vitamines (A, B1, C, E...) et structures vivantes qu’ils contiennent, et en faisant apparaître de nouveaux composés chimiques dont certains sont cancérigènes. Les cyclobutanones, par exemple, qu’on ne trouve pas dans les aliments non ionisés, et qui causent cancers et dommages génétiques chez le rat. D’autres composés toxiques tels les radicaux libres, le benzène, le toluène, ..., apparaissent aussi lors de l’irradiation des aliments.

D’autre part, l’équilibre microbiologique de l’aliment est fragilisé, et des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leurs «concurrents» ont été éliminés. L’ionisation est aussi utilisée pour masquer des manquements aux bonnes méthodes sanitaires. Or, elle est inefficace face à des contaminations par toxines, virus ou prions, qui peuvent dès lors se propager dans un environnement propice. Et enfin, l’irradiation empêche les signes typiques de l’altération des aliments de se manifester (odeur, apparence), induisant ainsi le consommateur en erreur. Bonne poire...Sans compter les risques liés à la manipulation de produits radioactifs. Que du bonheur... pour les institutions comme l’OMC et l’AIEA qui s’en donnent à coeur joie, repoussant en permanence les limites réglementaires, en toute discrétion, et avec la bénédiction des États, qui se satisfont des mentions rassurantes de l’AIEA... l’agence en charge de la promotion du nucléaire !

La moutarde qui monte au nezLa Criirad, le réseau «Réseau Sortir du Nucléaire» et le «Collectif Français contre l’Irradiation des aliments», regroupant une vingtaine d’associations, sont en première ligne dans ce combat silencieux mais hautement radioactif.

Les effets sanitaires de l’irradiation

• L’irradiation entraîne une perte de vitamines importante dans les aliments (notamment vitamines A, B1, C et E), pertes encore accrues du fait de l’allongement de la durée de conservation.

• L’équilibre microbiologique de l’aliment étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leur « concurrents » ont été éliminés.

• L’irradiation peut être utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires. Or elle est inefficace face à des contaminations par toxines, virus ou prions, qui peuvent dès lors se propager dans un environnement propice.

• Dès les années 1960, les scientifiques ont montré que les animaux de laboratoires soumis à une diète composée d’aliments irradiés souffraient de nombreux problèmes de santé : réduction de la durée de vie, diminution du taux de globules rouges, accroissement de l’incidence du cancer, lésions intestinales, baisse de la fertilité, dommages génétiques.

• L’irradiation entraîne la formation de 2-alkylcyclobutanone dans les aliments contenant des matières grasses. Cette substance est fortement soupçonnée d’avoir des effets nocifs sur la santé des êtres humains (génotoxicité, cytotoxicité et cancer du colon notamment). Des scientifiques soulignent le manque de données fiables pour évaluer le risque réel lié à la consommation d’aliments irradiés.

(Burnouf D., Delincée H., Hartwig A., Marchioni E. Miesch M., Raul F. et Werner D., Etude toxicologique transfrontalière destinée à évaluer le risque encouru lors de la consommation d’aliments gras ionisés, Rapport final, 2001)

Quelles conséquences pour la santé ?

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Nouvelles du Monde

L’ Inde veut protéger sa médecine traditionnellecontre les copieurs

Retrouvez toute l’actu de Futura-Sciences sur : http://m.futura-sciences.com/

Le savoir médical indien ancestral vient d’être numérisé. Au terme d’un énorme travail, 230.000 références sont désormais enregistrées et rendues disponibles pour l’Office européen de dépôt des brevets. Objectif : éviter, comme cela s’est déjà produit, qu’un laboratoire pharmaceutique ne récupère à son profit l’exploitation d’un médicament connu depuis des siècles. Il aura fallu 8 ans à 200 chercheurs indiens pour constituer la Bibliothèque numérique des savoirs traditionnels. Les autorités indiennes comptent sur cet outil des plus modernes pour conserver la paternité de l’ensemble de leurs traitements ancestraux, à base de plantes notamment. Conçue en cinq langues (allemand, anglais, espagnol, français et japonais), cette base de données est unique. Elle renferme en effet plus de 230.000 formulations de médicaments utilisés depuis des temps immémoriaux en médecine traditionnelle indienne (Ayurveda, Unani, Siddha et Yoga).

L’Office européen des Brevets (OEB) vient d’être autorisé à la consulter. Il pourra ainsi s’assurer que tel ou tel brevet susceptible d’être déposé sur le Vieux continent ne concerne pas un traitement existant déjà en Inde.

Cette protection sera-t-elle suffisante ? Il faut dire que le gouvernement indien a été échaudé quand, en 1994, un antifongique dérivé du margousier a obtenu un brevet européen alors qu’il était utilisé en médecine traditionnelle indienne depuis plusieurs centaines d’années ! En 2005, l’Inde, qui avait protesté, avait eu gain de cause. Cette pratique, consistant à breveter des savoirs traditionnels, est désormais connue sous le nom de biopiratage. Pour Paul Schwander, administrateur principal à l’OEB, « cette coopération entre l’Inde et l’Europe bénéficie aux deux parties. Elle aide l’Inde à protéger son savoir traditionnel et offre à l’OEB une information supplémentaire sur les brevets ». Reste à savoir si cette base de données constituera un rempart suffisant contre les copies, alors que pour sa part la Chine – où la contrefaçon est une vieille connaissance – a breveté plusieurs milliers de ses traitements traditionnels.

Jeudi 20 mai au matin, des militants de Greenpeace ont escaladé la façade du siège de la compagnie British Petroleum (BP), à Londres. Sur le balcon du bâtiment, les activistes ont accroché un drapeau aux couleurs du logo de BP « revu et corrigé » : le tournesol est entaché de pétrole, et les lettres BP ne signifient plus « pétrole britannique » mais « pollueur britannique ». ©DavidSandison/GreenpeaceLe logo à la rosace jaune et verte, adopté par BP en 2000 pour tenter de verdir son image, reflète mal les activités polluantes du groupe et son obsession pour les hydrocarbures les plus sales. BP est l’exploitant

Le logo de BP revu et corrigé par Greenpeace

de la plateforme pétrolière qui, depuis son explosion il y a près d’un mois au large des côtes de Louisiane, déverse 800 000 litres de brut par jour dans le Golfe du Mexique. BP, c’est aussi des investissements de milliards de dollars au Canada dans le pétrole des sables bitumineux, dont l’exploitation provoque des catastrophes écologiques inévitables, la dégradation des sols, la destruction des forêts et la pollution des eaux.Certaines décisions prises au siège de BP, à Londres, sont à l’origine de la marée noire du Golfe du Mexique. Sous la direction de

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Nouvelles du Monde

son PDG Tony Hayward, la compagnie pétrolière a pris d’énormes risques pour extraire du brut dans des sites toujours plus reculés et difficiles d’accès, tout en faisant des coupes sombres dans le budget des projets d’énergie propre. Or ces projets sont nécessaires pour contribuer à réduire la dépendance de nos économies envers le pétrole, et pour lutter contre les changements climatiques.Greenpeace a donc décidé de lancer un jeux-concours pour modifier le logo de BP. Jusqu’au 28 juin 2010, graphistes, designers, professionnels et amateurs sont

invités à faire appel à leur créativité pour revisiter le logo à la rosace, de façon à ce qu’il reflète mieux le vrai visage de la compagnie pétrolière. Le logo gagnant sera utilisé de façon « innovante et confrontative » par Greenpeace, au Royaume-Uni. À gagner aussi : un jour de formation sur un zodiac de Greenpeace, une journée de cours avec l’agence de design Airside, ou l’un des 50 lots surprises Greenpeace.Participez à ce concours et informez-vous sur http://www.greenpeace.org.uk/files/tarsands/logo-competition.html

Le 13 mars, le Bureau de l’information chinois du Conseil d’État publiait un rapport intitulé : « Le dossier des droits de l’homme aux États-Unis en 2009 ».

Ce document était clairement destiné à réfuter le rapport annuel du département d’État américain sur le respect des droits de l’homme pour 2009, publié deux jours plus tôt.

Le rapport chinois souligne légitimement que le gouvernement des Etats-Unis « publie année après année des rapports sur les droits de l’homme pour accuser d’autres pays, et utilise la question des droits de l’homme à des fins politiques pour s’ingérer dans les affaires internes des autres pays, diffamer leur image et avancer ses propres intérêts stratégiques. Cela expose complètement son double standard en matière de droits de l’homme... »

Administrer au gouvernement des Etats-Unis une dose bien méritée de sa propre médecine n’absout pas pour autant le régime chinois de ses violations flagrantes des droits de l’homme. Il gouverne de manière autocratique sur une population de 1,3 milliard de personnes, la plupart étant des paysans désespérément

pauvres et des travailleurs très exploités. Ceci étant dit, le rapport chinois est un document révélateur –sobre, parfois même subtil, basé sur des faits tirés entièrement de source gouvernementale et médiatique des Etats-Unis, chaque élément étant soigneusement documenté. Il donne un portrait des Etats-Unis du 21e siècle conforme à celui vu par la plupart du monde, un portrait contrastant de façon éclatante avec la mythologie officielle et la propagande médiatique américaine.

C’est sans surprise que ce rapport est passé inaperçu dans les médias de masse aux Etats-Unis. Le rapport de 14

pages est divisé en six sections principales : la vie, la propriété et la sécurité personnelle ; les droits civiques et politiques ; les droits économiques, sociaux et culturels ; la discrimination raciale ; les droits des femmes et des enfants ; la violation des droits de l’homme par les Etats-Unis contre les autres nations. Le portrait cumulatif en

est un d’une société en profonde crise qui va en s’aggravant.

Quelques statistiques et faits cités sur la violence et la répression policière aux Etats-Unis :

• Chaque année, 30.000 personnes meurent dans des incidents impliquant une arme à feu.

• Il y a eu 14.180 meurtres l’an dernier. • Dans les dix premiers mois de 2009, 45

personnes ont été tuées en raison de l’utilisation du Taser par la police, le total s’élevant à 389

Un rapport chinois trace un portrait désastreux des droits de l’homme aux Etats-Unis par Patrick Martin

Les présidents américain et chinois, Barack Obama et Hu Jintao, lors d’une rencontre en Chine le 17 novembre 2009. Photo : AFP.

Mondialisation.ca, Le 1 mai 2010 WSWS

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Nouvelles du Monde

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pour la décennie. • L’an dernier, 315 policiers de la ville de New

York ont été soumis à une supervision interne suite à une « utilisation incontrôlée de la violence ».

• 7,3 millions d’Américains sont sous la juridiction des autorités du système correctionnel, plus que tout autre pays.

• 60.000 prisonniers, selon les estimations, ont été violés en détention l’an dernier.

Sur les droits démocratiques, le rapport note l’espionnage gouvernemental omniprésent de sa population, autorisé en vertu du Patriot Act, le vaste réseau de surveillance d’Internet par l’Agence de sécurité nationale (NSA), et le harcèlement policier contre les manifestants antimondialisation à Pittsburgh l’an dernier lors du sommet du G-20. Soulignant l’hypocrisie de la rhétorique du gouvernement des Etats-Unis sur les « droits de l’homme », les auteurs observent que « la même conduite dans d’autres pays aurait été dénoncée comme étant une violation des droits de l’homme, alors qu’aux États-Unis cela est présenté comme un contrôle nécessaire du crime ».

Le rapport ne fait qu’effleurer le problème de la crise socioéconomique aux Etats-Unis, notant un niveau record de chômage, de pauvreté, de famine et de sans-abris, ainsi que 46,3 millions de personnes sans assurance-maladie. Il offre quelques faits rarement discutés dans les médias américains : 712 personnes ont été incinérées aux frais du public dans la ville de Los Angeles parce que les familles étaient trop pauvres pour payer l’enterrement. Il y a eu 5.657 morts au travail en 2007, la dernière année pour laquelle des données sont disponibles, soit un taux de 17 décès par jours (pas un seul employeur n’a été accusé au criminel pour ces ces morts). Quelque 2.266 vétérans sont morts des conséquences d’un manque d’assurance-maladie en 2008, 14 fois le nombre de soldats tués en Afghanistan cette année.

Le rapport démontre l’existence d’une discrimination raciale omniprésente contre les Noirs, les hispanophones et les Amérindiens, les sections les plus opprimées de la classe ouvrière. Ce phénomène s’exprime aussi par un nombre record de plaintes de discrimination raciale à l’embauche, soit plus de 32.000. Le rapport note également le nombre croissant d’incidents de discrimination ou de violence contre les musulmans, et la détention de 300.000 immigrants « illégaux » chaque année, 30.000 immigrants se retrouvant dans un centre de détention chaque jour de l’année.

Le rapport note que l’Etat de Californie a imposé des sentences de prison à vie 18 fois plus souvent à des noirs qu’à des blancs, et que, en 2008, lorsque la police de New York fait usage d’une arme à feu, 75 pour cent des cibles sont noires, 22 pour cent hispaniques et seulement 3 pour cent blanches.

Le rapport fait référence à la réalité bien connue de l’iniquité salariale pour les femmes, avec un salaire médian à seulement 77 pour cent de celui des hommes, par rapport à 78 pour cent en 2007. Selon le rapport, 70 pour cent des femmes en âge de travailler n’ont pas d’assurance-maladie, ou ont une couverture inadéquate, des factures ou des dettes élevées reliées à des questions de santé.

Les enfants sont de loin les plus durement touchés par la misère économique, 16,7 millions d’enfants ayant manqué de nourriture à un certain moment durant l’année 2008, et 3,5 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrant de la faim et de la malnutrition, soit 17 pour cent au total. La faim chez les enfants est combinée à un autre phénomène malsain, celui du travail endémique des enfants dans l’agriculture : quelque 400.000 enfants font du travail de cueillette. Les Etats-Unis sont également les premiers au monde dans l’emprisonnement des enfants et des mineurs, et le seul pays qui n’offre pas de liberté conditionnelle aux contrevenants juvéniles.

La politique étrangère américaine est également l’objet de critiques justifiées. Un pays avec autant de pauvres et d’affamés compte pour près de 42 pour cent du total des dépenses militaires mondiales, un colossal 607 milliards de dollars, et il est le premier marchand d’armes mondial, avec des ventes internationales de 37,8 milliards de dollars en 2008, une augmentation de près de 50 pour cent par rapport à l’année précédente.

Le rapport chinois mentionne également les preuves documentées de la torture des prisonniers en Afghanistan, en Irak et a Guantanamo Bay, le réseau mondial de bases militaires américain, l’embargo américain de Cuba (opposé par l’Assemblée générale de l’ONU par un vote de 187 contre 3), et l’espionnage systématique du globe par les Etats-Unis avec le système d’interception NSA « ECHELON », aussi bien que le monopole américain sur serveurs Internet responsables de la gestion du trafic.

Le rapport souligne aussi les violations délibérées par les Etats-Unis des conventions internationales sur les droits de l’homme. Washington a soit signé et non ratifié ou refusé de signer quatre conventions majeures des Nations unies : sur les droits économiques, sociaux et culturels ; sur les droits des femmes ; sur les droits des personnes handicapés ; et sur les droits des peuples autochtones.

Le rapport ne discute pas des causes de la dégénérescence des conditions sociales aux États-Unis — il ne fallait d’ailleurs pas s’y attendre, puisque cela nécessiterait une explication du lien causal entre la pauvreté, la répression et la discrimination et le fonctionnement du système de profit capitaliste, une explication que Beijing peut difficilement entreprendre.

Article original en anglais, WSWS, paru le 19 mars 2010

Articles de Patrick Martin publiés par Mondialisation.ca

Esprit de recherche

lettre d’infosjuin 2010 25

Chaque jour, nous parviennent des nouvelles d’Australie où des parents, de plus en plus nombreux, racontent les « atroces expériences » vécues par leurs enfants après l’administration du vaccin contre la grippe saisonnière. Au point que le Pr Jim Bishop, responsable des services de santé du pays, a demandé aux médecins de ne plus administrer ce vaccin aux enfants de moins de 5 ans à la suite de plus de 250 rapports de sévères réactions.

Dans le Queensland, les autorités de Santé mènent une enquête sur la mort d’une fillette de 2 ans victime du vaccin anti-grippe.

Une mère de Perth, Marrisa Moir, a raconté à la ABC News Online comment son fils de 2 ans s’est mis à hurler dans son bain, quatre heures après avoir reçu le vaccin. « Son visage semblait figé, ses yeux hagards, puis il devint tout rouge. Je l’ai sorti du bain alors qu’il tremblait de manière incontrôlable, incapable de se tenir droit. Il entourait sa poitrine avec ses bras en continuant à crier. » Lorsque sa mère arriva à l’hôpital de la Princess Margaret, le médecin diagnostiqua des convulsions fébriles dues au vaccin et avoua avoir observé plusieurs cas de ce genre depuis quelque temps.

Depuis cet accident, Rohan est victime d’un retard du développement avec hypotonie. Il a souvent des convulsions qui durent quelques secondes et une certaine faiblesse musculaire.

Un autre mère de North Ryde, en Nouvelle Galles du sud, a raconté comment sa fille Sophie, âgée de 18 mois s’est réveillée en vomissant au milieu de la nuit qui a suivi sa vaccination le 30 mars 2010. Le pédiatre l’avait assurée que l’enfant n’aurait pas d’effet secondaire, au pire un peu de température, d’autant qu’elle était en parfaite santé et n’avait jamais été malade.

Malgré l’administration d’un antalgique antipyrétique, la température monta jusqu’à 40° et ses bras se couvrirent de rougeurs. Les parents conduisirent alors l’enfant au Royal North Shore Hospital de Sydney. L’infirmière qui les reçus leur dit que de « nombreux » enfants avaient manifesté les mêmes réactions après le vaccin et le médecin de garde les informa à son tour qu’il avait reçu le jour même trois autres enfants avec des symptômes similaires consécutifs au vaccin.

Il semble que ces réactions ne se limitent pas aux enfants de moins de cinq ans, car une mère de famille de Bardon, à l’ouest de Brisbane, a déclaré que ses trois enfants, âgés respectivement de 4, 6 et

8 ans, avaient souffert d’une montée excessive de température accompagnée de sévères maux de tête et de vomissements, et que le médecin qui avait administré le vaccin avait admis que ces effets « étaient certainement dus à la vaccination ».

Mais certains parents ont affirmé à ABC News Online que les autorités sont réticentes à admettre la responsabilité du vaccin. Jim Hocking d’Armadale, près de Perth, affirme que ses deux enfants ont été hospitalisés quelques jours après avoir été vaccinés en juin 2009. Mais le médecin de l’hôpital n’a pas voulu faire un rapprochement entre les deux événements, pas plus que le Dr Charles Guest, de ACT (Centre de santé publique) n’a enregistré la plainte de Kirsten Maloney dont la fille a été admise à l’hôpital pour des raisons identiques, alors que l’un des pharmaciens de l’hôpital de Canberra avait rempli un rapport sur ce cas et que les pédiatres avaient confirmé qu’il « s’agissait vraisemblablement d’une réaction au vaccin ».

Une autre mère de Brisbane, Jodi Hahn, a confirmé que son fils, présentant les mêmes symptômes, et conduit à l’hôpital 12 heures après sa vaccination anti-grippale, avait alors reçu un diagnostic de croup. Toutefois, cinq semaines plus tard, les services de santé du Queensland ont dû admettre qu’il s’agissait bien d’une sévère réaction au vaccin.

Le Pr Peter Collignon, pathologiste spécialiste des maladies infectieuses à l’université nationale d’Australie, pense que les déclarations d’accidents sont sous-estimées, faute de moyens pour les recenser, et qu’il faudrait installer un système de surveillance de milliers de personnes durant une ou deux semaines après leur vaccination avant de vacciner toute la population. Les autorités sanitaires analysent actuellement les pics de rapports d’effets secondaires.

En attendant, les responsables des services de santé australiens ont demandé aux médecins de ne plus administrer ce vaccin aux enfants de moins de 5 ans.

En France, il n’en est pas question et la vaccination pour petits et grands va reprendre de plus belle à la rentrée, avec un mélange de virus qui n’augure rien de bien rassurant.

Sylvie Simon

L’Australie est plus rigoureuse que la France en matière de vaccin.

Page 14: Lettre d'Infos juin amavie

lettre d’infosjuin 2010 26

Clin d’oeil à l’écrit

Complot Mondial contre la santé Editeur : Alphée Auteure : Claire Séverac

On a retenu les sommes colossales dépensées pour sauver le système bancaire. Elles sont dérisoires à côté du pactole que se partagent les 4 grands cartels mondiaux : chimie, biotechnologie, agro-alimentaire et médico-pharmaceutique.

Les consortiums de l’agro-alimentaire ont réussi à faire disparaître toute l’agriculture vivrière, tout l’artisanat des métiers de bouches, toutes les particularités gastronomiques régionales, tout ce que les consommateurs pouvaient mettre dans leurs assiettes sans passer à leur caisse, avec la complicité des cartels de la distribution.

Comment l’énorme comédie des normes alimentaires a-t-elle transformé notre nourriture en poison ? À qui sert réellement le codex Alimentarius, et pour qui tourne réellement l’OMC.

Depuis des décennies les grands groupes

pharmaceutiques sont les financiers des plus grandes écoles et des formations de médecins, ils occupent en sous mains les commissions sanitaires des pays et des instances internationales, ils sont partout, mais

on ne les voit nulle part, comment opèrent-ils ? Comment étouffent-ils les scandales sanitaires ? De la naissance à la mort chaque individu est une mine d’or pour eux, les pandémies sont des périodes fastueuses ! Et la vraie-fausse pandémie de grippe A en est un exemple de plus. Pour comprendre les interconnections de ces systèmes mafieux il fallait dresser leurs portraits et pratiques dans un même ouvrage. C’est désormais chose faire : après des mois d’enquête, Claire Séverac nous démontre dans ce réquisitoire implacable pourquoi et comment notre santé est en danger.

Date de parution : 03/2010 Prix indicatif : 21.90€

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Billet d’humour

Statistique sur le corps

Des infos à tout vent...

Des infos à tout vent...

4 ET 5 JUIN 2010 - PARIS - COLLOQUE ORGANISE PAR MEMOIRE DES LUTTES ET L’UNION DES FAMILLES LAÏQUES

Maison de l’Amérique latine 217, boulevard Saint-Germain - 75007 Paris - Métro : Solférino (ligne 12)

Programme et inscription http://ufal.info/blogs/santeinternationale/programme-du-colloque

• La nourriture met 7 secondes pour aller de la bouche à l’estomac.• Un cheveu humain peut supporter un poids de 3 kg.• Le pénis d’un homme représente - en moyenne 3 fois la longueur de son pouce.• L’os de la hanche est plus solide que le ciment.• Le coeur d’ une femme bat plus vite que celui d’un homme.• Les femmes clignent des yeux 2 fois plus souvent que les hommes.• La peau d’ un humain pèse 2 fois plus que son cerveau.• Le corps utilise 300 muscles juste pour se tenir en équilibre, debout • Les femmes ont déjà fini de lire ce message.• Les hommes sont encore en train de mesurer leur pouce...

Le récent scandale du vaccin contre le virus H1N1 a mis en lumière l’imbrication étroite entre les lobbies de l’industrie pharmaceutique, les gouvernements et une institution qui devrait être a priori au service de l’humanité et non des laboratoires : l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le mécanisme mis en œuvre est aujourd’hui connu : campagne de presse à l’échelle

mondiale pour alerter sur l’apparition de la grippe A ; mise en place dans beaucoup de pays, et notamment en France, de plans de lutte contre la pandémie avec achat d’énormes quantités de vaccins et de produits accessoires ; médiatisation exceptionnelle, alors qu’il s’avère rapidement que la grippe fait nettement moins de victimes que les grippes saisonnières habituelles.

Les laboratoires et leurs relais dans diverses instances et commissions n’en ont cure : certains d’entre eux avaient déposé des demandes de brevets pour le vaccin contre le virus H1N1 dès… 2007 ; aux États-Unis ils ont bataillé ferme pour obtenir l’immunité judiciaire en cas de poursuites ; à l’OMS, ils ont obtenu rapidement, et contre toute évidence scientifique, des communiqués alarmistes sur le développement de la pandémie. L’intrusion des intérêts marchands dans la santé publique n’est pas nouvelle. Par ses dimensions, le marché de la santé suscite en effet les convoitises : 3 000 milliards de dollars par an, et près de 10% du PIB mondial. Si l’ONU considère la santé comme un bien public mondial, le médicament est aussi une industrie, et, qui plus est, une industrie à capitaux privés. Le récent scandale du vaccin contre le virus H1N1 a mis en lumière l’imbrication étroite entre les lobbies de l’industrie pharmaceutique, les gouvernements et une institution qui devrait être a priori au service de l’humanité et non des laboratoires : l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le mécanisme mis en œuvre est aujourd’hui connu : campagne de presse à l’échelle

Constitution des droits de l’Homme de 1793 :Article 35: Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour

chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

mondiale pour alerter sur l’apparition de la grippe A ; mise en place dans beaucoup de pays, et notamment en France, de plans de lutte contre la pandémie avec achat d’énormes quantités de vaccins et de produits accessoires ; médiatisation exceptionnelle, alors qu’il s’avère rapidement que la grippe fait nettement moins de victimes que les grippes saisonnières habituelles.

Les laboratoires et leurs relais dans diverses instances et commissions n’en ont cure : certains d’entre eux avaient déposé des demandes de brevets pour le vaccin contre le virus H1N1 dès… 2007 ; aux États-Unis ils ont bataillé ferme pour obtenir l’immunité judiciaire en cas de poursuites ; à l’OMS, ils ont obtenu rapidement, et contre toute évidence scientifique, des communiqués alarmistes sur le développement de la pandémie. L’intrusion des intérêts marchands dans la santé publique n’est pas nouvelle. Par ses dimensions, le marché de la santé suscite en effet les convoitises : 3 000 milliards de dollars par an, et près de 10% du PIB mondial. Si l’ONU considère la santé comme un bien public mondial, le médicament est aussi une industrie, et, qui plus est, une industrie à capitaux privés.

Dieu va-t-il faire jouer son copyright ?Il vient de créer la vie synthétique !Le biologiste américain John Craig Venter et son équipe annonce la naissance d’une bactérie au génome synthétique.Certains y voient un prodige scientifique sans précédent, la première démonstration que l’homme peut non seulement maîtriser la vie mais bel et bien la créer de ses propres mains. Pour d’autres c’est, tout simplement, l’annonce de l’approche de l’Apocalypse. En toute hypothèse le 21 mai 2010 devrait rester comme une date majeure et irréversible dans l’histoire de la biologie, celle de l’annonce de la création par une équipe dirigée par le charismatique John Craig Venter d’une bactérie dont le patrimoine génétique (génome) a été créé par synthèse.Une cellule vivante dotée d’un génome synthétique et capable de se répliquer a été conçue par une équipe scientifique dirigée par le Dr Daniel Gibson et le Dr Craig Venter, coauteur de l’un des premiers séquençages du génome humain dévoilé en 2001. Selon les mots du docteur Venter, il a créé «le premier être dans l’univers dont le parent est un ordinateur !»Le génome qu’ils ont fabriqué est la copie d’un génome

existant, celui de la bactérie mycoplasme mycoïde, mais avec des séquences d’ADN supplémentaires pour les distinguer.Les chercheurs ont ensuite transplanté ce génome synthétique dans une autre bactérie, appelée microplasme capricolum, et ont réussi à activer les cellules de cette dernière. Celle-ci se divise comme tout être vivant, et se développe en transmettant ses gènes.

La prochaine étape est, selon Craig Venter, la création de cellules synthétiques conçues pour réaliser des tâches particulières, par exemple la création d’algues capables de capturer le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre et de produire de nouveaux carburants propres. L’humanité se détache du règne animal, pour atteindre une forme de divinité.

Si notre espèce disparaît, les nouveaux gènes qu’il peut créer lui survivront peut-être, et pour la première fois dans l’aventure de la vie, des êtres échappent à la loi de la sélection naturelle.Le 20 mai 2010 est une date historique, pas seulement dans l’histoire de l’homme, mais dans les milliards d’années que compte l’histoire de la vie.