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LETTRE AUX CLUBS Trimestriel ffgolf • n° 77 • 3 e trimestre 2012 www. ffgolf .org Petits équipe- ments : l’attrait des communes Environnement : le golf du Rhin éco- durable Ecole de golf Handigolf : l’exemple de Niort p 8-9 p 4-7 p 17

Lettres aux Clubs

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Lettres aux Clubs n°77

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Page 1: Lettres aux Clubs

LETTRE AUX CLUBS

Brun, Espana, Barjon : la France en bronze au mondial

Trimestriel ffgolf • n° 77 • 3e trimestre 2012

www.ffgolf.org

Petits équipe-ments : l’attrait des communes

Environnement : le golf du Rhin éco-durable

Ecole de golf Handigolf : l’exemple de Niort

p 8-9p 4-7 p 17

Page 2: Lettres aux Clubs

Lettre aux clubs n°76 - 2e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

Lettre aux Clubs - trimestriel édité par la ffgolf 68, rue Anatole France - 92309 Levallois Perret cedex - www.ffgolf.org

Directeur de la publication : Christophe Muniesa Réalisation : Direction marketing, communication et Ryder Cup - Nathalie Vion & Jean-Louis Aragon - Photos : Alexis Orloff

n°77 - 3e trimestre 2012 ISSN 1626 - 9063Tous droits de reproduction totale ou partielle réservés

Édito p 3

EnvironnEmEnt : lE golf du rhin Éco-durablE p 4-7

PEtits ÉquiPEmEnts : l’attrait croissant dEs communEs p 8-9

mondial amatEur : lE bilan p 10-13

lacostE ladiEs oPEn dE francE p 14-15

tous au golf : lE bilan p 16

ÉcolE dE golf handigolf : l’ExEmPlE dE niort p 17

JuridiquE Et viE fÉdÉralE p 18-22

cataloguE formations Et agEnda p 23

2 ● sommairE

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Lettre aux clubs n°75 - 2e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

Une petite marche reste à fran-chir pour voir figurer nos joueurs pros dans cette même élite. La qualité démontrée par l’équipe européenne pendant la dernière édition de la Ryder Cup ne peut qu’être un aiguillon supplémen-taire pour atteindre l’excellence.

Les résultats économiques sont beaucoup plus contras-tés. Un printemps climatique-ment désastreux, les élections, la crise économique, sont au-tant de facteurs qui rendent le climat des affaires atone. Cela se traduit par des chiffres d’af-faires, sauf exceptions, en sta-gnation voire en baisse malgré une fin de saison un peu plus fa-vorable. La récolte économique 2012 est donc loin de corres-pondre à ce qui était attendu.

Les «experts» nous prédisent une année 2013 encore diffi-cile et nos activités sont concer-nées. Aussi devons-nous faire feu de tous bois et ne pas tom-

ber dans le pessimisme ambiant. Pour la ffgolf, les efforts spor-tifs seront maintenus de façon à attirer, par l’exemple de cham-pions reconnus, de nouvelles populations de jeunes. L’anima-tion associative des clubs doit être renforcée en capitalisant sur l’engagement de nombreux res-ponsables bénévoles. Les ser-vices aux clubs, juridiques, in-formatiques, fiscaux, sociaux, seront encore plus pertinents. L’aide à la décision pour de nou-veaux équipements de proximité, qui donne d’excellents résultats, aidera les porteurs de projets.

Bien faire et le faire savoir restent des objectifs majeurs. Des pro-grès importants ont été réalisés ces dernières années mais nous devons, avec nos moyens, les amplifier pour mettre en valeur nos champions, nos résultats, notre place dans le sport français et nos grands événements an-nuels. Et de plus, mettre en pers-pective notre participation aux

J.O de 2016 et l’accueil de la Ry-der Cup en 2018 au Golf National. Mais ce que nous mettons en œuvre dans le cadre de notre délégation de service public qui porte principalement sur le sport et le développement ne doit pas nous faire oublier l’appui que nous devons apporter à tous les gestionnaires de golf. Par rapport à d’autres disciplines sportives, le golf, dans sa gestion, associative ou commerciale, assume une res-ponsabilité économique totale.

La réussite de la récolte 2013 dépendra largement des syner-gies que tous les acteurs sau-ront mettre en œuvre. C’est pour-quoi je ne suis pas dans l’air du temps, je suis optimiste puisque sur un «marché» qui reste por-teur, nos réussites dépendent largement de nos savoirs-faire-partagés.

Georges Barbaret, Président de la ffgolf

L’automne est là C’est l’époque où l’on apprécie les récoltes et où l’on commence à préparer les suivantes. Pour ce qui est des premières, et du point de vue sportif, les résultats tant chez les professionnels que chez les amateurs sont tendanciellement positifs. La médaille de bronze de l’équipe de France masculine et la bonne place des filles montrent bien que nous restons dans l’élite mon-diale même si le cru 2012 n’est pas tout à fait à la hau-teur du précédent.

3 ● édito

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

Certificat individuel pour l’achat et l’application de produits phytosa-nitaires : pensez-y dès maintenant !

Dans le cadre du déploiement du plan Ecophyto 2018 et des objectifs de maîtrise des risques pour la santé publique et l’envi-ronnement ainsi que des objec-tifs de réduction de 50 % de l’utilisation des produits phyto-pharmaceutiques d’ici 2018, le décret du 18 octobre 2011 fixe désormais « les conditions de délivrance, de renouvellement, de suspension et de retrait des agréments des entreprises et des certificats individuels pour la mise en vente… Et l’application des produits phytopharmaceu-tiques ».

Ces évolutions réglementaires concernent les golfs car ils sont utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des parcours. Pour pouvoir acheter et appli-quer des produits phytopharma-ceutiques, votre personnel en charge de ces opérations devra être titulaire d’un certificat indivi-duel d’ici octobre 2014.

Pour toute information, contacter le service forma-tion de la ffgolf au 01 41 49 77 35 et consulter le mode d’emploi en cliquant ici !

C rée en 1969, le Golf du Rhin, l’un des plus pres-tigieux de la région des

« trois frontières », est situé en plein cœur d’une authentique ré-serve naturelle classée (2). Un en-vironnement fragile qu’il convient de préserver. Les dirigeants du Golf du Rhin y veillent depuis de longues années, conscients de leurs responsabilités. Mieux, ils redoublent d’efforts, ceux-là même récompensés par le la-bel de la Golf Environment Or-ganization, en matière no-tamment de protection de la biodiversité et de gestion de l’eau.

L’eau, un liquide devenu pré-cieux dont il faut autant se sou-cier de la qualité que de la quan-tité. Michel Zimmerlin et Daniel Goudivés, respectivement direc-teur et intendant de parcours au Golf du Rhin, s’inscrivent totale-ment dans cette démarche.

De lourds investissements pour mieux utiliser l’eau

La conservation de l’eau ne consiste pas à fermer complé-ment les arroseurs ou réduire leur temps de fonctionnement mais plutôt d’utiliser de manière optimale toutes les technologies de l’irrigation. C’est la voie suivie par le Golf du Rhin qui puise sa ressource en eau dans la nappe à l’aide de forages (s’acquitte pour cela d’une taxe versée à l’agence de l’eau (3) Rhin-Meuse).

« Nous avons modernisé le système d’irrigation automati-sé des greens, tours de greens, départs et fairways en investis-sant dans l’acquisition d’un nou-veau logiciel qui permet des pro-grammations plus nombreuses et séquentielles en fonction des données recueillies (station mé-téo…) », expliquent de concert Michel Zimmerlin et Daniel Goudi-vés. Et ce n’est pas tout. L’équipe du terrain, a également déployé de nouveaux arroseurs optant pour un équipement de dernière génération plus économe. Des arroseurs dont l’emplacement, aussi, a été revu. « Auparavant, nous utilisions un seul arroseur pour l’arrosage des greens et tours de green. Aujourd’hui, cha-cune de ces zones a son propre arroseur activé ou non selon la nécessité », souligne Daniel Goudivés. Des nouveaux outils qui ont permis progressivement au golf de réduire de 15% le vo-lume de consommation d’eau. Un vrai progrès au regard de la situa-tion du golf installé sur un sol par-ticulièrement perméable compo-sé essentiellement de galets et de sable (le golf est situé sur l’Ile du Rhin, l’ancien lit du fleuve) qui rend les efforts d’économie d’eau très difficiles. Une performance qui a « coûté au golf plus de 80 000 € », comme nous le pré-cise au passage Michel Zimmer-lin.

Le Golf du Rhin a récemment été certifié « durable » par la Golf Environment Organization (1). Une première en France et surtout une preuve de plus, s’il en fallait encore, que la filière golf sait concilier la pratique du jeu avec le respect de l’environnement. Illustration.

4 ● EnvironnEmEnt

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

Des nouvelles graminées moins consommatrices d’eau… Et plus résistantes.

Il faut aussi chercher les sources d’économies d’eau du golf dans l’utilisation de nouvelles grami-nées. « Nous avons démarré il y a quatre ans une inversion (remplacement) de flore sur nos greens avec une génération de graminées plus résistantes. Les nouveaux semis que nous réa-lisons plusieurs fois par saison visent à regarnir les greens de nouvelles espèces végétales qui s’avèrent moins consomma-trices d’eau mais aussi plus ré-sistantes aux maladies », ex-plique Daniel Goudivés. Et qui

dit plus résistant dit aussi utilisa-tion réduite de produits phytosa-nitaires. Outre le volume d’eau, le golf s’attaque donc aussi à la problématique cruciale de quali-té de l’eau, un sujet au cœur de la dernière charte golf et envi-ronnement signée en 2010 par la filière golf avec le Ministère de l’écologie et priorité des agences de l’eau avec lesquelles les golfs entretiennent de plus en plus de rapports.

Et ils ne veulent pas s’arrêter là !

Et au même titre que l’appé-tit vient en mangeant, les idées et projets pour aller encore plus

loin dans la démarche éco-du-rable en appellent d’autres au sein d’un golf déjà très engagé. « Nous pensons notamment à l’ins-tallation d’une aire de lavage de nos machines qui nous permet-trait de recycler l’eau », évoque Michel Zimmerlin avant d’ajou-ter : « Nous en avons parlé avec les représentants de l’agence de l’eau régionale que nous avons conviés sur notre golf dernière-ment pour mieux les sensibiliser à la réalité de notre quotidien ». Les agences de l’eau attribuent en effet des subventions pou-vant favoriser la mise en œuvre de certains projets. « Ils l’ont déjà fait pour nous », rappelle le

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(1) La « Golf Environment Organi-zation » (GEO) est un organisme à but non lucratif qui vise à promou-voir la durabilité dans la pratique du golf. Plus d’informations sur http://www.golfenvironment.org/

(2) Le Golf du Rhin est classé et protégé à plusieurs titre : réserve

naturelle de chasse, Natura 2000, zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristiques…

(3) Etablissements publics du ministère chargé du développement durable. Au nombre de six, elles regroupent 1800 collaborateurs et ont pour missions de contribuer à

réduire les pollutions de toutes ori-gines et à protéger les ressources en eau et les milieux aquatiques.

Plus d’informations sur http://www.lesagencesdeleau.fr/

directeur. « Ils ont participé au financement d’une réserve au stockage des produits phytosa-nitaires ainsi qu’à un système de traitement des effluents phytosa-nitaires.

Faune et flore

Exemplaire dans sa gestion de l’eau, le golf l’est aussi dans la préservation de l’écosystème rencontré sur le site. Un écosys-tème composé de nombreux oi-seaux comme le rossignol ou le martin pêcheur, de plantes

comme des orchidées Anacam-pis pyramidalis ou ophrys fuciflo-ra et encore d’autres végétaux dont la présence témoigne de la bonne santé du site : Ancolie, Se-dum, Centaure, Thym, Muguet sauvage… « 7 ou 8 hectares du site ont totalement été préservés depuis la naissance du golf pour protéger les espèces qui y évo-luent. Nous avons baptisé ces zones hauts-roughs. Nous n’y touchons pas de l’année hormis un fauchage de nettoyage une fois par an », assure Michel Zim-merlin, un directeur qui, « sans

être un écologiste pur et dur » selon ses termes, s’efforce en plus de sensibiliser les golfeurs à l’action du golf pour le res-pect de l’environnement. « Nous communiquons en interne dans la Lettre du Président. Nous affi-chons systématiquement le rap-port de la commission terrain. Et puis nous avons sollicité les mé-dias à l’occasion de la certifica-tion qui ont bien relayé notre ac-tion. C’était le cas de France 3 région notamment ».Pas écolo pur et dur mais pas si loin !

6 ● EnvironnEmEnt

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La pratique sur petites structures golfiques (pitch & putt ou compact) attire de plus en plus de golfeurs, débutants comme confirmés, et suscite aussi progressive-ment l’intérêt de plusieurs communes sous l’impulsion de la Fédération. Quelques jours seulement après le Championnat de France par équipes sur Pitch & Putt (4-7 octobre), nouvelle illustration de cet engouement, nous avons pris contact avec des représentants de deux collectivités locales qui réfléchissent à la construction d’un tel équipement pour mieux comprendre les raisons de cet attrait.

Plus petites et donc moins consommatrices de temps, plus proches de chez vous,

moins chères, plus faciles pour débuter, idéales pour travail-ler son petit jeu, en un mot plus accessibles… Les structures de golf pitch & putt ne manquent pas d’avantages. Pas étonnant dès lors que les premiers par-cours sortis de terre et en cours d’exploitation, parfaits complé-ments des golfs traditionnels, aient aisément rencontré leur

public. Persuadée que le déve-loppement de notre sport passera par la multiplication des « petits golfs » de proximité, la ffgolf a fait de la construction de ces équi-pements son principal cheval de bataille. Elle prêche pour cela, notamment, la bonne parole auprès des collectivités fortes de l’appui du Centre Natio-nal pour le Développement du Sport qui participe, dans le cadre d’une convention si-gnée avec la ffgolf, à hauteur de

15 à 20 % au subventionne-ment de chaque projet public.

Le 27 septembre dernier à Bor-deaux, la ffgolf organisait son 4ème colloque dédié à la promo-tion des petits équipements et destiné notamment aux élus et agents des collectivités.

Un colloque auquel a partici-pé Francis Delcros, maire de Latresne (Gironde). Golfeur, il fait partie des convaincus de

L’idée fait son chemin auprès des communes

8 ● construirE un golF dE proximité

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l’intérêt des golfs pitch & putt : « Aujourd’hui, quand je dispose d’une heure et demie pour jouer au golf, il me faut aussi une heure et demie de voiture pour rejoindre les grands golfs les plus proches. C’est un frein à la pratique », témoigne-t-il.

Francis Delcros (Maire de Latresne) : « Nous cherchons des sources de financement »

Pour Pierre Lasfargue, respon-sable du service territoires et développement, la remarque est connue et pertinente: « Les études que nous avons réalisées nous ont permis de nous rendre compte qu’il existait certes des centaines d’équipements, dont beaucoup (400) ont été créés entre 1985 et 1995, soit en dix ans pour les deux tiers de nos golfs, mais que plus de 30 % se trouvent en dehors des bassins de vie donc peu accessibles. »

Un constat qui a conduit la ffgolf à élaborer un dispositif de pros-pection pour l’avenir, de façon à

pouvoir conseiller les personnes ou organismes souhaitant créer des golfs. « Nous devons être en capacité de leur dire si leur projet est viable ou pas au regard de leur zone de cha-landise », précise Pierre Las-fargue avant d’ajouter : « Pour cela, nous avons listé tous les bassins de vie susceptibles d’accueillir des équipements, grands ou petits, grâce à une cartographie très précise de l’ensemble du territoire où figurent les golfs existants, le nombre de leurs licenciés, le nombre d’ha-bitants, l’analyse des foyers fis-caux et des CSP. Cela nous permet d’obtenir un chiffre cor-respondant au potentiel de per-sonnes susceptibles d’être inté-ressées par la pratique du golf, en fonction du programme d’équi-pement (grand ou petit) en sachant que le ratio national entre les éventuels amateurs et la po-pulation est de 0,6 pour 1 000 ».

Des études, Francis Delcros en a déjà réalisées. « Aujourd’hui, nous cherchons des sources de financement convaincus qu’une telle installation a du sens pour notre bassin de vie et sera éco-nomiquement viable », révèle-t’il.

Séverine Leprieur (Gradignan) : « [le golf] pourrait totalement s’inscrire dans les objectifs généraux de la commune »

D’autres communes de Gironde s’interrogent comme à Gradi-gnan où, cependant, on n’en est pas encore au même stade qu’à Latresne. Mais on se renseigne. Le Maire, Michel Labardin, sou-haite lui aussi pousser la réflexion un peu plus loin. La présence de

Séverine Leprieur, responsable sport jeunesse de la ville, au dernier colloque de la ffgolf en atteste. « Nous voulons recueil-lir pour le moment un maximum d’informations pour évaluer la faisabilité pour notre commune d’un éventuel projet. Cela va du choix du terrain, de la superficie nécessaire jusqu’aux coûts d’investissements, d’exploita-tion… », explique-t-elle avant de préciser : « Nous n’en sommes qu’au départ mais il est vrai, cette activité de plein air pourrait tota-lement s’inscrire dans les objec-tifs généraux de la commune. Notre commune est très verte, avec beaucoup d’espaces verts préservés ».

Embellissement d’un territoire, valorisation de terrains inoccu-pés, souvent inconstructibles (friches industrielles, zone inon-dable, décharge…), mise en co-hérence des équipements spor-tifs et de loisirs, création de lien social, attractivité touristique, création d’emplois… Les ar-guments sont multiples pour motiver les collectivités. Les exemples de Latresne et de Gra-dignan en sont une parfaite il-lustration. Si le chemin est en-core long pour atteindre l’objectif de création de 100 petits golfs de proximité que s’est fixé la Fédération à l’horizon 2018 (an-née où la France accueillera la Ryder Cup), à voir comment le golf est aujourd’hui perçu comme une activité « utile », nul doute que l’objectif (qui a déjà atteint les 51 structures) sera rempli… Et peut être même dépassé.

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Patrice, vous étiez sur place à Antalya pour suivre les deux semaines des Français au Mondial en Turquie. Avant de rentrer dans le bilan tricolore, un mot sur le niveau général élevé de la compétition avec, sur 54 trous, les Etats-Unis à - 24 et le Mexicain Vazquez à -15 tandis que chez les dames, la Néo-Zélandaise Lydia Ko jouait -14 sur quatre tours ?Il est clair que le niveau monte dans tous les pays. Toutes les Fédérations incitent les jeunes joueurs à s’entraîner de plus en

plus tôt. C’est effectivement en futurs pros qu’on les emmène disputer des tournois internatio-naux amateurs sur tous les conti-nents. Et il n’y a qu’à voir tous ces très jeunes amateurs qui passent maintenant le cut, même dans les tournois majeurs, pour mesurer l’évolution. Mais atten-tion, si on peut tirer des conclu-sions d’avenir pour ceux qui ont vraiment marqué les esprits du-rant ce Mondial dames et ce Mondial messieurs, c’est à dire, en gros, les quatre premiers des classements individuels

(Lydia Ko, Chris Williams, Sebas-tian Vazquez ou Julien Brun...), il ne faut pas oublier qu’une fois chez les pros, ces jeunes joueurs seront confrontés à quatre, cinq, voire six générations. Ils auront en face des joueurs de 18 à 45 ans et qui sont tous là pour croû-ter sur le même truc ! Cela dit, des garçons comme Chris Wil-liams, le n°1 mondial amateur, ou comme Julien Brun, qui gagne des tournois NCAA aux Etats-Unis et gagne un tournoi du Chal-lenge Tour en France juste avant ce Mondial en Turquie, ont déjà

Patrice Amadieu : Ils ont fait le job à 100%

Pour le directeur du coaching à la ffgolf, les équipes et le staff sur place au Mondial en Turquie ont tout donné. Avec plus de réussite chez les garçons (3e) que chez les filles (9e), ces dernières ayant sans doute été moins aidées par leur planning de compétitions de septembre...

10 ● mondial amatEur : lE Bilan

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largement frappé à la porte. A Antalya, pas mal de ces garçons-là ont été conviés à boire un petit soda avec les représentants des plus grosses écuries mondiales de joueurs. Oui, oui, les agents de Mickelson, de Westwood ou de Rory Mc Ilroy étaient sur place et assez actifs !

Revenons à l’équipe de France à Antalya, à commencer par les médaillés de bronze Julien Brun, Paul Barjon et Edouard Espana. Quel est votre senti-ment ?Ce que j’ai noté, c’est qu’il s’agis-sait d’une performance affirmée. Il n’y a pas eu besoin d’exploit pour arriver à ce résultat. Il n’y a eu que du golf propre, récité, travail-lé. Julien, Paul et Edouard sont 3èmes parce qu’il s’étaient prépa-rés à un résultat comme celui-là depuis quatre mois. Et sur place, ils ont fait le job à 100%. A 5h30 du matin, pas un n’a jamais loupé le réveil musculaire. Le soir, pas

un n’a zappé la séance de récup. Idem pour les séances de «dra-peaux» avec le staff chaque jour avant d’aller sur le parcours. Ils travaillaient de façon hyper stu-dieuse mais en gardant cette am-biance de juniors et avec toujours un petit sourire au coin des lèvres, totalement en accord avec le pro-tocole et le programme donnés il y a plusieurs mois... Je le re-dis : cette médaille correspond à une «perf» structurelle et non conjoncturelle. Nous devenons «épais». Et j’aime cela car le seul travail qui paye est le travail de fond et d’épaisseur. Les garçons étaient structurés pour être à ce niveau au minimum. Juste avant la Turquie, en plus, ils avaient pu disputer ce tournoi du Challenge Tour à Toulouse (victoire de Ju-lien Brun !). En cela, il faut le dire, ils ont eu un peu de chance par rapport aux filles et à leur pla-nification de préparation moins idéale, mais nous y reviendrons plus loin...

En quoi cette médaille de l’équipe de France messieurs, la troisième dans un grand Championnat en trois années consécutives, comble-t-elle le plus tous ceux qui peuvent y avoir contribué ?Cela pérennise le projet et la filière de Haut-Niveau que la Fédération a mis en place de-puis plusieurs années. Là, nous avions deux joueurs, Julien Brun et Paul Barjon, qui sont des pro-duits à 100% de nos «Pôles» (Espoirs, Boys ou France). Et avec Edouard Espana, un joueur issu de la filière « Parte-naires d’entraînement du Pôle France à Terre Blanche ». C’est à dire qu’il a travaillé à 50% de

son temps avec Renaud Gris et le Pôle France à Terre Blanche et à 50% dans la structure qui est la sienne auprès de l’en-traîneur Olivier Leglise et avec d’autres joueurs comme Grégory Bourdy et Romain Wattel. Tout cela s’est fait dans des conditions de collaboration géniales entre les entraîneurs. Même coordina-tion avec le coach Bill Montigel, qui entraine l’université texane de TCU où Julien Brun et Paul Barjon sont maintenant tous les deux étudiants. Surtout, jen’oublie pas le rôle joué dans toute cette filière par Cyril Gouyon, qui est le responsable du Pôle France des moins de 18 ans à Antibes. Il fait depuis très longtemps un travail de l’ombre, un travail de fourmi, auprès de tant de jeunes talents. Lévy, Brun, Barjon, mais aussi les Langasque ou Mazier sont passés par lui. Et une partie de toutes ces médailles revient à Cyril à chaque fois.

Un mot sur le tandem d’entraî-neurs Renaud Gris et Chris-tophe Pottier ? A ce stade, leur réussite ne doit rien au ha-sard. Gris l’exigeant et l’apai-sant, Pottier le stimulant et le percutant ?Je les ai regardés vivre à Antalya. Et que voit-on quand on les observe ? On voit un beau duo d’entraîneurs. Un beau duo, cela signifie: deux entraîneurs qui regardent dans la même di-rection mais pas de la même ma-nière. Pour Renaud, l’excellence, c’est appliquer un protocole précis, exigeant et rigoureux. Pour Christophe, l’excellence, c’est gagner. Si c’était l’un ou l’autre, cela ne marcherait pas aussi bien. Soit trop froid, soit

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12 ● mondial amatEur : lE Bilan

trop chaud. A eux deux, cela se passe toujours dans le bon ton. Au Mondial, leur duo a été parfaitement complé-té par le Capitaine de l’équipe, Fabrice Stolear. Posé, calme, parfaitement tempéré, il a su jouer le même beau rôle au-près des joueurs que Maïtena Delamontagne quand elle fut capitaine de l’équipe médaillée d’or en 2010.

Tout n’a pas été parfait, néan-moins ?Oui. Il y a de petits progrès à faire dans certains domaines. Peut-être, malgré cette perfor-mance si intéressante parce que très maîtrisée, n’avions nous pas assez de folie pour penser à l’or. On laisse aussi pas mal de coups au chipping. Des coups qui auraient pu nous faire vi-ser la médaille d’argent plu-tôt que le bronze. Ce sera mon point d’orgue en 2013. Une petite piqûre de rappel s’impose pour nos jeunes chez Manuel Pinei-ro (l’un des intervenants inter-nationaux de haut-niveau et à la compétence précise que la ffgolf avait sollicités en 2012 (cf notre dossier «Quatre Atouts dans le Jeu»). Nous allons aussi faire intervenir certains de nos pros français, je pense à Christian Cévaër pour le putting et à d’autres pour tout le travail avec les sandwedges...

Passons au résultat de l’équipe de France féminine, 9e de son Mondial. Ce qui n’était pas à quoi Perrine Delacour, Céline Boutier et Shannon Aubert rê-vaient légitimement avant de se rendre en Turquie...Il faut lire ce résultat en toute humilité. Et on peut se dire qu’en

étant 9e, on ne loupe que d’une place un résultat parmi les «fina-listes», c’est à dire les huit meil-leures nations. Ce n’est pas une contre-performance en soi mais c’est vrai qu’on avait pris l’ha-bitude de déranger l’ordre et les pronostics et que c’était fai-sable. Je suis d’ailleurs tou-jours heureux quand j’entends les filles ou les coaches dire qu’ils partent pour l’or. Au vu des derniers résultats de Perrine, Céline et Shannon, on pouvait vraiment l’espérer. C’était même sans doute l’année où on au-rait pu battre les Coréennes, pas si dominatrices que cela en Turquie malgré leur victoire. C’est donc une déception pour nous tous, le staff des filles en premier. Mais cela n’enlève rien au fait que tout a été conduit par-faitement. Que les protocoles ont été très bien suivis. Les entraîneurs, Karine (Mathiot) et Edouard (Brechignac), comme Maïtena (Delamontagne, Capi-taine) ont fait le job de manière magnifique.

Plus haut, vous disiez que les filles avaient eu moins de chance que les garçons en terme de planification de la préparation finale... Pourquoi ?Oui, je pense que nous n’avons pas eu de chance et que la plani-fication des dernières semaines n’a pas été très favorable dans le sens où les filles n’ont pas eu de tournoi à disputer pour s’affûter, à l’inverse des garçons à l’Allianz Open de Toulouse. Cela nous a joué un tour. Shan-non Aubert, blessée à la cuisse trois semaines avant, n’avait pas assez de jeu dans les jambes. Céline était en plein début de premier semestre dans son uni

versité américaine de Duke. Elle a enchaîné les cours, la pré-pa physique et le reste mais n’a pas joué au golf tant que cela. Perrine, elle, était de retour du Stage 1 des cartes américaines (première étape réussie !). Et c’était sans doute difficile pour elle de conduire ce projet ama-teur des Mondiaux pile en même temps que son nouveau projet pro... Il leur a manqué une grosse compétition avant Antalya. Ou un match de préparation sur place, comme celui que les Français ont eu le temps de faire contre l’Afrique du Sud à Antalya, avant que le Mondial ne commence. Cela faisait peut-être un peu trop de temps qu’elles n’avaient pas

François Illouz, Vice Président de la ffgolf - Président de la Commission Sportive de Haut Niveau

« Il y a deux ans nous nous féli-citions des résultats des cham-pionnats du monde, de la pre-mière médaille d’or par équipes chez les messieurs avec Johan Lopez Lazaro, Alexander Levy et Romain Wattel et de la médaille de bronze des filles.

Cette année l’équipe messieurs monte de nouveau sur le podium et obtient la médaille de bronze avec une composition entière-ment renouvelée : Paul Barjon, Julien Brun et Edouard Espana.

Dans le même temps les cham-pions du monde 2010 participent aux cartes US. J’y vois le signe d’une transition réussie et d’un succès de la filière sportive en phase avec les objectifs fédé-raux ».

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

sorti la gomme et le crayon !

Quelle est la route à suivre, maintenant, pour tous et pour toutes ?Je souhaite déjà que nous puis-sions faire un bilan très poussé de tout cela entre nous. Nous sommes déjà en pleine discus-sion avec Maïtena (qui a posé le sac à dos où était accroché Gary, le gorille en peluche noire mas-cotte des Françaises à Antalya, pour coiffer à nouveau sa cas-quette de DTN-Adjoint). Et nous allons tous nous réunir, avec les entraîneurs, pour se remettre à

bloc derrière tout cela et analy-ser chaque chose. L’idée, c’est de ne pas s’endormir sur nos lauriers mais de continuer le pro-jet sportif que nous avons lan-cé il y a quelques années avec François (Illouz), Pascal (Grizot), Christophe (Muniesa, le DTN) et Maïtena... On est parti de la gé-nération de Julien Guerrier, nous sommes passés par les Wat-tel-Dubuisson-Kaleka-Lévy. Il y a maintenant, les Boutier, Dela-cour ou Brun. Il y a les Barjon, Langasque et Mazier sur qui on va compter. Et toutes les généra-tions suivantes à accompagner.

Avec la perspective de la Ryder Cup 2018 en France qui booste le tout. Donc, on va dire: « Adieu la Turquie» et « Sayonara le Japon », puisque c’est là qu’au-ront lieu les Championnats du monde en 2014 !

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

J ean Garaïalde, qui reste à 78 ans le joueur français doté du plus beau palma-

rès, est fier d’affirmer en poin-tant du doigt le crocodile cousu sur son polo : « Partout où je suis allé, j’ai toujours été habillé avec ça ! ». Après ce premier ambas-sadeur dans le monde golfique,

des dizaines d’autres joueuses et joueurs français, profession-nels comme amateurs, ont por-té cet emblème sur tous les par-cours de la planète.« L’histoire du crocodile se confond avec celle du golf en France, estime Patricia Meu-nier-Lebouc, l’une des ambas-

sadrices actuelles de la marque. Nous avons de la chance d’avoir cette famille en France. Nous avons pu nous appuyer sur l’hé-ritage qu’elle nous a laissé, sur des valeurs primordiales dans le sport de haut niveau. Dès que des jeunes arrivent dans les équipes de France amateur,

Depuis la création de la marque Lacoste, l’engagement de cette société en faveur du golf ne s’est pas démenti. Initiée par une aide directe de René Lacoste en faveur de certains cadets du golf de Chantaco, cette démarche se poursuit aujourd’hui avec le Lacoste Ladies Open de France, premier tournoi de golf sur lequel Lacoste appose son nom en qualité de sponsor principal.

14 ● lacostE ladiEs opEn dE FrancE

Lacoste, une marque très engagée

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ils sont bien sûr habillés par La-coste et se retrouvent surtout in-tégrés dans cette histoire, cette dynamique. On est de petits crocodiles en arrivant et on de-vient éventuellement de grands crocodiles, avec de grandes dents, pour remporter des victoires. » De fait, il existe trois cas de figure en ce qui concerne les aides ap-portées actuellement aux gol-feuses et golfeurs. Certains re-çoivent une simple « dotation produit », c’est à dire des vête-ments, d’autres obtiennent en plus des primes en fonction de leurs résultats sportifs, et en-fin une troisième catégorie peut compter sur des « contrats ré-munérés » à l’année. Ces der-niers, que les responsables de la marque se refusent à ci-ter, sont semble-t-il de plus en plus rares en raison d’une nou-velle orientation de la marque.

« Nous avons décidé il y a quatre ans de faire évoluer nos budgets en investissant moins sur le golf masculin au profit du féminin et cette nouvelle démarche vient d’être concrétisée avec ce La-coste Ladies Open de France, ex-plique Christophe Chenut, direc-teur général de Lacoste. Donner le nom de Lacoste à un tournoi féminin qui se joue à Chantaco,

le fief de cette famille, a vraiment du sens. Pour nous c’est un peu le coup parfait, symbolique, af-fectif, avec des dimensions ra-tionnelles et émotionnelles. »

« Le sens actuel de l’histoire est d’investir de plus en plus d’argent sur les tournois plutôt que sur des joueurs, poursuit Christophe Chenut. L’exploitation marke-ting d’un tournoi est plus aisée en termes de visibilité alors qu’il y a beaucoup plus d’aléas avec des joueurs et joueuses en fonc-tion de leurs performances et des lieux où ils jouent. Nous gar-derons évidemment une stra-tégie joueurs et joueuses parce que c’est l’histoire de la marque, mais sans chercher forcément des numéros un mondiaux. »

Avec la Fédération française de golf, le partenariat dure depuis de longues années. Ainsi, tous les membres des équipes natio-nales sont équipés par Lacoste, de même que les officiels et les arbitres. En ce qui concerne le Ladies Open de France, l’accent semble avoir été mis sur la durée.

« Nous avons un contrat de trois ans mais je pense pouvoir dire que nous sommes partis pour de plus longues années, annonce

le directeur général de Lacoste. Cet événement devrait perdu-rer dans le temps et devenir un grand événement de la marque, un peu dans la lignée, toutes proportions gardées, de l’Evian Masters. »

La marque Lacoste participe également au financement ou à l’accompagnement de diverses épreuves telles le Trophée Si-mone Thion de la Chaume qui est un Open international senior dames créé en 1999 par Cathe-rine Lacoste, en hommage à sa mère, et qui se joue tous les ans à Chantaco, et le championnat de France de foursome mixte ama-teur, dit « Thion de la Chaume ».La marque est également impli-quée à travers la Fondation René Lacoste, de façon beaucoup plus discrète et bien moins médiati-sée, dans l’aide à de jeunes en-fants défavorisés, dans plusieurs pays du monde. En France, cette initiative se concrétise avec l’opé-ration « Crocogolf » qui permet depuis plusieurs années à des enfants de la commune de Saint-Quentin-en-Yvelines de s’initier au golf sur le parcours fédéral du Golf National.

« Nous essayons de poursuivre les aides aux jeunes initiées par mes parents à Chantaco depuis le début des années 1950, avec notamment Jean Garaïalde, ex-plique Catherine Lacoste. Aider les autres fait partie des valeurs de notre famille et c’est notre res-ponsabilité et notre fierté de per-pétuer cet engagement. »

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16 ● opérations dE découvErtE

207 des 355 clubs participants à l’opération Tous au Golf 2012 ont répondu à une enquête de la Fédération française de golf permettant de tirer un maximum d’enseignements utiles pour faire évoluer de manière toujours plus qualitative cet événement.

• Tous au golf du samedi 30 mars au dimanche 7 avril 2013

• Opération jeunes mai - juin 2013

• Golfez entreprise mars - novembre 2013

• Opérations clubs (tout au long de l’année) N’oubliez pas que tout au long de l’année vous pouvez faire figurer vos opérations de découverte sur la carto-graphie en ligne du site ffgolf en les inscrivant à partir de l’Extranet fédéral.

Les dossiers d’inscription décri-vant les modalités et les kits de communication des opérations de découverte 2013 vous seront adressés dès le début de l’année prochaine.

Pour plus d’informations : [email protected]

Tous au golf 2012 : 14 730 participants ! Téléchargez le bilan

CALENDRIER 2013

Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

HandigolF ● 17

À quelques jours de l’Open de France Han-digolf (27-28 octobre), éclairage sur le fonction-nement de l’école de golf handigolf de Niort.

125 heures de cours et 260 personnes concernéesC’est officiellement dé-

but 2006 qu’a été lan-cée l’école handigolf de

Niort, créée réellement en 2005. Le maître d’œuvre, Alain Ber-nard, n’en était pas à son coup d’essai. « Quand j’ai eu mon accident, j’ai commencé à faire du sport en fauteuil roulant puis, au bout de 7 ans, j’ai réussi à me remettre debout. Puis je me suis mis au golf et j’ai pu vérifier que le golf était adapté à la réinser-tion et à la rééducation. » C’est dans le cadre de la Ligue Pays de la Loire qu’il a commencé à travailler sur le golf destiné aux personnes handicapées.

Membre de l’équipe de France Handigolf et de la Commis-sion sportive handisport de la ffgolf, responsable du handigolf au sein de la Ligue Poitou-Cha-rente, Alain Bernard se réjouit des progrès réalisés au golf de Niort. « En 2005, nous avons commen-cé avec 3 cours et 5 personnes. En 2011, 46 séances ont été or-ganisées, ce qui représente 125 heures de cours qu’ont suivi 260 personnes. »

C’est avec Olivier Gaudin, en-traîneur fédéral, que cette école a été ouverte et a pu fonction-

ner autour de 3 axes : prépa-rer et former des handicapés à la compétition, dont certains participent à des épreuves inter-nationales, utiliser les structures du club à des fins de rééducation en direction de pensionnaires d’un centre spécialisé pour acciden-tés de Niort, et enfin un volet loisir destiné à des personnes au handicap lourd, issues de CAT (Centre d’aide par le travail) ou de foyers de vie.

Ces dernières personnes, pré-cise Alain Bernard, ne peuvent pas jouer un 18 trous, en rai-son de leur handicap, mais sont initiées et évoluent sur le par-cours école et participent à des concours de putting. « Jusqu’à il y a peu, une séance était organi-sée pour elles tous les 15 jours et maintenant nous avons une séance par semaine pour satis-faire la demande. »

Bien sûr, monter une école de golf représente un coût important. Concrètement, l’école handigolf de Niort ne pourrait fonctionner sans le secours de subventions, d’origine publique, notamment à travers le Conseil régional, ou provenant d’entreprises privées. Mais cela ne serait rien sans

l’implication personnelle de bé-névoles. Et, en l’occurrence, cet engagement constitue une part très importante dans le fonc-tionnement de l’école. Alain Bernard s’est livré à un calcul, en chiffrant le coût théorique des interventions bénévoles, qui fait apparaître que cela représente 21 % des apports globaux.

L’école handigolf de Niort consti-tue une section au même titre que les autres sections du golf, se-niors, femmes, jeunes ou autres. Le but est de « normaliser » cette activité, sans discrimination. La meilleure preuve en est la mani-festation organisée tous les ans sur le golf de Niort : une jour-née portes ouvertes comprenant découvertes et initiations et une compétition qui réunit handi-capés, jeunes et membres du golf. La prochaine aura lieu le 3 novembre.

L’exemple du golf de Niort montre clairement que, pour peu que l’offre existe, les amateurs ne tardent pas à se signaler.

Plus d’informations sur www.handigolf.fr

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

18 ● juridiquE Et viE FédéralE

Dans le cadre d’une procé-dure actuellement pen-dante devant l’Autorité de

la concurrence, la Fédération a proposé des engagements aux fins de répondre aux préoccupa-tions de concurrence exprimées par les services d’instruction de l’Autorité. Cette proposition d’en-gagements vise notamment le programme CAP 500.000.

Ainsi, à compter du 31 décembre 2012, les assurances « respon-sabilité civile » et « individuelle accident » du programme CAP 500.000 seront, si elles sont maintenues par l’assureur, op-tionnelles et payantes.

Par ailleurs, la garantie « rem-boursement cotisation Clubs » connaîtra, elle aussi, des évo-

lutions quant à ses modalités de distribution. A compter du 17 octobre 2012, cette assurance ne pourra plus être souscrite via le site Extranet de la ffgolf.

La ffgolf proposera de nouveaux services en 2013 afin de satis-faire au mieux l’ensemble de ses adhérents.

Cap 500 000

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Objet : Lettre-circulaire aux Clubs – Assurance contenue dans les licences 2013 et des saisons sui-vantes

Chers Présidents, Chers Directeurs,

Dans le cadre d’une procédure actuellement pendante devant l’Autorité de la concurrence, la Fédéra-tion a proposé de s’engager, afin de répondre aux préoccupations de concurrence exprimées par les services d’instruction de l’Autorité de la concurrence, à ne plus inclure dans la licence fédérale les assu-rances « individuelle accident » et « assistance rapatriement ».

Nous vous informons donc par la présente que les licences 2013 et des saisons suivantes n’incluront plus les assurances « individuelle accident » et « assistance rapatriement » comme c’était le cas par le passé. Seule l’assurance « responsabilité civile » demeurera incluse dans la licence fédérale en appli-cation des dispositions de l’article L. 321-1 du Code du Sport.

En conséquence, nous vous saurions gré d’informer vos joueurs désirant souscrire une nouvelle licence fédérale que celle-ci n’inclura plus désormais les assurances « individuelle accident » et « assistance ra-patriement ». Tout joueur souhaitant souscrire l’une et/ou l’autre de ces assurances pourra soit les sous-crire auprès de la Fédération, soit auprès de tout assureur de son choix.

Nous vous informons également qu’à compter de la présente, les documents publicitaires relatifs à la licence 2012 ne doivent plus être diffusés. Nous vous remercions en conséquence de ne plus les utiliser et nous vous adresserons prochainement la documentation publicitaire à jour relative à la licence 2013.

Enfin, nous vous rappelons que la licence fédérale est obligatoire dans les trois cas suivants :

- lorsque le joueur participe à une compétition ;

- lorsque le joueur est membre d’une association sportive affiliée en application des dispositions des ar-ticles L. 131-6 du code du sport et 2 des statuts de la ffgolf ; et

- lorsque le golf l’exige dans son règlement intérieur ou ses conditions générales de vente.

Nous vous prions de croire, Chers Présidents, Chers Directeurs, à l’expression de nos sentiments amicaux et sportifs.

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Depuis 2011, l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) a développé le nombre de contrôles anti-dopage par voie de prélèvements sanguins. A ce titre, nous vous informons que la ffgolf a fait l’ob-jet du premier contrôle de ce type en août 2012.

L’article R 232-52 du Code du Sport (Annexe I) pré-voit que les prélèvements effectués dans le cadre d’un contrôle antidopage nécessitant une tech-nique invasive (prélèvements sanguins ou de pha-nères) ne peuvent être effectués par le préleveur qu’au vu d’une autorisation écrite de la ou des personnes investies de l’autorité parentale ou du représentant légal du mineur ou majeur pro-tégé.

Le même article précise que « l’absence d’auto-risation est constitutive d’un refus de se sou-mettre aux mesures de contrôles » susceptible de donner lieu, aux termes de la réglementation de lutte contre le dopage, à une sanction d’in-terdiction de participer à une compétition pour une durée de deux ans.

Le Ministère des Sports en collaboration avec l’AFLD a souhaité mettre à disposition des fédé-rations sportives un formulaire d’autorisation (Voir Annexe II).

La ffgolf invite ses Clubs, lors de la prise ou du re-nouvellement de licence, à soumettre les parents des mineurs concernés à la signature de cette au-torisation.

Les athlètes mineurs devront lors de tout déplace-ment (stage, compétition) être munis de cette auto-risation (originale ou copie) pour, le cas échéant, la présenter aux préleveurs. Les Clubs et Ligues Ré-gionales sont invités à disposer d’une copie de ce document lorsqu’ils accompagnent les sportifs sur ce type de manifestation.

Lorsqu’ils sont sur les lieux de compétitions ou de

stages, les représentants légaux peuvent aussi si-gner l’autorisation.Les licenciés ffgolf mineurs participants aux compétitions du calendrier national, grand prix, compétitions de Ligues et Comités Dé-partementaux ainsi que les joueurs membres des Pôles sont les plus ciblés par ce type de contrôle.

La ffgolf reste à votre disposition pour toutes in-formations complémentaires aux coordonnées suivantes : Direction Juridique & Vie Fédérale - Olivier GARCIA 01.41.49.77.15 / [email protected]

Annexes :• références légales ;• modèle autorisation.

ANNEXE 1 : REFERENCES CODE DU SPORTArticle R232-52La personne chargée du contrôle vérifie, par tout moyen, l’identité du sportif contrôlé, au be-soin avec l’assistance notamment :• du délégué fédéral prévu à l’article R. 232-

60 ou d’une personne désignée par la fédé-ration en cas d’absence de désignation d’un délégué fédéral ou d’inexécution de sa part de l’obligation mentionnée à l’article R. 232-60 ;

• de l’organisateur de la compétition ou de la manifestation ;

• de l’escorte prévue à l’article R. 232-55.

Si le sportif contrôlé est un mineur ou un majeur protégé, tout prélèvement nécessitant une tech-nique invasive, notamment un prélèvement de sang, ne peut être effectué qu’au vu d’une auto-risation écrite de la ou des personnes investies de l’autorité parentale ou du représentant légal de l’intéressé remise lors de la prise ou du re-nouvellement de la licence. L’absence d’auto-risation est constitutive d’un refus de se sou-mettre aux mesures de contrôle.

PRÉLÈVEMENT NÉCESSITANT UNE TECHNIQUE INVASIVE LORS D’UN CONTRÔLE ANTIDOPAGE CONCERNANT LES MINEURS OU LES MAJEURS PROTÉGÉS

20 ● juridiquE Et viE FédéralE

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Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

Je soussigné(e) (Nom Prénom) : ……………………………………………………..

Agissant en qualité de père, mère ou représentant légal de l’enfant mineur ou du majeur protégé:(Nom Prénom de l’enfant) :

……………………………………………………………

Autorise tout préleveur, agréé par l’Agence Française de lutte contre le dopage ou missionné par la fédération internationale, dûment mandaté à cet effet, à procéder à tout prélèvement nécessitant une technique invasive (prise de sang, prélèvement de phanères) lors d’un contrôle antidopage sur l’enfant mineur ou le majeur protégé : (Nom et Prénom de l’enfant) :

…………………………………………………...............

Ce document devra être présenté au préleveur lors d’un contrôle antidopage invasif.

Il est valable pour la saison sportive 2012/2013.

Fait à …………………………….., le …………………………………….

Signature :

AUTORISATION PARENTALE : PRÉLÈVEMENT NÉCESSITANT UNE TECHNIQUE INVASIVE LORS D’UN CONTRÔLE ANTIDOPAGE CONCERNANT LES MINEURS

OU LES MAJEURS PROTÉGÉS(En application de l’article R. 232-52 du code du sport)

« Article R. 232-52 du code du sport:

Si le sportif contrôlé est un mineur ou un majeur protégé, tout prélèvement nécessitant une tech-nique invasive, notamment un prélèvement de sang, ne peut être effectué qu’au vu d’une autorisa-tion écrite de la ou des personnes investies de l’autorité parentale ou du représentant légal de l’in-téressé remise lors de la prise ou du renouvellement de la licence. L’absence d’autorisation est constitutive d’un refus de se soumettre aux mesures de contrôle. »

L’absence d’autorisation parentale, lors d’un contrôle antidopage invasif, est constitutive d’un refus de se soumettre à ce contrôle et est susceptible d’entraîner des sanctions discipli-naires à son égard (deux ans de suspension de compétition).

L’original ou une copie doit être conservé par le joueur mineur et devra être présenté, le cas échéant, au préleveur. Une copie doit être transmise au Club du joueur ainsi qu’à sa Ligue d’appartenance.

Page 22: Lettres aux Clubs

Lettre aux clubs n°77 - 3e trimestre 2012 / www.ffgolf.org

22 ● juridiquE Et viE FédéralE

1. Commission de Lutte contre le Dopage 1ère Instance :

Date de la réunion de la Commission de Lutte contre le Dopage : 24 juillet 2012

Sportif concerné : Monsieur Daniel DIJOUX

Date et lieu du contrôle : 29 avril 2012 au Golf du Colorado

Nature de l’infraction : consommation de subs-tances interdites en compétition

Substances détectées : hydrochlorothiazide et testostérone

Nature et prise d’effet de la sanction :

1) Quant à l’hydrochlorothiazide :• relaxe car le licencié disposait d’une raison mé-

dicale justifiée

2) Quant à la Testostérone :• Interdiction de participer aux manifestations

mentionnées au 1° de l’article L 230-3 du Code du Sport pour une durée de deux (2) ans ferme ;

• Annulation des résultats individuels de Mon-sieur Daniel DIJOUX avec retrait des médailles, points et prix ainsi que sa disqualification de la compétition ;

• Production d’une attestation délivrée par une Antenne Médicale de Prévention du Dopage avant le renouvellement de sa licence ;

• Publication de la présente décision ou son résumé dans la prochaine Lettre Aux Clubs de manière nominative.

Les sanctions prendront effet à compter de la ré-ception de la notification de la présente décision.

2. Commission d’Appel de Lutte contre le Do-page :

Date de la réunion de la Commission d’Appel de Lutte contre le Dopage : 20 septembre 2012

Sportif concerné : Monsieur Daniel DIJOUX

Date et lieu du contrôle : 29 avril 2012 au Golf du Colorado

Nature de l’infraction : consommation de subs-tances interdites en compétition

Substances détectées : hydrochlorothiazide et testostérone

Nature et prise d’effet de la sanction : Confirma-tion des décisions prises en première instance

Les sanctions prendront effet à compter de la ré-ception de la notification de la décision déduction faite de la période de suspension déjà écoulée suite à la décision de 1ère Instance.

DECISIONS DISCIPLINAIRES DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE (résumés)

Page 23: Lettres aux Clubs

Catalogue formations golf 2013Le catalogue des formations golf 2013 est sorti en septembre.Il a été envoyé aux destinataires habituels par le dernier mailing.On y retrouve les rubriques : • Formations diplômantes• Juridique• Management• Accueil et vente• Entretien du terrain• Sport

Il est, bien sûr, consultable sur www.ffgolf.org

Pour tous renseignements : [email protected]

Agenda 2013La diffusion de l’Agenda ffgolf 2013 est prévue pour fin novembre / début décembreCet outil de travail est toujours aussi complet et à l’écoute de vos remarques et suggestions... Rappel : la mise à jour des informations est arrêtée à la date de bouclage soit à la mi-octobre.

Son mode de distribution reste le même, à savoir :

1 exemplaire est automatiquement adressé à • pour les golfs d’au moins 9 trous : - Président de l’association sportive - Directeur de la société de gestion et/ou Directeur du club - Intendant - Enseignant• pour les Golfs Compacts, Golfs Pitch & Putt, Compacts et les Practices : - Président de l’association sportive et/ou - Directeur de la société de gestion

• pour les Golfs d’Entreprise : - Président/Responsable de la section golf

• pour les Associations affinitaires, Associations municipales et les Compacts Swin : - Président de l’association sportive

Pour les exemplaires supplémentaires, un bon de commande, avec indication des prix suivant la quan-tité, sera disponible dans les dernières pages de l’agenda.

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cataloguE dE Formations / agEnda ● 23