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Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE
MYELOME
Docteur P.CHAIBI Service de Gériatrie, Hopital Charles Foix, Ivry
Service d’Hématologie Clinique du Pr Degos, Hopital Saint-Louis, Paris
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Objectifs de l’enseignement
Outil diagnosticEvaluation pronostic
Attitude thérapeutique
« Nouveautés » physiopathologiques« Nouveautés » thérapeutiques
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Différentiation lymphocytaire B : phénotype
Souche Pré B B B activé Plasmocyte
Réarrangementgène Ig
Synthèse IgIg membranaire
Contact AgProliférationDifférentiation
SynthèseAc spécifique
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Différentiation lymphocytaire B : pathologies
Souche Pré B B B activé Plasmocyte
Réarrangementgène Ig
Synthèse IgIg membranaire
Contact AgProliférationDifférentiation
SynthèseAc spécifique
LAL LLC Waldenstrom Myélome
LNH
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Leucémie lymphoïde chronique (LLC) : épidémiologie
Hémopathie maligne fréquente (30% des leucémies)Incidence annuelle: 4 cas/100 000 habitants
Hémopathie des sujets âgésMédiane âge au diagnostic : 65 ansPatients atteints de LLC âgés < 50 ans : < 10 %
Sex-ratio : 2 hommes/ 1 femme
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Leucémie lymphoïde chronique étiologie
Pas de lien avec exposition aux toxiquesRadiations ionisantes, chimiothérapieAgents chimiques environnementaux
Terrain génétiqueRareté des cas familiauxPas liaison groupes HLA
LLC et infections viralesPas de lien rétrovirus (HHV8)Virus ADN (EBV, CMV) : non démontré
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Physiopathologie de la leucémie lymphoïde chronique
Maladie accumulative plutôt que proliferative
Mécanisme principal :inhibition de l’apoptoseSurexpression de l’oncogène bcl-2Mutation du gène suppresseur de tumeur p53Sécrétion autocrine TGF-β (inhibe apoptose)Production paracrine anormale de cytokines :IL-2, IL-4
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Leucémie lymphoïde chronique : mode de découverte
Le plus souvent découverte fortuite : hyperlymphocytoseasymptomatique
Parfois, manifestations de la LLC révélatrices :polyadénopathie périphériqueinfections répétéesanémie révélatrice
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Critères diagnostiques de la LLCHyperlymphocytose > 5000/mm3
chronique (> 4 semaines)petits lymphocytes matures
Myélogramme : lymphocytose médullaire > 30 %
Immunophénotype typique + + +Coexpression Ag B mature : CD19, CD20
Ag Pan T : CD5Expression faible Ig membranaire monotypique
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Diagnostic différentiel de la LLC• Hyperlymphocytoses polyclonales transitoires
infections, paranéoplasiques…
• Hémopathies lymphoïdes B leucémiséesLeucémie à prolymphocytesLymphomes non hodgkiniens B de bas grade Lymphome villeux splénique …
• ImmunophénotypeRéalisé inconstamment en pratique gériatriqueEssentiel au diagnostic différentielImplications pronostiques et thérapeutiques
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Complications de la LLCAvant tout infectieuses
Bactériennes : infections respiratoiresVirales : virus herpès (VZV)Opportunistes : tuberculose
pneumocyste (traitements)
Liées à l’immunodépression associée à la LLCdiminution immunité humorale : hypoγglobulinémieperturbations immunité cellulaire
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Physiopathologie du déficit immunitaire au cours de la leucémie lymphoïde chronique
Lymphocytes Lymphocytes B Lymphocytes T LLC normaux
MaturationSynthèse Ig
inhibitionCoopération
intercellulaire
Perturbation
TGFβ
Expression CMH
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Complications de la LLCInfectieuses Bactériennes
Virales, tuberculose
Auto-immunes Anémie hémolytique auto-immuneThrombopénie périphérique25 à 35 % des patients au cours LLC
Hématologiques Syndrome de RichterNéoplasiques Fréquence accrue (x 1,5 à 2) des
cancers (peau, colon, bronchique)
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Pronostic de la LLC : classification de BinetRepose sur NFS
examen cliniqueDéfinit 5 sites cliniques tumoraux
Stade A < 3 sites + Hb > 10 + Plaq > 100 000
(70 %) Médiane de survie 10 à 14 ans
Stade B > 3 sites + Hb > 10 + Plaq > 100 000
(20 %) Médiane de survie 5 ansStade C Hb < 10 et/ou Plaq < 100 000
(10 %) Médiane de survie 2 ans
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Autres marqueurs pronostiques de la LLC
Utiles pour la décision thérapeutiques stade Bpour la stratification des patients dans les essais
Temps de doublement de la lymphocytosepéjoratif si < 1 an
Infiltration diffuse à la BOM
Taux de CD 23 solubleAnomalies cytogénétiques acquises clonales
(chromosomes 12, 13 et 14)
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Traitement de la LLCIndications thérapeutiques* * Stade A Stade A abstention et surveillanceabstention et surveillance* Stade C* Stade C indication thérapeutique certaine sauf indication thérapeutique certaine sauf comorbiditécomorbidité ++++++
Chimiothérapies Alkylants orauxPolychimiothérapieFludarabine
Immunoglobulines IVNouvelles modalités thérapeutiques
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Chimiothérapie et LLCChloraminophène continu ou discontinu (5 jours/mois)
pas d’indication à associer les corticoïdesTaux de réponse > 65 %
Durée de traitement : obtention réponse hématologique(normalisation clinique et NFS)
Effets mutagènes cumulatifs(myélodysplasies et LAM secondaires)
Polychimiothérapie type mini- CHOPTraitement de 3° ligneToxicité hématologique : peu d’indication LLC sujet âgé
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Nouvelles thérapeutiques et LLCFludarabine agoniste adénosine
action chimiothérapique : apoptose lymphocytaireTraitement de 2° ligne (échec chloraminophène ou rechute précoce)Voie IV 25 mg/m2/j, 5 jours consécutifs par mois
4 à 6 mois de traitementTaux de réponse > 80 %; durée de réponse
Voie orale en cours de commercialisationEffets secondaires immunodépression profonde et durable
possibles complications auto-immunes
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Rituximab et LLCAnticorps chimérique anti CD20CD 20 exprimé par cellules B matures
exprimé dans plus de 95 % des LLC
Cytotoxicité cellulaire anticorps dépendanteCytotoxicité médiée par le complémentEffets anti-prolifératif et pro-apoptotiqueAssociation possible chimiothérapies dans indications particulièresRisque syndrome de lyse tumorale massif
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Traitement de la LLC : gammaglobulinesNEJM 8881Pts (C40%)
Rando PCB 0.4mg/kg/3 s Inf bact
Jurlander 9415Pts (C53%)
Pilote 10 g / 3 s HospitEp fièvre
Boughton 9542Pts (C36%)
Rando 18 g/ 3s Inf totalesInf graves
Chappel34Pts (C44%)
Rando 0.5 vs0.25 mg/kg/4 s
Equivalence
Molica 9642Pts (C83%)
Rando PCBCross-over
0.3mg/kg/4 s Inf totales
Recommandations CEDIT : LLC avec hypoγglobulinémiecompliquée d ’infections bactériennes répétées
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Myélome
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Myélome : épidémiologieEpidémiologie:
1 % des cancers10 % des hémopathies malignes
Incidence croissante (1 à 3 / 100 000 / an)
Pathologie du sujet agéAge médian au diagnostic 65 ansmoins de 3 % de patients < 40 ans
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Myélome étiologie
Lien avec exposition aux toxiquesAgents chimiques environnementaux (pesticides, engrais, pétrole et ses dérivés)Radiations ionisantes
Myélome et infections viralesLien possible infection rétrovirus (HHV8)
Terrain génétiquePas liaison groupes HLAFréquence plus élevées chez Afro-américains
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : physiopathologieMaladie accumulative (perte apoptose)Faible contingent prolifératif (rôle évolutif, acquisition évènements oncogéniques supplémentaires)
Rôle de l’interleukine 6 : action anti-apoptotique et proliférative
Interaction fondamentale plasmocytes – stroma médullaire
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Physiopathologie du myélome
Stroma médullaire
Plasmocytes
Vaisseaux médullaires
IL-6IL-1β, TNFα
CD 56
OstéoclastesIL-1β
VEGFbFGF
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Myélome : mode de découverteManifestations osseuses le plus souvent
douleurs osseuses (atteinte osseuse initiale 70 %)fractures pathologiques
Fortuite VS augmentée sans autre signe biologiqueinflammatoireAnémie (présente dans 40 à 60 % des cas)
Autres complications infectionsinsuffisance rénalecompression neurologique
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : critères diagnostiques 1 + 2 ou 3
1 Plasmocytose médullaire > 10 %Myélogramme indispensable au diagnosticEventuellement biopsie de lésion osseuse (plasmocytome)
2 Composé monoclonal gammaglobulinémiquePic à l’EPP, nature monoclnale confirmée par IEP ou IF
Chaines légères urinaires monotypiques
3 Lésions osseuses radiologiquesAspect ostéolytique sans condensation périlésionnelle (lacunes à l’emporte-pièce)
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : complications (1)Infections respiratoires à germe gram +
urinaires à germe gram –en partie liées à immunodépression humorale (baisse desgammaglobulines polyclonales)
Osseuses fractures pathologiqueshypercalcémiecompression médullaire
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Myélome : complications (2)Amylose complique 5 à 15 % des myélomes
atteinte rénale, cardiaque, neurologique
Hyperviscosité liée à l’importance et à la nature du picmanifestations cérébrales, oculairesrespiratoires
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : pronosticSurvie sans traitement moyenne 6 à 12 moisSous traitement classique (Melphalan – Prednisone)
Médiane de survie 3 ans25 % de survie à 5 ans
Formes de « bon pronostic »stade I Salmon et DurieSmouldering myeloma (pic + plasmocytose)
Importance des facteurs pronostiques
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : facteurs pronostiques liés à la masse tumorale
Salmon et Durie : Hb, pic, lésions osseuses, calcémieI (MT faible) Médiane de survie > 6 ansII (MT moyenne) Médiane de survie 4,5 ansIII (MT forte) Médiane de survie 2 ans
β 2 microglobulinecorrélée à la masse tumoraleà interpréter en fonction du reinmauvais pronostic si > 6 mg/l
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : facteurs pronostiques liés à la cinétique tumorale
Index cinétique (labelling index)Culture plasmocytes in vitro; incorporation thymidinemarquéepéjoratif si > 1 %
Taux de C reactive protéinereflet de la sécrétion d’IL-6corrélée à la prolifération tumoralepéjoratif si > 6 mg/l
Cellules en division = acquisition mutations oncogéniquessupplémentaires
Enseignement coordonné des Capacités de gérontologie Franciliennes Cours du Dr Chaïbi – Année 2004
Myélome : autres facteurs pronostiquesInfiltration BOM diffuse <<< nodulaireType de gammapathie, Bence-Jones
Anomalies cytogénétiques développement techniques FISH* Trisomies 3, 9, 11 et 15* Surtout remaniement en 14q32 (gène IgH)
délétion 13 (monosomie, 13q-)
Puces à ADNAnalyse moléculaire oncogènes et gènes suppresseurs de tumeur
Inactivation p 53Oncogènes partenaires 14q32 N-Ras, K-Ras
c-myccycline D1
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Myélome : traitements
Chimiothérapie orale Melphalan-prednisonePolychimiothérapie IVDexaméthasone - corticoïdesAutogreffeBiphosphonatesImmunoglobulines intra-veineusesTraitements d’avenir Thalidomide
Immunothérapie
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Traitement du myélome : chimiothérapie
Abstention thérapeutique et surveillanceSmouldering myelomaStade I Salmon et Durie
Melphalan – Prednisone (Alexanian) Chimio oraleMelphalan 0.15 mg/kg/j J1 à J4Prednisone 60 mg/j J1 à J4
50 à 60 % réponse
Faire les premières cures à doses réduites de melphalan(toxicité hématologique)
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Traitement du myélome : MP ou polychimiothérapie
ECOG VBMCP vs MPréponse 72 vs 51 %survie 30 vs 28 moisSurvie > 5 ans : 26 vs 19 %
Méta-analyse essais randomisés (1999)Survie équivalenteMP : bon pronosticPolychimiothérapie : mauvais pronostic
Durée chimiothérapie : plateau > 6 mois
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Traitement du myélome : dexaméthasone, corticoïdes
Effet anti tumoral vrai des corticoïdesInduction in vitro apoptose plasmocytaire par ladexaméthasone
Indications dexaméthasoneen monothérapie initiale myélome neutropéniqueen association avec chimiothérapie
thalidomide
Intérêt des corticoïdes associés à la radiothérapiedans les compressions médullaires
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Traitement du myélome : autogreffe
Obtention greffon Prélèvement moellePBSC mobilisation Endoxan
Chimiothérapies réduction tumorale
Intensification Melphalan +/- TBIet autogreffe
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Traitement du myélome : autogreffePolyCT VMCP/VBAP vs autogreffe (Attal 96)
Réponse 57 vs 81 %Survie sans rechute 5 ans 10 vs 28 %Survie globale 5 ans 12 vs 52 %
Sujets âgés > 65 ans et autogreffeProblème de faisabilité (recueil du greffon)Surtoxicité : mortalité initiale 9% vs 1%Réponse complète 20 % vs 36 %
Reste réservée à des patients âgés très sélectionnés Dans le cadre de protocoles
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Traitement du myélome : biphosphonatesRationnel mécanismes lésions os
délai radiologiquePrise en charge hypercalcémie
Biphosphonates IV Pamidronate (60 à 90 mg/mois)Résultats douleurs, fractures, irradiation
Survie ?Biphosphonates dans myélomes réfractairesBiphosphonates in vitro Induction apoptose Inhibition synthèse IL6
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Biphosphonates dans le myélome
Stroma médullaire
Plasmocytes
Vaisseaux médullaires
IL-6IL-1β, TNFα
CD 56
OstéoclastesIL-1β
VEGFbFGF
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Traitement du myélome : immunoglobulines
Recommandations CEDIT : Myélome compliqué d’infections bactériennes répétées
Schedel 8694Pts
Rando PCBCross-over
0.5mg/kg/4 s Inf totales
Chappel 9482Pts Plateau
Rando PCB 0.5mg/kg/4 s Inf gravesInf récurrentes
Musto 9525Pts(III90%)
Rando AbsCross-over
0.3mg/kg/4 s Inf graves
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Innovations thérapeutique dans le myélome
Immunothérapie anti-tumoraleAnticorps humanisés anti IL-6Vaccination anti-idiotypique
Thalidomide progrès majeur 5 dernières annéesaction anti-angiogéniquehypothèse anti-IL-6
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Thalidomide et myélome : modes d ’actionPlasmocytes
Vaisseaux médullaires
2 - Thalidomide
1 -Thalidomide
IL-6, TNFα, IL-1β
3 - Thalidomide
3 - Thalidomide4 - Thalidomide
Stroma médullaire
Lymphocytes TIL-2, IFN γVEGF
bFGF 5 - ThalidomideLympho CD8+, NK
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Myélome et thalidomide : essais cliniquesMyélomes en rechute ou réfractaires
Réponse 32 à 60 %Médianes de survie > 2 ans
Myélomes non traités (Thalidomide +/- Dexaméthasone)Réponse > 70 % Survie : ?
Toxicité : somnolence, neuropathie, constipation, cutanéethromboses veineuses
Essai en cours sujet âgé : MP +/- Thalidomide•Agonistes thalidomide; antiangiogénèse (Néovastat)