Presses Universitaires du Mirail

La revolución maderista en Jalisco, Colección de documentos para la historia de Jalisco-1 byJosé RAMIREZ FLORESReview by: Michel BERTRANDCaravelle (1988-), No. 62, L'EXPRESSION DES IDENTITÉS AMÉRICAINES A PARTIR DE 1492: LES"ÉCRANS DE L'HISTOIRE" 1992 (1994), pp. 328-329Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40852315 .

Accessed: 14/06/2014 21:34

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328 CM. H. LB. Caravelle

Horas tan dulces, tu pasión decirme : ¡Hazme sentir, soñar, que asi me besas! (Poème XXX, p. 95)

L'introduction bien documentée et la fine analyse de Fernando Charry Lara évoquent non sans quelque raison, pour ce "poema frenéticamente amoroso", "sin anécdota ni argumentos precisos", mais où défilent les allusions aux patriarches, prophètes et héroïnes bibliques, Pombre de ChildeHaroUL

Claire PAILLER

José RAMIREZ FLORES : La revolución maderista en Jalisco^ Colección de documentos para la historia de Jalisco- I, Universidad de Guadalajara/CEMCA, Mexico, 1992. Ce livre posthume de José Ramirez Flores est une sorte de témoignage

offert par ses proches à l'œuvre de l'historien enraciné dans son terroir qu'il sut être de son vivant. Toute sa vie fut en effet consacrée à faire découvrir et faire partager l'intérêt de l'histoire de ce qui fut son univers quotidien. Comme l'écrit Francisco de Miranda, dans un court texte dédié à la mémoire de J. Ramirez Flores, son labeur personnel ne s'arrêta pas à un travail de recherches et de publications dont la bibliographie fournie dans le livre prouve l'abondance et la diversité. Il fut aussi pour bien des générations de jeunes chercheurs un maître qui sut les orienter dans la découverte de l'histoire de cette vaste région s'étendant du Michoacan jusqu'au nord de Guadalajara, baptisée au XVIo siècle du nom de "Nouvelle-Galice".

L'ouvrage présenté ici comprend deux parties fort différentes et pourtant somme toute bien proches. La première est constituée des restes du manuscrit de J. Ramirez Fores sur la révolution madériste dans la province du Jalisco. Ce manuscrit fut apparemment égaré par l'éditeur et l'auteur ne conservait en sa possession que certains feuillets. J. Meyer se chargea de reconstituer le puzzle qui reste malgré tout fort incomplet. Comme il l'écrit lui même, "le résultat laisse beaucoup à désirer, mais c'est toujours mieux que rien". D'autant que, à la façon d'un érudit d'autrefois, J. Ramirez Flores multiplie les données précises, ponctuelles ou anecdotiques parfois, que les spécialistes de la question seront cependant toujours à même de réutiliser.

La deuxième partie du livre est plus classiquement composée de trois annexes. Les documents d'archives ici publiés furent retrouvés par l'auteur et remis avec les restes de son manuscrit à J. Meyer. Ces documents comprennent les actes des sessions du Parti Indépendant ainsi que ceux du

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Notes de Lecture 329

club anti-réélection présidés par E. Calleros. S'y ajoutent des fragments d'archives d'un groupe de vétérans de la révolution.

Tous ces textes, aussi bien ceux rédigés par J. Ramirez Flores que les fragments d'archives par lui retrouvés constituent à leur manière des "sources" utiles à la connaissance du phénomène révolutionnaire dans la région du Jalisco. On regrettera peut-être que les éditeurs de ces docu- ments n'aient pas cru nécessaire de -ou plus simplement pu- compléter autant que faire se pouvait ces fragments épars. Cela est surtout vrai des documents concernant le groupe de vétérans de la révolution. J. Meyer explique en effet qu'une autre partie de ce fonds fut remis par l'auteur au Colegio de Michoacan. Y a-t-il un projet de publications de ces sources, si cela n'a pas été encore fait ? Le lecteur du fragment proposé aimerait bien à ce propos savoir à quoi s'en tenir... Mais peut-être que ce livre, qui semble ouvrir une collection de documents sur le Jalisco, n'est qu'un début dans la publication de séries documentaires sur le phénomène révolutionnaire dans cette région. Là encore, le lecteur -et plus encore l'acheteur- aimerait sans doute savoir d'entrée de jeu quels sont les projets éditoriaux qu'inaugure ce petit livre. On regrettera que pas un seul mot du responsable de cette édition n'en précise l'avenir. . .

Michel BERTRAND

Jorge MORALES, Eugenia VILLA (éditeurs).- El folclor en la construcción de las Americas -. Bogotá, Universidad de los Andes, 1993.- 262 p. Il s'agit d'un volume collectif, réunissant les communications

présentées lors du sixième Congrès d'Anthropologie en Colombie, réuni à Bogotá en juillet 1992, et centré -Cinquième Centenaire oblige- sur le thème de "la construction des Amériques". C'est donc un volet d'études sur le folklore, à côté d'un autre volet d'études plus proprement anthropologiques et historiques qui a fait l'objet d'un volume distinct.

Le titre lui-même laisse sceptique dès l'abord et une révision détaillée du volume confirme le bien-fondé des préventions initiales. La dispersion extrême est le trait principal et caractéristique de l'ensemble : une mosaïque tout à fait désordonnée de monographies dont les unes gardent un certain rapport ou un rapport certain au projet sous-jacent, pourtant bien acrobatique, et les autres se contentent d'observer tel ou tel trait de culture populaire américaine, sans se soucier de quelque rapport que ce soit avec une problématique globale. En réalité, la même frontière traverse aussi le volume, avec une coïncidence remarquable, si on prête attention à la qualité scientifique des contributions : il y a les travaux régis par une

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