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Presses Universitaires du Mirail ¿Por qué se disipó el dinamismo industrial de Barranquilla? by Adolfo MEISEL ROCA; Eduardo POSADA CARBÓ Review by: Jacques GILARD Caravelle (1988-), No. 62, L'EXPRESSION DES IDENTITÉS AMÉRICAINES A PARTIR DE 1492: LES "ÉCRANS DE L'HISTOIRE" 1992 (1994), pp. 316-318 Published by: Presses Universitaires du Mirail Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40852311 . Accessed: 16/06/2014 17:39 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Caravelle (1988-). http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.79.253 on Mon, 16 Jun 2014 17:39:20 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

L'EXPRESSION DES IDENTITÉS AMÉRICAINES A PARTIR DE 1492: LES "ÉCRANS DE L'HISTOIRE" 1992 || ¿Por qué se disipó el dinamismo industrial de Barranquilla?by Adolfo MEISEL ROCA;

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Presses Universitaires du Mirail

¿Por qué se disipó el dinamismo industrial de Barranquilla? by Adolfo MEISEL ROCA; EduardoPOSADA CARBÓReview by: Jacques GILARDCaravelle (1988-), No. 62, L'EXPRESSION DES IDENTITÉS AMÉRICAINES A PARTIR DE 1492: LES"ÉCRANS DE L'HISTOIRE" 1992 (1994), pp. 316-318Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40852311 .

Accessed: 16/06/2014 17:39

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316 C.M.H.LB. Caravelle

trouve chez Papel Sobrante. Prenons le cas du début de "Un viejo cuento de escopeta" ; dans cette réédition comme dans les précédentes on lit :

Petrona, la mujer de Martín, llegaba a la ciudad - el poblado con sus moradores, anticipándose a la realidad que un día debía ser - llamaban ya lã ciudad (sic).

Evidemment, il faudrait lire :

Petrona, la mujer de Martín, llegaba a la ciudad - el poblado que sus moradores, anticipándose a la realidad que un día debía ser, llamaban ya la ciudad.

Le texte avait été correctement édité en 1950 quand il était sorti pour la première fois dans Crónica (n° 5, 27 mai 1950, p. 5), mais, en vérité, il n'était pas nécessaire de vérifier sur cette feuille introuvable pour rétablir le texte. Un simple travail d'édition devait donner lieu à une rectification même pas méritoire, mais ce travail n'a pas été fait. Et on dira la même chose à propos des innombrables problèmes de ponctuation (essentiel- lement des virgules mal placées) qui constellent le volume comme ils avaient constellé les précédents.

Non, ce n'est toujours pas l'édition définitive, sérieuse et rigoureuse, à laquelle avait droit José Félix Fuenmayor. Une fois que l'on a salué comme il se doit une réédition dont l'urgence se faisait sentir, on ne peut que conclure ainsi : dommage que l'on soit, encore une fois, devant un travail d'amateurs.

Jacques GILARD

Adolfo MEISEL ROCA, Eduardo POSADA CARBÓ.- ¿Por qué se disipó el dinamismo industrial de Barranquilla? -. Barranquilla, Ediciones Gober- nación del Atlántico, 1993.- 152 p.

Ce volume réunit des essais, six en tout, qui avaient déjà ete publies dans diverses revues spécialisées colombiennes. Le tout constitue un ensemble aussi cohérent que possible pour ce type de recueil. Celui-ci traite de problèmes économiques de la Côte atlantique colombienne depuis la post-Indépendance et avec une insistance particulière sur le XXème siècle (le sous-titre est "y otros ensayos de historia económica de la Costa Caribe"). L'étude, comme le dit le titre, est centrée essentiellement sur la ville de Barranquilla, mais autour de son évolution quelques éclairages sont donnés sur son arrière-fond régional. C'est un collage où

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Comptes Rendus 317

les deux auteurs obtiennent une imbrication équilibrée, laquelle était préalable à l'idée même puis à la construction du volume, puisqu'ils avaient réalisé en collaboration le deuxième des essais réunis ici, remontant à 1988.

La fréquentation de la presse de Barranquilla montre qu'il s'agit d'une ville dont la classe dirigeante traditionnelle et les intellectuels se contentent d'une sorte de légende chaleureuse mais plutôt inconsistante ; la ville est faite de dynamisme, de vertus laborieuses, de civisme et de gaîté. Ressassée à satiété dans la presse locale et adoptée avec plus ou moins de réticences par la presse nationale, cette légende s'articule autour de deux points forts dans le domaine événementiel : la création de la voie ferrée reliant la ville à la mer vers la fin du siècle dernier, et l'ouverture des bouches du fleuve Magdalena vers la fin des années 1930. Une stagnation économique l'emporte à partir de 1950 environ, dont on accuse en général Timprévision de deux ou trois dirigeants locaux et la mauvaise volonté du pouvoir central. En réalité, dans cette légende qui met volontiers l'accent sur des vertus de travail, on a toujours éludé le fait que le vrai tremplin de la ville a été plus prosaïquement la contrebande, laquelle a pu devenir, avec le temps, un commerce légal et, en effet, très dynamisant. Il a fallu attendre les années I960 pour que ce rôle de la contrebande soit évoqué par des historiens, mais cet apport n'a pas marqué les consciences et ce n'est que dans les années 1980 que la légende a commencé à céder la place à un discours historique enfin bien fondé.

On sait le travail remarquable effectué en Colombie depuis trois décennies par ce que les détracteurs du savoir ont appelé curieusement "la nueva historia" ; à la suite de grands précurseurs, comme Fiede, Ospina Vasquez et Jaramillo Uribe, toute une jeune école dont le nom le plus connu est celui de Germán Colmenares a profondément renouvelé une historiographie encore dominée il y a peu par la ligne héroïque et patriotique de l'Académie. Sur la Côte atlantique de nouveaux noms sont apparus, comme ceux de Gustavo Bell Lemus, Adolfo Roca Meisel et Eduardo Posada Carbó, pour ne parler que de ceux qui ont à voir avec le présent volume. Ce groupe, à orientation essentiellement économique s'est attaché à dissiper sans bruit excessif mais avec beaucoup d'efficacité les vieilles légendes et a mis en lumière les processus économiques dont la connaissance était indispensable, mettant ainsi en lumière les faiblesses permanentes et les progressifs blocages qui ont affecté les transports, les activités commerciales et les industries de Barranquilla. Grâce à ces jeunes historiens, on en finit peu à peu avec l'image incertaine mais flatteuse d'un âge d'or peu à peu dégradé par la faute de quelques individus imprévoyants et des "cachacos" incompréhensifs.

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Ce livre, comme la collection encore embryonnaire à laquelle il appartient, est tout un symbole. Livre et collection existent par la volonté de Thistorien BeH Lemus, devenu le premier gouverneur démocra- tiquement élu du département de l'Atlàntico. Ce n'est pas la première fois qu'un gouverneur se soucie de mener une politique culturelle sérieuse, mais ici il s'agit précisément du premier gouverneur élu et d'un historien. Pour la première fois, un pouvoir politique et administratif se soucie de diffuser le savoir et de susciter et nourrir la réflexion collective pour fournir des bases solides au débat public. Le résultat est de qualité, mais on peut aussi craindre qu'il ne soir éphémère, car cette collection paraît inévitablement bien fragile et pourrait bien ne pas survivre au mandat de son promoteur. Elle est au moins significative de l'effort de renouvel- lement auquel le pays s'est attaché à partir de 1989, avec une louable intention de lucidité. Lucidité qui est aussi le signe de l'époque pour la seule ville ici considérée, quel que soit le sort ultérieur de la collection à laquelle appartient le volume que nous commentons. Il s'agit d'une remarquable intervention de l'historien dans la vie de la cité, avec la même intense manifestation du lien affectif que l'on remarquait au temps où la légende régnait, mais avec une volonté de rigueur toute scientifique.

Jacques GILARD

Carlos FUENTES.- Geografia de la novela, Madrid, Alfaguara, 1993, 270 p. A lo largo de su trayectoria como escritor, Carlos Fuentes ha

confirmado no sólo su calidad como creador de ficción sino su solidez como analista de la literatura. Ambas facetas se apoyan en una visión estética y ética del quehacer literario, visión cuya coherencia ha mantenido el escritor desde sus primeras obras {Los días enmascarados, 1954; La región mas transparente, 1958) hasta sus últimas entregas, aparecidas a fines de 1993 : El naranjo, un volumen de relatos y Geografia de la novela, libro de ensayos sobre escritores y temas literarios. Externamente, Geografìa de la novela está compuesto de un ensayo preliminar sobre la muerte de este género literario, seguido de una serie de artículos en torno a la obra de escritores y pensadores actuales tan diversos como Borges, Juan Goytisolo, Roa Bastos, Sergio Ramirez, Aguilar Camin, Kundera, Julián Barnes, György Konrad, Lundkvist, Italo Calvino y Salman Rushdie. Cada uno de los textos procede de estudios o de conferencias anteriores, en lugares y circunstancias también muy diferentes. Por consiguiente, se podría hablar de ausencia de homogeneidad, de dispersión, incluso de oportunismo en la publicación conjunta de estos textos, haciendo además coincidir su salida con la de El naranjo. Sin embargo, la diversidad de autores y de

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