Revue du diocèse de Rouyn-NorandaVol. 18, no 6, février 2018

L’Église deRouyn-Noranda

Lire en pages 3 et 4

Le dimanche 3 février dernier, une quarantaine de personnes de la paroisseSainte-Trinité de Rouyn-Noranda participait à l’assemblée de paroisse portantsur le projet de formation d’Unités pastorales missionnaires dans le diocèse.Les motifs de ces rencontres de paroisses sont de deux ordres: 1) enapprendre davantage sur cet important projet; 2) se prononcer sur lespropositions de découpage des zones en Unités pastorales missionnaires.Toutes les paroisses du diocèse auront été rencontrées d’ici le 6 marsprochain. Un rapport complètera cette démarche de consultation etd’information, lequel contribuera aux décisions que devront prendre l’évêque,Mgr Dorylas Moreau, et son conseil presbytéral.

Pourquoi des Unités pastoralesmissionnaires ?

Pourquoi des Unités pastoralesmissionnaires ?

(Photo Chantal Giroux)

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Prochaine parution: 18 mars. Tombée: 2 mars

L’Église de Rouyn-Noranda est une publicationdu diocèse de Rouyn-Noranda. La rédaction etla composition sont placées sous la responsabi-lité de la coordination de la pastorale diocésaine.Elle paraît 10 fois par année, vers le 15 du mois.

RédactionMaurice Descôteaux, responsabletél. : 819 764-4660; téléc. : 819 764-3972Courriel : maurice-eve@cablevision.qc.ca

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Dépôt légalBibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

ISSN 1492-4072

Qui est membre du conseil de zone?

Connaissez-vous les membres du conseil de zone de Rouyn-Noranda? Le conseilde zone regroupe les prêtres en service dans la zone, les prêtres retirés, les agentesde pastorale et des personnes invitées. La photo ci-dessus présente une partie deses membres actifs.

Dans le groupe de gauche, nous reconnaissons à l’arrière l’abbé Jean-ClaudeLabbé (retraité), Maurice Descôteaux (coordonnateur de la pastorale, membreinvité), l’abbé Gilles Chauvin, Jean Élithère Luxama (en stage pastoral), et à l’avant,Sr Georgette Paquette (agente à Beaudry), Jean Corneille Baatano (en service àSainte-Trinité), Lucille Thouin (McWatters), Chantal Giroux (agente de pastorale àSainte-Trinité), Lina Cormier (Mont-Brun). Dans le groupe de droite, Ginette Brunet(D’Alembert), Hélène Cayouette (Bellecombe), Carmel Thériault (Granada), MgrPierre Goudreault (Sainte-Trinité et président), Yves Dionne (curé à Mont-Brun,Destor, D’Alembert, Bellecombe et Évain), Louis Naud (prêtre retraité), P. DieusaitCharles (Sainte-Trinité et Granada), abbé Jean-Claude Béland (curé à McWatterset Beaudry).

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Monseigneur Dorylas Moreau,évêque de Rouyn-Noranda

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Pourquoi des Unitéspastorales missionnaires ?

E PROJET DIOCÉSAIN d’Unités pastorales missionnaires, malgré plusieursavancées partielles et ponctuelles dans certains projets, reste en germinationpour encore quelques mois. Il est prévu qu’elles soient fonctionnelles endébut d’automne. D’ici là, les rencontres de chaque paroisse se poursuivent

et permettent de toujours mieux clarifier ce grand projet. Bon nombre de personnesy viennent obtenir l’information, s’exprimer et dire leurs sentiments. Mais unequestion revient toujours: pourquoi? Pourquoi créer ces Unités pastoralesmissionnaires?

La question rejoint le sens de l’opération. Au plus profond, il s’agit de favorisertoujours plus la découverte de Jésus Christ et de renouveler le témoignage chrétien.L’horizon s’élargit pour atteindre mieux la collectivité; c’est comme la famille élargiequi se construit, pourrait-on dire. Le monde a changé et demeure en constantemobilité. Pour continuer l’évangélisation, il faut «se mettre davantage ensemble»,joindre nos diverses expériences paroissiales et communautaires, pour témoignerautrement et favoriser le développement des solidarités. Les façons de faire qui ontprévalu jusqu’à maintenant ont rendu de grands services à la communauté catholique,mais elles deviennent usées et dépassées. Elles n’interpellent plus pour bon nombrede raisons. De plus, ces façons de faire connues ne sont plus possibles. «À vinnouveau, outres neuves», dit l’évangile.

Fidèles à nos racines, nous sommes plutôt invités à avancer maintenant versl’avenir avec plus d’humilité, toujours en nous situant dans un esprit de service,soucieux des plus appauvris et des plus faibles de notre société, ouverts à la jeunesse,attentifs aux familles et à la croissance de la vie humaine et de la foi dans nosmilieux. Pour avancer dans la mission et l’évangélisation, il devient nécessaire departager davantage nos ressources humaines et nos façons de faire, nous liguer,faire front commun et développer une vision plus missionnaire. Le Québecd’aujourd’hui, comme on le sait, est déchristianisé, brouillé par la sécularisationcontinue dans toutes les sphères de l’activité humaine et religieuse. En conséquence,pour que l’évangile soit davantage connu, il devient nécessaire de développer denouvelles approches pour favoriser la redécouverte de Jésus Christ et proposer desexpériences diversifiées de son amour. Ainsi l’on peut espérer que la transmissionde la foi pourra mieux se faire quand le plus grand nombre de baptisés aura misl’«épaule à la roue».

Les Unités pastorales sont à inscrire dans le tournant missionnaire actuel, initiépar le pape François, dans ses multiples et pressantes invitations depuis le début de

(Suite à la page 4)

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par Maurice Descôteaux

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Sainte-Trinité se réorganise

son ministère comme évêque de Rome. À la suite de Jésus, il ne cesse d’inviterl’Église à avancer au large, à sortir des sentiers battus, à risquer l’aventure denouveaux chemins pour proclamer autrement l’évangile du Christ vivant. Ces Unitéspastorales missionnaires en devenir ne règleront pas tout, c’est évident. Mais ellesauront le mérite de favoriser davantage le partage des ressources humaines et devrontnécessairement développer des projets missionnaires qui pourront être différentsselon les Unités pastorales. Ces projets rejoindront des groupes ciblés ets’attaqueront à des problèmes existentiels.

Toutes les personnes, aussi bien les prêtres que les personnes engagées aveceux comme tous les fidèles, également préoccupés de l’avenir de la foi, sont requispour cheminer ensemble dans cette aventure d’une Église nouvelle, active et plusmissionnaire. L’Esprit Saint reste l’âme de cette vision et il nous accompagnerasans cesse. Mettons notre confiance en lui pour que nous ayons, en Église, la force,l’audace et la conviction requise pour cette nouvelle avancée.

(Suite de la page 3)

OUR D’AUCUNS, l’élection del’abbé Pierre Goudreault àtitre d’évêque était prévisibleun jour, mais on ne l’attendaitpas aussi rapidement. L’abbé

Goudreault remplissait plusieursfonctions dans le diocèse. Mais il étaitprincipalement prêtre-modérateur de laplus grosse paroisse du diocèse, Sainte-Trinité, en même temps que présidentde la zone pastorale de Rouyn-Noranda.

De plus, il arrive presque au mêmemoment que le P. Dieusait Charles,o.m.i., en service pastoral dans cetteparoisse, se trouve dans une situationcritique; il est actuellement hospitaliséà Montréal et on craint même pour savie.

Comment alors palier à lasituation? Une assemblée des forcesvives de la paroisse Sainte-Trinité a étéconvoquée dès le 15 janvier afin de fairele point et d’évoquer des pistes desolutions.

Mgr Moreau a annoncé que le P.Michel Lavoie, originaire de Mont-Brun et missionnaire d’Afrique, se jointà l’équipe pour un temps indéterminé;parfait bilingue, il est également désignéà la paroisse anglaise BlessedSacramant.

L’abbé Jean-Corneille Baatano,prêtre congolais en service depuis sixans dans le diocèse, voit son mandatprolongé jusqu’en août 2019 avec lapermission de son évêque, Mgr JosephMokobe.

L’abbé Gilles Chauvin est nomméaccompagnateur de l’équipe pastoralede la paroisse ainsi qu’en servicepastoral à Granada.

Et enfin, Mme Chantal Giroux,préalablement élue présidente duconseil de zone, est nomméecoordonnatrice de la pastorale à pleintemps à Sainte-Trinité pour une duréede trois ans, sans préjudice pour sesengagements au niveau diocésain.

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Les évêques rencontrent le Papepar Mgr Noël Simard, l’AECQ

E 19 JANVIER DERNIER, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec,par la plume de son président, Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield,traçait un bilan de la visite ad limina du printemps dernier. Les évêquessont revenus régénérés par les rencontres qu’ils ont vécu avec lepape lui-même et certains dicastères. La missive de Mgr Simard pointeles principaux défis qui se présentent à l’Église du Québec, dans les

termes que voici.

Les défis de l’Église aujourd’huiLe tournant missionnaire de notre

Église a constitué la trame de fond denos échanges. Nous avons pu parlerlibrement des nombreux défis auxquelsnous faisons face et qui exigeront denous d’être persévérants et déterminésdans les années à venir: défi de mettreen oeuvre de manière renouvelée d’êtreprésents à notre monde, alors que lesinstitutions confessionnelles surlesquelles nous nous sommestraditionnellement appuyés ne sont pluslà; défi de conserver notre dynamismemalgré les signes d’appauvrissement denotre Église; défi de donner ensembleun témoignage de foi et de solidarité,pour faire naître et grandir la viechrétienne chez nous.

Au fil des rencontres, nous avonsaccueilli l’appel à entrer plus à fonddans la culture actuelle, à résister à latentation de la fuite ou du repli sur nous-mêmes. On pense spontanément à uninvestissement spécial dans lescommunications, en étant proactifs, enrenouvelant notre langage, enprésentant un message positif. Mais ils’agit aussi de nous engagersocialement, particulièrement auprèsdes pauvres ou des marginalisés. Ausein d’une société qui va souvent trèsvite, ralentir le pas pour mieux vivre la

rencontre, voie royale del’évangélisation, pour mieuxaccompagner les personnes, nous laisserinterpeller par leurs questionnements,et les aider à éclairer leur conscience,sans jamais nous substituer à elles.L’ampleur des défis soulevés nous aconvaincus qu’il nous faut travaillerencore plus efficacement ensemble, parun meilleur réseautage, un meilleurpartage de nos ressources, par demeilleurs réflexes de synodalité quiimpliquent l’appel à la participation duplus grand nombre, dans lareconnaissance des charismes propresà chacun et de l’égalité entre leshommes et les femmes.

De plus, le nouveau contextemissionnaire va certainement amenerchez nous un nouveau partage desresponsabilités en Église. Alors quel’exercice concret du ministère despasteurs se transforme, des pointsd’attention apparaissent: la formationd’un plus grand nombre de baptiséslaïques à l’intendance et à l’interventionpastorale; une vigilance accrue à lasituation des pasteurs qui, souventsurchargés et vieillissants, sont menacésd’essoufflement; l’accom-pagnementdes prêtres venus d’ailleurs et descommunautés qui les accueillent.

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Proposé par Guylaine Boisvertresponsable diocésaine en formation à la vie chrétienne

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Un « déjà-là » éblouissantaspirant vers un « pas encore »

Voici le quatrième article en suivi aucolloque «Au coeur de la foi... lamission». Il nous livre à travers deuxprises de parole la pensée de M. YvesGuérette, professeur à la Faculté dethéologie et des sciences religieusesde l’Université Laval et prêtre audiocèse de Québec.

ANS UN PREMIER TEMPS, sousforme d’histoire, M.Guérette nous a faitréfléchir sur le regard quenous portons envers les

personnes qui seprésentent à nous pourrecevoir les sacrements del’initiation. Voici enquelques mots l’essentieldu message qu’il nous alivré.

Dans la vie des gensqui viennent à la paroissepour demander derecevoir un sacrement, ily a un «déjà-là». Est-ceque nous prenons le tempsde reconnaître l’action deDieu dans ces personnes? Est-ce quenous prenons le temps de reconnaîtrece «déjà-là»?

Le tout passe parl’émerveillement. Sommes-nouscapables de nous émerveiller de ce quise passe dans la vie de ces gens?Sommes-nous capables d’y lire les

signes de la présence de Dieu? L’amourqu’ils donnent, les soins qu’ilsprodiguent, les attentions qu’ilsapportent, le temps qu’ils allouent, lesbiens qu’ils partagent, n’est-ce pas qu’il

y a là des signes qui nouspermettent de prendreconscience de la présencede Dieu parmi nous? Mêmes’ils n’ont pas encore reçules sacrements de l’Église,il y a en eux ce déjà-là quime permet de les accueillirdifféremment, de poser unregard différent sur eux.Qui me permet de lescontempler pour yreconnaître l’action deDieu...

L’animation biblique de la pastoraleDans les vidéos des échos du

colloque, M. Guérette nous parle del’animation biblique de toute lapastorale. Cette expression a été ditepour la première fois par un professeurdu Luxembourg lors d’un colloque. Ellea été ensuite reprise par le pape Benoît

M. Yves Guérette.

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Une question pour notreréflexion personnelle:Dans ma vie, dans mapratique en formation à la viechrétienne, ou dans toutautre domaine de monengagement en Église, quelleest la place de la Parole deDieu?

Pour visualiser des vidéos qui donnent des échos du colloque,vous pouvez consulter le site de l’Office de catéchèse du Québec àl’adresse suivante:http://officedecatechese.qc.caq/colloque/index.html

XVI dans son exhortation apostoliqueVerbum Domini à la suite du synode surla Parole de Dieu. Au paragraphe 73,nous pouvons lire:

73. Dans cette ligne, le Synode ainvité à un engagement pastoralparticulier pour faire ressortir la placecentrale de la Parole de Dieu dans lavie ecclésiale, recommandantd’intensifier «la pastorale biblique»non en la juxtaposant à d’autres formesde la pastorale, mais comme animationbiblique de toute la pastorale» (254).

Cela signifie que l’on souhaitequ’en Église on se nourrisse tellementde la Parole de Dieu qu’elle deviennel’âme de toute la pastorale. Le moteurpremier de la pastorale, c’est laméditation en Église des Écritures pourque la Parole devienne de plus en plusce qui nous anime dans nos gestes etnos paroles.

Il ne s’agit donc pas d’ajouterquelques rencontres dans la paroisseou dans le diocèse, mais de vérifier que,dans les activités habituelles descommunautés chrétiennes, dans lesparoisses, dans les associations et dansles mouvements, on a vraiment à coeurla rencontre personnelle avec le Christqui se communique à nous dans saParole. Ainsi, si «l’ignorance de laSainte Écriture est ignorance duChrist» (255), l’animation biblique detoute la pastorale ordinaire etextraordinaire conduira à une plusgrande connaissance de la personne duChrist, Révélateur du Père et plénitudede la Révélation divine.

L’Église est née, a pris corps ets’est enracinée là où la Parole a étéproclamée. C’est ce que faisait lespremiers évangélisateurs. Ilsannonçaient, ils proclamaient par desgestes et des paroles. C’est encore vraiaujourd’hui, naissent de façon souventinattendu, soudaine et imprévisible deslieux, des événements là où des femmeset des hommes prennent le tempsd’ouvrir les Écritures, prennent le tempsde méditer la Parole et de se laissertransformer par elle. Cette Parole ouvrenos oreilles et nos coeurs, vient nousrejoindre dans tous nos sens et souventnous conduit là où nous n’avions jamaispenser aller. Le Seigneur nous enseigne,nous ouvre le coeur et l’esprit à sonintelligence. Il fera de nous les artisansde l’Église qu’il veut bien bâtir.

L’animation biblique de toutepastorale c’est de remettre au coeur detout ce que nous sommes comme Église,la méditation des Écritures vécueensemble pour qu’elle devienne notreâme et notre vie.

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par Sr Thérèse Charbonneau

Pour un Carême de partage

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L’organisme des évêquescanadiens, Développement et Paix,attire l’attention sur la nécessité detravailler pour la paix. En effet, à chaqueannée, pour le temps du Carême,l’organisme lance une thématiquemobilisatrice qui interpelle toutepersonne à plus de justice dans unmonde qui en a bien besoin.

Cette année, Développement etPaix invite à en savoir plus sur la paixet le dialogue dans le cadre de lacampagne Carême de Partage. «Dansun monde où une multitude de cultures,religions et croyances se côtoient, l’unedes premières exigences de la paix estde se tourner vers soi afin de parler avecbonté et d’établir un dialogue sincèreet véritable avec l’autre.» Au 5edimanche, le 18 mars, on s’engage àdonner pour la paix dans le monde.

Quand la nouvelle version du Notre Père?

U COURS DE L’AUTOMNE DERNIER, peut-être avons-nous entendu parlerque certaines conférences épiscopales des pays francophones d’Europeet d’Afrique ont permis l’usage liturgique de la prière du Notre Pèreavec sa nouvelle formulation.

Au moment où le Missel romain entrera en usage au Canada, laprière du Notre Père connaîtra un changement de formulation dans sa sixièmedemande: «Ne nous laisse pas entrer en tentation» remplace «Ne nous soumets pasà la tentation». Cette dernière formulation n’est pas mauvaise puisqu’elle a étécelle de l’Église depuis plus de cinquante ans, mais elle pouvait être interprétéecomme le désir de Dieu de soumettre délibérément ses fidèles à la tentation.

Au Canada, les évêques n’ont pas encore autorisé l’usage liturgique de cettenouvelle version. Ils ont préféré attendre la parution du nouveau Missel romainpour la mettre en vigueur. Dans un souci d’oecuménisme, ils veulent d’abordprolonger le dialogue avec les Églises des autres confessions chrétiennes et recueillirleurs réactions.

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Dpar Développement et Paix

Un poste d’ombudsman est créé

EPUIS PLUSIEURS ANNÉES, l’organisme Développement et Paix faitpression sur le gouvernement afin qu’il crée un poste d’ombudsmanchargé de surveiller «la conduite responsable des entreprisescanadiennes» qui oeuvrent dans les pays étrangers. Plusieurs plaintesavaient été portées contre certaines entreprises qui font fi de la

protection de l’envi-ronnement et despopulations dans leurfaçon d’agir. Or, auterme de nombreusesdémar-ches et pressions,le gouvernement duCanada a fini paraccéder à sa requête et acréé ce poste le 17janvier dernier.

Ainsi s’exprimeMme Élana Wright à lasuite de cette nouvelle:«Nous avons bienaccueilli l’annonce duministre du Commerceinternational, François-Philippe Champagne, dela création d’unombudsman. Le ministre a annoncé que l’ombudsman mènera des enquêtesindépendantes sur les plaintes visant les opérations des entreprises canadiennes àl’étranger et rendra publique ses conclusions portant sur les allégations de préjudice.Son bureau fera des recommandations en matière de réparation; en ce qui a trait àl’admissibilité des entreprises aux services gouvernementaux; et en ce qui concernela réforme des politiques et des lois. Telles étaient les exigences de nos campagneset elles ont été incluses dans l’annonce grâce à la persistance et à l’excellente stratégiedéveloppée. Le bureau sera créé par un décret plutôt que par une loi et nous nousattendons à ce qu’il commence son travail rapidement. Le ministre a égalementannoncé la création d’un groupe consultatif multipartite sur la conduite responsabledes entreprises qui conseillera le gouvernement sur les entreprises et les droits dela personne. Développement et Paix sera l’un des représentants de la société civiledans ce groupe et pourra ainsi surveiller la création de l’ombudsman et faire desrecommandations au gouvernement concernant la conduite des entreprisescanadiennes à l’étranger et son impact sur les collectivités.»

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Des nouvelles de notre ÉgliseOrdination épiscopale de Mgr Pierre GoudreaultC’est le samedi 10 mars prochain que l’abbé Pierre Goudreault, - désormais

«monseigneur» depuis son élection le 8 décembre dernier, - sera sacré évêque dudiocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. La paroisse Sainte-Trinité organise deuxtransports par autobus pour cette occasion privilégiée. Le départ se fera le vendredi9 mars à 7 h et le retour le dimanche 11 mars vers 17h. Il comporte deux nuitées àla Madone, à Trois-Rivières, au coût de 290 $ par personne en occupation simpleou 245 $ en occupation double. Pour obtenir une place, s’il s’en trouve encoredisponible, communiquez avec la paroisse à 819-762-4751.

19 mars, fête patronale du diocèseSaint Joseph est le patron du diocèse. Aussi, le lundi 19 mars, en sa fête

patronale, messe sera célébrée à la cathédrale Saint-Joseph à 16 h 15. Laparticipation à cette messe déborde les limites de la paroisse Sainte-Trinité ets’adresse en fait à tous et toutes, peu importe la paroisse de provenance.

L’abbé Normand Thomas au conseil presbytéralÀ la suite de l’élection de l’abbé Pierre Goudreault à titre d’évêque du diocèse

de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Mgr Dorylas Moreau a nommé l’abbé NormandThomas membre du Conseil presbytéral et du Collège des Consulteurs pour terminerle mandat de l’abbé Goudreault.

L’approfondissement des évangiles synoptiques continueDébuté l’automne dernnier, l’approfondissement des évangiles synoptiques,

avec l’abbé Pierre-René Côté, se poursuit à l’hiver. Les trois prochaines rencontresse déroulent à l’Oasis de la Charité Sainte-Famille à 14 h aux dates suivantes: 25février, 18 et 25 mars.

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Abonnement et réabonnementVous désirez recevoir L’Église de Rouyn-Noranda à votre domicile? Vous vou-lez soutenir votre revue en lui accordant un abonnement ou même un don? Ousimplement vous réabonner? Rien de plus simple. Remplissez le coupon ci-dessous et retournez-le, accompagné de votre chèque ou de votre mandat fait àl’ordre de : Diocèse de Rouyn-Noranda, à l’adresse suivante :

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__________________________________________Ville : ________________________ Code postal : ______________

À l’évêché (515 av. Cuddihy), le Centre de documentation pastoraleest ouvert les jeudis, de 9 h 15 à 11 h 45 et de 13 h à 16 h. La Librairiediocésaine, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 16 h 30.

Redécouvrir la missionDieu notre Père,

la plus grande richesse,c’est de savoir que tu nous aimes

et que tu nous veux vivantsdans ton amour!

Ton fils Jésus inaugure sur la terreton royaume d’amour fraternel

et inconditionnel, d’un juste partageet d’une constante solidarité.

Fais que tous les croyants soient desdisciples missionnaires,

passionnés de bâtirton Royaume partout sur la terre!

Que ton Esprit soit le souffle quiguide toutes nos actions,

que ta Missiondevienne le coeur de nos

préoccupationset celle de la foi de toute l’Église

répandue dans toutes les nations.Amen!

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La soirée de prière à la Maison Mèredes Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice,

tous les mardis, à 19 h

«Ensemble, prions...»

Les troisièmes jeudis dumois, à 19 h,

soirée de prièreà l’Oasis de la Charité

Sainte Famille,Maison Mère de la

CommunautéJésus-est-Seigneur.

La chapelle à l’Oasis de la Charité Sainte-Famille de même que la crypteoù repose l’abbé Joseph Guiho, sont ouvertes au public de 8 h à 19 h30, tous les jours. Adoration du lundi au vendredi, de 14 h à 16 h.