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L'HOMME ET SES INVENTIONS

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© Larousse, 1995

Toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, de la nomenclature contenue dans le présent ouvrage et qui est propriété de l'Éditeur, est strictement interdite.

Distributeur exclusif au Canada : les Éditions françaises Inc.

ISBN 2-03-152607-3

Photocomposition MAURY. - Malesherbes. - Photogravure ARRIGO et MAURY. IMPRIMERIE GRAFICA EDITORIALE - BOLOGNE.

Dépôt légal 1995. - N° de série Éditeur 18647. IMPRIMÉ EN ITALIE (Printed in Italy). - 152607-Septembre 1995.

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LAROUSSE ENCYCLOPÉDIE THÉMATIQUE MÉMO

L'HOMME ET SES

INVENTIONS

DÉCOUVERTES ET INVENTIONS MACHINES MOTEURS

INSTRUMENTS COMMUNICATION ET MÉDIAS

LAROUSSE 17 RUE DU MONTPARNASSE 7 5 2 9 8 PARIS CEDEX 06

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CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES Toute photographie publiée dans cet ouvrage est accompagnée,

dans la page où elle est reproduite, d'une lettre placée près du document et/ou dans la légende lui correspondant.

Dans la table récapitulative ci-dessous, pour un numéro de page donné, cette lettre d'identification est reprise et suivie du nom du photographe

et/ou de l'organisme (agence photographique, musée, entreprise, etc.) ayant fourni le document.

3 : A, Mellaart (J.). B, Réunion des musées nationaux. C, Lauros-Giraudon. 4 : A, Dagli Orti. B, Boyer-Viollet. 5 : A, Dagli Orti. 7 : B, Dagli Orti. 8 : A, Dagli Orti. B, Charmet (J.-L.). 9 : A, Bright - Rapho. B, Dagli Orti. 10 : B, British Library, Londres. C, Bodleian Library, Londres. 11 : A, Bibliothèque nationale, Paris. B, Lauros-Giraudon. 12 : B, Lauros-Giraudon. 13 : B, Lauros-Giraudon. C, Scala. 14 : A, Boyer-Viollet. B, Larousse. C, Bibliothèque universitaire de Médecine, Paris. 15 : A, Bevilacqua - Ricciarini. B, Lauros- Giraudon. 16 : A, Lauros-Giraudon. 17 : A, Lauros - Girau- don. 18 : A, BBC - Hulton Picture Library. 19 : A, Larousse. B, Tallandier. C, Deutsches Museum, Munich. 21 : A, Lauros-Giraudon. B, Larousse. C, Roger-Viollet. 22 : A, Roger-Viollet. B, Giraudon. 23 : A, Charmet (J.-L.). B, Josse (Hubert). C, Lauros-Giraudon. 24 : A, BBC - Hulton Picture Library. B, Explorer. 25 : A, Larousse. B, BBC - Hulton Picture Library. 26 : A, L.L. B, Josse (Hubert). 27 : A, Charmet (J.-L.). 28 : A, Deutsches Museum, Munich. B, Charmet (J.-L.). 29 : A, Charmet (J.-L.). B, Bibliothèque nationale, Paris. C, Mary Evans Picture Library. 30 : A, Science Museum, Londres. B, Charmet (J.-L.). 31 : B, Larousse. 32 : A, B, Ann Ronan Picture Library. 33 : A, Charmet (J.-L.). B, Lauros-Giraudon. 34 : A, Mary Evans Picture Library. 35 : A, Nadar (F.). C, Deutsches Museum, Munich. 37 : B, Keystone-IBA. D, Roger-Viollet. 38 : A, Larousse. 39 : A, Charmet (J.-L.). B, Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin. C, Ann Ronan Picture Library. 40 : B, C, Boyer-Viollet. 41 : A, Roger-Viollet. B, Petit (Pierre). 42 : A, R.A.T.P. B, Marconi Company Ltd. 43 : A, Science Photo Library - Cosmos. B, Larousse. C, Keystone-IBA. 44 : A, A.P.N. B, Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin. 45 : A, Musée de l'Air et de l'Espace, Le Bourget. 46 : A, AM Fotographi APS. 47 : A, D.R. B, IPS-Coll. P.P.P. 48 : A,

Bourke White (M.) - Time-Life Picture Agency. 49 : A, Imperial War Museum. B, Associated Press. 50 : A, NYT. B, Haags Gemeentemuseum, La Haye - © 1989 M.C. Escher Heirs/Cordon Art-Baarn-Holland. 51 : B, Imperial War Museum. 52 : A, IPS-Coll. P.P.P. 53 : A, Larousse. B, US Air Force. 54 : A, Fotogram-Stone. B, Keystone. 55 : A, Paris-Match. B, Hughes Aircraft Company. C, Agence Tass. 56 : A, A.P.N. B, NASA. 57 : A, SIC « Postes, Télécom et Espace ». 58 : A, Revy (J.-C.). 59 : A, Daimler-Benz. C, Peter - Jerrican. 60 : A, Institut Pasteur. B, Mark Godfrey- Archive - Rapho. 61 : A, Bouville (C.) - CCETT. 62 : A, B, Peugeot S.A. C, Relations publiques Citroën. 98 : A, Bibliothèque nationale, Paris. B, Larousse. 99 : A, « L'Aurore ». B, Lauros-Giraudon. C, Larousse. 100 : A, Griffiths (P.J.) - Ma- gnum. 101 : A, Larousse-© by « Times Newspapers Ltd » 1993. B, Larousse-@ by « Frankfurter Allgemeine Zeitung », 1993. C, Larousse, 1993. 105 : A, C, Roger-Viollet. B, IPS-Coll. P.P.P. 106 : A, B, C, D, E, Larousse. 107 : A, E, Larousse. B, D, L.L. C, Bibliothèque nationale, Paris. F, Larousse-© 1988 by E.C. Publications Inc. 108 : A, D.R. 110 : A, Lapi-Viollet. B, Sioen (G.) - C.E.D.R.I. 111 : B, C, Pimentel (J.) - Kipa. D, T.D.I. 116 : A, Keystone. B, Arthus-Bertrand (Y.) - Explorer. 117 : A, NASA. B, TF1 (Club Dorothée). 123 : A, Larousse-@ by C. Charillon, Paris, 1989. B, Wyman (I.) - Sygma. 124 : A, B, Giraudon. C, Agence Ogilvy et Mather. D, Agence DDB. 125 : A, Agence CLM/BBDO. B, Kazumi Kurigami. C, L.L. 127 : A, B, C, D, Agence MAO.

© by A.D.A.G.P. Paris 1995 : 124 A.

© by S.P.A.D.E.M. Paris 1995 : 124 B.

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DIRECTION DE LA PUBLICATION Patrice Maubourguet

DIRECTION D'OUVRAGE François Demay.

RESPONSABLE DU PROJET : Yves Garnier.

CONCEPTION RÉDACTIONNELLE ET GRAPHIQUE : Yves Garnier et Henri Serres-Cousiné.

DIRECTION ET SUIVI DE LA RÉALISATION : Michèle Beaucourt, Marie-Thérèse Eudes, Philippe Lacrouts.

DIRECTION ARTISTIQUE : Henri Serres Cousiné,

assisté de Jean Jacques Brisebarre, Frédérique Longuépée

et Claire Grant Smith Bianchi, roughs ; Jacques Le Ribault, étude graphique ;

Guy Calka, étude typographique.

MISE EN PAGES :

Guy Calka, Frédérique Cartalade-Delfaut, Alix Colmant, Véronique Kempf, Florence Lemoine, Blandine Serret.

DESSINS ET CARTOGRAPHIE : Lucien Lallemand, René Oizon.

CARTOGRAPHIE Michèle Bézille, Grafito, Mireille Morfin,

Léonie Schlosser ;

DESSIN Jacqueline Pajouès, Gilles Alkan,

Animex productions, Eric Alibert, Laurent Blondel (DP Associés), Paul Bontemps, Isabelle Calin, Francis Capis,

Bertrand De Brun, Jean-Paul Deketelaere, Angélique Dumoulin, Philippe Guinot,

Charles Jaillard, Yves Larvor, Daniel Lordey, Lucien Mathieu, Gilbert Macé, Pierre Menanteau,

Florence Maurier, Emmanuel Mercier, Patrick Morin, Thierry Mysius, Claude Poppé, Claire Witt.

DOCUMENTATION ICONOGRAPHIQUE : Bernard Crochet, Jacques Grandrémy,

Isabelle Heurtebize, Danielle Jacquemain, Marianne Prost, Vivianne Seroussi, Michèle Stromberg.

ARCHIVES PHOTOGRAPHIQUES LAROUSSE : Ferenc Debreczeni, Marie Vorobieff.

COORDINATION AGENCES PHOTOGRAPHIQUES : Anne-Marie Moyse.

CORRECTION :

Bernard Dauphin, assisté de

Pierre Aristide, Monique Bagaïni, Chantal Barbot, Claude Dhorbais, Christine Lavergne,

Françoise Mousnier, Annick Valade.

SUIVI DE LA FABRICATION : Gérard Weymiens,

assisté de Claude Guérin, Michel Paré et Martine Toudert.

COMPOSITION ET INFORMATIQUE ÉDITORIALE JoaquÍn Suàrez-Prado,

assisté de Monique Roux et Jocelyne Rebena.

SECRÉTARIAT

Anne-Marie Diény.

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DÉCOUVERTES ET INVENTIONS Découvertes et inventions se succèdent depuis des millénaires, témoignant de l'acquisition progressive par l'humanité d'un savoir scientifique et d'un savoir-faire technique. L'Encyclopédie Mémo présente les étapes essentielles de ce progrès des connaissances et des techniques. Une avancée qui a été plus ou moins rapide selon les époques, ponctuée d'échecs, de théories hasardeuses, de controverses, de tentatives malheureuses, mais aussi marquée par le génie de quelques personnages hors du commun. Pour faciliter la consultation, cette aventure humaine, de la préhistoire à nos jours, a été divisée en 32 périodes (de 10 ans en 10 ans à partir du xixe s.). Pour chacune d'elles, une page, ou, le plus souvent, une double-page, fournit un panorama des principales décou- vertes et inventions, avec une importante chronologie complétée par une série d'articles et d'illustrations mettant plus particulièrement en relief quelques événements majeurs : l'œuvre d'un savant, l'essor d'une nouvelle discipline, le développement d'une technique, etc. Cette section de Encyclopédie Mémo s'ouvre par la liste alphabétique des inventions mentionnées et s'achève par la liste chronologique des lauréats des prix Nobel scientifiques et de la médaille Fields.

SECRÉTARIAT D'ÉDITION ET TEXTES Philippe de La Cotardière, secrétaire général de la Rédaction (sciences et techniques, astronomie)

et Marcel Blanc, journaliste et écrivain scientifique

Nicolas Witkowski, journaliste scientifique

MACHINES, MOTEURS, INSTRUMENTS De l'univers de la technique, qui, au même titre que les idées, contribue à façonner le monde dans lequel nous vivons, l'Encyclopédie Mémo donne ici un aperçu. Non plus dans la perspective historique adoptée par la section « Découvertes et Inventions », qui enregistre les progrès de la technologie au cours des temps, mais dans une optique très actuelle. Il s'agit en effet de montrer, en leur état le plus récent, les principales machines ou installations qui servent à créer l'énergie, à produire les biens industriels ou les denrées agricoles, à réaliser les communications matérielles (transports) ou immatérielles (informatique et télécommunications), à permettre la recherche fondamentale (instruments de la science). L'image joue ici un rôle primordial, « donnant à voir » la structure des machines et engins ou l'agencement des installations techniques. Le texte et quelques schémas de principe exposent le fonctionnement de ces machines, moteurs et instruments.

SECRÉTARIAT D'ÉDITION ET TEXTES Pierre Chiesa, secrétaire général de la Rédaction (sciences et techniques)

Philippe de la Cotardière, secrétaire général de la Rédaction (sciences et techniques, astronomie) et

Jean-Marc Langé, ingénieur de /"Éco/g nationale supérieure de géologie Jacques Pasqualini, diplômé en génie mécanique et productique

Bernard Roux, chargé de recherches à l'Institut national de la recherche agronomique

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COMMUNICATION ET MÉDIAS La communication recouvre diverses formes d'interaction sociale, depuis l'échange d'idées dans la conversation jusqu'à la relation sociale à distance entre individus connectés à un même serveur télématique. L'Encyclopédie Mémo a retenu dans la section Communication et Médias les supports de la communication qui touchent les publics les plus vastes et qui sont considérés comme les principaux des « mass média » : la grande presse ainsi que la radio et la télévision, le cinéma étant, quant à lui, traité dans un autre volume. Est enfin abordé dans cette section un secteur de l'information utilisateur de ces différents supports, et pour lequel les professionnels revendiquent depuis longtemps une place au sein de la communication : la publicité.

SECRÉTARIAT D'ÉDITION ET TEXTES Pierre Albert, directeur de l'Institut français de presse et des sciences de l'information, Université de Paris-II

Hélène Eck, agrégée de l'Université Gilles Feyel, maître de conférence à l'Université de Paris-II

Caroline Mauriat, maître de conférences à l'Université de Paris-XIII Danielle Saffar-Nakache, secrétaire générale de la Rédaction (droit, information)

et Norbert Bellaiche, journaliste (rubrique médias)

Élisabeth Cazenave, maître de conférences à l'Université de Paris-XIII Bruno Mathon, journaliste de la presse écrite audiovisuelle

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DÉCOUVERTES ET INVENTIONS

SOMMAIRE

GRANDES INVENTIONS 2 DE LA PRÉHISTOIRE À 3001 AV. J.-C. 3

DE 3000 À 601 AV. J.-C. 4 DE 600 AV. J.-C. À 200 APR. J.-C. 6

DE 201 À 800 APR. J.-C. 8 DE 801 À 1200 9

DE 1201 À 1500 10 DE 1501 À 1650 12 DE 1651 À 1700 14 DE 1701 À 1725 16 DE 1726 À 1750 18 DE 1751 À 1775 20 DE 1776 À 1800 22 DE 1801 À 1810 24 DE 1811 À 1820 26 DE 1821 À 1830 28 DE 1831 À 1840 30

DE 1841 À 1850 32 DE 1851 À 1860 34 DE 1861 À 1870 36 DE 1871 À 1880 38 DE 1881 À 1890 40 DE 1891 À 1900 42 DE 1901 À 1910 44 DE 1911 À 1920 46 DE 1921 À 1930 48 DE 1931 À 1940 50 DE 1941 À 1950 52 DE 1951 À 1960 54 DE 1961 À 1970 56 DE 1971 À 1980 58 DE 1981 À 1990 60 DE 1991 À 2000 62

PRIX NOBEL, MÉDAILLES FIELDS 63

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GRANDES INVENTIONS accélérateur de particules, 1930 accumulateur électrique, 1859 acier inoxydable, 1916 acupuncture, 2500 av. J.-C. additionneuse imprimante à

commande par touches, 1885 aéroglisseur, 1959 Aérotrain, 1965 aiguille aimantée (11, mention en

Chine), 2e moitié du XIe allumette de sûreté, 1852 allumettes phosphoriques à friction,

1831 alternateur industriel, 1882 ampoule électrique à atmosphère

gazeuse, 1913 antenne radioélectrique, 1893 appareil photographique à dévelop-

pement instantané, 1948 araire, av. 3000 av. J.-C. ascenseur (première installation),

1857 aspirateur à poussières, 1869 aspirine, 1853 astrolabe impersonnel, 1950 autobus, 1899 autocommutateur téléphonique

électromécanique, 1889 autogire, 1923 automobile à moteur à essence, 1891 automobile actionnée par moteur à

explosion, 1883 autoroute (Europe), 1923 avion, 1890 avion à flèche variable, 1965 avion à réaction (premier vol), 1939 avion entièrement métallique, 1915

Bakélite, 1906 balai mécanique, 1876 balance à deux fléaux, 1670 balance à deux plateaux, v. 2800 av.

J.-C. balancier compensé à mercure, 1719 baromètre à cadran, 1665 baromètre anéroïde, 1844 bathyscaphe, 1948 bélinographe, 1907 béton précontraint, 1926 bicyclette, 1869 bloc automatique, 1866 bobine d'induction, 1851 bolomètre, 1880 bombe à hydrogène, 1952 bombe à neutrons, 1977 bombe atomique, 1945 bouteille Thermos, 1893 brouette, v. 1300 bulldozer, 1923

cadran solaire, 1500 av. J.-C. calculateur électronique (ENIAC),

1946 calculatrice scientifique de poche,

1972 caméra portative, 1924 caméra électronique, 1936 canon, v. 1300 caoutchouc synthétique Néoprène,

1931 carburateur, 1893 carburateur à injection, 1940 carte à mémoire, 1974 célérifère, 1790 cellule photoélectrique, 1893 centrale marémotrice, 1966 centrifugeuse, 1878 chadouf, 2500 av. J.-C. chalumeau oxhydrique, 1802 chambre à bulles, 1952 chaudière tubulaire, 1827 chaux, v. 6000 av. J.-C. chemin de fer à voie étroite, 1876

chemin de fer souterrain (métro), 1862

chronomètre de marine, 1736 ciment Portland, 1824 cinématographe, 1895 circuit CCD (Charge Coupled De-

vice), 1969 clepsydre, 1500 av. J.-C. cloche à plongeur, 1721 coin, 5000 av. J.-C. collier d'épaule pour l'attelage, Xe s. Compact Disc, 1979 compteur Geiger, 1913 condensateur électrique (bouteille de

Leyde), 1745 cordeau Bickford, 1831 coronographe, 1930 crayon à mine de graphite, 1794 cyclomoteur, 1869 cyclotron, 1930

daguerréotype, 1838 digue, 1000 diode tunnel, 1957 dirigeable à vapeur, 1852 dirigeable rigide, 1900 disque microsillon, 1948 Duralumin, 1910 dynamo, 1871 dynamomètre, 1734

échappement pour l'horlogerie, 725, 1657

éclairage au gaz, 1799 écriture cunéiforme, 3400 av. J.-C. écriture pour les aveugles, 1835 électroaimant, 1825 électroscope, 1747 Élinvar, 1920 engrenage différentiel, IIIe s. épingle de sûreté, 1849 étrier, IIIe s. av. J.-C.

fardier à vapeur, 1770 ferry-boat, 1846 fibre de carbone, 1967 fibre optique, 1972 fibre textile artificielle, 1884 film long métrage parlant, 1927 four électrique, 1892 fourneau à soufflerie, 1340 frein à air comprimé, 1868 frein à disque, 1953 frein à disque pour automobile, 1935 frein dynamométrique, 1821 fusil automatique, 1884

grenade, XIIIe s. gyroscope, 1852

haut fourneau industriel à coke, 1735 hélice pour la propulsion des navires,

1832 ; 1837 hélicoptère à hélice anticouple, 1938 hiéroglyphes, 3200 av. J.-C. horloge mécanique à poids, 1320 horloge parlante, 1932 hydravion (premier vol), 1910 hydroptère, 1919

iconoscope, 1934

jumelles à prisme, 1850

kaléidoscope, 1817 klystron, 1939

lampe à incandescence, 1878 lampe de sûreté pour mineurs, 1816 laser, 1960 lentille à échelons pour les phares,

1821

lentille achromatique, 1729 levier, 5000 av. J.-C. locomotive, 1804 locomotive électrique, 1878 lunettes correctrices, xnI" s.

macadam, 1800 machine à calculer, 1642 machine à coudre, 1830 machine à écrire à mémoire, 1964 machine à statistique à cartes

perforées, 1880 machine à vapeur, 1712 machine à vapeur à double effet,

1785 machine électrique à induction, 1832 magnétophone, 1898 (à fil) ; 1935 (à

bandes magnétiques magnétron, 1938 manomètre, 1705 manomètre métallique, 1849 marteau pneumatique, 1871 marégraphe, 1850 maser, 1954 mémoire à bulles, 1977 métier à tisser, 7000 av. J.-C. métier à tisser mécanique, 1764 métier Jacquard, 1790 métronome, 1816 micro-ordinateur, 1973 microphone à charbon, 1878 microprocesseur, 1971 microscope, 1618 microscope électronique, 1933 moissonneuse, 1840 montgolfière, 1783 montre, 1458 mors, III' s. av. J.-C. moteur à combustion interne

à quatre temps, 1876 moteur à piston rotatif, 1964 moteur Diesel, 1892 moteur électrique à champ tournant,

1883 moteur thermique à explosion, 1860

navette spatiale (premier vol), 1981 navette volante pour tissage

mécanique, 1733 nitroglycérine, 1846 niveau à bulle, 1666 numération décimale, v. 3000 av.

J.-C. Nylon, 1937

objectif photographique double, 1840

ophtalmoscope, 1851 oscillographe, 1893 oscillographe cathodique, 1897

papier (fabrication du), III, s. av. J.-C. papyrus comme support d'écriture,

v. 3200 av. J.-C. parachute, 1785 paratonnerre, 1752 parchemin, IIe s. av. J.-C. pellicule photographique, 1884 pendule balistique, 1742 périscope, 1902 phonographe, 1877 phonographe électrique ou pick-up,

1896 photocomposeuse à laser, 1978 photographie, 1816 photographie sur plaque de verre,

1847 photographie trichrome, 1869 pile atomique, 1942 pile électrique, 1800 pilule abortive, 1987 pilule anticonceptionnelle orale,

1955

pistolet automatique, 1858 pneumatique, 1888 pneumatique démontable pour

automobiles, 1894 pompe à vide à mercure, 1857 pont métallique, 1779 pont suspendu, 1824 porcelaine, 620 portulan, 1311 poteries, 8000 av. J.-C. poudre noire, v. 600 poulie, IXe s. av. J.-C. poumon d'acier, 1928 presse rotative, 1845 presse rotative recto verso, 1865 prisme Nicol, 1828

radar, 1935 radiobalise, 1928 radiotélescope, 1936 rail à patin (rail Vignoles), 1831 rasoir électrique, 1928 régulateur à boules, 1784 rein artificiel, 1944 revolver, 1835 rhéostat, 1841 roue, 3500 av. J.-C. roulement à billes, 1869

satellite artificiel, 1957 scanographe, 1973 scaphandre autonome, 1865 selle, IIIe s. av. J.-C. seringue, 1841 serrure à barillet, 1851 serrure à pompe, 1784 servomoteur, 1868 sextant, 1731 silicones, 1941 sirène, 1819 sismographe enregistreur, 1855 soudage autogène, 1905 soupape de sûreté, 1679 sous-marin, 1776 sous-marin à propulsion nucléaire,

1954 spectroscope, 1814 stéréoscope, 1838 stimulateur cardiaque, 1970 stylo à bille, 1939 stylo à réservoir, 1884 synchrotron, 1946 système expert, 1974

télégraphe optique, 1793 télégraphe électrique, 1837 télémètre, 1795 téléphone, 1876 télescope, 1671 télévision en couleurs, 1929 thermomètre, 1592 tour à fileter, 1796 tramway électrique, 1881 transformateur, 1884 transformateur électrique, 1840 transistor, 1948 T.S.F., 1896 turbine à vapeur à réaction, 1884 turbine hydraulique à réaction, 1849 turboréacteur, 1941 typographie (en Europe), v. 1440

vaccin antipoliomyélitique, 1954 vaccin antituberculeux, 1921 vélocipède, 1861 ventilateur électrique, 1882 vidéocassette, 1972 vidéodisque, 1972 vitrail, IX' ou Xe s.

xérographie, 1938 xylographie, 770

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DE LA PRÉHISTOIRE À 3001 AV. J.-C.

50000 av. J.-C. Sépulture fleurie d'un néandertalien à Chànidàr (Iraq), qui pourrait être celle d'un sorcier ayant utilisé des plantes médicinales. 10000 av. J.-C. Crâne de trépané découvert à Taforalt (Maroc). Les premières tentatives de chirurgie crânienne avaient peut-être un sens magique. 10000 av. J.-C. Premiers vestiges de ma- çonnerie : murs de pierre consolidés avec du mortier, à Mureybat (Syrie) et Aïn Mallaha (Palestine). 9000 av. J.-C. Domestication du mouton, à Zawi-Chemi, près de Chànidàr (Iraq). 8400 av. J.-C. Domestication du chien (grotte du jaguar, Idaho, États-Unis). 8000 av. J.-C. Premières poteries à Gandj- dareh (Iran) et Mureybat (Syrie). 7500 av. J.-C. Domestication de la chèvre (Alikosh, Iran). 7000 av. J.-C. La culture du blé et de l'orge est établie en Iran, Iraq, Turquie et Palestine. a Domestication du porc (Çayünü tepesi, Anatolie). a Invention du métier à tisser et du tissage de la laine (Çatal Hoyiik, Anato- lie). a Objets en or et en cuivre natif martelés à froid, utilisés comme parures (Çayünü tepesi, Anatolie). a Débuts de la céramique. 7000-6000 av. J.-C. Premiers indices de la fonte du cuivre (Çatal Hôyuk, Anatolie). 5500 av. J.-C. Domestication du bœuf (Thessalie et Anatolie). a Fabrication de la chaux en Palestine et au sud de la Syrie (pour enduire le sol des habitations et surmodeler des crânes humains). 5000 av. J.-C. Premières utilisations du levier, du coin et du plan incliné. 4230 av. J.-C. ? Adoption par les Égyptiens de l'année de 365 jours (année vague), débutant avec le lever héliaque de l'étoile Sirius. 4000 av. J.-C. Début de l'âge du bronze (alliage de cuivre et d'étain) au Proche- Orient. 3500 av. J.-C. Apparition de la roue (Mésopotamie). 0 Premières céramiques peintes (Egypte, Mésopotamie). 3400 av. J.-C. Écriture cunéiforme (Mésopotamie). 3200 av. J.-C. Premiers hiéroglyphes (Egypte). av. 3000 av. J.-C. Invention de l'araire (Mésopotamie).

A. La cité néolithique de Çatal HÕyük. Située dans la plaine de Konya, en Turquie, elle fut occupée de 6500 à 5700 av. J.-C. environ. C'est le site néolithique le plus vaste du Proche- Orient (13 ha environ). Les maisons, rectangulai-

res et contiguës, étaient construites en brique crue ; leur sol comportait des sortes de plates- formes. Certaines avaient leurs murs ornés de pein- tures polychromes et de reliefs.

AUBE DE LA CIVILISATION

À L'INSTAR DES peuples chasseurs-cueil- leurs d'aujourd'hui, l'homme préhis-

1 torique avait, semble-t-il, une bonne connaissance des plantes médicinales. Aux approches du néolithique, il pratiqua la chirurgie crânienne, sous la forme de la trépanation (voir encadré ci-dessous).

Puis, à partir d'environ 9000 av. J.-C., l'homme connaît un changement radical de son mode de vie : c'est la « révolution néolithique ». Il se sédentarise et apprend à construire des maisons ; il domestique les animaux et cultive les céréales ; il construit des fours (poteries d'argile) et des métiers à tisser (vêtements de laine).

La révolution néolithique semble avoir pris place à peu près en même temps et indépendamment au Proche-Orient et en Asie du Sud-Est (culture du riz et de l'igname), et un peu plus tardivement en Amérique du Sud (culture du maïs) et en Afrique (mil, sorgho).

Le perfectionnement des fours permit alors d'atteindre des températures de plus de 1 000 °C, nécessaires pour fondre le cuivre et pour réaliser des alliages comme le bronze, qui autorisèrent la fabrication d'outils et d'armes plus efficaces.

UNE CHIRURGIE CRÂNIENNE

Dans la période qui va de - 12 000 ans à - 3 000 ans, on trouve un peu partout dans le monde (Maroc, Pérou, France...) des crânes présentant des traces de trépanations. Il s'agit d'ouvertures circulaires de plu- sieurs centimètres de diamètre prati- quées dans la boîte crânienne. Ces opé- rations réalisées par sciage au moyen de silex adéquats ont été pratiquées sur des sujets vivants. Dans quel but ? Dans certains cas, il pouvait s'agir du traitement de fractures crâniennes. Mais on pense aussi que la trépanation pouvait avoir un sens magique : en pratiquant une ouverture dans le crâne, le sorcier-guérisseur voulait peut-être permettre aux malades de se délivrer de « mauvais esprits », en ménageant à ceux-ci une issue.

B - Crâne néolithique trépané, provenant de la Seine-et-Marne. (Musée des Antiquités nationales, Saint-Germain-en-Laye.)

CIEL PRÉHISTORIQUE

L ES MURS de diverses cavernes préhistori- ques s'ornent du dessin bien reconnais- sable de diverses constellations. On a

ainsi la preuve que, très tôt, le ciel a rait l'objet d'observations attentives. A l'origine, sa contemplation fut vraisemblablement mo- tivée par la crainte qu'inspiraient certains phénomènes célestes, astronomiques (éclipses, comètes) ou météorologiques (orages, tempêtes, pluies diluviennes). Ceux- ci et le rôle manifestement essentiel du Soleil pour la vie sur la Terre ont conduit les peuples à considérer les astres comme des divinités, dont il importait de chercher à prévoir les dispositions favorables ou défavo- rables, de prévenir le courroux et de s'attirer la bienveillance par des offrandes ou des sacrifices. Ainsi, dans ses premières manifes- tations, l'astronomie a-t-elle été étroitement associée à l'astrologie et aux croyances religieuses. Ce sont très certainement aussi les besoins de la vie courante qui ont incité l'homme, dès les temps les plus reculés, à lever les yeux vers le ciel. Le mouvement du Soleil lui a fourni sa première horloge, rythmant son activité quotidienne par l'alternance des jours et des nuits.

Les phases de la Lune lui ont permis de recenser les jours et de mesurer les longues périodes, constituant la base des premiers calendriers.

NOMBRES ET MAGIE

A U SORTIR de la préhistoire, le savoir technologique accumulé est déjà re- marquablement étendu. Il n'est ce-

pendant pas dissociable de la pensée magique et animiste des sociétés qui le perfectionnent peu à peu, dans une démarche dont l'esprit peut être qualifié de « scientifique ».

Technique et rite religieux sont ainsi liés en Chaldée où le premier système de numération connu (numération en bases 60 et 10) préfigure le système décimal employé par les Egyptiens.

c Vase néolithique chinois. Ce vase peint à décor de spirales provient de la nécropole chinoise de Banshan, au Gansu. Il appartient à la culture de Yangshao (IIIe millénaire av. J.-C.), attribuée à des populations d'agri- culteurs dont l'économie était fondée sur l'élevage

du porc, du bœuf et de la chèvre, et sur la culture du millet. (Musée Cemus- chi, Paris.)

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DE 3000 À 601 AV. J.-C.

v. 3000 av. J.-C. Domestication du cheval (Ukraine). a Numération décimale. a No- tions de géométrie pour l'arpentage (Egypte). a Utilisation du papyrus comme support d'écriture (Egypte). v. 2800 av. J.-C. Imhotep, médecin-dieu et architecte égyptien, soigne au moyen de remèdes et d'incantations et dirige la construction de la pyramide du pharaon Djoser, à Saqqarah (pyramide à degrés). u Premières balances à deux plateaux sus- pendus à un fléau (Egypte). 2600/2500 av. J.-C. Pyramides de Gizeh (Egypte). 2500 av. J.-C. Invention de l'acupuncture en Chine. 0 Apparition du chadouf (appareil à bascule pour puiser l'eau) en Egypte. 2250 av. J.-C. À Babylone, résolution empirique de quelques problèmes d'algèbre et première mention de ce qui deviendra le « théorème de Pythagore ». 2160 av. J.-C. Premier témoignage de l'observation d'une éclipse totale de Soleil (Chine). 2100 av. J.-C. La tablette cunéiforme de Nippour (Sumer) comporte des prescrip- tions pharmacologiques. 2000 av. J.-C. Le papyrus égyptien de Kahoun donne des éléments de gynécologie et d'art vétérinaire. 1850 av. J.-C. Le papyrus égyptien « Rhind » (Louqsor) comporte des calculs d'aires, de volumes et l'écriture de fractions. 1550 av. J.-C. Le papyrus égyptien « Ebers » décrit plusieurs centaines de maladies et de remèdes témoignant de notions pharmaceutiques. 1500 av. J.-C. Le papyrus égyptien « Ed- win-Smith » contient des notions d'anatomie et de chirurgie. a Plus ancien cadran solaire connu (Egypte, époque du pharaon Thout- mosis III). a Premières clepsydres (Egypte, Mésopotamie). a Les médecins de Babylone dissèquent les cadavres, reconnaissent l'esto- mac, le foie, les intestins et voient dans le cœur le siège de l'intelligence. a Premiers récipients en verre (Egypte, Mésopotamie). 1300 av. J.-C. Apogée des techniques d'embaumement des momies en Egypte. 1200 av. J.-C. Début de l'âge du fer au Proche-Orient, 0 Asclépios, médecin-dieu grec, guérisseur de « toutes les maladies », selon la légende. ix* s. av. J.-C. Premières poulies (Assyrie). 800 av. J.-C. La médecine traditionnelle de l'Inde prend son essor. 750 av. J.-C. Premières prédictions d'éclipsés de Soleil et de Lune par les Babyloniens grâce à l'utilisation du saros.

MÉDECINES D'INDE ET DE CHINE

L' A MÉDECINE de l'Inde ancienne a probable- ment influencé celle de la Grèce antique, et, par là, représente sans doute une

source lointaine de la médecine pratiquée en Occident avant les XIXE et XXE siècles. Les anciens Hindous pensaient que le

corps contenait trois substances élémentaires, représentation microcosmique des trois forces cosmiques universelles. Ils appelaient ces trois substances : l'esprit (l'air), le phlegme et la bile (ces trois notions ont été reprises par les Grecs, puis par l'Occident médiéval). La santé ou la maladie dépendait de l'équilibre entre ces trois substances.

Les traités médicaux de l'Inde antique (Caraka-samhitâ et Susruta-salrzhita) reconnais- saient plus de 1 000 maladies différentes et avaient identifié la fièvre comme un symp-

A Les pyramides. Les grandes pyramides d'Egypte (ici, la pyra- mide à degrés du roi Djoser, à Saqqarah) ont été érigées il y a près de 5 000 ans et l'on s'inter- roge encore sur les pro- cédés utilisés pour la construction de monu- ments aussi grandioses. Leur orientation est, elle aussi, remarquable : les pyramides de Gizeh ont leurs faces tournées à moins de un degré près vers les quatre points cardinaux et des couloirs intérieurs y sont mé- nagés, inclinés de façon à viser l'étoile Polaire de l'époque (a du Dragon). Bien qu'ils n'aient pas connu la boussole, les Égyptiens possédaient donc un moyen efficace de déterminer le nord, et ce procédé reposait très vraisemblablement sur des observations astrono- miques. En revanche, rien ne permet d'affirmer qu'ils disposaient d'un savoir scientifique étendu, dont témoigne- raient d'étonnantes rela- tions géométriques entre les dimensions des pyra- mides.

B Fragment du papyrus médical « Edwin-Smith ». Découvert dans une tombe de Thèbes, publié en 1930. le papyrus « Ed- win-Smith » est un traité de chirurgie osseuse et de pathologie externe re- montant au début de la XVIII, dynastie égyp- tienne (de 1580 av. J.-C. à 1314 av. J.-C.), mais qui pourrait n'être que la copie d un texte plus ancien. Il expose qua- rante-huit cas de bles- sures et le traitement qui leur était appliqué. Avec les papyrus « Ebers »

(publié en 1875), de Ka- houn (1898) et de Berlin (1909), il constitue une source précieuse d'infor- mations sur la médecine égyptienne antique Son objet - l'exposé de cas chirurgicaux - et sa ré- daction quasi scientifique le distinguent cependant des autres papyrus qui sont surtout des recueils de recettes médicinales, n'excluant pas des incan- tations magiques. (New Yorl: Histerical SoàeTV, New Yorl:)

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tôme de première importance. La thérapeuti- que recourait à des régimes alimentaires et à des remèdes à base de plantes (plus de 500 avaient été répertoriées). La chirurgie était aussi brillamment pratiquée (à l'aide de plus d'une centaine d'instruments en fer), comme dans le cas de l'extraction des calculs de la vessie.

La médecine chinoise ancienne était domi- née par les deux grands principes cosmiques : le yang (mâle, actif, brillant, céleste) et le yin (femelle, passif, sombre et terrestre). La santé dépendait de l'équilibre de ces deux principes qui, selon la doctrine, circulaient dans le corps, au travers de 12 canaux. Le médecin établissait un diagnostic en tâtant le pouls (au poignet, et aussi en dix autres points du corps) : cette observation était censée lui permettre de se rendre compte si les principes du yin et du yang circulaient correctement. La thérapeutique recourait à des remèdes tirés des plantes. Les anciens Chinois en connais- saient plus de 1000, et certaines d'entre elles ont donné à la médecine occidentale, au XXe siècle, des médicaments importants : tel est le cas de la réserpine, alcaloïde extrait de la plante asiatique Rauwolfia, utilisée pour soigner l'hypertension ou certains troubles psychiatriques. Une autre thérapeutique de la Chine ancienne est encore utilisée de nos jours : l'acupuncture. Cette pratique avait pour but, en implantant des aiguilles en des endroits précis du corps, de restaurer un équilibre harmonieux dans la circulation du yin et du yang. La science moderne essaie actuellement de vérifier si l'implantation des aiguilles peut effectivement altérer le fonc- tionnement du système nerveux ou des organes. Il semble vrai, par exemple, que l'acupuncture puisse produire une analgésie (abolition de la douleur).

NAISSANCE DES MATHÉMATIQUES

5 1 LES MATHÉMATIQUES de la haute Anti- quité vues avec un œil moderne comportent déjà des rudiments d'arith-

métique, d'algèbre et de géométrie, elles présentent avant tout un caractère utilitaire. Babyloniens, Hittites, Israélites et Egyptiens contribuent à enrichir une collection de recettes pratiques, très éloignées de toute idée de généralisation ou de démonstration.

Le papyrus « Rhind » rassemble ainsi les règles destinées à faciliter le travail des administrateurs, le calcul des aires de cer- taines surfaces (l'arpentage des terrains inon- dés par le Nil était alors un problème vital) et une des premières valeurs connues du nombre 11" : 3,1604... Afin de faciliter certains problèmes d'arithmétique, les fractions sont transformées, à grand renfort de tables numériques, en sommes de fractions de

2 1 1 Cet l 'unité. Par exemple : - = - + — . 5 3 15 usage persiste, chez les Grecs, jusqu'au VIE s. de notre ère.

La numération babylonienne se distingue de tous les autres systèmes antiques par deux caractères originaux : elle est sexagésimale et positionnelle (la valeur d'un signe numérique dépend de sa position relative au sein du nombre écrit, ce qui facilite les opérations fondamentales et permet d'exprimer aisément des nombres aussi petits ou aussi grands que l'on veut). Les Sumériens furent les inventeurs du système sexagésimal, qu'ils combinèrent avec la numération décimale (issue du dénom- brement des doigts de la main).

DIEUX-MÉDECINS

L A RELIGION, la magie et la médecine ont été étroitement mêlées durant toute l'Antiquité. L'Egypte et la Grèce ont

ainsi fait des dieux de leurs premiers médecins célèbres : Imhotep et Asclépios (lequel deviendra Esculape chez les Ro- mains). De nombreux temples leur ont été consacrés.

Imhotep a vécu sous le règne du pharaon Djoser quelque 2 800 ans av. J.-C. Il était non seulement médecin, mais aussi alchimiste, astrologue et architecte (on lui doit la pyramide à degrés de Saqqarah). On sait peu de chose sur la manière dont il soignait. Mais c'était probablement à la façon de toute la médecine égyptienne antique : celle-ci s'ap- puyait autant sur les incantations magiques que sur les remèdes à base de plantes, les opérations chirurgicales simples et les notions d'hygiène. La médecine égyptienne a joui d'une grande renommée dans tout le monde antique : il faut dire qu'elle a fait preuve d'un remarquable sens de l'observation clinique et des premières esquisses du raisonnement scientifique (conclusions fondées sur des observations) appliqué aux cas médicaux.

Asclépios aurait vécu vers 1200 av. J.-C. en Grèce. La légende affirme qu'il fut initié à l'art de se servir des plantes médicinales par le centaure Chiron. Elle dit aussi qu'il soignait non seulement par les « simples », mais aussi par le « couteau » et par la « parole ». Ainsi non seulement il adminis- trait des potions préparées avec des plantes (dans le cas d'ulcères, par exemple), mais aussi il incisait et débridait les plaies. Il les explorait également avec une sonde qu'il avait inventée. Quant aux paroles, elles tenaient de la psychothérapie. Au reste, Asclépios paraît même avoir soigné les maladies psychiques : il recommandait, dans ce cas, d'écouter des chants ou des poèmes, d'assister à des représentations comiques, de faire du sport (escrime, équitation, chasse, etc.).

Dans les nombreux temples qui furent plus tard en Grèce consacrés à Asclépios, comme celui d'Epidaure, les malades venaient dormir pour rencontrer en rêve le dieu de la Médecine et recueillir ainsi son avis. La légende dit qu'ils repartaient le lendemain matin, guéris.

A Esculape, dieu romain de la médecine. C'est au IIIe s. av. J.-C., à la suite d'une peste, que les Romains adoptè- rent le culte d'Esculape, identifié au dieu grec de la Médecine, Asclépios, pa.rticulièrement honoré à Epidaure, dont les attri- buts étaient le serpent, le

coq, le bâton et la coupe. (Mosaïque romaine du i" s. apr J.-C., musée des Thermes, Rome.)

PREMIERS ASTRONOMES

L ES PREMIÈRES observations systématiques des phénomènes célestes dont on a retrouvé la trace ont été effectuées en

Mésopotamie et en Égypte. Elles avaient principalement pour objet de permettre l'établissement d'un calendrier pour la me- sure du temps et servaient aussi à prédire les événements importants.

En Mésopotamie, astronomie et astrologie furent étroitement liées. Les astres étaient vénérés comme des divinités et leur observa- tion était le privilège de la classe sacerdotale. Dès la haute Antiquité, les Sumériens commencèrent à grouper les étoiles en constellations et apprirent à reconnaître les planètes. Au IIe millénaire, les Babyloniens dressèrent la liste des constellations qui se lèvent et se couchent avec le Soleil au cours de l'année, mais ce n'est qu'après la destruc- tion de Ninive (612 av. J.-C.) qu'apparurent les premières représentations du zodiaque sous l'aspect d'une bande circulaire divisée en 360 degrés répartis en 12 signes d'égale ampleur. Les Babyloniens passent aussi pour avoir découvert le cycle des éclipses de Soleil et de Lune (saros) ; du moins parvinrent-ils, avec un succès relatif, à l'époque des Sargonides (vine et VIle s. av. J.-C.), à prédire de façon empirique ces phénomènes parti- culièrement redoutés.

Le savoir astronomique des Égyptiens fut, semble-t-il, beaucoup plus limité, en dépit de ce qu'on a parfois écrit à ce sujet. Agriculteurs, dont l'activité était réglée par la crue du Nil, ils s'attachèrent surtout à mettre au point un calendrier adapté à leurs besoins. C'est notamment dans ce but qu'ils observèrent les levers héliaques de la brillante étoile Sirius. Mais ils ne s'intéressèrent ni au mouvement des planètes (qu'ils surent toute- fois distinguer des étoiles), ni à la prédiction des éclipses. L'astronomie, en Egypte, n'était pas inspirée par des préoccupations astrologi- ques : les Egyptiens ne croyaient pas au caractère divin des étoiles. Celles-ci étaient pour eux des flammes ou des âmes remontant de la Terre vers le Ciel.

La Chine a constitué aussi un foyer d'éclosion précoce de l'astronomie, mais qui s'est développé isolément, à l'écart des grands courants de pensée de la Méditerranée et de la Mésopotamie. Les Chinois ont peut-être découvert bien avant les Babyloniens le cycle du saros qui régit les éclipses de Lune et de Soleil. En 2608 av. J.-C., l'empereur Huangdi fit construire un observatoire auquel il confia la mission d'établir un calendrier fiable. Les annales chinoises rapportent qu'en l'an 2160 av. J.-C., sous le règne de Zhangozang, les astronomes impériaux Ho et Hi furent condamnés à mort pour n'avoir pas prévu une éclipse de Soleil qui se produisit cette année-là et causa la terreur. Plus d'un millénaire avant notre ère, les Chinois (mais aussi les Coréens et les Japonais) procédaient déjà à des observations systématiques des phénomènes célestes, comme l'attestent leurs chroniques anciennes.

Cependant, pas plus en Extrême-Orient qu'en Egypte ou en Mésopotamie n'apparaît alors une volonté d'explication rationnelle de l'Univers. Les cosmologies, imprégnées de mythologie, restent naïves et ne font que traduire les apparences les plus immédiates. Elles supposent généralement la Terre plate, entourée d'un grand fleuve ou d'un océan sur lequel elle flotte, et surmontée d'une voûte sur laquelle circulent les astres-dieux.

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DE 600 AV. J.-C. À 200 APR. J.-C.

v. 570 av. J.-C. Naissance de Pythagore. 530 av. J.-C. L'architecte grec Eupalinos de Mégare perce le tunnel de Samos (plus de 1 km de ligne droite). v. 547 av. J.-C. Mort d'Anaximandre, qui, le premier, aurait eu l'idée que la Terre est isolée dans l'espace et que les astres s'échelonnent à des distances différentes. v. 515 av. J.-C. Naissance de Parménide d'Étée. qui, le premier, affirme que la Terre est sphérique et que la Lune emprunte sa lumière au Soleil. v. 460 av. J.-C. Naissance d'Hippocrate, le plus célèbre médecin de la Grèce antique. Il pratique avec soin l'observation des symptômes et le raisonnement sur les causes naturelles des maladies ; il édifie un très vaste corps de connaissances en anatomie et physiologie, consigné dans de nombreux ouvrages. v* s. av. J.-C. Les philosophes grecs Leu- cippe et Démocrite développent une concep- tion atomique de la matière. v. 427 av. J.-C. Naissance de Platon. 384 av. J.-C. Naissance d'Aristote. 310 av. J.-C. Naissance d'Aristarque de Samos, astronome grec, qui a l'idée du mouvement de la Terre autour du Soleil 17 siècles avant Copernic et procède à la première évaluation scientifique des dimen- sions de la Lune et des distances de la Lune et du Soleil à la Terre. v. 287 av. J.-C. Naissance d'Archimède, à Syracuse. v. 284 av. J.-C. Naissance d'Ératosthène, astronome, géographe, mathématicien et philosophe grec, inventeur d'une méthode de détermination des nombres premiers (crible d'Ératosthène) et auteur de la pre- mière mesure de la circonférence terrestre. v. 280 av. J.-C. Le roi d'Égypte Ptolémée II Philadelphe fait élever par Sostratos de Cnide, au nord-est de l'île de Pharos, face à Alexandrie, une tour de plus de 130 m de haut. Au sommet de celle-ci on allume, pendant la nuit, des feux dont un grand miroir reflète la lumière en mer jusqu'à plus de 55 km : c'est le premier phare. v. 280 av. J.-C. Érasistrate, médecin grec installé à Alexandrie, soutient que l'intelli- gence de l'homme est liée aux circonvolu- tions de son cerveau, car celles-ci sont moins développées chez les animaux. ni* s. av. J.-C. Eléments, d'Euclide, vaste synthèse de la géométrie classique grecque. a En Extrême-Orient, invention de la selle, de l'étrier et du mors. 0 En Chine, première fabrication du papier. Il. s. av. J.-C. À Pergame, invention du parchemin. 46 av. J.-C. Réforme du calendrier romain par Jules César (calendrier julien). i" s. apr. J.-C. Vie de Héron d'Alexandrie, mathématicien et mécanicien grec, inventeur de diverses machines (éolipile. fontaine de Héron). v. 70 apr. J.-C. Dioscoride, médecin grec de l'armée romaine, écrit un vaste traité de pharmacologie en cinq livres, dans lequel il traite longuement des plantes médicinales. 110 s. apr. J.-C. Cosmologie géocentrique de Claude Ptolémée, astronome, mathématicien et géographe grec. =' Traités médicaux de Galien. médecin romain.

CHAOS ET ATOMES Ès SES PREMIERS balbutiements en Ionie, la physique, encore très influencée par la science égyptienne, tente de définir

l'élément primordial capable de générer le monde dans toute sa diversité. Thalès pro- pose l'eau, Anaximène l'air, Héraclite le feu, et Anaximandre l'apciron, chaos infini conte- nant en puissance tous les éléments. Ces réponses au problème de la structure de la matière constituent la première tentative d'explication rationnelle du monde sensible.

A la même époque (ve s. av. J.-C.), mais en des lieux différents, les éléates et les pythagoriciens apportent deux contributions essentielles. Les pythagoriciens s'opposent à la thèse de la substance originelle unique et voient dans les nombres les véritables consti- tuants de la matière. Autour de Parménide et de Zénon, les éléates s'interrogent, quant à eux, sur la possibilité de construire une philosophie de la nature et sur les capacités de l'induction logique à atteindre une réalité cachée derrière les apparences.

Le monde d'Empédocle résulte de la combinaison de quatre « racines » primor- diales : l'eau, l'air, le feu et la terre, capables de se transformer l'une en l'autre. Celui d'Anaxagore, par contre, dérive d'un chaos initial par union des éléments semblables : un corps matériel contient ainsi tous les éléments, ses qualités étant dues à la prédominance de l'un d'eux. L'indestructibi- lité de la matière s'accompagne de son infinie divisibilité. Cette réflexion va paradoxale- ment engendrer celle des « atomistes », Leucippe et Démocrite, pour qui la matière est constituée d'atomes en mouvement dans un vide infini. Tous de même substance, ces atomes ont des formes, des dimensions et des arrangements variés. A cette vision, d'une étonnante modernité, s'ajoute l'absence de cause finale dans la nature et l'intervention du hasard dans l'ordonnancement de l'Univers.

ARISTOTE

F ILS D'UN MÉDECIN de la maison royale de Macédoine, Aristote est à 17 ans un élève de l'Académie d'Athènes où en-

seigne Platon. Il part ensuite pour l'Asie Mineure, puis devient le précepteur d'Alexan- dre, alors âgé de 13 ans, avant de revenir à Athènes où il fonde le « Lycée » qui abrite l'école « péripatéticienne ».

S'intéressant autant à la métaphysique qu'aux sciences exactes, créant la logique mais aussi la classification biologique, Aris- tote fait le tour du savoir de son époque. Son influence s'exercera jusqu'au XVIE s.

Si le système d'Aristote se caractérise par une compréhension profonde des analogies et une interprétation finaliste des phéno- mènes, il repose en grande partie sur des doctrines philosophiques qui vont, en parti- culier. entraver le développement de la mécanique : le mouvement est dû à la tendance qu'ont les objets à rejoindre leur >< lieu naturel » et la vitesse est conçue comme le rapport de deux forces, une proportion entre des grandeurs de même nature. Il affirme pourtant que toute science repose sur la définition et la démonstration et, apport plus précieux encore, n'examine jamais un problème sans en faire l'historique.

En astronomie, Aristote s'attache à perfec- tionner le système d'Eudoxe de Cnide, visant

à rendre compte du mouvement apparent des astres par la composition des mouvements circulaires d'un ensemble de sphères homo- centriques, la Terre étant supposée immobile au centre du monde, conformément aux idées de Platon. Il a aussi le mérite d'avancer les premiers arguments physiques en faveur de la rotondité de la Terre (forme circulaire de l'ombre projetée sur la Lune lors des éclipses de Lune, apparition du mât d'un navire à l'horizon avant celle de la coque, modification de l'aspect du ciel étoilé selon la latitude d'observation). Premier naturaliste. Dans le domaine des sciences naturelles, Aristote réalise une oeuvre considérable. Il est le premier auteur à faire la description détaillée d'un grand nombre d'espèces d'animaux (leur anatomie, leur comportement, leur habitat, leur mode de vie, etc.), appuyant ses conclusions " sur des observations et des comparaisons. Il en établit une classification, qui par certains côtés recoupe celle que nous avons aujourd'hui.

Il est le premier à reconnaître qu'il y a une gradation chez les êtres vivants et que « la nature passe de manière continue des objets inanimés aux plantes puis aux animaux ».

DU NOMBRE À LA GÉOMÉTRIE

T ROIS ŒUVRES mathématiques essentielles émergent de la période grecque et alexandrine. Celle d'Apollonios de Per-

ga, le « grand géomètre », qui définit les coniques. Celle d'Archimède, qui, entre autres, donne la quadrature de la parabole (aire de la surface ainsi délimitée) et les premières notions de calcul intégral. Celle d'Euclide, enfin, dont les célèbres Eléments

A . Ératosthène mesure la circonférence de la Terre. Brillant représentant _ de l'école d'Alexandrie, Era- tosthène (v. 284-v. 192) effectua la première me- sure de la circonférence terrestre à J'aide d'une méthode aussi remarqua- ble par sa simplicité que par la précision de son résultat. A Syène (S) [au- jourd'hui, Assouan], le jour du solstice d'été, à midi, le Soleil ne donne aucune ombre et éclaire le fond d'un puits : il est au zénith. Le même jour, à Alexandrie (A), situé

plus au nord, l'ombre d'un obélisque indique que le Soleil fait un angle de 7° environ (soit 1/50 de circonférence) avec le zénith. Cet angle repré- sente la différence de latitude entre les deux villes. Or, la distance d'une ville à l'autre me- surée par arpentage est de 5 000 stades. On en déduit la valeur de la circonférence terrestre : 250 000 stades, soit 40 000 km environ.

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