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-Cours aux étudiants en licence professionnelle des métiers de la recherche clinique du 21 septembre
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Pathologies Rhumatologiques
Dr Jérémie SellamService de Rhumatologie
Hôpital Saint-Antoine
RhumatologieAffections de l’appareil locomoteur comprenant articulations, os, muscles et tendonsSoit atteinte exclusive de ces composants
(articulation, os, tendons +/- muscles)Soit atteinte de l’appareil locomoteur dans un
contexte « systémique » (cad touchant plusieurs systèmes d’organes : reins, poumons…
La RhumatologieToutes les affections de l’appareil locomoteur15% de l’activité d’un généralisteDomaine très vaste : Rhumatismes inflammatoires (ou maladies systémiques) Rhumatisme microcristallin( goutte) Infections ostéo-articulaires (arthrite septique,
spondylodiscite) Arthrose Ostéoporose Ostéolyses malignes (primitives ou secondaires) Pathologie mécanique rachidienne et radiculopathies Pathologie péri-articulaire (tendinopathie)
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës / Chroniques Infectieuse / Microcristalline / Rhumatisme inflammatoire
(=maladies systémiques) Arthroses
Maladies osseuses Ostéoporose Ostéolyse maligne
Atteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodisicte
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
La sémiologie en rhumatologie
Les points d’appel de ces différentes affections sont très proches Sémiologie clinique : La base de tout InterrogatoireExamen physique
Pas de diagnostic possible en rhumatologie sans une bonne sémiologie cliniqueSémiologie biologique et radiographique
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses Ostéoporose Ostéolyse maligne
Atteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodisicte
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
LES ARTICULATIONS
ArthritesClinique Douleur inflammatoire
Horaire nocturne ou matinal Réveils nocturnes Raideur matinale
Gonflement articulaire (épanchement) avec signes inflammatoires locaux (rougeur chaleur)
Signes généraux: fièvre, tachycardie.Biologie Elévation VS, CRP, fibrinogène etc.
ArthritesAiguës EtiologiesArthrites bactériennes ou virales +++Arthrites micro-cristallines ++Entrée dans un rhumatisme
inflammatoire chronique
L’examen du liquide articulaire
Très facile à ponctionner au niveau du genouRecherche de microbes arthrite septiqueRecherche de micro-cristaux arthrite micro-cristalline : Goutte Chondrocalcinose
> 2000 élts / mm3 Liquide inflammatoire< 1000 élts / mm3 Liquide mécaniqueEntre les 2 ?
Liquide articulaire Inflammatoire: + de 2000 GB/mm3
AnatomopathologieCristaux d ’acide urique (goutte)Cristaux de pyrophosphates de calcium
(Chondrocalcinose)Bactériologie: direct et culture +++
Stérile en l ’absence d ’arthrite septique
Arthrites inflammatoires
Le syndrome inflammatoireSyndrome inflammatoireVS : > 15 mm à 1hAugmentation CRP, Fibrinogène, alpha 2
globulines et gammaglobulines
Arthrites bactériennes ou virales
Bactériennes Staphylocoque +++ (voie cutanée) B gram - : porte d ’entrée urinaire ou digestive Streptocoque (ORL) Tuberculose (BK)
Virales Parvovirus B19, rubéole, HBV, HCV etc...
Rx: risque de destruction !!!Ponction articulaire +++Examen bactériologique +++
HémoculturesAttention endocardite !!
Traitement:AntibiothérapieSymptomatique: antalgiques, glace,
immobilisationTraitement local: ponctions, lavages
Arthrites bactériennes
Arthrites viralesRx: Non destructricesLiquide articulaire: stérileRégression lors de la guérison de l ’épisode infectieuxTraitement : uniquement symptomatique… sauf si HBV ou HCV.
Arthrites microcristallinesGoutteCause: hyperuricémie Crise aiguë: Mono ou polyarthrite (GO)Forme chronique: tophus, néphropathieDiagnostic: cristaux d ’urate à la
ponctionTraitement symptomatique
AINS ou Colchicine, antalgiquesTraitement hypouricémiant: Allopurinol
Arthropathie goutteuseAccès aigu Arthropathie destructrice
Tophus cartilagineux
ChroniquesAffections auto-immunes +++
Polyarthrite rhumatoïde +++Syndrome de SjögrenLupusSclérodermie, Dermato-polymyosite
Spondylarthropathies +++Vascularites (Horton, Wegener, PAN…)Arthrites micro-cristallines
Arthrites inflammatoires ou rhumatisme inflammatoire chronique
La recherche d’auto-AcFacteur rhumatoide : Ac anti-IgG Polyarthrite rhumatoide (PR) Syndrome de Sjögren Hépatite C
Ac anti-peptides citrullinés Spécifiques de la PR
Ac anti-nucléaires, antiADN Lupus et maladies systémiques auto-immunes
Ac anti-cytoplasme des PN Vascularites
La PR: une polysynoviteNORMAL PR
Membranesynoviale
Cartilage
CapsuleLiquide synovial
Membrane synoviale inflamée
Pannus
Infiltrat:• lymphocytes T• macrophagesAutres:• fibroblastes• Plasmocytes• Cel. Endothéliales
• Cel. Dendritiques
• neutrophils
Adapted from Feldmann M, et al. Annu Rev Immunol. 1996;14:397-440.
Amincissement du cartilage
Anatomopathologie
Polyarthrite rhumatoïde
Clinique: Période de DébutPolyarthrite (au – 4 articulations)Arthrites fixes et additives, bilatérales et grossièrement symétriques
Inflammation persistante d’au moins 3 articulations avec atteinte préférentielle des mains, poignets et pieds (arthrites métatarso-phalangiennes).
Débute au niveau des mains : 80% puis atteinte des grosses articulations (épaules, hanches coudes genoux et chevilles)
Douleur nocturne et raideur matinale : caractère inflammatoire des douleurs Gonflement en fuseau des articulations des doigts : synovite Douleur à la pression des doigts Diminution de la mobilité articulaire Topographie des arthrites mains+pieds : poignets , MCP 2 et 3, IPP et respect des IPD
Signes généraux : AEG, fébriculeSignes extra-articulaires
POLYARTHRITE RHUMATOIDEStade précoce Stade tardif
Courtesy of J. Cush, 2002.
Stade intermédiaire
PR: Phase évoluéeDéformations, subluxations articulairesLimitations amplitudes et perte fonctionnelle
EVOLUTION et COMPLICATIONS DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE
Réduction de la
qualité de la vie et de la
durée de vie
Destruction articulaire
Incapacité professionnelle
Atteinte psychosociale
Handicapfonctionnel
Effets secondairesDes traitements
ComorbiditéInfections,
complications cardiovasculaires cancer
Kalden JR. J Rheumatol. 2001;28 suppl 62:27-35.
ATTEINTES EXTRA-ARTICULAIRES
Fibrose pulmonaire
Episclérite
Syndrome de Sjögren secondaire(sd sec)
ATTEINTES EXTRA-ARTICULAIRESVASCULARITE
BiologieSyndrome inflammatoire biologiqueImmunologieAC anti-peptides cycliques citrullinésFacteur rhumatoïde (AC anti-IgG)Peuvent parfois être négatifs au début
IgG IgG
IgGIgG RFIgM RF
Fc
FcFab
Fab
Comment évaluer l'activité d'une PR ?
Indice composite à 4 variables Nombre d'articulations douloureuses (NAD)
Nombre de synovites (NAG)
Appréciation de l'état général de santé ou de l'activité de la maladie par le patient sur EVA Vitesse de sédimentation
Le score d'activité de la maladie ou DAS(Disease Activity Score)
Comment évaluer l'activité d'une PR ?
Dérouillage matinal, nombres de réveil nocturnesAutres EVA: douleur, asthénie, gêne fonctionnelle
Le calcul du DAS28
NAD = 0NAG = 0EVA = 0VS = 5
NAD = 28NAG = 28EVA = 100VS = 100
DAS28 = 1,1 DAS28 = 9,0
Echelle quantitative continue
DAS28 =
0,56 V NAD + 0,28 V NAG + 0,70 ln (VS) + 0,014 (EVA)
Comment évaluer l'activité d'une PR ?
Le DAS28 en pratique
Les articulations concernées
28 articulations
Evaluation de la douleur
La force de pression
1. Le recueil des paramètres
La recherche des synovites
Le DAS28 en pratique
des IPP
des MCP
Examen…
du poignet
La recherche des synovitesLe DAS28 en pratique
Examen du coude
Examen de l’épaule
Présentation écrite de l'EVA (ligne horizontale de 100 mm, orientée de gauche à droite) :
Activité nulle
Activité maximale
imaginable
Utilisation d'une réglette :
Question :
« Comment considérez vous l'activité de votre maladie
au cours de la semaine dernière ? »
Le DAS28 en pratique
Utiliser une calculette dédiée :
Utiliser la formule :
DAS28 =
0,56 V NAD
+ 0,28 V NAG+ 0,70 ln (VS)+ 0,014 (GH)
2. Le calcul du DAS28
Le DAS28 en pratique
Evaluation de l'activité de la maladie
5,1
3,2
2,6
Rémission
Activité faible
Activité modérée
Activité importante
DAS28
3. L'interprétation du DAS28
Van Gestel AM et coll. Arthritis Rheum 1998;41:1845
Le DAS28 en pratique
DECISION THERAPEUTIQUE
TraitementGRANDS PRINCIPES DE PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES
Prise en charge pluridisciplinaire (rhumatologue, médecin généraliste, médecin rééducateur, kiné, infirmières, chirurgien orthopédiste, ergothérapeute, assistante sociale, ,psychologue)
Traitement
B. Moyens :– L’information du malade– Traitement symptomatique– Traitement de fond– Traitement physique– Chirurgie– Surveillance clinique etbiologique
A. Buts :– Lutter contre la douleur– Arrêter le processus évolutifde la maladie– Prévenir ou corriger lesdéformations– Prévenir les effets secondairesdes médicaments
Objectif: rémission clinique et radiologique
PR: Traitement médicamenteux
Traitement symptomatiquesGénéraux : corticothérapie (per os ou bolus IV), AINS, antalgiques (classe I à III selon l’OMS)
Locaux : infiltration locale de corticoïdes, synoviorthèse isotopiquesTraitement de fond : méthotrexate, leflunomide (Arava)Biothérapies : Thérapies ciblées selon les avancées immunopathologiques de la PR anti-TNF, anti-CD20 (lymphocyte B) (rituximab,
Mabthera), CTLA4 Ig (abatacept, Orencia), anti-IL6 etc etc
Traitement chirurgical
Synovectomie arthroscopique ou à ciel ouvert (si une synovite rebelle)
Arthroplastie (prothèse)Arthrodèse
Traitement physique et autre
kinésithérapie, ergothérapie, orthèses, repos relatif en cas de poussé douloureuseÉducation thérapeutique (comme pour toute maladie chronique) et information du patientMesures sociales : prise en charge sociale, adaptation du poste de travail, ALD30, association de malades
Spondylarthropathies
Spondylarthrite ankylosante (SPA)
Rhumatisme psoriasique
Arthrites réactionnelles
Rhumatisme des entérocolopathies
SPA
EpidémiologiePrévalence
0,1 à 0,2%
Terrain préférentielHommeÂge inférieur à 40 ans
HLA B27 dans 90% des cas
DiagnosticClinique
Douleurs inflammatoires du rachisDouleurs de sacro-iliiteEnthésites (talagies)Arthrite dans les formes périphériquesAtteinte ophtalmique (10 à 20% des cas)
BiologieSyndrome inflammatoire peu marqué
Radiologie ++
SPA
SpA
SyndesmophytesAtteinte radiologique élémentaire des SPA
ComplicationsUvéites Insuffisance aortique, BAV Insuffisance respiratoire restrictiveComplications neurologiquesAmylose AANéphropathie IgA Iatrogène (ulcères gastriques etc…)
SPA
TraitementAINS: changer de famille si échec
Inhibiteurs de Cox-2 (Célécoxib)AINS standardsButazolidine
Kiné +++Formes sévères: Anti-TNF
Infliximab, Etanercept, Humira...Règles de vie etc...
SPA
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses Ostéoporose Ostéolyse maligne
Atteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodiscite
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
ArthroseDéfinitionUsure du cartilage ET inflammation
25 millions d individus au EU
Gonarthrose
Facteurs favorisants Âge Sexe féminin Surpoids
Les facteurs génétiques : chondrodysplasiesFacteurs locaux
Traumatismes articulaires Méniscectomie Activités intenses Hyperlaxités articulaires Les dysplasies
Arthrose
CliniqueDouleur d ’horaire mécanique:
Exacerbée par l ’effortSoulagée par le reposDérouillage de 5 à 10 minutes
Epanchements articulaires survenant par intermittence sans signes inflammatoires locaux (rougeur chaleur)
Absence de fièvre, d ’AEGAbsence de syndrome inflammatoire
biologique
Arthrose
DiagnosticPonction articulaire (genou +++)
Moins de 1000 GB / mm3Absence de germesPas de cristaux
RadiographiesPincement articulaireOstéocondensations sous-chondralesGéodes sous-chondralesOstéophytes
Arthrose
Arthrose
EvolutionLenteEmaillée de poussées congestivesHandicap fonctionnel progressif
Traitement arthrose secondaire (dysplasie)Chirurgie correctrice précoce
Ostéotomies de varisation ou de valgisationButées cotyloïdiennesetc…
Traitement médical identiqueProthèse totale à distance
Arthrose
Coxarthrose. Coxarthrose évoluée.
Traitement arthrose primitiveTraitement de la poussée
AINSAntalgiques+/- Infiltrations de corticoïdes
En dehors des pousséesKiné +++Antalgiques Infiltrations d ’acide hyaluroniqueChondrosulf, piascéldine, Art 50….
Echec du traitement médicalProthèse totale (genou ou hanche)
Arthrose
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses Ostéoporose Ostéolyse maligne
Atteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodiscite
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
OstéoporoseDéfinitionDensité minérale osseuse (OMS)
T score inférieur à -2,5 DS
Epidémiologie30 à 40 % des femmes après la ménopause50 000 fractures du col fémoral / an35 000 fractures du poignet / an+ de 60 000 tassements vertébraux / an
ClassificationOstéoporoses primitives
Postménopausique Concerne l ’os trabéculaire => TV +++
Sénile 50% des femmes et 15% des hommes > 70 ans Concerne l ’os cortical => fracture col fémoral ou poignet +++
Ostéoporose
ClassificationOstéoporose secondaire
Maladies endocriniennes Cushing / Hyperthyroïdie / Hyperparathyroïdie
Causes toxiques ou médicamenteuses Corticoïdes, Héparine, Alcool, Tabac
Immobilisation prolongéeRhumatisme inflammatoire Insuffisance rénale ou hépatique
Ostéoporose
DiagnosticSi pas de fracture: asymptomatique !!
Facteurs de risqueDécouverte fortuite d ’une déminéralisation
osseuse sur les radiographiesSi douleurs = fractureDans tous les cas, le diagnostic repose
sur l ’ostéodensitométrie (DMO).
Ostéoporose
Ostéodensitométrie
Tableaux cliniquesFracture vertébrale (=tassement)
Caractérise l ’ostéoporose post-ménopauseLombalgie aiguë d ’horaire mécaniqueDiagnostic radiographique + DMOToujours penser à une affection tumorale ou infectieuse
(critères de bénignité) Pas d ’AEG, pas de fièvre, pas d ’ATCD de K Horaire mécanique de la douleur Pas de déficit neurologique, pas d ’adénopathie Pas de syndrome inflammatoire ni d’ HCa Radiographie: absence de lyse, absence de recul du mur postérieur
Ostéoporose
Tableaux cliniquesFracture de Pouteau-Colles (poignet)
Pic de fréquence : 55 à 65 ansDiagnostic: radiographie + DMOTraitement chirurgical (broche)
Fracture du col fémoralPic de fréquence entre 75 et 85 ans20% de décès à un anRisque de grabatérisation +++Traitement chirurgical (PTH)
Ostéoporose
Traitement ostéoporose post-ménopausePrévention primaire
Traitement hormonal substitutif (femme ménopausée)
Utilisation controversée… en attente de décisionModulateurs sélectifs des récepteurs aux
oestrogènes (SERM : Raloxifène, Evista)
Ostéoporose
OstéoporoseTraitement ostéoporose post-ménopausePrévention secondaire
Bisphosphonates +++Nouveau: Forsteo (PTH), Ranelate de
Strontium (Protelos)
ostéoporose secondaireTraitement de la causeBisphosphonates (cortisone, etc…)
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses Ostéoporose Ostéolyse maligne
Atteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodiscite
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
Ostéolyse maligne
Localisation osseuse d’un cancer viscéral = métastase osseuse d’un cancer solide ostéophile Cancers ostéophiles: sein, poumon, prostate, thyroide, rein Atteinte du squelette par Contiguité (contact direct) ou voie
sanguine ou lymphatique
Cancers osseux primitifs (cellules propres de l’os ou de la moelle osseuse) Tumeur osseuse primitive: chondrosarcome, etc.. Hémopathie: plasmocytome, myélome multiple, lymphome
osseux
Mode de révélationEvenement fréquent au cours d’un cancer connu : bilan d’extension, complicationMode de révélation fréquent d’un cancer jusque là méconnu: douleur, complication
Localisations1. Rachis (lombaire, thoracique)2. Bassin3. Côtes, sternum4. Fémurs, humérus5. Crâne…
Signes cliniquesDouleur (inflammatoire), parfois banale mais persistante sans rémission mais parfois absenteFracture pathologique (rachis, zones portantes, humérus)Tuméfaction osseuseComplications neurologiques (compression médullaire ou radiculaire, Sd queue de cheval)Hypercalcémie maligne
IMAGERIERadios standards
Scintigraphie
TDM
IRM
Tumeurs osseuses Ires/IIres
Biopsie pour examen anatomopathologique
ENQUETE CLINIQUEBut: rechercher le primitif
ATCD perso et familiaux, FdRisqueEx cliniquePSA, mammo, Rd thorax, TDM Tho-abdo-pelvienneBiopsie osseuse et du primitif
Cas difficilesAnapath: utilisation de marqueurs histo-chimiques
Parfois pas de primitif retrouvé!!
TRAITEMENTSA priori palliatifMais on peut vivre plusieurs années avec des métastases osseuses (cancer sein, prostate)ANTALGIQUES, prévention constipation, nauséeNursing, soutien psychologique (patient, famille)ChimiothérapieHormonothérapie (sein, prostate)Radiothérapie locale ou métaboliqueBisphosphonates Chirurgie d’exèrèse ou traitement préventif ou curatif d’une complication neurologique ou d’un risque fracturaire
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses Ostéoporose Ostéolyse maligne
Atteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodiscite
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
La pathologie rachidienneTassements vertébraux bénins ou malinsSpondylodiscites infectieusesGermes banalsBK
Lombosciatique et lomboradiculagies le plus svt par hernie discaleNévralgie cervico-brachialeLombalgie et cervicalgie commune
Lombosciatique (LS)DéfinitionLS d ’origine discale (LS commune)LS symptomatique (affections
infectieuses, tumorales, inflammatoires etc…)
EpidémiologieLS commune: pic entre 30 et 40 ansPrévalence hernie discale: 10 à 20% des
patients (asymptomatiques +++)
CliniqueRechercher des signes faisant redouter
une lombosciatique non discaleATCD de cancer, Fièvre, AEG, douleur
inflammatoire syndrome inflammatoire biologique, tassement vertébral sur les radiographies etc…
Rechercher les signes de gravité motivant la chirurgie en urgence
Syndrome de la queue de chevalDéficit neurologique sévèreRésistance aux morphiniques LP
Lombosciatique (LS)
CliniqueSignes évocateurs d ’une LS discale
Trajet mono-radiculaire de la douleur L5: fesse, face postéro-externe MI jusqu ’au gros
orteil S1 :Fesse, face postérieure MI jusqu ’au petit
orteilSyndrome rachidien (raideur, douleur,
attitude antalgique…)S1: abolition du réflexe achilléen
Lombosciatique (LS)
Explorations complémentairesPas d ’imagerie sauf si chirurgie
envisagéeRadiographies puis TDM
Absence de syndrome inflammatoire biologique (à vérifier avant infiltration)
Si doute sur autre cause, faire IRM du rachis
Lombosciatique (LS)
TraitementTraitement médical (1ère intention sauf
urgence chirurgicale)AINSAntalgiques+/- infiltrations de corticoïdesKiné au décours
Traitement chirurgical si échec et HD concordante avec la clinique
Lombosciatique (LS)
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses
Ostéolyse maligneAtteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodiscite
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
Spondylodiscite - Radio
Spondylodiscite - IRM
Vue d ’ensembleMaladies articulaires Arthrites
Aiguës Chroniques
ArthrosesMaladies osseuses
Ostéolyse maligneAtteintes rachidiennes et radiculaires Sciatique par hernie discale Spondylodiscite
Atteintes péri-articulaires tendinopathie
Tendinopathie calcifianteTendinopathie calcifiante
Conclusion
Rhumatologie: spécialité complètePathologies systémiques ou localesPathologies inflammatoires ou mécaniquesVision globale du patient nécessaireProgrès thérapeutiques très nombreux
MERCI
www.larhumato.com
Dr Jérémie SellamService de Rhumatologie (Pr F. Berenbaum)
Hôpital [email protected]