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LIGNES D’ACTION 2012 Fédération Nationale Agréée Fondée en 1986, membre de l’Union des Classes Moyennes (UCM) et de l’Union Nationale des Professions Libérales (Unplib), l’Association des Psychologues Praticiens d’Orientation Psychanalytique (APPPsy) compte, en octobre 2012, 225 membres. C’est à ce titre l’organisation francophone de psychologues cliniciens la plus importante de Belgique. L’association n’accueille en son sein que des psychologues psychothérapeutes pouvant justifier d’au moins trois ans de formation postuniversitaire tant théorique que clinique, étoffée d’une thérapie personnelle. Ses membres – dont une dizaine de professeurs d’université – travaillent dans le secteur clinique aussi bien en privé qu’en institution, mais aussi dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et des organisations. Depuis sa fondation, l’APPPsy défend la spécificité et l’autonomie de l’exercice de la psychothérapie, tant au niveau de la responsabilité pleine et entière des actes, qu’à celui des méthodes de formation, d’évaluation et d’accès à la profession qui lui sont propres. C’est dans cette perspective qu’elle promeut, depuis des années, des projets ou propositions de loi permettant d’inscrire la psychothérapie parmi les professions des soins de santé (organisées au sein de l’Arrêté Royal 78). Et ceci selon un mode qui ne soit ni directement, ni indirectement paramédical, mais dans le cadre aussi nécessaire qu’accordé à la réalité d’une différence de paradigmes en même temps que d’une complémentarité d’approches avec les méthodes de la technomédecine et leur exercice. • Dans cette perspective, sous l’égide du SPF ÉconomiePMEClasses Moyennes et de concert avec la Fédération Belge des Psychologues (FBPBFP), nous venons de mener à bien la rédaction dun code de déontologie spécifique, destiné à l’ensemble des porteurs du titre de psychologue. C’est dans ce sillage que nous proposons : 1) l’extension des compétences de la Commission des Psychologues – actuellement responsable de l’octroi du titre de psychologue – pour lui permettre non seulement de subordonner cet octroi à l’acceptation du code de déontologie, mais d’avoir autorité en matière d’application de ce code. Ceci implique que les mandats des membres de la Commission (actuellement nommés) deviennent électifs, et rend inutile la mise en place, coûteuse à tous égards, d’un Ordre des Psychologues 2) la création d’un Conseil Supérieur de la Santé Mentale qui, dans le cadre de l’A. R. 78, et vu le contexte d’interdisciplinarité quotidienne des pratiques de terrain, ainsi que du rapport clairement établi entre santé mentale et santé sociale, puisse donner une dimension sociétale à l’interaction de spécialités aussi nécessaires et diverses que celles de psychologue clinicien, médecin généraliste, psychiatre, psychothérapeute, travailleur social, orthopédagogue, criminologue, sexologue, etc. — sans avoir à passer par la constitution lourde et dispendieuse de multiples conseils nationaux bilingues régissant les professions évoquées non encore organisées par la loi 3) l’extension programmée du nombre et du cadre des Services de Santé Mentale (actuellement débordés), plutôt que la création d’un code INAMI/RIZIV de première ou de seconde ligne à l’usage des psychothérapeute non médecins. S’il est établi qu’une psychothérapie entreprise à temps peut éviter à terme d’énormes coûts médicaux et sociaux, il ne faudrait pas s’exposer à réduire à rien ce bénéfice en privilégiant la pratique libérale difficilement contrôlable au détriment de l’accès pour tous à des thérapies de qualité dans le cadre de proximité des services de santé mentale (SSM). http://www.apppsy.be

Lignes d'Action 2012

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Lignes d'action politique actuelles de la Fédération : 1) l’extension des compétences de la Commission des Psychologues 2) la création d’un Conseil Supérieur de la Santé Mentale 3) l’extension programmée du nombre et du cadre des Services de Santé Mentale

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Page 1: Lignes d'Action 2012

        LIGNES  D’ACTION    2012 Fédération  Nationale  Agréée                

Fondée   en   1986,   membre   de   l’Union   des   Classes   Moyennes   (UCM)   et   de   l’Union   Nationale   des  Professions   Libérales   (Unplib),   l’Association   des   Psychologues   Praticiens   d’Orientation  Psychanalytique   (APPPsy)   compte,   en   octobre   2012,   225  membres.   C’est   à   ce   titre   l’organisation  francophone  de  psychologues  cliniciens  la  plus  importante  de  Belgique.      

L’association  n’accueille  en  son  sein  que  des  psychologues  psychothérapeutes  pouvant  justifier  d’au  moins   trois   ans  de   formation  postuniversitaire   tant   théorique  que   clinique,   étoffée  d’une   thérapie  personnelle.  Ses  membres  –  dont  une  dizaine  de  professeurs  d’université  –  travaillent  dans  le  secteur  clinique  aussi  bien  en  privé  qu’en  institution,  mais  aussi  dans  les  domaines  de  l’enseignement,  de  la  recherche  et  des  organisations.      

•   Depuis   sa   fondation,   l’APPPsy   défend   la   spécificité   et   l’autonomie   de   l’exercice   de   la  psychothérapie,   tant   au   niveau   de   la   responsabilité   pleine   et   entière   des   actes,   qu’à   celui   des  méthodes   de   formation,  d’évaluation   et   d’accès   à   la   profession   qui   lui   sont   propres.   C’est   dans  cette  perspective  qu’elle  promeut,  depuis  des  années,  des  projets  ou  propositions  de  loi  permettant  d’inscrire  la  psychothérapie  parmi  les  professions  des  soins  de  santé  (organisées  au  sein  de  l’Arrêté  Royal  78).  Et  ceci  selon  un  mode  qui  ne  soit  ni  directement,  ni  indirectement  paramédical,  mais  dans  le  cadre  -­‐  aussi  nécessaire  qu’accordé  à  la  réalité  -­‐  d’une  différence  de  paradigmes  en  même  temps  que  d’une  complémentarité  d’approches  avec  les  méthodes  de  la  techno-­‐médecine  et  leur  exercice.      

•    Dans  cette  perspective,  sous  l’égide  du  SPF  Économie-­‐PME-­‐Classes  Moyennes  et  de  concert  avec  la  Fédération  Belge  des  Psychologues  (FBP-­‐BFP),  nous  venons  de  mener  à  bien  la  rédaction  d’un  code  de  déontologie  spécifique,  destiné  à  l’ensemble  des  porteurs  du  titre  de  psychologue.      

C’est  dans  ce  sillage  que  nous  proposons  :      

1)    l’extension  des  compétences  de  la  Commission  des  Psychologues  –  actuellement  responsable  de  l’octroi   du   titre   de   psychologue   –   pour   lui   permettre   non   seulement   de   subordonner   cet   octroi   à  l’acceptation  du  code  de  déontologie,  mais  d’avoir  autorité  en  matière  d’application  de  ce  code.  Ceci  implique   que   les   mandats   des   membres   de   la   Commission   (actuellement   nommés)   deviennent  électifs,  et  rend  inutile  la  mise  en  place,  coûteuse  à  tous  égards,  d’un  Ordre  des  Psychologues      

2)     la  création  d’un  Conseil  Supérieur  de  la  Santé  Mentale  qui,  dans  le  cadre  de  l’A.  R.  78,  et  vu  le  contexte  d’interdisciplinarité  quotidienne  des  pratiques  de   terrain,  ainsi  que  du  rapport  clairement  établi  entre  santé  mentale  et  santé  sociale,  puisse  donner  une  dimension  sociétale  à  l’interaction  de  spécialités   aussi   nécessaires   et   diverses   que   celles   de   psychologue   clinicien,   médecin   généraliste,  psychiatre,   psychothérapeute,   travailleur   social,   orthopédagogue,   criminologue,   sexologue,   etc.  —  sans   avoir   à   passer   par   la   constitution   lourde   et   dispendieuse   de   multiples   conseils   nationaux  bilingues  régissant  les  professions  évoquées  non  encore  organisées  par  la  loi      

3)     l’extension  programmée  du  nombre  et  du  cadre  des  Services  de  Santé  Mentale   (actuellement  débordés),   plutôt   que   la   création   d’un   code   INAMI/RIZIV   -­‐   de   première   ou   de   seconde   ligne   -­‐   à  l’usage  des  psychothérapeute  non  médecins.  S’il  est  établi  qu’une  psychothérapie  entreprise  à  temps  peut  éviter  à  terme  d’énormes  coûts  médicaux  et  sociaux,  il  ne  faudrait  pas  s’exposer  à  réduire  à  rien  ce  bénéfice  en  privilégiant   la  pratique   libérale   -­‐   difficilement   contrôlable   -­‐   au  détriment  de   l’accès  pour  tous  à  des  thérapies  de  qualité  dans  le  cadre  de  proximité  des  services  de  santé  mentale  (SSM).                         http://www.apppsy.be