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Linguistique externe & linguistique interne François Jacquesson CNRS-Lacito www.lacito.vjf.cnrs.fr [email protected] ence à la Maison de la Recherche de Paris-4, rue Serpente, 5 novembr

Linguistique externe & linguistique interne François Jacquesson CNRS-Lacito [email protected] Conférence à la Maison de la Recherche

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  • Linguistique externe & linguistique interne Franois Jacquesson CNRS-Lacito www.lacito.vjf.cnrs.fr [email protected] Confrence la Maison de la Recherche de Paris-4, rue Serpente, 5 novembre 2009
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  • La prsentation powerpoint prpare pour la confrence prononce le 5 novembre 09 a t ici reprise pour des visiteurs qui ny auraient pas assist. Les images ont donc t un peu commentes.
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  • 1. le code Une premire faon daborder la question est de voir ce quon peut faire dun texte auquel on ne comprend rien. Cest une approche toute interne : on ne sait pas de quel milieu il vient, ni ce quil dit ou veut dire. On se trouve dans une position de dcodeur.
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  • Aristide, Apologie rdige vers 125 EC version syriaque. Ed. Pouderon et al. 2003, Cerf. Un exemple Un tel texte peut tre translittr caractre par caractre. Dans un premier temps, on devra considrer que les espaces sparent des mots.
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  • 9.1. nata mkil el teita dilhun dalhihun. aikna dnxua xtitait el klhin damirn mn lel. mn qdm kl mdm melin iunia alha. lqrnus hu dmtpq kun uplxuhi dhna. mdbxin lh bnihun. umnhun kd xiin muqdin lhun eluhi hkil el hna. amrin dnsb lh bna [208] raa. umnh auld bnia sgiaa. hi dmnh auld ap ldius dmtqra zus. hna dlxrta na. umn dxla dqcma datamr lh. ri hua lmakl knuhi. hna datgnb mnh zus. ula arg. dlh lhna lxrta pkrh zus upsq gnbruth uda bima. dmn tmn aik dbmtla amrin datildt aprudia. dmtqria astra. ulh lqrnus kd pkir duhi bxuka. rba hkil eiuta ubzxa daelu iunia el ria dalhihun. bhi dklhin hlin amru eluhi. au mlka. la mkxa dalha ntpkr au ntpsq uan dcla sgi dua. 9.2. umin btr qrunus melin alha axrna zus. uamrin eluhi dhna. dhu qbl rinuta uhua mlka dklhun alha. uamrin eluhi. datxlp lbeira ulmdm axrin. aikna dngir lna miutta unqnm lh mnhin bnia. kd bzbn amrin datxlp lazbrka. ml rxmth daurpa udpsipa. utub atxlp ldmuta ddhba ml rxmth ddnaa. ulquqnus ml rxmth dlada. ulgbra ml rxmth daniupa. ulbrqa ml rxmth dshra. aikna [210] dmn hlin auld bnia sgiaa. mn aiiupa gir amrin dauld ztus uampiuna. umn shra ldinusus. mn alqmia lhrqlus. umn lu. laplun ularmis. umn dnaa prsaa. umn lda qsur uplduqius. ualea upludus. umn pnmsus auld te bnta. hlin dmuss mh anin. umn aurupa. minuaa uqrdmuna usrpuna. lxrta din atxlp ldmuta dnra. ml rxmth dgnudmus reia.
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  • mn49umn15 alha31hda14 la25kd14 lh25ml14 ana20aik13 el20dla13 hu19aituhi12 din18hna12 hlin18dalha11 umnhun18hi11 gir17lhun11 hkil16ula11 ap15442 A partir du texte prcdent : Les mots qui ont plus de 10 occurrences dans un extrait translittr de 1769 mots. 310 mots (17 %) des mots de lextrait commencent par d-, 242 mots (14 %) par u-. On constate que, vraisemblablement, certains mots (ici cadrs en blanc) sont la base de certains autres (cadrs en couleur)
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  • Lextrait analys comporte 1769 mots, et au total 7899 caractres. Soit 4,47 en moyenne. Si lon fait le mme calcul pour les mots les plus frquents, (les 25 mots du tableau prcdent), on trouve 3,2 caractres par mot. Cela confirme une ide apparemment simple : les mots les plus frquents sont plus petits. Est-ce le rsultat dune usure plus grande ? Si oui, nous devrions trouver des formes ancestrales plus longues. Ce nest pas le cas.
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  • 2. lhistoire Pour comprendre pourquoi certains mots sont plus petits , et en particulier pourquoi ce sont souvent les plus frquents, il nous faut une enqute historique. Il faut donc prendre des exemples que nous puissions suivre dans la longue dure.
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  • 1Saint AlexisXI e sicle 2Chanson de Rolandfin XI e 3Chrestien LancelotXII e 4Robert de Clari (prose)db. XIII e 5Villehardouindb. XIII e 6Joinville1309 7Froissart1400 8Commynes Mmoires1490 9Rabelais Pantagruel1532 10Montaigne db. Essais1588 11Urf, Astre 11612 12Mme de La Fayette, Zaide1668 13Lettres persanes1721 14Essai sur les murs1764 15Eugnie Grandet1833 de, en, , et Quatre petits mots travers lhistoire du franais du nord
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  • Robert de Clari Rabelais 1532 Urf, Astre. 1612 Villehardouin (id. db. XIII e ) La frquence de quatre mots : de, et, , en XIII e XV e sicles. La zone de turbulence. de et en 6 % 4 % 2 % 8 %
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  • Nous examinons lvolution des frquences de de et de et . Au-del de la priode de turbulence, - de continue de progresser - et dcrot nouveau. DecameronPromessi e477348 che340257 di276288 a196215 non150176 il141158 un19150 la133137 in124154 con6798 o10337 si8683 una2666 gli4253 da7348 Voici le nombre doccurrences de certains mots dans les 10.000 premiers mots de deux textes italiens clbres. Le Dcamron de Boccace (mi-XIV e ) I promessi sposi de Manzoni (1842) On constate que di supplante che et gagne la seconde place. Cest la mme chose en italien
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  • CidLazarilloQuintana v. 1540v. 1830 de, del398472659 de356406580 a295221300 y276463492 que239395450 el233252200 la213288285 en188208239 los17670247 no11315798 las10753128 De mme en castillan : progression du de . A chaque fois, on a pris 10 000 mots dans une uvre, et trouv les %. Pour Quintana, il sagit de la Vida de Pizarro.
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  • Einsi se departent li compaignon; si s'en revint Perceval a la recluse. Et Lancelot chevaucha apres le chevalier tout le travers de la forest en tel maniere qu'il ne tient ne voie ne sentier, ainz s'en vet come aventure le meine. Et ce li fet mout mal que il ne voit ne loign ne pres ou il puisse prendre sa voie: car mout ert la nuiz oscure. Et neporec tant a ale que il vint a une croiz de pierre qui ert au departement de deus voies en une gaste lande. Et il regarde la croiz quant il fut pres et voit par dejoste un perron de marbre ou il avoit letres escrites, ce li ert avis. Mes li tens ert si oscurs que il ne pooit conoistre que eles voloient dire. Et il resgarde vers la croiz et voit une chapele mout anciene, et il s'i adrece car il i cuide trover gent. Et quant il est auques pres, si descent et atache son cheval a un chesne et oste son escu de son col et le pent a l'arbre. Voir : Jacquesson 2007. "La coordination, instrument dcisif de l'mergence de la prose. Une description historique". Andr Rousseau (ed.) La coordination, Presses du Septentrion, 371-404. La prolifration des et au moment du dveloppement des uvres en prose correspond des motifs syntaxiques. Dans les langues dEurope, et au-del, le mme phnomne a eu lieu. Il est partout suivi dune retombe de frquence du et , une fois la prose mise en place.
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  • Au contraire, le de continue de progresser partout. On pourrait songer lexpliquer par la disparition du gnitif latin, puis son usage croissant comme joncteur des syntagmes nominaux au cours du Moyen ge. la courbe est une moyenne mobile pour de Rabelais 1532 Urf, Astre. 1612 Le rle et la fonction de de et et ont donc beaucoup chang au cours de lhistoire des langues romanes. Mais ils nont pas rtrci : ce sont de petits mots depuis longtemps.
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  • Ces petits mots dont nous venons de scruter le trajet, de, , en, et ntaient pas plus longs voici 2000 ans. Et pour autant quon puisse le savoir, mme avant. La question est : linstrument est-il toujours le sous-produit de la substance ? En termes plus nets : le nom est-il ncessairement la base do drivent les autres mots de la langue ? Cest le problme de la grammaticalisation : les morphmes grammaticaux sont-ils toujours le rsultat dune utilisation plus fonctionnelle des lexmes ?
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  • En latin il existait une dclinaison. On pourrait sattendre, au moment de la disparition des dclinaisons, une croissance des prpositions. Il semble que cest plutt le contraire qui est vrai : il y a eu monte en puissance des prpositions ou relateurs, et cest ce qui a rendu possible leffacement des clises. Une question intressante : la monte du de comme joncteur inter-nominal sest-elle faite au mme rythme que celle dautres relateurs ? Evidemment, on peut obtenir un clairage intressant en observant ce qui sest pass en latin.
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  • Dans le tableau de la page suivante, on a choisi une dizaine duvres latines, chelonnes entre 200 av. JC et 400 aprs JC. On a calcul dans chacune la proportion des mots de, et, ad, in (qui sont les anctres des mots franais tudis auparavant) partir dchantillons significatifs. et on a rang ces textes selon la proportion croissante de et . Ce rangement savre trs proche dun rangement chronologique.
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  • de et ad in Plaute (254-184) Dictys Nepos (v. 100-v. 30) Tite-Live (59-17 EC) Cicron (106-43) : Atticus Dars Tertullien (v. 150 230) Apule (v. 120 170) Quinte-Curce (v. 40) Vulgate (v. 400) Exo Est Jud proportion de x sur lensemble des mots de luvre. 6 % 4 % 2 % Hermas (v. 150)
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  • de et ad in Tertullien (v. 150 230) Apule (v. 120 170) Vulgate (v. 400) proportion de x sur lensemble des mots de luvre. 6 % 4 % 2 % Hermas (v. 150) Le fait que la croissance de et est chronologique permet dutiliser la proportion de et dans une uvre mal date pour obtenir une approximation de sa date.
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  • de et ad in Plaute (254-184) Cicron (106-43) : Atticus Vulgate (v. 400) Exo Est Jud 6 % 4 % 2 % Total des pourcentages des 4 petits mots 2,9013,69 6,50 En somme, lemploi des petits mots grammaticaux devient nettement plus frquent au cours de lhistoire du latin du moins du latin crit.
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  • AululariaMercatorMenaechmiMiles 1ego 129est 227quid 137est 281 2me 113quid 125me 135et 162 3est 110me 124ego 130me 162 4quid 95ut 104mihi 116te 155 5ut 85mihi 98ut 115ut 147 6te 78non 94te 112quid 145 7et 69ego 90est 104ego 133 8si 69si 85non 94si 122 9nunc 59tu 68tu 91non 107 1010 in 57iam 65qui 85tibi 102 Parmi les indclinables, les plus frquents sont ut 451, et 361, si 346, non 345, in 295. Naturellement, le genre littraire intervient. AululariaMercatorMenaechmiMiles 1ego 129est 227quid 137est 281 2me 113quid 125me 135et 162 3est 110me 124ego 130me 162 4quid 95ut 104mihi 116te 155 5ut 85mihi 98ut 115ut 147 6te 78non 94te 112quid 145 7et 69ego 90est 104ego 133 8si 69si 85non 94si 122 9nunc 59tu 68tu 91non 107 1010 in 57iam 65qui 85tibi 102 et2340nec310 in963non272 ut839ex245 ad785qui245 cum576haec218 per454sed217 est417vel192 quod360post192 quae322quam186 Plaute Ammien Marcellin Dans la thtre de Plaute, les pronoms personnels (en jaune) sont trs frquents. Ils sont rares chez lhistorien Ammien Marcellin, contemporain de lempereur Julien.
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  • Un phnomne gnral : de plusieurs mots de coordination, un seul lemporte. proportions relatives des coordonnants la smantique et lhistoire de quand date le choix de la coordination qui allait dominer ? en grec ancien en latin
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  • 3. la structure
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  • structure est dabord un terme darchitecture. La beaut selon Alberti Dans un ouvrage plus tardif et plus complexe : De Re Aedificatoria, il donne deux dfinitions de la beaut qui sont grosso modo celles de Vitruve. Dans un cas, il dcrit la beaut comme "une certaine harmonie rgulire entre toutes les parties d'une chose, harmonie d'une espce telle que rien ne pourrait tre t ou ajout, ou chang en elle sans qu'elle ait aussitt moins de charme." [Aedif. lib. 6, cap. 2] Dans la seconde dfinition il dclare : "la beaut est une espce d'harmonie et d'accord entre toutes les parties, qui forme un tout construit selon un nombre fixe, une certaine relation, un certain ordre, tels que le principe de symtrie, qui est la loi la plus leve et la plus parfaite de la nature, l'exige." [Aedif. lib. 9, cap. 5] Anthony Blunt, La thorie des arts en Italie 1450-1600. page 32.
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  • "Jusqu' cette date, l'histoire du monde tait reste en quelque sorte compartimente, car entre toutes les actions humaines, il n'y avait pas plus d'nit de conception et d'excution que d'unit de lieu. A partir de ce moment au contraire [220-216], l'histoire du monde s'est mise former comme un tout organique (smato-eid). Les affaires dItalie et dAfrique se sont trouves dsormais lies aux affaires de Grce et dAsie et il y a eu convergence de toute chose vers un aboutissement unique (pros hen telos)." La structure historique et lorientation Polybe I, 3, 3-4. ( ) ( ) , ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) . , . lide dune structuration semble lie la mondialisation ! on voit aussi le lien entre cette cohrence et son but.
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  • Mosaque de la Maison du Faune. Actuellement au Muse National de Naples. Lensemble fait 5,12 m sur 2,71 m. La bataille dIssos ou de Gaugameles (331). Peut-tre daprs un tableau dApelle. A tort ou raison, on fait souvent remonter cet imprialisme synthtique lentreprise dAlexandre
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  • Le mot STRUCTURE dans les titres de livre 1629. le P. Philibert Monet Ligatures des langues franoise et latine : rciproquement apparies & proprement randues les unes par les autres, ou Explication des menus mots franois & latins qui sont la liaison de la structure au langage.Ligatures des langues franoise et latine Le terme apparat ensuite en anatomie comme chez Malpighi 1683 et 1686. En botanique, partir de Vaillant 1718, De structura florum. En gologie : Bertrand 1760. Mmoire sur la structure intrieure de la terre. Hau. 1784. Essai dune thorie sur la structure des crystaux. 1860. Abb Torrecilla. Lexicologie espagnole : essai sur la formation, les racines, les familles de mots et sur tout ce qui se rattache la structure et la drivation des mots. Aot 1931. CIL 2. Troubetskoj Les systmes phonologiques envisags en eux-mmes et dans leurs rapports avec les structures gnrales de la langue. Damourette & Pichon. 1933. Des mots la pense. Essai de grammaire de la langue franaise III : Morphologie du verbe. Structure de la phrase verbale. Walter von Wartburg. 1934. Evolution et structure de la langue franaise. Leipzig et Berlin. Voyez : CNRS Labo Histoire des Thories linguistiques. SLP 14 novembre (ENS Ulm) : Patrick Sriot
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  • 4. langues mixtes
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  • 1994 P. Bakker : Michif, the Cree-French mixed language N. Boretsky & B. Igla : Romani mixed dialects C. van Bree : so-called Town Frisian A.J. Drewes : Maltese E. Golovko : an Aleut-Russian mixed language A. Grant : Shelta, the secret language of Irish travellers M. de Gruiter : Jawindo, a contact language in Semarang B. Hoff : Island Carib M. Kossmann : Amarna Akkadian as a mixed language M. Mous : Maa or Mbugu P. Muysken : Media Lengua ; Callahuaya D. Nurse : Ilwana = Bantu + Cushitic H. van Rheeden : Petjo : the Indos in Batavia Th. Shadeberg : MiMwani, southern fringe of KiSwahili
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  • Michif has been called the nec plus ultra of mixed languages. It is probably the most devastating counterexample against any linguistic theorizing which claims that mixed languages do not exist. Ar first sight, the language combines Cree verbs with French noun phrases, and in both components virtually all the complexities of both source languages are preserved. All speakers of Michif belong to the ethnic group Mtis, but not all Mtis speak or spoke Michif. The Mtis are descendants of French speaking fur traders from Quebec and Acadia, who travelled west in their quest for furs from the 17th century onwards, and their Amerindian wives. Many of these men stayed in the west, married Native women and raised a family there. terrains de 1987-88 et 1990.
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  • Pieter Bakker septembre 2007 au Colloque Migrations Porquerolles Nouns are roughly 90% from French. Verbs are almost all from Cree () French copulas however are regularly used by all speakers, as well as some forms of the verb avoir () Voir : le site web du LACITO
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  • Le site du LACITO : http://lacito.vjf.cnrs.fr
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  • Les croles ne sont spcifiques en rien. A language is more like a bacterial, Lamarkian species, than like an organism.
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  • 5. le confrencier, sa vie, son oeuvre F. Jacquesson a choisi, travers lexemple simplifi de son propre parcours, de montrer comment peut se passer la carrire dun linguiste. Il a choisi de rsumer cela 3 tapes, symbolises ici par 3 de ses livres.
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  • les Mishing de la valle.
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  • Le livre sur Les Personnes cest--dire sur lusage que font les locuteurs des marques de personnes dans leurs langues (pronoms ou noms et divers affixes personnels) marque un temps de synthse dans la diversit des langues.
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  • Montaigne Marco Polo Herder et la requte didentit Pourquoi les langues changent Saussure contre Pictet Langues et peuples : les migrations Islande Malte Sanscrit : les deux langues Langues romanes, vitesse du changement Egyptien Le jeu des personnes construire un mot : les parlers Tani Histoire des langues : dbat SOV Indo-europen Tsiganes Croles Balkans La rflexion sur les langues et le langage Les langues et le reprage du temps
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  • Franois Jacquesson remercie Olivier Soutet, professeur la Sorbonne, directeur de collection aux Editions Champion et organisateur de cette confrence, ainsi que le public de collgues, dtudiants, et de curieux qui ont anim cette soire la Maison de la Recherche de la rue Serpente.