112 du soir, au bar de l'Abeille. Commu-nications très importante . Présence ur-gente.

A qui le portefeuille? — Le jeuneTafarany Jules, fils de M . Talarany,conseiller municipal, a trouvé un porte-feuille en cuir noir, contenant plusieurspapiers d'affaires et factures.

II tient cet objet à la disposition deson propriétaire, 87, rue d'Antibes

Commencement d'incendie — Hier,dans l'après midi un incendie s'est dé-claré dans les broussailles du boulevardDelaup, près de la Pension Marie-Louise.Les pompier', prévenus, se sont rendussur les lieux et, avec le concours desvoisins ils ont été vite maîtres du feu.Les dégâts sont sans importance.

Jet d'ordures sur la voie publique.- Une contravention a eté dressée cematin, 3 heures, au nommé P . .F.demeurant rue de Provence, N 6 pouravoir, du e étage, jeté des ordures surla voie publique, et cela u plusieursreprises.

[',liromqle 11NIonlirLe Cannet

Canalisations . — Le maire du Cannetdonne avis que par suite de canalisationspour le gaz et les égoûts . la rue Victorl-luge et la rue Commandant Lully, sontbarrées,

En conséquence, les personnes venantde Cannes et se rendant à Mougins de-vront, momentanémeflt, emprunter uneautre voie.

MTli1[TIO ] P111AUX ÉLÈVES

DES ÉCOLES COMMUNALES

Le 'aImarès(Suife)

E('OLE DE LA RUE M .tCE

CINQUIÈME CLASSEInstituteur s M . D . Sivade.Honneur. — ier prix, Biruud Jean, oe Mars

Marias, 3e ro Alfred, 4e Fons Fernand, ouBénédetto Jean, 0e Detaltre René, e Deva3'eSébastien, Se RebulTel Octave.

les truc? on Morale .- 1er prix, Bonnet Guil-laume ; 2e Fiardo Auguste

e Botton jeanex_oequa, ouvray Maurice ; rer ace . Fro .'aIij ules av Mounier Jean.

,'vslruc/ion Civique . - er prix . MagagnoscMarcel e Gibert Alphonse e Cauvi Henriex.œquo, Tosetli Vincent 1er ace . Thés eninjean e GoDa Fortuné.

Lecture .- er prix, Teisseire Jules 20 Or-sini joseph ; 3e ToIlent Antoine ;

er ace.Béraud jean

e Gugtielmetti Pierre.Rciirlio, . —

ce prix, Frassati Jules ; eeI oselli André ; e Roux Alexandre ce ace.Relauffel Octave e Granjean Canaille.

E'r,ir,rc .

ter prix, Tallent Antoine

2eMalausséna Jaseph ; 3e Teisseire Jules

ce„cc . Pellegrino Michel

e Mars Marins.Longue Fra,,—aise .— rer prix., Wilson Mur-

cet

e Ruscelli Joseph

u Béraud Jean

lesace . Pans Fernand 2e Isisard Français.

Cric,,? .- les prix . Chambers Charte - 25'Séasseau Français ; 3e Espagnac Léonce

1crace . Teisseire Jules ; av Teisseire Vincent.

I-t5sforrer

ce prix, Granjean Camille ; sicTeisseire Vincent ; e \Viisora Marcel ; rer ace.Ruscelli Joseph ; 2e Devavr Sébastien.

Géographie .- 1er prix, Pelligrino Michel2e Vial Guillaume 3e Frassati Jutes en-equa . Morrdorlo Auguste ; ter ace . Tallent

Aetoiue ; e Pans Fernand.EL'an-,ds de sciences physiques cl ,si/urcf/eS.

— fer prix, lsaard François ; 2v' Guida Louis:e Fiaudrino André ; ter acc . Bénédeito jean

2e Chambers Charles.Exercices de zaugoge . — ter prix, Mounier

FEUILLETON Dit LITTORAL 44-

DANIEL RICHE

L'Amusette— A quoi 1, ..— A ma vengeance.—Vous êtes en colère, hein 1 S'il n'y

avait pas de monde autour de nous,vouaeesayeriez de m'étragler comme le gar-çon den Hocquete f

II me regarde de ses yeux qui se ra-petissent.

— Peut être bien— Voue avouez? Quel aplombJe laie allusion au drame qui-5 a émo-

tionné tout le paya l'autre semaine, etqui est revenu d'actualité par l'arrestationdu coupable — le malheureux s'était ré-fugié dans le bois den Loges.

Petit Louis, ne se défendant pas, te re-prends

Eh bien, voyez, j'ai de vous meil-leure opinion . Je ne crois pas que vousseriez capable d'agir aussi mal . Prendreune femme de fonce, c'est horrible

II hausse les épaules, indifférent :— Le fait est qu'il y en s tant qui

courent après nous t . ..Son mépris me froisse— li y a encore beaucoup plus d'hom .

mes qui nous poursuivent .

Jean ; 2e Guglielmetti Pierre ; e Murs Ma-rins ; ex . œquo, Bayard Henri ; ter ace, Wil-son Marcel ; 2e Rehuffel Octave.

Dessin. — ter prix, Pialet Joseph ; e . Ca-natta Maximin ; 3e. Thévenin jean ; er ac,Goita Fortuné ; 2e, Drs'aye Sébastien.

Cbael . — rer prix, Messina Joseph ; 2e,Cirauvet Marins ; 3e. Lamberti Joseph ; erace . Granjean Camille ; ae. Dvvaye Sébas-tien,

Gr,rrna .çlique, -- ter prix, Thévenin Jean2e botta Fortuné ; 3e, Darbelet Marius ;ex-siquo, Mighore Baptiste ; ter ace . Teissurejules ; 2e, l'ens Fernand,

SIXIÈME CLASSEProfesseur M . P, Vidai.

PREMIÈRE DIVISION

Prix d'ho,,,,enr : Thellier Gustave, Cheva-lier Marcel, Jonlian Louis, Frank Charles,Grivelas Fernand, Pasnizzi Lion . MaunierGabriel, Rey Henri, Péiruaziello Pascal, PansMarcel . Combe Canaille, Mandrine Jacques,'laver Noël, Clergue Jean, Trocelli Lucien,Rosingana Erraile . Ordan Marius, BrrrvonAuguste, Pinchinat Lotus, Dansé J .-B.J,,slr,,clionnuo,a!,' : r cc pri .,Frainnet Gabriel2e, Chevalier Marcel : ace ., l'inchinat Louis,Denté 1 .-B.

Lcr?u,c : i er prix, Fortier Eugene . RaybaudMarcel av . Chellier Gustave, Marinier Ga-briel ; ace ., Jonti .nu Louis, Frank Charles.

Ecrilore-. ter prix, Florentin Edmond, BoitLaurent ; .ae, Pans Marcel, Ciergue Jeanace . . joulian Louis, Paniez, Lion .

-Ri,',l,tl,oe : rer pria . l'riotti Honore . Le

'aile Marius ; 2e. Florentin Ednaond,Ravhand'Marcel ; ace ., Frank Charles, Grivolas Fer-nand .

-Cric,! : ce prix . Miegne René . l .oguercro

joseph ; e. Combe Camille ; ace ., Rey Hen-t'étruzzielo Pascal.

Histoire e? Géographie : ter prix . Lonhare-cire ; an . Nigrojosepit ; ace . . Fisndrino se-51,,es . Daver Noil,

Leçons de closes s er prix . Cirauvet Marce-lin, Iterirand Marins ; e . Toselli Donat ; ace .,Trocelli Lucien, Rosingona Enriie,

Ex. de langage 5 ter prix . Gassié Louis ; 2e,Marlel,'t l.ouis ; ace ., Ordan Maruis, Flo-rentin Edmond.

Des,,,, s ce prix Sandoli Pascal, MarelleJean s ace,, Bermon Auguste . Gassié Louis.

DEUXIÈME DIVISION

Lc.'lorc s rer prix, Massot André, BernardHippolyte ; 2e, Agnelle joseph, DesvigneMarcel : ace . . Loguereio Français, Izoard Jo-seph.

Ecrr'l,,re s Ter prix, Lions Léon, Roux Léon;2e, Masearello Victor . Rir,aldi Jean ; ace,,Massot André . Dess'igne Marcel.

Rccil .,lro,, 5 ier prix . l'arian Julien, FagnoviMienne ; 2e LoguerciaJoseplr . Darbelet Au-guste ; ace,, Roux Lion, Bernard Hippolyte.

Coi-iii s rer prix . RebuiFel Vider, IsoardJoseph ; 2e . Tironi Michel ; ace . . Padan Ju-lien . Darbelet A guste.

App/icoliaii s ayan Auguste . Tallent Emi-le . Camous Michel, Périe' Auguste, GiovanniMarius, Gotta Pierre, Fiandrino Antoine.

A rruiu're,

L' Bielle Sportive . — Les membresde cette soc,elé seul, pries d'assister ala réunion générale qui aura lien, cesoir, mardi, à S h . IIL, au Palais deJustice .

-Sont également invités les jeunes

gens qui désirent faire partie del Etoi-le Sportive.

Lus nombres qui ne seront pas pré-sents et qui ne se feront pas excuserseront exclus de la Société.

RenseignementsEtal-t'iiI du 17 août 1903.N,,is,,,,,ecs .- Ricci Eugene, rue de LaTour

Mas no n cglimaille Roselis-Denis, rue Migno.Maistrelti Joseph, rue Saint-Dizier.Mariages — Lionel Lorini, maçon . cl Ar-

neaudo taria, domestique,Rebaffo Barlhilenav, charretier, et Giordano

Marie, domestique.Dêeé'e,- Mascareito Anne, épouse Gabriel-

Mathieu-Geoffroy, 49 ans,

Publications de mariages du lb,iout '003.

Entre s Triaire Frédéric. Hippol3-te, jardi-nier, et latta Françoise-Célestine, ménagare.— Silo,' Fétix-Jean, peintre . et Ferunot,, 01f-

Et toujours mort herbe fine, e tourmente de ses fi ôlements.

— C'est vrai, avoue-t-il, mais vousêtes Si s aguichantes t e

Doucement,se traînant sur les genoux,il n'est rapproché.

Je le regarde. Sur sa face la passionse devine, il est pâle, ses yeux luisent.ses mains tremblent . La même angoisseque l'autre ioue,j'éprouvai dans le bateaum'étreint . Son désir m'effraie et pour-tant je ne cède pas La tête penchéepour ne pan le voir, brisant la folle avoi-ne qui me servit à le taquiner, j'insiste

— Coquettes, c'est possible, maisnous ne nous donnons tout de mêmequ'à celui qui nous plaît, et les autresragent

Il est psrv,enu tout contre moi . je sentson souffle 'M 'effleurer et me brûler.Brusquement,l i -se soulève, m'enveloppela taille, et me jette l'aveu, qui, en sagrande simplicité, .me trouble étrange-ment

— Ah f comme je vous envie tII n'a pas dit le banal

't Je vousaime . li n'a pas dit : u Voue êtes belleet je vous veux r il a résumé d'un motsoutes les déclarations : -r Comme jevous envie t . . . n Et ce u je vous envie uest si prenant, il fait si bien image, ilme donne si complètement la mesuredu désir que j'ai nu faire naître, qu'ilpénètre en moi . Un onde de feu couledans met Vrtitte5, mon artères battent

sabeth, couturière . — Raybasd Marius, cm-plôyé de commerce, et brun Marie, couto-riere,- Guigues Vincent-Engoue, instituteur.et Guigues Marguerite-Antoinette-Georgine,s, p .- Farde! Gaston-Louis, constructeur ma-ritime, et Itroggi Marie-Célestine-Clotilde,eoutsriere . — Baradal Chartes-loseplr, doc-teur en médecine, etbokotowieiT Milly, s . p.— Conte Frédéric. Euene, nréearricien â laCie P .-L .-M., et Gastasd Alexandrine-Antoi-nette, s. p . Daumas Joseph .Jean-Marius,laitier, et I ostorello Marie-Herurmie-Assunta.Settima, commise .- Girard Augustin, me-nuisier . et Scarciahico Julie . journalière.

Caisse d'Epargne de CannesSéances de, ai e? 17 AutO 11)03

Recettes en ha versements dont

4 lis-rets nouveaux . -

17 .212 .00Dépen ses es 82 remboursements

dont 14 livrets soldes 30Excédent,, -

6.00 .3oLes opérations des séances ont été prési-

dées par M . Fontana Lancent, nigociarit, ad-ministrateur de service.

Bulletin Météorologique.Par iS Alexandre, opticien, 24, rue

d'Antibes,(EXPOSI l'ION NORD)

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24 5Therniometre ' Fahrenheit

'pectacles et ConcertsCannes

Café des lies . — Dans tin précédentnuméro nous avons annoncé la réons cOureoies concerts de cet etablissernent.

Empressons-nous de reconnailrz que cetterioavcrture de .soirres artistiques en pleinair, si impatiemment attendue d'un grandnombre de nos concitoyens u pleinementréussie, et que pendant ces jours de féte unnombreux public se pressait dans ce coincharmant et frais, qu'est sous son berceaud'ombrage, la place tes lies.

La troupe dont la direction s été confiée aM . Desroehes u fait merveille et les bravosn'eut pas fait défaut ; Mlle Ravmoude, MileAnna Duclos et Mile Blanchie de Kervoor ontsut captiver l'auditoire.

M . Deseoches est un artiste consommé quisait se servir d'une jolie \-oix, et qui sait direet phraser les superbes morceaux de chantde son répertoire.

M . Disraaa Valleri nous a étonné'aussi dansces divers morceaux de piano qu'il exécuteavec un brio, et nuances dignes d'un Madre.

En somme bonnes soirées en perspedtin'e,car on nous promet aussi de prochains dé-buts.

Musique Municipale :MARDI 18 AOUT 1903

huit heures et demie du soirK,a,qt,e des Allies

1. Fontenay, allegro nrilitaiee

Signard2. Othello, Ouverture Rossini5 . Hongrie, fantaisie originale

Pillevestre4 . Dan Pauquaic, valse Donizettis . Rigoletto, grande fantaisie . . . Verdib, Le Tramway, galop imitatif . Gohhairts

licePalais de la Jetée — Promenade.

— Aujourd'hui, en matinée et en soirée, mu-sic-mail,

Eden- Comices ex-Politeama . —Représentation.

Casino d'Eie (ancien théâtre Risse). —Prochainement, ouverture,

Nouvel ,%Seazor ex-Aleazar d'Etéboulevard du Pont-Vieux .)- ReprésentationTas,'crnc Sdciuliof, — Tans les soirs

grand concert s-acat et instrumental.Pare et Buvette des Eaux de for

nala Niee, ou, crI Dm5 les jours des qheures.

Music-fleulis . — Les grands succès de

Casino de Piaule. — Dimanche, con-cerl_spedtacles, o 3 heures et h j heures.

SAVON DU CONGO

violemment, un frisson délicieux meparcourt toute entière . Je respire avecpeine . Sa joue est contre ma joue, samain libre caresse mon cou, glisse dansle décolletage bâillant du peignoir, machair frémit . . - e veux encore mn dé-fendre, mus malgré mai tout mon êtrese livre Je suis perdue . J'en ai cons-cience, main j'en suis très heureuse . Pourla forme, je supplie n Lâchez-moi.Louis, je vous en conjure . . . » mats jene fais que resserrer mon étreinte . Etsa chaleur me pénètre, et il me fait mal,et c'est atrocement exquis! . . . li répèteen un fervent murmure s ( Je vous

envie, ., le vous envie . ., s C'est fini,je suis à bout de forces, je m'abandonne,ma tête tombe sur son épaule . Ses lèvress'écrasent sur les miennes . . - le le veux,oh f comme je le neux t . ..

Soudain près de nous un appel reten-tit . Un même effroi nous sépare . Nostêtes rejetées en arrière, le cou tendu,anxieux, nous écoutons . Derrière lameuler la voix cassée de ma vieille An-tomette se fait entendre

— Madame? ., . madame? . . . Oùêtes-vous t

Mon Dieu, si elle nous voyait f Uneaffolante peur d'être surpris nous saisitet, d'un seul mouvement, nous nousblottissons davantage dans la niche.Petit Louis fait sur nous glisser du foinet nous restons lb, sans bouger, cachéscomme des criminels . retenant notre

erizière Jeun

DE NOS DIVERS CORRESPONDANTS

Décorations universitaires

Pains,— A l'occasion du centenaire

de la fondation dés Lycées, l'Officiel

publie la nomination de l'abbé Chres-tis, aumônier du Lycée de Nies',

comme officier de l'Instruction publi-que, MM . Berlin et Noguier, profes-seurs su môme Lycée, sont nommés

officiers d'académie.

Les Conseils généraux

Paris — L'ouverture des Conseils

généraux-qui s eu lieu, hier, s 'est

opérée sans iircidents . Presque touslus bureaux sortants ont été réélus.

L'empereur d'Autricheeu Angleterre

Vienne,— Le bruit court, dons lesspli"t'es politiques, que l'empereur

Frani:ots .Joseph rendra visite su roiEdouard VII, l'année prochaine.

L'escadre russe de la Nler Noire

— L'escadre s quitté

le port se rendant dans les eaux tur-ques afin de surveiller' certains mou-

vements suspects de divers bâtiments,

commandés par les officiers du Sul-tan .

Au Sénat Colombien

Pa,nan,cv — Le Sénat Colombien s

rejeté, à l'unanimité, le traité du ca-

nal comme ('tant inconstitutionnel,

Dans les Balkans

Salonique . — Les Macédoniensont rlvtia.mité tan train aux portes de

la ville s il y a eu quatre tués et deuxbless('s.

Le gouvet-rsi'eiuctit du Sultan envoie

'Q bataillons dans les provinces eu-ropéennes de la Turquie.

Dans le Sud Algérien

Oient .— Un escadron du '° régi-

ment de chasseurs d'Afrique s quittéla nuit derisiôt'eAin-Sofrn, allant dans

I'extrôme-Sud Algérien, où des trou-bics graves auraient éclaté.

(1gerice Fournier)--se es.d.—i—adassaidaedd,dis.

On demande un comptable etun jeune commis de bureau . S'adresserà M . Rival Louis, rue du 14 Juillet,

sis.

ASSURANCES ET DOTATIONSm.( en c8 . vtercrnou cis de d0cne:

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o,,,,/ie,'e,,ia,,t,Oi, Gnit,m or,iclt re,,r,.

souffle, si près l'un de l'autre, que jesens sort coeur battre Il bat très vite, àgrands coups qui trahissent sa fièvre,son amour, son désir.

Mais le charme est rompu, l'appel deTome, qui se répète ait loin, me ramèneà la vie réelle . Lavoix de ma vieille bon-ne est angoissée . . . Ma présence doit êtreurgente, car, mettant de côté les formules nespeclueusea, elle crie maintenant

— Thecline t . Thécline ' . . . . ma pe-tite Thicline ? . .,

J'ai honte de ma lâcheté t Je me degage si rapidement que Petit Louis nesange pas à me retenir,le laissant là,sansun mot, je m'enfuit, courant à traversles foins coupés.

La barrière passée, je m'arrête, saisie.Devant moi, un homme surgit . Non

pan un paysan mais un monsieur, — ungrand monsieur, assez mince, — en te-nue élégante.

Stupéfaite . je reconnais Roger d'An.digny, un ami d'enfance de mon mari.

II me salue gravement et sa physiono-mie toujours sérieuse me semble aujour.d'hui presque sévère.

Mon Dieu, ma figure a-t-elle gardél'impression de la scène qui vient de sepasser f Sûrement, je suit très rouge,toute décoiffée, mes lèvres brûlent, mesemblent enliées ,, ma robe est frois-sée I . . Horriblement gênée, tout en cher-chant a reprendre mea cheveux, quemes mains sentent plein de brindilles

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de foins, je ne retrouve qu'une phrasebanale

— Par quel heureux hasard êtes-vousen ce paya

— Ce n'est pan un hasard, madame,qui m'amène, mais une commission char-gé de vous faire.

Son ton m'inquiète

— Qt'y a .t'il 't— Hélas, un tourment pour vous,,.

Votre mari t— André est malade 1De la tête il répond oui.— Très malade t— Très malade.Oubliant tous les chagrins causés tou-

tes les humiliations subies, ne voyantplus dans l'homme qui m'a trahie, qu'unêtre souffrant, je me dirige à la hâte ducôté de la maison.

— Venez, vile, vite li y a un trainà six heure, je le prendrai.

Courant presque, il me suit et je con-tinue

— Pourquoi ne m'a-t-il pas préve-nue ? . . . écrit? . ., télégraphié f . ..

(A suir're).

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et n'exigeant cocon 'Seime epéclal . Le maladepeut manger et boire tout et qui lut tait picinir.

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I SAINT-ASTIER (Dordogne) . France

se méfier descontrefaçons .