Livre Blanc Web2 0

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    Livre blanc sur le Web 2.0Dcembre 2006

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    TABLE DES MATIRES

    TABLE DES MATIRES ....................................................................................... 1

    DITORIAL ....................................................................................................... 2

    REGARDS SUR LE WEB 2.0 ............................................................................... 3

    GENSE DU TERME WEB 2.0 ......................................................................... 11

    PETIT LEXIQUE DU WEB 2.0 .......................................................................... 13

    POURRAIS-JE AVOIR UN NUAGE DE TAGS SUR MON SITE WEB 2.0? OU FAIRE DU

    NEUF AVEC DU VIEUX .................................................................................... 19

    QUELQUES APPLICATIONS EMBLMATIQUES DU WEB 2.0 ............................... 24

    LE WEB 2.0 AU SERVICE DE LA VEILLE ET DE LA RECHERCHE D'INFORMATION ... 27

    SOMMAIRE DU DOSSIER SPCIAL EN LIGNE : ................................................... 32

    CRDITS DOCUMENTAIRES ............................................................................ 33

    Livre blanc sur le Web 2.0 : Table des matires

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    DITORIAL

    Le concept de Web2.0 s'est rpandu comme une trane de poudre, dans les milieux du Web

    tout d'abord, puis dans les mdias grand public. Il semble ainsi que, prs de 15 ans aprs la

    naissance du Web, les grands mdias aient de nouveau de la matire se mettre sous la

    dent propos du phnomne Internet. Et comme d'habitude, avec un cortge

    d'approximations et de slogans plus ou moins marketing. Bref, le Web 2.0 est devenu une

    mode. Une raison de plus - a priori - pour Defidoc de ne pas en parler, tant il est vrai que

    notre ligne ditoriale est de s'lever au-dessus des modes et des phnomnes

    d'engouement superficiel. Nous avons tant vus de prtendues rvolutions disparatre

    comme elles taient venues, sans laisser de traces...

    Mais cette fois, en dpit de la mode, le phnomne Web 2.0 est vraiment srieux, mme s'il

    est difficile cerner. Le concept lui-mme a t lanc l'anglo-saxonne, de manire trs

    pragmatique, comme une nbuleuse indfinissable, tout juste illustre d'exemples "pour

    faire comprendre ce qu'on veut dire". On est loin de la conceptualisation la franaise et

    l'esprit cartsien est toujours un rien drout par l'empirisme d'outre-Atlantique.

    Toujours est-il que le Web 2.0 est devenu une ralit tangible parce qu'il est avant tout sous-

    tendu par des avances techniques importantes, qui globalement permettent au plus grand

    nombre d'internautes de devenir auteur et acteur sur le rseau. Un pas de plus dans ce sens,

    et non une nouveaut puisque - dj - le "premier" Web offrait beaucoup de souplesse pourque toute personne puisse communiquer. Mais aujourd'hui c'est encore plus facile et tout

    aussi peu cher. Deux critres qui vont sans doute donner un nouveau souffle au Web, et

    faire exploser la fois le trafic et le nombre de sites, notamment les blogs qui dj pullulent.

    Pour aborder cet univers du Web 2.0, nous proposons des articles de vulgarisation

    technique, mais aussi de rflexion, pour tenter d'chapper au regard simplement bat face

    au progrs technique, et mieux comprendre au sein de quels enjeux informationnels et de

    pouvoirs ce nouveau souffle du Web vient s'insrer.

    C'est ainsi que nous portons pour commencer quelques Regards sur le Web 2.0 pourcontribuer le dmythifier et comprendre ses vraies dimensions.

    Un court article rappelle laGense du terme Web 2.0et unPetit lexiquetente de dfinir les

    termes essentiels pour une bonne apprhension du phnomne.

    Entre la nbuleuse du Web 2.0 et lesNuages de tags, il n'y a qu'un pas, partir duquel nous

    dmontons le faux-semblant des prtendues innovations techniques du Web qui en fait ne

    sont que l'application de mthodes de traitement de l'information dont certaines sont plus

    que sculaires.

    Livre blanc sur le Web 2.0 : ditorial

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    REGARDS SUR LE WEB 2.0

    Par Fabrice Molinaro

    Le Web 2.0 est devenu un terme la mode depuis quelques mois. Mais il faut savoir raison

    garder, et par consquent, faire la part des choses, entre ce qu'il faut bien continuer

    d'appeler le "mythe Internet", par de toutes les vertus et tous les faux semblants - positifs

    autant que ngatifs - de la nouveaut que peu connaissent rellement en profondeur.

    Le Web 2.0 entre mode, marketing et ralit technique

    Depuis quelques mois, l'expression fleurit, non plus seulement dans le petit groupe des

    initis de l'Internet, mais dans les mdias grand public1

    1 Courrier International en aot 2006, puis plus rcemment la plupart des grands quotidiens, y compris Le

    Monde.

    . L'expression se pare donc des vertusmagiques de la nouveaut qui pourrait bien n'tre qu'un slogan de marketing et une mode

    de plus.

    La notion "2.0" renvoie objectivement un numro de version, l'instar des logiciels. Il y

    aurait donc une nouvelle gnration du Web... Et la presse d'entonner des hymnes de

    louanges et d'adoration du nouveau phnomne. Avec beaucoup d'exagrations et de

    contresens.

    Bien videmment, il faut savoir raison garder, et par consquent, faire la part des choses,

    entre ce qu'il faut bien continuer d'appeler le "mythe Internet", par de toutes les vertus et

    tous les faux semblants - positifs autant que ngatifs - de la nouveaut que peu connaissentrellement en profondeur.

    Lors de l'arrive du premier Web, au milieu des annes 90, un enseignant chercheur du

    CNAM, pionnier de l'Internet confiait volontiers qu'assistant pour la premire fois la

    mdiatisation d'un phnomne qu'il connaissait parfaitement, il lisait tellement de contre-

    vrits dans la presse qu'il inclinait ne plus croire la presse sur les autres sujets traits par

    celle-ci...

    On le sait, l'expression mme de "Web 2.0" a t lance comme un vague terme gnrique,

    destin dcrire commodment une nbuleuse de techniques et de services, autour d'une

    ide force. D'o les difficults supplmentaires pour cerner un sujet qui chappe un peu plus

    chaque fois qu'on veut l'enfermer dans des limites connues.

    Regards sur le Web 2.0

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    Nous allons donc tenter de nous frayer un chemin dans cette jungle, la lumire de notre

    exprience du terrain, autant comme praticiens que comme formateurs, contraints de

    rendre compte et d'expliquer les concepts et les ralits enseignes.

    Un rel dplacement du centre de gravit du web

    Le web 1.0 en tant que bibliothque mondiale

    Le premier Web - c'est--dire l'Internet grand public bas sur la norme HTML et ses drives,

    et qui prend son essor partir de 1993 - s'est construit selon une logique de production de

    l'information. Ce Web "1.0" se prsente comme un immense gisement d'information, de

    surcrot en expansion continuelle - rappelons-nous la loi qui permettait d'estimer que le Web

    doublait de volume tous les 18 mois - jusqu' prendre des dimensions galactiques.Selon une logique hrite des penseurs grecs, tout internaute pouvait donc lgitimement

    s'attendre trouver sur ce Web toutes les informations et connaissances dont il avait

    besoin, produites par les dtenteurs de ceux-ci : informations produites par les sources elles-

    mmes - sites institutionnels, pris dans le sens le plus large -, et connaissances structures et

    mises disposition par ceux qui savent.

    De sorte que la relation au Web ne diffrait presque en rien de celle de tout individu

    dsireux d'enrichir son savoir et se procurant les outils classiques pour le faire :

    bibliothques, librairies, ouvrages, revues, encyclopdies... Ce Web-l peut tre vu comme

    une source - et/ou un canal d'accs - de plus au savoir. Les grands avantages de ce nouvelaccs tant la mondialisation et la dmocratisation (cot de production de l'information en

    ligne devenus marginaux) des sources.

    Bien sr, au ct de cet aspect de rapport la connaissance et l'information, le Web

    mondial apportait un prodigieux outil de communication dcuplant les possibilits de

    contacts entre les hommes, et ce, directement au niveau plantaire, contribuant ainsi - avec

    l'acclration des moyens de transport - "rtrcir" psychologiquement notre plante.

    Tout ce Web constitue dj, en soi, un phnomne d'ampleur comparable l'invention de

    l'imprimerie : un immense pas en avant dans les moyens de communication humains.

    Les premiers grains de sable dans la mcanique : la notion d'auteur subvertie

    Ds ces premiers temps du web, tout le monde n'a peut-tre pas totalement pris conscience

    d'un nouveau phnomne qui allait considrablement changer la donne.

    Le Web est n de la norme HTML, mettant - comme son nom l'indique - les possibilits

    immenses de l'hypertexte la porte de tous. On a assez dit que le web constituait une sorte

    d'hyper-document mondial. Mais peu ont pouss l'analyse plus avant.

    Dans un document classique, consultable en squence, de la premire la dernire page -

    mme s'il est possible de sauter des passages ou de s'orienter par la table des matires -

    l'auteur est matre de son discours ; il mne son lecteur comme il veut, par o il veut.

    Regards sur le Web 2.0

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    L'hypertexte permet au lecteur de naviguer dans un texte comme il errerait dans une ville,

    s'orientant selon ses gots ou sa fantaisie, choisissant la voie qu'il souhaite chaque

    carrefour, plutt que de suivre un itinraire dict par un "auteur". De sorte que la notion

    d'auteur - qui inclut logiquement la cration du discours mais aussi la matrise de sesenchanements - se trouve dmembre. Si l'auteur premier garde la matrise de son texte, il

    cde son lecteur la matrise du cheminement dans celui-ci. Le lecteur peut "zapper"

    comme il l'entend d'un bout de texte un autre, voire d'un auteur un autre.

    De sorte que la notion classique d'auteur clate, se dilue au sein de l'immense hyper-

    document qu'est "le Web". Et ds lors, l'internaute devient matre de son parcours, libre

    d'enchaner les textes qu'il veut, dans l'ordre qu'il veut. Chacun devient donc auteur d'une

    uvre virtuelle qui est unique de par la juxtaposition personnelle des divers morceaux de

    textes parcourus. On connat peut-tre les "Cents mille milliards de pomes" imagins par

    Raymond Queneau en 1961, dont les pages sont coupes ligne ligne, le lecteur pouvant

    choisir de composer le pome qu'il veut partir de dix propositions de 14 vers rguliers de

    l'auteur premier. C'est dans le mme esprit que le Web a dmultipli cette possibilit.

    Nous constatons donc que lorsque les mdias nous prsentent le Web 2.0 comme la

    possibilit de mettre l'utilisateur au centre du rseau, ce n'est pas nouveau.

    Tristan Nitot (responsable de Mozilla Europe) a d'ailleurs bien rappel que le Web 2.0

    correspondait l'aboutissement de ce qu'avait rv Tim Berners Lee aux origines du Web

    (http://solutions.journaldunet.com/0606/060623-video-tristan-nitot.shtml).

    L'hypertexte en lui-mme mettait dj l'internaute au centre du rseau, lui offrant toutes les

    navigations originales possibles.

    Un progrs technique incontestable

    Le Web 2.0 tente en fait d'aller plus loin, ou, comme le souligne Tristan Nitot, offre la

    possibilit l'internaute de devenir auteur et acteur du rseau. L est, notre sens, le trs

    rel apport du Web 2.0, par del les slogans et les fantasmes.

    Des "sites perso" aux blogs

    Compte tenu des cots de production marginaux d'un site, toute personne peut depuislongtemps produire son propre site sur le Web. Mais jusqu' ces derniers mois, il fallait

    matriser quelque peu la technique de l'Internet, connatre un minimum la norme HTML, et

    ce, pour des rsultats d'une qualit esthtique et ergonomique douteuses. Nombre de sites

    personnels qui ont fleuri dans les annes 90 pouvaient tre d'une redoutable laideur, mais

    surtout d'une commodit d'usage discutable. Il n'est encore pas rare de tomber sur ces

    fameuses pages "profondes" d'un site qui ne permettent ni de reprer sur quel site on est

    (aucun sens de la communication), ni de revenir vers les pages suprieures (ergonomie non

    pense).

    Regards sur le Web 2.0

    http://solutions.journaldunet.com/0606/060623-video-tristan-nitot.shtmlhttp://solutions.journaldunet.com/0606/060623-video-tristan-nitot.shtmlhttp://solutions.journaldunet.com/0606/060623-video-tristan-nitot.shtmlhttp://solutions.journaldunet.com/0606/060623-video-tristan-nitot.shtml
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    Aujourd'hui, des outils simples permettent des nophytes de mettre en uvre des sites

    personnels propres.

    Cela a commenc avec les outils de CMS (content management system), notamment ces

    logiciels libres de cration et de gestion de site cl en main tels que SPIP ou Joomla.Aujourd'hui ce sont les outils de blogs (voir lexique) tels que OverBlog (http://www.over-

    blog.com) ou Haut et Fort(http://www.hautetfort.com).

    Grce ces outils, tout un chacun peut administrer simplement son site et publier les

    informations qu'il souhaite (voir notre article sur les outils emblmatiques du Web 2.0).

    Des outils collaboratifs grand public

    D'autres outils fonctionnent sur le bon vieux mode collaboratif. L encore, rien de nouveau,

    conceptuellement et sociologiquement, sous le soleil... Le concept de groupware

    (collecticiel) se fait vieux. Il a plus de 15 ans d'ge et l'archtype, le logiciel Lotus Notes, lanc

    en 1992, est toujours bien vivant dans les entreprises.

    Sur Internet, les forums de discussion Usenet(aussi appels newsgroups), prexistaient au

    Web. Ils permettaient aux internautes de partager des informations. Mais il fallait tre un

    minimum connaisseur du systme pour s'y abonner et un peu plus pour poster des

    informations sur ces groupes. Les listes de discussion vont en partie les relayer, avec plus de

    souplesse d'usage puisqu'elles se basent sur la seule matrise de la messagerie lectronique,

    passe dans toutes les pratiques professionnelles.

    La nouveaut consiste acclimater le concept d'outil collaboratif en en simplifiant l'usage.Ds avant le Web 2.0, un rpertoire gnraliste de sites tel que Dmoz, qui est aussi

    l'annuaire de Google, est conu sous forme collaborative. Face au rpertoire de Yahoo!

    (Yahoo Guide franais : http://fr.dir.yahoo.com), aliment par des professionnels, Dmoz

    permet tout internaute de prendre en charge l'alimentation d'une rubrique ou d'une sous-

    rubrique et de contribuer ainsi au reprage des bons sites d'un secteur donn.

    Le rcent phnomne de Wiki (voir lexique), notamment avec Wikipedia, la plus grande

    encyclopdie collaborative du net (version franaise :http://fr.wikipedia.org), fonctionne lui

    aussi sur le mode collaboratif, pour le meilleur et pour le pire (voir plus loin).

    Les flux rss/atom

    Les flux RSS ou ATOM s'intgrent dans la mme volution du Web. Ils permettent

    l'internaute de choisir, voire d'agrger, ses fils d'informations et de dcider de les recevoir

    dans le lecteur de son choix (voir sur le sitenotre article sur les lecteurs RSS). Certains sites

    commencent mme proposer de personnaliser un flux : celui-ci est gnr partir d'une

    requte de l'internaute base sur une srie de mots-cls, facilitant ainsi une dmarche de

    veille.

    Regards sur le Web 2.0

    http://www.over-blog.com/http://www.over-blog.com/http://www.over-blog.com/http://www.over-blog.com/http://www.hautetfort.com/http://www.hautetfort.com/http://www.hautetfort.com/http://fr.dir.yahoo.com/http://fr.dir.yahoo.com/http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://www.defidoc.com/Rech_info_int/LireFilsRSSAtom.htmhttp://www.defidoc.com/Rech_info_int/LireFilsRSSAtom.htmhttp://www.defidoc.com/Rech_info_int/LireFilsRSSAtom.htmhttp://www.defidoc.com/Rech_info_int/LireFilsRSSAtom.htmhttp://fr.wikipedia.org/http://fr.dir.yahoo.com/http://www.hautetfort.com/http://www.over-blog.com/http://www.over-blog.com/
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    Une pratique rellement centre sur l'internaute

    Pour avoir pratiqu et test de nombreux outils estampills Web 2.0, et pour en rendre

    compte rgulirement dans nos formations, nous pouvons affirmer que le centre de gravit

    du rseau se dplace perceptiblement vers l'internaute, condition qu'il dcide d'en tre

    l'acteur, et non plus le spectateur. Bien sr, ce mouvement est loin d'tre achev. Il n'est pas

    de semaine sans que de nouvelles annonces fassent entrevoir de nouvelles possibilits,

    toujours plus au service du citoyen actif.

    La technologie Ajax au service du producteur d'information

    AJAX (Asynchronous JavaScript And XML) - qui s'appuie sur la combinaison de technologies

    dj existantes - offre un nouveau confort d'utilisation et de navigation la fois pour le

    producteur d'information et le simple utilisateur d'un service Web 2.0.C'est ainsi que les services ayant recours AJAX permettent d'excuter des applications

    directement dans le navigateur. L'actualisation d'un lment de la page se fait de manire

    autonome (par rapport aux autres lments affichs) sans provoquer le rechargement

    complet de la page concerne. Ce qui offre un affichage beaucoup plus rapide ainsi que de

    nouvelles possibilits d'interaction avec les diffrentes applications prsentes dans la page.

    Ce nouveau confort d'utilisation se trouve parfaitement illustr travers des applications

    comme le nouveau Yahoo Mail (http://fr.mail.yahoo.com), l'outil de bureautique en ligne

    Google Docs & Spreadsheets(http://docs.google.com/) ou encore l'outil de personnalisation

    de sa page d'accueil Google (http://www.google.fr/ig?hl=fr). Dans ce dernier exemple,l'utilisateur peut trs facilement dplacer les blocs d'actu et les positionner comme bon lui

    semble au sein de la page. Cette technique facilite donc encore plus la personnalisation du

    Web par l'internaute.

    Dissiper quelques faux-semblants

    Nous avons soulign quel point le concept de Web 2.0 vhiculait de faux-semblants

    mdiatiques et/ou marketing, les mdias tant prompts crer ou amplifier desphnomnes de mode pour pouvoir vendre du sensationnel, et les commerciaux cherchant

    toujours le bon slogan vendeur et surfant sur les phnomnes de modes.

    Pour ne pas nous emballer, considrons plutt que le Web 2.0 est avant tout un phnomne

    d'avance technique remarquable dans son ampleur, qui dcuple certaines possibilits dj

    en germes dans l'Internet, et surtout sur le Web. Et comme toute avance technique, il s'agit

    de la langue d'sope : la meilleure et la pire des choses.

    Nous avons dj montr dans les lignes qui prcdent combien les soi-disant nouveauts

    n'en taient pas, mais tout juste des amliorations techniques considrables. Restons donc

    lucides et ne nous esbaudissons pas, bats, devant le miracle qui tout d'un coup, grce au

    Regards sur le Web 2.0

    http://fr.mail.yahoo.com/http://fr.mail.yahoo.com/http://fr.mail.yahoo.com/http://docs.google.com/http://docs.google.com/http://docs.google.com/http://www.google.fr/ig?hl=frhttp://www.google.fr/ig?hl=frhttp://www.google.fr/ig?hl=frhttp://www.google.fr/ig?hl=frhttp://docs.google.com/http://fr.mail.yahoo.com/
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    Web 2.0, donnerait l'internaute la parole sur le net. (s'esbaudir : "Se rjouir autant que fait

    un baudet qui se donne du plaisir en se frottant et se roulant dans un pr." - dfinition du

    dictionnaire de l'Acadmie franaise de 1694...)

    Permettons-nous donc de remettre en perspective historique quelques affirmationspremptoires releves ici ou l.

    Le Web 2.0 va permettre les nivellements sociaux puisque tout un chacun peutpublier sur le net.

    L'argument nous est resservi rgulirement depuis le groupware, la messagerie Internet, les

    forums Usenet, le premier Web... En fait, la technique n'est que ce qu'en font les hommes.

    voquons un souvenir personnel. la grande poque o l'on vantait le nivellement des

    relations humaines grce au courriel - mme le prsident des tats-Unis avait son e-mail ! -

    nous nous sommes adress un des grands penseurs du net pour lui demander d'intervenir

    dans une confrence. Il nous fit rpondre par sa secrtaire...

    Le web va permettre une plus grande diffusion de la connaissance

    Si l'ouverture du Web permet toute personne de communiquer, si elle peut permettre une

    plus grande mise en commun des savoirs, il n'est pas douteux que celle-ci risque aussi de se

    trouver noye sous les non-savoirs.

    Connaissance ou ego magnifi ?Prenons un exemple neutre, celui du partage de photos sur le net (par exemple sur FlickR :

    http://www.flickr.com). Tout vacancier va pouvoir mettre ses photos personnelles en ligne.

    Certaines sont d'une qualit ou d'un intrt assez limits, quand bien mme elles seraient

    proposes libres de droit. De sorte que l'outil se transforme en galerie permettant tout

    citoyen de se donner l'impression qu'il est valoris parce qu'il est sur le net. Mais si tout le

    monde est sur le net, l'orgueil d'y tre en prend un coup...

    Une partie - nous pesons nos mots - de ce qui va se trouver sur le net relve plus de ce dsir

    d'exister aux yeux des autres, un peu la manire de ces missions de tlralit dans

    lesquelles on assiste la rconciliation ou aux retrouvailles de familles qui talent ainsi leur

    vie intime devant les tlspectateurs. En d'autres termes, sous cet angle, le Web suit les

    phnomnes de socit, rien de plus.

    De la connaissance la "doxa"

    Aujourd'hui, il est vrai, toute personne qui sait quelque chose peut publier sur le net (sous

    forme de blog, par exemple), ou participer une encyclopdie contributive telle que

    Wikipedia. Mais aussi, toute personne qui croit savoir peut s'autoproclamer expert et publier

    Regards sur le Web 2.0

    http://www.flickr.com/http://www.flickr.com/http://www.flickr.com/
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    parfois de bonne foi de graves erreurs sur le net. Wikipedia a sur ce point t l'objet de

    critiques. En aot 2005, un dbat a t lanc sur le srieux de cette encyclopdie sur la liste

    Biblio-fr. On a ainsi appris que certains articles mdicaux fournissaient des informations

    errones, ce qui - en mdecine - peut poser de graves problmes.Rien ne permet donc de garantir que les auteurs qui interviennent sur le net publient des

    informations exactes. L encore, inutile de sacrifier au mythe de l'Internet en sens ngatif,

    cette fois en voyant systmatiquement dans le rseau un repre de mafieux et de

    dsinformateurs. Il faut savoir que depuis que l'imprimerie existe, le papier aussi a accueilli

    des millions de contre-vrits.

    Ce qui pose problme sur le net, c'est la puissance de diffusion, et maintenant le

    foisonnement des auteurs, noyant les sources srieuses au milieu de sources douteuses, ou

    qui sont le reflet d'opinions communes et non de ralits contrles par des experts. Le

    phnomne est dnonc par certains philosophes, conscients de ce danger. Sous le titre "Le

    nouveau royaume des idiots ?" le philosophe allemand Norbert Bolz, spcialis dans les

    mdias, confie au Spiegel, relay par Courrier International (n826 du 31 aot 2006), qu'on

    est retomb de la vraie connaissance, du savoir fond scientifiquement, prne par les

    philosophes de l'antiquit grecque, la doxa, l'opinion commune, qui prvalait en Grce

    avant les philosophes. Ainsi, avec nos outils de mesure d'opinion, on en arriverait

    considrer que telle opinion est vraie puisque 51% de personnes la pensent...

    L encore, le Web est le reflet de nos socits. Nous voyons souvent, sur des listes

    professionnelles, des questions de droit poses par des non-juristes et la rponse d'autres

    non-juristes commenant pas "je pense que..." En matire juridique, comme en toute autre

    science, on ne "pense" pas ; on sait, ou on vrifie. Mais les mdias jouent dj ce jeu du

    rgne de l'opinion, lorsqu'ils s'attachent capter avec un infini respect l'avis de telle

    comdienne en vue sur le conflit libanais ou sur la TVA des restaurateurs, plutt que de

    recueillir et de bien rendre compte de l'avis d'experts...

    De la connaissance la guerre de l'information

    Mais les choses peuvent aller dangereusement plus loin. La gnralisation du travail

    collaboratif au plan mondial et sans contrle, part du postulat caricaturons un instant que tout le monde il est beau ; tout le monde il est gentil. Rappelons-nous nos croyances

    naves des dbuts des listes de discussion professionnelles, non modres, partant du

    postulat qu'entre adultes responsables et srieux, on ne risquait rien. Il a fallu un beau

    drapage sur certaine liste pour qu'on se dcide les modrer.

    Le Web 2.0 n'chappe pas ce phnomne. Ainsi, toute personne qui peut publier sur

    Wikipedia une notice sur n'importe quel sujet et prsenter celui-ci de manire

    volontairement malhonnte. Quelles que soient les volonts de contrle des responsables

    de l'encyclopdie, ils ne peuvent dtenir la science universelle pour tout contrler. D'autant

    plus que certains groupes d'utilisateurs parviennent s'organiser pour tenter d'imposer - de

    Regards sur le Web 2.0

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    manire subtile - leur version sur un sujet. Et nous avons pu constater que certains

    modrateurs de Wikipedia se laissent endormir , quand ils ne violent pas ouvertement

    leur devoir de stricte neutralit, notamment lorsqu'il s'agit de problmatiques politiques ou

    scientifiques. Sur certains sujets sensibles (politique, histoire...), il peut se trouver ainsi desprsentations dlibrment orientes.

    Par ailleurs, toujours sur Wikipedia, toute personne peut intervenir pour corriger ou ajouter

    des informations dans un article. Il ne s'agit pas de poster un commentaire au bas de la fiche,

    mais d'intervenir pour modifier directement celle-ci. L'auteur premier de la fiche ne sera

    prvenu qu'aprs mise en ligne des modifications, ce qui laisse la place pour faire passer des

    informations fausses ou tendancieuses pendant quelques heures, voire plus. L o le bt

    blesse, c'est le positionnement privilgi qu'occupent les fiches issues de Wikipedia dans les

    rsultats de recherche de Google. Un internaute peut donc accder tout moment une

    fiche prsentant un contenu tendancieux.

    On a mme vu se livrer des "guerres d'dition" sur l'illustre encyclopdie collaborative.

    Certaines personnes, dcides imposer leur analyse subjective d'un fait ou leur opinion

    exclusive sur un sujet, passent leur temps corriger certaines fiches. Ds que l'auteur

    revient sa version originale, celle-ci est nouveau modifie dans les minutes qui suivent.

    On peut s'en rendre compte en sortant de l'Article et en consultant l'onglet Historique ou

    Discussion. Mais il faut lire parfois entre les lignes, et de plus, le grand public ne pense pas

    consulter des onglets.

    En guise de conclusion

    Le Web 2.0 constitue nos yeux une avance technique essentielle pour rendre encore plus

    simple l'accs la production d'information par le plus grand nombre sur le Web. Il faut

    donc s'attendre l'atomisation de la production d'information.

    C'est un prodigieux progrs dans le sens d'une plus grande libert de communiquer. Mais

    toute libert est double tranchant : libert de s'exprimer et des clamer des vrits envers

    et contre toute tentative d'touffement du mdiatiquement correct ; libert de manipuler

    l'opinion en rpandant des contre-vrits. L'outil technique devient d'autant plus vulnrable

    qu'il est puissant et universel. Il devient autant le lieu des vrits minoritaires que celui de laguerre de l'information. Il convient donc de rester critique et d'apprendre recouper ses

    informations, ou comparer et prendre en compte divers points de vue.

    Il faut aussi s'attendre un nouveau bond en avant des volumes d'informations disponibles

    et donc de nouvelles problmatiques pour retrouver l'information. C'est pourquoi les outils

    s'affinent et qu'on ttonne encore aujourd'hui autour de la technique des tags, de la

    taxonomie et des ontologies.

    En tout cas, plus que jamais, il importe de mditer l'adage "Trop d'information tue

    l'information"et faire la part entre le reflet des opinions et la vraie connaissance.

    Regards sur le Web 2.0

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    GENSE DU TERME WEB 2.0

    Par Didier Frochot et Fabrice Molinaro

    Le Web 2.0 est devenu - en quelques mois - un terme incontournable dans le monde de

    l'Internet. Petit retour historique sur la gense de ce concept qui prtend rvolutionner les

    pratiques du Web.

    2003 : l'occasion d'une runion de prparation d'une confrence, Dale Dougherty -

    cofondateur de la socit d'dition O'Reilly Media - rflchit aux transformations du Web. Il

    lance alors le terme Web 2.0 et, pour illustrer sa pense, voque quelques exemples

    comparatifs. Ainsi, DoubleClickserait du Web 1.0 et Google AdSense, du Web 2.0 ; Ofoto, du

    Web 1.0 et Flickr, du Web 2.0.

    Octobre 2004 : Premire confrence Web 2.0

    Octobre 2005 : Lors de la deuxime confrence Web 2.0., Tim O'Reilly expose les 8 principes

    cls qu'il estime caractristiques des applications Web 2.0 (What Is Web 2.0 : Design

    Patterns and Business Models for the Next Generation of Software

    http://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-is-web-20.html)

    dveloppant - par l mme - sa dimension de phnomne social.Parmi les points les plus importants, il faut surtout retenir : le Web transform en vritable

    plateforme ; le dveloppement d'une architecture de participation ; des outils qui restent

    longtemps en version bta car en constante amlioration ; le logiciel au-del des machines

    permettant l'assemblage d'outils et de services indpendants les uns des autres ;

    l'importance des donnes publies par les utilisateurs et qui s'apparentent des

    connaissances implicites .

    Tim O'Reilly propose galement, le 1er octobre 2005, une premire dfinition compacte en

    ces termes : Web 2.0 is the network as platform, spanning all connected devices; Web 2.0

    applications are those that make the most of the intrinsic advantages of that platform:delivering software as a continually-updated service that gets better the more people use it,

    consuming and remixing data from multiple sources, including individual users, while

    providing their own data and services in a form that allows remixing by others, creating

    network effects through an "architecture of participation," and going beyond the page

    metaphor of Web 1.0 to deliver rich user experiences. 2

    2 "Le Web 2.0 est le rseau en tant que plateforme, enjambant tous les dispositifs relis ; les applications duWeb 2.0 sont celles qui tirent le meilleur des avantages intrinsques de cette plateforme : fournissant unservice de logiciel mis jour en permanence, offrant plus et mieux aux utilisateurs, consommant et r-agenant

    des donnes des sources multiples, incluant les particuliers qui peuvent fournir leurs propres donnes etservices sous une forme qui autorise le retraitement par d'autres, crant des effets de rseau au travers d'une

    Gnse du terme Web 2.0

    http://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-is-web-20.htmlhttp://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-is-web-20.htmlhttp://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what-is-web-20.html
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    PETIT LEXIQUE DU WEB 2.0

    Par Fabrice Molinaro

    Les internautes dcouvrent - au gr de leurs lectures - de nouveaux concepts qui tendent

    se populariser mme si leur sens n'est pas toujours bien compris par ceux qui les emploient.

    Par effet de mode, on jargonne donc en Web 2.0 en maniant des mots la sonorit anglo-

    saxonne : Crowdsourcing, Social networking, Folksonomy, Mashup...

    Sans vouloir tendre l'exhaustivit, il nous semble important de revenir sur certains de ces

    concepts qui apparaissent comme les plus emblmatiques du monde du Web 2.0. (voir les

    diffrents articles/actualits du site traitant du Web 2.0) L'occasion de voir que - derrire

    certains mots - se cachent parfois des techniques et pratiques qui n'ont rien de nouveau.

    Nous avons choisi de prsenter ce lexique dans l'ordre alphabtique.

    AJAX

    AJAX ( Asynchronous JavaScript And XML) est un acronyme qui caractrise la combinaison

    d'un certain nombre de technologies existantes et servant au dveloppement d'applications

    Web : HTML/CSS, Javascript/DOM, XML et les requtes HTTP.

    AJAX permet d'excuter des applications l'intrieur du navigateur en apportant unaffichage plus rapide car l'actualisation de certaines donnes d'une page peut se faire sans

    un rechargement total de cette page.

    API

    Une API (Application Programming Interface ou interface de programmation) a pour objet de

    faciliter le travail d'un programmeur en lui fournissant les outils dans un langage donn pour

    lancer des dveloppements plus pousss et personnaliss.

    Les programmeurs peuvent ainsi puiser dans une bibliothque de fonctions afin de lesadapter leurs propres applications.

    Atom

    Face au format RSS qui souffre encore d'une absence de normalisation, certains

    dveloppeurs ont travaill sur un format alternatif rpondant au nom d'Atom (initialement

    nomm echo le projet est rebaptis Atom le 30 septembre 2003, pour des raisons

    juridiques). L'un des principaux objectifs de ses concepteurs est la mise en place d'un format

    universel de syndication de contenu.

    Petit lexique du Web 2.0

    http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20
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    Le format Atom (liens vers les diffrents articles/actualits du site traitant du sujet Atom)

    reoit un soutien de taille avec Google. Le choix du moteur de recherche en faveur d'une

    solution libre et destine devenir une norme dans le domaine de la syndication de contenu

    peut avoir un certain impact pour l'avenir du RSS. Toutefois, ces deux formats peuvent aussibien coexister d'autant plus que la plupart des lecteurs de flux sont compatibles avec ces

    deux formats. Et mme Google propose les deux types de flux (RSS et Atom) pour son

    service d'actualits.

    Blog

    Terme issu de la contraction de Web et Log, le blog est un journal en ligne qui permet son

    animateur d'changer ses points de vue avec ses lecteurs. En effet, chaque nouvel article

    peut faire l'objet de nombreux commentaires posts par les visiteurs du site.Le blog offre donc un certain compromis entre le site personnel et le forum de discussion.

    Facile crer et animer, les blogs ont sduits des millions de personnes qui utilisent cet

    outil dans des sphres trs varies. Du particulier au journaliste en passant par les

    responsables politiques et le monde de l'entreprise, le blog s'est aujourd'hui impos comme

    un mdia incontournable.

    Blogosphre

    Issu de la contraction de contraction de blog et biosphre, le terme blogosphre dsigne

    l'ensemble de la communaut qui anime des blogs.

    Blogroll

    Chaque blog affiche gnralement dans une colonne un blogrollc'est--dire une liste de liens

    (notamment vers d'autres blogs) considrs comme pertinents par le responsable du blog.

    Crowdsourcing

    Aprs l'outsourcing qui consiste externaliser certaines tches dans des pays lointains pourrduire les cots, voici venu le temps du Crowdsourcing. Pour Jeff Howe du magazine Wired,

    il s'agit - pour les entreprises qui ont recours cette pratique - d'utiliser le temps disponible

    des gens pour crer du contenu, rsoudre des problmes, voire faire de la R&D. Le

    crowdsourcing peut tre traduit par l'expression suivante : l'approvisionnement par la

    foule .

    C'est ainsi que certaines entreprises dcident de s'appuyer sur une communaut

    d'internautes charge de participer au dveloppement d'un projet et/ou d'un produit (vote,

    propositions d'amlioration, etc.). Le crowdsourcing est donc orient vers un modle qui

    associe intelligence collective et modle participatif avec parfois redistribution de revenus.

    Petit lexique du Web 2.0

    http://www.les-infostrateges.com/tag/atomhttp://www.les-infostrateges.com/tag/atomhttp://www.les-infostrateges.com/tag/atomhttp://www.les-infostrateges.com/tag/atom
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    On retrouve cette logique sur des plateformes comme FlickR qui propose aux internautes

    d'enrichir le site en publiant leurs photos, ce qui permet d'alimenter la base de donnes en

    continu. Certains parviennent ensuite vendre des clichs et FlickR prend au passage sa

    commission.Le modle du crowdsourcing permet ainsi de dvelopper des produits qui pourront ensuite

    tre commercialiss des prix relativement bas.

    Dans une optique moins commerciale, l'on peut citer le rpertoire DMOZ (aujourdhui

    disparu dans sa version franaise) ou encore l'encyclopdie gratuite Wikipedia qui

    s'enrichissent - chaque jour - grce aux contributions de milliers de bnvoles travers le

    monde entier.

    Folksonomy

    Invent par Thomas Vander Wal, le terme de folksonomy provient de la contraction des

    mots folks ( les gens ) et taxonomy ( taxinomie ou taxonomie pour voquer la

    notion de classification). Certains proposent en guise de traduction en franais - le terme

    Personomie . Lafolksonomydcrit donc une pratique qui consiste classer du contenu - de

    manire collaborative - partir de tags (ou mots-cls) proposs par les internautes eux-

    mmes.

    L'intrt de la folksonomy rside dans la souplesse offerte aux utilisateurs qui peuvent

    taguer le contenu post sur le site web.

    Remarque : Bien videmment, l'indexation ralise par les utilisateurs introduit une certaine

    part de subjectivit dans la classification du contenu. M ais n'est-ce pas le lot de toute

    indexation humaine quand bien mme celle-ci serait ralise par des professionnels ?

    Mashup

    Derrire ce concept se profile la possibilit de btir un site web ou un service en ligne

    partir de diverses applications disponibles sur le Net. Ainsi, certains services proposent leurs

    applications notamment sous forme d'API, ce qui facilite l'extraction et le traitement desinformations. L'utilisateur peut alors faire son march parmi les nombreuses applications et

    construire - briques par briques - un site web personnalis. Le grand intrt de ce systme

    rside dans la possibilit de combiner des applications dveloppes par des prestataires

    diffrents et de les exploiter sur une mme interface.

    Si l'API de Google Maps est l'un des plus utiliss, nous pouvons galement citer

    Housingmaps (http://www.housingmaps.com) pour la recherche de biens immobiliers. Ce

    dernier runit - sur un mme site - les petites annonces CraigsListavec l'API Google Maps ce

    qui permet d'associer donnes gographiques et commerciales.

    Petit lexique du Web 2.0

    http://www.housingmaps.com/http://www.housingmaps.com/http://www.housingmaps.com/http://www.housingmaps.com/
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    Podcast

    Issu de la contraction de Ipod et Broadcast (diffusion), le podcasting est un moyen de

    diffusion de fichiers sonores sur le Net. Des sites - tels qu'Odeo.com - permettent des

    utilisateurs de publier leurs fichiers audio et vido et de les mettre disposition du public. Il

    est ensuite possible de s'abonner des flux RSS ou Atom pour rcuprer automatiquement

    de nouveaux fichiers sonores sur son ordinateur personnel ou son baladeur numrique.

    RSS

    RSS (Really Simple Syndication) est un format de syndication, capable de rcuprer le

    contenu brut d'un site web sans s'occuper des donnes lies sa forme. Un flux RSS permet

    avant tout de lire les nouveauts diffuses sur un site ayant choisi d'tablir un fil sur celles-ci,

    un peu comme le fil d'actualit d'une agence de presse, d'o le terme de fil RSS (lien vers les

    diffrents articles/actualits traitant du sujet RSS).L'utilisateur peut ensuite parcourir dans

    une seule application l'ensemble des nouveauts mises en ligne sur les sites qu'il veut suivre,

    sans avoir se porter sur chaque site. Si les grands sites d'actualit ainsi que certaines

    entreprises et administrations ont adopt le RSS, ce format de syndication de contenu a

    surtout explos grce au dveloppement des blogs.

    L'utilisateur peut avoir recours des solutions trs varies pour consulter les flux RSS de son

    choix. De l'installation d'un logiciel ddi aux flux RSS - sur son poste de travail - un lecteur

    intgr dans le navigateur web ou le logiciel de messagerie, en passant par des agrgateurs

    de flux RSS disponibles sur des sites web, l'internaute n'a que l'embarras du choix.

    Social Bookmarking

    Le concept de Social Bookmarking dsigne une pratique qui consiste enregistrer ses favoris

    (ou signets) sur un site web public puis de les reprer par des mots-cls (appels tags).

    L'objectif est surtout de pouvoir mutualiser ses favoris. Un site comme Del.icio.us

    (http://del.icio.us/) permet ainsi d'identifier les sites les plus populaires sur un sujet donn.

    L'intrt rside toujours dans la possibilit d'obtenir les favoris d'autres utilisateurs en

    fonction de ses propres pages. Il est possible de s'abonner aux signets d'un utilisateur etdonc d'tre alert ds que ce dernier a intgr de nouveaux sites.

    Social Networking

    Le concept de Social Networking (Rseau social en franais) dfinit des communauts

    d'utilisateurs qui se sont regroups en fonction de centres d'intrts communs. Cela touche

    bien videmment les domaines les plus divers : loisirs, passions, musique, voyages, vie

    professionnelle...

    La plupart des sites qui servent de support ces rseaux sociaux proposent un certain

    Petit lexique du Web 2.0

    http://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://del.icio.us/http://del.icio.us/http://del.icio.us/http://del.icio.us/http://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rss
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    nombre de fonctionnalits permettant changes et ractivit entre membres inscrits.

    MySpace ou FlickR demeurent des sites emblmatiques du Social Networking. Toutefois,

    d'autres sites tels que Viaduc (rseau d'entraide professionnel) qui fonctionne sous forme

    de rseau social existaient bien avant l'explosion du Web 2.0.

    Syndication de contenu

    Ce concept recouvre toutes les possibilits techniques donnes des sites de relayer les

    informations issues d'autres sites, sans pointer vers ceux-ci, mais au contraire en intgrant

    automatiquement l'information issue de ceux-ci. Ainsi, des webmasters peuvent rcuprer

    d'autres contenus et enrichir - de manire automatise - l'offre d'information sur leurs

    propres sites web tandis que les sites qui mutualisent leur contenu augmentent leur

    audience et donc leur notorit.Avec le Web 2.0, la syndication de contenu est souvent facilite par la cration de flux RSS

    ou Atom associs aux diffrents contenus syndiqus.

    Tags

    Les tags (tiquettes en franais) reprsentent l'un des lments les plus caractristiques des

    sites rentrant dans la sphre du Web 2.0. En effet, la plupart des contenus posts sont

    reprs et identifis par ces fameux tags qui sont proposs par le producteur de contenu.

    Ces tags (ou mots-cls) sont ensuite senss faciliter l'identification et la recherche de

    contenu dans la base de donnes. Nous retrouvons ainsi une logique de classement qui n'est

    pas sans rappeler le travail d'indexation effectu par les professionnels de l'information et

    de la documentation. Finalement, le Web 2.0 transforme les producteurs de contenu de ces

    sites en arme de documentalistes qui s'ignorent.

    Les sites Web 2.0 affichent souvent un tag cloud (autrement dit, un nuage de tags) qui

    permet de visualiser du premier coup d'il les tags les plus utiliss rcemment. Plus la taille

    du mot-cl est grande, plus il y a d'articles indexs avec celui-ci. Cela permet notamment de

    reprer plus facilement les sujets les plus traits par les utilisateurs un instant T.

    Wiki

    Historiquement, le premier wiki, le Wiki Wiki Web, a t invent par Ward Cunningham. Ce

    dernier a choisi ce terme en s'inspirant de l'hawaen wiki-wiki , signifiant vite .

    Un wiki (en franais prononcer oui-qui) est un outil de gestion de site web qui permet aux

    utilisateurs de publier et modifier facilement du contenu. Les wikis sont surtout utiliss dans

    une optique collaborative et les utilisateurs autoriss peuvent ainsi participer - de manire

    bnvole - l'enrichissement du contenu.

    Cre en 2001, l'encyclopdie libre Wikipedia(http://fr.wikipedia.org) est toujours le wiki le

    plus utilis au monde.

    Petit lexique du Web 2.0

    http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/
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    Mais il existe d'autres wikis thmatiques :

    Jurispedia(http://www.jurispedia.org/-encyclopdie du droit) ; Geneawiki(http://www.geneawiki.com/- encyclopdie sur la gnalogie) ; Wikitravel(http://wikitravel.org/fr/- guide de voyage) ; etc.

    XML

    Le dveloppement de la syndication de contenu constitue l'un des phnomnes de l'Internet

    de ces dernires annes. Ce succs repose en grande partie sur le format XML (eXtended

    Markup Language) qui s'est impos comme la norme pour la syndication de contenu web. La

    structuration rigoureuse de l'information - permise par XML - autorise la rcupration ducontenu brut d'un site web sans s'occuper des donnes lies sa forme. Un webmaster peut

    ainsi facilement exploiter le contenu syndiqu issu d'un autre site tout en personnalisant la

    prsentation afin que celle-ci soit en accord avec la charte graphique de son propre site web.

    Parmi les protocoles de syndication de contenu qui utilisent la norme XML, il y a le fameux

    RSS.

    Petit lexique du Web 2.0

    http://www.jurispedia.org/http://www.jurispedia.org/http://www.jurispedia.org/http://www.geneawiki.com/http://www.geneawiki.com/http://www.geneawiki.com/http://wikitravel.org/fr/http://wikitravel.org/fr/http://wikitravel.org/fr/http://wikitravel.org/fr/http://www.geneawiki.com/http://www.jurispedia.org/
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    POURRAIS-JE AVOIR UN NUAGE DE TAGS SUR MON SITE WEB 2.0?OU FAIRE DU NEUF AVEC DU VIEUX

    Par Didier Frochot

    Petite remise en perspective historique des innovations du Web 2.0 pour. Sous couvert

    d'innovation, se prsentent bien souvent des fonctionnalits ou possibilits dj existantes,

    mais un peu rajeunies...

    La brumeuse prtendue innovation des nuages de tags

    en croire les commentateurs du Web 2.0, une des grandes innovations mise au service de

    l'internaute, ce sont les tags. Et de fait, on voit fleurir sur les meilleurs sites ou blogs ces

    "nuages de tags" permettant de visualiser la pertinence et le poids des sujets les plus traits

    sur le site.

    Le snobisme consistant jargonner techniquement en anglais plus que de raison, on ne

    comprend pas au premier abord que ce fameux systme de tags n'est autre que la bonne

    vieille mthode d'indexation l'aide de mots-cls, enseigne en bibliothconomie et en

    documentation sous le nom d'indexation matire : il s'agit d'apposer des mots-cls dcrivant

    un objet mis disposition du public : texte, image, son, vido...

    Une fois de plus, nous dcouvrons qu'aprs avoir prophtis voire prconis la fin desmtiers de l'information-documentation dont l'existence serait rendue caduque par

    l'mergence du Web, celui-ci ne tient que par les techniques documentaires tous les

    tages.

    Nous passons ici en revue les diverses techniques documentaires utilises pour sauver, ds

    l'origine le Web du chaos.

    Les balbutiements de l'Internet grand public - c'est--dire le Web - furent placs sous le

    sceau des techniques documentaires classiques, mme si d'aucuns ont pu croire que l're

    des techniques documentaires taient rvolues. Illusion d'optique, relaye par quelquespenseurs pas forcment au fait des ralits professionnelles3

    3 Nous pensons notamment ce grand penseur du management de l'information qui affirmait devant desparterres de managers que les documentalistes ne serviraient plus rien puisqu'aujourd'hui Internetpermettait de tout trouver au bout des doigts... C'tait mconnatre la fois les techniques documentaires et

    les sites Web en profondeur, comme nous le montrons ici. Repensons aussi cet article des chos quiprophtisait, en 1994, la fin des secrtaires, des documentalistes, et mme des agents de voyages...

    . C'est ainsi que les tout dbuts

    du Web furent assists des techniques documentaires rinventes sans le savoir par les

    pionniers du net.

    Avoir un nuage de tags sur mon site Web 2.0 ?

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    Les rpertoires : classifications inavoues

    La premire initiative - en termes mthodologiques, car historiquement, les deux naissent en

    mme temps - pour suivre l'extraordinaire dmarrage des sites web, fut celle des

    rpertoires. Deux tudiants amricains dcidrent de suivre la cration de tous les sites Web

    et de les rpertorier. La structure de description des sites ainsi rfrencs reprenait peu ou

    prou les lments essentiels de la description bibliographique : titre du site, auteurs, mots-

    cls, description...

    Mieux : ils allaient structurer la navigation dans le rpertoire partir de "categories", comme

    on dit en anglais, c'est--dire tout simplement d'une classification quasi-universelle, ceci

    prs qu'elle n'avait pas la rigueur des classifications connues en bibliothconomie. Ainsi s'est

    dvelopp le rpertoire de Yahoo !, toujours vivant, mme si les dirigeants de la socit le

    masquent pudiquement aujourd'hui, pour des raisons hors de propos ici. Tous les grandsrpertoires - encore nomms annuaires ou guides web - obissent cette logique

    classificatoire directement hrite des classifications bibliothconomiques et

    documentaires. Comme quoi les mtiers de l'infirmation-documentation apportaient

    quelque chose de bon...

    Les moteurs de recherche : logiciels documentaires masqus

    L'initiative concurrente a consist indexer automatiquement tout le Web mondial, l'aide

    d'outils puissants nomms moteurs de recherche (search engines). Peu se sont aviss que

    ces moteurs ne sont en fait que les formes les plus avances des logiciels documentaires 4

    4 Lire : Catherine Leloup, Moteurs d'indexation et de recherche. - Eyrolles, 1997.

    ,

    regroups sous le concept cumnique d'informatique de contenu... De sorte que lorsqu'on

    cherche une information partir d'un moteur comme Google, on fait de la documentation

    sans le savoir...

    Bien sr, le traitement a pris des proportions mondiales et industrielles telles qu'on est loin

    de l'informatique artisanale des bases de donnes internes aux centres de documentation.

    Mais les techniques de base sont exactement les mmes.

    De la sorte, le Web mondial n'est devenu ce chaos trs organis qu'avec l'aide - bien

    involontaire parfois - des techniques professionnelles issues des mtiers de l'information-documentation. L'erreur de bien des professionnels a t de ne pas s'en apercevoir et de

    croire que l'Internet allait "leur prendre leur travail", plutt que te tenter de se placer aux

    positions stratgiques de concepteur de systmes d'information sur le Web. Et pourtant, il

    en aurait bien fallu. Rares sont les sites web qui soient correctement dcrits et par

    consquent, correctement rfrencs ; parce que non correctement conus sous l'angle de

    leur reprage par les moteurs.

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    Une ralit presque dpasse : les mtatags

    Il est amusant de se rappeler que les robots des premiers moteurs de recherche exploraient

    notamment les mtadonnes (metadata, loges dans des metatags) situes dans l'en-tte

    (partie cache) d'une page web, dans laquelle le crateur de la page avait la possibilit de

    fournir ce qu'on nomme une notice bibliographique en bibliothconomie : Titre, Auteur,

    Description (petit rsum) et Mots-cls.

    Rappelons qu'un groupe de travail s'est pench sur ces questions de mtadonnes : le Dublin

    Core, du nom de la ville des USA (et non la capitale irlandaise) o ils se sont runis.

    Aujourd'hui, si les bons concepteurs de sites pratiquent toujours les mtadonnes, celles-ci

    ne sont plus exploites par de nombreux moteurs. Pourquoi ? Tout simplement parce que

    l'indexation qu'elle contient, ralise par l'auteur du site, n'est pas fiable.

    Il y a d'abord les cas de spoofing (exagration) : abus de mots-cls intempestifs destins piger les moteurs de recherche et les internautes. Certains ont cru bon d'aligner vingt fois

    le mme mot-cl pour obtenir la meilleure place dans le classement des rsultats. Les

    moteurs ont donc d'abord choisi de ne retenir qu'un maximum de deux occurrences pour

    chaque mot. Certains ont aussi choisi d'introduire des mots-cls hors sujet, dans le seul but

    d'attirer de nombreuses connexions (critre pour vendre de la publicit sur son site). Ainsi

    Pamela Anderson aurait-elle t le sujet de trs nombreux sites, si du moins on en croit le

    champ "mot-cl" des metatags...

    Il y a ensuite le fait que tout concepteur de site - ft-il bon dveloppeur web - n'a pas

    forcment les comptences pour bien rendre compte du contenu d'un site par quelquesmots-cls soigneusement choisis. On peut oublier certains aspects du site, en exagrer

    involontairement d'autres. Bref, nous n'allons pas plaider pour le professionnalisme de

    l'indexation ; s'il existe deux professions pour s'y employer (bibliothcaires et

    documentalistes), c'est qu'il y a une raison !

    De la limite des tags du Web 2.0

    Aujourd'hui on nous prsente les tags comme une innovation sans prcdent, l o on

    rinvente une technique documentaire sculaire (la classification Dewey est ne en 1876).L'innovation rside en effet dans la possibilit de voir s'afficher de manire originale (sous

    forme de "nuage") les mots-cls les plus usits. Ce systme de mots-cls associs aux

    documents mis en ligne sur les sites personnels ou collaboratifs permettra en effet de mieux

    les retrouver dans une certaine mesure.

    Il n'en demeure pas moins qu'on reste dans un certain amateurisme, puisque les

    publicateurs de ces informations n'ont pas le savoir-faire pour correctement indexer. Cela

    prend des proportions tangibles lorsqu'il s'agit d'indexer des photos ou des vidos.

    L'indexation de l'image anime est une des choses les plus dlicates. Hormis les donnes

    objectives (lieu, date, mto, circonstances objectives telles qu'une fte) - dont les auteurs

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    peuvent dj omettre certains aspects, l'image vhicule un non-dit que l'analyste d'image

    sait reprer et dcrire, avec une formation approprie.

    Souhaitons en outre fortement que la pratique des tags ne drive pas en spoofing comme

    les metatags, au point qu'on soit oblig de les ignorer. Le bel apport du Web 2.0 perdrait desa crdibilit, et ce serait dommage.

    Une autre difficult se pose.

    La pratique des tags est laisse l'apprciation de chaque producteur d'information, ce qui

    est l'esprit mme du net. Mais cette libert mme impose des limites l'efficacit du

    systme.

    Tel internaute va produire par exemple un article sur l'informatique documentaire. Il choisira

    comme tag associ : "informatique documentaire", un autre auteur, sujet identique,

    pourrait choisir avec autant de raison "informatisation documentaire", surtout si son article

    voque plus la dmarche que les outils, cependant qu'un troisime pourrait bien choisir

    "logiciel documentaire". On touche ainsi du doigt les limites de l'indexation dite libre, en

    dehors de tout langage documentaire contrl (classification ou thsaurus uniformis)

    permettant de rattacher une mme ralit conceptuelle au mme mot, "descripteur" du

    concept.

    Remarquons aussi qu'un mme internaute pourra, au fil de ses publications, utiliser un jour

    "informatique documentaire" et un autre jour "documentation informatise", tout

    simplement parce qu'il ne s'est pas souvenu de son ancienne indexation quelques mois

    d'cart ; tous les documentalistes ayant pratiqu l'indexation libre connaissent ce

    phnomne. Une analyse des nuages de tags sur certains sites laisse perplexe cet gard :

    des mots-cls trs proches coexistent sans qu'on sache ce qui a motiv le distinguo. Leurs

    auteurs non plus, sans doute... Parfois mme, c'est une simple question d'criture "Web 2.0"

    et "Web2.0"... ou une simple question de langue : "e-mail" et "courriel".

    Cette disparit est en partie rattrape grce l'affichage des mots-cls, sur les fameux

    nuages, ou lorsqu'il est possible de voir la liste complte des mots-cls utiliss. condition

    de se trouver sur le site concern. Mais pour une recherche via un moteur, ces mmes mots-

    cls resteront presque aussi imprcis que le langage naturel contenu dans les textes.

    En d'autres termes, la pratique des tags est une innovation qui rend grce aux techniques

    documentaires. Mme si elle n'est pas aussi affine, elle permet une certaine amlioration

    de l'accs l'information.

    Taxonomie et ontologie

    Avec l'arsenal des tags, mergent les mots ronflants de taxonomie (ou taxinomie) et

    d'ontologie. Ces mots savants cachent des ralits l aussi sculaires.

    La taxonomie (de taxis = placement, mise en ordre et nomos = rgle, en grec) est l'art du

    classement d'objets selon une hirarchie, c'est--dire qu'elle est notamment la science des

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    classifications.

    Quant l'ontologie (du grec ontos = existant et logos = discours), elle permet l'origine de

    dcrire des objets, intellectuels ou matriels et leurs relations entre eux. C'est donc - pour

    simplifier, sous notre angle d'tude - la science qui prside l'laboration des thsaurus.Ces termes sont utiliss aujourd'hui par drivation pour dsigner des essais de classification

    (taxonomie) d'objets, notamment pour s'y retrouver dans les tags. Les ontologies sont

    utilises en informatique pour cerner les relations logiques qui existent entre des objets qui

    doivent tre traits par les systmes automatiss.

    Autrement dit, mme si nous pouvons paratre rducteurs, ces essais mettent au jour les

    limites de l'indexation libre, dnonces plus haut. Ils tentent donc a posteriori de structurer

    les notions pour mettre de l'ordre dans les nuages de tags, ou pour amliorer la navigation

    en introduisant des relations entre les notions.

    Somme toute, on rinvente une nouvelle fois les notions de classification et de thsaurus.

    N'est-ce pas la fois le plus bel honneur qu'on puisse faire aux pratiques les plus avances

    des professionnels de l'information-documentation, mais aussi un constat de malentendu

    puisque ces mtiers devraient - une fois de plus - tre prsents sur ces terrains sur lesquels

    on rinvente et remet au jour ce qu'ils pratiquent, mme imparfaitement, depuis des

    lustres ?

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    QUELQUES APPLICATIONS EMBLMATIQUES DU WEB 2.0

    Par Fabrice Molinaro

    Il est difficile de dresser une liste exhaustive des applications lies au Web 2.0 tant les

    nouveaux services apparaissent une vitesse prodigieuse. Il ne se passe pas un jour sans

    qu'un nouveau venu fasse son apparition ou bien qu'un service connaisse une petite

    amlioration.

    Dans le cadre de ce dossier, nous avons fait le choix de nous arrter sur les applications qui

    nous semblent les plus emblmatiques du Web 2.0., des outils qui changent vraiment la vie

    de l'utilisateur.

    Nous invitons le lecteur se reporter galement l'article suivant sur le Web 2.0 au service

    de la veille et de la recherche d'information, qui complte ce panorama.

    Nous avons choisi pour dans cet article, de prsenter les applications dans l'ordre de leur

    popularit sur le net. C'est ainsi que viennent d'abord les blogs, puis le partage de ressources

    multimdia. Suivent les encyclopdies et les services de go-localisation. La bureautique en

    ligne merge encore doucement, du moins en Europe.

    Blog

    Les blogs (cf.ce mot dans notre lexique) sont des outils incontournables du Web 2.0. Ils sont,

    en quelque sorte, une amlioration de l'offre Pages persos des anctres tels que

    Multimania.fr et Respublica.fr. En effet, le systme de cration et de publication a t

    considrablement amlior et il est dsormais possible - pour le nophyte - de lancer un

    blog disposant d'une interface conviviale sans aucune connaissance en dveloppement Web.

    Parmi les prestataires proposant gratuitement de crer un blog, nous pouvons mentionner

    Haut et Fort (http://www.hautetfort.com/), OverBlog (http://www.over-blog.com/) ou

    encore Blogger(http://www.blogger.com/) de Google.

    Outre ces services qui proposent d'hberger le blog sur leur plateforme (avec une adresse

    type comme "http://monjournal.hautetfort.com"), il est possible d'installer un logiciel de

    blog sur son propre serveur web pour disposer d'une plus grande autonomie ainsi que d'un

    nom de domaine propre. Le choix est l encore assez vaste : Dotclear

    (http://www.dotclear.net/), Worldpress (http://wordpress.org/) ou encore Drupal

    (http://www.drupal.org).

    Quelques applications emblmatiques du Web 2.0

    http://www.hautetfort.com/http://www.hautetfort.com/http://www.hautetfort.com/http://www.over-blog.com/http://www.over-blog.com/http://www.over-blog.com/http://www.blogger.com/http://www.blogger.com/http://www.blogger.com/http://www.dotclear.net/http://www.dotclear.net/http://www.dotclear.net/http://wordpress.org/http://wordpress.org/http://wordpress.org/http://www.drupal.org/http://www.drupal.org/http://www.drupal.org/http://www.drupal.org/http://wordpress.org/http://www.dotclear.net/http://www.blogger.com/http://www.over-blog.com/http://www.hautetfort.com/
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    Partage de fichiers multimdia (photos, vidos, audio)

    Le Web 2.0(lien vers les diffrents articles/actualits traitant du sujet Web 2.0) connat aussi

    un important succs notamment grce au dveloppement des plateformes proposant aux

    internautes de publier leurs fichiers multimdias. La logique est toujours la mme : c'est

    l'utilisateur qui produit le contenu et le poste sur la plateforme d'change sans oublier d'y

    associer des tags (mots-cls) pour mieux identifier les contenus.

    Parmi les sites les plus clbres, citons : FlickR (http://www.flickr.com/) et Riya

    (http://www.riya.com/) pour le partage de photos ; YouTube(http://www.youtube.com/) et

    Dailymotion (http://www.dailymotion.com/) pour le partage de vidos ; MySpace

    (http://www.myspace.com/) ou encore Odeo(http://odeo.com/) pour le partage de fichiers

    musicaux.

    Encyclopdie collaborative en ligne

    Si l'encyclopdie libre Wikipedia (http://fr.wikipedia.org) est toujours le wiki (voir ce mot

    dans notre lexique) le plus utilis au monde, il existe un certain nombre d'autres wikis

    thmatiques : Jurispedia (http://www.jurispedia.org/ -encyclopdie du droit), Geneawiki

    (http://www.geneawiki.com/ - encyclopdie sur la gnalogie), Wikitravel

    (http://wikitravel.org/fr/ - guide de voyage), Wiktionnaire (http://fr.wiktionary.org/ -

    Dictionnaire libre), etc.

    Notons cependant que de nombreuses encyclopdies, non collaboratives, taient dj

    prsentes sur le net depuis des annes. Mais ce sont les wikis qui sont emblmatiques du

    Web 2.0.

    Go-localisation

    Parmi les services de go-localisation, le plus rput reste Google Maps

    (http://maps.google.fr/), qui se prsente comme un service gratuit proposant des cartes

    gographiques en ligne. L'utilisateur peut lancer une recherche sur un itinraire, sur

    l'adresse d'un particulier ou bien d'une entreprise. Dans ce dernier cas, il suffit - par exemple

    - de mentionner pizza dans le champ Vous cherchez puis boulevard Blanqui,Bordeaux dans le champ O ? pour voir s'afficher toutes les pizzerias installes cet

    endroit. Diffrents types de plans sont disponibles : un plan classique, avec nom des rues ;

    un plan en image satellite, avec parfois une rsolution trs impressionnante, et enfin, un

    plan mixte qui associe plan et satellite. Il est possible de se dplacer facilement dans le plan

    puis de zoomer sur une zone de son choix. Google Maps permet dsormais d'effectuer des

    recherches dans le monde entier.

    Le Goportail (http://www.geoportail.fr) de l'IGN (Institut gographique national) est

    circonscrit pour l'instant tous les territoires franais (y compris l'outre-mer). Il s'appuie

    comme Google, sur une cartographie prcise, mais sur des photos ariennes d'une qualit

    Quelques applications emblmatiques du Web 2.0

    http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20http://www.flickr.com/http://www.flickr.com/http://www.flickr.com/http://www.riya.com/http://www.riya.com/http://www.riya.com/http://www.youtube.com/http://www.youtube.com/http://www.youtube.com/http://www.dailymotion.com/http://www.dailymotion.com/http://www.dailymotion.com/http://www.myspace.com/http://www.myspace.com/http://www.myspace.com/http://odeo.com/http://odeo.com/http://odeo.com/http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://www.jurispedia.org/http://www.jurispedia.org/http://www.jurispedia.org/http://www.geneawiki.com/http://www.geneawiki.com/http://www.geneawiki.com/http://wikitravel.org/fr/http://wikitravel.org/fr/http://wikitravel.org/fr/http://fr.wiktionary.org/http://fr.wiktionary.org/http://fr.wiktionary.org/http://maps.google.fr/http://maps.google.fr/http://maps.google.fr/http://www.geoportail.fr/http://www.geoportail.fr/http://www.geoportail.fr/http://www.geoportail.fr/http://maps.google.fr/http://fr.wiktionary.org/http://wikitravel.org/fr/http://www.geneawiki.com/http://www.jurispedia.org/http://fr.wikipedia.org/http://odeo.com/http://www.myspace.com/http://www.dailymotion.com/http://www.youtube.com/http://www.riya.com/http://www.flickr.com/http://www.les-infostrateges.com/tag/web-20
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    parfois impressionnante (et pourtant limit dans la version gratuite, mais descendant un

    pixel correspondant 50 cm au sol...) et non des photos satellite. Il permettra dans le

    courant de 2007 la navigation en 3 dimensions.

    Bureautique en ligne

    Il est dsormais possible d'accder des applications bureautiques en ligne. Face la

    clbre - et payante - suite Office de Microsoft, des acteurs du march s'organisent pour

    proposer des outils gratuits accessibles directement via une interface web. C'est ce que

    certains appellent dj le Web Office , un concept qui peut toucher aussi bien le grand

    public que les travailleurs nomades, ainsi que les professionnels sduits par le travail

    collaboratif.

    Ainsi, Thinkfree (http://www.thinkfree.com) offre un traitement de texte, un tableur et unlogiciel de prsentation assiste par ordinateur.

    Mais il faut galement suivre de trs prs Google Docs & Spreadsheets

    (http://docs.google.com/) proposant traitement de texte et tableur aux utilisateurs qui

    peuvent ensuite retravailler sur des documents en ligne et suivre l'historique des

    modifications.

    Google possde aussi un argument de choc avec Calendar

    (http://www.google.com/calendar), son calendrier en ligne. Les utilisateurs peuvent ainsi

    accder leur agenda partir de n'importe quel navigateur web, en tout point du monde,

    et/ou partager cette application avec un groupe de travail.

    Quelques applications emblmatiques du Web 2.0

    http://www.thinkfree.com/http://www.thinkfree.com/http://www.thinkfree.com/http://docs.google.com/http://docs.google.com/http://docs.google.com/http://www.google.com/calendarhttp://www.google.com/calendarhttp://www.google.com/calendarhttp://www.google.com/calendarhttp://docs.google.com/http://www.thinkfree.com/
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    LE WEB 2.0 AU SERVICE DE LA VEILLE ET DE LA RECHERCHED'INFORMATION

    Par Fabrice Molinaro

    Au-del de certains abus d'ordre marketing, le Web 2.0 offre certains outils qui peuvent

    permettre l'utilisateur d'amliorer sa veille et sa recherche d'information sur un sujet

    donn. Certes, le risque est grand aujourd'hui de se retrouver noy sous une masse

    impressionnante d'outils et d'information. Mais en ciblant ses sources et en choisissant les

    applications qui correspondent rellement ses besoins, l'utilisateur peut y trouver un

    certain nombre d'avantages. Petit panorama des outils Web 2.0 qui facilitent rellement la

    vie pour sa veille et sa recherche d'information.

    Flux RSS

    Un flux RSS (Really Simple Syndication) ou son format concurrent, Atom, permet avant tout

    de lire les nouveauts diffuses sur un site ayant choisi d'tablir un fil sur celles-ci. Si les

    grands sites d'actualit ainsi que certaines entreprises et administrations ont adopt le RSS,

    ce format de syndication de contenu a surtout explos grce au dveloppement des blogs,

    outils emblmatiques du Web 2.0.

    L'utilisateur peut avoir recours des solutions trs varies pour consulter ses flux RSS.De l'installation d'un logiciel ddi aux flux RSS (RSSReader:http://www.rssreader.com/) -

    sur son poste de travail - un lecteur intgr dans le navigateur web (Sage pour Firefox :

    http://sage.mozdev.org/) ou le logiciel de messagerie (Thunderbird : http://www.mozilla-

    europe.org/fr/products/thunderbird), en passant par des agrgateurs de flux RSS disponibles

    sur des sites web, l'internaute n'a que l'embarras du choix.

    Mieux encore, l'utilisateur peut souhaiter recevoir les flux RSS de son choix dans son client

    de messagerie sans pour autant installer une application ou un module supplmentaire dans

    celui-ci. On passe ainsi d'une logique de flux - qui se renouvelle donc en continu - unelogique d'archivage de l'information. L'utilisateur n'est donc plus oblig de lancer une

    application ddie pour suivre l'arrive des flux RSS. L'information arrive directement dans

    son logiciel de messagerie. Dans le mme temps, les fils d'information sont stocks sur son

    poste de travail, ce qui facilite un meilleur retraitement des donnes. Par ailleurs, si

    l'utilisateur s'absente quelques jours, certaines alertes RSS pourront renvoyer des articles

    qui seront passs en mode payant. Il lui suffira alors de consulter l'article dans une

    mdiathque ou bien de l'acheter en ligne. Mais contrairement la logique de flux - par

    dfinition volatile - ce document important pour sa veille ne lui aura pas chapp.

    Web 2.0 : Au service de la veille et de la recherche...

    http://www.rssreader.com/http://www.rssreader.com/http://www.rssreader.com/http://sage.mozdev.org/http://sage.mozdev.org/http://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbirdhttp://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbirdhttp://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbirdhttp://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbirdhttp://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbirdhttp://sage.mozdev.org/http://www.rssreader.com/
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    Rmail! (http://www.r-mail.org/) est l'un des rares services proposer la rception de flux

    RSS(voir sur le site les articles/actualits ce sujet) dans sa messagerie lectronique.

    Sur le site de Rmail! (http://www.r-mail.org/), il suffit d'intgrer l'adresse d'un fil

    d'information dans le champ RSS et son adresse e-mail dans le champ E-mail puis de cliquersur le bouton Subscribe. Une fois son adresse e-mail valide, l'utilisateur recevra

    automatiquement des alertes dans son client de messagerie ds que de nouvelles

    contributions en rapport avec ses flux RSS seront publies.

    Autre outil trs intressant,Xfruits(http://www.xfruits.com/) propose une grande varit de

    services gratuits permettant notamment d'agrger ses flux RSS favoris en un seul flux et de

    recevoir les alertes sous diffrents formats (blog, e-mail, PDF, SMS) et plateformes (PC ou

    tlphone mobile).

    Grce tous ces outils, il est ainsi possible de btir un vritable systme d'alerte sur des

    sujets donns, d'autant plus que les sites d'informations commencent proposer des flux

    RSS thmatiques et personnalisables. Exemple parlant avec le site du journal Les Echos

    (http://www.lesechos.fr/) qui affiche une liste impressionnante de flux RSS : Information

    classe par secteurs (Automobile, High Tech, Communication, etc.), Information classe par

    rgions (Alsace, Aquitaine, Bretagne, etc.) sans oublier le module Offres d'emploi qui

    permet de personnaliser sa demande (Type de contrat, domaine de comptences, secteur

    d'activit, salaire demand, etc.) puis de gnrer ensuite un flux RSS qui alertera l'utilisateur

    ds qu'une offre d'emploi correspondant sa requte sera publie.

    Dans la mme logique de personnalisation, il semble important de mentionner Google

    Actualits qui offre - par dfaut - des flux RSS associs ses grandes rubriques (France,

    International, Science/Tech, etc.). Mais lorsqu'un utilisateur effectue une recherche dans

    Google Actualits (par exemple : Droit d'auteur ), il peut cliquer sur le lien RSS gauche

    pour gnrer le fil intgrer dans son lecteur RSS et tre ainsi alert ds qu'un article

    contiendra cette expression. Certes, cela fait double emploi avec les alertes Google bien

    connues, mais dans certains cas, l'outil peut tre prfr, par exemple dans la perspective

    d'agrger une srie de flux en un seul, comme voqu ci-dessus.

    En savoir plus sur les flux RSS : nos autres articles sur le site les-infostratges.com : RSS,

    dfinitions et historique-Atom, Prsentation-Quels usages pour les flux RSS ?-Panorama

    des lecteurs RSS-Les flux RSS/Atom et la veille.

    Revue de presse personnalise

    Depuis le 10 mars 2005, un agrgateur d'actualits (voir les articles/actualits sur le site

    traitant de ce sujet) comme Google Actualits (http://news.google.fr/) a franchi une tape

    Web 2.0 : Au service de la veille et de la recherche...

    http://www.r-mail.org/http://www.r-mail.org/http://www.r-mail.org/http://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.r-mail.org/http://www.r-mail.org/http://www.r-mail.org/http://www.xfruits.com/http://www.xfruits.com/http://www.xfruits.com/http://www.lesechos.fr/http://www.lesechos.fr/http://www.lesechos.fr/http://www.les-infostrateges.com/article/0605172/rss-definitions-et-historiquehttp://www.les-infostrateges.com/article/0605172/rss-definitions-et-historiquehttp://www.les-infostrateges.com/article/0605172/rss-definitions-et-historiquehttp://www.les-infostrateges.com/article/0605156/atom-presentationhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605156/atom-presentationhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605156/atom-presentationhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605206/quels-usages-pour-les-fils-rss-atomhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605206/quels-usages-pour-les-fils-rss-atomhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605206/quels-usages-pour-les-fils-rss-atomhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0606268/les-fils-rss-atom-et-la-veillehttp://www.les-infostrateges.com/article/0606268/les-fils-rss-atom-et-la-veillehttp://www.les-infostrateges.com/article/0606268/les-fils-rss-atom-et-la-veillehttp://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://news.google.fr/http://news.google.fr/http://news.google.fr/http://news.google.fr/http://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://www.les-infostrateges.com/tag/agregateur-d-actualiteshttp://www.les-infostrateges.com/article/0606268/les-fils-rss-atom-et-la-veillehttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0605183/comment-lire-les-flux-rss-atom-panorama-des-lecteurs-agregateurs-rsshttp://www.les-infostrateges.com/article/0605206/quels-usages-pour-les-fils-rss-atomhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605156/atom-presentationhttp://www.les-infostrateges.com/article/0605172/rss-definitions-et-historiquehttp://www.les-infostrateges.com/article/0605172/rss-definitions-et-historiquehttp://www.les-infostrateges.com/article/0605172/rss-definitions-et-historiquehttp://www.lesechos.fr/http://www.xfruits.com/http://www.r-mail.org/http://www.les-infostrateges.com/tag/rsshttp://www.r-mail.org/
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    trs importante en proposant aux internautes de personnaliser leur revue de presse. En

    cliquant sur le lien Personnaliser cette page , il est possible de configurer sa page

    d'actualits. L'ventail des possibilits est assez impressionnant. On peut ainsi modifier

    l'ordre d'affichage des rubriques (faire apparatre - par exemple - Culture et Science/Tech enhaut la place de International et France comme sur la page par dfaut), le nombre de

    rubriques (faire disparatre certaines rubriques si on le dsire) ou encore le volume de titres

    dans chaque bloc (affichage de un 9 grands titres).

    En cliquant sur Ajouter une rubrique standard , il est galement possible de faire son

    march parmi les antennes internationales. L'utilisateur peut donc facilement intgrer sa

    page d'accueil personnalise la rubrique Science/Tech de Google Actualits France et la

    rubrique Sci/Tech de Google US afin de suivre l'actualit technique et scientifique la fois

    dans la presse francophone et amricaine.

    Google Actualits permet aussi - trs important - de crer ses propres rubriques

    personnalises. Il suffit de cliquer sur Ajouter une rubrique personnalise puis de

    proposer des mots-cls de son choix. En proposant - par exemple - collectivits locales ,

    une rubrique portant cette expression sera cre. Tous les articles contenant ces termes

    apparatront ensuite directement dans ce nouveau bloc.

    Il est donc possible de crer des blocs en fonction de ses sujets de veille. A tout moment,

    l'utilisateur peut basculer entre l'affichage standard (Google Actualits standard) et sa revue

    de presse personnalise (Actualits personnalises).

    Enfin, le lien Emportez cette page avec vous permet d'associer sa revue de presse un e-

    mail et de s'y connecter quel que soit l'endroit o l'on se trouve dans le monde.

    Un autre service, Wikio (http://www.wikio.fr/), qui surveille - en temps rel - plusieurs

    dizaines de milliers de sources d'information, propose aussi de crer son propre journal

    partir de tags (mots-cls) de son choix. Il est possible de crer plusieurs onglets qui seront

    ensuite aliments automatiquement en fonction du titre choisi pour chaque onglet. Par

    exemple, si l'utilisateur dcide de nommer un nouvel onglet logiciels libres , cette page

    affichera de manire dynamique tous les articles contenant cette expression. Wikio va

    encore plus loin dans la personnalisation en proposant dans chaque onglet une slection detags contextuels. L'internaute peut alors en slectionner certains pour affiner son onglet

    personnalis.

    Wikio est un service trs efficace qui exploite au maximum les potentialits des tags

    contextuels pour crer sa revue de presse personnalise sur mesure.

    Social Bookmarking

    Certains sites proposent aux utilisateurs de mutualiser leurs favoris tels que Del.icio.us

    (http://del.icio.us/) qui permet ainsi d'identifier les sites les plus apprcis sur un sujet

    donn.

    Web 2.0 : Au service de la veille et de la recherche...

    http://www.wikio.fr/http://www.wikio.fr/http://www.wikio.fr/http://del.icio.us/http://del.icio.us/http://del.icio.us/http://del.icio.us/http://www.wikio.fr/
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    Yoono (http://www.yoono.com/) est galement un outil intressant. La logique consiste

    toujours partager ses favoris avec ceux d'autres utilisateurs qui ont les mmes centres

    d'intrts. Yoono propose, par exemple, de s'abonner aux signets d'un utilisateur et donc

    d'tre alert ds que ce dernier a intgr de nouveaux sites.Nous sommes bien l dans une logique de rseau social et de partage de connaissances. Le

    social bookmarking dveloppe ainsi une pratique complmentaire dans la faon d'effectuer

    une veille sur un sujet donn. Il s'agit de s'appuyer sur un rseau de connaissances qui peut

    s'apparenter - selon les cas - un groupe d'experts chargs de surveiller les nouvelles

    ressources pertinentes dans un domaine donn.

    Moteur de recherche personnalis

    ZeWol (http://www.zewol.net/) est un service de meta-syndication de sourcesd'informations francophones. Aprs avoir lanc une recherche sur un thme donn, ZeWol

    organise les rsultats en fonction du type de source. L'utilisateur peut ensuite rcuprer le

    flux RSS correspondant la recherche afin de disposer d'un outil de veille qui balayera - pour

    son compte et en continu - plusieurs sites la fois.

    D'autres outils proposent dsormais de personnaliser son moteur de recherche autour d'une

    thmatique donne. C'est le cas notamment de Rollyo(http://www.rollyo.com/) qui permet

    de srier une recherche sur une liste de sites saisis manuellement par l'utilisateur. Mais

    Google Co op (http://www.google.com/coop/cse/) va encore plus loin dans la

    personnalisation du moteur de recherche ddie. Il n'y a ainsi pas de limite dans le nombrede sources choisies par l'utilisateur (Rollyo ne permet pas de dpasser 25 sites) mais surtout,

    le module Google Co op offre de nombreuses possibilits : habillage graphique, mise en

    place d'un groupe collaboratif destin faire voluer le moteur, gnration d'un code pour

    intgrer son moteur sur un blog