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Livret des servants d'autel version : mars 2016 - 1 -

Livret des servants d'autelsaintpierredeneuilly.com/7/medias/Document pdf/Divers... · I. Servir, un engagement A. Bienvenue Cher servant d’autel, Voici un petit guide qui t’accompagnera

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Livret desservantsd'autel

version : mars 2016

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Table des matièresI.Servir, un engagement...................................................................................................5

A.Bienvenue..................................................................................................................5B.Pourquoi être servant................................................................................................5C.Comment...................................................................................................................6D.Ma progression.........................................................................................................7

II.Se former pour servir....................................................................................................9A.Attitudes....................................................................................................................9B.Eglise........................................................................................................................11C.Mobilier....................................................................................................................11D.Objets.......................................................................................................................12E.Linges.......................................................................................................................15F.Vêtements................................................................................................................17G.Livres.......................................................................................................................19H.Année liturgique.....................................................................................................20I.La Sainte Messe........................................................................................................25J.Rôles pouvant être tenus par les servants..............................................................25

III.Rôles des servants au cours des célébrations....................................................33A.Eucharistie..............................................................................................................33B.Célébrations particulières......................................................................................48C.Baptême..................................................................................................................49D.Adoration................................................................................................................49E.Confirmation...........................................................................................................49

IV.Prières..............................................................................................................................51A.Du servant................................................................................................................51B.Au cours de la messe...............................................................................................51C.A la Sainte Vierge....................................................................................................52D.Autres......................................................................................................................52

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I. Servir, un engagement

A. BienvenueCher servant d’autel,

Voici un petit guide qui t’accompagnera tout au long de ta progression. Ilregroupe presque toute la connaissance technique dont tu auras besoinpour chaque niveau.

Il est aussi composé d’une partie relative à ta progression. Pour chaqueniveau, tu y trouveras récapitulés les connaissances et l’investissementspirituel nécessaires à ton évolution.

La technique est importante, mais n’oublie jamais que tu es au service dela liturgie et non en représentation. Lorsque tu sers, fais-le avec toncoeur, et ne te focalise pas sur les erreurs que tu pourrais faire. Ce livret ajustement pour but de répondre à tes questions à l’avance, afin que tonesprit soit libéré et que tu aies une attitude de prière et de recueillementpendant la messe.

B. Pourquoi être servantLe Pape Benoit XVI l’expliquait à sa manière le 2 août 2006 :

« Vous aussi, vous êtes déjà apôtres de Jésus ! Quand vousparticipez à la Liturgie en exerçant votre service de l’autel, vousoffrez à tous un témoignage. Votre attitude de prière, qui vientdu cœur et qui se manifeste par les gestes, par le chant, parvotre participation, tout cela est déjà apostolat. Vous êtes trèsproches de Jésus Eucharistie, ce qui est le plus grand signe deSon amitié pour vous. Laissez-vous toujours émerveiller partant d’amour et de proximité ! Chers servants d’autel, soyeztoujours amis et apôtres de Jésus ! »

Ton engagement consiste donc à servir le Seigneur, et non à remplirsimplement l’une des fonctions qui sont attribuées aux différentsservants. Ces fonctions sont attribuées selon le nombre de servantsprésents, la disposition des lieux, l’importance donnée à la cérémonie, laprésence éventuelle de l’évêque, etc.

Quelques servants peuvent ne pas avoir de rôle particulier dans lacélébration. Mais leur présence est essentielle à la beauté de la liturgie.

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C. Comment1. Les 5 fidélités du servant d’autel

• Prier le Seigneur chaque jour le matin et le soir ;

• Se confesser fréquemment pour approcher de l’autel avec un cœurpur ;

• Célébrer le Jour du Seigneur et les fêtes de Toussaint, Noël,Ascension, Assomption ;

• Méditer la parole de Dieu du dimanche à venir ;

• Se former pour approfondir le sens de la liturgie et l’art de lacélébration.

2. La Charte des servants d’autel

• Je suis présent 20 minutes avant le début de la messe, pour, avecles autres servants, préparer mon cœur à la célébration par laprière ; puis recevoir mon rôle liturgique et le préparer. Si unservant a des difficultés pour mettre son aube, je l’aide. 5 minutesavant le début de la messe, je me tiens dans la sacristie ou lachapelle du Saint-Sacrement, calme et en silence.

• Je suis attaché à l’église où j’ai choisi de servir en début d’année.Néanmoins, je sers à chaque messe où je suis présent, même si jene suis pas dans l’église à laquelle je suis rattaché. Si mes parentsne peuvent pas me conduire à la messe, je m’arrange avec un autreservant pour être présent.

• Je viens servir la messe dans une tenue ajustée à la célébration (lescheveux coiffés, les mains propres, en chemise, en chaussures deville, …).

• Je suis attentif à la propreté de mon aube et à son rangement.

• Tout au long de la messe, je reste recueilli et silencieux. Si mafonction exige que je quitte le chœur, je veille à rester dans unesprit de prière.

• J’assiste aux formations qui me permettent d’apprendre les gestesnécessaires au bon déroulement de la liturgie.

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D. Ma progressionLe cordon que porte un servant d’autel n'est pas un grade dans unehiérarchie, il matérialise une étape dans la progression du servant pourson engagement au service de l'autel. Il existe 7 cordons.

• Cordon Blanc (Apprenti)

• Cordon Mauve (Céroféraire)

• Cordon Bleu (Acolyte)

• Cordon Vert (Cruciféraire)

• Cordon Rouge (Thuriféraire)

• Cordon Or (Cérémoniaire)

• Croix Or (Grand cérémoniaire)

Ta progression sera validée dans ton carnet de progression.

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II. Se former pour servir

A. AttitudesVoici les deux règles élémentaires :

• Etre silencieux

• Se tenir droit et de manière digne

Tu trouveras ci-dessous les différentes attitudes prises au cours de lamesse, leur signification et les conventions à respecter pour que l'unitéd'attitude des servants d'autel aide l'assemblée à prier.

1. Se déplacer

La procession est bien une action liturgique à part entière. C’est l’imagedu peuple de Dieu qui est en « pèlerinage sur la terre » : comme le peupleHébreu en chemin vers la « Terre Promise ». Lors des déplacements enprocession (qui n’est donc pas un défilé militaire, un défilé de mode ouune course olympique), il faut se tenir le plus droit possible et veiller àavancer avec uniformité, au même rang que celui avec qui on se trouve.

L’ordre des personnes dans une procession est toujours le même (dans lecas général) :

1. Les servants ayant une fonction particulière (Thuriféraire,Cruciféraire, Céroféraires, …)

2. Les servants par ordre de taille

3. Le ou les diacres

4. Les prêtres concélébrants

5. Le célébrant principal ou l’évêque

2. Se tenir debout

C'est la position de l'homme ressuscité, de l'homme qui part enpèlerinage. On se met debout au début de la messe, pour entendre laproclamation de l'Evangile, pendant toute la liturgie eucharistique àpartir de la prière sur les offrandes, et enfin pour l'envoi.

Lorsque tu es debout, tu te tiens droit sans te balancer, les mains jointesau niveau de la poitrine, les doigts bien droits, le pouce droit au-dessusdu pouce gauche.

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3. Se tenir assis

C'est l'attitude de l'écoute, du recueillement. On est assis pendant leslectures, le chant du Psaume, l'homélie et la présentation des offrandes.

Lorsque tu es assis, tu gardes le dos bien droit, tu ne balances pas tesjambes et poses tes mains à plat sur tes genoux.

4. Inclination simple

On fait l’inclination simple en inclinant la tête jusqu’à ce qu’on regardedirectement vers ses pieds (les épaules s’abaissant très légèrement).

Habituellement, on la fait au célébrant (à moins que la qualité de celui-cin’exige l’inclination profonde) lorsqu’on se présente devant lui – que cesoit pour lui tenir le livre, lui présenter un objet ou lui laver les mains –et en le quittant, ainsi qu’avant de commencer une action déléguée,comme pour lui demander une permission : par exemple, lorsqu’unservant doit proclamer une lecture. Ordinairement, le célébrant nerépond pas à ces salutations, sauf après avoir été encensé et après lelavement des mains.

Les servants se font ces salutations réciproquement, en signe de mutuelrespect et de reconnaissance, lorsqu’ils échangent des objets entre eux.De même, lorsque deux clercs (ou un petit groupe) ont accompli uneaction ensemble, la simple courtoisie suggère qu’ils se saluentmutuellement par un signe de tête en se séparant.

5. Inclination profonde

L'inclination profonde est un signe de respect devant l’autel lorsqu’il n’y apas le Saint Sacrement, lorsque l'on reçoit une bénédiction et lors duCredo (durant les paroles Et incarnatus est de Spiritu Sancto ex MariaVirgine et homo factus est, sauf à Noël et à l’Annonciation oùl’agenouillement est prescrit).

6. Génuflexion

La génuflexion n’est ni une révérence ni un aplatissement total, c'est ungeste de respect et d'adoration devant la présence de Dieu (cf. Ph 2) dansle Saint Sacrement. Quand, par exemple, le tabernacle avec la sainteRéserve est derrière l'autel, on fait la génuflexion en passant devant. S’ilest ailleurs, on s'incline devant l'autel. Le prêtre qui célèbre fait troisgénuflexions : après la consécration de l'hostie, après la consécration duvin, et avant de communier.

En règle générale, on salue le Très-Saint Sacrement par la génuflexionchaque fois qu’on se rend en sa présence et chaque fois qu’on s’en retire,

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comme nous avons vu au début de ce chapitre, ainsi que, en principe,chaque fois qu’on traverse par devant le lieu où il se trouve.

On fait la génuflexion en reculant le pied droit et en fléchissant le genoudroit jusqu’à ce qu’il touche le sol à proximité du talon gauche : on serelève aussitôt, sans aucune attente, et sans fléchissement de la tête oudu corps, qui restent droits. Comme pour les inclinations, il faut veiller àêtre à l’arrêt et tourné face à la personne ou l’objet qu’on va saluer avantde commencer la génuflexion, éviter toute précipitation et toute attente,garder le corps droit, sans le pencher ni en avant, ni sur le côté.

B. Eglise1. Nartex

2. Nef

3. Bas-côtés

4. Cœur

5. Déambulatoire

6. Clocher

7. Plans schématiques

a) St-Pierre (grande église)

b) St-Jacques

C. Mobilier1. Autel

Signe majeur de la célébration eucharistique, l’autel renvoie à la fois :

• au Christ, offrande vivante et sainte à la gloire du Père ;

• au repas du Seigneur.

La table renferme une pierre d'autel qui contient des reliques de saints,cette pierre est marquée de 5 croix représentant les 5 blessures du Christsur la Croix.

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2. Ambon

L’ambon, pupitre sur lequel repose le livre de la parole de Dieu, est lesymbole de l’autorité et de l’efficacité de la Parole de Dieu. Parole quiadresse ses appels aux hommes de ce temps ; Parole qui attend que lesfidèles rassemblés comprennent comment Dieu veut leur faire prendreplace dans l’histoire de l’Alliance.

De l’ambon sont faites, lors de la messe, les lectures bibliques, parmilesquelles le psaume.

3. Tabernacle

Le tabernacle (du mot latin tabernaculum : « tente »), est la tente de larencontre des Hébreux par laquelle Dieu montre son soutien à sonpeuple, ce qui annonce l'Eucharistie. Il est devenu, dans le cultecatholique, un meuble aux aspects divers devant permettre laconservation digne du pain consacré en même temps que l'exaltation dela Présence réelle. Une lampe rouge brûle à côté du Tabernacle, c’est lesigne de la Présence réelle de Dieu.

4. Crédence

Petite table sur le côté de l’autel servant à poser les objets liturgiques.

D. Objets1. Burettes

Petits récipients qui contiennent respectivement l’eau et le vin. On peutaussi se servir de la burette d’eau pour le rite du lavabo s'il n'y a pasd'aiguière. On pose les burettes sur un plateau et elles sont présentées auprêtre à l’offertoire.

2. Bassin

Vasque qui recueille l’eau qui a coulé sur les mains du prêtre pendant lerite du lavabo, et qui peut aussi servir pour le lavage des mains despersonnes ayant distribué la communion.

3. Calice

C’est le vase sacré, l’objet le plus précieux puisqu’il reçoit le Sang duChrist. Il est recouvert d’un voile jusqu’à l’offertoire, puis après lacommunion.

4. Patène

Vase sacré en forme de petite assiette où repose la grande hostieconsacrée durant la messe.

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5. Pale

Carré de toile cartonné qui couvre le calice durant la messe et évite ainsique des impuretés tombent dans le vin qui deviendra le Sang du Christ.

6. Ciboire

Vase sacré en forme de grande coupe couverte, destiné à contenir laRéserve Eucharistique au tabernacle.

7. Coupelle

Récipient qui peut être utilisé pour la distribution de la communion.

8. Plateau de communion

Plateau qui doit être porté par un servant d’autel lors de la communionpour éviter le risque que l’hostie tombe par terre et soit ainsi profanée.

9. Encensoir

Récipient suspendu à de petites chaînes dans lequel est brûlé l’encens quisymbolise la prière qui monte vers Dieu.

L’encensement est un geste d’adoration quand il est offert à Dieu(présent réellement dans les saintes espèces) et une marque d’honneurdont on entoure les personnes et les objets qui sont offerts à Dieu ou quilui offrent le sacrifice (oblats, prêtres, fidèles, …). À traversl’encensement, c’est toujours Dieu que l’on honore. En encensant leshommes, l’Église honore la créature que Dieu a faite à son image. Ainsi,on encense le prêtre parce qu’il offre le sacrifice eucharistique in personaChristi ; on encense le clergé et les fidèles parce qu’ils sont les temples duSaint-Esprit et les prêtres du sacrifice spirituel offert sur l’autel de leurvie, sommet de l’action liturgique et consommation dans l’unité dusacrifice eucharistique.

10. Navette

Petit récipient (en forme de navire) qui contient la réserve d’encens.

11. Clochette

Elle est utilisée pour prévenir l’assemblée pendant la consécration, elleinvite à l’adoration au moment de l’élévation.

12. Custode

Vase sacré en forme de petite boîte permettant de porter la communionaux malades.

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13. Aiguière

Broc contenant l’eau pour effectuer le rite du lavement des mains auxgrand-messes.

14. Bénitier et goupillon

Le bénitier est un petit seau en métal qui contient l’eau bénite. Legoupillon (petit bâton de bois ou de métal terminé par une boule percéede trous) est utilisé pour asperger avec cette eau.

15. Cierge pascal

C'est le signe du Christ Ressuscité dans l'Eglise. Lors de la Vigile pascale,le prêtre l'allume en disant : « Que la lumière du Christ, ressuscitant dansla gloire, dissipe les ténèbres de notre coeur et notre esprit ». Il trônedans le choeur, de la Nuit pascale à la Pentecôte, pour les baptêmes et lesfunérailles. Plus imposant que tous les autres, il est le signe du Christressuscité.

Apparu dès le IVème siècle, le cierge pascal, de taille particulièrementgrande, est normalement fait d'une cire très pure et décoré d'une croixrouge. Au-dessus et au-dessous de la croix, la première lettre α (Alpha) etla dernière lettre Ω (Omega) de l'alphabet grec sont inscrites, manifestantque le Christ est "commencement et fin de toutes choses". Lors de laVigile pascale, le prêtre place des grains d'encens (à chaque extrémité dela croix et en son centre), signe des 5 plaies du Christ, en disant : « Parses saintes plaies, ses plaies glorieuses, que le Christ Seigneur nous gardeet nous protège. Amen. »

Dans chaque angle, sont tracés les quatre chiffres du millésime de l'annéeproclamant que le Christ est Maître du temps et de l'histoire : «A Lui letemps et l'éternité, à Lui la gloire et la puissance pour les siècles sansfin».

16. Ostensoir

Le mot ostensoir vient d’un mot latin, « ostensor », qui veut diremontrer. C’est une pièce d’orfèvrerie destinée à contenir l’hostieconsacrée et à l’exposer à l’adoration des fidèles. L’ostensoir figure trèssouvent la forme d’un soleil, au centre duquel un espace est aménagépour recevoir l’hostie consacrée placée dans la lunule.

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17. Lunule

La lunule est la monture circulaire ouvrante, en métal doré ou argenté,sertissant deux disques de verre entre lesquels on place une hostieconsacrée, en vue de l’exposition sur un ostensoir pour l’adoration duSaint Sacrement.

18. Bourse

Pochette en carton, recouverte d’un tissu de la même couleur que l’étoledu prêtre, et servant à ranger le corporal. La bourse se place au-dessus duvoile du calice.

19. Pyxide

La pyxide est un vase sacré en forme de boîte utilisé pour conserver laréserve eucharistique (les hosties consacrées). Anciennement, la pyxidetenait lieu de tabernacle. Elle était déposée dans une niche pratiquéedans le mur latéral du sanctuaire, près de l'autel, ou suspendue au-dessusde l'autel. La pyxide n'a pas le même usage que le ciboire. Contrairementà celui-ci, elle n'est pas destinée à déplacer, mais à conserver les hostiesconsacrées à l'abri.

E. Linges1. Manuterge

Linge liturgique utilisé par le célébrant pour s’essuyer les mains durant lerite du « lavabo ». Il peut être brodé d'une petite croix dans un coin.

2. Corporal

C’est un grand carré de tissu amidonné et plié en trois parties. Il est posésur les nappes d’autel, il sert à récupérer les parcelles d'hosties quipourraient tomber de la patène. C’est sur le corporal que le calice et lapatène sont déposés lors de la célébration eucharistique. Il est plié en

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trois dans les deux sens, il est fortement amidonné et comporte une croixbrodée au centre d’un de ses côtés ; celle-ci indique le côté tourné vers leprêtre.

3. Purificatoire

C’est un linge sacré blanc qui sert à purifier, à nettoyer les vases sacrésaprès usage. Le prêtre y essuie ses lèvres, ses doigts et le calice, après lacommunion, par respect pour le Corps et le Sang du Christ. Il est marquéd'une petite croix de couleur en son centre.

4. Voile de calice

Tissu de la même couleur que l’étole du prêtre et servant à recouvrir lecalice. Le voile de calice se place au-dessus du pale.

Le voile du calice est comme un revêtement du calice qui porte en luideux significations. Tout d’abord, très matériellement, il évite que l’ontouche le calice de ses propres mains, et ainsi le risque d’altération dumétal précieux dont est souvent fait le calice. Mais bien plus, le voile ducalice, qui est comme une tente en miniature, rappelle le lieu où Dieu semanifestait au peuple Juif. Le fait de retirer le voile du calice au momentcentral de l’Eucharistie vient donc redire le sens même de la Révélation :le Christ désormais se montre et va même jusqu’à se donner ennourriture.

5. Voile huméral

Le voile huméral (du latin humerus : « épaule ») est une longue bande detissu blanc placée sur les épaules de celui qui prend en mains le Saint-

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Sacrement : le prêtre — éventuellement le diacre — pour tenir l’ostensoirlors de la bénédiction du Saint-Sacrement ou de la procession du Saint-Sacrement, ou bien pour porter un ciboire, une pyxide, une custode d’unlieu à un autre. L’usage du voile huméral est une façon de manifester lerespect dû au Saint-Sacrement.

F. Vêtements

1. Aube

L'aube rappelle notre condition de baptisé : nous avons « revêtu leChrist », c'est le vêtement blanc, couleur de la résurrection.

2. Etole

C’est une sorte de longue écharpe d’une dizaine de centimètres de largeque portent l’évêque, le prêtre et le diacre sur l’aube pendant lescélébrations liturgiques. Sa couleur est appropriée aux temps liturgiques.Le diacre la porte en bandoulière depuis l’épaule gauche, l’évêque et leprêtre sur les deux épaules. L’étole symbolise “le joug du Seigneur, douxet léger”, elle est le signe de l'ordination.

3. Cordon

Le cordon que l'on porte autour de la taille est le symbole de la grâce dela pureté de notre cœur et de notre corps que nous demandons à Dieupour célébrer la messe.

Mettre un cordon, c’est revêtir l’attitude prescrite aux Israélites pour lacélébration de la Pâque. Il est certain que son rôle étant de serrer l’aube à

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la taille et donc de faciliter les mouvements, il permet de réaliser leservice divin sans embûche, symbolisant ainsi la liberté au service deDieu.

4. Amict

C'est un rectangle de toile fine muni de deux cordons qu'un prêtre peutpasser autour du cou avant de revêtir son aube. L’amict a un sensspirituel, d’une part, et un rôle pratique, d’autre part. La prière que leprêtre dit lors de sa vêture révèle le sens spirituel de ce vêtement : « Placesur ma tête, Seigneur, le casque du salut pour repousser les attaques dudiable ». Par ailleurs, le rôle pratique de l’amict est de protéger, couvrir,les vêtements ordinaires du prêtre.

5. Dalmatique

C’est une chasuble à manches courtes et amples ; elle est fendue en-dessous des bras.

La dalmatique est devenue, vers le IVe ou le Ve siècle, le vêtement propredes diacres, passé au-dessus de l’aube et de l’étole. Les évêques peuventla porter au-dessous de la chasuble dans les offices pontificaux : cettecoutume souligne que l’évêque est le diacre véritable, c’est-à-dire le signesacramentel du Christ-Serviteur ; l’ordination diaconale est uneparticipation à la mission de l’évêque et de ses collaborateurs, dans laligne du service.

6. Chasuble

C’est une sorte de large manteau sans manches que le prêtre revêt par-dessus l’aube, pour célébrer l’Eucharistie. Sa couleur varie selon le tempsliturgique. Lorsque le prêtre revêt la chasuble, il “endosse” le Christ, aunom de qui il agit.

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7. Chape

La chape n'a aucune signification symbolique; elle se distingue de lachasuble par la présence d’un chaperon dans le dos et par l’ouverture àl’avant, faisant bien d’elle un manteau. Elle demeure un vêtement de fêteet de solennité, qui est aujourd’hui encore porté par tous les ordresdepuis les simples clercs jusqu’aux évêques. Elle se porte à l’occasion detout office solennel autre que la messe proprement dite : processions,bénédictions, baptêmes, mariages, funérailles, laudes et vêpressolennelles.

G. Livres1. Le missel

Il contient l'ensemble des prières que prononce le célébrant à la messe :

– L'ordinaire : c'est la partie qui ne change pas, hormis les choix depréfaces ou de prières eucharistiques.

– Le propre : il contient les oraisons de la messe particulière du jour,« propre » au temps liturgique, à la fête célébrée, ou à telleoccasion particulière.

2. Le lectionnaire

Le lectionnaire du dimanche contient les lectures de la Parole de Dieupropres à chaque dimanche et chaque solennité :

– 1ere lecture (habituellement tirée de l'Ancien Testament)

– Psaume

– 2ème lecture (habituellement tirée d'une lettre apostolique)

– L'Evangile de Jésus Christ

Pour permettre aux fidèles d'entendre une plus grande partie de la Bible,les lectures tournent en un cycle de trois années :

– L'année A, où l'on entend l'Evangile selon Saint Matthieu

– L'année B, où l'on entend l'Evangile selon Saint Marc

– L'année C, où l'on entend l'Evangile selon Saint Luc

(L'Evangile selon Saint Jean est réparti chaque année)

Dans les temps privilégiés (Avent, Noël, Carême, Pâques), l'ensemble deslectures du dimanche met en lumière un aspect du message biblique.

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Dans le temps ordinaire, l'Evangile répond à la première lecture tandisque la deuxième lecture est continue durant une période de plusieursdimanches.

Le lectionnaire de semaine contient les lectures de la Parole de Dieuproposées chaque jour : la première lecture et le psaume varient selonque l'année est paire ou impaire. L'Evangile ne varie pas d’une année surl’autre. La première lecture et l'Evangile sont des lectures continues dumême livre biblique, sauf durant les temps liturgiques privilégiés.

Le lectionnaire des saints (sanctoral) contient les lectures de la parole deDieu sélectionnées pour les fêtes des saints ou les messes votives.

3. L'évangéliaire

Livre liturgique contenant l’ensemble des passages de l’Evangile qui sontlus à la messe.

4. Les rituels

Ce sont les missels utilisés pour des rites particuliers : funérailles,mariages, baptêmes, etc.

H. Année liturgiquePour connaître la chronologie des fêtes dans l’année, tu peux te reporterau dessin ci-après. L’année liturgique se divise en plusieurs temps, elles’ouvre avec le premier dimanche de l’Avent et se termine le samedisuivant la fête du Christ Roi.

Aux principales fêtes et aux principaux temps de l’année correspondentdes couleurs pour la chasuble du prêtre : pendant l’Avent le violet, pourNoël le blanc, au cours du Temps Ordinaire le vert; durant le Carême leviolet, pour le Temps Pascal le blanc, à la Pentecôte le rouge (cf.paragraphe Les couleurs liturgiques page 24).

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1. Le temps de l'Avent

Il se prolonge durant quatre dimanches. Ce temps est orienté vers lavenue du Seigneur.

Avent signifie « avènement ». En nous souvenant de la venue de Jésus,nous nous préparons à sa venue dans la gloire à la fin des temps.

2. Le temps de Noël

Le 24 décembre au soir commence le temps de Noël qui s’achève avec lafête du baptême de Jésus, après l’Epiphanie.

3. Le temps du Carême

C’est la période de quarante jours qui précède et prépare Pâques, àl’exemple des 40 jours que Jésus a passés en prière dans le désert.Durant cette période, l’Église propose une grande catéchèse liturgique

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sur le baptême, afin de réveiller en chacun de ses fils la conscience de larichesse du don reçu.

Le Carême commence par le Mercredi des Cendres où, en signe depénitence, notre front est marqué de cendres. Ce long temps (qui couvre5 dimanches) s’achève avec la Semaine Sainte.

4. La Semaine Sainte

a) Dimanche des Rameaux

Jour de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, qui inaugure laSemaine Sainte. L’Église, ce jour-là, acclame son Sauveur qui marchevers sa Pâque. La Passion est proclamée durant la messe.

b) Jeudi Saint

Dans la matinée (à Paris, le Mercredi Saint), en la cathédrale du diocèse,est célébrée la messe chrismale, messe au cours de laquelle l’évêque bénitl’huile des catéchumènes et l’huile des malades, et consacre le SaintChrême. Ces huiles saintes seront employées durant toute l’année, pourla célébration des sacrements. Au cours de cette messe, les prêtresrenouvellent leur promesse sacerdotale, car c’est le jour où Jésus a fondéle sacerdoce.

Le soir, dans chaque paroisse est célébrée la messe de la Cène au cours delaquelle on commémore le dernier repas de Jésus avec ses disciples etson geste d’amour total. À l’issue de cette messe, le Saint-Sacrement estporté solennellement en procession pour être apporté au reposoir : lieuretiré, orné de fleurs et de bougies. Les fidèles sont invités à rester enadoration pour veiller avec Jésus, comme les disciples au jardin deGethsémani.

c) Vendredi Saint

Il n’y a pas de messe ce jour-là, mais un office de la Passion qui nous faitvénérer la Croix et prier pour tous les Hommes.

d) Samedi Saint

L’Église se souvient de la descente aux Enfers. Le Samedi Saint est unejournée sans célébration. L’Église vit dans l’attente.

e) La Vigile pascale

C’est la plus ancienne et la plus grande fête de l’année liturgique. Ellecomprend quatre grands moments :

• La liturgie de la lumière : à l’extérieur de l’église, le célébrantprocède à la bénédiction du feu nouveau auquel le cierge pascal est

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allumé, puis tous les fidèles allument un cierge à cette uniqueflamme. Une fois les fidèles entrés dans l’église, le diacre chante lagrande préface qui annonce la résurrection de Jésus : l’Exultet.

• La liturgie de la Parole : sept lectures de l’Ancien et du NouveauTestament prolongent cette veillée en soulignant tout le sens de laPâque de Jésus et en montrent comment, depuis les origines, Dieumanifeste son amour.

• La liturgie baptismale : le prêtre bénit l’eau baptismale, puisl’assemblée professe sa foi au Dieu Trinitaire. Cette eau servira àbaptiser durant le Temps Pascal. Des adultes peuvent recevoir lebaptême durant la Vigile pascale.

• La liturgie eucharistique : c’est le moment culminant de laveillée, car il rend présent le Seigneur ressuscité.

5. Le Temps Pascal

La fête de Pâques se prolonge durant six dimanches pour ancrer notre foidans la résurrection du Christ. Avec les apôtres, nous sommes conviéspar l’Église à Le reconnaître vivant à jamais. La joie de nos coeurss’exprime par le chant de l’Alléluia.

Quarante jours après Pâques, selon la date que nous donne Saint Lucdans le livre des Actes (1, 3), nous célébrons la montée du Christ vers sonPère : l’Ascension.

Cinquante jours après Pâques, la Pentecôte célèbre le don de l’Esprit faitaux apôtres réunis avec la Vierge Marie au Cénacle. La Pentecôte clôturele Temps Pascal. S’ouvre alors le temps de la mission, le temps del’Église, avec l’Esprit Saint qui fait de nous des témoins.

6. Le temps ordinaire

Entre le temps de Noël et l’entrée en Carême, comme entre la Pentecôteet la fête du Christ Roi, nous vivons le temps ordinaire.

Les dimanches qui suivent la Pentecôte célèbrent plus spécialement deuxgrands mystères de la foi : la Sainte Trinité et le Corps et le Sang duChrist.

7. Fêtes et solennités

1er janvier Solennité de Marie, Mère de Dieu2 février Solennité de la présentation de Jésus au Temple19 mars Fête de saint Joseph 25 mars Solennité de l’Annonciation du Seigneur 31 mai Fête de la Visitation du Seigneur Vendredi suivant le dimanche du Corps du Christ : Fête du Sacré-Coeur

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Célébra tions

24 juin Fête de la nativité de saint Jean-Baptiste 29 juin Fête de saint Pierre et saint Paul 6 août Fête de la Transfiguration du Seigneur 15 août Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie 8 septembre Fête de la Nativité de Marie 14 septembre Fête de la Croix glorieuse 1er novembre Solennité de la Toussaint 2 novembre Commémoration des fidèles défunts 9 novembre Fête de la dédicace de la Basilique de St Jean du Latran 8 décembre Solennité de l’Immaculée Conception

8. Les couleurs liturgiques

La couleur du vêtement liturgique que porte le célébrant évoque lessentiments divers qui sont dans le coeur des chrétiens, lesquels, dans laprière, s’unissent aux grands moments de la vie du Christ, selon le tempsliturgique.

• Le blanc est utilisé pour manifester pleinement la fête. Couleur dela joie, de la lumière et de la vie. L’ornement est blanc au temps deNoël, au temps de Pâques, et pour les fêtes du Christ, de la ViergeMarie, des anges et des saints non martyrs.

• L’or peut être utilisé aux jours de fête pour marquer la particulièresolennité.

• Le rouge est utilisé le dimanche de la Passion, le Vendredi saint, ledimanche de la Pentecôte, et aux fêtes de la Croix, des apôtres etdes martyrs. C’est la couleur du feu et du sang, qui évoque aussil’Esprit Saint.

• Le vert est utilisé dans le temps ordinaire. C’est la couleur quiexprime la vie et l’espérance de la foi manifestées par la présencede Jésus, vivant dans notre temps.

• Le violet est utilisé durant l’Avent et le Carême, aux messes depénitence et aux liturgies des défunts. C’est la couleur qui exprimel’attente de la rencontre avec le Christ, le temps de la conversion.On peut employer le noir aux messes des défunts, là où c’est lacoutume.

• Le rose, c’est-à-dire le violet plus lumineux (mélange du violet etd'un peu de blanc), peut être utilisé le 3ème dimanche de l’Avent etle 4ème dimanche de Carême pour annoncer la proximité du butpoursuivi et, déjà, l’entrée dans la joie promise par Dieu.

D'autres couleurs liturgiques peuvent aussi être utilisées :

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• Le bleu pour les fêtes de Marie

• Le noir peut être utilisé pour les enterrements

I. La Sainte MesseLa messe est le sacrifice que Notre Seigneur Jésus-Christ a institué pourrappeler et continuer le sacrifice de la Croix parce que, sur l’autel commesur la Croix, c’est toujours le même Prêtre (Jésus) et la même Victime(Jésus) qui s’offre à Dieu son Père en expiation des péchés des hommesde tous les temps, de tous les lieux par le ministère des évêques et desprêtres.

1. Ouverture

Tout le début de la messe nous aide à entrer dans le mystère de la messe.C'est aussi là que l'on demande à Dieu de nous pardonner nos fautespour que nous puissions recevoir Jésus avec un cœur pur.

2. Liturgie de la Parole

Jésus est « la Parole » de Dieu. Lorsqu'Il parle à travers l'Evangile, c'estvéritablement Dieu qui parle aux hommes de notre temps. Les prophèteset les apôtres qui nous retracent l'histoire du peuple de Dieu ont étéinspirés par l'Esprit-Saint.

3. Liturgie de l'Eucharistie

C'est à ce moment-là que Jésus se rend présent réellement parmi nousdans l'hostie et le vin consacré. Par les paroles du prêtre qui demandel'Esprit-Saint et prononce les Paroles de Jésus, le pain et le vindeviennent le corps et le sang de Jésus.

4. Envoi

« Allez par toute la Terre, de toutes les nations faites de disciples ». Dieunous envoie dans le monde annoncer aux hommes que Jésus est notreSauveur.

J. Rôles pouvant être tenus par les servantsTu trouveras ici une description des différents rôles, avec un pense bêtesur les actions à réaliser au courant de la messe.

1. Novice

Dans la procession d’entrée, les novices marchent deux par deux derrièrele thuriféraire, le cruciféraire et les deux acolytes avec des chandeliers.

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S’il y a des plateaux de communion, les novices s’approchent près de ceuxqui distribuent la communion et rapportent les plateaux à la crédence.Après la communion, des novices peuvent purifier les mains du célébrantet celles des autres personnes ayant distribué la communion, avec lebassin, l’aiguière et le manuterge.

2. Acolyte

a) Rite d'ouverture

Dans la procession, deux acolytes avec des chandeliers prennent placederrière le thuriféraire et encadrent la croix (ils se placent devant la croixs’il n’est pas possible de se placer à trois de front), en faisant bienattention d’avancer toujours de front et au même rythme. S’il y a unporte-évangéliaire, deux autres acolytes l’entourent avec deuxchandeliers. Les autres acolytes suivent les céroféraires, deux par deux.

À l’arrivée à l’autel : inclination de tête après la première marche duchoeur. Les deux acolytes encadrent la croix jusqu’à l’arrivée du célébrantet vont poser les chandeliers. Les autres acolytes vont à leur place.

b) Liturgie de la Parole

Procession de l’Évangile : au moment où le thuriféraire va présenterl’encens (juste après la deuxième lecture), les deux acolytes avec leschandeliers se mettent en place pour former la procession et entourentl’Évangéliaire. À l’ambon, ils se tiennent devant le lecteur en se faisantface et en tenant les chandeliers du côté de l’assemblée.

Après la proclamation de l’Évangile, ils rapportent les chandeliers où ilsles avaient pris et regagnent leur place.

c) Liturgie eucharistique

S’il n’y a pas de diacre, à la fin de la prière universelle, les acolytes serendent à la crédence. L’un prend de la main gauche le calice prêt (aunoeud) (c’est-à-dire avec la patène, le purificatoire, la pale, le corporal, levoile, (la bourse)) et pose la main droite dessus. Il se rend à l’autel etdépose le calice au coin de l’autel. Là, il enlève le voile du calice, prend lecorporal, le déplie et l’étend au milieu de l’autel (s’il y a une bourse, ilétend d’abord le corporal avant de poser dessus le calice avec son voile).

Plusieurs autres acolytes peuvent, de la crédence, porter sur l’autel ce quisera nécessaire, notamment lorsqu’il y a plusieurs ciboires et coupelles àconsacrer.

S’il y a un diacre, c’est lui qui prépare l’autel.

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Lorsque le prêtre est arrivé à l’autel, les deux acolytes vont chercher surla crédence l’un la burette de vin, l’autre la burette d’eau. La burette devin est présentée en premier, puis la burette d’eau. Ils saluent alorsensemble le prêtre et regagnent la crédence.

Ils préparent ensuite le rite du lavabo : un acolyte prend le bassin, unautre l’aiguière, un autre le manuterge. Ils se présentent à l’autel aprèsl’encensement ou après la prière du célébrant à voix basse : Humbles etpauvres… L’un verse de l’eau sur les mains du prêtre au-dessus dubassin, un autre lui présente le manuterge, puis ils s’inclinent etregagnent leurs places.

Après la prière universelle (s’il y en a une) ou après l’encensement, unacolyte porte le missel à l’autel et le dépose à gauche avec le porte-missel.

Au début du Sanctus, les acolytes suivent les céroféraires (2, 4 ou 6) dechaque côté du choeur et se placent à genoux sur la première marche duchoeur. Un acolyte sonne la clochette avant la consécration, puis àchaque élévation (3 coups) et quand le prêtre se relève.

Après le Notre Père, ils se rendent en procession par les bas-côtés jusqu’àl’entrée de l'église pour la procession de communion.

Après la communion, les acolytes rapportent à la crédence ce qui setrouve sur l’autel.

d) Rite de conclusion

Pour la procession de sortie, les acolytes prennent place dans laprocession comme à l’entrée. Les deux acolytes qui entouraientl’Évangéliaire pendant la procession d’entrée marchent sans chandelier.

3. Céroféraire

Il faut toujours un nombre pair de céroféraires. Attention à la tenue descierges : il ne s’agit pas d’un port d’arme ! Celui qui est à droite met lamain gauche au pied du chandelier et la droite juste avant le cierge. Celuiqui est à gauche fait l’inverse : il met la main droite au pied du chandelieret la gauche à la base du cierge.

Il ne faudra pas oublier d’inverser la manière de porter en fonction desmouvements, étant entendu que les lumières se trouvent toujours àl’extérieur des processions ou mouvements.

a) Rite d'ouverture

Dans la procession, les céroféraires (sans cierge) marchent derrière lesnovices, lesquels sont derrière le thuriféraire, le cruciféraire et les deuxacolytes qui encadrent la croix avec des chandeliers.

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b) Liturgie de la Parole

Un céroféraire enlève le lectionnaire après la deuxième lecture sil’Évangéliaire est utilisé.

c) Liturgie eucharistique

Au début du Sanctus, tous les servants suivent les céroféraires avec lescierges (2, 4 ou 6) de chaque côté du choeur et se placent à genoux sur lapremière marche du choeur. Après le Notre Père, ils se rendent enprocession par les bas-côtés jusqu’à l’entrée de l'église pour la processionde communion. Après avoir communié, les céroféraires se placent près deceux qui distribuent la communion. À la fin de la communion, ilsaccompagnent les ministres au tabernacle pour communier et rapportentles cierges à la fermeture du tabernacle.

d) Rite de conclusion

Pour la procession de sortie, les céroféraires (sans cierge) prennent placedans la procession comme à l’entrée.

4. Thuriféraire

Le mot thuriféraire vient du latin "thus" qui signifie encens et "ferre" quiest le verbe porter. Le thuriféraire est le servant qui porte l’encensoir.

a) Rite d'ouverture

À la sortie de la sacristie, le thuriféraire fait imposer l’encens par lecélébrant, et il donne la navette au naviculaire. S’il y a un diacre, celui-ciprésente la navette pendant l’imposition.

Il prend place en tête de la procession et balance l’encensoir fumant.

Puisqu’il marche en tête de la procession, il fait attention à ne pasmarcher trop vite.

A l’arrivée à l’autel, il fait la génuflexion, se rend au côté droit de l’autel etse présente à la droite du prêtre, à qui il remet l’encensoir (il peut y avoirune nouvelle imposition de l’encens). S’il n’y a pas de diacre, c’est lethuriféraire qui accompagne le prêtre durant l’encensement de l’autel,éventuellement en soulevant le côté droit du bas de la chasuble pourfaciliter les mouvements du prêtre.

Après cela, il dépose son encensoir et gagne sa place dans le choeur.

b) Liturgie de la Parole

À la fin de la deuxième lecture, le thuriféraire se rend avec l’encensoir etle naviculaire auprès du célébrant, et il présente à genoux l’encensoirouvert au prêtre qui impose l’encens. Il est préférable de se placer

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légèrement sur le côté, car les servants ne doivent jamais masquer lecélébrant.

Il attend le diacre ou le prêtre avec l’Évangéliaire sur la première marchedu choeur au centre puis se place à droite de l’ambon. Il présentel’encensoir après l’annonce : Évangile de Jésus-Christ selon ... Aprèsl’encensement de l’Évangéliaire, il récupère l’encensoir et le balancedevant l'ambon, tourné vers le lecteur, pendant toute la proclamation. Ilregagne sa place après la lecture de l’Évangile.

c) Liturgie eucharistique

Dès que le célébrant a fait la présentation du calice, il se présente(comme au moment de l’arrivée à l’autel) à droite du célébrant pourl’imposition de l’encens, puis il accompagne le célébrant pourl’encensement des offrandes, de l’autel et de la croix.

S’il n’y a pas de diacre, il encense ensuite le célébrant par trois coups ;puis les concélébrants. Le thuriféraire se place ensuite devant l’autel, faceà l’assemblée, en encensant de trois coups : centre, gauche, droit.

À la fin du Sanctus, il s’agenouille sur la première marche du choeurdevant l’autel jusqu’à la fin de la prière eucharistique, moment où ilposera l’encensoir.

Pendant l’élévation, il encense le Saint-Sacrement de trois coups.

d) Rite de conclusion

Il prend place en tête de la procession sans l’encensoir.

5. Naviculaire

Le naviculaire (porte-navette) suit les instructions du thuriféraire.

6. Cruciféraire

a) Rite d'ouverture

Le cruciféraire (porte-croix) prend place dans la procession d’entrée,derrière le thuriféraire. Il est entouré des deux acolytes qui portent leschandeliers (ou les précèdent, si la largeur de la nef ne permet pas defaire autrement).

A l’arrivée à l’autel, il incline la tête et se place à droite sur la premièremarche du choeur en attendant l’arrivée du célébrant pour apporter lacroix à l’endroit prévu.

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b) Rite de conclusion

Avant la bénédiction, il va chercher la croix et se place en bas desmarches après l’envoi. Il retourne à la sacristie dans l’ordre de laprocession d’entrée.

7. Porte-Missel

Quand le porte-missel présente le missel au célébrant, il le tient des deuxmains par le bas, en évitant que ses doigts cachent le texte… Il peutappuyer le livre sur son front pour avoir une meilleure stabilité (si leprètre est placé en hauteur par rapport au porte-missel ou si le servantest suffisamment petit).

a) Rite d'ouverture

Le porte-missel prend sa place dans la procession sans le missel, derrièreles deux acolytes avec des chandeliers qui entourent le cruciféraire.

Le prêtre ayant vénéré l’autel, le porte-missel précède celui-ci au siège,où il se tiendra normalement à gauche (cela dépend de la présence dudiacre ou de concélébrants).

Il présente le missel à la demande du célébrant : pour la salutation, lapréparation pénitentielle, le Gloria et la collecte.

b) Liturgie de la Parole

Il présente le missel pour le Credo, l’introduction et la conclusion de laprière universelle.

c) Liturgie eucharistique

Après la communion, il présente le missel au célébrant pour l’oraison.

d) Rite de conclusion

Dans la procession de sortie, le porte-missel (sans le missel) prend lamême place que pour l’entrée.

8. Cérémoniaire

C’est une fonction qui demande beaucoup d’humilité et de sagesse…

Il est préférable d’accepter une « erreur » de la part des autres servants,plutôt que de vouloir la rectifier tout de suite. Le cérémoniaire est doncchargé de faire répéter les servants si besoin est. Sa fonction spécifiqueimpose qu’il soit efficace et discret, puisqu’il doit s’assurer du bondéroulement de l’ensemble.

Il veillera à ce que tout soit bien préparé dans le sanctuaire.

Il indiquera les fonctions et places aux servants.

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Il s’accordera avec le célébrant pour son service et guideraéventuellement toutes les personnes qui doivent intervenir pendant laliturgie.

Sa place est habituellement derrière le célébrant ou à droite du célébrant(s’il n’y a pas de diacre). Durant le déroulement de la liturgie, il veillera àintervenir modestement et, s’il le faut, communiquer à voix basse. Ilveillera toujours, par sa tenue, à ne pas gêner ou troubler la prière del’assemblée.

9. Porte-micro

Mêmes mouvements que le porte-missel. Le micro doit être placé à unevingtaine de centimètres devant la bouche du célébrant.

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III. Rôles des servants au cours des célébrations

A. EucharistieTu trouveras ici le déroulement d'une messe dominicale avec tous lesrôles des servants (il correspond à ce que nous avons décrit ci-dessus,mais en déroulé chronologique et avec les éventuelles particularités deSt-Jacques ou de St-Pierre).

Pour le déroulé de la messe, tu trouveras en rouge : quand le prêtre parle,en bleu : les actions des servants d’autel.

1. Avant à la sacristie

Pour assurer le bon déroulement de la messe, il faut préparer l'ensembledes objets qui seront nécessaires lors de la liturgie :

• le calice

• les coupelles

• les burettes remplies d’eau et de vin

• le bassin

• les cierges

• la croix

• l’encensoir

• la navette

• le missel et le lectionnaire

• les clochettes

a) Préparation du calice

Le calice doit être préparé en le couvrant de cinq objets différentssuperposés:

• Tout en haut, le corporal : s’il n’est pas placé dans la bourse, leprêtre le dépliera et le placera sur l'autel.

• En-dessous, la pale : il s'agit d'un carré rigide recouvert de tissublanc, souvent décoré de broderies blanches.

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• En-dessous, l'hostie : il s'agit d'une grande hostie, comme enutilisent tous les prêtres.

• En-dessous, pour servir de support à l'hostie, la patène : c'est unepetite assiette plate en métal doré dans laquelle on pose la grandehostie.

• En-dessous, le purificatoire : c'est un linge blanc grand comme unmouchoir, qui sert à essuyer le calice après qu'il ait servi.

Le calice prêt doit être recouvert par un voile de calice de la mêmecouleur que la chasuble du prêtre, ou bien de couleur blanche.

b) Préparation du missel

Le missel est décomposé en 5 grandes parties :

• Le propre du temps : dans cette partie, on trouve les textes proprespour la messe que l’on va célébrer si l’on ne fête pas de saints. Ilexiste 3 temps particuliers (Avent, Carême, Temps Pascal),auxquels s’ajoute le temps « de l’année » ou temps « ordinaire ».

• L’ordinaire de la messe : cette partie contient l’ensemble des textesque l’on dit ordinairement à la messe : Je confesse à Dieu, Kyrie,Credo, Prières Eucharistiques…

• Les préfaces : toutes les préfaces de l’année, à l’exception despréfaces propres à un jour particulier (par exemple la préface del’Assomption).

• Le calendrier des saints (sanctoral) : lorsque l’on fête un saint, ilexiste des textes et des prières particulières. C’est dans cette partiequ’on les trouve, triés par date.

• Les communs : l’ensemble des textes commun aux fêtes de saints,de la Vierge Marie…

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Hostie et Patène

Corporal

Pale

Purificatoire

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La préparation du missel est unetâche très importante en vue de lacélébration de la messe. Il estimportant de la faire avec soin et,au besoin, de faire vérifier lemissel par le célébrant lui-même.L’utilisation du missel pour lestextes « ordinaires » de la messevarie suivant les prêtres et lescirconstances. Par exemple, sil’on chante le Gloria, le prêtren’aura pas forcément besoin d’enavoir le texte sous les yeux. Engénéral, il est bon de placer uncertain nombre de signets :

• à la page propre du jourconcerné ;

• au commun, si l’on en abesoin ;

• à la préface que l’onutilisera ;

• au Gloria et au Credo, si lemissel ne permet pas de les retrouver rapidement.

Le schéma ci-dessous présente la liste des prières « propres » à unemesse en fonction des jours de célébration.

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c) Préparation spirituelle

Une fois la préparation matérielle terminée, va préparer ton coeur dansla chapelle du Saint-Sacrement.

2. Liturgie d'Ouverture

Quand chacun est prêt pour la procession, sous la direction ducérémoniaire, le thuriféraire s'approche du célébrant et ouvre l'encensoir,le célébrant y met trois cuillerées d'encens et le bénit silencieusement parle signe de la croix, avant que le couvercle ne soit refermé et les chaînesbloquées par l'anneau. Le thuriféraire va prendre sa place en tête de laprocession. Il sonne avec la cloche de la sacristie (à moins qu’un autreclerc n’en soit chargé).

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a) Procession et chant d'entrée

La procession d'entrée symbolise la marche de toute l'assemblée vers leChrist; pendant la procession, les servants regardent droitdevant eux et marchent à un rythme lent et régulier ; en tête,celui qui porte l’encensoir (le thuriféraire), suivi du porte-Croix ; ensuite viennent ceux qui portent les cierges (lescéroféraires), et enfin les autres servants puis les prêtres

b) Vénération de l’autel

Une fois arrivés au bas de l'autel, ceux qui ne portent rien font lagénuflexion car le tabernacle est placé dans le sanctuaire (dans le cascontraire ils se seraient inclinés profondément)

Conduits par le thuriféraire, les porte-cierge se mettent de partet d'autre de la croix derrière l'autel.

Le porte-croix place la croix dans son support derrière del'autel.

Le porte-livre et le porte micro vont attendre près du siège ducélébrant.

Le diacre va directement à l'autel et dépose l'évangéliaire au centre del'autel. Il se déplace sur la droite et attend le célébrant. Ensemble, ilsbaisent l'autel.

Les servants restent debout.

Encensement de l'autel : De retour au centre de l'autel, le célébrantremet l'encensoir au diacre (qui le donne au thuriféraire), puis il se rendau siège avec le diacre.

Le porte-livre se tient devant le célébrant, sur sa gauche

c) Le signe de croix

C’est une prière qui nomme Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit ; Attachetoi à le faire dignement+ : Au nom du Père et du Fils et du Saint-EspritR : Amen

d) Salutation d’ouverture

C'est un salut échangé entre le prêtre et l’assemblée

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+ : Le Seigneur soit avec vousR : Et avec votre esprit

e) Préparation pénitentielle

C’est le moment d’un bref examen de conscience pour se présenter envérité devant Dieu ; après un bref silence, toute l’assemblée se déclaresolidaire du péché du monde et demande le pardon de Dieu.

+ : Préparons nous à la célébration de l’Eucharistie en reconnaissant quenous sommes pécheurs

Le porte-missel et le porte-micro se mettent en retrait

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mesfrères, que j’ai péché, en pensée, en parole, par action et paromission ; oui, j’ai vraiment péché (on se frappe la poitrine)C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous lessaints et vous aussi mes frères de prier pour moi le Seigneurnotre Dieu.

Kyrie : C’est un chant par lequel on acclame le Seigneur et on imploresa miséricorde.Seigneur, prends pitié de nous (Kyrie, eleison)O Christ, prends pitié de nous (Christe, eleison)Seigneur, prends pitié de nous (Kyrie, eleison)

f) Gloria

C’est le premier hymne d’action de grâce qui reprend les paroles desanges dans la nuit de Noël ; on ne le chante pas pendant les temps depénitence (Avent et Carême)

Gloire à Dieu, au plus haut des cieuxEt Paix sur la terre aux hommes qu’il aimeNous te louons, nous te bénissons,Nous t’adoronsNous te glorifions, nous te rendons grâcePour ton immense gloireSeigneur Dieu, Roi du ciel,Dieu le Père tout-puissant.Seigneur, Fils unique Jésus Christ,Seigneur Dieu, Agneau de DieuLe Fils du Père ;

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Toi qui enlèves le péché du monde,Prends pitié de nous ;Toi qui enlèves le péché du monde,Reçois notre prière ;Toi qui es assis à la droite du Père,Prends pitié de nous ;Car toi seul es SaintToi seul es Seigneur,Toi seul es le Très-Haut : Jésus Christ,Avec le Saint-EspritDans la gloire de Dieu le Père, Amen

Le porte-missel accompagné du porte-micro viennent se placerprès du célébrant à la fin du Gloria pour la prière d'ouverture.

g) Prière d'ouverture

Dans le secret de son coeur, chacun se tourne vers Dieu, en une prièrepersonnelle. Puis le prêtre rassemble toutes ces prières pour lesprésenter à Dieu, par le Christ, dans l’Esprit. Cette prière s’appellel’oraison. Nous la ratifions ensemble par notre Amen.

+ : Prions le Seigneur, ...R : Amen

Tout le monde s’asseoit (y compris les servants) pour écouter lapremière lecture

3. Liturgie de la parole

a) 1ère lecture

Elle est souvent extraite de l’Ancien Testament ; elle annonce l’action deDieu qui, depuis l’origine du monde, prépare son peuple à recevoirJésus. Le Dimanche, elle nous permet de mieux comprendre l’Evangile.

b) Psaume

C’est un moment d’intériorisation ; les psaumes sont des prièresbibliques avec lesquelles Jésus lui même priait.

c) 2nde lecture

Elle est extraite d’une lettre de l’un des apôtres ; elle nous rattache auxpremiers chrétiens puisque les apôtres prêchaient aux premièrescommunautés ou ils leur écrivaient.

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d) Acclamation de l'Evangile

L’acclamation de l’Evangile nous introduit dans le moment le plussolennel de la liturgie de la parole. (on ne chante pas l’Alleluia pendantle Carême)

A la fin de la seconde lecture, le thuriféraire et le porte-navetteviennent faire imposer l'encens devant le célébrant. Les porte-cierges se placent de part et d'autre de la croix. Une foisl'encens imposé le thuriféraire rejoint les porte-cierge devantla croix.Le prêtre ou le diacre vient devant l'autel s'y incline(il y prendéventuellement l'Evangéliaire). Le thuriféraire et les deux porte-cierge forment la procession vers l'ambon. Le thuriférairereste à la droite du diacre ou du prêtre qui va proclamerl'évangile. Les porte-cierge se placent face à face de part etd'autre de l'ambon.

e) Proclamation de l'Evangile

+ : Le Seigneur soit avec vousR : Et avec votre Esprit+ : Evangile de Jésus-Christ selon Saint…R : Gloire à toi Seigneur (on se signe le front, la bouche et le coeur)

Le prêtre ou le diacre fait lentement le signe de la croix, d'abord sur letexte, puis sur son front, ses lèvres et sa poitrine. Il joint les mains, puisprend l'encensoir des mains du thuriféraire ou du cérémoniaire. Ils'incline vers le Livre des Évangiles et l'encense de trois coups : au centre,à sa gauche et à sa droite. Il s'incline à nouveau et rend l'encensoir authuriféraire. Le thuriféraire vient se placer devant l'ambon etbalance modérément l'encensoir, à pleine longueur de chaîne,de la main droite.

La lecture de l'évangile est faite par un prêtre ou le diacre.

+ : Acclamons la Parole de DieuR : Louange à Toi, Seigneur JésusLes porte-cierge vont replacer les cierges et tous les servantss’asseoient en même temps. Le thuriféraire et le porte navettevont porter l'encensoir à la sacrisite (à St Pierre à l'accueilpour pouvoir écouter l'homélie) pour le recharger en charbon.

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f) Homélie

L'homélie explique un aspect des lectures ou un aspect propre de lamesse du jour A la fin de l’homélie, le prêtre retourne s’asseoir et toutel’assemblée observe un bref moment de silence.

g) Profession de foi (Credo)

C’est une réponse de l’assemblée à la parole de Dieu ; Nous proclamonstous ensemble en qui nous croyons.Le porte-missel et le porte-micro viennent devant le célébrantLes autres servants (et l’assemblée) se lèvent en même tempsque le célébrant.

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :Il est Dieu, né de Dieu,lumière, née de la lumière,vrai Dieu, né du vrai DieuEngendré non pas créé,de même nature que le Père ;et par lui tout a été fait.Pour nous les hommes, et pour notre salut,il descendit du ciel;On s'incline profondément aux mots : "Par l'Esprit Saint, Il apris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme". Ons'agenouille, à ces mêmes mots, aux solennités de Noël et del'Annonciation.Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.Il ressuscita le troisième jour,conformément aux Ecritures, et il monta au ciel;il est assis à la droite du Père.Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les mortset son règne n’aura pas de fin.Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;il procède du Père et du Fils.Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;il a parlé par les prophètes.

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Célébra tions

Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.

Amen

h) Prière universelle

Elle achève la liturgie de la parole ; nous présentons à Dieu la prière detous les hommes.Les porte-missel et porte-micro restent pour l'introduction dela prière universelle, se retirent pendant la lecture desintentions et reviennent pour la conclusion de la prière.

4. Liturgie de l'Eucharistie

Dès la fin de la prière universelle, l’assemblée s’asseoit (c’est le momentde la quête).Les porte-cierge (et d'autres servants si nécessaire) apportentsur l'autel le calice, le corporal et le purificatoire, le missel etson support - ainsi que les coupelles supplémentairescontenant les hosties non consacrées.

a) Offertoire

Le prêtre présente la patène avec l’Hostie.+ : Tu es béni Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce pain, fruit de laterre et du travail des hommes ; nous te le présentons ; il deviendra lepain de la vieR : Béni soit Dieu maintenant et toujoursLe(s) servant(s) en charge des burettes présente(nt) au prêtrela burette de vin puis celle d’eau le prêtre qui va en verserquelques gouttes dans le calice ; le prêtre redonne la burette auservant qui s’incline devant le prêtre.Le(s) servant(s) en charge de la burette et du lavabo seprépare(nt) ; s'il n'y a qu'un servant, il pose le manuterge surson bras gaucheLe prêtre présente le caliceTandis que le célébrant offre le vin, le thuriféraire et lenaviculaire s'approchent.+ : Tu es béni Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce vin ; fruit de lavigne et du travail des hommes ; nous te le présentons ; il deviendra levin du royaume éternelR : Béni soit Dieu maintenant et toujoursLe prêtre s’incline profondément devant l’autel et dit à voix basse

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+ : Humbles et pauvres, nous te supplions Seigneur, accueille-nous, que notre sacrifice en ce jour trouve grâce devant toi.

Le célébrant se tourne vers la droite et le thuriféraire lui présentel'encensoir ouvert. Le célébrant impose l'encens sur les charbons. Ilfait le signe de la croix sans rien dire sur l'encensoir qui est ensuitefermé.

Le célébrant encense les oblats de trois coups, puis l'autel. Lorsqu'ilrevient, il rend l'encensoir au thuriféraire qui va encenser lecélébrant de trois coups , puis les concébrants de la mêmemanière. Pendant les encensements, les porte-cierges'approchent du côté de l'autel, l'un portant l'aiguière et lebassin, l'autre le manuterge.

Le prêtre se tourne vers les servants pour le lavement des mains ; onverse de l’eau sur ses mains ; le prêtre dit alors+ : Lave moi de mes fautes, Seigneur ; purifie moi demon péchéLe(s) servant(s) s’incline(nt) en même temps devant le prêtre puis repose(nt) la burette, le lavabo et le manuterge ; ils retournent à leur place

Le thuriféraire se rend devant l'autel, il s'incline versl'assemblée et l'encense de trois coups (le premier coup droitdevant, le second coup vers la gauche de celui qui encense et letroisième coup vers la droite de celui qui encense).L'assemblée se lève et s'incline avant et après l'encensement.Ensuite, elle reste débout. S'étant incliné vers l'assemblée, lethuriféraire retourne à derrière l'autel.

Prière sur les offrandes ; cette oraison conclut la préparation desoffrandes et introduit la prière eucharistique

+ : Prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’EgliseR : Pour la gloire de Dieu et le salut du monde

b) Dialogue et préface

Le prêtre, au nom de l’assemblée, glorifie Dieu et lui rend grâce ; lapréface se termine par+ : Le Seigneur soit avec vousR : Et avec votre Esprit+ : Elevons notre coeur

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R : Nous le tournons vers le Seigneur+ : Rendons grâce au Seigneur notre DieuR : Cela est juste et bon

+ : Vraiment, Père très Saint, il est juste et bon de te rendre grâce,maintenant et en tout lieu ;par ton Fils, bien-aimé Jésus Christ, (…)+ : C’est pourquoi avec les anges et tous les saints, nous proclamons tagloire, en chantant d’une seule voix.

Pendant le chant du Sanctus, le thuriféraire conduit ausanctuaire les céroféraires marchant par deux et portant leurtorchère dans la main qui se trouve à l'extérieur, l'autre poséesur la poitrine. Ils se forment en rang devant l'autel

c) Sanctus

Saint ! Saint ! Saint ! Le Seigneur, Dieu de l’universLe ciel et la terre sont remplis de ta gloireHosanna au plus haut des cieuxBéni soit celui qui vient au nom du SeigneurHosanna au plus haut des cieux

d) Prière eucharistique

Appel de l’Esprit Saint (épiclèse): le prêtre impose les mains sur lepain et le vin et appelle l’Esprit Saint+ : Toi qui es vraiment saint, toi qui es source de toute Sainteté, Seigneur,nous te prions+ : Sanctifie ces offrandes, en répandant sur elles ton Esprit ; qu’ellesdeviennent, pour nous, le Corps et le Sang de Jésus, le Christ, notreSeigneur

Le servant en charges des clochettes sonne un coup. Tous lesservants et l'assemblée se mettent à genoux.

Consécration et récit de l’Institution : le prêtre reprend les mêmesmots que Jésus, le soir de la Cène+ : Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit lepain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant :prenez et mangez en tous, ceci est mon Corps livré pour vousLe prêtre élève l'Hostie, le thuriféraire encense de trois coups , leservant donne 3 coups de clochettes (synchronisés avec lesencensements); les servants et l’assemblée s’inclinent

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+ : De même, à la fin du repas, il prit la coupe ; de nouveau il rendit grâceet la donna à ses disciples en disant : prenez et buvez en tous car ceci estla coupe de mon Sang , le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui seraversé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ; vous ferezcela en mémoire de moi

Le prêtre élève le calice ; le thuriféraire encense de trois coups , leservant donne 3 coups de clochettes (synchronisés avec lesencensements) ; les servants et l’assemblée s’inclinent.

Anamnèse : au moment où commence le chant de l’anamnèse,les servants se lèvent et vont rejoindre leur place ; ils restentdebout+ : Il est grand le mystère de la foiR : Nous proclamons ta mort Seigneur jésus, nous célébrons taRésurrection, nous attendons ta venue dans la Gloire ( ou une autreanamnèse )

Mémorial du mystère pascal et offrande du Corps et du Sang du Christ+ : Faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils, noust’offrons, Seigneur, le pain de la Vie et la coupe du Salut et nous terendons grâce car tu nous a choisis pour servir en ta présence

Invocation pour demander l’envoi de l’Esprit Saint en vue de lacommunion+ : Humblement, nous te demandons qu’en ayant part au Corps et auSang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit Saint en un seulcorps

Prières d’intercession : Elles nous conduisent à porter dans la prièretoute l’Eglise du Ciel : les saints au premier rang desquels se trouveMarie, la mère de Dieu, et notre Mère, l’Eglise de la terre avec le pape,notre évêque, les prêtres et les diacres, toute l’assemblée, nos frères leshommes mais aussi tous ceux qui nous ont déjà quittés et attendent larésurrection.+ : Souviens toi Seigneur de ton église répandue à travers le monde. Faisla grandir dans la charité avec le pape François, notre évêque Michel ettous ceux qui ont la charge de ton peuple Souviens toi aussi de nos frèresqui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection et de tous leshommes qui ont quitté cette vie ; reçois-les auprès de toiSur nous enfin, nous implorons ta bonté ; permets qu’avec la ViergeMarie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec les apôtres et les saints de

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tous les temps qui ont vécu dans ton amitié, nous ayons part à la vieéternelle et que nous chantions ta louange, par Jésus-Christ, ton FilsBien-aimé.

Doxologie finale (acclamation trinitaire)C’est la dernière acclamation que fait seul le prêtre ; elle conclut laliturgie eucharistique+ : Par lui, avec lui et en luiR : Amen+ : A toi Dieu le Père tout-puissantR : Amen+ : Tout honneur et toute gloire pour les siècles des sièclesR : Amen

e) Prière du Notre Père

La prière du Seigneur (notre Père) : Proclamé ensemble, il nous prépareà la communionNotre père qui es au cieux, que ton nom soitsanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soitfaite sur la terre comme au ciel. Donne nousaujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne nous nosoffenses comme nous pardonnons aussi à ceux aussinous ont offensés. Et ne nous soumets pas à latentation mais délivre nous du mal.

+ : Délivre nous du mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps ; par tamiséricorde, libère nous du péché, rassure nous devant les épreuves encette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement deJésus-Christ notre SauveurR : Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pourles siècles des siècles.

f) Souhait de paix

+ : Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : je vous laisse la paix, jevous donne ma paix ; ne regarde pas nos péchés, mais la foi de tonEglise ; pour que ta volonté s’accomplisse, donne lui toujours cette paixet conduits là vers l’unité parfaite, toi qui règne pour les siècles dessièclesR : Amen+ : Que la paix du Seigneur soit toujours avec vousR : Et avec votre Esprit+ : Frères, dans la charité du Christ, donnez-vous la Paix

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g) Fraction et Agnus Dei

Fraction du pain : Comme le fit Jésus à la dernière Cène, le prêtremet une parcelle d’hostie dans le calice pour manifester que la vie duChrist est une : corps et sang Pendant que le prêtre rompt l’hostie( signe de la vie de Jésus donnée pour tous ), nous chantons les mêmesmots avec lesquels Jean-Baptiste désignaient Jésus : l’Agneau de DieuAgneau de Dieu qui enlève le péché du monde,prends pitié de nous.Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde,prends pitié de nousAgneau de Dieu qui enlève le péché du monde,donne nous la paix

Le prêtre récite seul et à voix basse les prières pour se préparer à lacommunion.

Le prêtre présente le Corps et le Sang du Christ en disant :+ : Heureux les invités au repas du Seigneur ; voici l’Agneau de Dieu quienlève le péché du mondeR : Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement uneparole et je serai guéri (au même moment, on place son poing droit sur lecoeur) Le prêtre communie au Corps et au Sang du Christ en disant àvoix basse+ : Que le Corps et le Sang du Christ nous gardent pour la vie éternelleR : Amen

Le prêtre donne la communion aux personnes habilitées à donner lacommunion aux fidèles+ : Le Corps du ChristR : Amen

h) Procession de communion

Les personnes de l’assemblée amenées à donner lacommunion aux fidèles communient Les servants en chargedes cierges les prennent et commencent la procession de lacommunion par les allées latérales ; quand ils arrivent devantl’autel, ils vont se placer de chaque côté du prêtre et d’une despersonnes amenée à donner la communion et restent à cetteplace pendant toute la communion (si ceux-ci ne sont pasencore prêts, ils attendent devant l’autel). Les autres servants

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restent debout auprès de personnes donnant la communion,veillant à ce que les personnes communient bien sur place.Lorsque les personnes ayant donné la communion reviennentvers le tabernacle, les servants se mettent à genou A la fin de la communion, le servant en charge de la burette seprépare en attendant un geste du prêtre ; après que celui-ci luiai redonné la burette, le servant s’incline.Les servants rangent l’autel quand le prêtre a terminé (onreplace sur la crédence : le corporal, le calice avec lepurificatoire et les coupelle) puis ils s’asseoient ensemble

i) Silence et prière

La prière après la communion est proclamée par le prêtre, elle achèveet rassemble nos remerciements personnelsLe porte-livre et le porte-micro s'approchent du célébrant+ : Prions le Seigneur (la prière après la communion est propre à chaquecélébration)+ : Par Jésus, le Christ, notre SeigneurR : Amen

5. Liturgie d'Envoi

a) Bénédiction

+ : Le Seigneur soit avec vousR : Et avec votre esprit+ : Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-EspritLes servants et l’assemblée s'inclinent profondement pourrecvoir la bénédiction et font le signe de croixR : Amen

b) Envoi

+ : Allez, dans la paix du Christ.R : Nous rendons grâce à Dieu.

c) Procession de sortie

6. Après, à la sacristie

B. Célébrations particulièresPour certaines célébrations, il y a des mouvements particuliers quedoivent réaliser les servants d'autel.

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1. Noël

2. Mercredi des Cendres

3. Rameaux

4. Jeudi Saint

5. Vendredi Saint

6. Pâques

C. BaptêmeÀ venir ...

D. AdorationA venir ...

E. ConfirmationA venir ...

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IV. PrièresTu trouveras ci-dessous les principales prières de la messe et de la vie duchrétien.

A. Du servantSeigneur Jésus, Vous qui avez permis que je serve l’autel, Donnez-moi assez d’attention et de cœurPour être attentif à mieux Vous servirDans chacun de mes gestes.

Faites qu’ils éveillent mon intelligence,Mon cœur et mon esprit à votre présence et votre amour, Et qu’ils permettent à tous mes frères,En Vous comprenant, de Vous aimer plus encore.

Gardez-moi des distractions, Pardonnez mes imperfections, recevez mes joies et mes difficultés,Et faites que, par toute ma vie,Je cherche à vivre avec droiture, joie et fermeté,En serviteur et en chrétien.

B. Au cours de la messe1. Je confesse à Dieu

Je confesse à Dieu tout puissant, je reconnais devant mes frères que j’aipéché en pensée, en parole par action et par omission ; oui, j’ai vraimentpéché. C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges, tous les saintset vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

2. Credo

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ; eten Jésus-Christ, son Fils unique, Notre Seigneur, qui a été conçu du SaintEsprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a étécrucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, est ressuscitédes morts le troisième jour; est monté aux cieux, est assis à la droite deDieu, le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.Je crois au Saint Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion desSaints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vieéternelle. Amen.

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3. Notre Père

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règnevienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nosoffenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Etne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.

C. A la Sainte Vierge1. Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

D. Autres1. Acte de foi

Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que Vous avez révélées etque Vous nous enseignez par votre Eglise, parce que Vous ne pouvez nivous trompez, ni nous tromper.

2. Acte d'espérance

Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que Vous me donnerez, parles mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j’observe voscommandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que Vous l’avezpromis et que Vous êtes toujours fidèle à vos promesses.

3. Acte de charité

Mon Dieu, je Vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes chosesparce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et j’aime monprochain comme moi-même pour l’Amour de Vous.

4. Acte de contrition

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vousêtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Jeprends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de neplus vous offenser et de faire pénitence.

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