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DE VISITE MUSéE COGNACQ-JAY LIVRET

Livret Musée de visite cognacq-Jay...Le goût du xviiie siècLe 5 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) La Descente de l’escalier, vers 1800 Huile sur papier 6 Jean siméon chardin

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de visiteMusée cognacq-Jay

Livret

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Peintures et dessins Sculptures Mobilier Arts décoratifs

Dans le cadre de l’exposition « L’Empire des sens, de François Boucher à Jean-Honoré Fragonard » qui a lieu du 2 décembre 2020 au 28 mars 2021, le musée présente une sélection de chefs-d’œuvre de ses collections permanentes.Pour retrouver l’ensemble des œuvres de la collection Cognacq-Jay, rendez-vous sur : parismuseescollections.fr

Pour vous repérer, les titres de chaque section de ce livret correspondent aux titres des textes de salles.

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Le Musée cognacq-JayInauguré en 1929, le musée Cognacq-Jay conserve la collection léguée à la Ville de Paris par Ernest Cognacq (1839-1928), fondateur des Grands magasins de la Samaritaine. Comme nombre d’amateurs de son époque, Ernest Cognacq vouait une grande admiration à l’art du xvıııe siècle. Le musée, inauguré après sa mort, reçut son nom ainsi que celui de son épouse, Marie-Louise Jay. D’abord installé dans un bâtiment contigu à la « Samaritaine de luxe », boulevard des Capucines, il a été transféré en 1990 dans l’hôtel Donon, dans le Marais. Le musée rassemble une riche collection de peintures, de sculptures, de porcelaines de Saxe, d’objets d’orfèvrerie et de meubles estampillés qui évoquent l’esprit des Lumières. Les visiteurs y découvrent des chefs-d’œuvre des plus grands artistes du xvıııe siècle : Boucher, Fragonard, Chardin, Greuze, Tiepolo, Canaletto ou encore Clodion, Chinard et Oeben, ainsi qu’une rare peinture de jeunesse de Rembrandt.

L’hôteL dononRare exemple d’une maison de ville de la fin du xvıe siècle, cet hôtel porte le nom de Médéric de Donon, contrôleur général des Bâtiments du roi, qui le fit construire en 1575. L’architecte, anonyme, a adopté un plan régulier, entre cour et jardin. Le bâtiment principal est coiffé d’une haute toiture pointue. Les façades sont dépourvues de décor : le rythme symétrique des fenêtres suffit à les animer. L’hôtel a été plusieurs fois modifié pour le mettre au goût du jour ; le grand comble est la pièce qui rappelle le mieux l’état du xvıe siècle. L’escalier droit et sa belle rampe en fer forgé datent du début du xvıııe siècle, tout comme le sol du salon d’honneur à boiseries.Au xıxe siècle, l’hôtel a abrité des ateliers d’artisans qui l’ont progressivement dénaturé. Lorsque la Ville de Paris l’acquiert en 1974, il est presque en ruine. Classé Monument Historique en 1984, il est restauré à l’extérieur dans son état du xvıe siècle tandis que l’intérieur est aménagé pour accueillir le musée. La plupart des planchers, boiseries et cheminées qui décorent aujourd’hui les salles proviennent de l’ancien musée du boulevard des Capucines.

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vitrine

vitrine

Le goût du xviiie siècLe

5 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) La Descente de l’escalier, vers 1800 Huile sur papier

6 Jean siméon chardin (1699-1779) Nature morte au chaudron de cuivre, vers 1735 Huile sur toile

Cette petite nature morte représente des ustensiles de cuisine posés sur une table. Tirés de la propre cuisine de Chardin, ils se retrouvent dans de nombreuses œuvres de l’artiste. Cette huile sur bois résulte d’un long travail de réflexion ainsi que d’une recherche constante de simplicité. Des grandes lignes rythment la composition, ordonnée avec la plus grande économie de moyens : à l’horizontale de la table répondent la verticale du pilon et le cercle du chaudron de cuivre. Chardin s’est servi du motif du couteau posé en biais sur le bord de la table pour créer un effet de profondeur.

7 Jeanne Madeleine Favier (1863-1904) Portrait de Marie-Louise Jay, 1903 Huile sur toile

Le nom des Cognacq-Jay est resté associé à plusieurs organismes culturels et philanthropiques : en 1916, ils créent la Fondation Cognacq-Jay, puis établissent en 1920 une dotation auprès de l’Institut de France pour les familles nombreuses (Prix Cognacq-Jay). Natifs de régions éloignées de Paris, ils fondent également dans leurs communes d’origine un musée (musée Ernest Cognacq à Saint-Martin- de-Ré) et un conservatoire pour les plantes alpines, La Jaysinia à Samoens.

8 Jean-Baptiste greuze (1725-1805) Tête de jeune femme, vers 1775-1780 Huile sur toile

9 pierre dupré (1732-1799) Table à écrire, 1770-1775 Chêne, sapin, marqueterie, bronze doré

10 anonyme du XVIIIe sièclePaire de candélabres à deux branches garnis d’un oiseau et de fleurs Porcelaine de Saxe, bronze doré

1 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) Le Doux reveil, vers 1795-1800 Huile sur toile

2 Marguerite gérard (1761-1837) Portrait de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, vers 1788-1789 Huile sur bois

3 Marguerite gérard (1761-1837) Portrait presume de Jean-Jacques Lagrenee, vers 1787 Huile sur zinc

4 Marie-Marc-antoine Bilcoq (1755-1838) La Liseuse, 1er quart du xvıııe siècle Huile sur bois

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11 Jean-Baptiste greuze (1725-1805) Petit garcon blond a la chemise ouverte, vers 1760-1765 Huile sur toile

12 anonyme du XVIIIe siècle Paire de chenets Bronze doré

13 anonyme du XVIIIe siècle Paire de candélabres avec nymphes Bronze doré

14 attribué a charles topino (1742-1803) Bonheur du jour, 1775-1785 Chêne, sapin, marqueterie, bronze doré

15 Jean-Baptiste greuze (1725-1805) Petit garcon au gilet rouge, vers 1775-1780 Huile sur toile

Jean-Baptiste Greuze peint de nombreuses « têtes d’expression » en prenant pour modèles des jeunes garçons et des fillettes. Il s’inspire de ces études d’atelier, le plus souvent en buste, pour exécuter les personnages de ses grandes compositions de genre. Il s’agit ici d’un de ces portraits préparatoires. Comme un écho aux écrits consacrés à l’enfance, tels ceux de Rousseau, Greuze excelle à restituer ce premier âge de la vie à travers l’expression vive du regard et la moue boudeuse de l’enfant.

16 Jeanne Madeleine Favier (1863-1904) Portrait d’Ernest Cognacq, 1903 Huile sur toile

Ernest Cognacq (Saint-Martin-de-Ré, 1839 – Paris, 1928) , orphelin de père à 12 ans, devient commis dans des commerces charentais avant de partir en 1855 à Paris, à l’âge de seize ans, ou il est embauché dans les premiers magasins généralistes. Il y rencontre Marie-Louise Jay (Samoens, 1838 - Paris, 1925), qu’il épouse en 1872, deux ans après avoir ouvert un petit commerce, La Samaritaine, sur le Pont-Neuf. Leur association fait florès et ce couple d’entrepreneurs, travailleurs assidus et négociateurs hors pair, devient l’une des plus importantes fortunes françaises dans les années 1900.

anonyme Pistolet à parfum, vers 1790 Or émaillé et perles fines

Ce pistolet en or émaillé de bleu et de rouge et enrichi de perles fines est un petit étui à parfum. Le bouton qui termine le canon peut s’épanouir, révélant le cœur de la fleur en or percé de manière à laisser passer les senteurs. La technique de l’émaillage translucide sur or guilloché et la qualité de la ciselure illustrent l’excellence des artisans de la fin du xvıııe siècle et le goût raffiné de leur clientèle. Les artisans rivalisent de fantaisie et imaginent toutes sortes de formes surprenantes dans lesquelles sont cachés nécessaires, montres et flacons.

Johann christian neuber Boîte, vers 1750, Allemagne (Dresde) Pierres dures, or, demi-perles, émail

L’Allemagne se fait une spécialité du travail de la pierre dure. Cette boîte, exemplaire de l’art de Neuber, est à la fois une tabatière et un cabinet de curiosités minéralogiques miniature. L’artisan, également propriétaire de plusieurs carrières, a soigneusement sélectionné chacune des 120 pierres dans des filons et veines différents. Le numéro incisé sur chacune permet de l’identifier grâce au livret vendu avec la boîte.

vitrines

dynastie des qing, règne de qianlong (1736-1796)Phenix sur un rocher, vers 1750 Porcelaine de Chine et monture de bronze doré parisienne, décor d’émaux de couleur et d’émail noir

Le plumage chatoyant de cet oiseau de feu mythique ne laisse aucun doute sur sa provenance orientale : la juxtaposition des pigments dans les tons rose, rouge et jaune renvoient à la technique des émaux de la « famille rose », technique de décor qui se développe essentiellement durant le règne de Qianlong, empereur de la dynastie des Qing entre 1736 et 1795. Ce phénix a été doté à son arrivée en Europe d’une monture en bronze de style Louis XV.

BoÎtes et oBJets de LuxeAvec 260 pièces d’une qualité exceptionnelle, le musée Cognacq-Jay conserve une des plus importantes collections de boîtes et de petits objets de luxe en France. Objets précieux à usage domestique, ils étaient souvent offerts en cadeaux. Cette vitrine expose une sélection de boîtes à mouches, tabatières, étuis et nécessaires, véritables chefs-d’œuvre d’invention, de fantaisie et de virtuosité technique. En or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émail translucide, parfois ornés de miniatures, leurs formes sont aussi variées que leurs typologies.

porceLaines MontéesMagnifiés, métamorphosés ou encore protégés par des montures en bronze, ces objets en porcelaine importés d’Extrême Orient et montés en Europe marient l’exotisme au décoratif. Commercialisés en très grand nombre par les marchands merciers parisiens, ces objets concourent au prestige de leur propriétaire. Les motifs ornementaux tout en courbe et en mouvement asymétrique - godrons, coquilles, mascarons – inspirés de l’argenterie s’enrichissent et témoignent de la virtuosité et de l’imagination de leur créateur.

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Le ModèLe antique

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1 adam Weisweiler (1744-1820) Bonheur du jour, vers 1780 Bâti en chêne et pin, placage de citronnier, lets d’amarante, bronzes dorés, marbre blanc, cuir vert, soie verte

2 hubert robert (1733-1808) La Fontaine Huile sur toile

3 anonyme français du XVIIIe siècle Hercule et Alceste Terre cuite

4 Maximiliaan Lodewijk van Lede (1759-1834) La Source aux deux outres Terre cuite

5 anonyme français du XVIIIe siècle La Source Terre cuite

6 attribué a sigisbert-François Michel (1728-1811) Modèle de vase, vers 1770-1780 Terre cuite sur piédestal en marbre vert de mer

7 claude Michel, dit clodion (1738-1814) Monument pour un chien, vers 1780-1785 Terre cuite

Associant tombeau funéraire antique et représentation animalière, Clodion réalise plusieurs monuments de ce type. Celui-ci fut commandé par le financier et amateur d’art Bergeret de Grandcourt, en mémoire de son animal de compagnie Ninette. Des détails savoureux donnent vie à ce portrait animalier : la gimblette (biscuit rond) sous la patte droite ou les yeux ouverts sous le pelage généreux.

8 claude charles saunier (1735-1807) Paire de guéridons en athénienne, vers 1775–1780 Chêne, marqueterie, laque de Coromandel et bronze doré

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9 attribué a adam Weisweiler (1744-1820) Console-desserte, vers 1785 Bâti en chêne et sapin, placage d’acajou, marbre blanc et bronze doré

10 attribué a pierre gouthière (1732-1813) Paire de vases, 1775-1785 Fluorite, bronze doré

11 hubert robert (1733-1808) L’Accident Huile sur toile

Hubert Robert met en scène deux monuments antiques de Rome : à gauche, la façade en ruine d’un édifice qui évoque l’arc de triomphe de Septime Sévère, visible sur le Forum ; à droite, la célèbre pyramide de Caius Cestius. Le sol est jonché de fragments antiques : colonnes, bas-reliefs et sarcophages. L’artiste rassemble dans la même toile des monuments réels et imaginaires. Les ruines, envahies par la végétation, invitent à méditer sur le temps qui passe et la fragilité de la vie humaine. Du drame qui se joue dans ce cadre grandiose, Robert retient l’instant ou l’homme qui tombe semble comme suspendu avant d’être englouti par le sarcophage ouvert.

12 hubert robert (1733-1808) L’Abreuvoir, 1804 Huile sur toile

Œuvre, en cours de restauration, présentée à partir de novembre 2020

13 pierre Joseph Michel (1737-après 1781) Jeune femme assise lisant une lettre Terre cuite

14 charles-gabriel sauvage, dit Lemire (1741-1827) Buste de faune Terre cuite

15 claude Michel dit clodion (1738-1814) Bacchante courant avec un thyrse Terre cuite

16 attribué a Joseph charles Marin (1759-1834) Cybele Terre cuite

17 Jean antoine houdon (1741-1828) Une paysanne de Frascati, 1774 Marbre

18 Joseph chinard (1756-1813) Buste de Marie Louise Perrette Aglae Bontemps, comtesse de La Châtre, plus tard marquise de Jaucourt, 1796 Marbre

19 robert Le Lorrain (1666-1743) Buste de jeune filleMarbre

20 Johann anton de peters (1725-1795) La Baigneuse Huile sur toile

21 Jean-Baptiste pigalle (1714-1785) Buste d’Adelaïde Julie Mirleau de Neuville, nee Garnier d’Isle Terre cuite

22 François-Marie poncet (1736–1797) Venus, 1778 Marbre

23 Jacques-François-Joseph saly (1717-1776) Faune au chevreau, 1751 Marbre

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paris, capitaLe des LuMières

1 Jean-Baptiste vassou (1739-1807) Commode demi-lune ou armoire basse, vers 1775-1780 Bâti de sapin, de chêne et de hêtre, placage de bois de rose, bois de violette, ou teinté et gravé, amarante, filets de buis, bronzes dorés, dessus de marbre rose des Pyrénées

2 anonyme du XVIIIe siècle Paire de brûle-parfums, vers 1750 Céladon, céramique, bronze doré

3 Jean-Frédéric schall (1752-1825) L’Amour frivole, vers 1780 Huile sur panneau de bois parqueté

L’Amour frivole appartient à une série de compositions érotiques ou la mise en intrigue joue sur l’effet de surprise et l’incertitude du dénouement. Apparaissant à la fenêtre, un jeune homme tend un bâton pour dévoiler la poitrine d’une jeune femme endormie. Les deux roses qui ornent son décolleté pourraient renvoyer à une liaison amoureuse... Les sentiments du courtisan facétieux sont-ils réciproques ? Cette tension narrative rend L’Amour frivole particulièrement piquant, à la manière d’une pièce de théâtre. Le soin apporté à la description des objets – la toilette de la jeune femme, son chapeau sortant d’une boîte posée au sol ou encore son habit négligemment jeté sur une chaise – participent à la mise en scène de l’intrigue amoureuse. Une telle précision descriptive, associée à une facture léchée, s’inspirent de la peinture hollandaise du Siècle d’or, particulièrement appréciée par les collectionneurs du XVIIIe siècle.

4 sigmund Freudeberg (1747-1801) La marchande de rubans Huile sur bois

5 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) L’Indiscret, vers 1795-1800 Huile sur toile

Boilly propose ici une scène d’intérieur dont la connotation sensuelle est évidente. Elle apparaît comme un instant volé à un récit libertin. Un jeune homme tente d’entrer dans une chambre occupée par deux jeunes femmes aux tenues négligées, dont l’une se trouve dans un lit défait. Malgré le geste de la figure centrale qui repousse la porte et la chaise placée devant l’entrée, il règne dans cette composition une atmosphère de jeu. L’air malicieux de chacun des personnages et le désordre apparent laissent facilement présager de la suite.

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6 philippe Laurent roland (1746-1816) Buste de jeune fillePlâtre

7 anonyme français du XVIIIe siècle L’Enfant moissonneur Terre cuite

8 anonyme français du XVIIIe siècle Jeune garcon au catogan Plâtre

9 d’après sir thomas Lawrence (1769-1830) Portrait d’Emily et Laura Anne Calmady Huile sur toile

10 Jean-Baptiste ii Lemoyne (1704-1778) Jeune garcon a la veste aux brandebourgs Terre cuite

11 attribué a georges Jacob (1739–1814) Lit à la polonaise, vers 1785 Bois sculpté et doré

Vendu par le comte de Vaudreuil, son premier propriétaire, à la Couronne, ce lit a été placé à Versailles, aux Tuileries, puis vendu en Angleterre avant son acquisition par Ernest Cognacq. Dit « à la polonaise », ce lit se distingue du lit « à la française » ou « à colonnes » dont le baldaquin occupe toute la longueur et qui s’appuie au mur par le petit côté. A l’origine monté sur des roulettes aujourd’hui disparues, il pouvait être facilement tiré par les poignées fixées sur ses deux montants avant. Le dais, porté par quatre montants galbés en forme de colonnes cannelées surmontées d’urnes antiques en bronze, ainsi que le riche décor, mélange d’éléments antiques et naturalistes, justifient son attribution à l’ébéniste Georges Jacob.

12 Jean-Baptiste Leprince (?) (1734-1781) La Sultane Huile sur toile

13 nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784) La Coiffe blanche, 1774 Huile sur toile

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éconoMie artistique de L’europe

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5 anonyme français du XVIIIe siècle Secrétaire à abattant – coffret à bijoux, vers 1760 Bâti en chêne, placage de bois de rose et de bois de violette, marqueterie de bois divers teintés et gravés dans des encadrements d’amarante, bronzes dorés

6 attribué a Louis Moreau (?-1791)Bonheur du jour, vers 1778-1780 Bâti en chêne, placage en bois de rose et d’amarante, marqueterie de bois divers sur fond de buis, bronze doré, marbre

Les dos de livres qui forment le rideau coulissant de la partie supérieure évoquent la fonction de table à écrire de ce bonheur du jour. Les auteurs des livres étaient tous célèbres au xvıııe siècle : Molière et Voltaire mais aussi Piron et Dorat, auteurs de best-sellers licencieux. Le miroir dissimulé en ceinture montre qu’il a également pu servir de toilette, peut-être postérieurement. Des marqueteries rivalisant, par leur précision et leur habileté d’exécution, avec la peinture, représentent des bouquets, des guirlandes, des urnes, des corbeilles de fruits et même un papillon. Le décor des bronzes est tout aussi soigné : chutes de feuillage, baguettes, vases sur les pans coupés.

7 giambattista tiepolo (1669-1770) Le Banquet de Cleopâtre, 1742-1743 Huile sur toile

Tiepolo illustre ici un épisode fameux de la vie de Cléopâtre, raconté par Pline l’Ancien et par Plutarque. La dernière reine d’Égypte convie le général romain Marc-Antoine à un festin fabuleux, à ses dires le plus coûteux de toute l’Histoire. Pour preuve, elle fait dissoudre devant lui une perle dans un verre de vinaigre. Tiepolo traduit précisément le moment de suspens, l’instant ou Cléopâtre présente la perle précieuse aux yeux de ses convives fascinés. Le peintre nous invite à découvrir ce détail signifiant – le petit bijou nacré qui se détache sur un fond sombre –, alors que la variété des attitudes de l’assemblée traduit l’effet produit par ce geste de magnificence. La monumentalité du décor et la somptuosité des costumes, associés aux couleurs chatoyantes, contribuent à la mise en scène de l’opulence. Cette huile sur toile est une esquisse préparatoire, un modello, pour une composition monumentale aujourd’hui conservée à la National Gallery of Victoria de Melbourne.

8 anonyme Petit secrétaire de dame à abattant, vers 1760 Bâti en chêne, marqueterie de bois divers sur fond de bois de rose avec encadrement de bois de violette, filets de buis, bronzes dorés, cuir, sabots à roulettes

1 antonio canal, dit canaletto (1697-1768) Vue du canal de Santa Chiara a Venise, vers 1730 Huile sur toile

2 Jean-Baptiste ii Lemoyne (1704-1778) Le Marechal de Saxe, 1747 Terre cuite

3 Jean-Baptiste ii Lemoyne (1704-1778) Le Marechal de Lowendal, vers 1748-1750 Terre cuite

4 Francesco guardi (1712-1792) Vue de la place Saint-Marc a Venise, vers 1760 Huile sur toile

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attribué a Marie-anne Fragonard (1745-1823) Portrait presume de Rosalie Fragonard (1769-1788), vers 1780 Aquarelle et gouache sur ivoire

Le format ovale de cette miniature renferme un portrait d’une jeune fille (blonde aux yeux bleus) tenant en sa main droite une lettre ; elle lève son regard au ciel, absorbée dans une rêverie. Saisie sur le vif, elle a été identifiée comme l’une des filles du peintre Jean-Honoré Fragonard par analogie avec une autre miniature conservée au musée des Arts décoratifs de Paris. La touche légère et vive, le soin apporté au naturel de la pose concourent à y voir une œuvre de la main de Marie-Anne Gérard. Fille d’un parfumeur de Grasse, sœur de la peintre Marguerite Gérard, elle devient l’élève puis l’épouse de Fragonard.

L’art de La Miniature Cette vitrine présente une sélection de miniatures parmi les 118 numéros que compte la collection Cognacq-Jay. Réalisées principalement à l’aquarelle et gouache sur ivoire, parfois en émail sur cuivre, ces petits portraits sont signés Nicolas Dubois, Marie-Anne Fragonard, Nicolas Hallé ou encore Samuel John Stump.

vitrine

9 estampille de roger vandercruse dit Lacroix ou rvLc Table à écrire, vers 1770 Bâti en chêne, tiroir en noyer, placage de buis teinté, de sycomore ou de houx teinté, d’ébène, bronzes dorés

10 attribué a Francesco guardi (1712-1792) Caprice avec un arc triomphal en ruine et paysage du bord de la lagune Huile sur toile

11 anonyme français du XVIIIe siècle Secrétaire en armoire, vers 1750 Bâti en chêne et sapin, marqueterie de bois divers sur fond de buis, bronze doré, marbre

12 anonyme français du XVIIIe siècle Pendule aux dauphins Marbre et bronzes dorés

13 attribué a Francesco guardi (1712-1792) Caprice rustique avec pont et tour en ruine Huile sur toile

14 attribué a Francesco guardi (1712-1792) Caprice rustique avec tour au bord de l’eau Huile sur toile

15 giacomo guardi (1764-1835) Vue de San Cristoforo di Murano Huile sur toile

16 atelier de Francesco guardi (1712-1792) Caprice avec un arc en ruine et port de mer Huile sur toile

17 atelier de Francesco guardi (1712-1792) Vue d’un port Huile sur toile

18 giacomo guardi (1764-1835) Vue de l’île Santa Maria della Grazia Huile sur toile

19 atelier de Francesco guardi (1712-1792) Caprice avec forteresse en ruine au bord de la lagune Huile sur papier marouflé

20 atelier de Francesco guardi (1712-1792) Caprice avec ruine et maisons de pêcheurs Huile sur toile

21 antonio canal, dit canaletto (1697-1768) Le Grand Canal vu du pont du Rialto, vers 1725 Huile sur toile

Cette composition, caractéristique des vedute ou vues urbaines très réalistes, représente une perspective presque inchangée depuis trois siècles. Il s’agit d’une vue du Grand Canal, peinte par l’artiste depuis le pont du Rialto en regardant vers le nord. On distingue sur la gauche, au premier plan, l’Erberia ou marché aux légumes et le vaste bâtiment des Fabbriche Nuove di Rialto, édifié en 1555 par Sansovino, derrière lequel on aperçoit le campanile de l’église San Cassiano.

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portraits des LuMières

1 attribué a Jean-Marc nattier (1685-1766) Portrait de Marie-Adelaïde de France, dite Mme Adelaïde, fille de Louis XV, 1750-1751 Huile sur toile

2 Marie-Louise-elisabeth vigée-Lebrun (1755-1842) Portrait de Marie-Louise-Adelaïde-Jacquette de Robien, vicomtesse de Mirabeau, 1774 Huile sur toile

Vigée-Lebrun est à peine âgée de dix-neuf ans lorsqu’elle immortalise cette jeune femme d’un an sa cadette. Marie-Louise de Robien appartenait à la noblesse bretonne ; par son mariage en 1788, elle deviendra la belle-sœur du comte de Mirabeau. Posant en joueuse de guitare, elle est dépeinte avec sobriété, sans atours ni étiquette. Son visage est empreint d’une douce mélancolie, accentuée par la palette, structurée autour de teintes grises et blanches. C’est avec cette même simplicité apparente que l’artiste s’appliquera quelques années plus tard à portraiturer la reine Marie-Antoinette.

3 Jean-Baptiste deshays de coleville (1729–1765) Portrait presume de Jeanne Elisabeth Victoire Deshays, epouse de l’artiste et fille aînee de Francois Boucher, vers 1762-1763 Huile sur toile

4 attribué a Jean-Marc nattier (1685-1766) Portrait de Marie-Genevieve Boudrey Huile sur toile

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Page 13: Livret Musée de visite cognacq-Jay...Le goût du xviiie siècLe 5 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) La Descente de l’escalier, vers 1800 Huile sur papier 6 Jean siméon chardin

5 Maurice quentin de La tour (1704-1788) Portrait de Madame la presidente de Rieux, en habit de bal, tenant un masque Pastel sur papier collé sur toile

En 1719, Suzanne-Marie-Henriette de Boulainvilliers épouse Gabriel Bernard, comte de Rieux, futur président de la chambre des enquêtes au Parlement de Paris. Présenté au Salon de 1742, ce portrait figurant Mme de Rieux vers quarante-cinq ans, en costume de bal, succède à celui de son époux réalisé aussi par l’artiste. La présidente porte un manteau recouvrant sa robe et s’apprête à masquer son visage grâce au loup qu’elle tient à la main. Ici, La Tour excelle à reproduire le moiré du tissu du manteau et le plissé des rubans bleus. La taille inhabituelle de ce portrait témoigne de la virtuosité du pastelliste à dépasser le type conventionnel du portrait en buste sur fond uni : la présidente est représentée assise dans un décor évoquant le cadre élégant d’un hôtel particulier. Un pastel, technique extrêmement fragile, est d’ordinaire limité par la taille d’une feuille alors qu’ici, l’artiste a procédé à l’assemblage de plusieurs feuilles pour obtenir un format monumental.

6 alexandre roslin (1718–1778) Portrait de Charles-Marin de La Haye des Fosses (1736-1790), fermier general du roi, 1773 Huile sur toile

7 attribué a Jean-Baptiste ii Lemoyne (1704-1778) Portrait presume de Mademoiselle Carroilhan de Vandeul Terre cuite

8 henri-pierre danloux (1753-1809) Portrait de Pierre-Francois-Jean Du Cluzel, marquis de Montpipeau, 1786 Huile sur toile

Œuvre présentée jusqu’à fin septembre 2020

9 adélaïde Labille-guiard (1749-1803)Portrait presume de Philiberte-Orleans Perrin de Cypierre, comtesse de Maussion, 1787 Huile sur toile

Œuvre en cours de restauration, présentée à partir de fin septembre 2020

10 attribué a Jean-Baptiste ii Lemoyne (1704-1778) Buste de jeune fille Terre cuite

11 sir Joshua reynolds (1723-1792) Portrait de Robert Henley, deuxieme comte de Northington, 1782 Huile sur toile

Reynolds compte parmi les plus illustres portraitistes de la peinture anglaise du xvıııe siècle. Ses modèles appartiennent généralement à l’élite sociale de son temps. L’aristocrate Robert Henley était affilié au parti whig, formation politique libérale majoritaire au Parlement anglais. Le cadrage ovale resserré met particulièrement bien en valeur l’énergie et le volontarisme du personnage. Le regard un peu distant et l’expression assurée de Robert Henley vont de pair avec son rang social, que rappellent aussi sa veste à passementeries et l’ordre du Chardon. Reynolds a brossé le visage et le vêtement avec une même touche large et solide, traduisant bien le mélange d’autorité et de proximité du modèle.

12 Joseph chinard (1756-1813) Portrait presume de Juliette Recamier Terre cuite

13 Jeanne-Louise dite nanine vallain (1767-1815) Portrait d’une jeune femme tenant un agneau, 1788 Huile sur toile

Œuvre présentée jusqu’à fin septembre 2020

14 nicolas de Largillierre (1656-1746)Portrait presume de Madame la duchesse de Beaufort, 1714 Huile sur toile

Œuvre en cours de restauration, présentée à partir de fin septembre 2020

Page 14: Livret Musée de visite cognacq-Jay...Le goût du xviiie siècLe 5 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) La Descente de l’escalier, vers 1800 Huile sur papier 6 Jean siméon chardin

Le siècLe de Boucher

3 attribué a charles topino (1742-1803) Meuble d’appui, entre 1775 et 1780 Bâti en chêne, peuplier et sapin, placage de satiné, bois de rose, marqueterie de bois divers sur fond de citronnier, bronze doré, marbre blanc

4 anonyme français du XVIIIe siècle Appliques à trois lumières Bronze doré

5 attribué a Jean-François Œben (1721-1763) Table mécanique, vers 1760 Bâti en chêne et orme, placage de bois de rose, satiné rubané, amarante, frisage de satiné et bois de rose dans des encadrements d’amarante, bronze doré

Jean-François Œben passe pour l’inventeur de tables mécaniques dont le plateau coulissant entraîne en sens inverse un pupitre à inclinaison réglable. L’action d’une lame de ressort située sous le plateau déclenche l’ouverture d’un tiroir à secret. Le décor marqueté est inspiré des indiennes, toiles de coton peintes envoyées en Europe par les agents de la Compagnie des Indes. Ébéniste d’origine flamande, Œben s’installe à Paris vers 1740. Il fournit de nombreux meubles au marchand-mercier Lazare Duvaux, dont l’une des plus illustres clientes, Mme de Pompadour, devientsa protectrice.

6 attribué a Jean-honoré Fragonard (1732-1806) Portrait presume de Charlotte-Francoise Bergeret de Norinval, vers 1790 Huile sur toile

7 roger vandercruse dit Lacroix ou rvLc Commode, vers 1770 Bâti en chêne, placage de bois de violette, marqueterie de bois divers sur fond de sycomore, bronze doré, marbre blanc

8 anonyme français du XVIIIe siècle Paire de candélabres à deux lumières représentant une nymphe levant le bras vers une corne d’abondance, vers 1774-1791 Bronze doré

9 anonyme français du XVIIIe siècle Vase balustre, vers 1775-1785 Porcelaine, céladon, bronze doré

1 Jean-Baptiste huet (1745 –1811) La Laitiere Huile sur toile

2 rembrandt harmensz van rijn, dit rembrandt (1606-1669) L’Anesse du prophete Balaam, 1626 Huile sur bois

Cette composition, signée et datée de 1626, compte parmi les premières connues du jeune Rembrandt, âgé d’à peine vingt ans. Tiré de l’Ancien Testament, l’épisode raconte comment le prophète Balaam, envoyé par le roi Moab pour maudire les Hébreux quittant l’Egypte, est empêché par une apparition divine. Alors que son ânesse s’écarte de son chemin pour éviter l’ange de Dieu, Balaam la frappe à coups de bâton. Elle se met alors à parler. Le prophète décrypte les signes divins et bénit le chemin vers Canaan, la Terre promise, au lieu de proférer l’anathème. On décèle déjà dans cette toile de jeunesse de nombreuses caractéristiques annonçant le langage singulier de Rembrandt : la représentation du moment le plus dramatique du récit, traduit par une composition resserrée et par l’emploi de gestes éloquents et d’expressions exacerbées. Les jeux de clair-obscur désignent également la manière à venir.

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10 Jean-honoré Fragonard (1732–1806) Perrette et le pot au lait Huile sur toile

Les Fables de Jean de La Fontaine (1621-1695) étaient très appréciées au xvıııe siècle. Fragonard choisit d’illustrer ici l’une des plus connues, La laitiere et le pot au lait. Le moment représenté est l’instant suivant la chute de la jeune fille et de son pot, provocant l’hilarité de deux spectateurs improvisés : « Perrette là-dessus saute aussi, transportée : le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ». Le lait ainsi répandu, ce sont tous les gains liés à sa vente qui se volatilisent, représentés sous forme de nuées s’échappant de la cruche. L’artiste retranscrit librement la scène avec une touche enlevée et suggestive qui lui assura un grand succès auprès des amateurs.

11 anonyme français du XVIIIe siècle Table à écrire à la Reine, vers 1770 Chêne, sapin et marqueterie de bois divers teintés et gravés

12 Jean-honoré Fragonard (1732-1806) Portrait de jeune garcon avec un chapeau a plumes, vers 1785-1788 Huile sur toile

13 philippe poirié (actif entre 1765 et 1788) Canapé et sièges à la Reine appartenant à un ensemble mobilier, vers 1775–1780 Hêtre doré et tapisseries des Gobelins

14 attribué a François Boucher (1703–1770) La Lecon de musique, 1749 Huile sur toile

15 François Boucher (1703–1770) Le Repos des nymphes au retour de chasse, dit Le Retour de chasse de Diane, 1745 Huile sur toile

Cette œuvre, ou Diane se repose avec ses compagnes, servait initialement de dessus-de-porte. A l’origine de forme chantournée pour s’encastrer dans une boiserie, la toile a été agrandie au rectangle afin de devenir un tableau de chevalet. Avec trois autres compositions aujourd’hui conservées à la Wallace Collection de Londres et au County Museum of Art de Los Angeles, elle formait une série destinée à l’ornement d’un hôtel particulier. Les corps des jeunes femmes, d’un érotisme élégant et subtil, appartiennent pleinement au langage naturaliste du maître.

16 d’après Jean-honoré Fragonard (1732–1806) L’Amour en sentinelle, vers 1770–1780 Huile sur toile

Œuvre présentée jusqu’à fin septembre 2020

17 d’après François Boucher Psyche et l’Amour Huile sur toile

Œuvre présentée jusqu’à fin septembre 2020

18 d’après François Boucher Danae recevant la pluie d’or Huile sur toile

Œuvre présentée jusqu’à fin septembre 2020

19 François Boucher (1703-1770) Portrait presume de Marie-Emilie Baudouin, fille du peintre et epouse de Pierre-Antoine Baudouin, vers 1758-1760 Huile sur toile

Œuvre en cours de restauration, présentée à partir de fin septembre 2020

20 attribué a Jean-François Œben (1721–1763) Table mécanique, vers 1760 Bâti en chêne, placage d’amarante, marqueterie de bois polychrome sur fond de houx, bronze doré, cuir

21 Jean-Baptiste huet (1745-1811) La Bouquetiere Huile sur toile

22 Martin carlin (1730-1785) Commode, vers 1768-1722 Bâti en chêne et sapin, marqueterie, bronzes dorés

23 François-Louis-Joseph Watteau, dit Watteau de Lille (1758-1823) Assemblee dans un parc, vers 1785 Huile sur toile

Œuvre présentée jusqu’à septembre 2020

24 François Boucher (1703–1770) La Belle cuisiniere, 1735 Huile sur bois

Œuvre en cours de restauration, présentée à partir de septembre 2020

Page 16: Livret Musée de visite cognacq-Jay...Le goût du xviiie siècLe 5 Louis-Léopold Boilly (1761-1845) La Descente de l’escalier, vers 1800 Huile sur papier 6 Jean siméon chardin

inForMations pratiques

Musée cognacq-Jay Le goût du XVIIIe siècle 8 rue Elzévir - 75003 Paris Tél : 01 40 27 07 21

horaires d’ouverture Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h (fermeture de la billetterie à 17 h 30) Fermé le lundi et certains jours fériés

transports Métro : Saint-Paul (ligne 1), Chemin-Vert (ligne 8), Rambuteau (ligne 11) Bus : 29, 69, 76, 96

activités et événeMents

Visites-conférences, animations et ateliers d’arts plastiques sont organisés du mardi au samedi et pendant les vacances scolaires pour les visiteurs individuels et à la demande pour les groupes.Retrouvez le programme complet sur l’agenda culturel disponible à l’accueil et sur notre site Internet.

réservationspar téléphone du lundi au vendredi de 10 h à 13 h : 01 40 27 07 21 ou par email : [email protected]

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Plan de situation Musée Cognac-JayVignette 60 x 50 mm Échelle 1

Mars 2020. Marie Touzet-Barboux