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© S.A. IPM 2016. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Libre Entreprise Réseaux 8 La Libre Entreprise - samedi 20 février 2016 D ans un contexte d’expérience client qui doit être performante tant aux plans relationnel que transactionnel et opérationnel, les entreprises favorisent la convergence des canaux physiques et on- line et accompagnent cette convergence que le client a déjà réalisée. Face à des clients très enclins à communi- quer des informations les concernant sous réserve qu’elles soient utilisées à bon escient, les entreprises doivent valoriser toute la connaissance acquise : il s’agit ainsi de passer d’une exploitation des données historiquement propriété de l’entreprise à une exploitation de données beaucoup plus ouverte et ce dans une logique de recherche de valeur ajoutée réciproque client-entreprise. Face à ces parcours clients qui ne sont plus linéaires, favoriser l’omnicanalité revient à adresser plusieurs enjeux. Dans une situation où l’entre- prise devient progressivement un simple hub relationnel et ne peut plus maîtriser une relation historiquement unidirectionnelle avec chacun de ses clients, trois fondamen- taux émergent pour contribuer à la réussite d’une stratégie omnicanal : stocker les don- nées (transactionnelles et plus seulement référentielles), les analyser de manière perti- nente et répondre à chaque sollicitation de manière indivi- dualisée, autant d’informa- tions que seules de nouvelles compétences sont en mesure d’exploiter car, au-delà du vo- lume d’interactions, de commandes, de revenu, c’est bien l’analyse de la valeur et des signaux faibles d’évolution des marchés qui prime. Ce pilotage de la perfor- mance dépend évidemment des stratégies de marché poursuivies par les entrepri- ses face au digital (défensive ou offensive) et des évolutions de leur modèle opéra- tionnel (adaptation ou réinvention). Il passe par la mesure de la performance mar- keting, mesure qui doit accompagner l’évolution des usages client, intégrant plus étroitement marketing produit et marketing client dans un contexte où l’omnica- nal et le digital diluent les frontières entre usage du produit et expérience client. Benoît Octave D es clubs d’entrepreneurs, cela existe déjà en Wallonie. Mais celui qui s’est ouvert cette semaine à Wavre, lié à un groupe de clubs locaux (http:// www.crmclubs.com/) s’inscrit dans un cadre particulier, moins guindé que les clubs d’hommes d’affaires traditionnels, et plus axé sur le développement du tissu ré- gional. L’ambiance ? “C’est amicale- ment professionnel”, nous explique Christophe Boeraeve avocat fisca- liste membre de ce club naissant. “Et le principe est de “faire” quel- que chose. On se fixe un ou des ob- jectifs et on s’y tient, comme celui de se rencontrer une fois par semaine pour partager des contacts, des ex- périences, des clients…” Attention ! On est ici entre pros, hommes et femmes à la recherche d’une croissance des affaires : pas question de traîner mollement dans des divans en alignant cigares et cognacs après un agréable sou- per… “Les premières réunions que nous avons tenues se passaient le ma- tin de 7 h 15 à 9 heures, avant d’aller au bureau, pour présenter des activi- tés ou des projets, face à une équipe de pros capables de doper le business plan d’un autre membre, jeune entre- preneur. Avec par exemple, deux ban- quiers, un comptable fiscaliste et un spécialiste des services juridiques”. Et surtout, l’objectif est de faire du concret : échanger des listes de clients, de prospects ciblés, dans le but d’alimenter la machine com- merciale. Découvrir le club, c’est facile : il existe une procédure de participation au terme de laquelle, le droit d’entrée (avant une partici- pation annuelle de quelques cen- taines d’euros, totalement déducti- ble selon les termes de l’article 49 du CIR) est la fourniture d’une liste de 50 contacts. Le nouveau mem- bre est parrainé afin de définir avec lui des objectifs et de déterminer son potentiel. La suite, que l’on soit commerçant, professionnel de la brique ou de la plomberie, entre- preneur en herbe ou confirmé, c’est sur le terrain qu’elle se passe. P.V.C. Fintechs Une plateforme pour la nouvelle finance Le monde financier belge est déjà riche de start-up en passe de révolutionner la banque telle que nous la connaissons. On les appelle les “Fintechs”. Une plateforme vient de voir le jour dont le but est d’attirer l’attention sur ces jeunes pousses prometteuses, créer une émulation sectorielle et représenter ces entreprises auprès des autorités financières belges. Un des obstacles à leur développement est en effet l’absence de cadre légal précis permettant de simplifier les pratiques et de sécuriser les clients de ces entreprises. Pour Isabelle de Laminne, journaliste qui collabore à “La Libre”, et qui fait partie des fondateurs de cette nouvelle communauté, “FinTech Belgium est un beau projet pour redorer la place financière de Bruxelles et encourager les start-up à venir s’installer ou à rester à Bruxelles”. Parmi les autres membres fondateurs, on retrouve Patricia Boydens (MeDirect), Xavier Corman (Edebex), Xavier De Pauw (MeDirect), Grégoire de Streel (fondateur de Keytrade Bank notamment), Catherine Houssa (Partner Simont Braun), Olivier Lefebvre (ex-patron d’Euronext Brussels), Eric Rodriguez (Data.be) et Toon Vanagt (Data.be). La machine est lancée, et promet d’attirer du beau monde, gratuitement pour les FinTech en développement, moyennant une participation pour les candidats membres intéressés au suivi de cette tendance de fond du monde financier. Pour tous, il y a là matière à entrer dans un réseau solidement ancré dans le secteur financier belge, en bénéficiant d’une meilleure visibilité, d’un accès aisé aux autorités régulatrices. et le cas échéant, au monde de l’investissement… Un programme spécifique est proposé aussi aux sponsors potentiels de la plateforme. Un coup d’œil sur le projet ? http://fintechbelgium.be/ Patrick Van Campenhout Le pitch Transformation digitale Un enjeu universel. La mise en place d’une véritable appro- che omnicanal fait souvent partie de larges projets de transformation digitale. Quel en est l’impact sur les entrepri- ses et comment doivent-elles adapter leur approche clients pour gagner -ou “a minima” maintenir- parts de marché, rentabilité et préférence dans l’esprit des clients ? Premier constat : le secteur de la grande distribution n’est pas le seul à s’interroger sur l’impact de cette omnicanalité tant recherchée par leurs clients ou prospects. Les entreprises issues de secteurs aussi variés que les télécoms, l’e-com- merce, l’assurance, le luxe ou l’industrie, sont toutes con- frontées à ces mêmes interro- gations : comment fidéliser un client volatile ? Comment utiliser le digital pour mieux le satisfaire ? Comment aligner l’ensemble des directions de l’entreprise sur un objectif commun de traitement sans couture de ces clients dont les parcours sont de moins en moins linéaires ? (B.O.) Club “amicalement professionnel” Marketing digital/Tendances Expérience individualisée CRITIZR Réseautage / Wallonie

LLE 20160220 LLE - Law Right€¦ · Club “amicalement professionnel” Marketing digital/Tendances Expérience individualisée R Réseautage/Wallonie APPS Call Rescue Nouvelleappbelge

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© S.A. IPM 2016. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Libre Entreprise Réseaux

8 La Libre Entreprise - samedi 20 février 2016 9samedi 20 février 2016 - La Libre Entreprise

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D ans un contexte d’expérience client qui doit êtreperformante tant aux plans relationnel quetransactionnel et opérationnel, les entreprises

favorisent la convergence des canaux physiques et on­line et accompagnent cette convergence que le client adéjà réalisée. Face à des clients très enclins à communi­quer des informations les concernant sous réservequ’elles soient utilisées à bon escient, les entreprisesdoivent valoriser toute la connaissance acquise : ils’agit ainsi de passer d’une exploitation des donnéeshistoriquement propriété de l’entreprise à une exploitation de données beaucoupplus ouverte et ce dans une logique de recherche de valeur ajoutée réciproqueclient­entreprise. Face à ces parcours clients qui ne sont plus linéaires, favoriserl’omnicanalité revient à adresser plusieurs enjeux. Dans une situation où l’entre­prise devient progressivement un simple hub relationnel et ne peut plus maîtriser

une relation historiquementunidirectionnelle avec chacunde ses clients, trois fondamen­taux émergent pour contribuerà la réussite d’une stratégieomnicanal : stocker les don­nées (transactionnelles et plusseulement référentielles), lesanalyser de manière perti­nente et répondre à chaquesollicitation de manière indivi­dualisée, autant d’informa­tions que seules de nouvellescompétences sont en mesured’exploiter car, au­delà du vo­

lume d’interactions, de commandes, de revenu, c’est bien l’analyse de la valeur etdes signaux faibles d’évolution des marchés qui prime. Ce pilotage de la perfor­mance dépend évidemment des stratégies de marché poursuivies par les entrepri­ses face au digital (défensive ou offensive) et des évolutions de leur modèle opéra­tionnel (adaptation ou réinvention). Il passe par la mesure de la performance mar­keting, mesure qui doit accompagner l’évolution des usages client, intégrant plusétroitement marketing produit et marketing client dans un contexte où l’omnica­nal et le digital diluent les frontières entre usage du produit et expérience client.Benoît Octave

D es clubs d’entrepreneurs,cela existe déjà en Wallonie.Mais celui qui s’est ouvert

cette semaine à Wavre, lié à ungroupe de clubs locaux (http://www.crmclubs.com/) s’inscritdans un cadre particulier, moinsguindé que les clubs d’hommesd’affaires traditionnels, et plus axésur le développement du tissu ré­gional. L’ambiance ? “C’est amicale­ment professionnel”, nous expliqueChristophe Boeraeve avocat fisca­liste membre de ce club naissant.

“Et le principe est de “faire” quel­que chose. On se fixe un ou des ob­jectifs et on s’y tient, comme celui dese rencontrer une fois par semainepour partager des contacts, des ex­

périences, des clients…”Attention ! On est ici entre pros,

hommes et femmes à la recherched’une croissance des affaires : pasquestion de traîner mollementdans des divans en alignant cigareset cognacs après un agréable sou­per… “Les premières réunions quenous avons tenues se passaient le ma­tin de 7 h 15 à 9 heures, avant d’allerau bureau, pour présenter des activi­tés ou des projets, face à une équipede pros capables de doper le businessplan d’un autre membre, jeune entre­preneur. Avec par exemple, deux ban­quiers, un comptable fiscaliste et unspécialiste des services juridiques”.

Et surtout, l’objectif est de fairedu concret : échanger des listes de

clients, de prospects ciblés, dans lebut d’alimenter la machine com­merciale. Découvrir le club, c’estfacile : il existe une procédure departicipation au terme de laquelle,le droit d’entrée (avant une partici­pation annuelle de quelques cen­taines d’euros, totalement déducti­ble selon les termes de l’article 49du CIR) est la fourniture d’une listede 50 contacts. Le nouveau mem­bre est parrainé afin de définir aveclui des objectifs et de déterminerson potentiel. La suite, que l’on soitcommerçant, professionnel de labrique ou de la plomberie, entre­preneur en herbe ou confirmé,c’est sur le terrain qu’elle se passe.P.V.C.

Fintechs

Une plateforme pourla nouvelle finance

Le monde financier belge estdéjà riche de start-up en passede révolutionner la banque telleque nous la connaissons. On lesappelle les “Fintechs”. Uneplateforme vient de voir le jourdont le but est d’attirerl’attention sur ces jeunespousses prometteuses, créerune émulation sectorielle etreprésenter ces entreprisesauprès des autorités financièresbelges. Un des obstacles à leurdéveloppement est en effetl’absence de cadre légal précispermettant de simplifier lespratiques et de sécuriser lesclients de ces entreprises. PourIsabelle de Laminne,journaliste qui collabore à “LaLibre”, et qui fait partie desfondateurs de cette nouvellecommunauté, “FinTech Belgiumest un beau projet pour redorerla place financière de Bruxelleset encourager les start-up à venirs’installer ou à rester àBruxelles”. Parmi les autresmembres fondateurs, onretrouve Patricia Boydens(MeDirect), Xavier Corman(Edebex), Xavier De Pauw(MeDirect), Grégoire de Streel(fondateur de Keytrade Banknotamment), Catherine Houssa(Partner Simont Braun), OlivierLefebvre (ex-patron d’EuronextBrussels), Eric Rodriguez(Data.be) et Toon Vanagt(Data.be). La machine estlancée, et promet d’attirer dubeau monde, gratuitement pourles FinTech en développement,moyennant une participationpour les candidats membresintéressés au suivi de cettetendance de fond du mondefinancier. Pour tous, il y a làmatière à entrer dans un réseausolidement ancré dans lesecteur financier belge, enbénéficiant d’une meilleurevisibilité, d’un accès aisé auxautorités régulatrices. et le caséchéant, au monde del’investissement… Unprogramme spécifique estproposé aussi aux sponsorspotentiels de la plateforme. Uncoup d’œil sur le projet ?http://fintechbelgium.be/Patrick Van Campenhout

Le pitch

Transformationdigitale

Un enjeu universel. La miseen place d’une véritable appro-che omnicanal fait souventpartie de larges projets detransformation digitale. Quelen est l’impact sur les entrepri-ses et comment doivent-ellesadapter leur approche clientspour gagner -ou “a minima”maintenir- parts de marché,rentabilité et préférence dansl’esprit des clients ? Premierconstat : le secteur de lagrande distribution n’est pas leseul à s’interroger sur l’impactde cette omnicanalité tantrecherchée par leurs clients ouprospects. Les entreprisesissues de secteurs aussi variésque les télécoms, l’e-com-merce, l’assurance, le luxe oul’industrie, sont toutes con-frontées à ces mêmes interro-gations : comment fidéliser unclient volatile ? Commentutiliser le digital pour mieux lesatisfaire ? Comment alignerl’ensemble des directions del’entreprise sur un objectifcommun de traitement sanscouture de ces clients dont lesparcours sont de moins enmoins linéaires ? (B.O.)

Club “amicalement professionnel”

Marketing digital/Tendances

Expérience individualisée

CRIT

IZR

Réseautage/Wallonie

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Call RescueNouvelle app belgetout à fait sympapour ceux ou cellesqui ont la fâcheusehabitude de perdre,de casser ou de sefaire subtiliser leur

smartphone, Call Rescue permet pour1,99 euro (pour 3 ans de garantie) desauvegarder ses contacts et d’y avoiraccès au départ d’un autre appareilconnecté à Internet, quel qu’en soit lesystème d’exploitation (iOS ouAndroid). Une app mobile simple àutiliser, un paiement léger et uneforme d’assurance sur la perte descontacts. Pas mal ! A découvrir sur lesite http://www.call-rescue.com/. Leconcept a été développé par Nicola DiTullio, Benoît Callewaert et CatherineZurstrassen. Et l’app est disponiblesur l’App Store et sur Google Play.(P.V.C.)

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Elle tombe bien, Apik !

L es têtes pensantes de la société de servi­ces informatiques Megabyte, FrançoisBryssinck et Marianne Kalgout, se sont

associées avec Jean­Denis Schampaert pourcréer Apik, une agence spécialisée dans lacréation de sites web et e­commerce. Elle estbasée à Louvain­La­Neuve. Ce nouvel outil dé­dié aux entreprises va bénéficier des experti­ses de ses fondateurs avec d’une part, l’offremultiservices éprouvée de la société bruxel­loise et, d’autre part, l’expérience de plus de

10 ans de Jean­Denis Schampaert dans le sec­teur du web. Les activités de l’agence Apik sedéploient sur six secteurs, explique FrançoisBryssinck : “Il y a l’e­commerce, les websites, ledéveloppement sur mesure, l’audit et l’analysetechnique, la stratégie digitale et la conceptiongraphique”. Et derrière cette offre, il y a évi­demment les besoins de gestion des offresproduits, des commandes, de la logistique, lacréation de sites mobiles, le référencement. Ceque l’on appelle en français informatique :ERP, CRM, PIM, DAM, BI,… Bref, une matièrequi demande l’intervention de spécialistes eninformatique, en design mais aussi, tout sim­plement, de partenaires capables de compren­dre les besoins des entreprises. Surtout pourcelles qui ont en matière de présence web, unpeu de retard à rattraper.P.V.C.

P Naissance d’une agence decréation de sites web d’entrepriseou à vocation e­commerce.

Web/CréationApps: on a testé pour vous