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Guide pratique de l’éleveur laitier Pôle Herbivores Objectif Qualité de vie Solutions TRAVAIL Février 2006 Réalisé à partir des travaux des Réseaux d’Elevage

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Guide

pra

tique

de

l’éle

veur

laiti

er

Pôle Herbivores

Objectif Qualité de vie

Solutions

TRAVAIL

Février 2006

Réalisé à partir des travaux des Réseaux d’Elevage

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Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

GénéralitésD’ou viennent les repères du guide...........................4-5De vos objectifs à vos solutions ................................6-7

TroupeauTravail d’astreinte en hiver, printemps .......................8-9Alimentation et logement au printemps ................10-11

Vaches laitièresTraite ...................................................................12-13Affouragement hivernal ........................................14-15Complémentation ................................................16-17Paillage raclage hivernal .......................................18-19Chez nos voisins irlandais et hollandais ................20-21

ElèvesVeaux de la naissance au sevrage.........................22-23Génisses du sevrage au vêlage .............................24-25

AdministratifGestion d’entreprise .............................................26-27

ChampsLes travaux des champs........................................28-29La traction sur l’herbe...........................................30-31La traction sur Maïs-céréales ..........................32-33-34

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Edito Sommaire

TRAVAILLER AUTREMENT

Dans toute l’évolution de l’agriculture, le travailest un des facteurs clé.

Depuis les années 60, la mécanisation a remplacé une partie de lamain d’œuvre familiale ou salarié. Aujourd’hui, en comparaison avecle reste de la société, les éleveurs aspirent à une meilleure qualité devie : des horaires, des possibilités de week-end, de vacances. Lessolutions pour y parvenir sont les bienvenues.

La surface des exploitations, les volumes de production continuent àaugmenter alors que la main d’œuvre disponible diminue dans lesélevages. Pour s’adapter au nouveau contexte généré par la PAC,l’agrandissement est considéré comme une possibilité. Les solutionspour améliorer la productivité de la main d’œuvre, pour faire face auxnouvelles taches sont à imaginer.

Considérant que la durabilité des élevages laitiers sera déterminéepar l’équilibre du travail, du revenu, et de l’environnement (E.T.R.E.),les ingénieurs des réseaux d’élevage ont enquêté dans lesexploitations suivies sur l’astreinte hivernale, l’astreinte printanière,les travaux des champs et l’administratif.

Ce guide « Solutions TRAVAIL » a pour objectifs de donner aux éleveurs et à leurs techniciens des repères chiffrés et de permettred’inventorier les solutions les mieux adaptées à chaque exploitation.

Jean Luc FOSSEPrésident Pôle HerbivoresRecherche AppliquéeChambres d’Agriculture de Bretagne

NB : ce guide fait partie d’une série disponible dans nos services :Alimentation - Conduite, Investissements - Travail.

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Les taches mesuréesL’ensemble des taches de l’exploitation est regroupé en trois familles :

Le travail d’astreinte L’astreinte englobe toutes les tâches journalières non reportables autour dutroupeau laitier (alimentation, traite, paillage, raclage). Les ateliers hors-sol desélevages mixtes ne sont pas pris en compte.

Les travaux des champs Les travaux des champs sont de nature plus saisonnière. Ils englobent lesinterventions culturales réalisées par l’exploitant ainsi que le temps de tractioncorrespondant.

Le travail de gestionIl rassemble les tâches administratives (secrétariat, comptabilité, déclarationsréglementaires…) et les tâches de suivi technique (enregistrement despratiques…).

La méthode d’enquête Travail d’astreinte hiver et printemps : enregistrements sur unesemaineDeux enquêtes ont été réalisées dans les exploitations des réseaux durant unesemaine en janvier 2001 et en juin 2002. Pendant ces périodes, chaque personneparticipant aux travaux (y compris les bénévoles) a enregistré sur une grille sestemps de réalisation des tâches.

Temps des champs (SFP et céréales) : enquête à postérioriLe travail des champs a été reconstitué, par opération, à posteriori pour lacampagne 2002-2003, et pour chaque culture (maïs, herbe, céréales…) lors d’unevisite de l’ingénieur réseau. Les temps délégués et d’entretien du matériel n’ont pasété comptabilisés.

Travail de gestion de l’entreprise : reconstitution des travauxLe temps passé à ce travail a été reconstitué pour une année.

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D’où viennent les repères du guide ?Les enquêtes menées auprès d’éleveurs laitiers de Bretagne permettent de donner desrepères de temps et de se fixer des objectifs.

70 élevages du réseau ETRE enquêtés70 élevages laitiers de Bretagne constituent le Réseau ETRE (EquilibreTravail Revenu Environnement), auquel s’ajoute un réseauagrobiologique de 20 élevages. Ces fermes de références en laitreflètent la diversité des situations en termes de dimensiond’exploitation, de main d’œuvre disponible, de choix de système deproduction et de contexte pédoclimatique en Bretagne.Depuis l’année 2000, ces élevages ont fait l’objet de plusieurs enquêtes portant surle travail d’astreinte d’hiver et de printemps, les travaux des champs et la gestion del’entreprise.

L’élevage moyen de l’enquêteMain d’œuvre : 1,6 UTH

Surface : 58 ha SAU

Référence laitière : 282 000 litres

% maïs /SFP : 30%

Nombre de vaches : 43

Production : 7 600 kg/VL

Concentrés : 920 kg/VL

Réseau ETRE

Réseau AGROBIO

Généralités

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• Quelle disponibilité de main d’œuvre ?La loi de Parkinson dit que le temps investi dans un travail varie en fonction dutemps disponible.• Quels équipements, quels bâtiments, quel système de production ?Ils n’expliquent qu’en petite partie les différences de temps de travail observésentre deux exploitants individuels avec des troupeaux et des surfaces équivalents.

3/ Les solutions proposées dans ce guideLes solutions sont multiples et propres à chaque exploitation. Pour chaque tâche,sur la page impaire, vous trouvez des solutions. Elles sont présentées selon le schéma suivant :- Simplifier la conduite (Exemples : supprimer la complémentation individuelle)- S’organiser (Exemples : gestion du temps…)- Déléguer (Exemples : Cuma ETA, élevage des génisses, remplacement…)- S’équiper (Exemples : DAC, pailleuse…)

4/ D’autres solutions existent …..Exemple : les vêlages groupés- Les éleveurs laitiers qui choisissent de grouper les vêlages recherchent une orga-

nisation des tâches par période, quitte à avoir des pointes de travail autour desmises bas. Ils trouvent plus intéressant d’alimenter collectivement un grand nombre de veaux, de surveiller les chaleurs sur une période limitée. Ils considèrentqu’ils augmentent leur efficacité dans le travail.

- A la station de Trévarez, des vêlages groupés ont lieu de septembre à novembre.Les surveillance des chaleurs et les inséminations ont lieu de décembre à février.De mars à juillet, il n’y a que la traite à assurer. Tout le lot est tari au 20 juillet, latraite est supprimée pendant 40 jours.

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De vos objectifs à vos solutionsLa comparaison de ses propres temps de travail avec les repères de ce guide aident à identifier ses marges deprogrès, à fixer ses objectifs et choisir ses solutions

1/ Formulez vos objectifsToute réflexion autour du travail dans une exploitation doit commencer par préciserles attentes de chacun.

Quels sont mes objectifs en termes de travail ?- Réduire la quantité : s’agit-il de limiter le travail quotidien, celui du week-end, ou

de réduire les pointes de travail ?- Limiter la pénibilité : cherche-t-on à diminuer la durée de certaines tâches, parexemple celles de la traction, à en mécaniser d’autres, par exemple le paillage ?- Se libérer : l’objectif porte-t-il sur la possibilité de se libérer dans la semaine pour des activités professionnelles ou des loisirs, pour des week-ends ou pour desvacances.

2/ Enregistrer vos tempsPour vous comparer aux repères proposés, il est nécessaire de noter vos temps partâche sur une semaine, ou de calculer vos temps cultures. Des grilles d’enquête sontdisponibles auprès des ingénieurs réseau (voir p35).

Votre personnalité et la taille de votre élevage peuvent expliquer vos résultats.

Quel éleveur suis-je ?• Un « perfectionniste » : il aime le travail bien fait, il s’applique dans toutes sesactivités, quitte à y consacrer tout son temps.Ex. il souhaite que la salle de traite soit impeccable ; il repousse l’ensilage plusieursfois par jour sur la table d’alimentation.

• Un « efficient » : il veut réaliser un travail de qualité sans toutefois consacrer latotalité de son temps à l’exploitation.Ex. il organise ses circuits pour gagner du temps.

• Un « simplificateur » : ses objectifs sont axés vers la famille ou vers une activité non agricole. Il a des pratiques simples et rapides, parfois jusqu’à l’extrême.Ex. il mélange le correcteur azoté au maïs lors du chantier d’ensilage

Quel élevage ai-je ?• Quelle taille de troupeau ?Un grand troupeau nécessite un temps global supérieur même si le temps passé à l’animal peut être plus faible (économie d’échelle).

Attention, les solutions avec investissements nécessitent d’en étudier la faisabilité économique.Pour un diagnostic travail individualisé, vous pouvez prendre contact avec vos conseillers, vostechniciens d’élevage.

Généralités

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La traite représente plus de 50% du temps d’astreinte. L’alimentation et l’entretiendu logement arrivent à 40% du travail hebdomadaire. Le travail autour des veaux esttrès lié aux périodes de vêlage.

Au printemps, 12 heures de moins parsemaine grâce au pâturageEn moyenne, dans les mêmes élevages, l’astreinte hebdomadaire printanière est de35 heures contre 47 pour l’hiver, soit 5 heures de moins au paillage raclage,3 heures de moins à la traite et seulement 2 heures de moins à l’alimentation etaux soins aux veaux. En effet l’arrêt presque total de distribution de fourrages voirede concentrés au printemps est compensé par les temps d’accompagnement desdéplacements des animaux aux pâtures et de gestion des parcelles d’herbe.

Main d’œuvre disponible et taille du troupeau font varier l’efficacité La taille de troupeau est à croiser avec la main d’œuvre disponible. Dans les exploi-tations individuelles, l’éleveur a en charge environ 70 bovins. Pour les couples et lesGAEC, les éleveurs s’occupent en moyenne de 50 bovins par UTH soit 30 % demoins.Dans les exploitations individuelles et certains GAEC, comparés aux exploitationsen couple, une certaine efficacité du travail est recherchée. Les structures sociétaires ont aussi d’autres productions. Toute la main d’œuvre n’est pas dispo-nible exclusivement pour les bovins.Le travail en couple prend plus de temps, notamment parce que la séparation viefamiliale et vie professionnelle est moins nette. Chez les individuels ou les associésd’un GAEC, le conjoint travaillesouvent à l’extérieur de l’exploita-tion, ce qui incite davantage lesagriculteurs à réduire le tempsconsacré à l’élevage et à trouverdes horaires de travail proches deceux du conjoint.

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Le travail d’astreinte47 heures par semaine en hiver et 35 heures au printemps.Un effet main d’œuvre disponible et taille de troupeau.

Tri sur temps de travail d’astreinte hiver et printemps en heures par semaine.Enquête dans 61 élevages.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 16

23

32

2

7

9

14

21

4

9

4 6

35

31

24

2,5

1,9

1,3

Minutes par semaine par animal

69

47

31

Heurespar

semaine

Heurespar

semaine

55

60

75

Nombre debovins par

UTH

NombreUTH

De 31 à 69 heures par semaine en hiver

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 15

20

27 3

3

6

7 1

1

2

9

11

1

11

27

23

20

2,2

1,8

1,2

Minutes par semaine par animal

55

58

65

Nombre debovins par

UTH

NombreUTH

De 25 à 48 heures par semaine au printemps

48

35

25

traite veaux distribution logement

traite veaux distribution pâturage logement

Le paillage manuel est considéré pénible

Malgré les trajets, un temps d’astreinte limité

Troupeau

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Vos solutionsSimplifier la conduite- Sortir les élèves au pâturage

précocement- Augmenter le nombre des nuitées en pâtures- Limiter la quantité de fourrages stockés distribués- Allonger la période sans distribution - Supprimer le concentré des vaches laitières pendant le pâturage- Eviter l’affouragement en vert

S’organiser- Réserver le fil avant aux hauteurs d’herbe supérieures à 15 cm- Travailler avec des paddocks d’un are par vache et par jour- Concevoir des clôtures qui permettent le retour autonome des vaches laitières- Sécuriser vos clôtures : plusieurs circuits électriques, systèmes de tendeur - Simplifier l’utilisation du fil avant : clôtures araignées- Fermer l’aire de couchage au printemps- Utiliser un chien de troupeau - Organiser le pâturage des génisses :

- en parcellaire éclaté : adapter les effectifs à la surface utilisée en été- en parcellaire groupé : faire le minimum de lots

S’équiper- Aménager des chemins adaptés aux vaches laitières : 4 à 7 €/ml en 1,40 m- Installer des abreuvoirs à niveau constant et des tuyaux d’alimentation : 250 €/ha- Installer des clôtures fixes, fiables en réseau principal : 100 à 250 €/ha- Se déplacer en VTT ou en quad : 5 à 10 000 €

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L’alimentation et le logement au printempsPrivilégier le plat unique et organiser le pâturage

Tri sur temps alimentation et logement par animal par semaine. Enquête dans 64 élevages

Le temps d’alimentation du printemps comprend le pâturage (70% du temps), ladistribution de fourrages stockés et concentrés, l’entretien du logement occupé parles animaux.

L’organisation du pâturage rend efficace Les écarts observés vont de 4 minutes à 14 par animal et par semaine, soit du simpleau triple. Il y a là des marges de progrès envisageables et utiles à cette période depointes de travail.

Plusieurs facteurs autour du pâturage expliquent ces écarts de temps :- les trajets de l’éleveur vers les pâtures. Le temps est déterminé par la

distance des parcelles pâturées, le moyen de locomotion, la technique de pâturage,la dispersion des lots d’élèves. Au moment de l’enquête, le « 1/4 lents » faisaitpâturer des parcelles plus éloignées que le « 1/4 rapides ».

- les taches annexes au trajet comme la surveillance des animaux, le suivi desclôtures, des abreuvoirs et de la pousse de l’herbe. Le « 1/4 lents » réalisait plus detaches annexes.

- la part d’aliments distribués au printemps et l’entretien du logement lié àcette distribution. L’apport de fourrages stockés ou l’affouragement en vert auprintemps demande plus de temps que la gestion et les trajets liés au pâturage.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 5,1

9,3

12,3

1,9

3,1

3,8

0,4

0,8

1,1 17,1

13,2

7,4

14

9

4

74

92

100

Minutes par semaine par animal

Heurespar

semaine

Nombreanimaux(hors veaux)

De 7 à 17 heures par semaine

pâturage distribution logement

Les chemins stabilisés sont confortablespour les vaches et l’éleveur

talus

chem

in

bosquetfosséPONTentrée

de champ

entréede champ

chemin de terre

chemin stabilisé

abreuvoir

1,5 m

2 m

3 m

3 - 4 m

> <

> <>

<

>

<

Troupeau

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Vos solutionsSimplifier la conduite• Supprimer la traite du dimanche soir• Pratiquer la monotraite pendant une période• Fermer la salle de traite temporairement si les vêlages sont groupés

S’organiser• Traire à une seule personne• Ne pas se disperser et rester centré sur la traite

Déléguer, faciliter le remplacement• S’entraider entre voisins• Afficher un tableau de consignes comportant la liste des tâches et les modalités

pratiques• Repérer les animaux à problèmes (bracelets, marquage des numéros à l’azote)

S’équiperEtudier l’intérêt d’un robot (2 550 €/VL)

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La traiteElle représente 50% du travail d’astreinte. Coeur du métier, elle est jugée valorisante.Pour gagner du temps, il faut rationaliser chacune des tâches

Tri sur temps traite par vache et par semaine. Enquête dans 69 élevages

La traite est considérée comme un travail valorisant qui demande du temps et del’attention. Elle comprend plusieurs tâches : le regroupement des animaux dansl’espace d’attente, la préparation du matériel, la traite proprement dite et lenettoyage de l’installation ainsi que celui du local de traite.

Une efficacité sur chacune des tâchesLes plus rapides par vache ont des troupeaux légèrement plus importants que les autres.Ils recherchent une meilleure efficacité de leur temps de travail sur tous les postes.Dans certains élevages plus lents, d’autres tâches sont effectuées simultanémentpendant le temps de traite (alimentation des veaux, distribution du concentré…).

Les pratiques sont déterminantes• Le nombre de trayeurs : les moins efficaces traient en grande majorité à deux.• L’hygiène de traite : les plus lents n’effectuent aucune impasse sur ces tâches.• L’aire d’attente : la fréquence des raclage et lavage est moindre chez les plus rapides.

Les équipements expliquent peu les différencesLes éleveurs les plus rapides ont un peu moins de vaches traites par griffe et plutôtdeux quais. Hormis ces critères, les équipements ne font pas la différence du point devue du temps. Ils peuvent par contre permettre de diminuer la pénibilité. Laconception des locaux de traite peut, elle, être pénalisante (parc d’attente en « L »ou avec absence de pente…) ou favorable (parc sur aire d’exercice ou sur caillebotis).

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 1,3

1,4

1,8

13,3

17,4

22,3

3,2

3,9

5,3 29,3

22,7

17,9

4,2

3,2

2,6

39

41

44

Heures par jour

45

34

24

Minutes par semaine

par VL

Heurespar

semaine

NombreVL

traites

De 18 à 29 heures par semaine en hiver

Sécurité et ergonomie

Liaison prise de terre uniqueRevêtement antidérapant du sol des escaliersFosses de traite de plain-piedEscaliers munis d’une main couranteLargeur de fosse et profondeur adaptéesAccessibilité des équipements : servante detraite, rouleau de papier essuie tout….

Confort

Nombre de griffes adapté, 1 pour 5 VL Décrochage automatiqueProximité laiterie-logement des veaux Barrière poussante ou Border-Collie dresséMise hors gel et isolation thermique Isolation phoniqueEclairage adapté, naturel si possibleEquipement anti-mouches Ventilation suffisante

Les pratiques d’hygiène et qualité du lait

Le nettoyage et l’essuyage des trayons ont pour objectifs de décontaminer mais aussi de stimulerle reflexe d’éjection du lait. L’impasse sur cette tâche n’entraînera pas de gain de temps. Ladésinfection des trayons en fin de traite a pour objectif la destruction des bactéries déposées parles manchons trayeurs. Pour s’en passer, 3 conditions doivent être réunies : une situationcellulaire très saine, des trayons sans lésion et une machine à traire conforme.

rassembler traire nettoyer

Les pratiques d’hygiène pour décontaminer et stimuler

Vacheslaitières

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Vos solutionsSimplifier la conduiteLimiter le nombre de fourrages à distribuer par jour

S’organiser• Rationaliser les circuits, le rangement des outils• Stocker les fourrages à proximité du lieu d’alimentation• Distribuer pendant l’absence des animaux s’il faut passer par l’aire d’exercice• Raisonner l’alimentation en nombre de dessileuses pour limiter les trajets

Déléguer• Calculer l’intérêt d’adhérer à une CUMA de distribution (12 à 21 €/1000 l)

S’équiper• Garder des silos en libre service s’ils existent• Faciliter le nettoyage des auges par un outil auto-moteur• Etudier l’intérêt d’une remorque distributrice (10 000 à 24 000 €)• Distribuer sans descendre du tracteur : portails à ouverture télécommandée,

barrières canadiennes

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Tri sur temps alimentation par vache par semaine. Enquête dans 65 élevages

Il s’agit des travaux de préparation et nettoyage du front d’attaque, de distributiondes fourrages (ensilages, foins, affouragement en vert) et du nettoyage des auges.Le temps ramené à l’animal va de 1 à 4. C’est la tâche qui enregistre la plus grandevariabilité.

Les plus rapides organisent les circuitsPour les « 1/4 rapides », l’organisation des circuits et des tâches est le premier facteur de gain de temps. Des hangars ou des sites de stockage proches de la tabled’alimentation limitent les déplacements. Il en est de même du rangement des outilsmanuels ou des outils attelés.Pour les « 1/4 lents », les fourrages sont nombreux dans la ration, le temps de distri-bution et de nettoyage des auges est important.

Le libre service a encore de l’intérêtEn additionnant les durées d’ali-mentation et de raclage de l’aired’exercice, le libre-service resteefficace en temps par rapport à ladistribution. Le nettoyage de l’au-ge, le fait de repousser les fourra-ges se rajoutent au temps de dis-tribution avec la dessileuse.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 3,3

5,6

9,5 13

8

3

43

44

47

Minutes par semaine

par VL

NombreVL

Nombre Temps de alimentationVL + raclage

(min/semaine/VL)

Libre service (10 élevages) 41 7

Cornadis (44 élevages) 44 11

Barre, auges (11 élevages) 45 12 Les systèmes libre-service à l’auge (auges mobiles, dessileuse cube) semblent économes entemps. Des mesures (ingestion, qualité des fourrages, production laitière) seront réalisées àTrévarez en 2006-2007.

9,5

5,6

3,3

Heurespar

semaine

Auge mobile : de 300 à 400 €/VL

L’affouragement hivernal des vachesUne tâche avec de grands écarts de temps. Des circuits et un système d’alimentation à bien choisir.

De 3 à 9 heures par semaine

Enrouleur de bâches pour limiter la pénibilité

Vacheslaitières

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Vos solutionsSimplifier la conduite• Supprimer le concentré de production et se limiter au correcteur azoté• Distribuer le correcteur en ration semi-complète• Grouper les vêlages et choisir une complémentation unique

S’organiser• Mélanger uniformément le correcteur azoté lors de la confection du silo en

s’organisant selon le débit de chantier• Distribuer le correcteur azoté avec le fourrage par la dessileuse• Limiter les distances stockage et distribution

Déléguer• Broyer les céréales à la récolte (inertage)

S’équiper• Regarder le rapport qualité-prix pour les DAC (14 000 €, 2 stations hors silo)

et alimentateurs (2 500 € en 2 X 4 hors stockage)• Privilégier l’équipement fonctionnel : cellules et transfert par vis sans fin

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La complémentationGagner du temps en limitant le concentré et en simplifiant la distribution.

Tri sur temps complémentation par vache par semaine. Enquête dans 66 élevages

Les temps renseignés concernent la distribution des concentrés, le broyage descéréales et l’approvisionnement des cellules. Ces deux dernières tâches ont été sousévaluées dans quelques élevages car non réalisées pendant la semaine d’enquête.

DAC ou ration complète pour gagner du tempsLes systèmes avec DAC ou en ration complète font gagner du temps.En termes de rapidité, les alimentateurs en sallede traite donnent des temps intermédiaires. Cesystème est de nouveau choisi par des éleveursparce que la pénibilité est faible et que chaqueanimal a le temps de manger son concentré, siles quantités sont limitées.La distribution manuelle à l’auge augmente letemps de travail mais aussi la pénibilité s’il fautporter les seaux.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 0,5

2,3

5,3 7

3

1

45

43

42

Minutes par semaine

par VL

Nombrede VL

De 0,5 à 5 heures par semaineen hiver

Temps 66 élevages Nombre complémentation

VL Min/VL/sem

DAC 48 2Ration complète 49 2Manuel 42 4,4Alimentateurs 40 3,4 Le silo au-dessus du DAC : un circuit court

Ration sèche : à quel coût ?

Les fabricants proposent des rations “espagnoles” où les fourrages et les concentrés, achetésen grande quantité, sont mélangés et prêts à l’emploi. Si le travail parait moindre, la perted’autonomie alimentaire, le coût des rations et les faibles marges brutes de culture limitentl’intérêt de ces nouvelles pratiques.

5,3

2,3

0,5

Heurespar

semaine

Limiter la pénibilité : chariot à concentrés

Alimentateur : pour individualiserle concentré

Vacheslaitières

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Vos solutionsSimplifier la conduite• Augmenter le pâturage pour limiter la présence en bâtiment• Prévoir un accès aux pâtures quelques heures par jour, pendant l’hiver, si la

portance est suffisante, pour limiter l’entretien journalier

S’organiser• Pailler, racler en absence d’animaux• Stocker la paille auprès du logement• Protéger les abreuvoirs des souillures (bouses, paille), et du gel• Ne pas retourner les bouses ou les enlever

S’équiper • Choisir des bâtiments de surface suffisante et bien ventilés• Investir dans une pailleuse (10 à 18 000 €) ou une dérouleuse (4 000 €) est une

solution qui évite la pénibilité du paillage manuel mais à cet investissement serajoute la nécessité de garder un tracteur attelé en hiver

• Installer un rabot automatique (10 000 €), choisir un caillebotis intégral (100 à150 €/m3) sont des solutions coûteuses par rapport au gain de temps généré.

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Paillage et raclage en hiverUne tâche avec de grands écarts de temps.Une mécanisation, des équipements pour limiter le travail manuel pénible.

Tri sur temps logement par VL par semaine. Enquête dans 66 élevages

Le paillage et le raclage journaliers concernent ici les vaches laitières. Ce temps peutparfois intégrer des tâches associées comme l’observation des animaux, le contrôledes niveaux d’eau. Paillage et raclage se répartissent à parts égales dans les troisclasses d’efficacité. Les écarts vont de 1 à 4 comme pour l’alimentation.

La mécanisation réduit le temps et la pénibilitéPour le « 1/4 rapides », l’utilisation d’une pailleuse limite cette tâche. Ceux quipratiquent le retournement des bouses, l’étalement manuel de la paille sont plutôtdans le « 1/4 lents ».Les bâtiments avec aire d’exercice sur caillebotis, ou équipé de rabot automatiquesont économes en temps.

Logettes mieux que stabulation paillée, tout dépend…En moyenne, les stabulations à logettes demandent moins de travail que la stabulation paillée. Mais des écarts existent pour un même type de bâtiment. Toutdépend de la facilité et du degré de minutie dans le nettoyage et le paillage des logettes mais aussi des circuits et des barrières à manœuvrer pour les stabulationspaillées.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides

raclagepaillage

1,4

2,7

4,7

0,7

2,3

4,5 9,2

5,0

2,1

12

7

3

46

44

40

Minutes par semaine

par VL

Heurespar

semaine

Nombrede VL

De 2 à 9 heures par semaine

Le parc stabilisé d’hivernage est testé à Trévarez dès 2005-2006

En Irlande, des vaches sur un parc d’hivernage.

Vacheslaitières

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L’objectif de l’expérimentation était de d’identifier le volume maximal de lait gérable par une seule personne. Les chercheurs hollandais ont comparé deux élevages laitiers :- un système automatisé au maximum pour produire un quota élevé (système High tech)- un système économe de dimension plus classique (système Low costs).Dans ces deux essais, l’objectif est de comparer les résultats d’un système écono-me à un système où la productivité du travail est maximale. Ce dernier représenteune stratégie courante de l’Europe du Nord.Le temps de travail annuel de l’éleveur est de 50 semaines et de 50 heures par semaine. Dans les deux cas, tous les travaux des champs sont confiés à uneentreprise.

L’intensification animale et l’automatisation portée au maximum augmentent laproductivité du travail mais pénalisent le coût de production à un moment où le prixdu lait est dans une tendance à la baisse.

21

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

20

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Pour identifier les marges de progrèsDes chercheurs irlandais ont mené une étude sur le temps de travail annuel dans 95élevages laitiers pratiquant tous des vêlages de printemps. Ce travail avait pour butd’évaluer le temps journalier que les producteurs pourraient gagner et investir dansune diversification de leur activité ou la recherche d’un revenu extérieur.Les auteurs concluent à la possibilité de réduire de 65 % le temps de travail journalierdans les fermes les moins efficaces, soit une diminution de 3,8 h par jour, grâce àl’adoption de pratiques de travail et d’équipements bien pensés.

Une grande variabilitéSur une durée d’une année entière, chaque mois, les éleveurs ont enregistré parséquences de 3 à 5 jours consécutifs la durée de chacune de leurs tâches.

Au sein des groupes, de grands écarts dans la durée du temps de travail moyen ontpu être observés. Dans le groupe 1 les 20 % d’élevages les plus efficaces travaillenten moyenne 5 heures par jour sur l’année, contre 10 heures pour les 20 % les moinsefficaces.Parmi les facteurs invoqués pour expliquer ces différences on trouve :- le nombre de vaches par poste de traite (5 contre 8),- le nombre de personnes à traire (une seule dans les plus efficaces contre 2 dans les

autres),- le type d’installation de traite (lignes hautes plus

rapides),- le degré de préparation des trayons,- le retour des vaches seules au pâturage dès la sortie

de la salle de traite.

Pour les veaux, le mode de distribution du lait (collectif ou individuel) et la facilité denettoyage des box semblent expliquer ces différences.

Groupes 1 2 3 4Quota moyen (l) 212 000 281 000 388 000 764 000Temps de travail moyen quotidien (h) 7 h 7,9 h 9,6 h 13,3 h

Taille de quotas et durée du travail quotidien

Chez nos voisinsUne enquête sur l’efficacité dutravail en Irlande

Possibilité de réduire le temps de 65% pour les plus lents

Une expérimentation d’automatisation aux Pays-Bas…

800 000 litres par travailleur c’est possible mais très coûteux

Système pour un travailleurHigh Tech Low costs

Référence laitière (kg lait) 800 000 400 000Nombre de VL 75 45Production (kg lait/VL 11000 8500Concentrés totaux (kg/VL) 2800 1300Taux de réforme (%) 32 20Surface (Ha SAU) 35 32Bâtiments Logettes, rabot Logettes, façades

automatique en filets brise ventTraite Robot et DAC 2x5 + alimentateursAlimentation Distribution toute l’année Pâturage le jour :

par une automotrice de mai à octobre,mélangeuse peseuse Distribution de maïs

par dessileuse cube dans des auges

mobiles : toute l’annéePrix de revient (€/1000 kg lait) 380 350

Un chemin étroit bétonné

Vacheslaitières

Source : Teagasc-Moorepark-Irlande

Source : PR-Waiboerhoeve-Lelystad-Pays-Bas

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23

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Vos solutionsSimplifier la conduite :• Laisser les veaux sous la mère (en particulier

pendant les premières heures pour le colostrum)• Choisir un plan d’alimentation simplifié : 6 à 7 repas par semaine (lait reconstitué,

lait mixte ou yoghourt) • Alimenter avec du lait yoghourt et un bac à tétines en case collective.

S’organiser :• Grouper les vêlages (sur 2 à 4 mois) et conduire en lots • Mettre les veaux dehors assez vite en parc, dès 8 jours en cas de vêlages

groupés de fin d’hiver• Etre rigoureux dans la préparation du lait (température) pour éviter les diarrhées

Déléguer :• Se faire remplacer sur une période sans veaux à alimenter• Afficher le planning d’alimentation sur un tableau

S’équiper :• Calculer l’intérêt d’investir dans un Distributeur Automatique de Lait (DAL) :

6 à 10 000 €. Attention à une température trop basse du lait qui génère des diarrhées.

• Simplifier la préparation du lait reconstitué avec un mélangeur• Envoyer le lait directement de la salle de traite à la nursery par une pompe de

type vide-cave• Utiliser des niches ou le parc à veaux extérieur (150 à 325 €/place)• Faciliter l’écornage avec une cage de contention

22

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Les veaux, de la naissance au sevrageLa conduite en lots réduit le temps de travail.

tri sur temps total par veau. Enquête dans 64 élevages

La durée du travail autour des veaux comprend les temps consacrés à l’alimentation,au paillage, ainsi qu’au curage. En moyenne, l’ensemble de ces tâches a requis plusde 31 minutes par veau et par semaine.Le poste « veaux » est un des plus difficiles à isoler car les tâches sont souventeffectuées simultanément à d’autres et le nombre d’animaux était variable lors de lasemaine d’enquête. Ceci explique, en partie, les écarts importants observés entreélevages (de 8 à 70 minutes par veau et par semaine).

Les pratiques pèsent autant que les équipements et les bâtimentsCertains facteurs ont un effet négatif sur le temps et la pénibilité :• La volonté d’aménager des vieux bâtiments entraîne une dispersion des locaux et

une perte de temps• Le système des veaux à l’attache• Les bâtiments où le curage ne peut être mécanisé • Soins et surveillance peuvent engendrer une demande importante en temps lors de

problèmes sanitaires durant les premières semaines.

D’autres facteurs ont des effets plutôt favorables :• Le logement des veaux proche de la laiterie • La conduite en lots homogènes

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 1,1

3,9

5,8 5,8

3,9

1,1

70

31

8

5

8

8

Minutes par semaine

par veau

Heurespar

semaine

Nombrede veaux

De 1 à 6 heures par semaine

Un logement des veaux bien conçu- Local de plain-pied- Accès et circuits fonctionnels- Hauteur suffisante pour accéder et curer mécaniquement - Isolation pour protéger du froid- Eclairage suffisant pour le confort de l’éleveur et le bien-être animal- Ventilation pour maintenir une bonne ambiance

Case collective facile à curer au tracteur

Elèves

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25

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Vos solutionsSimplifier la conduite :• Eviter les rations à multiples fourrages• Choisir des fourrages secs pouvant se distribuer 1 à 2 fois par semaine. L’apport

de concentrés reste cependant quotidien.• Rentrer les génisses le plus tard possible, opter pour le pâturage hivernal si la

portance des sols le permet, sans oublier d’apporter du fourrage sec.• Pailler une ou deux fois par semaine plutôt que quotidiennement• Synchroniser les chaleurs• Adopter une conduite en lots homogènes

S’organiser :• Eviter les bâtiments multi-sites et les locaux

différents.• Prévoir les circuits et aménager des accès

fonctionnels pour les personnes et le matériel• Etablir un plan d’alimentation pour la phase

hivernale, et afficher les quantités à apporterpour chaque lot.

• Habituer les animaux à la clôture avant de lessortir

Déléguer • Faciliter le remplacement en simplifiant la conduite.• Choisir des parcelles proches pour la surveillance, en période de pâturage.• Mettre les génisses en pension.

24

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Les génisses du sevrage au vêlageDes locaux regroupés simplifient le travail

Tri sur temps par génisse par semaine. Enquête dans 67 élevages

La distribution des fourrages et du concentré est la tâche qui demande le plus detemps (72%). Le paillage représente 20% et le raclage environ 9% du temps total.

Dispersion des locaux et conduite animalecomplexe demandent du tempsLes éleveurs les plus rapides sont aussi ceux qui ont le plus de génisses. La nécessitéde gagner du temps par animal conduit à une certaine « économie d’échelle » et permet d’être plus efficace.

Certains facteurs ont un effet négatif sur le temps et la pénibilité :• Le nombre de locaux et leur dispersion engendrent du temps de trajet et une

moindre efficience pour chacune des tâches• De nombreuses manœuvres de barrières pour curer et pailler

Bâtiments et conduite d’élevage font gagner du temps :• Les bâtiments sans raclage (par exemple avec trottoir « autonettoyant » qui fait

gagner une heure de raclage en moyenne par semaine)• Des distributions de fourrages non journalières

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 2,1

3,2

5,0

0,3

0,7

0,8

0,3

0,5

0,6

0,9

1,1

1,2 7,6

5,4

3,6

17

10

5

28

36

44

Minutes par semaine par génisse

Heurespar

semaine

Nombregénisses

De 4 à 8 heures par semaineen hiver

Un logement des génisses bien conçu

- Hauteur suffisante pour l’accès du matériel- Couloirs de contention et passages d’homme - Bâtiments avec trottoir « autonettoyant » (absence de raclage, paillage à partir du couloir

d’alimentation)- Ventilation suffisante pour éviter les problèmes d’ambiance et les poussières du paillage

fourrages raclageconcentrés paillage

A l’herbe dès que possible

Les génisses en pâture dès la fin de l’hiver

Elèves

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27

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La gestion d’entrepriseUne nouvelle tache essentielle à programmer dans sa journée

Tri sur temps par semaine. Enquête dans 60 élevages

L’éventualité d’un contrôle génère du stressLes tâches d’ordre réglementaire, celles qui peuvent faire l’objet de contrôle (déclarations PAC, déclarations primes animales, plans de fumure) apparaissentcomme les plus pénibles pour une majorité d’éleveurs. L’existence de contrôlesconcernant la tenue du cahier de fertilisation et la réalisation du plan prévisionnel de fumure, amène les agriculteurs à considérer ces tâches comme purement adminis-tratives alors qu’elles relèvent bien à l’origine du domaine technique.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides

3,7 2,2

2,7

1,7 0,8

1,3

Temps administratif Temps de suivi technique

5,9

4,0

2,5

4

3

2

96

91

75

Minutes par semaine par animal

Heurespar

semaine

Nombreanimaux(hors veaux)

De 2,5 à 6 heures par semaine

L’informatique réduit la pénibilitémais pas forcément le tempsL’informatisation ne fait pas gagner de temps à ceux qui l’utilisent. Au contraire, saconvivialité conduit parfois à passer plus de temps que le strict nécessaire. Maisl’ordinateur rend le travail de bureau plus agréable et donne une plus grande tranquillité d’esprit grâce au sentiment que les enregistrements sont mieux réaliséset plus faciles à retrouver. L’informatique limite aussi les multiples notations d’unmême événement.

Vos solutionsS’organiser:• Noter les événements (dès qu’ils arrivent) : vaches en chaleur, vêlage…• Se donner des protocoles de report à heure fixe sur un support déterminé (cahier,

minitel, ordinateur)• Déterminer des périodes précises dans la journée pour les tâches administratives

(et non le soir après sa journée de travail)• Adopter un système efficace de classement des papiers (dossier suspendu,

dossier papier, classeurs, boite archives…)• Se donner des règles et des moyens de vérification• N’accepter que les visites sur rendez-vous

Déléguer : Certains dossiers peuvent être confiés à un service extérieur :• Plan de fumure et cahier de fertilisation• Déclarations PAC• Enregistrements, clôture comptableAttention à rester maître des décisions.

S’équiper, investir :• Aménager un bureau agréable et fonctionnel• Acheter un ordinateur de poche (100 à 400 €) et micro-ordinateur

(1 000 à 1 500 €) pour ne saisir les informations qu’une seule fois

Les tâches administratives- des tâches qui reviennent très régulièrement : secrétariat, comptabilité, notifications

d’entrées ou sorties d’animaux- des tâches beaucoup plus ponctuelles dans l’année : déclarations PAC, relations avec les

partenaires (banquier, assureur,…), contrôles administratifs, réalisation de dossiersdivers, suivi des chartes qualité et autres contrats d’engagements (CTE…).

Les tâches de suivi technique- les commandes de produits (élevage et cultures), - les notations régulières (fertilisation, traitements phytosanitaires, soins aux animaux…)et leurs synthèses annuelles (cahier de fertilisation), - les tenues de planning (reproduction, pâturage…), - les visites de techniciens, - les temps de gestion interne entre associés, avec des salariés (temps d’échange, d’infor-

mation…).

Pour saisir partout

Un bureau agréable, un travail efficace

La gestion d’entreprise : de nouvelles tâches à intégrer

Le métier d’agriculteur a changé. La pénibilité physique du travail a diminué, au profit de tâches deréflexion technique, mais aussi de gestion administrative. Ces tâches ne peuvent plus être considé-rées comme des activités annexes de la profession d’agriculteur. Elles doivent au contraire être tota-lement intégrées au travail de tous les jours car elles font désormais partie intégrante du métier.

Administratif

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Les travaux des champsLe poids des cultures annuelles et la part d’externalisation des travaux conditionnent le temps total

Tri sur temps annuel de traction par hectare SAU. Enquête dans 64 exploitations

Les temps des travaux des champs dépendent de la part de cultures annuelles, de lapart de délégation à la CUMA et aux ETA mais aussi du temps lié à la préparation,aux trajets et du nombre d’interventions.

20% de temps perduLe temps lié à la préparation des outils et aux trajets (aller chercher le matériel et lesapprovisionnements, se déplacer) représente en moyenne autour de 20 % du tempstotal. Difficile à bien estimer, il représente un handicap pour les parcellaires dispersés.La sous-traitance des travaux sur lescultures est donc d’autant plus justi-fiée que les terres sont éloignées dusiège d’exploitation et que les dépla-cements sont importants. La Cumaou l’ETA organisera ses interventionspour limiter les trajets.

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Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Le maïs ensilage est la culture qui demande le plus de traction par les travaux dusol et de récolte.Pour une même culture les temps des travaux sont fonction - des outils disponibles dans les exploitations, des itinéraires techniques choisis,- du type de sol, du précédent cultural - du type de fertilisation- de la part de délégation

Le système fourrager fait varier les pointes de travaux

- Dans les systèmes herbagers la pointe de travail a lieu en juin lors des travaux de récolte de l’herbe.

- Dans les systèmes où le maïs représente plus de 35 % dans la SFP, les deux pointes de travail en avril et en octobre sont liées aux semis et à la récolte de l’ensilage de ce fourrage ; elles représentent 33% du temps annuel.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 0,5

1,1

1,7

3,0

5,6

4,0

temps lié à la préparation et aux trajets

heures par an par ha SAU

temps dans le champ

7,3

5,1

3,5

49

43

38

11%

19%

30%

culturesannuelles(% SAU)

59

57

51

Ha SAUHeurespar an

% detâches

déléguées

De 3,5 à 7,3 heures annuelles par hectare SAU

5,24,0

2,3

8,86,5

2,8

12,78,0

4,2

0 5 10 15

travaux des champs (heures par ha cultivé, tri temps annuel)

1/4 rapides

moyenne

1/4 lents

herbe

céréales

maïs

0

10

20

30

40

50

60

70

80

n d j f m a m j j a s o

heures par mois

Système maïs : 19 ha de maïs(41 %) et 25 ha d'herbe - 5 heurespar ha SFP et par an

Système herbager : 6 ha de maïs(14 %) et 39 ha d'herbe - 3,6 heurespar ha SFP et par an

Des écarts sur chaque culture

Les outils combinés réduisent le nombre de passages

Champs

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Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Vos solutionsSimplifier la conduite :• Préférer les prairies d’association avec légumineuses pour limiter la fertilisation et

augmenter le pâturage• Choisir des espèces et variétés adaptées à la fauche pour limiter les passages• Choisir des espèces et variétés pérennes pour implanter des prairies de longue

durée en tenant compte de la portance des sols

S’organiser :• Bien repérer les fenêtres météo pour décider des dates de récolte• Gérer les prairies pour optimiser le pâturage, limiter les fauches d’herbe et notam-

ment celles des refus• Renouveler des prairies chaque année pour ne pas avoir de pointe de travail sur

une année• Tracer des parcelles faciles à récolter• Faucher en priorité les parcelles grandes ou rectangulaires• Tracer les paddocks et installer les clôtures pendant l’hiver

S’équiper :• Etudier l’intérêt d’acheter à plusieurs du matériel de fenaison grande largeur

Déléguer à la CUMA ou l’ETA :• La préparation du sol et le semis • L’épandage du fumier, du lisier• Les fauches et récoltes

30

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

La traction sur l’herbeLe pâturage réduit le travail des champs

Tri sur temps annuel par hectare d’herbe. Enquête dans 36 élevages avec délégation minimum(Lestemps indiqués sont les temps de traction des éleveurs qui ne délèguent que la récolte)

Dans les élevages du réseau, les travaux du sol et les traitements sont très limités parhectare d’herbe.

La part de fauche et le nombre de fanagepèsent sur le temps de récolte d’herbeLes «1/4 lents» fauchent 16 ha sur 31, soit 50% de la surface. Les « 1/4 rapides »privilégient le pâturage et ne fauchent que 25% de leur surface en herbe.En moyenne, la récolte du foin demande plus de temps par hectare récolté avec 4,5 hcontre 3,7 h pour l’ensilage d’herbe et 2,4 h pour l’enrubannage.Pour le foin, l’ensilage préfané ou l’enrubannage, les écarts observés s’expliquent principalement par la zone climatique et le nombre de fanages et le lieu de stockage.Pour tous les modes de récolte, externaliser les fauches libère du temps pour les fanages, à une période où le créneau de beau temps est limité.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides

0,3

0,4 1,4

0,6

1,6

3,2

0,7

1,0

0,1

0,1

préparation du sol et semis fertilisation et amendement traitements récolte

heures par ha d'herbe et par an

5,1

2,9

1,4

31

31

32

6

5

3

Surface enherbe (ha)

16

13

8

Surface fauchée (ha)

Heurespar an

Nombred’inter-ventions

De 1 à 5 heures par hectare d’herbe

heures par ha récolté Foin Ensilage herbe Enrubannage

1/4 lent 7,2 5,4 4,4

Moyenne 4,5 3,7 2,4

1/4 rapide 2,4 1,6 0,3 Du suivi mais peu de besoin de tractionEnrubannage

Association graminées-légumineuses

Champs

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33

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Tri sur temps annuel de traction en heures par hectare de maïs – Enquête dans 18 élevages avec délé-gation minimale (Les temps indiqués sont les temps de traction des agriculteurs réalisant la presquetotalité des travaux eux – mêmes (Ils délèguent uniquement le travail de l’ensileuse)

Les « 1/4 rapides » gagnent du temps sur toutes les tâchesGlobalement les agriculteurs du « 1/4 rapides » sont plus rapides sur chaque poste(préparation du sol et semis, fertilisation et amendement, et récolte) excepté les trai-tements. Ils ont aussi plus de surface à implanter. Il est logique que plus la surface enmaïs est importante, plus le temps passé par hectare soit faible ; ceci pour réaliserl’ensemble de la culture pendant les jours disponibles.

Le handicap des terres disperséesLa distance de la parcelle par rapport au siège d’exploitation est un facteur d’accrois-sement des temps pour le maïs, notamment pour le transport. Une parcelle de maïsde 3 hectares à 10 km qui nécessite 10 déplacements de tracteur pour la culture et12 pour ramener l’ensilage, fait parcourir 440 km.

Externaliser les gros travaux maïs est intéressant71% des exploitations délèguent en plus de la récolte tout ou une partie des tra-vaux : préparation de sol, chantier complet de récolte ce qui leur fait gagner 3,6 h/ha.Ce gain est surtout interessant si le temps disponible pour les cultures est limité.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 4,3

5,5

7,6

1,4

3,5

1,8

2,9

4,1

2,3

0,5

0,6

0,7préparation du sol et semis fertilisation et amendement traitements récolte

heures par ha maïs et par an

15,7

11,4

8,2

11

14

22

12

11

11

Surface enmaïs (ha)

Heurespar an

Nombreinterven-

tions

De 8 à 16 heures par hectare de maïs ensilage

La traction sur cultures annuellesL’externalisation des travaux du sol et de la récolte limite les pointes de travail.

32

Sur le maïs ensilage

Vos solutions en maïs et céréalesSimplifier la conduite :• Simplifier les techniques culturales• Préparer le sol sans labour, si la structure est bonne le risque mycotoxine

maîtrisé : variété, broyage et enfouissement des résidus de récolte• Opter pour le semis combiné

S’organiser :• Tracer des parcelles rectilignes et affecter le surplus aux jachères• Adapter la surface des parcelles ou le débit hectare au volume du pulvérisateur

pour limiter les trajets• Regrouper les cultures annuelles dans des parcelles peu éloignées entre elles • Devancer le chantier d’épandage en transportant le fumier dans la parcelle dès la

fin de l’hiver

S’équiper :• Etudier l’intérêt de s’équiper à plusieurs de matériel performant : pulvérisateur de

grande capacité, matériel de semis combiné Acheter seul un tracteur de forte puissance et le matériel de travail du sol adapté est rare-ment rentable dans une exploitation laitière

Déléguer à la CUMA ou ETA:• La préparation du sol et le semis • L’épandage du fumier, de lisier • Tous les travaux pour les parcelles éloignées du siège• Tout le chantier d’ensilage : transport, tassementIl s’agit de dégager du temps et de limiter les investissements en matériel.

Semis en combiné

Champs

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34

Recherche Appliquée des Chambres d’Agriculture Bretagne ● Février 2006

Responsable de la publication : Rémi EspinasseConception : Hubert Viannay, Chambre d’agriculture 22Maquette : Thierry Sohier, Chambre d’agriculture 22Impression : Dessalles St Brieuc (22)Photos : Chambres d’agriculture de Bretagne -

Institut de l’Elevage, Contrôle Laitier BretagneDessins : Malo LouarnN° ISBN : 2-916464-00-XDépôt légal : 1er trimestre 2006Prix : 15 euros TTC

Chambre d’Agriculture des Côtes d’ArmorAvenue du chalutier «Sans pitié»BP 540 - 22195 Plérin cedexTél. 02 96 79 21 77 - Fax 02 96 79 21 00mail : [email protected]

Chambre d’Agriculture d’llle et VilaineRond-point Maurice Le LannouCS 14226 - 35042 Rennes cedexTél. 02 23 48 26 80 - Fax 02 23 48 26 81mail : [email protected]

Chambre Régionale d’Agriculture de BretagneRond-point Maurice Le LannouCS 74223 - 35042 Rennes cedexTél. 02 23 48 27 80 - Fax 02 23 48 27 48mail : [email protected]

Chambre d’Agriculture du Finistère5, allée Sully29322 Quimper cedexTél. 02 98 52 49 58 - Fax 02 98 52 49 68mail : [email protected]

Chambre d’Agriculture du MorbihanAvenue du général Borgnis-DesbordesBP 398 - 56009 Vannes cedexTél. 02 97 46 22 00 - Fax 02 97 46 22 23mail : [email protected]

Institut de L’Elevage, Monvoisin, 35650 LE RHEU Tél : 02 99 14 77 27, Fax 02 99 14 87 85mail : [email protected]

Ce guide a été réalisé par l'équipe Réseaux du Pôle Herbivores desChambres d'Agriculture de Bretagne.

Il a été coordonné parBernard LE LAN (Chambres d'Agriculture-Institut de l’Elevage)

Anne BRAS, Philippe CADORET et Sophie TIRARD.

Jean-Yves CARRE, Michel GRASSET, Françoise ROGER ont participé aux enquêtes et les autres ingénieurs du pôle Herbivores ont collaboré à la rédaction.

Tri sur temps annuel en heures par hectare de céréales) – Enquête dans 34 élevages avec délégationminimale(Les temps indiqués sont les temps de traction effectués par les éleveurs réalisant la presquetotalité des travaux eux – mêmes (sauf la moisson qui est déléguée)).

Les « 1/4 rapides » gagnent du temps sur les travaux du sol etles récoltesGlobalement les plus efficaces sont 2 fois plus rapides sur les travaux du sol et 4fois plus rapides pour la récolte. Le transport du grain et de la paille, le stockage dela paille dans l’élevage augmentent les temps totaux pour les lents.

Une plus grande surface demande plus d’efficacitéPlus la surface implantée en céréales est importante, plus les équipements sontadaptés et plus le temps passé par hectare est faible.

Externaliser les travaux du sol en céréales est intéressant40% des exploitations délèguent, en plus de la moisson, la préparation du sol et lesemis ce qui leur fait gagner 2,7 heures par hectare.

1/4 lents

moyenne

1/4 rapides 2,2

2,9

3,7

0,7

1,0

1,2

1,5

2,2

0,9

2,3

3,6

0,9

préparation du sol et semis fertilisation et amendement traitements récolte

heures par ha de céréales et par an

10,6

7,6

5,1

9

14

19

13

13

12

Surface encéréales

Heurespar an

Nombreinterven-

tions

De 5 à 11 heures par hectare de céréales

La traction sur les céréales

jousseac35r
Zone de texte
Sommaire
jousseac35r
Zone de texte
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Ce guide est édité par le Pôle Herbivores des Chambresd'Agriculture de Bretagne avec la participation financière

du Conseil Régional de Bretagne

Partenaires associés au Pôle Herbivores

Les travaux du Pôle Herbivores bénéficient du soutien financier de

Le suivi des Réseaux d’Elevage est réalisé avec la participation de