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www.uspo.fr Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine USPO 5 LE MAGAZINE DES OFFICINAUX QUI ANTICIPENT Médicaments et vigilance sur la route L’officine @ l’heure de la modernité et de la sécurité

L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

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Page 1: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

www.uspo.fr

Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine USPON°5

Le magazine deS OfficinaUx qUi anticiPent

Médicaments

et vigilance sur la route

L’officine @ l’heure de la modernitéet de la sécurité

Page 2: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

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Page 3: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

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La campagne de communication avec affiche et pétition mis à la disposition des officines dans le dernier numéro du journal « Officines Avenir » a rencontré un énorme succès :

• Succès auprès des patients qui ont signé la pétition de soutien à leur pharmacie avec plus de 950 000 signatures en 45 jours,

• Succès auprès des pharmaciens et de leurs équipes qui ont constaté l’attachement des patients à leur service de santé de proximité, à leur disponibilité, à leur compétence.

L’USPO remercie très sincèrement tous les pharmaciens pour cette mobilisa-tion et nous allons mettre à profit ces résultats pour les prochaines négocia-tions avec les pouvoirs publics.

L’évolution de notre métier est nécessaire. Elle doit se faire avec prudence, pas à n’importe quel prix, au risque de déstabiliser une partie des pharmacies si les objectifs sont brutaux, intenables et non lisibles.

Le contexte économique est difficile. Nous devons garder tous les atouts de la profession avant les prochains arbitrages. Notre succès sur les économies génériques est un élément en notre faveur et nous devons l’utiliser pour éviter des TFR et des modifications de règles de calcul de marge et de remises. Le refus de signer l’avenant générique par un syndicat pénalise ce dossier et ses conséquences peuvent être catastrophiques et irréparables pour l’équilibre économique de nos officines.

Le débat sur internet fait aussi beaucoup de mal à notre profession et les menaces de dérèglementation dans l’ombre du rapport Attali planent dans les ministères et inquiètent beaucoup l’USPO.

Nous continuons avec cohérence et constance à défendre les valeurs de notre profession qui mérite toute la confiance des patients contre les prédateurs en tout genre.

Bien confraternellement,

Économie 2Génériques : Prime 2012, Objectifs 2013

Honoraire de dispensation 2014 : le point

ProsPective, Avenir 8PREPS : une expérimentation unique Ville/HôpitalLa mutualité française innoveLe calendrier des vaccinations 2013: - questions/réponses - nouveau calendrier vaccinalMédicaments sous surveillance renforcéeAsthme, le 2e entretien pharmaceutique en vue !

Brèves

Scannérisation : zéro papier enfin !DASRI et DASTRI : point d’étape

13Guide N°1 « patients sous anticoagulants oraux » : vente en ligne 17

FormAtion 16DPC : que faire en pratique ?

Pour vous Aider dAns votre quotidien 12

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ActuAlitÉs syndicAles 15L’USPO, Carte Blanche Partenaires et Swiss Life s’unissent pour sensibiliser les patients.

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Directeur de publication : Gilles BonnefondDirecteur de la rédaction : Brigitte BouzigeComité de rédaction : Marie José Auge Caumon, Brigitte Bouzige, Daniel Burlet, Bertran Carlier

Conception, réalisation, impression : VALBLOR 67400 ILLkIRCh-GRAFFENSTADEN 13010956

Dépôt légal - n°ISSN 2258-4609Abonnement annuel 30 € - Parution trimestrielle

Je soutiens mon pharmacien

Gilles Bonnefond Président de l’USPO

Page 4: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

éconoMie

Le doublement de la prime, un objectif pour maintenir l’économie de l’officine

I- L’avenant relatif à la fixation d’objectifs de délivrance de spécialités génériques

L’objectif national de substitution demeure à hauteur de 85 % sur l’ensemble du périmètre du répertoire actualisé à juin 2012.

Le dispositif renforcé en 2012 de « tiers payant contre génériques » est maintenu. En cas de non-respect, la menace de blocage de lots ne pourra être effective qu’après avoir averti les pharmaciens concernés. Le seuil de déclenchement des sanctions pour non-respect du tiers payant contre génériques est désormais fixé à 65 % du taux de substitution.

Les pharmacies renseignant la mention « non substituable » prévue dans la version 1.40 des logiciels pourront expliquer leurs difficultés en Commission Paritaire Locale si nécessaire.

Enfin , sur le site Ameli.fr, les pharmaciens pourront suivre leur taux de substitution par trimestre.

Les blocages a priori ou les récupérations d’indus décidés unilaté-ralement par certaines CPAM ne sont pas conventionnels. Si cela vous arrivait, contactez immédiatement votre syndicat USPO qui le contestera en commission paritaire locale.

Un accord avec les médecins, les pharmaciens et l’assurance maladie pour promouvoir la politique générique est envisagé également dans cet avenant.

Numéro indicateur

Indicateur Seuil bas

Taux de départ

Seuil inter.

Economie potentielle

1 ATORVASTATINE 57 % 77 % 82% 35,2 M€

2 ESOMEPRAZOLE 38 % 58 % 63% 51,8 M€

3 CLOPIDOGREL 41 % 61 % 66% 41,7 M€

4 RAMIPRIL 67 % 87 % 92% 9,0 M€

5 OLANZAPINE 46 % 66 % 71% 21,4 M€

6 AMLODIPINE 66 % 86 % 91% 5,7 M€

7 VALSARTAN + hCTZ 51 % 71 % 76% 12,1 M€

8 LETROZOLE 26 % 46 % 51% 18,5 M€

9 VALACICLOVIR 57 % 77 % 82% 7,6 M€

10 RISPERIDONE 48 % 68 % 73% 10,3 M€

11 LERCANIDIPINE 49 % 69 % 74% 10,7 M€

12 VALSARTAN 54 % 74 % 79% 8,8 M€

13 PAROXETINE 68 % 88 % 93% 3,7 M€

14 VENLAFAXINE 60 % 80 % 85% 5,6 M€

15 CANDESARTAN 49 % 69 % 74% 10,7 M€

16 NEBIVOLOL 30 % 50 % 55% 12,9 M€

17 RISEDRONATE 17 % 37 % 42% 15,0 M€

18 LOSARTAN + hCTZ 23 % 43 % 48% 11,5 M€

19 CEFPODOXIME 69 % 89 % 94% 2,2 M€

20 LOSARTAN 36 % 56 % 61% 8,2 M€

21 REPAGLINIDE 22 % 42 % 47% 10,5 M€

22 ZOLMITRIPTAN 24 % 44 % 49% 9,5 M€

23 TRAMADOL 41 % 61 % 66% 6,1 M€

24 LATANOPROST 22 % 42 % 47% 9,0 M€

25 CANDESARTAN + hCTZ 40 % 60 % 65% 7,9 M€

26 Reste du répertoire * 56 % 76 % 81 % 196,7 M€

II- L’avenant n°2 à la convention nationale

La prime sera calculée au titre de l’ensemble de l’année 2013 sur le périmètre suivant :

➔ Inclusion de toutes les molécules dont le brevet est échu à juin 2012 avec une mise en avant de 25 molécules priori-taires et une 26e ligne « Reste du répertoire » qui représente à elle seule 1/3 des économies, et donc 1/3 de la prime pour le pharmacien.

a – Liste des molécules du répertoire au 30 juin 2012

L’USPO a signé avec l’Assurance Maladie deux avenants sur les médicaments génériques permettant d’envisager en 2013 un doublement de la prime à hauteur de 150 millions d’euros soit en moyenne 6500 euros par officine.

L’USPO a obtenu un renforcement du respect de la convention et la clarification des méthodes de calcul sur l’exclusion des molé-cules difficiles à substituer au niveau de chaque pharmacie.

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➔ Inclusion de quatre molécules plus récentes à fort poten-tiel d’économies

b – Molécules supplémentaires

Numéro indicateur

Date de première commercialisation

des génériques

indicateur Seuil bas

Taux de

départ

Seuil inter.

Economie poten-tielle

1 août 2012 IRBESARTAN 65 % 62 % 85 % 13,8 M €

2 novembre 2012 RABEPRAZOLE 60 % 26 % 80 % 11,7 M €

3 mars 2013 MONTELUkAST 50 % / 70 % 13,9 M €

4 avril 2013 TRAMADOL + PARACETAMOL

50 % / 70 % 18,0 M €

➔ Exclusion des groupes génériques suivants :

GroupePrime à la

performance

Tiers Payant contre

Génériques

Objectifs individuels

Objectif national de 85 %

l-ThYROXINE Exclus Exclus Exclus Inclusla classe thérapeutique des antiépileptiques à ce jour : LAMOTRIGINE, LEVETIRACETAM, TOPIRAMATE, VALPROATE DE SODIUM

Exclus Exclus Exclus Inclus

BUPRENORPhINE haut dosage Exclus Exclus Exclus Inclus

MYCOPhÉNOLATE MOFETIL Exclus Exclus Exclus Inclus

La stabilité des parques de génériques dispensés aux patients de plus de 75 ans sera appréciée sur 8 mois de l’année, du 1er mai au 31 décembre 2013. Les éventuelles ruptures de stock seront également discutées comme cela a été effectué en 2012.

Ces deux avenants ont également été signés par la CNAMTS, l’UNPF et l’UNOCAM.

Après avoir retardé l’aboutissement de cet accord, la FSPF n’est fina-lement pas signataire. Ce temps perdu représente une perte sèche pour l’officine alors que le taux de substitution stagne.

Il est regrettable que la prise en compte retardée des ruptures de stock dans le calcul de la stabilité des génériques se traduise par un paiement de la prime 2012 seulement en juin 2013. Nous avons obtenu l’assurance que le délai serait maintenant respecté.

Pour l’année prochaine, nous avons demandé le respect du paiement à fin mars.

Gilles Bonnefond

Président

Le maintien d’un taux de substitution à 85 % en fin d’année 2013 permet d’estimer la prime générique à hauteur de 150 millions d’euros contre 80 millions en 2012.

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Page 6: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

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L’USPO est favorable à la mise en place progressive d’une rémunéra-tion plus indépendante du prix et des volumes de médicament, nous conduisons cette réflexion depuis plus de 12 ans et c’est un des piliers fondateurs de notre syndicat.

Nous avions largement anticipé mais bien seul à cette époque à avoir compris l’évolution nécessaire du métier et du mode de rémunération.

Les conditions sont malheureusement bien plus complexes mainte-nant et la fragilité à la fois du réseau et des pharmaciens nous impo-sent d’obtenir des garanties.

L’USPO souhaite un engagement de l’état sur un contrat pluriannuel permettant de négocier avec l’assurance maladie cette modification et éviter que des décisions de baisses de prix, de TFR ou de chan-gement des règles de prescription et de remboursement ne viennent tout remettre en cause.

Cette stratégie que l’USPO défend depuis presque un an est la bonne et les refus ou hésitations de nos interlocuteurs révèlent le risque d’arrière-pensées et du piège tendu qui se refermerait sur les négociateurs et la profession.

La signature de l’avenant générique avec un paiement à la perfor-mance représente déjà une augmentation significative supérieure à 2,5 % de notre rémunération qui nous permet de passer le cap de l’année 2013. Il n’est pas cohérent sur le plan politique et écono-mique de retarder cet avenant.

Nous continuons à réclamer la lisibilité et le pacte de confiance pour négocier en proposant de renforcer les rémunérations spécifiques sur les traitements substitutifs aux opiacés, la dispensation auprès des personnes âgées et un minimum de perception par ordonnance pour toutes les pharmacies par la mise en place d’un honoraire complé-mentaire de dispensation équivalent à l’honoraire de garde pour les ordonnances inférieures à 15 euros.

L’USPO est déterminée et constante dans sa politique de défense professionnelle, nous maintenons un cap qui donne de la crédibilité à notre action et qui nous permet de réussir comme le changement de calcul de marge sur les grands conditionnements.

Continuez à nous soutenir ; il n’y a pas de solution miracle comme certains tentent de le faire croire, mais un combat âpre et difficile pour faire reconnaitre notre métier et le revaloriser.

93,10 % des officines sont en version 1.40

dont 79,40 % en addendum 4

13,70 % en addendum 6

1% en addendum 2 bis (ne permet pas la lecture des CIP 13)

99,89 % des officines sont équipées de lecteurs V3

La combinaison d’un logiciel en version 1.40 avec un lecteur V3 permet la lecture des dates de dates de fins de droits et des cartes Vitale.

Source : CNAMTS avril 2013

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ProSPectiVe aVenir

Le PrePS* : une expérimentation unique Ville-Hôpital

Dans le prolongement de la loi hPST, professionnels de santé et institutionnels s’accordent sur la nécessité d’un décloisonnement des soins entre la ville et l’hôpital, garant de la consolidation et de la sécu-risation du parcours de soins des patients.

Les sorties d’hospitalisation, notamment, constituent un moment particulièrement critique pour la continuité de ce parcours, en termes de sécurisation de la prise en charge médicamenteuse.

D’après la littérature, 20 à 80 % des malades souffriraient de problèmes médicamenteux par défaut de continuité de l’information. La conciliation médicamenteuse exercée à l’entrée ou à la sortie permet d’éviter une partie de ces dysfonctionnements.

Qu’est-ce que la conciliation ? La conciliation médicamenteuse est l’acte de vérification des éventuelles discordances thérapeutiques dans le traitement du patient à son entrée ou à sa sortie d’hospitalisation. Il y a un intérêt grandissant pour cet exercice.Elle consiste, lors de l’hospitalisation, à effectuer une démarche auprès du patient et/ou de son médecin traitant et/ou de son pharmacien d’officine pour connaître tous les traitements pris réellement par le patient.

Afin d’évaluer le bénéfice du développement des relations entre pharmacien hospitalier et officinal, la Société Française de Phar-macie Clinique (SFPC), en partenariat avec les syndicats représen-tatifs de la pharmacie d’officine et l’Ordre des Pharmaciens, a initié une étude d’envergure sur les prescriptions médicamenteuses des sorties hospitalières.

Durant la période de novembre 2013 à novembre 2014 et d’une manière aléatoire, certains d’entre vous pourront être amenés à prendre en charge, au sein de leur officine, des patients inclus dans cette étude. Dans ce contexte, ces pharmaciens seront susceptibles d’être contactés par téléphone afin de répondre à un questionnaire consécutif à la prise en charge de leur patient.

Afin de contribuer au mieux à la finalisation de cette étude sans précédent, il est très important que toute l’équipe offi-cinale soit informée de cette étude.

*PREPS : Protocole de Recherche et d’Evaluation en Programme de Santé

Brigitte Bouzige

Vice-présidente USPO Membre commission paritaire nationale des programmes d’accompagnement

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Page 8: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

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La Mutualité Française innove…

détection de la BPco en officine

Les missions des pharmaciens ont été élargies par les articles 36 et 38 de la Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (loi hPST), ce qui leur permet, notamment, de concourir à l’offre de soins de premier recours, de parti-ciper à l’éducation thérapeutique et aux actions d’accompagnement des patients, de proposer des conseils et prestations destinés à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes.

Si beaucoup de pharmaciens se sont déjà engagés dans l’exercice de ces nouvelles missions, peu d’entre eux le font de façon coordonnée, faute de disposer de proto-coles et d’indicateurs de qualité validés au niveau national et de partenaires engagés à leurs côtés.

Les mutuelles santé, adhérentes à la Fédé-ration Nationale de la Mutualité Française (FNMF), réfléchissent actuellement à faire évoluer les relations qu’elles ont créées avec les pharmaciens à travers la gestion du tiers payant. Elles proposent un cadre plus global d’offre de services et prestations innovants tournés vers l’amélioration de la qualité de la prise en charge des adhérents.

Plusieurs pistes sont aujourd’hui envisa-gées parmi lesquelles une expérimentation de la détection de la broncho-pneumo-pathie chronique obstructive (BPCO) en officine. En effet, on estime que 2/3 des patients ne sont pas diagnostiqués ou le sont au stade du handicap respiratoire irréversible. La détection au stade précoce constitue un enjeu majeur d'amélioration de la prise en charge des patients, car elle permet d’enrayer la progression de la maladie. Les pharmaciens peuvent être des acteurs efficaces de cette détection, par leur proximité et leur disponibilité, dès lors qu’ils disposent d’un espace de confi-dentialité et d’une formation adaptée.

La rédaction du cahier des charges de ce projet d’expérimentation a été confiée à un groupe de travail composé de mutuelles et de représentants syndicaux des pharma-ciens libéraux et mutualistes. Il constitue le préalable de l’expérimentation qui doit être lancée en octobre. Par cette démarche, la Mutualité Française, premier acteur de prévention après l’Etat, souhaite démontrer le rôle central du pharmacien dans l’offre de soins de premier recours.

FNMF

En savoir plus sur la BPCO La BPCO est une maladie pulmonaire grave qui se traduit par une obstruction bronchique permanente et progressive. Elle évolue silencieusement jusqu'à ce que l'insuffisance respiratoire altère irrémédiablement la qualité de vie des patients. Le tabagisme est à l’origine de cette maladie dans plus de 80 % des cas. L’exposition professionnelle à des particules ou des substances chimiques aggrave le risque de développer une BPCO.

Aujourd’hui, cette pathologie encore trop méconnue touche en France entre 5 et 15% des adultes de plus de 45 ans, soit près de 3,5 millions de personnes. 100 000 patients sont atteints d’une forme sévère qui nécessite une oxygénothérapie à domicile. La mortalité est évaluée à 16 000 décès chaque année.

L’OMS considère qu’à l’horizon 2030, la BPCO sera la 4e cause de mortalité au rang mondial du fait du vieillissement de la population et de l'augmentation du tabagisme.

Sources :

- Programme d’actions en faveur de la BPCO 2005-2010 « Connaître, prévenir et mieux prendre en charge la BPCO », Ministère de la Santé » et des Solidarités.

- Place du pharmacien d’officine dans la prise en charge de la BPCO, Journal de Pharmacie Clinique, Volume 31, Numéro 1, 51-60, Mars 2012, synthèse

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ProSPectiVe aVenir

Médicaments sous surveillance renforcée

Tous les médicaments sont surveillés dès leur mise sur le marché. Leur inscription sur cette liste signifie qu’ils sont surveillés de manière plus étroite que les autres. Cette inscription s’explique notamment par un moindre recul d’expérience, du fait de leur mise sur le marché récente ou d’un manque de données sur leur utilisation à long terme.

En aucun cas, il ne s’agit d’une liste de médi-caments dangereux, ni même présentant un problème particulier de sécurité. Il s’agit simple-ment de médicaments pour lesquels les auto-rités sanitaires souhaitent pouvoir disposer de données complémentaires. L’attention des professionnels de santé et des patients est attirée sur l’importance de déclarer de façon systématique les éventuels effets indésirables qui pourraient être liés à ces médicaments.

Il ne faut donc pas interrompre un traitement quand le médicament fait l’objet d’une surveillance renforcée.

En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien.

Comment reconnaît-on ces médicaments sous surveillance renforcée ?

Les médicaments sous surveillance renforcée sont identifiables par la présence d’un triangle noir inversé (aussi appelé « black symbol ») dans la notice d’information des patients et dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP). Ce triangle est accompagné d’une courte phrase explicative :

"Ce médicament fait l’objet d’une surveillance renforcée"

Ce symbole sera utilisé dans tous les Etats Membres de l’Union européenne.

Il commencera à apparaître sur la notice et le RCP des médicaments concernés dès l’automne 2013, mais ne figurera pas sur le condition-nement des médicaments.

Les patients et les professionnels de santé sont vivement encouragés à déclarer tous les effets indésirables susceptibles d’être liés à ces médi-caments, de manière à ce que toute nouvelle information puisse être analysée rapidement et efficacement.

Publiée pour la première fois en avril 2013, cette liste de médicaments est révisée tous les mois par le PRAC (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee). Elle peut être consultée en permanence sur le site Internet de l’EMA (www.ema.europa.eu) et est également publiée par les autorités de santé nationales dans chacun des Etats Membres (l ’ANSM pour la France).

Un médicament peut être inscrit sur cette liste lors de l’octroi de son AMM ou à tout moment de son cycle de vie. Il reste sous surveillance pendant 5 ans ou jusqu’à ce que le PRAC décide de le retirer de la liste.

Médicaments faisant l’objet d’un plan de gestion des risques

Les plans de gestion des risques (PGR) sont des outil participant à la surveillance des médi-caments, notamment pour ceux récemment mis sur le marché. Ils ont été mis en place dès 2005 et font partie du dossier d’AMM.

Un PGR est requis pour tout médicament conte-nant une nouvelle substance active. Il peut aussi être mis en place après la commercialisation du produit si des changements significatifs inter-viennent (nouvelle indication, nouveau dosage, nouvelle voie d’administration, nouveau procédé de fabrication) ou si un risque important a été identifié après la mise sur le marché.

Il permet :

de mieux caractériser ou prévenir les risques • associés à un médicament,

de compléter les données disponibles au • moment de la mise sur le marché,

de surveiller les conditions réelles d'utilisa-• tion.

Le statut de « médicament sous surveillance renforcée » s’applique systématiquement à un médicament dans les cas suivants :

il contient une nouvelle substance active •autorisée dans l’UE depuis le 1er janvier 2011;

il s’agit d’un médicament biologique (vaccin •ou médicament dérivé du sang, par exemple) et qui dispose d’une expérience d’utilisation limitée depuis la commercialisation;

il bénéficie d’une autorisation condition-•nelle (le laboratoire détenteur de l’autori-sation de mise sur le marché - AMM - doit fournir des données complémentaires sur ce médicament) ou bien d’une autorisation sous des conditions exceptionnelles (pour des raisons particulières, le laboratoire ne peut pas fournir un ensemble complet de données) ;

il a été demandé au laboratoire de mener •des études complémentaires pour recueillir par exemple des données sur l’utilisation prolongée de ce médicament ou sur un effet indésirable rare observé pendant les essais cliniques (études PASS = post-authorisa-tion safety studies : études conçues pour confirmer, mieux caractériser ou réfuter un signal de sécurité qui a été identifié comme associé à un médicament).

A partir du 25 avril 2013, une liste européenne sous surveillance renforcée est publiée tous les mois par l’Agence Européenne du Médicament (EMA). Elle s’inscrit dans le cadre des nouvelles dispositions communautaires relatives à la sécurité des médicaments (législation en matière de pharmacovigilance), entrées en vigueur en 2012 .

Il implique, si besoin, des mesures complémen-taires aux activités de routine, comme :

une pharmacovigilance renforcée sur cer tains • des risques mis en évidence dans le PGR,

des études de sécurité d’emploi post-• AMM et/ou des études d’utilisation,

des mesures de minimisation du risque • (documents d’information pour les profes-sionnels de santé ou les patients).

Proposition USPO On pourrait remplacer les PGR par des plans de gestion-sécurité (PGS), vérita-bles études observationnelles réalisées conjointement par les pharmaciens, les médecins et avec le concours des patients bien informés.

Marie-José Auge Caumon

Qui sont ces « médicaments sous surveillance renforcée » ?

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dans

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013

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ons,

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, ado

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ents

et

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ltes

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pliq

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siti

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ndri

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tre

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roch

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rapp

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tuer

est

dét

erm

iné

par

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règl

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suiv

ante

s :

• le

dél

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près

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l eff

ectu

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it ê

tre

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lus

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inq

ans

;

• l’i

nter

valle

ent

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der

nier

rap

pel

effe

ctué

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e pr

ocha

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z-vo

us

vacc

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ge fi

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) ne

doit

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éder

vi

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cinq

ans

.

Si c

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lai e

st in

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ns,

le p

roch

ain

rapp

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) ser

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fect

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ende

z-vo

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acci

nal à

âge

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sui

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(N

+1) :

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t un

inte

rval

le m

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ingt

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q an

s.

Si le

dél

ai e

st s

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ieur

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ingt

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q an

s,

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méd

iat e

st a

lors

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et l

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inal

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ge fi

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être

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cin

q an

s.

Si c

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st d

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oins

de

cinq

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, le

rec

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ren

dez-

vous

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ccin

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sui

vant

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tière

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téri

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luch

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es

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co

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uche

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llula

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dose

réd

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P

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H

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s in

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zae

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D :

Dip

htér

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ne -

d :

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téri

e do

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édui

te d

’ana

toxi

ne -

Ca

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oque

luch

e ac

ellu

lair

e do

se e

ntiè

re d

’ant

igèn

es c

oque

luch

eux

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: co

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uche

ace

llula

ire

dose

rédu

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igèn

es c

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luch

eux

- T

: Tét

anos

- P

: P

olio

myé

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- H

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Hae

mop

hilu

s in

fl uen

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-

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C -

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Ore

illon

s, R

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S PR

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S N

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AUTÉ

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S20

13

5/6

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sion

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sant

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Etc.

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RR

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95 a

ns

ÂGE LORS DU DERNIER RAPPEL EFFECTUÉ

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is 7

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5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

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is 1

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20-2

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

25-2

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

30-3

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

35-3

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

40-4

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

45-4

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

50-5

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

55/5

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

60-6

475

puis

85

puis

85

puis

85

puis

95

puis

95

puis

95

puis

105

puis

105

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975

75pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

70-7

485

8585

puis

95

puis

95

puis

95

puis

105

puis

105

75-7

985

8585

puis

95

puis

95

puis

105

puis

105

80-8

495

9595

95pu

is 1

05

85-8

995

9595

95pu

is 1

05

90-9

410

510

5

Rap

pel i

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édia

t pui

s pr

ocha

in r

ende

z-vo

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nal

Rap

pel à

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ectu

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u pr

ocha

in r

ende

z-vo

us v

acci

nal

◆ Ap

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e 65

ans

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pro

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n ra

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el d

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ffec

tuer

est

dét

erm

iné

par

les

règl

es

suiv

ante

s :

•le

dél

aia

prè

sle

der

nier

rap

pel

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ectu

éd

oit

être

de

plu

sd

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nqa

ns;

•l’i

nter

valle

ent

rele

der

nier

rap

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éet

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roch

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rend

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ou

sva

ccin

al

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e fix

e (N

) ne

do

it p

as e

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er q

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ze a

ns.

Si l

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est

infé

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inq

ans

, le

pro

chai

n ra

pp

el (

R)

sera

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é au

ren

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s va

ccin

al à

âge

fixe

sui

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(N

+1) :

soi

t un

inte

rval

le m

axim

um d

e q

uinz

e an

s.

Si

le d

élai

est

sup

érie

ur à

qui

nze

ans,

un

rap

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im

méd

iat

est

alo

rs p

ratiq

ué.

Le d

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en

tre

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app

el e

t le

pro

chai

n re

ndez

-vou

s va

ccin

al à

âg

e fix

e (N

) dev

ra ê

tre

d’a

u m

oins

ci

nq a

ns.

Si c

e d

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est

de

moi

ns d

e ci

nq a

ns,

le r

ecal

age

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diff

éré

au r

end

ez-v

ous

vacc

inal

à â

ge fi

xe s

uiva

nt (

N+1

).

CO

ND

ITIO

NS

DES

RA

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ELS

dTP

CH

EZ L

’AD

ULT

E D

E P

LUS

DE

65 A

NS

EN F

ON

CTIO

N D

E L’

ÂG

E À

LA

CO

NSU

LTAT

ION

ET

EN F

ON

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E L’

ÂG

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U D

ERN

IER

RA

PP

EL

moi

s3

moi

s4

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s9

moi

s11

moi

s12

moi

s13

-15

moi

s16

-18

moi

s6

ans

11 a

ns14

ans

16-1

8 an

s

RO

R 1

RO

R 2

DTC

aP

+P

nC+

PnC

+P

nC+

+H

PV*

**

(3

dose

s)

AN

CIE

N20

12R

OR

1*

RO

R 1

RO

R 2

DTP

(d

TP**

)D

TCaP

HP

V***

(3

do

ses)

dTP

+P

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PnC

+P

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POIN

T SU

R LE

S PR

INCI

PALE

S N

OUVE

AUTÉ

S DU

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S20

13

2/6

Doc

umen

t des

tiné

au

x pr

ofes

sion

nels

de

sant

é

Ch

ez l’

enfa

nt

et l’

ado

lesc

ent

◆ Co

que

luch

e : u

n ra

pp

el e

st d

éso

rmai

s re

com

man

à l’â

ge

de

6 an

s, c

om

bin

é à

celu

i d

éjà

pré

vu à

cet

âg

e-là

co

ntre

la d

ipht

érie

, le

tét

ano

s et

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olio

myé

lite

avec

un

vacc

in

cont

enan

t des

co

ncen

trat

ions

no

rmal

es d

’ana

toxi

ne d

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ériq

ue e

t d’a

ntig

ènes

co

que

lu-

cheu

x (D

TCaP

) ;

◆ Dip

htér

ie, t

étan

os,

co

que

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e et

po

liom

yélit

e : u

n ra

pp

el e

st d

ésor

mai

s re

com

man

à l’â

ge

de

11-1

3 an

s av

ec u

n va

ccin

co

nten

ant

des

co

ncen

trat

ions

réd

uite

s d

’ana

toxi

ne

dip

htér

ique

et

d’an

tigèn

es c

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luch

eux

(dTc

aP).

La c

o-a

dm

inis

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ion

est

pos

sib

le a

vec

l’une

des

tro

is d

ose

s d

e la

vac

cina

tion

(HP

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◆ Inf

ecti

ons

à p

apill

om

avir

us

hum

ains

(HP

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la v

acci

nati

on

est d

éso

rmai

s re

com

man

-d

ée c

hez

les

jeun

es fi

lles

entr

e 11

et

14 a

ns.

Ch

ez l’

adu

lte

◆ Le

s ra

pp

els

cont

re

la

dip

htér

ie

à d

ose

dui

te

en

anat

oxin

e,

le

téta

nos

et

la

po

liom

yélit

e (d

TP

) se

font

dés

orm

ais

à âg

e fix

e et

so

nt r

eco

mm

and

és a

ux

âges

de

25,

45 e

t 65

ans

, pui

s, te

nant

co

mp

te d

e l’i

mm

uno

séne

scen

ce a

u-d

elà

de

65 a

ns, à

75

ans,

85

ans

, etc

.

◆ Un

rap

pel

con

tre

la c

oq

uelu

che

à d

ose

réd

uite

en

antig

ènes

co

que

luch

eux

est r

eco

m-

man

à l’â

ge

de

25 a

ns (d

TcaP

) che

z le

s p

erso

nnes

n’a

yant

pas

reç

u d

e va

ccin

co

que

-lu

cheu

x d

epui

s p

lus

de

cinq

ans

en

com

plé

men

t d

e la

str

atég

ie d

e co

coo

ning

2 .

CALE

NDR

IER

VACC

INAL

NO

URRI

SSO

N, E

NFA

NT,

ADO

LESC

ENT

- RE

COM

MAN

DATI

ON

S GÉ

NÉR

ALES

CO

MPA

RAIS

ON

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S 20

13 S

IMPL

IFIÉ

ET

CALE

NDR

IER

2012

2 m

ois

3 m

ois

4 m

ois

9 m

ois

11

moi

s12

m

ois

13-1

5 m

ois

16-1

8 m

ois

6 ans

11

ans

14

ans

16-1

8 an

s

NOUV

EAU

2013

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ib

VHB

DTCa

PHib

VH

BRO

R 1

ROR

2DT

CaP

dTca

P (e

ntre

11 e

t 13

ans)

+ PnC

+ PnC

+ PnC

+M

énin

goC

+H

PV**

* (3

dose

s)

ANCI

EN20

12

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

ROR

1*RO

R 1

ROR

2DT

CaPH

ib

VHB

DTP

(dTP

**)

DTCa

PH

PV**

* (3

dos

es)

dTP

+ PnC

+ PnC

+ PnC

+M

énin

goC

* V

ie e

n co

llect

ivité

- *

* E

n p

ratiq

ue -

***

Jeu

nes

fille

s

D :

Dip

htér

ie d

ose

entiè

re d

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toxi

ne, d

: d

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érie

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e ré

dui

te d

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toxi

ne –

Ca

: Coq

uelu

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acel

lula

ire d

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re d

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igèn

es c

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luch

eux,

ca

: co

que

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e ac

ellu

laire

dos

e ré

dui

te d

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igèn

es c

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– T

: Té

tano

s –

P :

Pol

iom

yélit

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Hib

: H

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ophi

lus

influ

enza

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pe

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Hép

atite

B

– P

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Pne

umoc

oque

con

jugu

é –

Mén

ing

o C

: M

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goco

que

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HP

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Pap

illom

aviru

s hu

mai

ns –

RO

R :

Rou

geol

e, O

reill

ons,

Rub

éole

2. V

acci

natio

n d

es a

dul

tes

ayan

t un

pro

jet

par

enta

l et

, à

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asio

n d

’une

gro

sses

se,

les

mem

bre

s d

e l’e

ntou

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ilial

(enf

ant

qui

n’e

st p

as à

jour

pou

r ce

tte

vacc

inat

ion,

ad

ulte

qui

n’a

pas

reç

u d

e va

ccin

a-tio

n co

ntre

la c

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e au

cou

rs d

es c

inq

der

nièr

es a

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s) e

t le

plu

s tô

t pos

sib

le a

prè

s l’a

ccou

chem

ent

pou

r la

mèr

e.

CALE

ND

RIE

R V

AC

CIN

AL

NO

UR

RIS

SON

, EN

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T, A

DO

LESC

ENT

- R

ECO

MM

AN

DAT

ION

S G

ÉNÉR

ALE

SC

OM

PAR

AIS

ON

CA

LEN

DR

IER

DES

VA

CC

INAT

ION

S 20

13 S

IMP

LIFI

É ET

CA

LEN

DR

IER

201

2

* Vi

e en

col

lect

ivité

- *

* En

pra

tique

- *

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eune

s fi l

les

POIN

T SU

R LE

S PR

INCI

PALE

S N

OUVE

AUTÉ

S DU

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S20

13

3/6

Doc

umen

t des

tiné

au

x pr

ofes

sion

nels

de

sant

é

Tran

sitio

n en

tre

anci

en e

t no

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u ca

lend

rier

vac

cina

l 20

13Le

prin

cip

e gé

néra

l est

de

se r

ecal

er le

plu

s ra

pid

emen

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r le

nou

veau

cal

end

rier.

Ch

ez le

no

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isso

n, l

’en

fan

t et

l’ad

ole

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our

tout

nou

rris

son,

enf

ant

et a

dol

esce

nt a

yant

déj

à re

çu u

n ou

des

vac

cins

ava

nt l

a m

ise

en p

lace

de

ce n

ouve

au c

alen

drie

r va

ccin

al,

le t

able

au c

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esso

us p

réci

se l

es

cond

ition

s d

e p

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la v

acci

natio

n.

PÉRI

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DE

TRAN

SITI

ON

AVE

C LE

S AD

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ATIO

NS

EFFE

CTUÉ

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NTÉ

RIEU

REM

ENT

ADUL

TE

Tran

sitio

n2 m

ois

3 moi

s4 m

ois

11 m

ois

16-1

8 moi

s6 a

ns11

- 13

ans

16-1

8 ans

25 an

s

Dern

ière

inje

ctio

n ef

fect

uée s

elon

le

cale

ndrie

r va

ccin

al20

12

Pour

suite

selo

n le

nou

veau

ca

lend

rier

vacc

inal

2013

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ib

VHB

DTCa

PHib

VH

BDT

CaP

dTca

PdT

caP

DTCa

PHib

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BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

*DTC

aPH

ib

VHB

DTCa

PdT

caP

dTca

P

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

*DTC

aPH

ib

VHB

DTCa

PdT

caP

dTca

P

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

DTCa

PHib

VH

BDT

CaP

dTca

PdT

caP

dTP/

dTca

P**

DTCa

PdT

caP

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P**

dTca

PdT

caP

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P/dT

caP

dTca

P

dTP/

dTca

PdT

caP

* L’

inte

rval

le m

inim

al e

ntre

la 3

e do

se e

t ce

rap

pel

do

it êt

re d

e si

x m

ois

- *

* H

ors

rec

om

man

dat

ion

pré

céd

ente

D :

Dip

htér

ie d

ose

ent

ière

d’a

nato

xine

, d :

dip

htér

ie d

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réd

uite

d’a

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xine

– C

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oq

uelu

che

acel

lula

ire d

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ière

d’a

ntig

ènes

co

que

luch

eux,

c

a :

coq

uelu

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lula

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ose

réd

uite

d’a

ntig

ènes

co

que

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eux

– T

: Té

tano

s –

P :

Po

liom

yélit

e –

Hib

: H

aem

op

hilu

s in

fluen

zae

de

typ

e b

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B :

Hép

atite

B

Exe

mp

les

:

◆ Che

z un

nou

rris

son

ayan

t d

éjà

reçu

les

3 d

oses

de

la p

rimov

acci

natio

n à

un m

ois

d’in

terv

alle

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onvi

ent

d’a

dm

inis

trer

le r

app

el

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ge d

e 11

moi

s et

de

pou

rsui

vre

avec

le n

ouve

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’inte

rval

le m

inim

al e

ntre

la 3

e d

ose

et le

rap

pel

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t êt

re d

e si

x m

ois

(lign

e 3)

.

◆ Les

enf

ants

aya

nt d

éjà

reçu

un

vacc

in d

TP (o

u un

dTc

aP) à

l’âg

e d

e 6

ans

rece

vron

t un

vacc

in D

TCaP

ent

re 1

1 et

13

ans

(lign

e 5)

. Le

s en

fant

s ay

ant

reçu

un

DTC

aP à

l’âg

e d

e 6

ans

rece

vron

t un

dTc

aP e

ntre

11

et 1

3 an

s (li

gne

6).

PÉR

IOD

E D

E TR

AN

SITI

ON

AVE

C L

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DM

INIS

TRAT

ION

S EF

FECT

UÉE

S A

NTÉ

RIE

UR

EMEN

T

* L’

inte

rval

le m

inim

al e

ntre

la 3

e dos

e et

ce

rapp

el d

oit ê

tre

de s

ix m

ois

- **

Hor

s re

com

man

datio

n pr

écéd

ente

Cal

endr

ier

des

vacc

inat

ions

201

3P

oint

sur

les

prin

cipa

les

nouv

eaut

és

Page 11: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

Le c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns o

u ca

lend

rier

vac

cina

l, él

abor

é pa

r le

m

inis

tère

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rgé

de la

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près

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s du

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seil

de la

san

té p

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défi n

it le

s va

ccin

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s au

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nes

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ce e

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on

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ur â

ge e

t rés

ume

les

reco

mm

anda

tion

s «

géné

rale

s ».

Les

rec

omm

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s va

ccin

ales

« p

arti

culiè

res

» pr

opre

s à

des

situ

atio

ns p

arti

culiè

res

(ris

ques

ac

crus

de

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plic

atio

ns, d

’exp

osit

ion

ou d

e tr

ansm

issi

on) o

u à

des

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siti

ons

prof

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onne

lles

ne s

ont p

as a

bord

ées

dans

ce

docu

men

t.

Le c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns 2

013

intr

odui

t des

mod

ifi ca

tion

s im

port

ante

s po

ur l’

ense

mbl

e de

la p

opul

atio

n en

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es

de p

rim

ovac

cina

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et d

e ra

ppel

s :

nour

riss

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enf

ants

, ado

lesc

ents

et

adu

ltes

.

Ce

nouv

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cale

ndri

er im

pliq

ue u

ne p

hase

de

tran

siti

on e

ntre

anc

ien

et n

ouve

au

cale

ndri

er v

acci

nal.

Che

z l’a

dult

eEn

tre

25 a

ns e

t 65

ans,

le p

roch

ain

rapp

el

dTP

à e

ffec

tuer

est

dét

erm

iné

par

les

règl

es

suiv

ante

s :

• le

dél

ai a

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le d

erni

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appe

l eff

ectu

é do

it ê

tre

de p

lus

de c

inq

ans

;

• l’i

nter

valle

ent

re le

der

nier

rap

pel

effe

ctué

et l

e pr

ocha

in r

ende

z-vo

us

vacc

inal

à â

ge fi

xe (N

) ne

doit

pas

exc

éder

vi

ngt-

cinq

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.

Si c

e dé

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st in

féri

eur

à ci

nq a

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le p

roch

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rapp

el (R

) ser

a ef

fect

au r

ende

z-vo

us v

acci

nal à

âge

fi xe

sui

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(N

+1) :

soi

t un

inte

rval

le m

axim

um

de v

ingt

-cin

q an

s.

Si le

dél

ai e

st s

upér

ieur

à v

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s,

un r

appe

l im

méd

iat e

st a

lors

pra

tiqu

é.

Le d

élai

ent

re c

e ra

ppel

et l

e pr

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in

rend

ez-v

ous

vacc

inal

à â

ge fi

xe (N

) de

vra

être

d’a

u m

oins

cin

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s.

Si c

e dé

lai e

st d

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oins

de

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, le

rec

alag

e se

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iffér

é au

ren

dez-

vous

va

ccin

al à

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fi xe

sui

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(N+1

).

D

D

ipht

érie

dos

e en

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d’

anat

oxin

e

d

diph

téri

e do

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édui

te

d’an

atox

ine

C

a C

oque

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e ac

ellu

lair

e do

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ntiè

re d

’ant

igèn

es

coqu

eluc

heux

ca

co

quel

uche

ace

llula

ire

dose

réd

uite

d’a

ntig

ènes

co

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uche

ux

T

Téta

nos

P

P

olio

myé

lite

H

ib

Hae

mop

hilu

s in

fl uen

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de ty

pe b

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B

Hép

atite

B

P

nC

Pne

umoc

oque

con

jugu

é

Mén

ingo

C

Mén

ingo

coqu

e C

H

PV

Pap

illom

avir

us h

umai

ns

R

OR

R

ouge

ole,

Ore

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s, R

ubéo

le

D :

Dip

htér

ie d

ose

entiè

re d

’ana

toxi

ne -

d :

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téri

e do

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édui

te d

’ana

toxi

ne -

Ca

: C

oque

luch

e ac

ellu

lair

e do

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re d

’ant

igèn

es c

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luch

eux

- ca

: co

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uche

ace

llula

ire

dose

rédu

ite d

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igèn

es c

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luch

eux

- T

: Tét

anos

- P

: P

olio

myé

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- H

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Hae

mop

hilu

s in

fl uen

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de ty

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- V

HB

: H

épat

ite B

-

PnC

: P

neum

ocoq

ue c

onju

gué

- M

énin

go C

: M

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goco

que

C -

HP

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apill

omav

irus

hum

ains

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OR

: R

ouge

ole,

Ore

illon

s, R

ubéo

le

POIN

T SU

R LE

S PR

INCI

PALE

S N

OUVE

AUTÉ

S DU

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S20

13

5/6

Doc

umen

t des

tiné

au

x pr

ofes

sion

nels

de

sant

é

EXEM

PLES

DE

MIS

E À

JOUR

CHE

Z L’

ADUL

TE D

E PL

US D

E 65

AN

S

Donn

ées l

ors d

e la c

onsu

ltatio

nPr

ocha

ins r

ende

z-vo

us va

ccin

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ixe

Âge d

u pat

ient

Âge l

ors d

u der

nier

rapp

elRa

ttrap

age

75 an

s N

85 an

s N+

195

ans

Etc.

68 a

ns63

ans

—R

RR

73 a

ns70

ans

——

RR

66 a

ns40

ans

Imm

édia

tR

RR

72 a

ns50

ans

Imm

édia

t—

RR

Exe

mp

le :

Per

sonn

e d

e 66

ans

, der

nier

rap

pel

à 4

0 an

s =

> r

app

el im

méd

iat

et p

roch

ain

rap

pel

à l’

âge

de

75 a

ns (N

)

CON

DITI

ON

S DE

S RA

PPEL

S dT

P CH

EZ L

’ADU

LTE

DE P

LUS

DE 6

5 AN

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FO

NCT

ION

DE

L’ÂG

E À

LA C

ON

SULT

ATIO

N

ET E

N F

ON

CTIO

N D

E L’

ÂGE

DU D

ERN

IER

RAPP

EL

ÂGE

LORS

DE

LA C

ON

SULT

ATIO

N

66-6

970

-74

75 a

ns76

-79

80-8

485

ans

86-8

990

-94

95 a

ns

ÂGE LORS DU DERNIER RAPPEL EFFECTUÉ

15-1

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

20-2

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

25-2

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

30-3

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

35-3

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

40-4

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

45-4

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

50-5

4pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

55/5

9pu

is 7

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

60-6

475

puis

85

puis

85

puis

85

puis

95

puis

95

puis

95

puis

105

puis

105

65-6

975

75pu

is 8

5pu

is 8

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 9

5pu

is 1

05pu

is 1

05

70-7

485

8585

puis

95

puis

95

puis

95

puis

105

puis

105

75-7

985

8585

puis

95

puis

95

puis

105

puis

105

80-8

495

9595

95pu

is 1

05

85-8

995

9595

95pu

is 1

05

90-9

410

510

5

Rap

pel i

mm

édia

t pui

s pr

ocha

in r

ende

z-vo

us v

acci

nal

Rap

pel à

eff

ectu

er a

u pr

ocha

in r

ende

z-vo

us v

acci

nal

◆ Ap

rès

l’âg

e d

e 65

ans

, le

pro

chai

n ra

pp

el d

TP

à e

ffec

tuer

est

dét

erm

iné

par

les

règl

es

suiv

ante

s :

•le

dél

aia

prè

sle

der

nier

rap

pel

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ectu

éd

oit

être

de

plu

sd

eci

nqa

ns;

•l’i

nter

valle

ent

rele

der

nier

rap

pel

eff

ectu

éet

lep

roch

ain

rend

ez-v

ou

sva

ccin

al

à âg

e fix

e (N

) ne

do

it p

as e

xcéd

er q

uin

ze a

ns.

Si l

e d

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est

infé

rieur

à c

inq

ans

, le

pro

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n ra

pp

el (

R)

sera

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é au

ren

dez

-vou

s va

ccin

al à

âge

fixe

sui

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(N

+1) :

soi

t un

inte

rval

le m

axim

um d

e q

uinz

e an

s.

Si

le d

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est

sup

érie

ur à

qui

nze

ans,

un

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pel

im

méd

iat

est

alo

rs p

ratiq

ué.

Le d

élai

en

tre

ce r

app

el e

t le

pro

chai

n re

ndez

-vou

s va

ccin

al à

âg

e fix

e (N

) dev

ra ê

tre

d’a

u m

oins

ci

nq a

ns.

Si c

e d

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est

de

moi

ns d

e ci

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ns,

le r

ecal

age

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diff

éré

au r

end

ez-v

ous

vacc

inal

à â

ge fi

xe s

uiva

nt (

N+1

).

CO

ND

ITIO

NS

DES

RA

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LUS

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65 A

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EN F

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CTIO

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ÂG

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LA

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LTAT

ION

ET

EN F

ON

CTIO

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IER

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PP

EL

moi

s3

moi

s4

moi

s9

moi

s11

moi

s12

moi

s13

-15

moi

s16

-18

moi

s6

ans

11 a

ns14

ans

16-1

8 an

s

RO

R 1

RO

R 2

DTC

aP

+P

nC+

PnC

+P

nC+

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PV*

**

(3

dose

s)

AN

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N20

12R

OR

1*

RO

R 1

RO

R 2

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TP**

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TCaP

HP

V***

(3

do

ses)

dTP

+P

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PnC

+P

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POIN

T SU

R LE

S PR

INCI

PALE

S N

OUVE

AUTÉ

S DU

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S20

13

2/6

Doc

umen

t des

tiné

au

x pr

ofes

sion

nels

de

sant

é

Ch

ez l’

enfa

nt

et l’

ado

lesc

ent

◆ Co

que

luch

e : u

n ra

pp

el e

st d

éso

rmai

s re

com

man

à l’â

ge

de

6 an

s, c

om

bin

é à

celu

i d

éjà

pré

vu à

cet

âg

e-là

co

ntre

la d

ipht

érie

, le

tét

ano

s et

la p

olio

myé

lite

avec

un

vacc

in

cont

enan

t des

co

ncen

trat

ions

no

rmal

es d

’ana

toxi

ne d

ipht

ériq

ue e

t d’a

ntig

ènes

co

que

lu-

cheu

x (D

TCaP

) ;

◆ Dip

htér

ie, t

étan

os,

co

que

luch

e et

po

liom

yélit

e : u

n ra

pp

el e

st d

ésor

mai

s re

com

man

à l’â

ge

de

11-1

3 an

s av

ec u

n va

ccin

co

nten

ant

des

co

ncen

trat

ions

réd

uite

s d

’ana

toxi

ne

dip

htér

ique

et

d’an

tigèn

es c

oque

luch

eux

(dTc

aP).

La c

o-a

dm

inis

trat

ion

est

pos

sib

le a

vec

l’une

des

tro

is d

ose

s d

e la

vac

cina

tion

(HP

V).

◆ Inf

ecti

ons

à p

apill

om

avir

us

hum

ains

(HP

V) :

la v

acci

nati

on

est d

éso

rmai

s re

com

man

-d

ée c

hez

les

jeun

es fi

lles

entr

e 11

et

14 a

ns.

Ch

ez l’

adu

lte

◆ Le

s ra

pp

els

cont

re

la

dip

htér

ie

à d

ose

dui

te

en

anat

oxin

e,

le

téta

nos

et

la

po

liom

yélit

e (d

TP

) se

font

dés

orm

ais

à âg

e fix

e et

so

nt r

eco

mm

and

és a

ux

âges

de

25,

45 e

t 65

ans

, pui

s, te

nant

co

mp

te d

e l’i

mm

uno

séne

scen

ce a

u-d

elà

de

65 a

ns, à

75

ans,

85

ans

, etc

.

◆ Un

rap

pel

con

tre

la c

oq

uelu

che

à d

ose

réd

uite

en

antig

ènes

co

que

luch

eux

est r

eco

m-

man

à l’â

ge

de

25 a

ns (d

TcaP

) che

z le

s p

erso

nnes

n’a

yant

pas

reç

u d

e va

ccin

co

que

-lu

cheu

x d

epui

s p

lus

de

cinq

ans

en

com

plé

men

t d

e la

str

atég

ie d

e co

coo

ning

2 .

CALE

NDR

IER

VACC

INAL

NO

URRI

SSO

N, E

NFA

NT,

ADO

LESC

ENT

- RE

COM

MAN

DATI

ON

S GÉ

NÉR

ALES

CO

MPA

RAIS

ON

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S 20

13 S

IMPL

IFIÉ

ET

CALE

NDR

IER

2012

2 m

ois

3 m

ois

4 m

ois

9 m

ois

11

moi

s12

m

ois

13-1

5 m

ois

16-1

8 m

ois

6 ans

11

ans

14

ans

16-1

8 an

s

NOUV

EAU

2013

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ib

VHB

DTCa

PHib

VH

BRO

R 1

ROR

2DT

CaP

dTca

P (e

ntre

11 e

t 13

ans)

+ PnC

+ PnC

+ PnC

+M

énin

goC

+H

PV**

* (3

dose

s)

ANCI

EN20

12

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

ROR

1*RO

R 1

ROR

2DT

CaPH

ib

VHB

DTP

(dTP

**)

DTCa

PH

PV**

* (3

dos

es)

dTP

+ PnC

+ PnC

+ PnC

+M

énin

goC

* V

ie e

n co

llect

ivité

- *

* E

n p

ratiq

ue -

***

Jeu

nes

fille

s

D :

Dip

htér

ie d

ose

entiè

re d

’ana

toxi

ne, d

: d

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érie

dos

e ré

dui

te d

’ana

toxi

ne –

Ca

: Coq

uelu

che

acel

lula

ire d

ose

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re d

’ant

igèn

es c

oque

luch

eux,

ca

: co

que

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e ac

ellu

laire

dos

e ré

dui

te d

’ant

igèn

es c

oque

luch

eux

– T

: Té

tano

s –

P :

Pol

iom

yélit

e –

Hib

: H

aem

ophi

lus

influ

enza

e d

e ty

pe

b –

VH

B :

Hép

atite

B

– P

nC :

Pne

umoc

oque

con

jugu

é –

Mén

ing

o C

: M

énin

goco

que

C –

HP

V :

Pap

illom

aviru

s hu

mai

ns –

RO

R :

Rou

geol

e, O

reill

ons,

Rub

éole

2. V

acci

natio

n d

es a

dul

tes

ayan

t un

pro

jet

par

enta

l et

, à

l’occ

asio

n d

’une

gro

sses

se,

les

mem

bre

s d

e l’e

ntou

rage

fam

ilial

(enf

ant

qui

n’e

st p

as à

jour

pou

r ce

tte

vacc

inat

ion,

ad

ulte

qui

n’a

pas

reç

u d

e va

ccin

a-tio

n co

ntre

la c

oque

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e au

cou

rs d

es c

inq

der

nièr

es a

nnée

s) e

t le

plu

s tô

t pos

sib

le a

prè

s l’a

ccou

chem

ent

pou

r la

mèr

e.

CALE

ND

RIE

R V

AC

CIN

AL

NO

UR

RIS

SON

, EN

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T, A

DO

LESC

ENT

- R

ECO

MM

AN

DAT

ION

S G

ÉNÉR

ALE

SC

OM

PAR

AIS

ON

CA

LEN

DR

IER

DES

VA

CC

INAT

ION

S 20

13 S

IMP

LIFI

É ET

CA

LEN

DR

IER

201

2

* Vi

e en

col

lect

ivité

- *

* En

pra

tique

- *

** J

eune

s fi l

les

POIN

T SU

R LE

S PR

INCI

PALE

S N

OUVE

AUTÉ

S DU

CAL

ENDR

IER

DES

VACC

INAT

ION

S20

13

3/6

Doc

umen

t des

tiné

au

x pr

ofes

sion

nels

de

sant

é

Tran

sitio

n en

tre

anci

en e

t no

uvea

u ca

lend

rier

vac

cina

l 20

13Le

prin

cip

e gé

néra

l est

de

se r

ecal

er le

plu

s ra

pid

emen

t su

r le

nou

veau

cal

end

rier.

Ch

ez le

no

urr

isso

n, l

’en

fan

t et

l’ad

ole

scen

tP

our

tout

nou

rris

son,

enf

ant

et a

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esce

nt a

yant

déj

à re

çu u

n ou

des

vac

cins

ava

nt l

a m

ise

en p

lace

de

ce n

ouve

au c

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drie

r va

ccin

al,

le t

able

au c

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esso

us p

réci

se l

es

cond

ition

s d

e p

ours

uite

de

la v

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natio

n.

PÉRI

ODE

DE

TRAN

SITI

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AVE

C LE

S AD

MIN

ISTR

ATIO

NS

EFFE

CTUÉ

ES A

NTÉ

RIEU

REM

ENT

ADUL

TE

Tran

sitio

n2 m

ois

3 moi

s4 m

ois

11 m

ois

16-1

8 moi

s6 a

ns11

- 13

ans

16-1

8 ans

25 an

s

Dern

ière

inje

ctio

n ef

fect

uée s

elon

le

cale

ndrie

r va

ccin

al20

12

Pour

suite

selo

n le

nou

veau

ca

lend

rier

vacc

inal

2013

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ib

VHB

DTCa

PHib

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BDT

CaP

dTca

PdT

caP

DTCa

PHib

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BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

*DTC

aPH

ib

VHB

DTCa

PdT

caP

dTca

P

DTCa

PHib

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BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

*DTC

aPH

ib

VHB

DTCa

PdT

caP

dTca

P

DTCa

PHib

VH

BDT

CaPH

ibDT

CaPH

ib

VHB

DTCa

PHib

VH

BDT

CaP

dTca

PdT

caP

dTP/

dTca

P**

DTCa

PdT

caP

DTCa

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dTca

PdT

caP

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P/dT

caP

dTca

P

dTP/

dTca

PdT

caP

* L’

inte

rval

le m

inim

al e

ntre

la 3

e do

se e

t ce

rap

pel

do

it êt

re d

e si

x m

ois

- *

* H

ors

rec

om

man

dat

ion

pré

céd

ente

D :

Dip

htér

ie d

ose

ent

ière

d’a

nato

xine

, d :

dip

htér

ie d

ose

réd

uite

d’a

nato

xine

– C

a : C

oq

uelu

che

acel

lula

ire d

ose

ent

ière

d’a

ntig

ènes

co

que

luch

eux,

c

a :

coq

uelu

che

acel

lula

ire d

ose

réd

uite

d’a

ntig

ènes

co

que

luch

eux

– T

: Té

tano

s –

P :

Po

liom

yélit

e –

Hib

: H

aem

op

hilu

s in

fluen

zae

de

typ

e b

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B :

Hép

atite

B

Exe

mp

les

:

◆ Che

z un

nou

rris

son

ayan

t d

éjà

reçu

les

3 d

oses

de

la p

rimov

acci

natio

n à

un m

ois

d’in

terv

alle

, il c

onvi

ent

d’a

dm

inis

trer

le r

app

el

à l’â

ge d

e 11

moi

s et

de

pou

rsui

vre

avec

le n

ouve

au s

chém

a. L

’inte

rval

le m

inim

al e

ntre

la 3

e d

ose

et le

rap

pel

doi

t êt

re d

e si

x m

ois

(lign

e 3)

.

◆ Les

enf

ants

aya

nt d

éjà

reçu

un

vacc

in d

TP (o

u un

dTc

aP) à

l’âg

e d

e 6

ans

rece

vron

t un

vacc

in D

TCaP

ent

re 1

1 et

13

ans

(lign

e 5)

. Le

s en

fant

s ay

ant

reçu

un

DTC

aP à

l’âg

e d

e 6

ans

rece

vron

t un

dTc

aP e

ntre

11

et 1

3 an

s (li

gne

6).

PÉR

IOD

E D

E TR

AN

SITI

ON

AVE

C L

ES A

DM

INIS

TRAT

ION

S EF

FECT

UÉE

S A

NTÉ

RIE

UR

EMEN

T

* L’

inte

rval

le m

inim

al e

ntre

la 3

e dos

e et

ce

rapp

el d

oit ê

tre

de s

ix m

ois

- **

Hor

s re

com

man

datio

n pr

écéd

ente

Cal

endr

ier

des

vacc

inat

ions

201

3P

oint

sur

les

prin

cipa

les

nouv

eaut

és

Page 12: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

Que

stio

ns-r

épon

ses

sur

le c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns 2

013

Le c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns 2

013

intr

odui

t des

mod

ifi ca

tion

s im

port

ante

s po

ur l’

ense

mbl

e de

la p

opul

atio

n : n

ourr

isso

ns, e

nfan

ts, a

dole

scen

ts e

t adu

ltes

.

Les

prin

cipa

ux p

oint

s à

rete

nir

du n

ouve

au

cale

ndri

er d

es

vacc

inat

ions

201

3

Che

z le

s no

urri

sson

s•

Pou

r le

DTC

aPH

ib, l

e sc

hém

a de

pr

imov

acci

nati

on à

3 d

oses

et u

n ra

ppel

à

16-1

8 m

ois

est r

empl

acé

par

un s

chém

a à

2 do

ses

espa

cées

de

deux

moi

s et

d’u

n ra

ppel

ava

ncé

à l’â

ge d

e 11

moi

s.

Che

z le

s en

fant

s•

Un

rapp

el d

e va

ccin

coq

uelu

cheu

x es

t ajo

uté

à l’â

ge d

e 6

ans.

En

effe

t,

les

donn

ées

réce

ntes

évo

quen

t une

dur

ée

de p

rote

ctio

n pl

us c

ourt

e av

ec le

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cin

coqu

eluc

heux

ace

llul

aire

act

uel

qu’a

vec

le v

acci

n en

tier

(qui

n’e

st p

lus

com

mer

cial

isé

depu

is 2

006

pour

de

s ra

ison

s de

tolé

ranc

e).

• L’

âge

du d

ébut

de

la v

acci

nati

on d

es

jeun

es fi

lles

cont

re le

HP

V es

t ava

ncé

dès

l’âge

de

11 a

ns p

our

une

mei

lleur

e im

mun

ogén

icit

é to

ut e

n pr

ofi t

ant

d’un

ren

dez-

vous

vac

cina

l.

• Le

rap

pel d

TP e

st s

uppr

imé

aux

âges

de

16-

18 a

ns.

Che

z le

s ad

ulte

s•

La d

urée

de

prot

ecti

on d

es v

acci

ns d

TP,

bien

sup

érie

ure

à di

x an

s, p

erm

et d

e pr

opos

er d

es r

ende

z-vo

us v

acci

naux

à

âges

fi xe

s : 2

5 an

s, 4

5 an

s et

65

ans.

À

par

tir

de c

et â

ge, c

ompt

e te

nu d

e l’i

mm

unos

énes

cenc

e, le

s re

ndez

-vou

s va

ccin

aux

sont

réa

lisés

aux

âge

s de

75,

85

et 9

5 an

s.

1. P

ourq

uoi s

impl

ifi er

le ca

lend

rier

de

s va

ccin

atio

ns ?

Le ca

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es va

ccin

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ns e

st co

mpl

exe :

il vi

se à

pr

otég

er la

pop

ulat

ion

géné

rale

et c

erta

ines

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ula-

tions

spé

cifi q

ues

au p

lus

just

e de

l’ét

at d

es c

onna

is-

sanc

es s

cien

tifi q

ues.

Ain

si, i

l pre

nd n

otam

men

t en

com

pte

les

situ

atio

ns é

pidé

mio

logi

ques

rég

iona

les

et la

frag

ilité

de

cert

ains

gro

upes

de

pers

onne

s.

La s

impl

ifi ca

tion

du c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns

s’est

app

uyée

sur

l’ex

périe

nce

d’au

tres

pay

s eu

ro-

péen

s (S

uède

, Dan

emar

k, F

inla

nde

et It

alie

) et

les

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emen

ts d

e di

vers

cal

endr

iers

vac

cina

ux p

our

optim

iser

le

nom

bre

d’in

ject

ions

néc

essa

ires

à la

pr

otec

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de la

pop

ulat

ion

et r

endr

e le

s âg

es d

es

rend

ez-v

ous

vacc

inau

x pl

us f

acile

men

t m

émor

isa-

bles

par

les

prof

essi

onne

ls d

e sa

nté

et le

pub

lic.

2. P

ourq

uoi m

odifi

er le

cale

ndri

er va

ccin

al

des

nour

riss

ons

pour

les

vacc

ins

diph

téri

e,

téta

nos,

coqu

eluc

he, p

olio

myé

lite,

Ha

emop

hilu

s in

fl uen

zae

de ty

pe b

(D

TCaP

Hib)

? L’e

xpér

ienc

e de

qua

tre

pays

eur

opée

ns (S

uède

, Da-

nem

ark,

Fin

land

e et

Ital

ie),

qui o

nt m

is e

n pl

ace

et

dém

ontr

é l’e

ffi ca

cité

d’u

n sc

hém

a si

mpl

ifi é

(2 d

o-se

s pl

us 1

rap

pel),

et

une

mei

lleur

e co

nnai

ssan

ce

de la

dur

ée d

e pr

otec

tion

des

vacc

ins

ont c

ondu

it à

ce c

hang

emen

t. Ce

tte m

odifi

catio

n se

trad

uit p

ar la

su

ppre

ssio

n d’

une

inje

ctio

n lo

rs d

u sc

hém

a de

pri-

mov

acci

natio

n. E

n ef

fet,

il ap

para

ît au

jour

d’hu

i que

ce

sch

éma

sim

plifi

é pe

ut in

duire

une

aus

si b

onne

pr

otec

tion.

3. Q

uelle

est

la p

rinc

ipal

e in

nova

tion

du

cale

ndri

er va

ccin

al ch

ez le

s no

urri

sson

s ?

Le s

chém

a de

prim

ovac

cina

tion

du n

ourr

isso

n (3

pl

us 1

: un

e in

ject

ion

à 2,

3 e

t 4

moi

s, s

uivie

s d’

un

rapp

el à

16-

18 m

ois)

est

rem

plac

é pa

r un

sch

éma

(2 p

lus

1 : u

ne in

ject

ion

à 2

et 4

moi

s et

un

rapp

el à

l’â

ge d

e 11

moi

s). C

ette

inno

vatio

n pe

rmet

de

rédu

ire

d’un

e do

se le

sch

éma

de p

rimov

acci

natio

n to

ut e

n as

sura

nt u

ne b

onne

pro

tect

ion

des

nour

risso

ns.

4. P

ourq

uoi e

ffect

uer l

a pr

imov

acci

natio

n pa

r le

s va

ccin

s DT

CaPH

ib à

2 e

t 4 m

ois

alor

s qu

e le

s qu

atre

pay

s eu

ropé

ens

qui o

nt a

dopt

é un

sc

hém

a si

mpl

ifi é

l’effe

ctue

nt à

3 e

t 5 m

ois ?

En

Fra

nce,

il p

araî

t im

port

ant d

e co

mm

ence

r à v

ac-

cine

r dès

l’âg

e de

2 m

ois

pour

évit

er la

sur

venu

e de

m

énin

gite

s à

Hae

mop

hilu

s in

fl uen

zae

ou d

e m

énin

-gi

tes à

pne

umoc

oque

s qui

affe

cten

t sur

tout

les p

etits

no

urris

sons

. Il e

n es

t de

mêm

e de

s fo

rmes

gra

ves

de la

coq

uelu

che

cont

re le

sque

lles

la p

rem

ière

dos

e de

vacc

in a

déj

à un

effe

t pro

tect

eur.

Ains

i, en

Suè

de,

les

hosp

italis

atio

ns p

our

coqu

e-lu

che

préd

omin

ent

chez

les

nou

rris

sons

âgé

s de

m

oins

de

3 m

ois.

Au

Dane

mar

k, il

a é

té d

émon

tré

que

le fa

it d’

initi

er la

vacc

inat

ion

à se

ulem

ent 3

moi

s a

eu p

our

cons

éque

nce

une

augm

enta

tion

de l’

inci

-de

nce

des

coqu

eluc

hes

préc

oces

. Pou

r ce

s ra

ison

s,

il es

t pré

féra

ble

de m

aint

enir

en F

ranc

e le

déb

ut d

e la

prim

ovac

cina

tion

dès

l’âge

de

2 m

ois.

5. P

ourq

uoi r

espe

cter

un

inte

rval

le d

e de

ux

moi

s en

tre

la p

rem

ière

et l

a se

cond

e do

se

de va

ccin

DTC

aPHi

b-VH

B?

La p

rimov

acci

natio

n a

pour

but

d’a

ctive

r le

s ly

m-

phoc

ytes

B e

t la

fabr

icat

ion

des

antic

orps

, pui

s de

alis

er u

ne m

atur

atio

n d’

affi n

ité d

e ce

s an

ticor

ps e

t d’

indu

ire u

ne m

émoi

re im

mun

itaire

. Un

inte

rval

le d

e de

ux m

ois

entr

e le

s 2

dose

s pe

rmet

d’o

bten

ir ce

tte

bonn

e ré

pons

e im

mun

itaire

. Ce

sché

ma

sim

plifi

é à

2 do

ses

est u

tilis

é pa

r qua

tre

pays

eur

opée

ns (S

uède

, Da

nem

ark,

Fin

land

e et

Ital

ie).

6. E

st-o

n ce

rtai

n qu

e le

sch

éma

prop

osé

pour

le va

ccin

DTC

aPHi

b (p

rim

ovac

cina

tion

aux

âges

de

2 et

4 m

ois)

aur

a un

e ef

fi cac

ité

équi

vale

nte

à ce

lle d

u sc

hém

a ad

opté

par

les

quat

re p

ays

euro

péen

s (p

rim

ovac

cina

tion

aux

âges

de

3 et

5 m

ois)

?La

prim

ovac

cina

tion

a po

ur b

ut d

’act

iver

les

lym

-ph

ocyt

es B

et

la fa

bric

atio

n de

s an

ticor

ps, p

uis

de

réal

iser

une

mat

urat

ion

d’af

fi nité

de

ces

antic

orps

et

d’in

duire

une

mém

oire

imm

unita

ire. À

l’âg

e de

2

moi

s, le

sys

tèm

e im

mun

itaire

du

nour

risso

n a

ac-

quis

le n

iveau

de

mat

urité

néc

essa

ire p

our

assu

rer

ces

fonc

tions

. M

ême

si à

ce

jour

auc

une

étud

e n’

a co

mpa

ré c

es

deux

sch

émas

vac

cina

ux,

parm

i le

s qu

atre

pay

s eu

ropé

ens

ayan

t un

sché

ma

à 2

dose

s à

3 et

5 m

ois,

pl

us d

e 60

% d

es n

ourr

isso

ns r

eçoi

vent

la 1

re d

ose

au c

ours

du

3e moi

s (e

ntre

2 e

t 3 m

ois)

en

Italie

. Le

sché

ma

vacc

inal

des

Ital

iens

pou

r leq

uel o

n di

spos

e d’

un im

port

ant r

ecul

est

don

c en

réal

ité tr

ès p

roch

e du

sch

éma

vacc

inal

pro

posé

en

Fran

ce.

7. Ê

tes-

vous

cert

ains

que

la s

uppr

essi

on

d’un

e do

se d

e va

ccin

DTC

aPHi

b en

pr

imov

acci

natio

n de

s no

urri

sson

s so

it ju

dici

euse

? Le

s sc

hém

as v

acci

naux

ont

déj

à ét

é si

mpl

ifi és

ave

c la

rédu

ctio

n du

nom

bre

de d

oses

de

vacc

in D

TCaP

Hib

po

ur q

uatr

e pa

ys e

urop

éens

(Suè

de, D

anem

ark,

Fin

-la

nde

et It

alie

). En

Fra

nce

et d

ans

d’au

tres

pay

s, le

sch

éma

vacc

inal

à

3 do

ses

pour

le v

acci

n pn

eum

ococ

ciqu

e co

njug

(aux

âge

s de

2, 3

et 4

moi

s) a

déj

à ét

é re

mpl

acé

de-

puis

201

0 pa

r un

sché

ma

à 2

dose

s (a

ux â

ges

de 2

et

4 m

ois)

san

s im

pact

épi

dém

iolo

giqu

e.

8. P

ourq

uoi a

voir

ava

ncé

à 11

moi

s l’â

ge

du ra

ppel

DTC

aPHi

b-VH

B ?

Le ra

ppel

a p

our b

ut d

’aug

men

ter d

e fa

çon

dura

ble

la

prod

uctio

n d’

antic

orps

par

la ré

activ

atio

n de

s ce

llule

s m

émoi

re, g

age

d’un

e bo

nne

prot

ectio

n à

long

term

e.

Le s

ystè

me

imm

unita

ire a

ttein

t, ve

rs l’â

ge d

e 1

an, u

n ét

at d

e m

atur

atio

n pe

rmet

tant

cette

mis

e en

pla

ce.

Les

sché

mas

sim

plifi

és a

dopt

és p

ar q

uatr

e pa

ys

euro

péen

s co

mpo

rten

t un

rap

pel à

11

ou 1

2 m

ois.

Pa

r ai

lleur

s, e

n Fr

ance

, des

infe

ctio

ns in

vasi

ves

à H

aem

ophi

lus

infl u

enza

e de

typ

e b

sont

obs

ervé

es

chez

des

nou

rris

sons

âgé

s de

12

à 18

moi

s, a

vant

le

rap

pel j

usqu

’à p

rése

nt r

ecom

man

dé e

ntre

16

et

18 m

ois.

L’a

vanc

emen

t de

celu

i-ci à

11

moi

s de

vrai

t fa

ire d

ispa

raîtr

e ce

s ca

s.

9. L

e sc

hém

a va

ccin

al s

impl

ifi é

pour

les

vacc

ins

diph

téri

e, té

tano

s, co

quel

uche

, po

liom

yélit

e, H

aem

ophi

lus

infl u

enza

e de

ty

pe b

(DTC

aPHi

b) p

ourr

ait-

il in

duire

une

surg

ence

de

cert

aine

s m

alad

ies

infe

ctie

uses

chez

les

enfa

nts ?

Vi

s-à-

vis d

’Hae

mop

hilu

s in

fl uen

zae,

auc

une

réé-

mer

genc

e n’

a ét

é ob

serv

ée d

ans

les

quat

re p

ays

euro

péen

s ay

ant

adop

té u

n sc

hém

a si

mpl

ifi é.

En

outr

e, l’

avan

cem

ent,

de 1

8 m

ois

à 11

moi

s, d

e l’â

ge

du r

appe

l dev

rait

faire

dis

para

ître

les

cas

rési

duel

s ac

tuel

lem

ent o

bser

vés

entr

e 12

et 1

8 m

ois.

Po

ur la

coq

uelu

che,

le p

robl

ème

esse

ntie

l est

d’é

vi-te

r les

coqu

eluc

hes d

es n

ourr

isso

ns. L

e m

aint

ien

à 2

moi

s du

déb

ut d

e la

vacc

inat

ion

est u

ne m

esur

e im

-po

rtan

te. L

a pr

otec

tion

des

nour

risso

ns d

e m

oins

de

3 m

ois

repo

se s

ur l’

imm

unis

atio

n de

leur

ent

oura

ge.

L’int

rodu

ctio

n d’

un r

appe

l à 6

ans

, le

mai

ntie

n d’

un

rapp

el à

11

et 2

5 an

s et

une

mei

lleur

e ap

plic

atio

n de

la

str

atég

ie d

u co

coon

ing

sont

des

mes

ures

sus

cep-

tible

s d’

amél

iore

r la

situ

atio

n ac

tuel

le.

Enfi n

, le

s sy

stèm

es d

e su

rvei

llanc

e de

s m

alad

ies

à pr

éven

tion

vacc

inal

e ex

ista

nts

(Ren

acoq

, Epi

bac,

clar

atio

n ob

ligat

oire

) pe

rmet

trai

ent

de r

epér

er

rapi

dem

ent

une

réém

erge

nce

des

mal

adie

s ci

tées

si

cel

a su

rven

ait.

Les

autr

es i

nfec

tions

à p

réve

ntio

n va

ccin

ale

font

l’o

bjet

d’u

ne c

ouve

rtur

e va

ccin

ale

élev

ée e

t d’

une

fort

e im

mun

ité d

e gr

oupe

.

10. P

ourq

uoi a

voir

sup

prim

é la

vacc

inat

ion

par l

e RO

R à

l’âge

de

9 m

ois

chez

les

nour

riss

ons

accu

eilli

s en

colle

ctiv

ité ?

En d

ehor

s de

s pé

riode

s ép

idém

ique

s te

lles

qu’o

b-se

rvée

s en

Fra

nce

entr

e 20

08 e

t 201

1, le

ris

que

de

cont

ract

er la

rou

geol

e n’

est p

as p

lus

élev

é ch

ez u

n no

urris

son

adm

is e

n co

llect

ivité

que

che

z un

nou

r-ris

son

béné

fi cia

nt d

’un

autr

e m

ode

de g

arde

. De

s ét

udes

réce

ntes

ont

par

aill

eurs

mon

tré

que

la

répo

nse

imm

unita

ire a

u va

ccin

roug

eole

ux e

st s

igni

-fi c

ative

men

t in

férie

ure

chez

les

nour

risso

ns v

acci

-né

s à

l’âge

de

9 m

ois,

com

paré

e à

celle

obt

enue

chez

ce

ux v

acci

nés

à l’â

ge d

e 12

moi

s. C

ette

diff

éren

ce

pers

iste

apr

ès l’

adm

inis

trat

ion

de la

sec

onde

dos

e.

En o

utre

, une

étu

de c

anad

ienn

e ré

cent

e m

ontr

e qu

e le

ris

que

de s

urve

nue

de ro

ugeo

le c

hez

les

pers

on-

nes

vacc

inée

s à

2 do

ses

est d

’aut

ant p

lus

élev

é qu

e la

vac

cina

tion

a ét

é in

itiée

tôt

. En

cons

éque

nce,

la

vacc

inat

ion

ROR

chez

les

enfa

nts

adm

is e

n co

llect

i-vit

és à

9 m

ois

n’es

t plu

s re

com

man

dée.

11. P

ourq

uoi r

ecom

man

der l

’adm

inis

trat

ion

de la

sec

onde

dos

e de

vacc

in R

OR à

l’âg

e de

16

-18

moi

s au

lieu

de

13-2

4 m

ois ?

La

sec

onde

dos

e de

vac

cin

ROR

peut

êtr

e ad

min

is-

trée

plu

s tô

t à c

ondi

tion

de m

aint

enir

un d

élai

min

i-m

al d

’un

moi

s en

tre

les

2 do

ses.

Un

rend

ez-v

ous

vacc

inal

est

pré

vu à

l’âg

e de

16

et 1

8 m

ois.

Il a

ppar

aît o

ppor

tun

de p

rofi t

er d

e ce

rend

ez-

vous

pou

r ad

min

istr

er l

a se

cond

e do

se d

e va

ccin

RO

R pl

utôt

que

d’a

ttend

re l’

âge

de 2

ans

.

12. P

ourq

uoi a

jout

er u

n ra

ppel

coqu

eluc

heux

à

l’âge

de

6 an

s ?

Le c

ontr

ôle

de la

coq

uelu

che

est u

ne p

réoc

cupa

tion

dans

tous

les

pays

qui

ont

mis

en

plac

e un

e st

raté

gie

vacc

inal

e co

ntre

cet

te m

alad

ie q

ui r

este

red

outa

ble

chez

les

petit

s no

urris

sons

. De

plu

s, d

es d

onné

es ré

cent

es is

sues

des

Éta

ts-U

nis

et d

’Aus

tral

ie s

uggè

rent

que

les

enf

ants

vac

ciné

s av

ec d

u va

ccin

coq

uelu

cheu

x ac

ellu

laire

pou

rrai

ent

être

moi

ns b

ien

prot

égés

que

ne

l’éta

ient

les

enfa

nts

vacc

inés

com

me

autr

efoi

s av

ec u

n va

ccin

ent

ier.

Le v

acci

n en

tier

a ét

é re

mpl

acé

en 2

006

par

le v

ac-

cin

coqu

eluc

heux

ace

llula

ire p

our

des

rais

ons

de

mei

lleur

e to

léra

nce

et n

’est

plu

s di

spon

ible

act

uel-

lem

ent.

Il es

t don

c né

cess

aire

d’a

jout

er c

e ra

ppel

de

6 an

s en

pro

fi tan

t du

rend

ez-v

ous

vacc

inal

DTP

déj

à pr

évu

à ce

t âge

, tou

t en

mai

nten

ant u

n ra

ppel

coqu

e-lu

cheu

x à

l’âge

de

11-1

3 an

s.

13. P

ourq

uoi a

voir

chan

gé l’

âge

d’in

itiat

ion

de la

vacc

inat

ion

cont

re le

pap

illom

avir

us

(HPV

) che

z les

fi lle

s ?

Les

donn

ées

scie

ntifi

ques

mon

tren

t que

la ré

pons

e im

mun

itaire

est

mei

lleur

e lo

rsqu

e le

vac

cin

est a

d-m

inis

tré

avan

t 14

ans

plut

ôt q

u’ap

rès.

Par

aill

eurs

, l’a

ccep

tabi

lité

de c

ette

vac

cina

tion

et la

cou

vert

ure

vacc

inal

e ne

son

t pas

sat

isfa

isan

tes

en F

ranc

e po

ur

conf

érer

une

pro

tect

ion

de l’

ense

mbl

e de

la p

opu-

latio

n.

Reco

mm

ande

r l’i

nitia

tion

de la

vac

cina

tion

entr

e 11

et

14

ans

plut

ôt q

u’à

14 a

ns in

trod

uit p

lus

de s

ou-

ples

se e

t per

met

au

méd

ecin

et à

la fa

mill

e, e

n fo

nc-

tion

de le

urs

perc

eptio

ns, d

e pr

opos

er la

vacc

inat

ion

soit

à un

âge

il n’

est p

as in

disp

ensa

ble

d’ab

orde

r la

que

stio

n de

la s

exua

lité,

soi

t plu

s ta

rd d

ans

le c

a-dr

e d’

une

info

rmat

ion

sur

la s

exua

lité

et le

s m

ala-

dies

sex

uelle

men

t tra

nsm

issi

bles

. En

fi n, c

ette

mod

ifi ca

tion

perm

et d

e pr

ofi te

r du

ren-

dez-

vous

vac

cina

l pré

vu p

our

le r

appe

l dTc

aP p

our

prop

oser

ou

initi

er la

vacc

inat

ion

HPV

, per

met

tant

de

co-a

dmin

istr

er u

ne d

es d

oses

de

vacc

in H

PV a

vec

ce

rapp

el d

TcaP

.

14. P

ourq

uoi a

voir

mod

ifi é

l’âge

du

rattr

apag

e po

ur la

vacc

inat

ion

HPV :

15

à 1

9 an

s ré

volu

s au

lieu

de

15 à

23

ans ?

Il es

t néc

essa

ire d

e va

ccin

er le

s je

unes

fi lle

s av

ant

qu’e

lles

ne s

oien

t inf

ecté

es (l

e va

ccin

éta

nt p

eu e

f-fi c

ace

si e

lles

sont

déj

à in

fect

ées)

. Par

aill

eurs

, l’in

-di

catio

n de

vac

cina

tion

liée

à un

e vie

sex

uelle

initi

ée

depu

is m

oins

d’u

n an

s’e

st a

véré

e d’

appl

icat

ion

dif-

fi cile

. De

fait,

les

étud

es m

ontr

ent q

ue la

vacc

inat

ion

est r

arem

ent i

nitié

e ap

rès

l’âge

de

18 a

ns. R

édui

re

l’éve

ntai

l d’â

ge d

imin

ue d

onc

le r

isqu

e de

vac

cine

r de

s fe

mm

es d

éjà

infe

ctée

s.

Tout

efoi

s, la

pos

sibi

lité

d’un

rat

trap

age

vacc

inal

au-

delà

de

18 a

ns (j

usqu

’à 1

9 an

s ré

volu

s) e

st m

aint

e-nu

e po

ur la

isse

r un

tem

ps s

uffi s

ant a

ux je

unes

fi lle

s de

déc

ider

de

se v

acci

ner

sans

avo

ir à

solli

cite

r un

ac

cord

par

enta

l.

15. L

’inte

rval

le e

ntre

la d

erni

ère

vacc

inat

ion

de l’

enfa

nt (1

1-13

ans

) et l

a pr

emiè

re

vacc

inat

ion

de l’

adul

te (2

5 an

s) n

’est

-il

pas

trop

long

? Be

auco

up d

e pa

ys p

ropo

sent

un

nom

bre

plus

ré-

duit

de r

appe

ls d

TP ;

la d

urée

con

nue

de p

rote

ctio

n co

nfér

ée p

ar c

es va

ccin

s –

au-d

elà

de d

ix a

ns –

per

-m

et d

e le

ver t

oute

inqu

iétu

de.

16. Q

uelle

est

la p

rinc

ipal

e in

nova

tion

du ca

lend

rier

vacc

inal

des

adu

ltes ?

Le n

ouve

au c

alen

drie

r vac

cina

l pro

pose

des

rapp

els

dTP

à 25

, 45,

65

ans,

pui

s à

75, 8

5 an

s, e

tc. e

n re

m-

plac

emen

t des

inte

rval

les

déce

nnau

x, c

e qu

i fac

ili-

tera

la m

émor

isat

ion

des

date

s de

rap

pels

pou

r le

s pr

ofes

sion

nels

de

sant

é et

le p

ublic

. En

effe

t, de

s do

nnée

s ré

cent

es e

t le

rec

ul d

u te

mps

con

fi rm

ent

que

la d

urée

de

prot

ectio

n co

nfér

ée p

ar le

s va

ccin

s di

phté

rie, t

étan

os e

t pol

iom

yélit

e (d

TP) s

’éte

nd b

ien

au-d

elà

de d

ix a

ns, s

auf c

hez

les

pers

onne

s âg

ées

du f

ait

de l

’imm

unos

énes

cenc

e. P

ar a

illeu

rs,

de

nom

breu

ses

pers

onne

s ig

nore

nt le

ur s

tatu

t vac

cina

l et

de

nom

breu

x m

édec

ins

méc

onna

isse

nt c

elui

de

leur

s pa

tient

s.

17. P

ourq

uoi p

révo

ir le

pre

mie

r ren

dez-

vous

va

ccin

al d

TcaP

de

l’adu

lte à

25

ans

plut

ôt

qu’a

ux â

ges

de 2

6-28

ans

?Vi

ngt-

cinq

ans

est

un

âge

clef

pou

r pra

tique

r le

rap-

pel d

e la

vac

cina

tion

antic

oque

luch

euse

de

l’adu

lte,

en r

aiso

n de

l’âg

e m

oyen

de

la p

rem

ière

gro

sses

se

en F

ranc

e. C

e ra

ppel

va im

mun

iser

ces

jeun

es a

dul-

tes

cont

re la

coq

uelu

che

et é

viter

qu’

ils n

e de

vien-

nent

les

con

tam

inat

eurs

de

leur

s je

unes

enf

ants

. Ce

la c

ontr

ibue

à l’

appl

icat

ion

de la

str

atég

ie d

u co

-co

onin

g.

18. P

ourq

uoi a

voir

reco

mm

andé

un

inte

rval

le

de d

ix a

ns p

our l

es ra

ppel

s de

s ad

ulte

s au

-del

à de

65

ans ?

Les

pers

onne

s âg

ées

ont u

ne a

ltéra

tion

de le

ur s

ys-

tèm

e im

mun

itaire

: au-

delà

de

65 a

ns, l

a du

rée

de

prot

ectio

n co

nfér

ée p

ar le

s va

ccin

s es

t plu

s co

urte

. Ai

nsi,

le p

rem

ier

rapp

el d

u se

nior

est

reco

mm

andé

à

75 a

ns, p

uis

à 85

ans

, etc

.

19. C

omm

ent l

es m

édec

ins

vont

-ils

faire

, en

pra

tique

, pou

r s’y

retr

ouve

r pen

dant

la

pér

iode

de

tran

sitio

n ?Le

prin

cipe

est

de

se re

cale

r le

plus

rapi

dem

ent p

os-

sibl

e su

r le

nou

veau

cal

endr

ier.

À ce

tte fi

n, le

s m

o-da

lités

ser

ont p

réci

sées

de

faço

n dé

taill

ée d

ans

une

anne

xe d

u ca

lend

rier d

es va

ccin

atio

ns 2

013.

Page 13: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

Que

stio

ns-r

épon

ses

sur

le c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns 2

013

Le c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns 2

013

intr

odui

t des

mod

ifi ca

tion

s im

port

ante

s po

ur l’

ense

mbl

e de

la p

opul

atio

n : n

ourr

isso

ns, e

nfan

ts, a

dole

scen

ts e

t adu

ltes

.

Les

prin

cipa

ux p

oint

s à

rete

nir

du n

ouve

au

cale

ndri

er d

es

vacc

inat

ions

201

3

Che

z le

s no

urri

sson

s•

Pou

r le

DTC

aPH

ib, l

e sc

hém

a de

pr

imov

acci

nati

on à

3 d

oses

et u

n ra

ppel

à

16-1

8 m

ois

est r

empl

acé

par

un s

chém

a à

2 do

ses

espa

cées

de

deux

moi

s et

d’u

n ra

ppel

ava

ncé

à l’â

ge d

e 11

moi

s.

Che

z le

s en

fant

s•

Un

rapp

el d

e va

ccin

coq

uelu

cheu

x es

t ajo

uté

à l’â

ge d

e 6

ans.

En

effe

t,

les

donn

ées

réce

ntes

évo

quen

t une

dur

ée

de p

rote

ctio

n pl

us c

ourt

e av

ec le

vac

cin

coqu

eluc

heux

ace

llul

aire

act

uel

qu’a

vec

le v

acci

n en

tier

(qui

n’e

st p

lus

com

mer

cial

isé

depu

is 2

006

pour

de

s ra

ison

s de

tolé

ranc

e).

• L’

âge

du d

ébut

de

la v

acci

nati

on d

es

jeun

es fi

lles

cont

re le

HP

V es

t ava

ncé

dès

l’âge

de

11 a

ns p

our

une

mei

lleur

e im

mun

ogén

icit

é to

ut e

n pr

ofi t

ant

d’un

ren

dez-

vous

vac

cina

l.

• Le

rap

pel d

TP e

st s

uppr

imé

aux

âges

de

16-

18 a

ns.

Che

z le

s ad

ulte

s•

La d

urée

de

prot

ecti

on d

es v

acci

ns d

TP,

bien

sup

érie

ure

à di

x an

s, p

erm

et d

e pr

opos

er d

es r

ende

z-vo

us v

acci

naux

à

âges

fi xe

s : 2

5 an

s, 4

5 an

s et

65

ans.

À

par

tir

de c

et â

ge, c

ompt

e te

nu d

e l’i

mm

unos

énes

cenc

e, le

s re

ndez

-vou

s va

ccin

aux

sont

réa

lisés

aux

âge

s de

75,

85

et 9

5 an

s.

1. P

ourq

uoi s

impl

ifi er

le ca

lend

rier

de

s va

ccin

atio

ns ?

Le ca

lend

rier d

es va

ccin

atio

ns e

st co

mpl

exe :

il vi

se à

pr

otég

er la

pop

ulat

ion

géné

rale

et c

erta

ines

pop

ula-

tions

spé

cifi q

ues

au p

lus

just

e de

l’ét

at d

es c

onna

is-

sanc

es s

cien

tifi q

ues.

Ain

si, i

l pre

nd n

otam

men

t en

com

pte

les

situ

atio

ns é

pidé

mio

logi

ques

rég

iona

les

et la

frag

ilité

de

cert

ains

gro

upes

de

pers

onne

s.

La s

impl

ifi ca

tion

du c

alen

drie

r de

s va

ccin

atio

ns

s’est

app

uyée

sur

l’ex

périe

nce

d’au

tres

pay

s eu

ro-

péen

s (S

uède

, Dan

emar

k, F

inla

nde

et It

alie

) et

les

fond

emen

ts d

e di

vers

cal

endr

iers

vac

cina

ux p

our

optim

iser

le

nom

bre

d’in

ject

ions

néc

essa

ires

à la

pr

otec

tion

de la

pop

ulat

ion

et r

endr

e le

s âg

es d

es

rend

ez-v

ous

vacc

inau

x pl

us f

acile

men

t m

émor

isa-

bles

par

les

prof

essi

onne

ls d

e sa

nté

et le

pub

lic.

2. P

ourq

uoi m

odifi

er le

cale

ndri

er va

ccin

al

des

nour

riss

ons

pour

les

vacc

ins

diph

téri

e,

téta

nos,

coqu

eluc

he, p

olio

myé

lite,

Ha

emop

hilu

s in

fl uen

zae

de ty

pe b

(D

TCaP

Hib)

? L’e

xpér

ienc

e de

qua

tre

pays

eur

opée

ns (S

uède

, Da-

nem

ark,

Fin

land

e et

Ital

ie),

qui o

nt m

is e

n pl

ace

et

dém

ontr

é l’e

ffi ca

cité

d’u

n sc

hém

a si

mpl

ifi é

(2 d

o-se

s pl

us 1

rap

pel),

et

une

mei

lleur

e co

nnai

ssan

ce

de la

dur

ée d

e pr

otec

tion

des

vacc

ins

ont c

ondu

it à

ce c

hang

emen

t. Ce

tte m

odifi

catio

n se

trad

uit p

ar la

su

ppre

ssio

n d’

une

inje

ctio

n lo

rs d

u sc

hém

a de

pri-

mov

acci

natio

n. E

n ef

fet,

il ap

para

ît au

jour

d’hu

i que

ce

sch

éma

sim

plifi

é pe

ut in

duire

une

aus

si b

onne

pr

otec

tion.

3. Q

uelle

est

la p

rinc

ipal

e in

nova

tion

du

cale

ndri

er va

ccin

al ch

ez le

s no

urri

sson

s ?

Le s

chém

a de

prim

ovac

cina

tion

du n

ourr

isso

n (3

pl

us 1

: un

e in

ject

ion

à 2,

3 e

t 4

moi

s, s

uivie

s d’

un

rapp

el à

16-

18 m

ois)

est

rem

plac

é pa

r un

sch

éma

(2 p

lus

1 : u

ne in

ject

ion

à 2

et 4

moi

s et

un

rapp

el à

l’â

ge d

e 11

moi

s). C

ette

inno

vatio

n pe

rmet

de

rédu

ire

d’un

e do

se le

sch

éma

de p

rimov

acci

natio

n to

ut e

n as

sura

nt u

ne b

onne

pro

tect

ion

des

nour

risso

ns.

4. P

ourq

uoi e

ffect

uer l

a pr

imov

acci

natio

n pa

r le

s va

ccin

s DT

CaPH

ib à

2 e

t 4 m

ois

alor

s qu

e le

s qu

atre

pay

s eu

ropé

ens

qui o

nt a

dopt

é un

sc

hém

a si

mpl

ifi é

l’effe

ctue

nt à

3 e

t 5 m

ois ?

En

Fra

nce,

il p

araî

t im

port

ant d

e co

mm

ence

r à v

ac-

cine

r dès

l’âg

e de

2 m

ois

pour

évit

er la

sur

venu

e de

m

énin

gite

s à

Hae

mop

hilu

s in

fl uen

zae

ou d

e m

énin

-gi

tes à

pne

umoc

oque

s qui

affe

cten

t sur

tout

les p

etits

no

urris

sons

. Il e

n es

t de

mêm

e de

s fo

rmes

gra

ves

de la

coq

uelu

che

cont

re le

sque

lles

la p

rem

ière

dos

e de

vacc

in a

déj

à un

effe

t pro

tect

eur.

Ains

i, en

Suè

de,

les

hosp

italis

atio

ns p

our

coqu

e-lu

che

préd

omin

ent

chez

les

nou

rris

sons

âgé

s de

m

oins

de

3 m

ois.

Au

Dane

mar

k, il

a é

té d

émon

tré

que

le fa

it d’

initi

er la

vacc

inat

ion

à se

ulem

ent 3

moi

s a

eu p

our

cons

éque

nce

une

augm

enta

tion

de l’

inci

-de

nce

des

coqu

eluc

hes

préc

oces

. Pou

r ce

s ra

ison

s,

il es

t pré

féra

ble

de m

aint

enir

en F

ranc

e le

déb

ut d

e la

prim

ovac

cina

tion

dès

l’âge

de

2 m

ois.

5. P

ourq

uoi r

espe

cter

un

inte

rval

le d

e de

ux

moi

s en

tre

la p

rem

ière

et l

a se

cond

e do

se

de va

ccin

DTC

aPHi

b-VH

B?

La p

rimov

acci

natio

n a

pour

but

d’a

ctive

r le

s ly

m-

phoc

ytes

B e

t la

fabr

icat

ion

des

antic

orps

, pui

s de

alis

er u

ne m

atur

atio

n d’

affi n

ité d

e ce

s an

ticor

ps e

t d’

indu

ire u

ne m

émoi

re im

mun

itaire

. Un

inte

rval

le d

e de

ux m

ois

entr

e le

s 2

dose

s pe

rmet

d’o

bten

ir ce

tte

bonn

e ré

pons

e im

mun

itaire

. Ce

sché

ma

sim

plifi

é à

2 do

ses

est u

tilis

é pa

r qua

tre

pays

eur

opée

ns (S

uède

, Da

nem

ark,

Fin

land

e et

Ital

ie).

6. E

st-o

n ce

rtai

n qu

e le

sch

éma

prop

osé

pour

le va

ccin

DTC

aPHi

b (p

rim

ovac

cina

tion

aux

âges

de

2 et

4 m

ois)

aur

a un

e ef

fi cac

ité

équi

vale

nte

à ce

lle d

u sc

hém

a ad

opté

par

les

quat

re p

ays

euro

péen

s (p

rim

ovac

cina

tion

aux

âges

de

3 et

5 m

ois)

?La

prim

ovac

cina

tion

a po

ur b

ut d

’act

iver

les

lym

-ph

ocyt

es B

et

la fa

bric

atio

n de

s an

ticor

ps, p

uis

de

réal

iser

une

mat

urat

ion

d’af

fi nité

de

ces

antic

orps

et

d’in

duire

une

mém

oire

imm

unita

ire. À

l’âg

e de

2

moi

s, le

sys

tèm

e im

mun

itaire

du

nour

risso

n a

ac-

quis

le n

iveau

de

mat

urité

néc

essa

ire p

our

assu

rer

ces

fonc

tions

. M

ême

si à

ce

jour

auc

une

étud

e n’

a co

mpa

ré c

es

deux

sch

émas

vac

cina

ux,

parm

i le

s qu

atre

pay

s eu

ropé

ens

ayan

t un

sché

ma

à 2

dose

s à

3 et

5 m

ois,

pl

us d

e 60

% d

es n

ourr

isso

ns r

eçoi

vent

la 1

re d

ose

au c

ours

du

3e moi

s (e

ntre

2 e

t 3 m

ois)

en

Italie

. Le

sché

ma

vacc

inal

des

Ital

iens

pou

r leq

uel o

n di

spos

e d’

un im

port

ant r

ecul

est

don

c en

réal

ité tr

ès p

roch

e du

sch

éma

vacc

inal

pro

posé

en

Fran

ce.

7. Ê

tes-

vous

cert

ains

que

la s

uppr

essi

on

d’un

e do

se d

e va

ccin

DTC

aPHi

b en

pr

imov

acci

natio

n de

s no

urri

sson

s so

it ju

dici

euse

? Le

s sc

hém

as v

acci

naux

ont

déj

à ét

é si

mpl

ifi és

ave

c la

rédu

ctio

n du

nom

bre

de d

oses

de

vacc

in D

TCaP

Hib

po

ur q

uatr

e pa

ys e

urop

éens

(Suè

de, D

anem

ark,

Fin

-la

nde

et It

alie

). En

Fra

nce

et d

ans

d’au

tres

pay

s, le

sch

éma

vacc

inal

à

3 do

ses

pour

le v

acci

n pn

eum

ococ

ciqu

e co

njug

(aux

âge

s de

2, 3

et 4

moi

s) a

déj

à ét

é re

mpl

acé

de-

puis

201

0 pa

r un

sché

ma

à 2

dose

s (a

ux â

ges

de 2

et

4 m

ois)

san

s im

pact

épi

dém

iolo

giqu

e.

8. P

ourq

uoi a

voir

ava

ncé

à 11

moi

s l’â

ge

du ra

ppel

DTC

aPHi

b-VH

B ?

Le ra

ppel

a p

our b

ut d

’aug

men

ter d

e fa

çon

dura

ble

la

prod

uctio

n d’

antic

orps

par

la ré

activ

atio

n de

s ce

llule

s m

émoi

re, g

age

d’un

e bo

nne

prot

ectio

n à

long

term

e.

Le s

ystè

me

imm

unita

ire a

ttein

t, ve

rs l’â

ge d

e 1

an, u

n ét

at d

e m

atur

atio

n pe

rmet

tant

cette

mis

e en

pla

ce.

Les

sché

mas

sim

plifi

és a

dopt

és p

ar q

uatr

e pa

ys

euro

péen

s co

mpo

rten

t un

rap

pel à

11

ou 1

2 m

ois.

Pa

r ai

lleur

s, e

n Fr

ance

, des

infe

ctio

ns in

vasi

ves

à H

aem

ophi

lus

infl u

enza

e de

typ

e b

sont

obs

ervé

es

chez

des

nou

rris

sons

âgé

s de

12

à 18

moi

s, a

vant

le

rap

pel j

usqu

’à p

rése

nt r

ecom

man

dé e

ntre

16

et

18 m

ois.

L’a

vanc

emen

t de

celu

i-ci à

11

moi

s de

vrai

t fa

ire d

ispa

raîtr

e ce

s ca

s.

9. L

e sc

hém

a va

ccin

al s

impl

ifi é

pour

les

vacc

ins

diph

téri

e, té

tano

s, co

quel

uche

, po

liom

yélit

e, H

aem

ophi

lus

infl u

enza

e de

ty

pe b

(DTC

aPHi

b) p

ourr

ait-

il in

duire

une

surg

ence

de

cert

aine

s m

alad

ies

infe

ctie

uses

chez

les

enfa

nts ?

Vi

s-à-

vis d

’Hae

mop

hilu

s in

fl uen

zae,

auc

une

réé-

mer

genc

e n’

a ét

é ob

serv

ée d

ans

les

quat

re p

ays

euro

péen

s ay

ant

adop

té u

n sc

hém

a si

mpl

ifi é.

En

outr

e, l’

avan

cem

ent,

de 1

8 m

ois

à 11

moi

s, d

e l’â

ge

du r

appe

l dev

rait

faire

dis

para

ître

les

cas

rési

duel

s ac

tuel

lem

ent o

bser

vés

entr

e 12

et 1

8 m

ois.

Po

ur la

coq

uelu

che,

le p

robl

ème

esse

ntie

l est

d’é

vi-te

r les

coqu

eluc

hes d

es n

ourr

isso

ns. L

e m

aint

ien

à 2

moi

s du

déb

ut d

e la

vacc

inat

ion

est u

ne m

esur

e im

-po

rtan

te. L

a pr

otec

tion

des

nour

risso

ns d

e m

oins

de

3 m

ois

repo

se s

ur l’

imm

unis

atio

n de

leur

ent

oura

ge.

L’int

rodu

ctio

n d’

un r

appe

l à 6

ans

, le

mai

ntie

n d’

un

rapp

el à

11

et 2

5 an

s et

une

mei

lleur

e ap

plic

atio

n de

la

str

atég

ie d

u co

coon

ing

sont

des

mes

ures

sus

cep-

tible

s d’

amél

iore

r la

situ

atio

n ac

tuel

le.

Enfi n

, le

s sy

stèm

es d

e su

rvei

llanc

e de

s m

alad

ies

à pr

éven

tion

vacc

inal

e ex

ista

nts

(Ren

acoq

, Epi

bac,

clar

atio

n ob

ligat

oire

) pe

rmet

trai

ent

de r

epér

er

rapi

dem

ent

une

réém

erge

nce

des

mal

adie

s ci

tées

si

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a su

rven

ait.

Les

autr

es i

nfec

tions

à p

réve

ntio

n va

ccin

ale

font

l’o

bjet

d’u

ne c

ouve

rtur

e va

ccin

ale

élev

ée e

t d’

une

fort

e im

mun

ité d

e gr

oupe

.

10. P

ourq

uoi a

voir

sup

prim

é la

vacc

inat

ion

par l

e RO

R à

l’âge

de

9 m

ois

chez

les

nour

riss

ons

accu

eilli

s en

colle

ctiv

ité ?

En d

ehor

s de

s pé

riode

s ép

idém

ique

s te

lles

qu’o

b-se

rvée

s en

Fra

nce

entr

e 20

08 e

t 201

1, le

ris

que

de

cont

ract

er la

rou

geol

e n’

est p

as p

lus

élev

é ch

ez u

n no

urris

son

adm

is e

n co

llect

ivité

que

che

z un

nou

r-ris

son

béné

fi cia

nt d

’un

autr

e m

ode

de g

arde

. De

s ét

udes

réce

ntes

ont

par

aill

eurs

mon

tré

que

la

répo

nse

imm

unita

ire a

u va

ccin

roug

eole

ux e

st s

igni

-fi c

ative

men

t in

férie

ure

chez

les

nour

risso

ns v

acci

-né

s à

l’âge

de

9 m

ois,

com

paré

e à

celle

obt

enue

chez

ce

ux v

acci

nés

à l’â

ge d

e 12

moi

s. C

ette

diff

éren

ce

pers

iste

apr

ès l’

adm

inis

trat

ion

de la

sec

onde

dos

e.

En o

utre

, une

étu

de c

anad

ienn

e ré

cent

e m

ontr

e qu

e le

ris

que

de s

urve

nue

de ro

ugeo

le c

hez

les

pers

on-

nes

vacc

inée

s à

2 do

ses

est d

’aut

ant p

lus

élev

é qu

e la

vac

cina

tion

a ét

é in

itiée

tôt

. En

cons

éque

nce,

la

vacc

inat

ion

ROR

chez

les

enfa

nts

adm

is e

n co

llect

i-vit

és à

9 m

ois

n’es

t plu

s re

com

man

dée.

11. P

ourq

uoi r

ecom

man

der l

’adm

inis

trat

ion

de la

sec

onde

dos

e de

vacc

in R

OR à

l’âg

e de

16

-18

moi

s au

lieu

de

13-2

4 m

ois ?

La

sec

onde

dos

e de

vac

cin

ROR

peut

êtr

e ad

min

is-

trée

plu

s tô

t à c

ondi

tion

de m

aint

enir

un d

élai

min

i-m

al d

’un

moi

s en

tre

les

2 do

ses.

Un

rend

ez-v

ous

vacc

inal

est

pré

vu à

l’âg

e de

16

et 1

8 m

ois.

Il a

ppar

aît o

ppor

tun

de p

rofi t

er d

e ce

rend

ez-

vous

pou

r ad

min

istr

er l

a se

cond

e do

se d

e va

ccin

RO

R pl

utôt

que

d’a

ttend

re l’

âge

de 2

ans

.

12. P

ourq

uoi a

jout

er u

n ra

ppel

coqu

eluc

heux

à

l’âge

de

6 an

s ?

Le c

ontr

ôle

de la

coq

uelu

che

est u

ne p

réoc

cupa

tion

dans

tous

les

pays

qui

ont

mis

en

plac

e un

e st

raté

gie

vacc

inal

e co

ntre

cet

te m

alad

ie q

ui r

este

red

outa

ble

chez

les

petit

s no

urris

sons

. De

plu

s, d

es d

onné

es ré

cent

es is

sues

des

Éta

ts-U

nis

et d

’Aus

tral

ie s

uggè

rent

que

les

enf

ants

vac

ciné

s av

ec d

u va

ccin

coq

uelu

cheu

x ac

ellu

laire

pou

rrai

ent

être

moi

ns b

ien

prot

égés

que

ne

l’éta

ient

les

enfa

nts

vacc

inés

com

me

autr

efoi

s av

ec u

n va

ccin

ent

ier.

Le v

acci

n en

tier

a ét

é re

mpl

acé

en 2

006

par

le v

ac-

cin

coqu

eluc

heux

ace

llula

ire p

our

des

rais

ons

de

mei

lleur

e to

léra

nce

et n

’est

plu

s di

spon

ible

act

uel-

lem

ent.

Il es

t don

c né

cess

aire

d’a

jout

er c

e ra

ppel

de

6 an

s en

pro

fi tan

t du

rend

ez-v

ous

vacc

inal

DTP

déj

à pr

évu

à ce

t âge

, tou

t en

mai

nten

ant u

n ra

ppel

coqu

e-lu

cheu

x à

l’âge

de

11-1

3 an

s.

13. P

ourq

uoi a

voir

chan

gé l’

âge

d’in

itiat

ion

de la

vacc

inat

ion

cont

re le

pap

illom

avir

us

(HPV

) che

z les

fi lle

s ?

Les

donn

ées

scie

ntifi

ques

mon

tren

t que

la ré

pons

e im

mun

itaire

est

mei

lleur

e lo

rsqu

e le

vac

cin

est a

d-m

inis

tré

avan

t 14

ans

plut

ôt q

u’ap

rès.

Par

aill

eurs

, l’a

ccep

tabi

lité

de c

ette

vac

cina

tion

et la

cou

vert

ure

vacc

inal

e ne

son

t pas

sat

isfa

isan

tes

en F

ranc

e po

ur

conf

érer

une

pro

tect

ion

de l’

ense

mbl

e de

la p

opu-

latio

n.

Reco

mm

ande

r l’i

nitia

tion

de la

vac

cina

tion

entr

e 11

et

14

ans

plut

ôt q

u’à

14 a

ns in

trod

uit p

lus

de s

ou-

ples

se e

t per

met

au

méd

ecin

et à

la fa

mill

e, e

n fo

nc-

tion

de le

urs

perc

eptio

ns, d

e pr

opos

er la

vacc

inat

ion

soit

à un

âge

il n’

est p

as in

disp

ensa

ble

d’ab

orde

r la

que

stio

n de

la s

exua

lité,

soi

t plu

s ta

rd d

ans

le c

a-dr

e d’

une

info

rmat

ion

sur

la s

exua

lité

et le

s m

ala-

dies

sex

uelle

men

t tra

nsm

issi

bles

. En

fi n, c

ette

mod

ifi ca

tion

perm

et d

e pr

ofi te

r du

ren-

dez-

vous

vac

cina

l pré

vu p

our

le r

appe

l dTc

aP p

our

prop

oser

ou

initi

er la

vacc

inat

ion

HPV

, per

met

tant

de

co-a

dmin

istr

er u

ne d

es d

oses

de

vacc

in H

PV a

vec

ce

rapp

el d

TcaP

.

14. P

ourq

uoi a

voir

mod

ifi é

l’âge

du

rattr

apag

e po

ur la

vacc

inat

ion

HPV :

15

à 1

9 an

s ré

volu

s au

lieu

de

15 à

23

ans ?

Il es

t néc

essa

ire d

e va

ccin

er le

s je

unes

fi lle

s av

ant

qu’e

lles

ne s

oien

t inf

ecté

es (l

e va

ccin

éta

nt p

eu e

f-fi c

ace

si e

lles

sont

déj

à in

fect

ées)

. Par

aill

eurs

, l’in

-di

catio

n de

vac

cina

tion

liée

à un

e vie

sex

uelle

initi

ée

depu

is m

oins

d’u

n an

s’e

st a

véré

e d’

appl

icat

ion

dif-

fi cile

. De

fait,

les

étud

es m

ontr

ent q

ue la

vacc

inat

ion

est r

arem

ent i

nitié

e ap

rès

l’âge

de

18 a

ns. R

édui

re

l’éve

ntai

l d’â

ge d

imin

ue d

onc

le r

isqu

e de

vac

cine

r de

s fe

mm

es d

éjà

infe

ctée

s.

Tout

efoi

s, la

pos

sibi

lité

d’un

rat

trap

age

vacc

inal

au-

delà

de

18 a

ns (j

usqu

’à 1

9 an

s ré

volu

s) e

st m

aint

e-nu

e po

ur la

isse

r un

tem

ps s

uffi s

ant a

ux je

unes

fi lle

s de

déc

ider

de

se v

acci

ner

sans

avo

ir à

solli

cite

r un

ac

cord

par

enta

l.

15. L

’inte

rval

le e

ntre

la d

erni

ère

vacc

inat

ion

de l’

enfa

nt (1

1-13

ans

) et l

a pr

emiè

re

vacc

inat

ion

de l’

adul

te (2

5 an

s) n

’est

-il

pas

trop

long

? Be

auco

up d

e pa

ys p

ropo

sent

un

nom

bre

plus

ré-

duit

de r

appe

ls d

TP ;

la d

urée

con

nue

de p

rote

ctio

n co

nfér

ée p

ar c

es va

ccin

s –

au-d

elà

de d

ix a

ns –

per

-m

et d

e le

ver t

oute

inqu

iétu

de.

16. Q

uelle

est

la p

rinc

ipal

e in

nova

tion

du ca

lend

rier

vacc

inal

des

adu

ltes ?

Le n

ouve

au c

alen

drie

r vac

cina

l pro

pose

des

rapp

els

dTP

à 25

, 45,

65

ans,

pui

s à

75, 8

5 an

s, e

tc. e

n re

m-

plac

emen

t des

inte

rval

les

déce

nnau

x, c

e qu

i fac

ili-

tera

la m

émor

isat

ion

des

date

s de

rap

pels

pou

r le

s pr

ofes

sion

nels

de

sant

é et

le p

ublic

. En

effe

t, de

s do

nnée

s ré

cent

es e

t le

rec

ul d

u te

mps

con

fi rm

ent

que

la d

urée

de

prot

ectio

n co

nfér

ée p

ar le

s va

ccin

s di

phté

rie, t

étan

os e

t pol

iom

yélit

e (d

TP) s

’éte

nd b

ien

au-d

elà

de d

ix a

ns, s

auf c

hez

les

pers

onne

s âg

ées

du f

ait

de l

’imm

unos

énes

cenc

e. P

ar a

illeu

rs,

de

nom

breu

ses

pers

onne

s ig

nore

nt le

ur s

tatu

t vac

cina

l et

de

nom

breu

x m

édec

ins

méc

onna

isse

nt c

elui

de

leur

s pa

tient

s.

17. P

ourq

uoi p

révo

ir le

pre

mie

r ren

dez-

vous

va

ccin

al d

TcaP

de

l’adu

lte à

25

ans

plut

ôt

qu’a

ux â

ges

de 2

6-28

ans

?Vi

ngt-

cinq

ans

est

un

âge

clef

pou

r pra

tique

r le

rap-

pel d

e la

vac

cina

tion

antic

oque

luch

euse

de

l’adu

lte,

en r

aiso

n de

l’âg

e m

oyen

de

la p

rem

ière

gro

sses

se

en F

ranc

e. C

e ra

ppel

va im

mun

iser

ces

jeun

es a

dul-

tes

cont

re la

coq

uelu

che

et é

viter

qu’

ils n

e de

vien-

nent

les

con

tam

inat

eurs

de

leur

s je

unes

enf

ants

. Ce

la c

ontr

ibue

à l’

appl

icat

ion

de la

str

atég

ie d

u co

-co

onin

g.

18. P

ourq

uoi a

voir

reco

mm

andé

un

inte

rval

le

de d

ix a

ns p

our l

es ra

ppel

s de

s ad

ulte

s au

-del

à de

65

ans ?

Les

pers

onne

s âg

ées

ont u

ne a

ltéra

tion

de le

ur s

ys-

tèm

e im

mun

itaire

: au-

delà

de

65 a

ns, l

a du

rée

de

prot

ectio

n co

nfér

ée p

ar le

s va

ccin

s es

t plu

s co

urte

. Ai

nsi,

le p

rem

ier

rapp

el d

u se

nior

est

reco

mm

andé

à

75 a

ns, p

uis

à 85

ans

, etc

.

19. C

omm

ent l

es m

édec

ins

vont

-ils

faire

, en

pra

tique

, pou

r s’y

retr

ouve

r pen

dant

la

pér

iode

de

tran

sitio

n ?Le

prin

cipe

est

de

se re

cale

r le

plus

rapi

dem

ent p

os-

sibl

e su

r le

nou

veau

cal

endr

ier.

À ce

tte fi

n, le

s m

o-da

lités

ser

ont p

réci

sées

de

faço

n dé

taill

ée d

ans

une

anne

xe d

u ca

lend

rier d

es va

ccin

atio

ns 2

013.

Page 14: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

En 2013, MSSanté est disponible en version d’essai : testez-le et faites part de vos remarques !

Afin de déployer en 2014 un service totalement adapté aux prati-ques des professionnels et aux outils qu’ils utilisent dans leur quotidien, MSSanté est proposé en version bêtatest, qui permet à chaque utilisateur de faire part de ses remarques et suggestions d’amélioration.

Profitez-en pour inviter les professionnels qui vous entou-rent à échanger avec vous par email grâce à MSSanté !

Les Conseils nationaux des ordres des professions de santé : ordres des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des masseurs-kinésithérapeutes, des pédicures- podologues et des infirmiers apportent leur soutien au développe-ment d’un espace sécurisé et fiable de messageries.

Un espace sécurisé de messageries est attendu depuis longtemps par tous les professionnels afin de faciliter leurs exercices profession-nels dans la prise en charge des patients sans rupture et sans délais dans les échanges d’informations lors des parcours de soins.

Un tel réseau de messageries sécurisées facilitera le décloison-nement entre la ville et l’hôpital, au service de la coordination des parcours de soins des patients. Il pourra également contribuer aux expérimentations prévues pour améliorer la prise en charge des personnes en risque de perte d’autonomie (PAERPA).

Grâce à un espace de confiance et des dispositifs de sécurité cohé-rents, l’utilisateur pourra non seulement envoyer un message à n’im-porte quel autre professionnel présent dans l’annuaire, quel que soit son opérateur de messagerie, mais également, à terme, alimenter le Dossier Médical Personnel (DMP) d’un patient d’un simple mail, voire engager une prescription électronique, ce qui atteste de la complé-mentarité et de la compatibilité de ces deux outils de coordination.

Jacques LUCAS, vice-président du CNOM :

« Nous sommes heureux de constater que l’ASIP Santé mène avec les ordres, les organisations professionnelles, les fédérations hospita-lières, les régions et les éditeurs une concertation efficiente : l’évolu-tion des messageries des professionnels de santé se conduira à la fois sur le plan technique et tout autant sur celui des usages conformes à la déontologie professionnelle et à la réglementation relative aux sécurités informatique ».« L’implication conjointe des expertises de l’ASIP Santé et des ordres professionnels est à ce titre indispensable. » ajoute Patrick FORTUIT, président du Comité conjoint de gestion du RPPS et vice-président du CNOP.

Opportunité également pour Jean-Yves ROBIN, directeur de l’ASIP Santé, de rappeler que « le projet de messagerie sécurisée est attendu par les professionnels depuis des années et la mobilisation coor-donnée de tous les professionnels est le meilleur garant du dévelop-pement du projet ».

12

Pour VouS aider danS Votre quotidien

enfin une messagerie sécurisée

dédiée aux échanges professionnels

Depuis le 26 avril dernier, l’adresse www.mssante.fr vous permet de découvrir le système des messageries sécurisées actuellement en cours de développement par l’ASIP Santé (Agence des Systèmes d’In-formation Partagés de Santé) du ministère de la santé qui gère notam-ment le RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé), avec le soutien des ordres des professions de santé.

L’idée ? Donner la possibilité à tout professionnel de santé d’adresser un courrier électronique à n’importe quel autre professionnel, dans l’in-térêt du patient et ce, de façon totalement sécurisée à la fois pour les données personnelles et pour la responsabilité du professionnel.

Ce système, baptisé MSSanté, est actuellement mis au point en concertation avec les représentants des professionnels, mais égale-ment avec les établissements et les éditeurs de logiciels de santé, qui intégreront progressivement dans les prochains mois les fonctionna-lités et dispositifs de sécurisation permettant d’échanger par mail entre professionnels, simplement et en toute confiance. Un service de messa-gerie sécurisée webmail, proposé gratuitement par l’ASIP Santé et par les ordres, est disponible sur www.mssante.fr à partir de juin 2013.

En officine, le pharmacien pourra se connecter directement de son poste de travail, grâce à sa Carte de Professionnel de Santé (CPS), pour recevoir des compte-rendus de consultations ou des précisions concernant le dossier d’un patient. MSSanté est un service entière-ment sécurisé, et dédié à ces messages professionnels : une opportu-nité pour améliorer la coordination des soins et consolider les coopé-rations professionnelles.

MSSanté en pratique1. Qui peut s’en servir ?Les messageries sécurisées MSSanté sont réservées aux profession-nels de santé éligibles à l’obtention d’une carte CPS. MSSanté est un système réservé aux échanges interprofessionnels, vous ne pouvez donc pas vous en servir pour envoyer des documents à un patient.

2. Comment activer votre adresse de messagerie et commencer à utiliser le webmail?Rendez-vous sur www.mssante.fr, muni de votre carte CPS. Pour créer votre adresse de messagerie sécurisée, il vous suffit de vous identifier grâce à la lecture de votre carte, et de créer votre compte mail en quelques clics. Ensuite, vous pouvez accéder à votre boîte mail à partir de la rubrique « connexion », toujours grâce à votre CPS ou bien avec les identifiants/mot de passe qui vous auront été attri-bués lors de votre inscription.

3. Pourquoi l’utiliser ? Le service de messagerie sécurisée MSSanté vous permet d’utiliser l’email dans votre pratique professionnelle, et en facilite vos échanges. MSSanté, c’est la garantie d’échanger par email en toute sécurité ! Le système propose également un annuaire national commun, qui recense toutes les professions de santé : un outil précieux pour rechercher un professionnel dans votre secteur.

4. En cas de difficulté, comment faire ?Pour toute question sur MSSanté, contactez le 3657 (prix d’un appel local), ou utilisez le formulaire de contact disponible en ligne sur www.mssante.fr.

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BrèVeS

Scannérisation :

zéro papier enfin !La SCannérisation des ORdonnances (programme SCOR) dans sa version définitive, c’est à dire la télétransmission à l’Assurance Maladie des pièces justificatives numériques sans CD-ROM, est maintenant accessible à l’ensemble des officines.

Une autorisation de la CNIL permet la généralisation de cette simpli-fication administrative largement souhaitée par l’USPO depuis plus de cinq ans.

La CNIL avait précédemment limité à 150 le nombre d’officines autorisées à télétransmettre les pièces numériques. Un accord de la CNIL en faveur de la généralisation est intervenu. Il s’accompagne d’une demande d’information des assurés via un affichage dans les officines. La mention de l’encadré ci-dessous doit être visible par les patients si l’officine utilise cette procédure.

Les ordonnances scannées sont télétransmises sur un serveur infor-matique dédié de l’Assurance maladie, dénommé Point d’Accueil Inter Régimes (PAIR). Le PAIR recueille les ordonnances télétrans-mises et les rend accessibles pour tous les régimes d’Assurance Maladie (CPAM, MSA, RSI, CNMSS, SNCF, LMDE, etc..).

La suppression du CD-Rom et le passage à la télétransmission permettent de bénéficier d’un engagement1 de l’Assurance Maladie grâce à l’émission d’un accusé de réception émis par le PAIR pour les pièces justificatives numériques télétransmises. Cet accusé dont la valeur est identique à celle de l’ARL de la FSE est une preuve oppo-sable vis-à-vis d’un organisme qui vous demanderait à tort des justifi-catifs papiers, que la télétransmission ait été faite en mode sécurisé ou en dégradé. Nous sommes sur un zéro papier effectif.

Les pharmacies sous CD-Rom peuvent basculer immédiatement en demandant à leur éditeur de logiciel une mise à jour. Les autres officines peuvent démarrer directement ce protocole sans CD. Dans tous les cas la CPAM doit être avertie pour déclencher la nouvelle procédure.

Bertran Carlier

1. Voir l’article 37.9.1 de la Convention Pharmacie

RAPPELPour ceux qui débutent direc-tement cette procédure, l’étape initiale consiste à garder durant les premiers 90 jours les pièces papier justificatives permettant la vérifi-cation technique des pièces numériques par la CPAM. Passé ce délai, il n’est plus nécessaire de les conserver après réception de l’accusé de réception logique (ARL). Le premier versement de l’incitation à la numérisation et à la télétransmission (418,60 e TTC par an) intervient à l’issue de cette période initiale de vérification.

Contactez votre éditeur pour programmer cette simplification administra-tive vivement souhaitée et soutenue par l’USPO. Tous les pharmaciens sont reconnaissants pour cette simplification administrative.

daSri et daStri point d’étape

L’organisme DASTRI agréé comme éco-organisme en charge de la filière des déchets DASRI-PAT entre dans sa phase opérationnelle. Il a notamment en charge la distribution gratuite aux pharmaciens des boîtes récupératrices des déchets de soins piquants ou tranchants remises ensuite aux patients en auto-traitement (diabète principale-ment). Les pharmaciens doivent formuler leur commande sur un site internet dédié www.dastri.fr avec un accès sécurisé dès lors qu’ils auront reçu leurs identifiant et mot de passe individuels envoyés par courrier dès la fin du mois de mai.

En cas de difficultés, ou si vous n’avez pas reçu ce courrier, un numéro AZUR 0 810 022 001, sera mis à votre disposition du lundi au vendredi, de 9h à 18h. Cette plate-forme téléphonique sera ouverte pour vous accompagner jusqu’en septembre 2013.

Ce nouveau système se substitue en totalité aux systèmes existants ; DASTRI acceptera cependant les boîtes distribuées par les réseaux actuels jusqu’à fin 2013. Il conviendra donc d’informer les patients qu’ils doivent rapporter les anciennes boîtes au point de collecte avant la fin de l’année, même si elles ne sont pas pleines.

Lors de la première commande une attribution standard de 60 boîtes de 1 litre et de 30 boîtes de 2 litres sera effectuée par DASTRI.

Des réunions de concertation seront organisées en région pour préparer la stabilisation du réseau avec l’ensemble des partenaires concernés, professionnels de santé, institutionnels et gestionnaires des points de collecte. L’inclusion de tous les pharmaciens qui le souhaitent dans une zone où les pharmaciens sont sollicités doit être respectée à la lettre conformément au cahier des charges.

Gilles Bonnefond

Président de l’USPO

Mention d’information

de l’Assurance Maladie

Dans votre pharmacie, les ordonnances sont désormais

scannées et télétransmises directement

à l’Assurance Maladie. Ces opérations s’effectuent

dans les conditions de sécurité fixées par la Commission Nationale

de l’Informatique et des Libertés.

Comme pour les ordonnances papier, seul le personnel habilité de

l’orga nisme d’assurance maladie et soumis au secret professionnel

est autorisé à accéder à ces données.

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Les dossiers de l’expert à l’officine Gynécologie et Obstétrique

Une collection d’ouvrages thématiques pour l’expertise et l’approfondissement Également disponibles : ORL et Troubles anxieux.

HOM ÉO PAT H I E

Un ouvrage proposé par la Librairie BOIRON à commander sur :

www.officines.boiron.fr ou auprès de votre établissement Boiron.

ProSPectiVe, aVenir

aStHMe: le 2e entretien pharmaceutique en vue

Les réunions préliminaires à la formalisation des entretiens pharma-ceutiques des patients asthmatiques ont débuté : la commission à laquelle participe activement l’USPO chargée de rédiger le protocole s’est réunie trois fois. Niveaux de sévérité

et stratégie thérapeutique Asthme intermittent :• 50 % des cas. Pas de traitement de fond.

Asthme persistant léger :• 30 % des cas. Traitement de fond = corticoïdes inhalés à faible dose

Asthme persistant modéré :• 9 % des cas. Traitement de fond = corticoïdes inhalés à dose plus élevée

Asthme persistant sévère :• 11 % des cas. Traitement de fond = corticoïdes inhalés à forte dose + broncho-dilatateur d’action prolongée + corticothérapie orale

Le rôle d’accompagnement du pharmacien vis-à-vis de ces patients

Contrôler l’observance du traitement de fond•Informer et conseiller le patient sur la bonne utilisation •de son traitementVérifier la maîtrise de la technique d’inhalation •Diriger vers le médecin en cas de besoin •avec l’accord du patient.

Rappel du cadre conventionnel « …Les parties signataires reconnaissent la nécessité de s’assurer outre de la bonne observance du traitement par les patients visés, de sa bonne administration à long terme, s’agissant de traitements inhalés, afin de permettre la prise en charge optimisée des populations concernées. Pour ce faire, elles estiment nécessaire de s’attacher à l’accompagnement des patients asthmatiques non contrôlés sous trai-tement de fond… »

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Brigitte Bouzige

Vice-Présidente USPO Membre commission paritaire nationale

des programmes d’accompagnement

Page 17: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

Le 2 octobre 2013 de 9h à 17h

Maison de la chimie28 rue Saint dominique - 75007 Paris

Les Vièmes rencontres de l’uSPo

SaVe tHe date

inscrivez vous sur www.uspo.fr

Une étude française1 confirme la corrélation entre, d’une part, la prise de médicaments avec des pictogrammes 2 et 3 et, d’autre part, la responsabilité dans les accidents de la route.

En tant que professionnel de santé, il est indispensable de sensibi-liser les patients aux risques liés à la prise de ces médicaments, en cas de conduite automobile.

Les catégories de médicaments

Rappelons que certains médicaments présentent des effets sur la capacité de conduire. Ils sont facilement identifiables par les picto-grammes figurant sur la boîte de médicament.

Le pictogramme 1, qui • alerte sur la prudence du conducteur.

Le pictogramme 2, qui • déconseille de conduire sans l’avis d’un professionnel.

Le pictogramme 3, qui • interdit de conduire sans l’avis contraire d’un médecin.

Le rôle des professionnels de santé est d'attirer l'attention du patient sur les risques induits dans le cas où il a l'intention de prendre le volant au cours d’un traitement, notamment pour les médicaments avec pictogrammes 2 et 3.

Le dispositif de sensibilisation auprès du grand public

Pour sensibiliser le grand public aux risques précédemment évoqués, l'USPO et Swiss Life, se sont associés, sous la coordination de Carte Blanche Partenaires, pour imaginer le dispositif suivant :

une distribution à tous les pharmaciens de France de l’affiche • jointe avec ce magazine, à exposer cet été dans leurs offi-cines pour relayer la campagne auprès du grand public;

la possibilité de télécharger sur le site • www.uspo.fr et d’imprimer un document de sensibilisation à remettre à ses clients;

la création d'une application mobile disponible sur Iphone et • Android, qui identifie pour chaque médicament les effets éventuels sur la conduite: indication thérapeutique, reprise du chapitre de l’AMM relatif aux effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines;

la mise en place d'un quizz sur la page Facebook de Swiss Life • pour apprendre de façon ludique, à identifier les médicaments à risque dans le cadre de la conduite automobile.

Un film diffusé sur Youtube présente les risques à prendre le volant en ayant des « facultés » diminuées. Ce film met en avant 3 bons réflexes à adopter en cas de prise de médicaments :

1. Demander conseil à son Pharmacien

2. Télécharger l’application Médicaments pour Iphone ou Androïd

3. Faire un quizz sur facebook.

Bertran Carlier

1. « Prescription Medicinesant the Risk of Road Traffic Crashes : A French registry-BasedStudy » L. Orriols et al, PLOS Medecine, novembre 2010, vol. 7.

actiVité SyndicaLe

L’uSPo, carte Blanche Partenaires et Swiss Life

s’unissent pour sensibiliser les patients aux risques

liés à certains médicaments et les accidents de la route

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Page 18: L'officine @ l'heure de la modernité et de la sécurité

Les groupes Mornay et D.O s’unissent pour devenir

ForMation

Le dPc :que faire en pratique ?

Institué par l’Art. 59 de la loi hPST de juillet 2009, le DPC (Déve-loppement Professionnel Continu) est une obligation annuelle pour tous les professionnels de santé et notamment pour les pharmaciens titulaires, les pharmaciens adjoints et les préparateurs. Le DPC n’est pas une simple formation, mais un processus en trois phases dont seule la réalisation complète permettra la validation.

La première phase, interne à l’officine, consiste en une analyse de sa pratique et la détermination de ses besoins.

La seconde phase est cognitive avec l’acquisition des savoirs néces-saires à l’amélioration de ses pratiques.

La troisième phase, qui se déroule dans l’environnement professionnel, est l’évaluation de l’amélioration des pratiques en question.

C’est dans tous les cas un organisme de formation agréé qui dirige les différentes phases .

Le DPC pour les titulaires : www.mondpc.fr

Je dois m’inscrire en ligne sur le site www.mondpc.fr pour créer mon compte DPC. Pour cela il me faut mon numéro RPPS et un RIB.

Après avoir librement choisi mon programme de DPC parmi les programmes agréés DPC (consultables sur le site www.mondpc.fr), je m’inscris ensuite sur le site au programme de formation choisi auprès de l’organisme de formation (ODF) en charge du programme.

Rappel : Les programmes de formation peuvent être mis en œuvre soit en présentiel, soit à distance (e-learning, lecture de documents), ou bien être une association des deux formules.

Une fois les phases de formation terminées (cognitives et de mise en application et d’évaluation des pratiques professionnelles sous le contrôle de l’ODF), je valide mon DPC sur le site www.mondpc.fr par une synthèse.

Ce n’est qu’une fois que cette phase sera terminée que je pourrai faire « l’évaluation du programme suivi » sur le site www.mondpc.fr. Cette formalité est nécessaire à la validation du programme de DPC. Ce n’est qu’après la validation en ligne de mon programme DPC que je ferai ma demande d’indemnisation.

Le contrôle du respect de l’obligation annuelle de DPC est effectué par l’ordre.

1. Il est à noter que les préparateurs n’ayant pas de numéro RPPS, il leur est impos-sible actuellement de créer un compte sur le site mondpc.fr.

Le DPC pour les adjoints et les préparateurs

L’obligation annuelle de DPC est la même que pour les titulaires, le contrôle étant effectué par l’ordre pour les adjoints et par l’employeur pour les préparateurs. Le choix du programme de DPC est effectué par le salarié en accord avec le titulaire, les procédures d’inscrip-tion étant identiques à celles des titulaires1. En revanche, la prise en charge financière ne sera pas faite par l’OGDPC, mais par l’OPCA PL. Il est à noter qu’en ce qui concerne les adjoints, si la défunte FCC permettait une prise en charge du temps passé, celle-ci n’est pas prévue dans le dispositif du DPC.

En conclusion

Le DPC est devenu opérationnel dans sa première phase et se stabili-sera au cours du deuxième semestre 2013. Les formalités d’inscription et de suivi sont simples et centralisées sur un seul site. Il conviendra cependant d’être vigilants, pendant la période transitoire, sur les programmes et formations proposés et de s’assurer qu’ils seront bien pris en compte par l’OGDPC pour la validation de l’obligation annuelle.

Daniel BurletSecrétaire Général de l’USPO

PÉRIODE TRANSITOIREORGANISMES AGRÉÉS

En attendant l’évaluation des ODF par la commission scientifique indé-pendantes, ceux-ci bénéficient d’un agrément temporaire jusqu’au 30 juin 2012. Le processus d’agrément est engagé mais ne permettra pas d’évaluer l’ensemble des organismes avant cette date. En consé-quence, tant qu’un organisme n’aura pas été évalué, il pourra valable-ment continuer à proposer des programmes de DPC.

PROGRAMMES DE DPC

Le DPC est réputé obligatoire depuis le 1er janvier 2012. Pour l’année 2012, toutes les formations valent validation du DPC. Il suffit d’adresser les attestations de formations correspondantes à l’ordre.

Depuis le 1erjanvier 2013, les ODF peuvent, mais seulement jusqu’au 30 juin, proposer des programmes de DPC constitués d’une seule étape. Les professionnels peuvent bénéficier d’une rétroactivité pour les programmes réalisés au premier semestre 2013, à condition que les ODF entrent les programmes concernés sur le site de l’OGDPC et y inscrivent rétroactivement l’ensemble des participants. Il conviendra d’être vigilant sur ce point.

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Conduite d’entretien

des patients sous anti-vitamine K

LES PATIENTS

SOUS ANTICOAGULANTS

ORAUX

UNION DES SYNDICATS

DE PHARMACIENS D’OFFICINE

GUIDE N° 1

UNION DES SYNDICATS DE PHARMACIENS D’OFFICINE

i. introduction

iii. Préalable à l’entretien

iV. L’entretien pharmaceutique

V. Synthèse et suivi de l’accompagnement

Vi. avenant n°1

ii. Guide de l’entretien (document conventionnel)

Ce guide, élaboré à partir des documents de réfé-rences établis par l’ANSM, est conçu pour vous aider à appréhender au mieux la conduite de l’en-tretien pharmaceutique dans le cadre de l’accom-pagnement des patients nécessitant un traitement chronique par AVk.Après plus de 40 ans d’utilisation, les AVK constituent le traitement anticoagulant de référence pour des pathologies fréquentes.

Ce traitement est indispensable mais néces-site toutefois des précautions importantes. En effet, les traitements par AVk constituent la première cause d’accidents iatrogéniques en France. Ces médicaments à marge thérapeu-tique étroite nécessitent donc une surveillance renforcée en raison du risque hémorragique élevé, mais également du risque thromboembo-lique en cas de sous-dosage…

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U S P O : Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine à votre service!

Contactez-nous !

USPO 43 rue de Provence - 75009 Paris

Tél. 01 46 47 20 80 Fax 01 71 18 34 10

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L’ENGAGEMENT SANTÉ

Biogaran a retenu 38 fabricants-partenaires en France pour produire ses médicaments. Biogaran, laboratoire pharmaceutique français, fabrique 53 %* de ses médicaments en France. Favoriser une production sur notre territoire, c’est maintenir des emplois qualifi és dans nos régions. Parce que notre responsabilité va au-delà de la fabrication de médicaments.

w w w . b i o g a r a n . f r

PO

3854

- 0

3/13

*Données internes février 2013.

Votre offi cine nous est précieuse.

Et si les génériques soignaientaussi l’emploi dans vos régions ?

Mayenne

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L’Aigle

Hérouville Saint-Clair

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