68

Click here to load reader

loisirs - Cargos - Paquebots de presse/0000_IMAGES-09/610-Ets... · chalutiers, des péniches, des petits cargos, des barges, des pontons-grues et enfin des bouées lumineuses. Pour

  • Upload
    ledan

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: loisirs - Cargos - Paquebots de presse/0000_IMAGES-09/610-Ets... · chalutiers, des péniches, des petits cargos, des barges, des pontons-grues et enfin des bouées lumineuses. Pour

27

Dunkerque Magazine - N°192 - Janvier 2009Dunkerque Magazine - N°192 - Janvier 2009

26

loisirsles informations de l’art de vivre

Lorsqu’on évoque le nom deZiegler, on songe immédiatementà la jolie villa éponyme situéeavenue du Casino à Malo-les-Bains. C’est oublier que la famille

Ziegler a fondé et dirigé durant plus d’unsiècle l’un des plus importants chantiers deréparation et de construction navales de larégion. Tout commence en 1845 lorsqueFrançois-Joseph Ziegler (1820-1896), uncompagnon itinérant originaire de la petiteville de Benfeld en Alsace, arrive à Dun-kerque à la faveur d’un déplacement profes-sionnel. Âgé de seulement 25 ans, ce talen-tueux mécanicien découvre alors un port depêche et de commerce débordant d’activité,mais dans lequel les navires à vapeur, déjàfortement représentés dans la plupart desgrands ports de l’Atlantique, commencentseulement à faire leur apparition.

François-Joseph Ziegler, un entrepreneur visionnaireIntelligent, avisé et clairvoyant, François-Joseph Ziegler comprend bien vite qu’il y alà une opportunité à saisir. En effet, à l’ex-ception des frères Malo qui possèdent unepetite fabrique de navires à vapeur, aucunDunkerquois ne s’est encore spécialisé dansl’entretien et la réparation des machineséquipant ces unités. Déjà fortement expéri-menté, François-Joseph Ziegler décide doncde s’installer définitivement à Dunkerque etd’y ouvrir un petit atelier de mécanique gé-nérale en 1855. Situé à l’angle de la rue duLeughenaer et de la rue Henri Terquem, jus-te en face de la petite chapelle Notre-Damedes Dunes, cet atelier ne tarde pas à croulersous les demandes en raison de la progres-sion constante du trafic maritime et del’augmentation du nombre de vapeurs fré-

quentant le port. Le nombre d’employés necesse alors de progresser. L’affaire fonction-ne si bien que son propriétaire songe bientôtà élargir son activité à la chaudronnerie puisà l’entretien et à la réparation navals. Unprojet ambitieux qui nécessite toutefois desqualifications et des connaissances qu’il nepossède pas.

Une entreprise familialePour réaliser son rêve, il prend donc la déci-sion d’envoyer ses deux fils Charles (1853-1918) et Albert (1858-1916) en Écosse afinqu’ils y achèvent leurs études d’ingénieur et

s’y perfectionnent dans l’art de la réparationet de la construction navales. Sitôt rentrés enFrance, ils sont tous les deux associés à l’af-faire familiale qui rencontre alors un francsuccès. Forts de leur expérience écossaise,Charles et Albert permettent en effet à l’en-treprise de gagner de nouvelles parts demarché dans les secteurs de l’entretien desmachines à vapeur et de la réparation de pe-tits navires en bois, en acier, à voile ou à va-peur. Désormais connue et reconnue pour laqualité et le sérieux de son travail, la maisonZiegler compte bientôt quelques-unes desplus grandes compagnies maritimes dunker-

quoises et françaises parmi ses principauxclients. S’appuyant en outre sur le savoir-faire de ses fondeurs, chaudronniers et au-tres mécaniciens, l’entreprise poursuit sondéveloppement en passant de la réparation àla fabrication des machines à vapeur. Enseulement quelques décennies, la familleZiegler est ainsi parvenue à transformer unbanal petit atelier artisanal en un vaste éta-blissement industriel. N’ayant plus rien àprouver et sachant la relève assurée, JosephZiegler décide de se retirer de l’affaire en1888, laissant à ses deux fils le soin de pour-suivre son œuvre.

De la réparation à la constructionnavaleMus par le même esprit d’entreprise queleur père, Charles et Albert ne failliront pasà leur mission. Sous leur impulsion, l’entre-prise franchit en effet une nouvelle étape ense lançant dans la construction navale. Pource faire, ils commencent par installer denouveaux ateliers de mécanique, de tuyaute-rie et de chaudronnerie à proximité du quaide l’Île Jeanty. Puis, au tournant des XIXe etXXe siècles, ils se rendent propriétaires dequelques chantiers de construction navalesitués dans l’arrière-port de Dunkerque.

Spécialisés dans la réparationnavale et la construction deremorqueurs, les Ateliers etChantiers Ziegler, fondéssous le Second Empire, ontlancé en moins d’un siècleprès de 200 navires de toutescatégories et parmi eux lespremières unités à coque métallique. Présentation.

Histoire

Les Ziegler, une familled’entrepreneurs

▲ À la fin des années 1920, la société Ziegler se lance dans la fabrication de moteurs diesel sous licence Werkspoor.

▲François-Joseph Ziegler (1820-1896), le père fondateur des chantiers éponymes.

Page 2: loisirs - Cargos - Paquebots de presse/0000_IMAGES-09/610-Ets... · chalutiers, des péniches, des petits cargos, des barges, des pontons-grues et enfin des bouées lumineuses. Pour

Dunkerque Magazine - N°192 - Janvier 2009

29

Dunkerque Magazine - N°192 - Janvier 2009

loisirs

28 De solides liens avec les ACFAussi doué et intelligent que son père, ce der-nier a en effet pleinement conscience que ledéveloppement de son entreprise est subor-donné à celui du trafic maritime et de l’acti-vité portuaire. Aussi n’hésite-t-il jamais à in-vestir de l’argent dans un projet qu’il jugepropice à l’expansion du port et à l’essor deses ateliers de réparation et de constructionnavales. C’est ainsi qu’en 1899 il prend part àla création des Ateliers et Chantiers de France(ACF), un établissement avec lequel la mai-son Ziegler entretiendra toujours de solides

liens. Au lieu de se concurrencer et de se por-ter préjudice, les deux chantiers ont toujoursprivilégié la coopération et l’entraide. Selonles besoins, certains cadres et ouvriers pou-vaient ainsi passer d’un chantier à l’autre.

La transformation en sociétéanonymeRebaptisée Ateliers et Chantiers ZieglerFrères à la suite d’un changement de raisonsociale intervenu en janvier 1906, l’entrepri-se familiale diversifie encore ses activitéssous les règnes de Pierre (1887-1958) etd’André (1888-1968) Ziegler (deux des filsde Charles), respectivement directeur de lasociété de 1918 à 1958 et de 1958 à 1964.Passionnés, travailleurs et énergiques, ilslanceront la fabrication de moteurs dieseldans les années 1920, transformeront la so-ciété en nom collectif en société anonymeen 1951 et prendront sept ans plus tard lecontrôle des Chantiers Maritimes Dunker-quois, une entreprise créée en 1926. La so-ciété Ziegler est alors à son apogée. À l’ins-tar de la branche réparation navale, lesecteur de la construction connaît une aug-mentation d’activité sans précédent enchaî-nant les lancements de nouveaux navires :une quarantaine de remorqueurs auxquels ilfaut encore ajouter quelques vedettes, des

chalutiers, des péniches, des petits cargos,des barges, des pontons-grues et enfin desbouées lumineuses. Pour fonctionner et ré-pondre à la demande, l’entreprise emploiealors environ 350 ouvriers et agents de bu-reau répartis sur trois sites aménagés à pro-ximité du quai de Mardyck, dans l’arrière-port et au niveau des formes de radoub, deslocaux vieillissant et pour la plupart inadap-tés aux nouveaux besoins.

« Se maintenir et prospérer »Aussi, lorsque Charles Ziegler succède àson oncle André à la tête de l’entreprise en1964, il jette immédiatement les bases d’unvaste programme de modernisation et de ra-tionalisation des installations. « Pour semaintenir et prospérer, il faut s’adapter »,déclare-t-il à un journaliste de la revue « Leport de Dunkerque » en octobre 1965. Ettandis que de nouveaux bâtiments permet-tant la construction de navires sur deux calesabritées sortent bientôt de terre, des machi-nes plus sophistiquées font leur apparition

Mais contrairement à leurs prédécesseurs età leurs concurrents les plus directs, ils aban-donnent très vite la fabrication des tradition-nels goélettes, dundees et autres chalands enbois pour se spécialiser dans la constructionde petits bâtiments à coque métallique com-me des barges, des chalutiers, mais aussi etsurtout des remorqueurs à vapeur, pour laplupart destinés à la Société de Remorquageet de Sauvetage (SDRS) de Dunkerque (1),une compagnie lancée en 1897 avec le sou-tien de quelques entrepreneurs locaux, dontCharles Ziegler lui-même.

Basés dans un port en pleineexpansion mais difficilement

accessible aux navires nedisposant pas d’une

assistance extérieure, lesChantiers Ziegler se sont

rapidement spécialisés dansla construction de

remorqueurs capables detracter et de pousser des

unités de plus en plusimposantes. S’appuyant sur

leur longue expérience enmatière de réparation et de

fabrication de machines àvapeur puis de navires à

coque métallique, ils sontparvenus au fil des années à

concevoir et lancer desbâtiments dont la

robustesse, la stabilité, lamanœuvrabilité et enfin la

puissance de traction étaienttrès appréciées des

armateurs et des marins eux-mêmes. Forts de ce succès,les commandes n’ont cessé

d’affluer. Entre 1903et 1977, ils ont mis à l’eauquelque 73 remorqueurs à

vapeur et diesel, dont plus dela moitié pour le seul comptede la Société de Remorquage

et de Sauvetage (SDRS) deDunkerque. Dernier

représentant local de cetteflotte, l’« Entreprenant », un

remorqueur lancé en 1965 etdéclassé quarante ans plus

tard, a rejoint le Muséeportuaire en 2003.

73remorqueurs

construits en moins

d’un siècle

En 1953, lancementdu «Brave »,

l’un des nombreuxremorqueurs commandés

par la Société deRemorquage et de

Sauvetage de Dunkerque. Derniers travaux avant la mise à l’eauen 1967 du «Nord Capen » un chalutierde pêche commandé par un armateurde la Rochelle.

Machine destinée à l’usinage de pièces pour la réparation et la construction navales.

À l’instar de ces deuxouvriers, des centaines

de salariés s’activentquotidiennement dans

les ateliers et chantiersZiegler après la Seconde

Guerre mondiale.

Page 3: loisirs - Cargos - Paquebots de presse/0000_IMAGES-09/610-Ets... · chalutiers, des péniches, des petits cargos, des barges, des pontons-grues et enfin des bouées lumineuses. Pour

Dunkerque Magazine - N°192 - Janvier 2009

30 31

Dunkerque Magazine - N°192 - Janvier 2009

loisirs

A u large de Nouméa(Nouvelle-Calédonie) re-pose par 2500 mètres de

fond l’épave de « la Dunker-quoise », un patrouilleur de laRoyale volontairement coulé parla Marine nationale le 11 janvier1987. Construit trente-trois ansplus tôt par le chantier canadiende Saint John Dry Docks, ce navi-re faisait à l’origine partie d’unesérie de six dragueurs de minescôtiers. Entré en service sous lenom de « Fundy » en mars 1954,ce bâtiment passe sous pavillonfrançais le mois suivant dans lecadre d’un pacte d’assistance mu-tuelle. Il est aussitôt rebaptisé « laDunkerquoise », un nom que deuxflûtes lancées en 1669 et en 1676

Lors de leur venue àDunkerque le 28 août1867, Napoléon III etson épouse l’impératriceEugénie ont tenu àvisiter l’établissement deCharles Broquant alorsréputé pour être lapremière fabriquemécanique de filets depêche de France. Fortimpressionné, le coupleimpérial remit à CharlesBroquant, 52 ans, lesinsignes de chevalier dela Légion d’honneur etde l’ordre d’Isabelle laCatholique d’Espagne.Hautement honorifiques,ces deux distinctionsvenaient récompenserles efforts etl’obstination d’un hommequi travaillait depuis denombreuses années à lamise au point d’unprocédé de productionqui devait révolutionnerle secteur de la pêchemaritime.Malheureusement, cetingénieux fabricant n’eutguère l’occasion deprofiter de cettesoudaine notoriété nimême d’assurer lapromotion de sesproduits puisqu’il futemporté par la maladiele 24 mars 1868.Installée rue de Calais,cette entreprise de 170 employés allait êtrerachetée en 1901 par lacélèbre maison Dicksonqui produisait déjàmécaniquement destoiles de voile de grandequalité.

dans les différents ateliers de la société. Deschangements et des améliorations qui s’avé-reront toutefois insuffisants face à l’évolu-tion rapide des technologies et des techniquesde construction des navires modernes. Pourtenter de résister à la concurrence et de s’a-dapter aux nouvelles normes, la sociétéZiegler doit, à l’instar des deux plus impor-tants chantiers de réparation navale dunker-quois (Béliard-Crighton et FlandresIndustrie), consentir de gros investisse-ments. Une situation délicate qui pousse lestrois entreprises à constituer au début desannées 1970 un groupement d’intérêt écono-mique (GIE) baptisé Rénor (Réparateurs duNord), dont les principaux objectifs visent àréduire les coûts d’exploitation et à optimi-ser l’utilisation des formes de radoub et desdocks flottants.

Fusion et restructuration de laréparation navaleLa situation économique nationale et inter-nationale continuant toutefois de se dégra-der, les Chantiers Ziegler se retrouvent bien-tôt au centre de la tourmente. Faute denouvelles commandes, la direction est en ef-fet contrainte en 1977 de stopper l’activitéconstruction navale pour concentrer tous sesefforts sur la seule branche réparation quiconnaît elle-même de grosses difficultés fi-nancières. Dès l’année suivante, les action-

naires doivent d’ailleurs se résoudre à ac-cepter la proposition de rachat de l’établis-sement par les Ateliers Français de l’Ouest(AFO), un groupe qui se retrouvera bientôt àla tête de tous les chantiers de réparation na-vale dunkerquois. Une position qui ne luiportera toutefois pas chance puisque l’éta-blissement, mis en liquidation en décem-bre 1984, passe sous le contrôle des AteliersRéunis du Nord et de l’Ouest (ARNO), unesociété dont la situation n’est guère plus en-viable. Mise en faillite trois ans plus tard,une partie de son activité et de son person-nel est reprise par une nouvelle entité bapti-sée ARNO Dunkerque SA. Employant au-jourd’hui plus de 200 salariés, cetteentreprise est quant à elle parvenue en vingtans à s’imposer sur le marché très concur-rentiel de la réparation navale, en assurantl’entretien et la rénovation d’une soixantai-ne de cargos et autres car-ferries par an. ◆

(1) La SDRS deviendra en 1956 la Sociétéde Remorquage et de Sauvetage du Nord.Sources:Musée portuaire.Archives municipales.Gustave Carton, « Historique de la familleZiegler, de Benfeld à Dunkerque ».Émile Schabaille, « La réparation navale à Dunkerque ».

Le saviez-vous?

avaient déjà porté avant lui. Équi-pé de moteurs développant 2500chevaux et armé d’un seul canonantiaérien de 40 mm, il bénéficied’une refonte complète avant d’ê-tre envoyé dans le Pacifique audébut des années 1960. Basé àNouméa, il assure alors le contrô-le du trafic maritime au sein de lazone économique exclusive fran-çaise, tout en effectuant des mis-sions de surveillance et d’assis-tance aux navires. Désarmée enoctobre 1986, « la Dunkerquoise »a eu le suprême honneur de termi-ner sa carrière en servant de cibled’entraînement. En souvenir deses bons et loyaux services, la pe-tite île de Norfolk Island au largede l’Australie a par la suite éditéun timbre à son effigie. Un belhommage pour un bâtiment quin’a pratiquement jamais quitté lePacifique. ◆Source : Jean Riou.

Uningénieuxfabricantdécoré

L ongtemps considérée com-me l’arc de référence pourtous les marins, géographes

et voyageurs, la méridienne deParis qui traverse la France dunord au sud, de Dunkerque àPrats-de-Mollo, et qui se prolon-ge jusqu’à Barcelone en Espagne,a servi à l’élaboration du systèmemétrique au XVIIIe siècle. Toutcommence en 1668 lorsqueColbert démontre au roi l’urgen-ce d’établir des cartes géogra-phiques de la France plus exactesque celles dessinées jusqu’alors.La réalisation du « châssis géné-

C onsidéré comme le plus grand pétrolier du monde à la findes années 1930, l’« Émile Miguet » a dernièrement don-né son nom à une place de Dunkerque située à proximité

du groupe scolaire Neptune au cœur du quartier du Grand Large.Lancé par les Ateliers et Chantiers de France (ACF) le 12 avril1937, ce bâtiment de 176 mètres de long et de 21300 tonnes deport lourd passait pour un géant à côté des autres tankers dont lacapacité ne dépassait guère à l’époque les 6500 tonnes de portlourd. Un record que ce navire de la Compagnie navale des pétro-les (filiale de la Compagnie française des pétroles aujourd’huiplus connue sous le nom de Total) ne détiendra toutefois pas long-temps puisqu’il est coulé au large de la Cornouaille par un sous-marin allemand le 12 octobre 1939, faisant un mort parmi lesmembres de l’équipage. Disparu prématurément, ce mastodonteaura néanmoins ouvert la voie aux futurs supertankers. ◆

Dunkerqueet l’origine

du systèmemétrique

ral » est confiée à l’astronomeJean Picard qui adopte le principede la triangulation pour mesurerl’arc reliant Paris à Amiens.Entre 1683 et 1718, Jean Domi-nique Cassini, son fils JacquesCassini et Philippe de La Hireentreprennent de prolonger ce

travail vers Dunkerque au nordet Collioure au Sud. Vérifiée en-tre Dunkerque et Perpignan en1739, cette méridienne zéro estde nouveau révisée de 1792à 1798 dans le but d’élaborer uneunité de longueur universelle : lemètre. Deux astronomes de

l'Observatoire de Paris, Jean-Baptiste Delambre et PierreMéchain, sont alors chargés deremesurer la ligne imaginaire al-lant de Dunkerque à Barcelone,deux villes situées au niveau dela mer. Barcelone a notammentété préférée à Perpignan pourdonner à cette opération un ca-ractère international. À l’issuede cette aventure qui dura septans, les savants purent définir lalongueur du quart du méridienterrestre et dès lors construire lemètre étalon aujourd’hui détrônépar les mesures extrêmementprécises des longueurs d'ondesatomiques effectuées en labora-toire. Érigé en 1820, le monu-ment du Méridien qui se trouveactuellement au fort de Petite-Synthe nous rappelle qu’en 1818quelques astronomes français etanglais ont complété ces travauxen mesurant l’arc entre la Franceet l’Angleterre. ◆

Un fleuron des ACF au Grand Large

La Dunkerquoise« océanisée »

Spécialisés dans la réparation et la construction de navires, les Chantiers Ziegler ont égalementfabriqué divers bâtiments tels que des barges et des pontons-grues.