Lot n° 1 – GROS ŒUVRE ETENDU

LOT N° 1 – GROS ŒUVRE ETENDU

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ATELIER SERVICES TECHNIQUES (PRO./ D.C.E. modifié le 27 Novembre 2017) 0.1

Lot n° 1 – GROS ŒUVRE ETENDU



1.1 FONDATIONS - MACONNERIE



1.1.1 GENERALITES 1.1.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront réalisés en conformité avec les normes, règlements et D.T.U. en vigueur 15 Jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants : D.T.U. 12 : Terrassements pour le bâtiment :

• Cahier des charges • Cahier des clauses spéciales • Mémento

NF P 11-301 (décembre 1994) : Exécution des terrassements – Terminologie. D.T.U. 11.1 : Sondage des sols de fondation :

• Cahier des charges • Cahier des clauses spéciales • Mémento

NF P 11-212 (D.T.U. 13.2) : Travaux de fondations profondes pour le bâtiment : • Cahier des charges • Cahier des clauses spéciales

D.T.U. 13.11 : Fondations superficielles : • Cahier des clauses techniques • Cahier des clauses spéciales

NF P 10-202 (D.T.U. 20.1) : Ouvrages en maçonneries de petits éléments – Parois et murs : • Cahier des clauses techniques • Règles de calculs et dispositions constructives minimales • Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site.

NF P 10-203 (D.T.U. 20.12) : Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d’étanchéité : • Cahier des clauses techniques • Cahier des clauses spéciales

Fiche de certification : Blocs spéciaux pour maçonneries. NF P 01-011 (mai 1945) : Escaliers droits en maçonnerie. NF P 95-102 (juin 1992) : Réparations et renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie – Béton projeté – Spécifications relatives à la technique et aux matériaux. Fiche de certification : Blocs en béton (granulats courants et légers destinés à être enduit, granulats courants et légers destinés à rester apparents, béton cellulaire). NF P 13-305 (octobre 1983) : Briques pleines ou perforées et blocs perforés de terre cuite à enduire. NF P 13-306 (octobre 1983) : Blocs perforés en terre cuite destinés à rester apparents. NF P 14-102 (septembre 1983) : Blocs en béton destinés à rester apparents – Définitions – Spécifications Méthodes d’essai – Conditions de réception. NF P 14-301 (septembre 1983) : Blocs en béton de granulats légers pour murs et cloisons. NF P 14-304 (septembre 1983) : Blocs en béton de granulats légers pour murs et cloisons NF P 14-306 (février 1986) : Blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs et cloisons. NF P 14-402 (septembre 1983) : Blocs en béton pour murs et cloisons – Dimensions. NF P 18-201 (D.T.U. 21) : Exécution des travaux en béton :

• Cahier des clauses techniques • Additif n° 1 au cahier des clauses techniques relatif aux marches préfabriquées, indépendantes, en béton armé

pour escaliers. D.T.U. 21.3 : Dalles et volées d’escaliers préfabriqués, en béton armé simplement posées sur appuis sensiblement horizontaux – Prescriptions techniques. D.T.U. 21.4 : Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis, mortiers et bétons – Prescriptions techniques. NF P 10-210 (D.T.U. 22.1) : Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire :

• Cahier des charges • Cahier des clauses spéciales • Mémento pour la conception des ouvrages.

NF P 18-210 (D.T.U. 23.1) : Murs en béton banché : • Cahier des clauses techniques • Annexe – Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site (février 1990).

NF P 05-341 (octobre 1990) : Présentation des performances des planchers préfabriqués en béton armé ou précontraint.



NF P 14-305 (décembre 1986) : Entrevous en béton de granulats courants et légers pour planchers à poutrelles préfabriquées. NF P 18-010 (décembre 1985) : Classification et désignation des bétons hydrauliques. NF P 18-011 (juin 1992) : Bétons - Classification des environnements agressifs. NF EN 450 (P 18-050) : Cendres volantes pour béton - Définitions, exigences et contrôle de qualité. NF P 18-303 (mai 1941) : Eau de gâchage pour béton de construction. NF XP P 18-305 (août 1996) : Béton - Béton prêt à l'emploi. NF P 18-309 (décembre 1982) : Granulats d'argile ou de schistes expansés fabriqués en four rotatif destinés à la confection des bétons. NF P 18-330 (décembre 1990) : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Hauts réducteurs d'eau. NF P 18-337 (mars 1990) : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Retardateurs de prise. NF P 18-370 (octobre 1995) : Adjuvants - Produits de cure pour bétons et mortiers - Définition, spécifications et marquage. NF P 18-500 (juin 1995) : Béton de sable. NF P 18-501 (mars 1992) : Additions pour béton hydraulique - Fillers. NF P 18-502 (mai 1992) : Additions pour béton hydraulique - Fumées de silice. NF P 18.503 (novembre 1989) : Surfaces et parements de béton - Éléments d'identification. NF P 18-504 (juin 1990) : Mise en oeuvre des bétons de structure. NF P 18-506 (mars 1992) : Additions pour béton hydraulique - Laitier vitrifié moulu de haut fourneau. NF P 18-508 (juillet 1995) : Additions pour béton hydraulique - Additions calcaires - Spécifications et critères de conformité. NF P 18-541 (mai 1994) : Granulats pour bétons hydrauliques - Spécifications. NF P 18-800 (décembre 1982) : Produits spéciaux destinés aux réparations, collages, injections, calages, scellements, applicables aux constructions en béton hydraulique - Définitions, classification, conditionnement, marquage, conditions de réception. NF P 18-802 (octobre 1992) : Produits spéciaux destinés aux réparations, collages, injections, calages, scellements, applicables aux constructions en béton hydraulique - Contrôle sur chantier. NF P 18-821 (septembre 1993) : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage et scellement à base de liants hydrauliques - Caractères normalisés garantis. NF P 18-822 (septembre 1993) : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits de calage et scellement à base de résines synthétiques - Caractères normalisés garantis. NF P 18-870 (octobre 1993) : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour collage structural entre deux éléments en béton - Caractères normalisés garantis. NF P 18-880 (juillet 1994) : Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique - Produits ou systèmes de produits à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques pour injections dans les structures en béton - Caractères normalisés garantis. NF P 38-401 (octobre 1980) : Entrevous en polystyrène expansé pour planchers en béton à poutrelles préfabriquées avec dalle de répartition coulée en oeuvre. NF P 87-301 (juillet 1976) : Marches et contremarches en béton de ciment pour volées droites. NF P 93-350 (juin 1995) : Banches industrialisées pour ouvrages en béton. NF A 35-018 (juillet 1984) : Armatures pour béton armé - Aptitude au soudage. NF A 35-020-1 (avril 1994) : Dispositifs en acier destinés au raboutage ou à l'ancrage d'armatures à haute adhérence pour béton armé - Partie 1 : exigences générales. NF A 35-024 (juin 1993) : Aciers pour béton - Treillis de peau (dalles de répartition, dallage et voiles non armés) - Éléments constitutifs. NF A 35-024 (décembre 1992) : Armatures pour béton armé - Ronds lisses galvanisées à chaud - Barres, fils machine et fils à haute adhérence, fils constitutifs de treillis soudés galvanisés à chaud. NF P 93-322 (décembre 1994) : Équipement de chantier - Poutrelles industrialisées pour l'étaiement et le coffrage NF P 16-352 (novembre 1987) : Éléments de canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié pour l'assainissement. 1.1.1.2 REGLES DE CALCULS D.T.U. 13-12 (D.T.U. P 11-711) : Règles pour le calcul des fondations superficielles (mars 1988, novembre 1988). Règles BAEL 91 (D.T.U. P 18-702) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états limites (mars 1992). Règles BPEL 91 (D.T.U. P 18-703) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint selon les méthodes des états limites (avril 1992). Règles FPM 88 (D.T.U. P 92-704) : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des poteaux mixtes (acier + béton) (septembre 1988).



NF P 92-701 (Règles de calcul DTU-FB) : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en béton (décembre 1993). D.T.U. P 10-202 : Règles de calculs et dispositions constructives minimales. Règles N84 (D.T.U. P 06-006) : Actions de la neige sur les constructions. Règles NV 65 (D.T.U. P 06-002) : Règles définissants les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes. 1.1.1.3 HYPOTHESES DE CALCULS Les calculs seront conduits selon les méthodes usuelles de résistance et toutes les parties de constructions seront traitées, en général, en accord avec les normes en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et, en particulier avec les documents suivants :

• Norme NF P 06-001 : Bases de calcul des constructions - Charges d'exploitation des bâtiments. • Norme NF P 06-004 : Bases de calcul des constructions - Charges permanentes et charges d’exploitations

dues aux forces de la pesanteur. • Norme NF P 06-005 : Bases de calcul des constructions - Notations - Symboles généraux. • Norme NF P 06-007 : Principes généraux de la fiabilité des constructions - Liste des termes équivalents.

1.1.1.3.1 SURCHARGES Les surcharges à prendre en compte pour le calcul des planchers et des divers éléments porteurs doivent être conformes aux règles en vigueur, et en particulier à la NF P 06-001. Conformément aux Règles B.A.E.L., les surcharges libres seront majorées de 20%. Cette majoration ne tenant pas compte d’éventuelles majorations dynamiques. Pour le calcul des éléments porteurs, on appliquera le coefficient de dégressivité des surcharges suivant les règles du R.E.E.F. 1.1.1.4 GENERALITES L’entreprise titulaire du présent lot, après s’être rendu compte des particularités présentées par le site, soumettra à l’approbation du Maître d’œuvre et du Maître d’Ouvrage, le plan des installations de chantier, sur lequel seront définis les moyens en matériels proposés pour réaliser les travaux dans les délais, ainsi que les installations nécessaires à la bonne marche du chantier. Les coffrages et étaiements présenteront une rigidité suffisante pour résister sans déformation aux chocs et aux charges qu’ils seront exposés à subir pendant l’exécution des travaux, compte tenu des forces engendrées par le serrage du béton. Les décoffrages seront exécutés sous la seule responsabilité de l’entreprise du présent lot. Pour toutes les parties en béton armé ou béton banché prévues brutes de décoffrage, les coffrages seront particulièrement soignés et éventuellement rabotés (voir spécifications concernant les coffrages). Les surfaces de décoffrage seront parfaitement dressées, nettes et sans balèvres. Au cas ou les surfaces restant brutes de décoffrage ne répondraient pas aux caractéristiques requises, un enduit ciment sera exigé de l’entrepreneur, et ceci, sans qu’il puisse prétendre à une quelconque indemnité. L’implantation et la matérialisation des niveaux des sols finis rez-de-chaussée et + 1.00 m au-dessus des niveaux finis est à la charge de l’entreprise titulaire du présent lot. 1.1.1.5 PLANS D’EXECUTION Avant tout commencement d’exécution des ouvrages, l’entrepreneur du présent lot devra établir tous les plans d’exécution (fondations, maçonneries, ouvrages BA, etc.) et notes de calculs nécessaires. Ces documents seront adressés au Bureau de Contrôle, au Maître d’Oeuvre et au Maître de l’ouvrage, pour contrôle et approbation. Tous les frais afférents au bureau d’études techniques sont à la charge du titulaire du présent lot. 1.1.1.6 MATERIAUX Tous les matériaux devront être de première qualité et de provenance agréée par le Maître de l’Ouvrage, le Maître d’œuvre et le Bureau de Contrôle. Les matériaux devront satisfaire aux conditions des Normes Françaises en vigueur à la date de la soumission. 1.1.1.7 DISPOSITIONS PARTICULIERES L’entrepreneur du présent lot sera tenu de réserver toutes les trémies de passage et mettre en place tous les fourreaux, platines et taquets nécessaires aux autres corps d’état, qui lui auront été indiqués à temps par les entreprises de ces lots.



Ces dispositions devront obligatoirement figurer sur les plans d’exécution de la structure. L’entrepreneur du présent lot prévoira le rebouchage des trémies de gaines techniques au niveau de chaque plancher, afin que celles-ci ne constituent pas de pont phonique entre les étages. Le calfeutrement sera réalisé avec des matériaux permettant de conserver le degré coupe feu demandé pour la paroi traversée. 1.1.1.8 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.1.1.9 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata. 1.1.1.10 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier. L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous traitants. De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents. 1.1.1.11 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier. 1.1.1.12 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.1.1.13 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent. De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise. Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.).



1.1.2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES 1.1.2.1 CARACTERISTIQUES DES MORTIERS ET BETON 1.1.2.1.1 FABRICATION DU BETON Afin d’assurer la constance de la composition granulométrique des bétons, ainsi que leur parfait malaxage, la préparation sera faite mécaniquement. 1.1.2.1.2 MISE EN ŒUVRE ET VIBRATIONS Les bétons devront être transportés et mis en place par des engins conservant leur bonne qualité et évitant en particulier la ségrégation. L’emploi de pompes à béton sera soumis à l’approbation du Bureau de Contrôle. Dans la mesure du possible, l’entrepreneur du présent lot évitera les arrêts de coulage. Les arrêts de coulage nécessaires, seront étudiés avec le Bureau de Contrôle, et l’entrepreneur du présent lot devra assurer la couture entre les deux bétons, par des aciers en attente. 1.1.2.1.3 RETRAIT L’entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires pour limiter au maximum les fissures de retrait. Le ferraillage sera calculé et exécuté pour réduire les fissures inévitables. Des joints seront réalisés chaque fois que cela sera possible. 1.1.2.1.4 ELEMENTS PREFABRIQUES EN BETON Au démoulage, les éléments seront nets de toutes épaufrures et de tout manque de matière. Il ne sera pas toléré de calage, colmatage ou de rattrapage après coups. Les parements des éléments devront présenter une surface régulière et uniforme. 1.1.2.1.5 CONTROLE DES BETONS En fonction des résistances minimales exigées dans le présent document, et telles qu’elles ressortent de l’application des Règles B.A.E.L., en fonction du dosage et de la qualité des ciments, l’entrepreneur devra contrôler les bétons conformément aux dites règles. Il devra correspondre « aux conditions courantes de fabrication » prévues dans les dites règles. A cet effet, l’entreprise fera exécuter des séries de six éprouvettes cylindriques normalisées dans les conditions réelles de mise en œuvre sur chantier, pour être représentatives. Elles seront essayées à 7 et 28 jours à la compression. La moyenne des résultats d’essais devra être supérieure d’au moins 20% à la « résistance caractéristique » prise en compte pour les calculs. Au cas ou les caractéristiques résultantes des essais seraient inférieures aux caractéristiques exigibles, des essais de contrôle en place, non destructifs, seraient effectués en présence du Bureau de Contrôle et du Maître d’œuvre. Au cas ou ces dernières seraient confirmées, il appartiendrait à l’entreprise de proposer à l’agrément du Bureau de Contrôle et du Maître d’œuvre, les mesures susceptibles de remédier à la situation, mesures pouvant consister, si nécessaire, à la destruction et à la reconstruction des ouvrages reconnus défectueux. 1.1.2.1.6 CARACTERISTIQUES GENERALES DES BETONS COURANTS Les résistances nominales des bétons indiqués ci-après, seront contrôlées suivant les indications du DTU P 18-201. Les ciments répondront à la norme NF P 15-301 et devront bénéficier de la marque NF-VP. Les granulats répondront aux spécifications de l’une des normes NF P 18.301 (granulats naturels pour béton hydraulique) ou NF P 18-302 (laitiers concassés).

USAGE CAT. N° Ciment anc.

Dénom.

Classe Sable (mm)

Agrégats (mm)

Dosage mini

(kg/m3)

Plasticité

Béton de propreté 1 CLK CPJ 0/5 5/15 250 3 à 5 Béton de fondation en grande masse (non armé)

2

CP MF ou CLK

CPJ45

0/5

5/25

300

6 à 8

Béton de fondation en faible épaisseur (non armé)

3

CP MF ou CLK

CPJ45

0/5

5/15

300

6 à 8

Béton armé en contact avec la terre 4

CP MF ou CLK

CPJ45

0/5

5/25

350

6 à 8

Béton de forme 5 CPAL CPJ45 0/5 5/15 350 3 à 5 Béton pour BA 6 CPAL CPJ45 0/5 5/25 350 6 à 8 Béton pour éléments minces en BA 7 CPAL CPJ45 0/5 5/15 350 6 à 8



1.1.2.1.7 CARACTERISTISUES DES BETONS SPECIAUX Le béton servant à la fabrication d’éléments décoratifs sera dosé à 350 kg de ciment blanc, et constitué avec des agrégats siliceux roulés, 8/16 et de sable de Seine ou du Rhin. Eu égard au type de parement particulier à obtenir pour ces bétons, l’emploi d’adjuvants appropriés peut se révéler nécessaire. 1.1.2.1.8 AGREGATS - CIMENTS AGREGATS Tous les agrégats entrant dans la composition des matières et bétons devront être conformes aux normes NF P 18-301 et 304. Les sables, gravillons et cailloux seront soumis à l’approbation du Bureau de Contrôle, tant en ce qui concerne leur nature géologique, leurs impuretés et leur nature physique. CIMENTS L’entrepreneur doit aviser le Maître d’œuvre et le Bureau de Contrôle de la qualité des ciments qu’il compte utiliser. Il pourra être demandé à l’entreprise, et à ses frais, de faire exécuter des essais des ciments. Les ciments devront être conformes aux spécifications des normes NF P 15-302 et NF P 15-303. 1.1.2.1.9 EAU DE GACHAGE DES BETONS Elles ne doivent pas contenir de matières en suspension ou des sels dissouts, au-delà des proportions fixées par la norme NF P 18-303. 1.1.2.1.10 ADJUVANTS Le cas échéant, l’entrepreneur devra, avant le début des travaux, préciser au Maître d’œuvre et au Bureau de Contrôle, la nature, le dosage et le mode de mise en œuvre des adjuvants qu’il compte employer dans les bétons. Les adjuvants doivent obligatoirement être agréés par la Commission Permanente des Liants Hydrauliques et Adjuvants du Ministère de la Construction. Le mode d’emploi et le dosage de ces adjuvants devront respecter strictement les indications portées dans les agréments. Le dosage sera assuré mécaniquement. Les adjuvants livrés sur le chantier seront accompagnés d’un certificat d’origine indiquant la date de leur fabrication et la date limite à laquelle les produits devront être remis au rebut. 1.1.2.1.11 MISE EN ŒUVRE DES MATERIAUX L’emploi d’adjuvants, produits entraîneur d’air ou autre, dans la confection des bétons, ne pourra être pratiqué qu’avec l’autorisation du Maître d’œuvre et du Bureau de Contrôle. D’une façon générale, la confection et la mise en place des bétons seront arrêtées lorsqu’il y aura menace de gel. A cet effet, l’entrepreneur du présent lot tiendra à jour un carnet d’intempéries. 1.1.2.2 COFFRAGES 1.1.2.2.1 CARACTERISTISUES DES COFFRAGES Les coffrages seront étudiés en tenant compte que les parements obtenus devront être de l’une des catégories suivantes, conformément aux dispositions du DTU 23.1. COFFRAGES POUR PAREMENTS ORDINNAIRES (TYPE A) Parements bruts de décoffrage pour les faces non visibles ou en contact avec la terre. Les balèvres devront être enlevées et les manques de matières rebouchées. COFFRAGES POUR PAREMENTS SOIGNES (TYPE B) Coffrage soigné pour les parties devant rester brutes de décoffrage ou destinées à recevoir une peinture. Coffrages réalisés à l’aide de moules métalliques, contreplaqués, planches rabotées, etc. Toutes les balèvres éventuelles seront poncées, et, s’il y a lieu, le parement recevra un enduit dit de débullage. COFFRAGES POUR PAREMENTS TRES SOIGNES (TYPE C) Béton lisse : Coffrage très soigné pour les bétons devant rester bruts de décoffrage. Le parement devant être parfaitement lisse, les méthodes de vibration devront être soigneusement étudiées. MURS BANCHES (DTU 23.1) Tous les coffrages devront être suffisamment rigides, résistants et bien étayés pour éviter toutes déformations sous les charges qu’ils auront à supporter jusqu’au décoffrage.



1.1.2.2.2 DECOFFRAGE DE DALLES En principe, le décoffrage pourra se faire à 21 jours (à une température supérieure à 4°C), à condition toutefois, que la mise en œuvre ait été effectuée dans les conditions normales. Au besoin, ce délai pourra être rallongé ou raccourci pour certains éléments, et ce, en accord avec le Maître d’Oeuvre et le Bureau de Contrôle. 1.1.2.2.3 TOLERANCES DE PLANIMETRIE DES COFFRAGES Les caractéristiques de planimétrie, celles de l’épiderme et les tolérances d’aspect devront être conformes à celles exigées par les DTU. Par ailleurs, pour l’ensemble des différents ouvrages en béton armé, sauf spécifications contraires dans le présent document, les différentes tolérances d’aplomb, de planéité et de verticalité seront celles définies dans les DTU.

PAREMENT Planéité d’ensemble

rapportée à la règle de 2.00 m

Planéité locale rapportée à un réglet de 0.20 m (creux maximal

sous ce réglet hors joints)

Caractéristiques de l’épiderme et tolérances d’aspect.

Ordinaire TYPE A

15 mm 5 mm Uniforme, homogène. Nids de cailloux ou zones sableuses ragréées. Balèvres affleurées par meulage.

Soigné TYPE B

7 mm 2 mm Surface individuelle des bulles inférieure à 2 cm² Profondeur inférieure à 5 mm. Étendue maximale des nuages de bulles 25%. Arêtes et cueillies rectifiées et dressées.

Très soigné TYPE C

5 mm 1 mm Identique au parement soigné type B, l’étendue des nuages de bulles étant ramenée à 10 %.

1.1.2.2.4 HUILES DE DECOFFRAGE Elles seront de bonne qualité pour éviter le farinage des surfaces et de tacher les bétons de façon inégale, soit par excès, soit par réaction chimique. Elles devront donner des surfaces où l’on peut appliquer soit l’enduit mince de peinture, soit les différentes peintures usuelles et papiers peints, sans risque de tâches ou de décompositions futures. L’entrepreneur du présent lot devra donc se rapprocher du titulaire du lot « PEINTURE » afin que celle-ci donne son accord sur la qualité des huiles de décoffrage à employer. 1.1.2.3 ACIERS POUR BETON ARME 1.1.2.3.1 CARACTERISTIQUES DES ACIERS POUR BETON ARME Les caractéristiques des aciers pour béton armé seront celles indiquées sur les plans d’armatures établis par l’entrepreneur et vérifiés par le Bureau de Contrôle. Les limites d’élasticité et les contraintes de calcul seront fixées par les normes et règles de calcul en vigueur. Les armatures seront coupées aux longueurs exactes indiquées sur les plans de ferraillage et façonnées à froid, selon les normes prescrites. Elles seront mises en place avec des câbles d’épaisseur d’enrobage et arrimées de façon à résister sans déplacement ni déformation aux efforts subis pendant la mise en œuvre des bétons. Les tolérances sur la disposition des armatures seront conformes à celles des DTU en vigueur. Les armatures seront exemptes de pailles, gerçures, stries, soufflures, etc., parfaitement propres, sans traces de rouille, peinture, graisse, etc. Les armatures seront placées à distance réglementaire des parois et devront être maintenues à l’aide de cales et de cavaliers appropriés. Les rayons de courbure seront ceux donnés par la fiche d’homologation de l’acier. 1.1.2.3.2 CARACTERISTIQUES GENERALES Les caractéristiques générales des aciers pour béton armé seront conformes à celles définies dans les normes suivantes

• NF A 35-015 : Armatures pour béton armé - Ronds lisses. • NF A 35-016 : Armatures pour béton armé - Barres et fils machine à haute adhérence. • NF A 35-018 : Armatures pour béton armé - Aptitudes au soudage. • NF A 35-019 : Armatures pour béton armé - Fils à haute adhérence. • NF A 35-020-1 : Produits en acier - Dispositifs en acier destinés au raboutage ou à l'ancrage à haute adhérence

pour béton armé. • NF A 35-022 : Armatures pour béton armé - Treillis soudés et éléments constitutifs. • NF A 35-024 : Aciers pour béton armé - Treillis de peau (dalle de répartition, dallage et voiles non armé) -

Éléments constitutifs.



• NF A 35-025 : Produits en acier - Armatures pour béton armé - Ronds lisses galvanisés à chaud - Barres, fils machine et fils à haute adhérence, fils constitutifs de treillis soudés galvanisés à chaud.

1.1.2.3.3 PLIAGE DES ACIERS Les aciers seront pliés selon les indications des fiches d’agrément. L’opération sera faite mécaniquement, sauf pour les aciers doux.

1.1.3 TOLERANCES EN GROS OEUVRE 1.1.3.1 OUVRAGES DE MACONNERIES 1.1.3.1.1 TOLERANCES LOCALES – DIMENSIONS D’OUVRAGES ELEMENTAIRES Conformément aux spécifications du chapitre 5 du DTU 20.1 (NF P 10-202), les tolérances de dimensionnement des ouvrages de maçonneries seront les suivantes :

• Les écarts sur les distances entre une partie d’ouvrage et une autre partie voisine (exemple : distance entre deux murs) ne doivent pas être supérieures à 2 cm en plus ou en moins.

• Les écarts sur les côtes de dimensionnement d’un ouvrage (exemple : épaisseur d’un mur) doivent être inférieures à 1 cm en plus ou en moins.

• Les écarts sur la verticalité d’un parement (verticalité d’une face de mur) doivent être inférieurs à 1.5 cm sur une hauteur d’étage.

1.1.3.1.2 PLANEITE ET ETAT DE SURFACE Les tolérances de planéité et d’état de surface des maçonneries seront conformes aux exigences du DTU 20.1 (NF P 10-202). MACONNERIES DE BRIQUES OU BLOCS DE TERRE CUITE, BLOCS DE BETON DESTINES A RESTER APPARENTS Les tolérances que doivent satisfaire les surfaces nues des ouvrages seront :

• Planéité d’ensemble rapportée au cordeau de 10.00 m : 2 cm. • Alignement des lignes de joints horizontaux (sur 10.00 m) : 1 cm.

MACONNERIES DE BRIQUES OU BLOCS DE TERRE CUITE, DE BETON A ENDUIRE Les tolérances de planéité et d’état de surface sont reprises dans le tableau ci-dessous : Type d’exécution Planéité d’ensemble

rapportée à la règle de 2.00 m (en cm)

Désaffleurement et planéité locale rapporté au réglet de 0.20 m (en

cm)

Aspect

Courante 1.5 1 Joints arasés. Épaufrures ou manques de matière accidentels ne pouvant être repris par les travaux normaux d’enduit traditionnel réparés. Après réparations, les défauts localisés résiduels pouvant être repris par les travaux normaux d’enduits traditionnels n’intéressent pas plus de 10 % des blocs

Soignée 1 0.7 Même règles que ci-dessus mais le % des blocs affectés de défauts localisés résiduels est ramené à 5 %

MACONNERIES EN BLOCS DE BETON CELLULAIRE Les tolérances de planéité et d’état de surface, sont reprises dans le tableau ci-dessous.

Mode de pose Planéité d’ensemble rapportée à la règle de 2.00 m (en cm)

Désaffleurement et planéité locale rapporté au réglet de 0.20 m (en

cm)

Aspect



Pose à joints épais

1 0.7 Joints arasés. Épaufrures ou manques de matière accidentels ne pouvant être repris par les travaux normaux d’enduit traditionnel réparés. Après réparations, les défauts localisés résiduels pouvant être repris par les travaux normaux d’enduits traditionnels n’intéressent pas plus de 10 % des blocs

Pose à joints épais, exécution soignée et pose à joints minces exécution courante

0.7 0.5 Même règles que ci-dessus mais le % des blocs affectés de défauts localisés résiduels est ramené à 5 %

Pose à joints minces, exécution soignée

0.5 Face de réglage : 0.2 Autres faces : 0.3

Même règles que ci-dessus mais tous les défauts localisés résiduels sont réparés.

1.1.3.2 OUVRAGES EN BETON ARME 1.1.3.2.1 TOLERANCES LOCALES – DIMENSIONS D’OUVRAGES COURANTS Conformément aux spécifications définies au chapitre 5 du DTU 21 (NF P 18-201), les tolérances de dimensionnement des ouvrages en béton armé seront les suivantes :

• Les tolérances concernant les distances entre une partie d’ouvrage et une autre partie voisine (exemple : distance entre deux murs) ne doivent pas présenter des écarts supérieurs à 2 cm en plus ou en moins.

• Les écarts sur les côtes de dimensionnement d’un ouvrage (exemple : épaisseur d’un mur, largeur d’une poutre, épaisseur d’un plancher) doivent être inférieurs à 1 cm en plus ou en moins.

• Les écarts sur la verticalité ou l’horizontalité (exemple : verticalité d’une face de poteau sur une hauteur d’étage, horizontalité de la sous face d’un plancher) doivent être au plus égaux à 2 cm.

1.1.3.2.2 ETAT DE SURFACE PAREMENTS DES PAROIS LATERALES ET SOUS FACES Il s’agit en particulier des parois latérales des murs et poteaux, des sous faces des dalles et poutres et des joues latérales des poutres. Les tolérances sont définies dans le tableau ci-dessous.

PAREMENT Planéité d’ensemble rapportée à la règle

de 2.00 m

Désaffleurement et planéité locale rapporté

au réglet de 0.20 m (creux maximal sous ce réglet),

hors joints

Caractéristiques de l’épiderme et tolérances d’aspect

Élémentaire Pas de spécification particulière

Pas de spécification particulière


Ordinaire 15 mm 6 mm Uniforme et homogène. Nids de cailloux ou zones sableuses ragréées. Balèvres affleurées par meulage. Surface individuelle des bulles inférieure à 3 cm². Profondeur inférieure à 5 mm Étendue maximale des nuages de bulles : 25 % Arêtes et cueillies rectifiées et dressées.

Courant 7 mm 2 mm Identique à ci-dessus. Soigné 5 mm 2 mm Identique au parement courant, l’étendue

des nuages de bulles étant ramenée à 10%



PAREMENTS DES SURFACES DE SALLES ET PLANCHERS Les tolérances sont reprises dans le tableau ci-dessous.

SURFACES Planéité d’ensemble rapportée à la règle

de 2.00 m

Désaffleurement et planéité locale rapporté

au réglet de 0.20 m (creux maximal sous ce réglet),

hors joints

Caractéristiques de l’épiderme et tolérances d’aspect

Béton brut Pas de spécification particulière



Béton surfacé – Parement courant

10 mm 3 mm Aspect régulier

Béton surfacé – Parement soigné

7 mm 2 mm Aspect fin et régulier

Béton à chape incorporée


Chape rapportée 5 mm 2 mm Aspect lisse, fin et régulier Dalles préfabriquées – Parement courant


Dalles préfabriquées – Parement soigné

6 mm 1 mm Aspect fin et régulier. Désaffleurement au droit des joints inférieurs à 3 mm.

1.1.4 DEFINITION DES TRAVAUX DE GROS OEUVRE - GENERALITES 1.1.4.1 SURCHARGES A PRENDRE EN COMPTE 1.1.4.1.1 SURCHARGES D’EXPLOITATION SURCHARGES SUR DALLAGE Les surcharges sur dallage, à prendre en compte sont définies dans le tableau ci-dessous :

Localisation Surcharges Bureaux 250 kg/m² Ateliers 3000 kg/m² + charge de poinçonnement racks de stockage (en périphérie) 2500 kg par platine..

SURCHARGES ACCROCHEES ET SURCHARGES EN TOITURE Surcharges accrochées : Les surcharges accrochées à prendre en compte sont définies dans le tableau ci-dessous :

Localisation Surcharges Bureaux 20 kg/m²

Surcharges en toiture : Les surcharges à prendre en compte sont les suivantes :

• Entretien conformément à la norme NF P 06.001, soit 100 daN/m² sur 10 m² implanté le plus défavorablement et 150 daN/m² dans les zones techniques.

• Complexe de couverture constitué de bacs acier avec isolant de 120 mm d’épaisseur et étanchéité multicouche. • Divers appareillages en toiture.

1.1.4.1.2 SURCHARGES CLIMATIQUES EFFETS DE LA NEIGE Région 1A suivant N84 modifiées 95 – altitude inférieure à 200 m EFFETS DU VENTS Zone 3 – site normal.



1.1.4.2 PREPARATION ET INSTALLATION DE CHANTIER 1.1.4.2.1 INSTALLATION DE CHANTIER L’entrepreneur du présent lot devra l’installation de chantier qui comprendra :

• L’installation du bureau de chantier comprenant : 1 prise de courant, 1 radiateur électrique, 1 conjoncteur téléphonique et 1 téléphone (Nota 1 : Branchement et poste téléphonique à charge du présent lot consommations à imputer au compte prorata. Nota 2 : Il est rappelé que ce téléphone ne doit servir que pour les appels de secours, celui-ci devra donc être en permanence accessible à tous les ouvriers intervenant sur le chantier, et ce, quel que soit le jour ou l’heure où les ouvriers travaillant sur le chantier sont présents. Nota 3 : Les consommations de ce téléphone étant imputables au compte prorata, l’entreprise titulaire du présent lot devra limiter la numérotation accessible à partir de ce poste téléphonique et mettre un cahier à proximité de celui-ci, ou devront être consignés tous les appels d’urgence avec la date et l’heure. Toutes consommations non notées sur ce registre ou effectuées en dehors des appels d’urgence (sauf utilisation par le Maître de l’Ouvrage, le Maître d’œuvre, le CSPS ou le Bureau de Contrôle, qui devront également notifier leurs éventuels appels sur ce cahier), ne seront pas imputées au compte prorata), 1 table et des chaises en nombre suffisant pour recevoir toutes les personnes intervenant sur le chantier, les panneaux d’affichage pour les plans. Il est signalé que le bureau de chantier ne doit pas servir de bureau pour le chef de chantier de l’entreprise.

• La fourniture et la pose du panneau de chantier réglementaire (ce panneau est à la charge du présent lot). • Les clôtures de chantier, avec signalisation réglementaire (Nota 1 : Toutes les clôtures délimitant le chantier

seront fournies et posées par l’entreprise titulaire du présent lot, ces clôtures auront une hauteur minimale de 2.00 m. Ces travaux font partie intégrante du forfait de l’entreprise. Nota 2 : Dans ces clôtures, l’entrepreneur devra également la mise en place d’un portillon d’accès pour les ouvriers et d’un portail d’accès engins de chantier et livraisons).

• L’installation de sanitaires communs au chantier pendant toute la durée des travaux (Nota 1 : Le nombre minimal de personnes à prendre en compte pour le calcul du nombre d’appareils sanitaires à installer sera de 15 personnes par jour. Nota 2 : L’installation des sanitaires communs comprend les cuvettes de W.C., les urinoirs et les lavabos en nombre suffisant selon hypothèse ci-dessus. Nota 3 : Ces sanitaires seront équipés en eau chaude. Nota 4 : Les travaux comprennent également toutes sujétions pour branchements et vidanges).

• L’installation d’un réfectoire pendant toute la durée des travaux (Nota 1 : Ce réfectoire sera chauffé par un radiateur électrique. Nota 2 : Les travaux comprennent également toutes sujétions pour branchements).

• L’installation de vestiaires communs pendant toute la durée des travaux (Nota 1 : Ces vestiaires communs seront chauffés par radiateurs électriques. Nota 2 : Les travaux comprennent également toutes sujétions pour branchements).

• Mise à disposition de 2 bennes (Ces 2 bennes seront installées sur le chantier, exclusivement à la demande du Cabinet d’Architecture). Toutes les bennes nécessaires à l’intervention de l’entreprise sont exclusivement à la charge du présent lot).

Pendant la période de préparation du chantier, l’entrepreneur du présent lot établira le plan des installations de chantier, et le soumettra à l’approbation du Maître de l’Ouvrage et du Maître d’œuvre. Cette installation de chantier devra rester sur le chantier pendant toute la durée de l’ensemble des travaux. En ce qui concerne le repliement de ces installations de chantier, il est précisé que le délai englobe la remise en état des lieux. NOTE IMPORTANTE 1 Tous les frais afférents à cette installation de chantier devront obligatoirement apparaître clairement et en détail, dans la remise de prix de l’entreprise. NOTE IMPORTANTE 2 Cette installation de chantier devra être installée pour le premier jour de démarrage des travaux. L’entrepreneur du présent lot devra donc réaliser cette installation dès réception de l’ordre de service. En tout état de cause, cette installation de chantier sera réalisée dans les délais légaux de préparation du chantier. NOTE IMPORTANTE 3 Tous les frais occasionnés par cette installation de chantier sont entièrement à la charge du titulaire du présent lot. Les seuls frais imputables au compte prorata inter entreprises seront les consommations téléphoniques pour appels d’urgence (voir nota ci-dessus). 1.1.4.2.2 BRANCHEMENTS L’entrepreneur du présent lot devra les branchements eau et électricité du chantier. Il devra donc prendre contact avec les services concessionnaires concernés.



L’entrepreneur du présent lot devra se rapprocher des services de France TELECOM pour le branchement téléphonique du chantier. Il est rappelé qu’aucun travail ne pourra commencer tant que l’installation téléphonique ne soit réalisée. L’entrepreneur du présent lot devra donc commander cette installation dès réception de l’ordre de service et pour le moins, dans les délais légaux de préparation du chantier. 1.1.4.2.3 IMPLANTATION L’entrepreneur du présent lot fera exécuter, à ses frais, les tracés d’implantation tant en alignement qu’en nivellement, et ce, en conformité avec les plans du Maître d’Oeuvre. Cette implantation sera obligatoirement faite par un géomètre agréé. Le repère servant de contrôle pour les différents niveaux des superstructures et des infrastructures, sera placé à proximité du bâtiment, sur une borne béton qui sera détruite en fin de chantier. 1.1.4.2.4 CONSTAT D’HUISSIER Avant le démarrage des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra la réalisation d’un constat d’état des lieux par un huissier de justice. En fin de travaux, toutes les parties abîmées, non reprise dans le constat d’huissier, devront être réparées par le titulaire du présent lot, et ce, sans aucun supplément au prix du marché. 1.1.4.3 TRAVAUX DE TERRASSEMENTS 1.1.4.3.1 FORFAITISATION DES TERRASSEMENTS Les prix unitaires de terrassements sont réputés forfaitaires, et doivent comprendre toutes les sujétions nécessaires à leur exécution, et ce, quelle que soit la nature du terrain rencontré et la profondeur des fouilles. Les prix unitaires seront toujours calculés au cube réel mis en œuvre et tiendront compte des sujétions de foisonnement. Aucune plus value sur les prix unitaires de terrassement ne sera admise par le Maître de l’Ouvrage, que ce soit pour :

• Étaiement et blindage des parois, même en cas d’abandon des bois dans les fouilles. • Présence d’eau dans les fouilles, qu’elles proviennent de sources d’orage ou de ruissellement, et, dans ces

hypothèses, l’entrepreneur sera malgré tout tenu de mettre en œuvre tous les dispositifs nécessaires pour permettre l’avancement normal des travaux.

• Rencontre de masses rocheuses ou de gros cailloux à démolir. • Rencontre d’anciens égouts ou réseaux.

1.1.4.3.2 HYPOTHESES DE BASE Conformément aux spécifications du rapport d’étude des sols joint (document établi par le bureau d’études géotechniques S.E.F. en date du 04 Août 2017), les ouvrages de fondations devront être descendus à la côte hors gel. De plus, l’entrepreneur du présent lot devra tenir compte des observations suivantes, spécifiées dans le rapport d’étude des sols :

• Il faudra franchir les remblais et assurer un encastrement de 0.40 m dans les sols en place. • En présence de sols argileux, il faudra atteindre une profondeur minimale de 1.5 m / 1.6 m par rapport au

terrain actuel. • Les purges requises devront être compensées en coulant un béton maigre pour rattraper un niveau d’arase

constant correspondant au-dessous des semelles proprement dites. • Tous les remblais de tenue médiocre ou vestiges enterrés seront à démolir.

1.1.4.3.3 FOUILLES EN PLEINE MASSE L’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de toutes les fouilles en plein masse nécessaires à la réalisation du présent projet.

Localisation : - Selon plans fouilles en pleine masse :

• Pour formes sous dallages du bâtiment. 1.1.4.3.4 FOUILLES EN RIGOLES L’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de toutes les fouilles en rigoles ou tranchées nécessaires à la réalisation des ouvrages de fondations, passages des canalisations, fourreaux, puisards, etc.

Localisation : - Selon plans, pour le bâtiment et le car-port, fouilles en rigoles pour : • Semelles de fondations sous ouvrages porteurs.



• Pour toutes semelles isolées. • Fouilles pour massifs sous poteaux de charpente.

1.1.4.3.5 REMBLAIS Après exécution des ouvrages de fondations, l’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de tous les remblais nécessaires au pourtour des ouvrages de fondations. 1.1.4.3.6 EVACUATION DES TERRES EXEDENTAIRES Évacuation du chantier de toutes les terres excédentaires et gravats divers provenant des ouvrages de terrassements. Tous les frais afférents à cette évacuation (frais de décharge, camionnage, etc.) sont entièrement à la charge du présent lot. 1.1.4.4 OUVRAGES DE FONDATIONS 1.1.4.4.1 BASE FORFAITAIRE DES FONDATIONS Les prix unitaires de fondations sont réputés forfaitaires et doivent comprendre toutes les sujétions nécessaires à leur exécution, et ce, quelle que soit la nature du terrain rencontré. Conformément aux spécifications du rapport d’étude des sols joint au présent dossier, la base forfaitaire des fondations devra tenir compte des éléments suivants :

• Les ouvrages de fondations devront être descendus à la côte hors gel, les remblais francs et les limons remaniés devront être franchis et les massifs de fondations devront être ancrés de 0.80 m environ dans les sols en place.

• Les ouvrages de fondations devront être descendus à la côte hors gel. • Des descentes de charges du bâtiment. • Des niveaux du bâtiment. • Des conclusions du rapport d’étude des sols. • Des résultats des études de béton armé.

1.1.4.4.2 ETUDES DES FONDATIONS ET PLANS D’EXECUTION Avant tout commencement d’exécution des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir à l’approbation du Bureau de Contrôle, du Maître d’Oeuvre et du Maître de l’Ouvrage, les notes de calculs des ouvrages de fondations, ainsi que tous les plans d’exécution nécessaires. Ces études et plans devront être réalisés pendant la durée réglementaire de préparation du chantier. Il est rappelé que tous les frais afférents au bureau d’études techniques sont entièrement à la charge du titulaire du présent lot. 1.1.4.4.3 SEMELLES DE FONDATIONS Semelles de fondations exécutées en béton armé, compris toutes sujétions :

• Béton de catégorie n° 4 dosé à 350 kg de CPJ. • Ferraillages en acier tors. • Coffrage perdu.

En partie haute des semelles de fondations, il sera mis en place un ferraillage pour chaînage. Localisation : - Selon plans semelles de fondations sous toutes les maçonneries porteuses, compris toutes semelles isolées nécessaires à la réalisation du bâtiment et du car-port.

1.1.4.4.4 MACONNERIES DE FONDATIONS Maçonneries de fondations exécutées en agglomérés pleins de 0.20 m d’épaisseur, hourdés au mortier de ciment, compris toutes sujétions : Toutes les maçonneries en contact avec le sol recevront un enduit bitumineux étanche type FLINKOATE ou similaire.

Localisation : - Selon plans :

• Maçonneries de fondations au-dessus des semelles décrites articles ci-dessus. 1.1.4.4.5 CHAINAGES DE FONDATIONS Au-dessus des maçonneries de fondations décrites à l’article ci-dessus, l’entrepreneur du présent lot devra la réalisation d’un chaînage en béton armé, compris toutes sujétions pour coffrage et ferraillage :

• Béton de catégorie n° 6 dosé à 350 kg de CPJ45. • Ferraillage en aciers tors. • Coffrage soigné type B pour toutes les faces (visibles ou non).



Les travaux comprennent également l’exécution d’un enduit de soubassement de 0.20 m de hauteur minimum entre le niveau du terrain naturel et le démarrage des maçonneries extérieures en élévation (voir plans).

Localisation : - Chaînage en partie haute des maçonneries de fondations décrites à l’article ci-dessus.

1.1.4.4.6 RAIDISSEURS EN FONDATIONS L’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de raidisseurs en béton armé, compris toutes sujétions pour coffrage et ferraillage :


L’entrepreneur du présent lot pourra éventuellement réaliser ces raidisseurs par des blocs spéciaux, compris remplissage béton et ferraillage.

Localisation : - Raidisseurs, espacés tous les 3.00 m maximum, pour toutes les maçonneries décrites article ci-dessus.

1.1.4.4.7 MASSIFS EN BETON ARME Exécution de massifs de fondations en béton armé, compris toutes sujétions de coffrage et de ferraillage :

• Béton de catégorie n° 4 dosé à 350 kg de CPJ. • Coffrage ordinaire de type A. • Ferraillages en acier tors. • Pose des platines de prescellement fournies par le charpentier. Localisation : - Selon plans : • Massifs de fondations sous tous les poteaux de structure (bâtiment, car-port).

1.1.4.4.8 LONGRINES PERIPHERIQUES Exécution de longrines en béton armé, compris toutes sujétions de coffrage et de ferraillage :

• Béton de catégorie n° 4 dosé à 350 kg de CPJ. • Coffrage soigné de type B. • Ferraillages en acier tors.

Nota 1 : L’entrepreneur du présent lot devra prévoir toutes les sujétions de réservations pour passage des fourreaux de pénétration, des réseaux de canalisations, de réservations diverses, etc., transmises en temps utile par les autres entreprises. Nota 2 : Les longrines dépasseront de 0.30 m au dessus du dallage.

Localisation : - Longrines de fondation en périphérie du bâtiment.

1.1.4.5 CANALISATIONS FOURREAUX 1.1.4.5.1 DEFINITION DES TRAVAUX Les travaux à exécuter au titre du présent lot concernent, pour le bâtiment relais et l’ensemble tertiaire :

• La fourniture et la pose de toutes les canalisations PVC pour les réseaux EU – EV – EP passant sous dallage (diamètres et pentes selon réglementation en vigueur, avec un minimum de pente de 1 % à l’intérieur du bâtiment), compris coudes, culottes, Y, tés, etc., et toutes sujétions.

• La fourniture et la pose de tous les regards, de dimensions appropriées, en béton préfabriqué. • La fourniture et la pose de tous les fourreaux nécessaires pour le passage des réseaux.

1.1.4.5.2 FOUILLES EN RIGOLES OU TRANCHEES A partir de la plate forme bâtiment, l’entrepreneur du présent lot devra l’exécution de toutes les fouilles en rigoles ou tranchées nécessaires au passage des canalisations, fourreaux, puisards, etc.

Localisation : - Selon plans, fouilles en rigoles ou tranchées pour canalisations, réseaux, puisards, etc., du présent projet.



1.1.4.5.3 REMBLAIS Après la pose des canalisations et fourreaux, l’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de tous les remblais nécessaires en matériaux d’apports constitutifs de la plate forme. Avant la pose des canalisations et des fourreaux divers, l’entrepreneur du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre d’un lit de sable soigneusement compacté en fond de fouilles, ainsi que l’enrobage des canalisations et fourreaux.

Localisation : - Remblai des tranchées décrites article ci-dessus.

1.1.4.5.4 ATTENTES L’entrepreneur du présent lot devra la fourniture et la mise en œuvre de toutes les attentes PVC nécessaires en dallage pour le raccordement ultérieur des appareils sanitaires et vidanges diverses. Ces attentes dépasseront de 0.10 m des sols finis et seront protégées par polyane pendant toute la durée des travaux.

Localisation : - Selon plans, attentes pour évacuations des appareils sanitaires et des vidanges divers (siphon, etc.).

1.1.4.5.5 CANALISATIONS EU - EV A partir des attentes décrites article ci-dessus, l’entrepreneur du présent lot devra les réseaux d’évacuation des eaux usées et des eaux vannes passant sous dallage, par canalisations. PVC HD (haute densité), compris toutes sujétions pour coudes, Y, tés, etc… L’ensemble du réseau sous dalle sera posé sur un lit de sable de 10 cm d’épaisseur. Ces canalisations sortiront en façade jusqu’aux regards de branchement extérieurs (regards et branchement à charge du lot VRD). Les travaux comprennent également les essais COPREC.

Localisation : -Selon plans, canalisations pour : • Réseaux EU – EV passant sous dallage.

1.1.4.5.6 CANALISATIONS EP A partir des attentes décrites article ci-dessus, l’entrepreneur du présent lot devra les réseaux d’évacuation des eaux pluviales passant sous dallage, par canalisations. PVC HD (haute densité), compris toutes sujétions pour coudes, Y, tés, etc… L’ensemble du réseau sous dalle sera posé sur un lit de sable de 10 cm d’épaisseur. Ces canalisations sortiront en façade jusqu’aux regards de branchement extérieurs (regards et branchement à charge dut lot VRD). Les travaux comprennent également les essais COPREC.

Localisation : - Selon plans, canalisations pour : • Réseaux EP passant sous dallage.

1.1.4.5.7 FOURREAUX DE PENETRATION L’entrepreneur du présent lot devra tous les travaux nécessaires au passage des fourreaux de pénétration pour les réseaux de distribution (eau, téléphone, électricité, etc.), compris toutes sujétions.

Localisation : - Selon plans, fourreaux de pénétration des concessionnaires.

1.1.4.6 DALLAGE BAS DU REZ-DE-CHAUSSEE 1.1.4.6.1 GENERALITES Le dallage bas rez-de-chaussée sera exécuté en dalle portée, sur une plate forme réalisée par l’entrepreneur titulaire du présent lot. 1.1.4.6.2 DALLE PORTEE 1.1.4.6.2.1 PLATE FORME SOUS DALLAGE L'entreprise du présent lot livrera une plate-forme en schistes STVR sous les bâtiments. Dressement de forme et anticontaminant géotextile type bidim. Reprofilage et réglage en forme avant dallage avec apport de matériaux fins.

Localisation - Selon plans, plate forme sous dallages du bâtiment. (non compris car-port)



1.1.4.6.2.2 ISOLATION SOUS DALLAGE Isolation du dallage bas rez-de-chaussée par panneaux semi-rigides de polystyrène de classe III, de 010 m d’épaisseur, pose sur toute la surface des dallages.


• Isolation du dallage bas rez-de-chaussée des locaux sanitaires Hommes, Femmes et Local Commun. 1.1.4.6.2.3 DESOLIDARISATION DU DALLAGE Le dallage bas du rez-de-chaussée sera désolidarisé des parois attenantes par interposition d’un polystyrène de classe III de 0.02 m d’épaisseur 1.1.4.6.2.4 DALLAGE BAS REZ DE CHAUSSEE Réalisation d’une dalle sur terre plein en béton armé, compris toutes sujétions.

• Béton de catégorie n° 6 dosé à 350 kg de CPJ. • Ferraillage en acier Tors et treillis soudés.

Localisation : - Selon plans, dallage (non compris car-port).

1.1.4.6.3 TRAITEMENT DES SURFACES DU DALLAGE 1.1.4.6.3.1 GENERALITES Les moyens mis en œuvre par l’entreprise titulaire du présent lot pour obtenir les états de surface demandés seront conformes aux spécifications de l’article 3.11 du DTU et feront parties intégrantes du forfait, ainsi que les produits de cure nécessaires, suivant les conditions d’exécution. 1.1.4.6.3.2 LOCAUX RECEVANT UN CARRELAGE Dallages présentant un aspect de surface de type « S1 » avec réservation selon type de chape et épaisseur du carrelage (voir lot CARRELAGES).

Localisation : - Selon plans, pour toutes les pièces carrelées, à savoir, sans que cette liste soit restrictive, l’entrepreneur du présent lot devant se reporter au CCTP du lot CARRELAGES :

• Locaux sanitaires Hommes et Femmes, Douches Hommes et Femmes (à l’italienne) Local Commun. 1.1.4.6.3.3 LOCAUX AVEC FINITION INDUSTRIELLE Dallages présentant un état de surface de type « S4 », avec finition par surfaçage à la truelle mécanique avec incorporation d’un durcisseur type quartz dosé à 4 lg/m² et pulvérisation d’un produit de cure, type ACROCOLOR ou similaire, teinte au choix de l’architecte.

Localisation : - Selon plans, pour les dallages de : • Atelier.

1.1.4.7 MACONNERIES EN ELEVATION 1.1.4.7.1 GENERALITES L’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’Oeuvre, au Bureau de Contrôle et au Maître de l’Ouvrage les PV d’essais et avis techniques des matériaux utilisés. Les maçonneries en parpaings seront conformes aux normes NF P 14.101 et NF P 14.301. L’aplomb des maçonneries en parpaings sera débarrassé des déchets, excroissance et coulures de ciment. Les travaux de joints des maçonneries devront être homogènes. A cet effet, l’entrepreneur ne pourra ni changer la provenance des mortiers, ni leur dosage. 1.1.4.7.2 DEPART DES MACONNERIES En partie basse de toutes les maçonneries en élévation, tant intérieures qu’extérieures, l’entrepreneur du présent lot devra l’exécution d’une chape étanche de 0.03 m d’épaisseur, dosé à 350 kg de CPJ45, avec feutre asphalté 36S, contre les remontées d’humidité.

Localisation : - Au départ de toutes les maçonneries en élévation.



1.1.4.7.3 ELEVATIONS EXTERIEURES Maçonneries exécutées en blocs creux ou pleins (selon les cas) de béton manufacturé de 0.20 m d’épaisseur, hourdées au mortier de ciment dosé à 350 kg de CPJ45. Les travaux comprennent également toutes les sujétions pour la réalisation des chaînages et linteaux ainsi que l’ensemble des finitions sous bacs acier par un joint souple (dans le cas où la maçonnerie s’élèverait sur toute la hauteur pour des raisons de maintien des degrés CF)

Localisation : • - Selon plans et coupes, pour toutes les maçonneries porteuses extérieures.

1.1.4.7.4 ELEVATIONS INTERIEURES Maçonneries exécutées en blocs creux de béton manufacturé de 0.15 m d’épaisseur, hourdées au mortier de ciment dosé à 350 kg de CPJ45. Les travaux comprennent également toutes les sujétions pour la réalisation des chaînages et linteaux.

Localisation : - Selon plans ; maçonneries porteuses intérieures des locaux sanitaires Hommes et Femmes et du Local

Commun. 1.1.4.7.5 OUVRAGES BETON Ouvrages en béton armé, dosé à 350 kg de CPJ 45, compris ferraillage en aciers tors, coffrage très soigné de type A et toutes sujétions.

Localisation : - Selon plans, pour tous poteaux, poutres, linteaux, chaînages, etc., nécessaires à la réalisation du présent projet.

1.1.4.7.6 CHAINAGES Au-dessus des maçonneries décrites à l’article ci-dessus, l’entrepreneur du présent lot devra la réalisation d’un chaînage en béton armé, compris toutes sujétions pour coffrage et ferraillage :


L’entrepreneur du présent lot pourra éventuellement réaliser ces chaînages par des profilés « U » spéciaux chaînages, compris remplissage béton et ferraillage.

Localisation : - Chaînage en partie haute des maçonneries décrites à l’article ci-dessus. Pour les murs montés toute hauteur chaînages espacés tous les 3.00 m de hauteur maximum.

1.1.4.7.7 RAIDISSEURS L’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de raidisseurs en béton armé, compris toutes sujétions pour coffrage et ferraillage :


L’entrepreneur du présent lot pourra éventuellement réaliser ces raidisseurs par des blocs spéciaux, compris remplissage béton et ferraillage.

Localisation : - Raidisseurs, espacés tous les 3.00 m maximum, pour toutes les maçonneries décrites article ci-dessus. 1.1.4.8 OUVRAGES DIVERS 1.1.4.8.1 SEUIL Seuil réalisé en béton armé dosé à 350Kgs de CPA (béton N°1). Coulage en place en coffrage bien étayé, vibrage obligatoire. L’entreprise pourra proposer des solutions préfabriquées en béton. Coffrage : Soigné en contre plaqué. Arêtes : Respect des nus des enduits de soubassement, nez de marche arrondi rayon 0,02m, sur garage façon de feuillure 0,025m et nez dito ci –dessus. Finition : Faces apparentes finement lissées.

Localisation : - Selon plans ; porte de garage.



1.1.4.8.2 SIPHON DE SOL Fourniture et pose, compris toutes sujétions, d’un siphon de sol pvc , format 20 x 20 de chez NICOLL ou similaire.

Localisation : - Siphon de sol sous le robinet de puisage en Atelier.



1.2 CHARPENTE METALLIQUE



1.2.1 GENERALITES 1.2.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront exécutés en conformité avec les normes, règlements et DTU en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants : D.T.U. 32.1 : Charpente en acier :

• Cahier des clauses spéciales. • Cahier des clauses techniques.

NF P 22.202 : Charpentes en alliage d’aluminium : • Cahier des clauses techniques. • Cahier des clauses spéciales.

DTU CM 66 : Règles de calcul des constructions en acier compris additif 1980. Règles FPM 88 : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures mixtes (acier + béton). DTU PS 69 : Règles parasismiques 1969, annexe et additif 1982. 1.2.1.2 REGLES DE CALCULS NF P 52.001 : Bases de calcul des constructions – Charges d’exploitation des bâtiments. NF P 06.004 : Bases de calcul des constructions – Charges permanentes et charges d’exploitations dues aux forces de la pesanteur. Règles CM 66 : Règles de calcul des constructions en acier. Règles 1564 : Justificatifs par le calcul de la sécurité des constructions – Règles de calcul des constructions en éléments à parois minces en acier. Règles FA : Méthodes de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en acier + Annexe : Méthodologie de caractérisation des produits de protection. Règles N84 (DTU P 06.006) : Actions de la neige sur les constructions. Règles NV 65 (DTU P 06.002) : Règles définissants les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes. 1.2.3 PLANS D’EXECUTION Avant tout commencement d’exécution des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra établir tous les plans d’exécution et notes de calculs nécessaires. Ces documents seront adressés au Maître d’Oeuvre et au Bureau de Contrôle, pour contrôle et avis. Les frais afférents au Bureau d’Études Techniques sont entièrement à la charge du présent lot. 1.2.4 RELATIONS AVEC LES AUTRES CORPS D’ETAT L’entrepreneur du présent lot devra se mettre en rapport avec les entreprises titulaires des lots suivants (sans que cette liste soit restrictive) : Gros Œuvre – Couverture – Menuiseries extérieures – Menuiseries intérieures – Peinture – Serrurerie - V.R.D., pour les mises aux points des divers détails d’exécution. 1.2.5 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.2.6 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata. 1.2.7 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier.



L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous-traitants. De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents. 1.2.8 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier. 1.2.9 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.2.10 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent. De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise. Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.).

1.2.2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES – CHARPENTE METALLIQUE 1.2.2.1 MATERIAUX 1.2.2.1.1 OBSERVATIONS GENERALES Les aciers utilisés seront conformes aux normes en vigueur. La limite apparente d’élasticité à 0.2% sera la caractéristique mécanique essentielle des aciers de construction. C’est par rapport à elle que les contraintes admissibles devront être fixées. 1.2.2.1.2 ACIER LAMINE POUR CONSTRUCTIONS RIVEES OU BOULONNEES Sauf mention spéciale sur les plans et notes de calculs, l’acier laminé sera réputé appartenir aux qualités ci-après : 1.2.2.1.3 ACIERS DOUS DITS Adx CHARPENTE 35/46 De charge unitaire de rupture comprise entre 34.3 et 45.1 daN/mm², pour les cornières de largeur d’aile au moins égale à 70 mm, pour tous les profilés de hauteur au moins égale à 80 mm, pour les larges plats. 1.2.2.1.4 ACIERS DOUX DITS Adx 33/50 De charge unitaire de rupture comprise entre 32.4 et 49 daN/mm², pour tous les profilés de dimensions inférieures à celles définies ci-dessus et tous les autres produits autres que ci-dessus, y-compris les tôles fortes et moyennes.



1.2.2.1.5 ACIERS LAMINES DESTINES AUX CONSTRUCTIONS SOUDEES GENERALITES Le métal laminé dont la mise en œuvre comporte des opérations de soudage devra être de qualité soudable, répondant aux spécifications des normes en vigueur. 1.2.2.2 PEINTURE DE PROTECTION – GALVANISATION 1.2.2.2.1 PEINTURE DE PROTECTION Toutes les pièces métalliques entrant dans la construction des charpentes devront être revêtues en atelier d’une couche primaire d’antirouille pour métaux ferreux phosphatant à forte teneur en pigments actifs non toxiques, inhibitrice de corrosion. Couleur au choix du Maître d’Oeuvre. L’entrepreneur du présent lot devra fournir tous les justificatifs des produits employés, au Maître d’Oeuvre, au Bureau de Contrôle et au Maître de l’Ouvrage, pour approbation, et ceci, avant toute application des peintures. Les surfaces à peindre seront préalablement nettoyées, grattées et brossées énergiquement à la brosse métallique de façon à faire disparaître, dans toute la mesure du possible, la calamine, la rouille et les matières étrangères. Les pièces ou parties de pièces destinées à être enrobées de béton ne seront pas peintes. 1.2.2.2.2 GALVANISATION - METALLISATION Si certaines pièces doivent être galvanisées ou métallisées, l’entrepreneur du présent lot précisera la nature et l’épaisseur du dépôt qu’il envisage de mettre en œuvre. 1.2.2.2.3 PROTECTION DES MATERIAUX La visserie et la boulonnerie destinées aux ouvrages prévus pour être peints seront protégées par traitement anti-corrosif de type cadmiage ou autre à proposer à l’agrément du contrôleur technique. Celles destinées aux ouvrages prévus à rester apparents offrent le même aspect que celui des ouvrages sur lesquels elles seront posées. PROTECTION DES OUVRAGES DE CHARPENTE Les ouvrages de charpente recevront, avant pose, à la charge du présent lot, sur toutes leurs faces, une couche de peinture primaire antirouille type complexe phosphaté zinc. Epaisseur mini 50 microns. 1.2.2.3 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES A RESPECTER 1.2.2.3.1 ASSEMBLAGES PRINCIPES GENERAUX Les dispositions prévues devront être étudiées pour assurer, dans des conditions correctes, la transmission des efforts. ASSEMBLAGES RIVES OU BOULONNES Diamètres : Les diamètres normaux des rivets ou boulons, en fonction des échantillons des profils assemblés sont donnés forfaitairement dans le tableau ci-dessous, selon les Règles CM : Ǿ des rivets ou boulons (mm)

Profils assemblés

Tôles et âmes des profilés (épaisseur en mm)

Cornières (dimensions en mm)

H ou U ailes des profilés

U (hauteur en mm) H n° du profil 8 2 30/3 10 3 35/3.5 12 4 40/4 - 45/4.5 80 14 5 50/5 - 55/5.5 100 - 120 10 – 12 16 6 60/6 140 – 160 14 18 7 70/7 180 15 – 16 20 8 80/8 – 90/9 200 – 220 18 22 10 à 14 100/10 – 120/12 240 – 300 20 – 22 – 24 – 25 24 Sup. à 15 Sup. à 120/12 Sup. à 300 26 et plus

Sous réserve d’avoir procédé aux vérifications prévues aux Règles CM, l’entrepreneur pourra utiliser : Les rivets de diamètre immédiatement supérieur ou immédiatement inférieur au diamètre indiqué. Les boulons de diamètre immédiatement inférieur au diamètre indiqué.



Ecartements : Les conditions de distance des rivets ou boulons seront les suivantes (selon DTU P 22-201) :

• Le diamètre minimum d des trous de rivets ou boulons devra être supérieur à l’épaisseur eM de la plus forte des pièces a assembler.

• L’épaisseur totale des pièces assemblées Σe devra rester inférieure à 4 d • La distance δ entre axes des rivets ou boulons devra vérifier les inégalités suivantes :

� 3 d < δ < 7 d pour les pièces soumises aux intempéries ou situées en atmosphère favorisant l’oxydation. � 3 d < δ < 10 d pour les pièces non soumises aux influences précédentes.

• La pince totale devra être supérieure à 1.5 d. Pour éviter l’oxydation, elle devra cependant rester inférieure à � 4 d pour les goussets pincés entre deux pièces assemblées. � 2.5 d dans les autres cas. • La pince transversale des rivets ou boulons devra rester comprise entre 1.5 d et 2.5 d.

Assemblage d’éléments en prolongement : Les éléments secondaires discontinus, disposés en prolongement les uns des autres et s’appuyant sur un même élément porteur seront éclissés entre eux. Assemblages d’éléments octogonaux : Les assemblages d’éléments octogonaux tels que solives sur poutres, pannes sur arbalétriers, etc., seront assurés par des cornières qui seront jumelées sur l’élément secondaire et qui seront, soit boulonnées sur les deux éléments, soit rivées sur l’élément porté et boulonnées sur l’élément porteur. Dans les assemblages prévus pour assurer la transmission d’efforts déterminés, les assemblages à « bouts distants » seront interdits ; le jeu entre les âmes n’excédera pas 15 mm. ASSEMBLAGES SOUDES Les projets devront être conçus de manière à réduire le nombre des soudures, à en permettre une exécution facile (à plat de préférence) et à laisser la plus grande liberté aux déformations produites par le soudage, de façon à réduire le plus possible les contraintes dues aux effets calorifiques et au retrait. Ils prévoiront en conséquence l’ordre d’exécution des soudures. Il ne devra pas y avoir d’accumulation de soudures en un même point. Dans le cas de soudures bout à bout, ou de soudures à recouvrement ou de conjugaison d’une soudure bout à bout et d’une soudure d’angle, les rencontres d’assemblages en forme de T sont admises, alors que les rencontres en forme de croix sont à éviter. Dans le cas d’assemblage d’angle de pièces formant trièdre, il est recommandé de tronquer le sommet de la pièce secondaire de l’assemblage. D’une façon générale l’entrepreneur évitera toute disposition pouvant produire des effets d’entailles, et tout traitement pouvant provoquer la trempe, plus particulièrement dans les pièces en acier à haute résistance soumises à des sollicitations de fatigue et susceptibles d’être exposées à un service à basse température. Sauf spécifications spéciales, il est recommandé :

• De ne pas rapporter de cordons de soudure perpendiculaires à l’effort axial sur la surface d’une aile tendue. • De ne pas souder de plats d’épaisseur supérieure à 30 mm.

L’emploi de soudures à entaille n’est à envisager qu’à titre exceptionnel. Pour permettre une bonne exécution des soudures à entaille, le plus petit côté de l’entaille doit être au moins égal à une fois et demie l’épaisseur e de la pièce assemblée. Quand plusieurs plats seront superposés, par exemple pour former les semelles d’une membrure, ils devront toujours être assemblés sur leurs rives par cordons de soudure, et les abouts des semelles supplémentaires seront diminués progressivement de largeur et d’épaisseur dans les pièces tendues. En outre, s’ils travaillent à la compression, et si leur largeur est supérieure à trente fois leur épaisseur, ils devront être réunis deux à deux par une ou plusieurs lignes de soudure à entaille parallèles à leur longueur. L’espacement des lignes de soudure à entaille, ainsi que l’espacement bord à bord des soudures d’une même ligne ne devront pas être supérieurs à trente fois l’épaisseur du plat. Dans une section transversale, l’espacement bord à bord de deux entailles doit être au moins égal à trois fois l’épaisseur du plat. 1.2.2.4 FIXATION DES OUVRAGES Les points de fixation seront répartis de façon à assurer une parfaite rigidité des ouvrages. Il sera tenu compte, pour l’exécution des fixations des dilatations linéaires des métaux. Leur nombre et emplacement seront clairement indiqués sur les plans de réservations fournis au lot GROS ŒUVRE. Les accessoires de fixation dont la mise en place doit être réalisée lors de la confection des ouvrages supports ou des ouvrages préfabriqués seront fournis en temps utiles pour mise en place avec toutes les instructions écrites et figurées nécessaires à l’assistance d’un technicien. Ces accessoires seront protégés contre la corrosion par un procédé ayant reçu l’agrément du contrôleur technique. L’emploi de fixations par chevilles ne sera admis que dans les ouvrages en béton armé dans les éléments façonnés. Seuls les scellements traditionnels seront admis. Les scellements par pointes SPIT sont interdits.



L’entrepreneur du présent lot prendra en charge la fourniture et la pose de toutes pièces nécessaires à la fixation de ses ouvrages sur les ouvrages du support. L’entrepreneur du présent lot prendra à sa charge les dispositions spécifiques pour les fixations sur béton restant apparent, c’est à dire non enduit, sur ouvrages préfabriqués revêtus ou non, ainsi que les ouvrages de maçonneries apparentes. Les travaux de scellement sont à la charge du lot GROS ŒUVRE après pose et réglage de la charpente par le présent lot. Lors de meulage ou de soudure sur chantier, l’entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires afin de protéger les ouvrages d’aspect fini de tout brûlage de surface.

1.2.3 DESCRIPTION DES OUVRAGES DE CHARPENTE METALLI QUE 1.2.3.1 PRINCIPE CONSTRUCTIF Description à corriger en fonction des calculs du BET. La charpente sera calculée pour recevoir les surcharges réglementaires. Les travaux comporteront la réalisation complète des ouvrages de charpente métallique, comprenant les fournitures nécessaires au parfait achèvement du bâtiment. La pose comprenant tous les moyens de levage, toutes les mesures de protection en accord avec le CSPS. Cette ossature doit être parfaitement stable suivant toutes les réglementations en vigueur. Bâtiment composé de portiques en simple pente. 1.2.3.2 HYPOTHESES DE CALCULS La charpente sera calculée conformément aux règles de calculs et de conception des constructions en acier CM66, et en fonction des charges et surcharges ci-après. La charpente sera prévue en articulé pour l’aire de vente et les réserves et en encastré pour l’auvent d’entrée. 1.2.3.2.1 CHARGES DE LONGUE DUREE Poids mort de la charpente. Poids mort du complexe de couverture (28 kg/m²). 1.2.3.2.2 SURCHARGES DE LONGUE DUREE Bardage double peau (20 kg/m²) Appareils de chauffage. Chemins de câbles. Appareils électriques. Appareils d’éclairage. Plafonds (bureaux : 15 kg/m²). Équipements divers Ateliers (prévoir une surcharge de 10 kg/m²). 1.2.3.2.3 SURCHARGES « PONCTUELLES » DE LONGUE DUREE Sans objet. 1.2.3.2.4 SURCHARGES DE COURTE DUREE Neige (Région 1A). Vent (zone 2 – site normal). 1.2.3.3 CHARPENTE METALLIQUE Charpente articulée en pieds. Elle sera calculée en fonction de la région et sera réalisée en acier 1èr choix du commerce. Pente : selon plans, assemblages boulonnés. Tous les ouvrages métalliques seront grenaillés et pré-laqués de couleur suivant nuancier RAL, à définir en cours de travaux, (les travaux comprennent également tous les raccords de peinture de protection après exécution des travaux), appliquée après brossage et dégraissage.



Les pièces de charpente amenées à être à l’extérieur seront en plus galvanisées à chaud. La prestation comprendra :

• Les platines de pré-scellements (à fournir au lot « Gros Œuvre »). • Les portiques complets. • Les cours de pannes pour support de couverture. (sigma pré-laqué). • Poteaux intermédiaires de pignons et de longs pans. • Les croix sous versants. • Les croix de Saint André en stabilité longitudinale des rives. • Pré-cadres nécessaires à la pose des menuiseries extérieures. • Tous les contreventements nécessaires. • Tous ouvrages complémentaires nécessaires à la parfaite stabilité du bâtiment et à l’achèvement complet des

travaux. • Lisses hautes en périphérie des bâtiments pour fixation des ancrages de sécurité. • Façons de chevêtres pour lanterneaux de désenfumage ou d’éclairage zénithal et pour sorties hors toit. • Ossature pour enseigne selon plans. • Tous accessoires et toutes sujétions de pose. Localisation : - Selon plans, charpente métallique du bâtiment Atelier.

1.2.3.4 PRECADRES L’entrepreneur du présent lot prévoira tous les pré-cadres et dispositifs de reprise des bardages au droit des ouvertures. Ces pré-cadres reprendront également la contre cloison intérieure.

Localisation : - Selon plans, pré-cadres pour tous les ouvrages de menuiseries (châssis, portes, volets, murs rideaux, etc.).

1.2.3.5 CHEVETRES L’entrepreneur du présent lot devra la réalisation de tous les chevêtres nécessaires pour la pose des lanterneaux de désenfumage, d’éclairage zénithal et pour sorties diverses en toiture, ainsi que pour les portes extérieures.

Localisation - Selon plans: • Chevêtres pour lanterneaux de désenfumage. • Chevêtre pour extracteur. • Tous les chevêtres nécessaires aux diverses sorties hors toit.

1.2.3.6 OSSATURE CAR-PORT Ossatures en tubes carrés selon plans. Lisses permettant de reprendre bandeaux périphériques et chéneaux. Pannes pour supports bacs de couverture. L’ensemble de l’ossature sera traité dito le bâtiment atelier. Les parties apparentes recevront une finition pour peinture laquée brillante, teinte au choix du Maître d’Oeuvre avec retouches sur site.


• Ossature de car-port (contre le bâtiment Atelier). 1.2.3.7 SECURITE L’entrepreneur du présent lot devra la fourniture et la pose, compris toutes sujétions, de portes drapeaux en périphérie, pour pose ultérieure des protections. Douilles espacées tous les 1.80 m.

Localisation : - Selon plans, en périphérie, en partie haute du bâtiment.



1.3 COUVERTURE – ETANCHEITE - BARDAGE



1.3.1 GENERALITES 1.3.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront exécutés en conformité avec les normes, règlements et DTU en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants : NF P 84.206 : Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier nervurées, avec revêtement d’étanchéité :

• Cahier des clauses techniques. • Cahier des clauses spéciales.

DTU P 34.205 (DTU 40.35) : Couverture en plaques nervurées issues de tôles d’acier revêtues : • Cahier des clauses techniques. • Cahier des clauses spéciales.

DTU P 34.206 (DTU 40.36) : Couvertures en plaques nervurées d’aluminium prélaquées ou non. • Cahier des clauses techniques. • Cahier des clauses spéciales.

Classement F.I.T. des étanchéités de toitures (septembre 1989, août 1990). NF P 30-305 (décembre 1995) : Couverture de bâtiment – Compléments d’étanchéité préformés pour couverture métallique – Spécifications – Essais. NF P 84-300 (avril 1981) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à armature en carton feutre (CF). NF P 84-301 (avril 1981) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à armature en toile de jute (TJ). NF P 84-302 (décembre 1981) : Étanchéité - Feutre bitumé à armature en carton feutre (CF). NF P 84-303 (mars 1992) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à armature en tissu de verre (TV). NF P 84-304 (août 1971) : Étanchéité – Produits pâteux. NF P 84-305 (décembre 1977) : Étanchéité – Produits asphaltiques. NF P 84-306 (août 1971) : Étanchéité – Cartons feutres goudronnés dits : feutres goudronnés. NF P 84-307 (décembre 1981) : Étanchéité – Feutre bitumé à armature en toile de verre (36 S.V.V). NF P 84-308 (avril 1965) : Étanchéité – Feutre de verre bitumé 45 S ardoisé (feutre bitumé V.V. 45 S ardoisé). NF P 84-310 (avril 1981) : Étanchéité – Barrière à la vapeur en aluminium bitumé. NF P 84-311 (avril 1981) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à double armature en tissu de verre et voile de verre (40 T.V. – V.V.). NF P 84-312 (avril 1981) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à haute résistance à double armature en tissu de verre et voile de verre (50 T.V. – V.V. – H.R.). NF P 84-313 (décembre 1987) : Étanchéité – Feutre bitumé à armature en voile de verre à haute résistance (36 S V.V. – H.R.) – Définitions, spécifications. NF P 84-314 (avril 1981) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à armature en voile de verre (40 V.V.). NF P 84-315 (avril 1980) : Étanchéité – Feutre bitume à double armature en polyester et voile de verre (36 S PY-VV). NF P 84-315 (mars 1992) : Étanchéité – Chape souple de bitume armé à armature en tissu de verre auto protégé par feuille métallique thermostable (T.V. – th). Les règles professionnelles pour la fabrication et la mise en œuvre des bardages métalliques. NF EN 612 (P 36-301) (novembre 1996) : Gouttières pendantes et descentes d’eaux pluviales en métal laminé – Définitions, classification et spécifications. NF P 37-418 (novembre 1993) : Accessoires de couverture – Lanterneaux d’éclairage zénithal fixes ou ouvrants en polyméthacrylate de méthyle ou en polyester armé de fibres de verre – Définitions, spécifications, méthodes d’essais. Arrêté du 10 septembre 1970 relatif à la classification des couvertures en matériaux combustibles par rapport au danger d’incendie résultant d’un feu extérieur. NF P 34-401 (juillet 1977) : Couverture – Plaques nervurées en acier galvanisées prélaquées ou non – Caractéristiques dimensionnelles. NF P 34-402 (août 1987) : Couverture – Métal – Bandes métalliques façonnées – Spécifications. NF P 34-403 (août 1987) : Couverture – Métal – Couvre-joints métalliques – Spécifications. NF P 37-417 (novembre 1993) : Couverture et bardage – Pièces raccordées à une couverture sèche – Embases en polyester armé de fibres de verre pour pénétrations ponctuelles – Définitions, spécifications, essais. NF EN 516 (P 37-419) (décembre 1995) : Accessoires préfabriqués pour couverture – Installation pour accès de toit – Passerelles, plans de marche et escabeaux. NF P 38-402 (août 1985) : Couverture et bardage – Matières plastiques – Plaques nervurées translucides en polyester armé de fibres de verre – Caractéristiques dimensionnelles. Arrêté du 25 juin 1980 modifié – Sécurité incendie dans les E.R.P. – Articles DF1 à DF8 – Dispositions applicables aux établissements des quatre premières catégories – Dispositions générales – Désenfumage. Arrêté du 5 août 1992 modifié pris pour l’application des articles R 235-4 et R 235-4-15 du code du travail et fixant des dispositions pour la prévention des incendies et le désenfumage de certains lieux de travail. Circulaire du 3 mars 1982 relative aux instructions techniques.



Instructions techniques n° 246 relatives au désenfumage dans les établissements recevant du public (ERP). Instructions techniques n° 247 relatives aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermetures résistants au feu et de désenfumage. Instructions techniques n° 263 du 30 décembre 1994 relatives à la construction et au désenfumage des volumes libres intérieurs dans les établissements recevant du public. DTU 40.21 : Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement :

• Cahier des charges. • Cahier des clauses spéciales

Arrêté du 10 septembre 1970 relatif à la classification des couvertures en matériaux combustibles par rapport au danger d'incendie résultant d'un feu extérieur. NF P 30.101 (janvier 1978) : Couverture - Terminologie. NF EN 517 (P 37.403) (décembre 1995) : Accessoires préfabriqués pour couverture - Crochets de sécurité. NF P 06.004 (mai 1977) : Bases de calcul des constructions - Charges permanentes d'exploitation dues aux forces de la pesanteur. NF P 31.301 (juillet 1985) : Tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement. Les Normes Françaises de la série P 84.300. 1.3.1.2 REGLES DE CALCULS Règles N84 (DTU P 06.006) : Actions de la neige sur les constructions. Règles NV 65 (DTU P 06.002) : Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes. 1.3.1.3 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.3.1.4 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata. 1.3.1.5 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier. L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous-traitants. De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents. 1.3.1.6 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier.



1.3.1.7 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.3.1.8 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent. De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise. Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.).

1.3.2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES 1.3.2.1 TOLES D’ACIER NERVUREES 1.3.2.1.1 CHARGE A PRENDRE EN COMPTE Les charges à prendre en compte pour le choix des tôles d’acier nervurées seront conformes aux prescriptions ci-après : CHARGES DE MONTAGE 200 daN/m² à mi-portée ou 100 daN/m². CHARGES PERMANENTES Poids propres des tôles d’acier nervurées + isolant + étanchéité + protection éventuelle. CHARGES D’ENTRETIEN 100 daN/m² pour les toitures inaccessibles. 150 daN/m² pour les zones techniques. CHARGES CLIMATIQUES DE NEIGE Selon Règles N84 avec majoration éventuelle. CHARGES D’EAU DE PLUIE Non prises en compte. CHARGES ASCENDANTES Dépressions dues aux vents (Règles NV65). OBSERVATIONS Il est à noter que les charges d’entretien et les charges climatiques de neige ne sont pas cumulables. Seule la valeur la plus forte de ces deux charges sera retenue comme charge d’exploitation. 1.3.2.1.2 EVOLUTION DES LIMITATIONS DE FLECHE (A MI -PORTEE) L’évolution des limitations de flèches à mi-portée devra tenir compte des éléments suivants (conformes à la NF P 84.206.1) : EN SITUATION DE MONTAGE f1 ≤ L/150 sous l’action cumulée du poids propre des tôles d’acier nervurées et des charges de montage. EN SITUATION D’EXPLOITATION f2 ≤ L/200 sous l’action cumulée des charges permanentes et des charges d’exploitation. SOUS L’ACTION DE LA CHARGE D’EXPLOITATION LA PLUS ELEVEE (Charge d’entretien ou charge climatique de neige) f3 ≤ L/250 ou f3 ≤ 0.02 m si 5.00 m ≤ l ≤ 6.00 m ou f3 ≤ L/300 si L > 6.00 m 1.3.2.1.3 MISE EN PLACE DES TOLES D’ACIER NERVUREES Le recouvrement transversal, qui se fait obligatoirement sur la largeur de l’appui, est de 50 mm minimum. Le recouvrement latéral se fait par l’emboîtement et la couture des tôles d’acier nervurées entre elles.



Lorsque la continuité du plan supérieur des tôles d’acier nervurées ne peut pas être assurée au droit des lignes de changement de pente (noues, faîtages, arêtiers, etc.) par emboîtement des nervures, il y a lieu de respecter les dispositions prévues aux paragraphes 6.2.1.2 et 6.3 de la NF P 84-206-1. Lorsque les tôles d’acier nervurées sont coupées longitudinalement, et si le porte à faux de la plage coupée excède 0.10 m, la nervure est reconstituée. L’assemblage est assuré tous les 0.50 m environ. 1.3.2.1.4 FIXATIONS A L’OSSATURE DENSITE DES FIXATIONS La densité de fixations des tôles d’acier nervurées à l’ossature dépend :

• De la région de vent et du site. • Du bâtiment : ouvert ou fermé, hauteur du bâtiment. • De la présence ou non d’une protection lourde. • De la forme des versants (plans ou courbes).

Dans le cas de fixation toutes les deux nervures, il y en aura systématiquement une dans chaque nervure de recouvrement longitudinal des tôles d’acier nervurées. Pour les nervures intermédiaires, les fixations peuvent être posées en alternance d’une panne à la suivante. NATURE DES FIXATIONS Divers types de fixations peuvent être utilisés en fonction de la nature des appuis. Des protections particulières contre la corrosion seront nécessaires dans le cas de locaux à très forte hygrométrie et sur appuis bois. Sur charpente en béton armé ou précontraint :

• Vis auto taraudeuses. • Vis autoporteuses. • Clous à scellement.

Sur charpente en acier : • Vis auto taraudeuses. • Vis autoporteuses. • Clous à scellement.

Sur charpente en bois : • Vis autoporteuses à bois. • Tirefonds à visser.

Fixations des coutures : • Les tôles d’acier nervurées seront couturées à leurs emboîtements longitudinaux tous les 1.00 m environ par des

fixations conformes au paragraphe 7.1 de la NF P 84.206.1. • Dans le cas ou un pare vapeur par bandes auto-adhésives est disposé sur les tôles d’acier nervurées, les fixations

de couture devront être espacées d’au plus 0.50 m. 1.3.2.2 ISOLATION THERMIQUE 1.3.2.2.1 MISE EN ŒUVRE DES PANNEAUX ISOLANTS Pose en un seul lit : Les joints doivent être décalés dans un sens (pose dite en quinconce). Les joints alignés sont perpendiculaires aux nervures des tôles d’acier nervurées, ou éventuellement de biais. Pose en plusieurs lits : Chaque lit est disposé en quinconce, les joints de deux lits successifs n’étant pas superposés. La pose de la première couche du revêtement d’étanchéité doit suivre la pose des panneaux isolants pour les protéger des intempéries. 1.3.2.2.2 SYSTEMES DE FIXATIONS (panneaux sous revêtements auto-protégés) ISOLATION EN UN SEUL LIT Seules sont utilisées les fixations mécaniques, selon les densités minimales suivantes :

Fixation des isolants sous revêtement auto protégé (un seul lit – Bâtiment fermé – h < 20 m) Cas des bâtiments fermés de hauteur < 20 m Régions climatiques de vent Régions I et II Région III Site de vent Site normal Site exposé Site normal Site exposé Fixation du lit unique En partie courante 5 6 6 8 En périphérie sur 2 ml

de large 6 10 10 10

Aux angles 10 12 12 12



Fixation des isolants sous revêtement auto protégé (un seul lit – Bâtiment ouvert– h < 20 m) Cas des bâtiments ouverts de hauteur < 20 m Régions climatiques de vent Régions I et II Région III Site de vent Site normal Site exposé Site normal Site exposé Fixation du lit unique En partie courante 5 8 8 10 En périphérie sur 2 ml

de large 6 10 10 10

Aux angles 10 12 12 12 La répartition régulière dans les deux sens est faite avec un minimum de quatre fixations à l’intérieur du panneau, à raison d’une par angle, l’axe de la fixation étant à une distance de 0.10 à 0.20 m environ des bords du panneau. Pour les bâtiments de hauteur supérieure à 20 m, il y aura lieu de se référer aux avis techniques des panneaux isolants ou à défaut à une étude particulière. ISOLATION EN PLUSIEURS LITS Fixation des isolants sous revêtements auto protégés (plusieurs lits – bâtiments h < 20 m) Fixation des lits Lit inférieur Une fixation centrale par panneau Fixations mécaniques (Cf. note 1) Lit Supérieur Fixations mécaniques (Cf. note 1) EAC (Cf. note 2) (Note 1) : Selon répartition et densité requises dans le cas d’isolation en un seul lit (voir tableaux ci-dessus) (Note 2) : Si l’avis technique de l’isolant le prévoit et pour les pentes de versants < 40%

1.3.2.2.3 MISE EN ŒUVRE DES FIXATIONS MECANIQUES La fixation est constituée d’une plaquette ou d’une rondelle et d’un élément de liaison entre cette rondelle et la tôle d’acier nervurée. Différentes fixations peuvent être utilisées :

• Rivets à expansion. • Vis autoporteuses • Fixations à rupture thermique avec vis autoporteuses • Goujons soudés (cette fixation n’est utilisable que si la face supérieure des tôles d’acier nervurées est seulement

galvanisée). Dans le cas d’isolant recevant un revêtement d’étanchéité dont la première couche est soudée, il y aura lieu de se reporter à l’avis technique de l’isolant en ce qui concerne le type de fixation à utiliser. La plaquette de répartition est alors située dans le plan supérieur de l’isolant (tolérance + 1 mm/ - 4 mm) ce qui peut nécessiter des dispositions appropriées visées le cas échéant dans l’avis technique. 1.3.2.3 OUVRAGES D’ETANCHEITE 1.3.2.3.1 SYSTEMES DE POSE EN PARTIES COURANTES SYSTEME INDEPENDANT Ce système de pose est applicable :

• Au revêtement asphalte sur un support présentant une pente maximale de 3 %. • Au revêtement multicouche, type bitume armé, sous protection lourde sur un support présentant une pente < 5

%. • Au revêtement bicouche à base de bitume modifié par élastomère SBS sous protection lourde sur un support

présentant une pente < 5 %. SYSTEME ADHERENT Ce système est applicable :

• Quelle que soit la pente. • Aux revêtements multicouches type bitume armé et aux revêtements bicouches à base de bitume modifié par

élastomère SBS. 1.3.2.3.2 DISPOSITIONS GENERALES CONCERNANT LA POSE DISPOSITIONS PREALABLES A LA POSE La pose des revêtements doit se faire sur des supports dont la siccité est convenable et la surface propre. Aucun travail d’étanchéité ne doit être entrepris lorsque le support est à une température inférieure à + 2°C. Il est rappelé que la pose de la première couche du revêtement d’étanchéité doit suivre celle des panneaux isolants. POSE DES REVETEMENTS D’ETANCHEITE EN PARTIES COURANTES Couche d’indépendance : Le recouvrement entre lés de la couche d’indépendance est de 0.10 m environ.



Revêtement asphalté : Les joints de reprise des couches successives d’asphalte doivent être décalés d’au moins 0.10 m les uns par rapport aux autres. Revêtement multicouche bitume armé : Les feuilles d’étanchéité constituant une même couche doivent être posées à recouvrement de 0.06 m minimum. On distingue deux modes de pose :

• La pose à lits parallèles (les joints des deux couches successives ne doivent pas se superposer mais être décalés). • La pose à lits croisés.

Les feuilles d’étanchéité sont collées à l’EAC ou soudées en plein. Pour la première couche des revêtements indépendants, seuls les recouvrements sont collés à l’EAC, ou soudés pour les chapes de bitume armé seulement. Revêtements bicouches à base de bitume modifié par élastomères SBS : Les feuilles d’étanchéité constituant une même couche doivent être posées à recouvrement de 0.06 m minimum. On distingue deux modes de pose :

• La pose à lits parallèles (les joints des deux couches successives ne doivent pas se superposer mais être décalés). • La pose à lits croisés.

Systèmes avec EAC : Les feuilles d’étanchéité sont collées à l’EAC ou soudées en plein sur EAC. Pour la première couche des revêtements indépendants, seuls les recouvrements sont collés à l’EAC, ou soudés dans le cas de feuilles d’épaisseur > 2.5 mm. Les faces de feuilles d’étanchéité présentant un film plastique ne doivent pas être collées à l’EAC, sauf si ce film est prévu pour cet usage. Systèmes sans EAC : Les feuilles d’étanchéité sont soudées en plein. Pour la première couche des revêtements indépendants, seuls les recouvrements sont soudés. 1.3.2.3.3 COMPOSITION DES REVETEMENTS SUR TOITURES INCLINEES (PENTE > 5%) REVETEMENT TYPE BITUME ARME La résistance thermique des panneaux isolants est limitée à 2 m² °C/W. Les panneaux isolants ne doivent pas comporter de surfaçage par film plastique, sauf si la première couche du revêtement est soudée. Le revêtement est adhérent. REVETEMENTS BICOUCHES A BASE DE BITUME MODIFIE PAR ELASTOMERE SBS Dans le cas de mise en œuvre de revêtement avec EAC, les panneaux isolants :

• Ne comporteront pas de surfaçage par film plastique. • Auront une résistance thermique < 2 m² °C/W.

Dans le cas de mise en œuvre de revêtement sans EAC, les panneaux isolants seront aptes à recevoir des revêtements soudés et devront bénéficier d’un avis technique favorable pour cet usage. A défaut, et seulement si leur résistance thermique est < 2 m² °C/W, les panneaux admettant le collage à chaud seront surfacés par EAC sur chantier, avant soudage. La résistance minimale de l’indentation I des systèmes (poinçonnements statique et dynamique), telle que définie par le classement F.I.T., est indiquée dans le tableau ci-dessous : Toiture inclinée – Composition du revêtement bicouche bitume SBS Type d’ouvrage Classement

I Système avec EAC Système sans EAC

Support de résistance thermique < 2 m²°C/W I2 (C5) (S5) - EAC - Couche inférieure (2 et 4) - Couche inférieure (1) - Couche supérieur avec

autoprotection minérale (3 et 4)

- EAC - Couche supérieure avec

autoprotection minérale (3)

Support de résistance thermique > 2 m²°C/W I2 Non admis Support de résistance thermique > 2 m²°C/W : cas des laines minérales

I3 Non admis (S6)

- Couche inférieure (2 et 4) - Couche supérieure avec

autoprotection minérale (3 et 4)



(1) : Son épaisseur minimale est de : - 2.5 mm si elle possède une armature VV. - 2.0 mm si elle possède une armature R3 ou R4 (armatures permettant d’obtenir le classement I3 ou I4 du système). (2) : Son épaisseur minimale est de 2.5 mm. (3) : Son épaisseur minimale est de 2.0 mm. (4) : L’épaisseur totale minimale du complexe est de 5.0 mm.

DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX AIRES DE CIRCULATION DANS LE CAS DE REVETEMENTS AUTOPROTEGES Ces aires ou chemins devront être traités de façon identique aux parties courantes avec application complémentaire par soudage d’une feuille de bitume modifiée

1.3.3 DESCRIPTION DES TRAVAUX – COUVERTURE – ETANCHEITE -BARDAGE 1.3.3.1 ETANCHEITE SUR BACS ACIERS 1.3.3.1.1 BACS ACIERS Panneaux d’aciers nervurés en tôle d’acier, épaisseur 75/100, galvanisée sur les deux faces. Épaisseur des nervures choisie en fonction des charges et surcharges à supporter. Les panneaux seront fixés par vis auto taraudeuses ou tout autre système présentant toutes les garanties, et conformément aux normes en vigueur. Les travaux comprendront toutes les trémies de réservation, à la demande, pour les exutoires de fumée, sorties diverses en toitures, etc.

Localisation : - Selon plans, support de l’étanchéité du bâtiment Atelier et Car-port.

1.3.3.1.2 ISOLATION THERMIQUE Panneaux isolants en laine de roche dont la face supérieure est sur densifiée et revêtue d’une couche de bitume et d’un film thermosoudable, type ROCKACIER B SOUDABLE ENERGIE des Ets ROCKWOOL ou similaire. L’épaisseur des panneaux isolants sera de 120 mm. Ces panneaux auront les caractéristiques suivantes :

• Lambda = 0.039 W/mK • Classement FIT : I3. • Réaction au feu : Euroclasse F. • Matériau classé A1.

Les panneaux en laine de roche devront bénéficier d’un avis technique et d’un classement de réaction au feu M0. Ces panneaux seront posés en quinconce (face revêtue au-dessus), la ligne continue du joint étant obligatoirement perpendiculaire aux nervures du bac. Le maintien des panneaux sur les supports sera assuré au moyen de fixations mécaniques à rupture de pont thermique type « ETANCOPLAST HP » ou similaire, disposées à plus de 0.20 m des bords, ainsi que dans les angles. Le type et le nombre de ces fixations, ainsi que leur résistance caractéristique à l’arrachement seront conformes aux prescriptions de la norme NF P 84.206.

Localisation : - Selon plans, au-dessus des bacs aciers décrits article ci-dessus :

• Bâtiment Atelier : épaisseur 120 mm. • Car-port : sans objet.

1.3.3.1.3 ETANCHEITE En partie courante, le revêtement d’étanchéité sera composé comme suit :

• Un pare vapeur. • Une première couche d’étanchéité type PARADIENE FM ou similaire, fixée mécaniquement et joints soudés. • Une deuxième couche d’étanchéité type PARACIER G ou similaire, soudée.

Les produits utilisés seront classés M3 en réaction au feu, ou bénéficieront du classement T30 indice 1. Ils devront obligatoirement bénéficier d’un avis technique du CSTB en cours de validité, le classement performentiel FIT étant au minimum F4 I3 T2.



En relevés, le revêtement sera composé comme suit : • Un enduit d’imprégnation à froid (EIF) type SIPLAST PRIMER ou similaire. • Equerres de renfort type PAREQUERRE ou similaire, soudées. • Une couche de finition type PARADIAL S ou similaire, soudée. • Ces produits seront référencés dans l’avis technique du revêtement d’étanchéité.

En partie courante, le revêtement d’étanchéité sera posé en adhérence sur l’isolant. La mise en œuvre étant réalisée au bain de bitume (EAC). Au droit des chemins de circulation et des zones techniques, l’entrepreneur prévoira des renforts en Dalle Parcours ou similaire, posées à la colle Par. Les prescriptions de l’avis technique du matériau utilisé, ainsi que celles de la NF P 84.206 seront à respecter. En rives et relevés, les surfaces recevant les revêtements seront traitées à l’EIF. Les équerres de renfort et les chapes d’aluminium seront mises en œuvre en conformité avec les prescriptions de l’avis technique et de la NF P 84.206. Les travaux comprennent également tous les travaux d’étanchéité des chêneaux et au droit des sorties diverses en toiture, telles que, exutoires de fumées, sorties V.M.C., ventilations primaires, conduits de fumées, sorties de chauffage (l’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux CCTP des lots correspondants pour définir ces sorties diverses), et toutes sujétions.

Localisation : - Etanchéité sur bacs acier et isolants décrits articles ci-dessus.

1.3.3.1.4 PROFILS DE RIVES Fourniture et mise en œuvre, compris toutes sujétions, de profils de rives en tôle d’acier laqué.

Localisation : - Selon plans, au droit des rives. 1.3.3.1.5 SORTIES EN TOITURE L’entrepreneur du présent lot devra toutes les sorties en toiture nécessaires à la réalisation du présent projet. Ces travaux comprendront le percement des bacs de couverture, le passage des fourreaux de sorties, compris chapeau chinois sur le dessus, et étanchéité au pourtour.

Localisation : - Selon plans, pour toutes les sorties en toiture, à savoir, sans que cette liste soit restrictive :

• Sorties pour extracteurs VMC. • Ventilations de chutes. • Sorties tubes radiants gaz.

1.3.3.2 BANDEAU PERIPHERIQUE 1.3.3.2.1 COUVERTURE SECHE EN BACS ACIERS Couverture sèche par bac acier en acier galvanisé nervurés type HACIERCO 3.333.39 T des Ets HAIRONVILE PAB ou similaire, compris fixations et toutes sujétions de pose. Les travaux comprendront tous les accessoires de finitions.

Localisation : - Selon plans, carport, couverture du bandeau périphérique.

1.3.3.2.2 SOUS FACE BANDEAU La sous face du bandeau sera réalisée en lames de 200 mm de largeur, en acier prélaqué de 75/100°, pliage standard, compris toutes sujétions. En façade, en jonction entre la sous face et la couverture du bandeau, réalisation d’un profil galbé en tôle d’acier prélaqué, selon plans de l’architecte.

Localisation : - Selon plans : sans objet.



1.3.3.3 EVACUATION DES EAUX PLUVIALES 1.3.3.3.1 GENERALITES Les sections des descentes d’eau pluviale seront calculées en conformité avec les prescriptions de la NF P 84.206. L’implantation des DEP prévue sur les plans ne pourra en aucun cas être minimisée. 1.3.3.3.2 ENTREES DES EAUX Fourniture et mise en œuvre de naissances en plomb formant platines, avec moignons tronconiques. Les moignons dépasseront de 0.20 m de la sous face des bacs. Les platines seront soudées à l’étanchéité. L’ensemble sera protégé par une galerie d’arrêt en zinc et crapaudine.

Localisation : - Selon plans, au droit de toutes les descentes d’eau pluviale (Nota : L’entrepreneur du présent lot devra la conception de boîtes à eau avec trop plein).

1.3.3.3.3 DESCENTES D’EAU PLUVIALE Depuis moignons de pénétration en toiture, fourniture et mise en œuvre de descentes d’eau pluviale en PVC, qualité assainissement, jusque dans les attentes en pieds de chutes au niveau du dallage. Les travaux comprendront toutes façons de coudes en tête ou en pieds de chute au niveau des dallages pour échapper à l’emprise des longrines périphériques, tous accessoires et fixations, et toutes sujétions, compris allonges fonte pour les DEP extérieures.

Localisation : - Selon plans, pour toutes les descentes d’eau pluviales.

1.3.3.4 DESENFUMAGE 1.3.3.4.1 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES MATERIAUX Tous les matériaux devront être de première qualité et de provenance agréée par le Maître de l’Ouvrage et le Maître d’œuvre. Les matériaux utilisés devront satisfaire aux conditions des Normes Françaises en vigueur à la date de la soumission. Avant la mise en œuvre des matériaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Bureau de Contrôle et au Cabinet d’Architecture, les Avis Techniques et les Procès Verbaux correspondants. Les exutoires de fumées devront obligatoirement avoir le Procès Verbal d’Essais Aérauliques (essais effectués conformément à la Règle R17 établie par l’APSAD). Ce PV devra mentionner la Surface Utile de l’Exutoire (SUE). CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES EXUTOIRES Les exutoires doivent être tels que l’évacuation naturelle (le débit) de la fumée et des gaz de combustion ne soit pas négative en cas de « vent latéral » provenant de quelque direction que ce soit. En cas d’incendie, une déformation ou une détérioration de l’exutoire ne doit pas provoquer de diminution de sa surface utile d’ouverture. Les exutoires devront pouvoir continuer de fonctionner même en cas de grand vent, chutes de neige ou gel. Afin de limiter le risque de mauvais fonctionnement en cas de gel, l’entrepreneur du présent lot devra disposer tous les organes sensibles au gel à l’intérieur des exutoires. Les qualités des matériaux utilisés, des parties mobiles, du système de déclenchement, ainsi que leur mise en œuvre devront être telles que l’on sera assuré du bon fonctionnement des exutoires lorsque ceux-ci feront l’objet des vérifications (qui seront régulières). Tous les exutoires devront être équipés, individuellement, d’un dispositif d’ouverture thermosensible. IMPLANTATION DES EXUTOIRES Les exutoires devront, dans la mesure du possible, être implantés de façon identique dans les cantons de désenfumage. Lors de l’implantation des exutoires, l’effet du vent latéral devra être pris en considération afin d’éviter toute perte d’efficacité de l’installation. Les exutoires installés sur une couverture dont le parement extérieur n’est pas M0 (incombustible) doivent être entourés d’une bande en matériaux M0 dont la largeur minimale est égale à la moitié du plus grand côté ou à la moitié du diamètre de la surface géométrique de l’ouverture des exutoires (ces travaux sont à la charge du présent lot). Lors de la conception de l’implantation des exutoires de fumées, l’entrepreneur du présent lot devra veiller à ce que cette installation n’aggrave pas le risque de propagation de l’incendie d’un bâtiment à un autre, ou, dans un même bâtiment, d’un canton à un autre.



A cet effet, aucun exutoire ne devra être implanté à moins de 10 m des façades de toutes constructions voisines surplombant la toiture équipée d’exutoires, sauf si ces dernières sont aveugles et constituées exclusivement de matériaux admis au moins pour la réalisation des murs séparatifs ordinaires. DECLENCHEMENT DE L’INSTALLATION L’ouverture des exutoires doit être commandée de façon automatique et manuelle. De plus, il est rappelé qu’une alarme doit être assurée à l’ouverture automatique des exutoires et que, par ailleurs, tout exutoire doit comporter un dispositif d’ouverture thermosensible. Les systèmes de déclenchement doivent être conçus et installés de telle sorte que leur fonctionnement soit assuré en cas d’incendie (les armoires CO2 seront reliées à la centrale incendie). Pour les installations dans lesquelles l’ouverture des exutoires s’effectue par groupes, seuls les exutoires du canton de désenfumage concerné doivent s’ouvrir simultanément. SURFACES UTILES DES EXUTOIRES L’entrepreneur du présent lot devra se reporter à la Notice de Sécurité des Personnes établie par le Bureau de Contrôle, pour tout ce qui concerne les Surfaces Utiles des Exutoires (SUE) à poser. Il est signalé toutefois, que l’entrepreneur ne pourra, en aucun cas, minimiser les dimensions des exutoires définis au présent projet. Pour le cas ou les SUE des exutoires proposés par l’entrepreneur du présent lot ne satisferaient pas aux conditions imposées, l’entrepreneur devra obligatoirement changer de type d’exutoire. TYPES D’EXUTOIRES Les marques et types d’exutoires définis dans le présent document sont donnés à titre indicatif. L’entrepreneur du présent lot pourra donc proposer un matériel de marque différente, à condition que les caractéristiques techniques des exutoires proposés soient conformes à celles reprises dans le présent CCTP. 1.3.3.4.2 DEFINITION DES TRAVAUX 1.3.3.4.2.1 VOUTE D’ECLAIRAGE ET DE DESENFUMAGE Fourniture et pose d’une voûte d’éclairage zénithal avec 1 lanterneau de désenfumage (surface à définir en fonction de la note de calcul à charge de l’entrepreneur, selon les SUE des exutoires proposés. Note de calcule à fournir à l’appel d’offres), compris costières prélaquées et toutes sujétions. Voûte de 12.00 x de longueur par 3.00 de largeur totale. La voûte d’éclairage zénithal et de désenfumage est à prévoir avec grille anti-effraction (et non 1200 joules), barreaux section 15 x 15 mm.

Localisation : - Selon plans ; voûte au-dessus de l’atelier.

1.3.3.4.2.2 DECLENCHEMENT DE L’INSTALLATION Les exutoires de fumées seront déclenchés par armoire CO2 disposés judicieusement, compris toutes sujétions d’alimentation et de déclenchement. CARTOUCHES CO2 Dans sa remise de prix, l’entrepreneur du présent lot devra prévoir la fourniture des jeux de cartouches CO2 suivants : Pour les essais de l’Architecte et du Bureau de Contrôle (pré réception) :

• 1 jeu de cartouche par armoire.

Pour la visite de sécurité incendie : • 1 jeu de cartouche par armoire.

Pour la réception de travaux (mise à disposition du bâtiment au Maître d’Ouvrage) : • 1 jeu de cartouche par armoire.

• 1 deuxième jeu de cartouche par armoire, remis au Maître de l’Ouvrage (pour entretien).

1.3.3.4 BARDAGES 1.3.3.4.1 BARDAGES METALLIQUES 1.3.3.4.1.1 GENERALITES Les travaux de bardage seront réalisés en conformité aux normes, règlements et DTU en vigueur à la date de la soumission, ainsi qu’aux prescriptions définies dans les « Règles professionnelles pour la fabrication et la mise en œuvre des bardages métalliques ».



1.3.3.4.2.2 BARDAGES VERTICAUX Les bardages seront du type double peau constitués d’une peau extérieure en bacs acier, pose verticale, teinte RAL au choix de l’architecte, épaisseur 25 microns, d’une isolation en panneaux de laine de roche de 120 mm d’épaisseur et de plateaux intérieurs de même marque et type, épaisseur 25 microns, laqués teinte RAL au choix. La pose de ces bardages sera réalisée en conformité avec les normes en vigueur et les prescriptions du fabricant du matériau retenu. Les travaux comprennent tous accessoires (ossature, angles profils, bavettes, etc.) et toutes sujétions et finitions.

Localisation : - Selon plans en façades du bâtiment.

1.3.3.4.2.3 CONTREBARDAGE L’entrepreneur du présent lot devra la réalisation d’un contre bardage, réalisé en tôles d’acier galvanisées, compris ossatures et toutes sujétions.

Localisation : - Selon plans, contre bardage de tous les acrotères.

1.3.3.4.2.3 COUVRES MURS Fourniture et pose de couvre murs en tôle laquée, teinte selon plans du Cabinet d’Architecture, compris casse goutte, fixations et toutes sujétions. Les fixations seront de même teinte que les couvres murs.

Localisation : - Selon plans, couvre murs sur les murs existants en limite de propriété (2 côtés).

1.3.3.4.2.4 ACCESSOIRES L’entreprise devra les tableaux et sous-faces des ouvertures. Celles-ci seront en contreplaqué marine + tôle laquée avec retour, colorie identique aux menuiseries. La fourniture et la pose des appuis en profilé ALU (colorie identique aux menuiseries) seront prolongés sur toute la périphérie de l’attique (étanchéité basse et couvre mur).

Localisation : - Selon plans, châssis, porte sectionnelle.

1.3.3.5 OSSATURE BOIS-COUVERTURE TUILES 1.3.3.5.1 OSSATURE BOIS-COUVERTURE EN TUILE (dito bâtiment voisin-Maison des Associations) 1.3.3.5.1.1 OSSATURE BOIS Dépose de la tuile de rive existante, fourniture et pose d’une ossature bois suivant la pente du bâtiment existant depuis son pignon, jusqu’au bâtiment neuf. Façon de noue contre la maçonnerie du bâtiment atelier. Les bois seront traités fongicide et insecticide. Les travaux comprennent (bouchements sur maçonneries, fixations, travaux liés à la bonne réalisation de l’ouvrage, etc.) et toutes sujétions et finitions.

Localisation : - Selon plans : jonction en couverture entre la Maison des Associations existante et le bâtiment Atelier.

1.3.3.5.1.2 COUVERTURE TUILE Fourniture et pose d’une tuile dito bâtiment existant. Jonction étanche avec la tuile existante. Réalisation d’une façon de noue contre le bâtiment neuf. Prolongement de l’étanchéité dito existant sur le mur mitoyen. Evacuation des EP sur descente d’EP existante conservée.

Localisation : - Selon plans : jonction en couverture entre la Maison des Associations existante et la nouvelle construction.



1.4 MENUISERIES EXTERIEURES ALU - FERMETURES



1.4.1 GENERALITES 1.4.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront exécutés en conformité avec les normes, règlements et DTU en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants : D.T.U. P 23.203 : Menuiseries métalliques :

• Cahier des clauses spéciales. • Cahier des clauses techniques. • Annexe commune aux D.T.U. 36.1 et 37.1. • Erratum

D.T.U. P 20.0201 : Choix des fenêtres en fonction de leur exposition : • Mémento.

D.T.U. P 78.201 : Miroiterie : • Cahier des clauses techniques. • Cahier des clauses spéciales. • Erratum.

Norme NF P 20.302 : Caractéristiques des fenêtres. Norme NF P 20.315 : Présentation des performances des portes et blocs portes. Norme NF P 20.320 : Portes et blocs portes : Définition des performances associées aux rôles. Norme NF P 20.325 Présentation des performances des fenêtres et porte-fenêtre. Norme NF P 20.326 : Fenêtres et portes-fenêtres - Définition des performances associées aux rôles. Norme NF P 20.401 : Dimensions des châssis et croisées à la française. Norme NF P 20.506 : Méthode d'essais des fenêtres. Norme NF P 20.551 : Méthode d'essais des portes. Norme NF P 24.101 : Menuiseries métalliques extérieures - Terminologie. Norme NF P 24.301 : Spécifications techniques des fenêtres, portes-fenêtres et châssis fixes métalliques. Norme NF P 24.351 : Menuiseries métalliques - Protection contre la corrosion et préservation des états de surfaces des fenêtres et portes-fenêtres métalliques. Norme NF P 78.101 : Garnitures d'étanchéité et produits annexes - Vocabulaire. Norme NF P 78.301 : Verre étiré pour vitrage de bâtiment. Norme NF P 78.302 : Glace pour vitrage de bâtiment. Norme NF P 78.303 : Verre feuilleté pour vitrage de bâtiment. Norme NF P 78.304 : Verre trempé pour vitrage de bâtiment. Norme NF P 78.305 : Verre armé pour vitrage de bâtiment. Norme NF P 78.331 : Mastic à l'huile de lin. Norme NF P 78.455 : Vitrages isolants - Méthode de détermination du coefficient de rigidité kv. Normes NF P 26.314 - NF P 26.409 - NF P 24.414 - NF P 26.415 : Serrures de bâtiment. Norme NF P 26.315 : Dispositifs anti panique. Norme NF P 26.102 - NF P 26.303 : Crémones. Norme NF P 26.316 : Ferme porte. Norme NF P 26.317 : Pivots à frein. Norme NF P 26.306 : Paumelles. NF P 25.201 (DTU 34.1) : Ouvrages de fermetures pour baies libres :

• Cahier des clauses techniques. • Cahier des clauses spéciales.

NF P 25.101 (janvier 1980) : Fermetures extérieures dans le bâtiment – Définition – Classification – Désignation. NF P 25.350 (décembre 1988) : Fermetures – Performances dans le bâtiment – Présentation des performances des fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres. NF P 25.351 (décembre 1980) : Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres – Caractéristiques mécaniques. NF P 25.352 (février 1986) : Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres – Spécifications techniques. NF P 25.353 (mars 1995) : Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres – Fermetures en profilés extrudés de PVC rigide – Spécifications, aptitude à l’emploi, méthodes d’essai. NF P 25.362 (octobre 1992) : Fermetures pour baies libres et portails – Spécifications techniques – Règles de sécurité. XP P 25.364 (novembre 1995) : Lieux de travail – Fermetures à effacement vertical à fonctionnement mixte – Règles de sécurité. NF P 25.450 (décembre 1988) : Fermetures pour baies extérieures équipées de fenêtres – Définition des performances associées aux rôles.



NF P 25.601 (décembre 1992) : Fermetures et stores extérieurs de bâtiments – Stores bannes – Définition – Terminologie. NF P 25.611 (décembre 1992) : Fermetures et stores extérieurs de bâtiments – Stores bannes – Spécifications techniques. Arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 et de la circulaire interministérielle DGS/SD7A/DSC/DGUHC/DGE/DPPR/n° 126 concernant les risques liés aux légionelles et les risques liés aux brûlures. 1.4.1.2 DESSINS DE DETAILS Tous les ouvrages de menuiseries feront l’objet, préalablement à leur mise en fabrication en atelier, de plans de détail à soumettre au Cabinet d’Architecture et au Bureau de Contrôle, pour contrôle et approbation. 1.4.1.3 MATERIAUX Tous les matériaux utilisés devront être agréés par le Maître de l’Ouvrage, le Maître de l’Oeuvre et le Bureau de Contrôle. Avant tout commencement d’exécution des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’Oeuvre et au Bureau de Contrôle, les documents suivants :

• Avis Techniques des ouvrages. • Certificat de suivi et de marquage des ouvrages de mêmes dimensions. • Certificat de label SNFJ pour les joints d’étanchéité et les justificatifs de leur compatibilité avec les matériaux

utilisés pour les menuiseries. • Certificat de label CEKAL des vitrages. • Classement AEV des menuiseries.

1.4.1.4 RELATIONS AVEC LES AUTRES CORPS D’ETAT L’entrepreneur du présent lot devra se mettre en rapport avec les entreprises titulaires des lots suivants (sans que cette liste soit restrictive) : Gros Œuvre – Charpente – Couverture – Menuiseries extérieures – Menuiseries intérieures – Peinture – V.R.D., pour les mises aux points des divers détails d’exécution. 1.4.1.5 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.4.1.6 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata. 1.4.1.7 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier. L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous traitants. De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents.



1.4.1.8 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier. 1.4.1.9 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.4.1.10 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent. De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise. Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.).

1.4.2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES – MENUISERIES EXTERIEURES ALU ET FERMETURES 1.4.2.1 CONSITIONS GENERALES Toutes les menuiseries devant être mises en œuvre seront conformes aux Normes Françaises NF relatives à l’anodisation de l’aluminium, normes publiées sous la référence NF A 91.540, ainsi qu’aux Normes Européennes, spécifications EWAA, dont l’application est sanctionnée par l’obtention du label EWAA EURAS. Les menuiseries extérieures seront anodisées en classe 15, ce qui correspond à une anodisation de 15 à 19 microns, conformément à la norme NF P 24.351. Avant tout début de pose, l’entrepreneur du présent lot devra vérifier les dimensions des maçonneries et devra veiller aux tolérances admissibles tolérées pour la pose. Les tolérances de pose des fenêtres définies au DTU 37.1 sont les suivantes : Verticalité :

• Faux aplomb : écart de +/- 2 mm pour une hauteur maximale de 3.00 m. Écart de +/- 3 mm pour une hauteur supérieure à 3.00 m.

Horizontalité (niveaux, écarts maximums) : +/- 1.5 mm jusqu’à 3.00 m. +/- 2 mm jusqu’à 5.00 m. +/- 2.5 mm au-dessus de 5.00 m.

1.4.2.2 ACIERS Les aciers de fixations, tels rails, cornières, ne seront pas apparents et seront traités contre la corrosion suivant la norme NF P 24.351. 1.4.2.3 VERIFICATION DES OUVRAGES AVANT VITRAGE Après scellement des fenêtres et le calfeutrement, l’entrepreneur procèdera à la vérification de l’équerrage des cadres et de leur planimétrie, à la vérification des jeux entre dormants et ouvrants, et au fonctionnement des organes de condamnation. De nouvelles vérifications du fonctionnement devront être effectuées après mise en place des vitrages.



1.4.2.4 TYPES DE MENUISERIES Les menuiseries extérieures seront réalisées en aluminium laqué (teinte au choix du Cabinet d’Architecture). Les travaux comprendront tous assemblages, quincailleries et toutes sujétions de pose. Les travaux comprendront également tous les trous et scellements nécessaires aux fixations, ainsi que tous les calfeutrements. Les vitrages seront conformes à la nomenclature donnée dans la définition des travaux. Les menuiseries extérieures seront classées A2-E1-V1 (suivant normes NF P 20.501 et NF P 20.302). Les travaux seront conformes aux normes NF P 21.101 – NF P 21.301 – NF P 20.351 et aux DTU 37.1 – 39.1 et 39.4. 1.4.2.5 CONCEPTION DES MENUISERIES Les profilés auront une rigidité suffisante et seront calculés selon les règles AL 71, en admettant les déformations limitées au 1/300° de la portée sous l’action des charges permanentes et des charges climatiques (neige et vent). Les ossatures métalliques seront réalisées conformément au DTU 32.2 « Cahier des charges des travaux de charpente en alliage d’aluminium » et au CCS et additifs qui lui sont annexé. Les menuiseries métalliques seront réalisées conformément au DTU 37.1 « Menuiseries métalliques » et au « Cahier des charges des travaux de menuiseries métalliques », ainsi qu’au CCS qui lui est annexé. Il sera également tenu compte des recommandations professionnelles SNFA de septembre 1977 pour la conception, la fabrication et la mise en œuvre des fenêtres métalliques. Les feuillures de tous les ouvrages seront conçus conformément aux prescriptions du DTU 39 « Travaux de miroiterie – Vitrerie » et elles seront drainées. Les parecloses seront intérieures et clipsées en continu. Les pièces d’appui seront équipées de goulottes de récupération des eaux éventuelles de condensation pour les châssis extérieurs. Ces goulottes seront étanchées aux extrémités par des plaques. Les pièces d’appui seront monoblocs et comporteront les jets d’eau de longueur suffisante pour assurer le recouvrement avec les rejingots béton des pièces d’appui du Gros Œuvre. Dans le cas de jets d’eau rapportés, ceux-ci ne seront acceptés que clipsés en continu. Au droit des percements de traverses d’appui pour évacuation des eaux de drainage ou d’infiltration, il sera prévu des dispositifs brise vent extérieurs, empêchant le rejaillement d’eau sous la pression du vent. Les percements seront toujours décalés. Les bâtis et ouvrants seront assemblés uniquement par coupes d’onglets et équerres rigides en acier inoxydable vissées. Les coupes d’onglets seront étanchées en atelier par des mastics polymérisables au silicone, type SMALJOINT ou similaire, à la fois en fond de feuillures et sur les coupes biaises d’onglet. Les traverses intermédiaires des portes seront à coupe droite et associées à des profils d’onglets comme il est dit ci avant. Il ne sera pas admis de profils clipsés de recouvrement côté intérieur. L’entraxe des fixations ne sera pas supérieur à 0.80 m, avec un minimum de 4 fixations par montant vertical de châssis et par traverse. Dans tous les cas, les calfeutrements complets, définitifs, esthétiques et étanches sont dus par l’entrepreneur du présent lot. Au contact des surfaces d’appuis horizontales ou verticales, il sera prévu des mousses neutres, comprimées à 80 %, et formant fond de joint pour le mastic d’étanchéité posé à la pompe. Il ne sera accepté que des mastics polymérisables de 1° catégorie, à un seul composant, conformes aux normes SNFJ, de type SIKAFLEX ou similaires. Pour les parties inclinées, l’étanchéité à l’air et à l’eau sera obtenue par mousse neutre comprimée au montage et par débord du châssis équipé des bavettes nécessaires. Les dimensions seront relevées sur les plans du Cabinet d’Architecture et vérifiées sur place. Les portes autoriseront des passages de dimensions normalisées, conformément au Règlement de Sécurité Incendie. 1.4.2.6 EBRASEMENTS INTERIEURS ET EXTERIEURS Les tableaux de baies seront recouverts horizontalement et verticalement par des tôles d’aluminium pliées de même teinte que les châssis. Des tôles d’ébrasement formeront couvre joints et seront parfaitement solidaires des bâtis. Il sera admis des profils cuivre clipsés après coup, destiné à former recouvrement avec les cloisons. Ces éléments devront permettre d’assurer l’étanchéité entre les menuiseries et les éléments de maçonneries. 1.4.2.7 PROTECTIONS Tous les bâtis seront livrés avec protections préalables. L’enlèvement de ces protections, avant livraison du bâtiment, est à la charge du présent lot.



1.4.2.8 ETANCHEITE A L’AIR ET A L’EAU Tous les châssis extérieurs répondront au classement A2-E1-V1., qu’ils soient fixes ou bien ouvrants. Un procès verbal de classement sera fourni lors de l’exécution des travaux, après essais effectués aux frais de l’entrepreneur, sur un échantillon représentatif de chaque type de châssis dans le cas ou le matériel ne possèderait pas de procès verbal du constructeur. L’étanchéité sera obtenue, pour les ouvrants, par double contact et double ligne de joints néoprènes ou élastomères. 1.4.2.9 VITRAGES Les travaux seront réalisés conformément au DTU 39, et les vitrages à mettre en œuvre seront conformes aux spécifications des Normes Françaises. Avant de procéder à la pose des vitrages, l’entrepreneur du présent lot s’assurera que les garnitures d’étanchéité sont compatibles avec le film de Butyral de polyvinyle des vitrages feuilletés. Le type de garniture d’étanchéité pour vitrages de façades sera déterminé en suivant les recommandations du DTU 39. Avant la pose des volumes verriers, ceux-ci seront marqués au « Blanc d’Espagne ». En fin de travaux, avant la réception, le titulaire du présent lot devra le nettoyage de tous les ouvrages qu’il aura posés (profilés alu, vitrages, etc.). 1.4.2.10 PRESCRIPTIONS PATICULIERES CONCERNANT LE CHOIX DES MATERIAUX L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux prescriptions de la norme NF P01-010 de décembre 2004 : Qualité environnementale des produits de construction – Déclaration environnementale et sanitaire des produits de construction. Dans la mesure du possible, tous les matériaux utilisés devront recevoir l’étiquetage environnemental, c’est à dire la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction. Quand cet étiquetage n’existe pas, les informations relatives à l’évaluation des risques sanitaires devront au minimum être fournies sous une forme les situant par rapport aux exigences de la NF P01-010. Les entreprises devront mettre à disposition des informations disponibles sur les risques d’émissions de fibres et de particules cancérogènes classées CMR1 des produits mis en œuvre en contact avec l’air intérieur. De plus, dans la mesure du possible, l’entrepreneur du présent lot fournira au maître de l’ouvrage, les Fiches de Déclaration Environnementale et sanitaire (FDES). De plus, dans la mesure du possible, les matériaux utilisés devront être exempts de COV.

1.4.3 DEFINITION DES TYPES DE MENUISERIES ALU 1.4.3.1 CHASSIS OUVRANTS A LA FRANCAISE Châssis à un ou deux ouvrants à la française, selon plans, exécutés en aluminium laqué, teinte au choix de l’architecte, compris double vitrage isolant selon nomenclature. Ces châssis seront constitués comme suit :

• La partie dormante sera constituée de profilés tubulaires de 42 mm de largeur avec couvre joints incorporés. Le dormant recevra en outre, un joint de forme tubulaire de nature EPDM à sa périphérie dans une rainure appropriée. Il sera ajouté un joint à lèvres dans une rainure périmétrale du dormant qui aura pour but de former une chambre de décompression et d’assurer une double barrière à l’air et à l’eau. L’assemblage du dormant sera réalisé au moyen d’équerres à pions qui permettront le rapprochement des coupes d’onglet. Le dormant comportera, sur toute sa largeur, une pièce d’appui formant rejet d’eau, assurant la récupération et l’évacuation des eaux d’infiltration. L’évacuation des eaux vers l’extérieur sera assurée au moyen de trous oblongs, obturés par un déflecteur à clapet anti-refoulement. Cette pièce d’appui aura, vers l’intérieur, une gorge assurant la récupération des eaux de condensation.

• La partie ouvrante sera constituée de profilés tubulaires de 42 mm de largeur. Ces profilés ouvrants seront munis de parecloses extérieurs et de battements incorporés. Les ouvrants à deux vantaux à la française recevront, sur le vantail semi-fixe, une battue centrale équipée d’un joint à lèvre et d’un joint tubulaire. L’étanchéité au niveau du croisement des vantaux sera effectuée par deux caches, extrémité en polyamide de forme adaptée, venant s’emboîter dans le profilé de la battue, ceci afin de permettre la continuité de l’étanchéité par joint tubulaire et central sur tout le périmètre. Les traverses basses des vantaux ouvrants devront comporter, sur toute leur longueur, un rejet d’eau saillant évitant la pénétration des eaux. La feuillure basse devra être drainée. Le drainage permettra aux eaux d’infiltration de passer directement dans la chambre de décompression du dormant. L’assemblage des ouvrants sera réalisé au moyen des mêmes équerres que celles prévues pour les dormants.



• Les éléments de rotation seront matérialisés par des paumelles en aluminium tenues aux montants dormants et ouvrants. Leur fixation devra s’effectuer par pincement et permettre un réglage de la hauteur des vantaux après la pose. Ce type de paumelles permettra la dépose des châssis par simple translation verticale. De plus, ces paumelles ne devront pas occasionner une discontinuité des joints d’étanchéité des parties dormantes. La fermeture des ouvrants se fera par crémone à levier et fourches. Ces fourches actionnant une tige de crémone Dont le déplacement vertical se fera dans une rainure de l’ouvrant dimensionnée de façon à recevoir les principaux accessoires européens de fermeture. Le verrouillage de l’ouvrant sera assuré par le blocage de la Tige crémone munie d’embouts plastiques, dans une gâche réglable, fixée sur les traverses hautes et basses du dormant.

• La pose du vitrage se fera au moyen de parecloses aluminium et de clips inoxydables positionnés dans les profilés de l’ouvrant. L’espacement de ceux-ci devra correspondre à celui préconisé par le fournisseur. Le calage du vitrage sera maintenu par joint EPDM glissé dans une rainure appropriée des parecloses. Le calage du vitrage sera réalisé conformément aux prescriptions des DTU en vigueur.

1.4.3.2 CHASSIS FIXES Châssis fixes exécutés en aluminium laqué, teinte au choix de l’architecte, compris vitrage selon nomenclature. Ces châssis seront constitués comme suit :

• La partie dormante constituée par des profilés de 42 mm de largeur avec couvre joint et parecloses incorporés. L’assemblage du dormant sera réalisé au moyen d’équerres à pions qui permettront le rapprochement des coupes d’onglet. Le dormant comportera, sur toute sa largeur, une pièce d’appui formant rejet d’eau assurant la récupération et l’évacuation des eaux d’infiltration. L’infiltration des eaux vers l’extérieur sera effectuée au moyen de trous oblongs, obturés par un déflecteur à clapet anti-refoulement. Cette pièce d’appuis aura, vers l’intérieur, une gorge assurant la récupération des eaux de condensation.

• La pose du vitrage se fera au moyen de parecloses aluminium positionnés dans les profilés du dormant. Le vitrage sera maintenu par joint EPDM glissé dans une rainure appropriée des parecloses. Le calage du vitrage sera réalisé conformément aux prescriptions des DTU en vigueur.

1.4.4 DESCRIPTION DES TRAVAUX DE MENUISERIES EXTERI EURES ALU 1.4.4.1 GENERALITES Les menuiseries extérieures seront réalisées en aluminium laqué, teinte au choix du cabinet d’architecture, compris double vitrage isolant selon nomenclature ci-après. Les travaux comprennent également les habillages des ébrasements, compris en linteaux en tôle d’aluminium laqué, pour rattraper la largeur des doublages isolants. Toutes les menuiseries extérieures devront avoir un coefficient Uw = 1.7. L’entrepreneur du présent lot devra chiffrer en option la face extérieure des doubles vitrages en SP10. 1.4.4.2 CHASSIS LOCAL COMMUN

• Châssis à 2 ouvrants à la française de 1.40 x 1.15 m hauteur, dont un oscillo-battant compris double vitrage isolant et toutes sujétions.

Localisation : - Selon plans, châssis Local Commun (nbr. 1)



1.4.5 FERMETURES 1.4.5.1 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES 1.4.5.1.1 FIXATIONS ET ANCRAGES L’entrepreneur du présent lot devra s’assurer que les fixations envisagées seront capables de transmettre les efforts pour lesquels elles sont prévues, et qu’elles sont compatibles avec le support sur lequel elles seront installées. A cet effet, l’entrepreneur du présent lot devra se rapprocher de l’entreprise titulaire du lot Gros Œuvre pour connaître la nature exacte des supports sur lesquels seront posés ses ouvrages. L’entrepreneur du présent lot devra également fournir au Bureau de Contrôle et au Cabinet d’Architecture toutes précisions (fiches techniques, nature, etc.) concernant ces fixations. Les fixations devront être mises en place en respectant les règles de pose. Elles ne devront pas détériorer le support. En particulier, dans le cas de supports en béton armé, leur positionnement devra tenir compte des plans d’armatures. 1.4.5.1.2 IMPERATIFS DE POSE L’entrepreneur du présent lot devra s’assurer que les dispositifs de fixations et de liaisons permettront les jeux nécessaires au fonctionnement et aux déformations différentielles. Pour les fermetures munies de systèmes électriques, la pose et le réglage de ces systèmes électriques devront être exécutés selon les spécifications de la norme NF C 15.100. En fin de montage, l’entrepreneur du présent lot devra vérifier le bon fonctionnement des fermetures, et, le cas échéant, leur équilibre. 1.4.5.1.3 TOLERANCES DE POSE DES FERMETURES Les tolérances de pose des fermetures sont les suivantes, en fonction du type de support sue lequel elles sont à poser : POSE SUR MACONNERIE OU BETON Les fermetures étant en place, les tolérances admissibles sont les suivantes :

• Verticalité : 2 mm par mètre. • Horizontalité : 2 mm par mètre. • Écart admissible entre la position de l’axe de la fermeture et sa position théorique : Fermeture posée sur le gros

œuvre avant l’application des enduits (intérieurs et extérieurs) : +/- 10 mm par rapport au plan de la façade. POSE SUR STRUCTURES METALLIQUES La fermeture étant en place, les tolérances admissibles sont les suivantes :

• Verticalité : 1 mm par mètre. • Horizontalité : 2 mm par mètre.

1.4.5.1.4 TRAVAUX DE FINITIONS Dans le cas de soudures sur chantier, lorsque la couche de protection initiale sera détériorée, l’entrepreneur du présent lot devra le réfectionner après pose ou en cour de pose, par application d’une protection équivalente, conformément à la norme NF P 25.362. 1.4.5.1.5 CHOIX DES FIXATIONS Selon les supports ou seront posées les fermetures, l’entrepreneur du présent lot devra se reporter au tableau ci-dessous pour définir le type de fixations à utiliser. TYPE DE NATURE DU SUPPORT FIXATIONS Béton armé ou

non armé Maçonneries traditionnelles

Maçonneries creuses

Béton autoclave ou de granulats légers

Structures composites

Structures métalliques

Rails d'ancrage X



Chevilles à expansion mécanique

X X (certaines)

Chevilles à cartouches chimiques

X X X

Chevilles auto foreuses

X X

Chevilles à expansion par frappe

X

Inserts spéciaux incorporés

X

Vis béton spéciales X Grosses chevilles nylon armé et polypropylène à expansion

X X (ou métalliques)

X (certaines)

Certaines douilles à expansion par frappe

X

Chevilles spéciales corps creux à expansion

X X (ou auto

taraudeuses

Chevilles à injection de mortier (ou de résine)

X X X

Chevilles auto taraudeuse en nylon renforcé ou polypropylène

X

Boulonnerie traditionnelle

X

Boulonnerie haute résistance

X

Rivelons à précontrainte

X

Rivets creux X Pisto scellements (sous certaines conditions)

X

Soudures X Chevilles corps creux à segments basculants ou parapluie

X X (ou vis)

1.4.5.1.6 PRESCRIPTIONS PATICULIERES CONCERNANT LE CHOIX DES MATERIAUX L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux prescriptions de la norme NF P01-010 de décembre 2004 : Qualité environnementale des produits de construction – Déclaration environnementale et sanitaire des produits de construction. Dans la mesure du possible, tous les matériaux utilisés devront recevoir l’étiquetage environnemental, c’est à dire la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction. Quand cet étiquetage n’existe pas, les informations relatives à l’évaluation des risques sanitaires devront au minimum être fournies sous une forme les situant par rapport aux exigences de la NF P01-010. Les entreprises devront mettre à disposition des informations disponibles sur les risques d’émissions de fibres et de particules cancérogènes classées CMR1 des produits mis en œuvre en contact avec l’air intérieur. De plus, dans la mesure du possible, l’entrepreneur du présent lot fournira au maître de l’ouvrage, les Fiches de Déclaration Environnementale et sanitaire (FDES). De plus, dans la mesure du possible, les matériaux utilisés devront être exempts de COV.



1.4.5.1.7 DEMARCHES CHANTIER PROPRE L’entrepreneur du présent lot devra respecter les dispositions notifiées dans la chartre chantier propre jointe au présent dossier.

1.4.5.2 DESCRIPTION DES TRAVAUX DE FERMETURES 1.4.5.2.1 PORTE SECTIONNALES Fourniture et pose de portes sectionnelles constituées comme suit : PANNEAUX De type sandwich composé d’une âme en mousse de polyuréthane rigide de haute densité injectée entre deux faces d’acier épaisseur 50/100°.. ISOLATION Entre chaque panneau, un joint compressible de 25 mm par 6 mm assurera l’étanchéité. Le coefficient d’isolation des panneaux sera de 0.43 Kcal/m².h.°C – 0.50 W/m²°C. FINITION Revêtement résine polyester protégé par film plastique. ETANCHEITE Le panneau bas sera équipé d’un profilé aluminium muni d’un joint tubulaire compressible de 25 mm avec lèvres de rejet d’eau sur l’extérieur. Le panneau haut sera terminé par un profilé aluminium muni d’un joint caoutchouc assurant l’étanchéité en linteau. Les supports de rails seront équipés de joints caoutchouc assurant l’étanchéité latérale entre la porte et le bâtiment. QUINCAILLERIES Toutes les ferrures et la quincaillerie seront en acier galvanisé. Les roulettes seront en nylon montées sur roulement à billes. ARBRE D’EQUILIBRAGE Les portes seront équilibrées par un arbre muni de ressorts de torsion calculés suivant chaque type de linteau. De plus les portes seront équipées d’une sécurité de rupture des ressorts. CABLE DE TRACTION Le panneau bas sera solidaire de l’axe par l’intermédiaire d’un câble de haute résistance, de qualité « aviation ». Toutes les portes seront équipées de sécurité de rupture de câble. VERROUILLAGE Par serrure intérieure/extérieure. MANŒUVRE Commande de la porte par moteur électrique. Commande intérieure par manœuvre à clé. A partir de l’alimentation électrique amenée par le lot électricité, l’entreprise du présent lot doit l’armoire, l’installation et le raccordement de tous les organes de commande. Les portes seront munies des systèmes destinés à l’affaiblissement du niveau sonore de fonctionnement de la porte. Le moteur sera insonorisé. SECURITE Les portes seront équipées de parachutes câbles et ressorts conformes aux prescriptions de la norme NF P 25-362. DIVERS Toutes sujétions de parfaite finition au présent lot. Respect des normes en vigueur, notamment l’ensemble doit être conforme à la norme NFP 25362. 1.4.5.2.2 PORTE SECTIONNELLE Fourniture et pose d’une porte sectionnelle motorisée en acier double paroi isolée de 42 mm, dim. : 3.50 larg x 3.00 m hauteur comprenant ; un portillon incorporé avec joint périmétrique équipé d’une serrure encastrée « Bricard n° 19, suivant l’arborescence Bricart de la commune » avec, garniture à béquilles, ferme porte incorporé et seuil plat en acier, boitier de commande intérieure. Nota : L’entreprise du présent lot devra la matérialisation au sol de l’aire de manœuvre en peinture routière type thermoplastique.

Localisation : - Selon plans ; Local Atelier (nbr.1)



1.5 SERRURERIE



1.5.1 GENERALITES 1.5.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront exécutés en conformité avec les normes, règlements et DTU en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants :

• NF P 24.101 : Menuiseries métalliques - Menuiseries métalliques extérieures - Terminologie. • Code du Travail - Hygiène, sécurité et conditions de travail : � Hygiène, aménagement des lieux de travail, prévention des incendies : � Aménagement et hygiène des lieux de travail : Articles R 232-1 à R232-4. � Prévention des incendies - Évacuation : Articles R 232-12 à R 232-12-22. � Dispositions applicables aux opérations de construction dans l'intérêt de l'hygiène et de la sécurité du travail -

Règles de sécurité : Articles R 235-3 à R 235-3-24. • Arrêté du 25 juin 1980 modifié : Sécurité incendie dans les établissements recevant du public. � Articles CO1 à CO7 : Dispositions applicables aux établissements des 4 premières catégories - Dispositions

générales - Construction. � Articles R1 à R33 : Dispositions applicables aux établissements des 4 premières catégories - Dispositions

particulières - Établissements du type M – Magasins et centres commerciaux. • Arrêté du 5 août 1992 pris pour application des articles R 235-4-8 et R 235-4-15 du Code du Travail et fixant

les dispositions pour la prévention des incendies et le désenfumage de certains lieux de travail. • Arrêté du 27 juin 1994 relatif aux dispositions destinées à rendre accessible les lieux de travail aux personnes

handicapées (nouvelles constructions et aménagements), en application de l'article R 235-3-18 du Code du Travail.

• Circulaire n° 94.55 du 7 juillet 1994 relative à l'accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public.

• NF P 01.012 (juillet 1988) : Dimensions des garde-corps - Règles de sécurité relatives aux dimensions des garde-corps et rampes d'escalier.

1.5.1.2 DESSINS – ECHANTILLONS – GARANTIES Avant tout commencement d’exécution des travaux, et en complément des détails graphiques donnés par le Cabinet d’Architecture, l’entreprise titulaire du présent lot devra fournir les dessins de tous les ouvrages de serrurerie à l’échelle 0.10 m/m, avec détails grandeur nature de tous les profilés. Tous les échantillons, modèles ou maquettes qui seront demandés par le Maître de l’Ouvrage, le Maître d’ Oeuvre ou le Bureau de Contrôle pour fixer les différents choix, font expressément partis du forfait, ainsi que toutes les présentations, modifications ou déposes des ouvrages ou parties d’ouvrages non acceptés. A ce sujet, il est spécifié que l’entrepreneur du présent lot, après approbation de ses plans d’exécution par le Maître d’œuvre ou par le Bureau de Contrôle, devra fournir et poser, à son emplacement définitif, à titre d’échantillon, un ouvrage de chaque type principaux de serrurerie, conforme à la description détaillée du présent CCTP. C’est seulement après examen de ces échantillons, et accords donnés par le Maître d’Oeuvre ou le Bureau de Contrôle, sur la réalisation de l’ouvrage, que l’entrepreneur pourra exécuter en série les autres pièces du type des ouvrages présentés. Toutes les pièces de quincailleries seront soumises à l’approbation du Maître de l’Ouvrage et du Maître d’Oeuvre. Un échantillon de chaque article de quincaillerie choisi, sera déposé par l’entrepreneur et à ses frais, dans le bureau de chantier. Toutes les fournitures devront être conformes à ces échantillons, par la qualité, la provenance et le poids. 1.5.1.3 RIGUEUR DES DESSINS D’EXECUTION L’approbation écrite ou tacite des dessins d’exécution et des spécifications des quincailleries par le Maître d’Oeuvre ou le Bureau de Contrôle, ne saurait avoir pour effet de décharger l’entrepreneur spécialiste, de quelque responsabilité que ce soit, en ce qui concerne l’exécution des travaux et le bon fonctionnement des ouvrages. Toutes fournitures, façons de réfections nécessaires pour obtenir des ouvrages la perfection exigée au présent CCTP, seront complètement et entièrement à la charge de l’entrepreneur du présent lot, nonobstant l’approbation par le Maître d’œuvre et le Bureau de Contrôle, des dispositions qui se révèleraient défectueuses à l’usage.



1.5.1.4 RELEVES SUR PLACE L’entrepreneur du présent lot doit le relevé surplace des côtes nécessaires à l’exécution de ses ouvrages. Il doit également prendre, auprès de l’entreprise titulaire du lot Gros Œuvre, les renseignements nécessaires à la pose de ses ouvrages. Il ne pourra, en aucune façon, se prévaloir de l’insuffisance ou de l’inexactitude des renseignements de cet entrepreneur, pour justifier une omission ou une imperfection quelconque. 1.5.1.5 RELATIONS AVEC LES AUTRES CORPS D’ETAT L’entrepreneur du présent lot devra se mettre en rapport avec les entreprises titulaires des lots suivants (sans que cette liste soit restrictive) : Gros Œuvre – Charpente – Couverture – Menuiseries extérieures – Menuiseries intérieures – Peinture – V.R.D., pour les mises aux points des divers détails d’exécution. 1.5.1.6 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.5.1.7 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata. 1.5.1.8 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier. L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous-traitants. De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents. 1.5.1.9 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier. 1.5.1.10 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.5.1.11 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent.De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise.



Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.). 1.5.1.12 PRESCRIPTIONS PATICULIERES CONCERNANT LE CHOIX DES MATERIAUX L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux prescriptions de la norme NF P01-010 de décembre 2004 : Qualité environnementale des produits de construction – Déclaration environnementale et sanitaire des produits de construction. Dans la mesure du possible, tous les matériaux utilisés devront recevoir l’étiquetage environnemental, c’est à dire la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction. Quand cet étiquetage n’existe pas, les informations relatives à l’évaluation des risques sanitaires devront au minimum être fournies sous une forme les situant par rapport aux exigences de la NF P01-010. De plus, dans la mesure du possible, l’entrepreneur du présent lot fournira au maître de l’ouvrage, les Fiches de Déclaration Environnementale et sanitaire (FDES). 1.5.1.13 DEMARCHES CHANTIER PROPRE L’entrepreneur du présent lot devra respecter les dispositions notifiées dans la chartre chantier propre jointe au dossier.

1.5.2 DESCRIPTION DES TRAVAUX DE SERRURERIE 1.5.2.1 ESCALIER INTERIEUR Fourniture et pose, compris toutes sujétions, d’un escalier en acier galvanisé à chaud, marches en caillebotis (sans contre marches) compris palier d’arrivé.

Localisation : - Selon plans, escalier pour accès à la mezzanine (nbr.1)

1.5.2.2 GARDES CORPS INTERIEURS Fourniture et pose de gardes corps démontable (uniquement sur mezzanine et sur une certaine longueur à définir), en acier galvanisé à chaud, constitués comme suis :

• Une structure en acier par poteau, fixée au sol par platines • Une lisse haute formant main courante en acier. • Un barreaudage vertical. • Toutes sujétions. Localisation : - Selon plans : • Gardes corps sur la montée d’escalier et palier d’arrivée. • Gardes corps en mezzanine au droit des parties faisant face au vide.

1.5.2.3 BARREAUDAGE EXTERIEUR Fourniture et pose d’un barreaudage par tubes pleins, ronds en acier laqué dito bardage, constitués comme suis :

• Une structure en acier, fixée par platines • Toutes sujétions. Localisation : - Selon plans : • Châssis du Local Commun.



1.6 PLATRERIE – ISOLATION / MENUISERIES INTERIEURES BOIS / FAUX PLAFOND



1.6.1 GENERALITES 1.6.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront réalisés en conformité avec les normes, règlements et DTU en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants :

• NF P72-202-1 (DTU 25.31) (avril 1994) : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre – Exécution des cloisons en carreaux de plâtre – Partie 1 : Cahier des clauses techniques.

• NF P72-202-2 (DTU 25.31) (avril 1994) : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre – Exécution des cloisons en carreaux de plâtre – Partie 2 : Cahier des clauses spéciales.

• NF P72-301 (décembre 1983) : Carreaux en plâtre d’origine naturelle à parements lisses pour cloisons de distribution ou doublage (Indice de classement P72-301).

• NF P71-201-1 (DTU 25.1) (mai 1993) : Enduits intérieurs en plâtre – Partie 1 : Cahier des charges. • NF P71-201-2 (DTU 25.1) (mai 1993) : Enduits intérieurs en plâtre – Partie 2 : Cahier des clauses

spéciales. • Règles Th-U : Coefficient Ubât – Détermination des caractérisations « utiles » des parois (fascicule 1/5). • Règles Th-U : Matériaux – Détermination des caractéristiques thermiques « utiles » des matériaux

(fascicule 2/5). • Règles Th-U : Parois vitrées – Calcul des coefficients thermiques des parois vitrées (fascicule 3/5). • Règles Th-U : Parois opaques – Calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques (fascicule 4/5). • Règles Th-U : Ponts thermiques – Calcul des ponts thermiques (fascicule 5/5). • NF EN ISO 12241 (octobre 1998) : Isolation thermique des équipements du bâtiment et des installations

industrielles – Méthodes de calcul (Indice de classement : P50-733). • Document GS 7 : Conditions générales d’emploi des systèmes d’isolation thermique des façades par

l’extérieur faisant l’objet d’un avis technique (Cahiers CSTB 1833, mars 1983). • Thermique : Exemples de solutions pour faciliter l’application du règlement relatif aux équipements et

aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments autres que d’habitation – Isolation thermique (Cahiers CSTB 2284, octobre 1988).

• NF P72-203-1 (DTU 25.41) (mai 1993, février 2003) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) – Partie 1 Cahier des charges + Amendement A1.

• NF P72-203-2 (DTU 25.41) (mai 1993, février 2003) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) – Partie 2 Cahier des clauses spéciales + Amendement A1.

• NF P72-203-3 (DTU 25.31) (juillet 1994) : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre – Exécution des cloisons en carreaux de plâtre – Partie 3 : Mémento.

• Arrêté du 29 novembre 2000 modifié relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments.

• Thermique : Solutions techniques pour le respect du règlement thermique applicables aux immeubles collectifs ne comportant pas plus de cinquante logements (Cahiers CSTB 2390, févier 1990).

• Règles Th-C (DTU P50-706) (décembre 1993) : Règles de calcul du coefficient de performance thermique globale des logements (règles reprises dans la RT 2000).

• NF P72-204-1 (DTU 25.42) (mai 1993, février 2003) : Ouvrages de doublages et habillages en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre isolant : Partie 2 : Cahier des clauses spéciales + Amendement A1.

• NF P72-204-2 (DTU 25.42) (mai 1993, février 2003) : Ouvrages de doublages et habillages en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre isolant : Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Annexe A1.

• DTU 25.42 (DTU P72-204/PRE) (décembre 1989) : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre isolant – Préambule.

• Annexe n° 1 à l’arrêté du 1er décembre 2000 portant approbation des méthodes de calcul Th-C et Th-E prévues aux articles 4 et 5 de l’arrêté du 29 novembre 2000 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments.

• Thermique : Solutions techniques pour l’obtention du label haute performance énergétique trois étoiles en maisons individuelles – Application de l’article 3 de l’arrêté du 30 décembre 1988 (Cahier CSTB 2357, septembre 1989).

• Règles Th-BV (DTU P50-707) (juillet 1988, juillet 1989) : Règles de calcul du coefficient de besoins de chauffage des logements + annexe (règles reprises dans la RT 2000).

• Thermique : Solutions techniques RT 2000 : Maisons individuelles non climatisées.



• Guide technique : Guide de l’isolation thermique par l’intérieur des bâtiments d’habitation du point de vue des risques en cas d’incendie (Cahiers CSTB 3231, juin 2000).

• Arrêté du 22 mars 2004 relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d’ouvrages.

• NF EN ISO 13789 (février 2000) : Performances thermiques des bâtiments – Coefficient de déperdition

par transmission – Méthode de calcul (Indice de classement P50-739). • NF EN ISO 13786 (janvier 2000) : Performance thermique des composants de bâtiment –

Caractéristiques thermiques dynamiques – Méthode de calcul (Indice de classement P50-738). • NF EN ISO 10211-1 (novembre 1995) : Ponts thermiques dans les bâtiments – Flux de chaleur et

températures superficielles – Partie 2 : Méthodes générales de calcul (Indice de classement P50-732-1). • NF EN ISO 10211-2 (novembre 2002) : Ponts thermiques dans les bâtiments – Calcul des flux

thermiques et des températures superficielles – Partie 2 : Ponts thermiques linéaires (Indice de classement P50-732-2).

• Arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à la protection incendie des bâtiments d’habitation. • NF EN ISO 14683 (juin 2000) : Ponts thermiques dans les bâtiments – Coefficient de transmission

thermique linéique – Méthodes simplifiées et valeurs par défaut (Indice de classement P50-746). • Règles Th-I : Caractérisation de l’inertie thermique des bâtiments. • NF B20-001 (août 1988) : Produits isolants à base de fibres minérales – Vocabulaire (Indice de

classement B20-001). • NF EN ISO 7730 (décembre 1995) : Ambiances thermiques modérées – Détermination des indices PMV

et PPD et spécifications des conditions de confort thermique (Indice de classement X35-203). • NF P75-101 (octobre 1983) : Isolants thermiques destinés au bâtiment – Définition (Indice de classement

P75-101). • Arrêté du 13 avril 1988 relatif aux équipements et caractéristiques thermiques dans les bâtiments à usage

de bureaux ou de commerce. • Circulaire du 25 avril 2003 relative à l’application de la réglementation acoustique des bâtiments autres

que d’habitation. • Circulaire 89-49 du 12 mai 1989 relative au label haute performance énergétique et au label solaire. • Arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’article 36 de l’arrêté du 23 juin 1978 et de la circulaire

interministérielle DGS/SD7A/DSC/DGUHC/DGE/DPPR/n° 126 concernant les risques liés aux légionnelles et les risques liés aux brûlures.

1.6.1.2 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.6.1.3 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata. 1.6.1.4 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier. L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous traitants.



De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents. 1.6.1.5 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier. 1.6.1.6 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.6.1.7 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent. De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise. Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.). 1.6.1.8 PRESCRIPTIONS PATICULIERES CONCERNANT LE CHOIX DES MATERIAUX L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux prescriptions de la norme NF P01-010 de décembre 2004 : Qualité environnementale des produits de construction – Déclaration environnementale et sanitaire des produits de construction. Dans la mesure du possible, tous les matériaux utilisés devront recevoir l’étiquetage environnemental, c’est à dire la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction. Quand cet étiquetage n’existe pas, les informations relatives à l’évaluation des risques sanitaires devront au minimum être fournies sous une forme les situant par rapport aux exigences de la NF P01-010. Les entreprises devront mettre à disposition des informations disponibles sur les risques d’émissions de fibres et de particules cancérogènes classées CMR1 des produits mis en œuvre en contact avec l’air intérieur. De plus, dans la mesure du possible, l’entrepreneur du présent lot fournira au maître de l’ouvrage, les Fiches de Déclaration Environnementale et sanitaire (FDES). De plus, dans la mesure du possible, les matériaux utilisés devront être exempts de COV.

1.6.2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES DES MATERIAUX 1.6.2.1 DOUBLAGES ISOLANTS 1.6.2.1.1 GENERALITES Les complexes isolants à base de polystyrène expansé devront répondre aux spécifications de la norme NF P 72-303, ceux à base de laine de roche, laine de verre, mousse de polyuréthane ou polystyrène extrudé devront être conformes aux Avis Techniques correspondants. Les mortiers adhésifs utilisés pour le collage des complexes doivent être choisis parmi les produits spécialement destinés et aptes à cet usage (Cf. article 2.4 de la NF P 72.204.1). Les bandes, enduits et cornières d’angles utilisés pour le traitement des joints des complexes ou sandwichs en partie courante, en angles ou aux raccords avec le gros œuvre, doivent être choisis parmi les matériaux spécialement destinés et aptes à cet usage (Cf. article 1.6 de la NF P 72.204.1). 1.6.2.1.2 MISE EN ŒUVRE DES MATERIAUX La mise en œuvre des complexes isolants se fera :



• Soit par plots de 10 cm de diamètre environ, espacés de 0.30m environ horizontalement et de 0.40m environ verticalement (voir figure ci-dessous).

• Soit par bandes d’environ 5 à 10 cm de largeur, entrecroisées et espacées de 0.30 m environ (dans ce cas, les bandes ne devront pas être parfaitement continues).

Pour les isolants fibreux (laine de verre, laine de roche), la mise en place des plots s’effectuera en 2 opérations pour assurer une meilleure imprégnation des plots de mortier adhésif dans les fibres (Cf. article 2.4 de la NF P 72.204.1). 1.6.2.1.3 DISPOSITIONS PARTICULIERES ETANCHEITE A L’AIR ET A L’EAU AU POURTOUR DES BAIS Des dispositions particulières, conformes aux dispositions de l’article 1.5.1 de la NF P 72.204.1 devront être prévues pour assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau, au raccordement du complexe avec les menuiseries extérieures. DISPOSITIONS PARTICULIERES EN PARTIE BASSE Les complexes isolants seront posés sur un talon béton dépassant de 2 cm des sols finis, à la charge du présent lot. Ce talon pourra être remplacé par un profilé « U » PVC spécialement adapté. Entre le doublage et le talon béton, l’entrepreneur du présent lot devra la réalisation d’un joint silicone. 1.6.2.1.4 TRAITEMENTS DES JOINTS ET RACCORDS DIVERS JOINTS ENTRE PLAQUES Les joints entre plaques seront réalisés selon les techniques et recommandations des DTU en vigueur, à savoir :

• Collage et serrage de la bande à l’aide de l’enduit. • Remplissage de l’aminci à l’aide du même produit arasé au niveau du parement des plaques. • Lissage du joint par une ou deux couches successives d’enduit.

ANGLES RENTRANTS Travaux identiques à ceux décrits ci-dessus, mais en pliant la bande. ANGLES SAILLANTS Travaux identiques à ceux décrits ci-dessus, mais en utilisant des bandes armées. INTERSECTION DES JOINTS Les bandes de renfort ne doivent pas être superposées. A cet effet, la bande qui renforce le joint sur bord coupé doit être interrompue. 1.6.2.1.5 TOLERANCES PLANEITE LOCALE Une règle de 0.20 m appliquée sur le parement de l’ouvrage, notamment au droit des joints, ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 1 mm, ni manque, ni changement de plan brutal entre complexes. PLANEITE GENERALE Une règle de 2.00 m appliquée sur le parement du complexe et promenée en tous sens, ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm. VERTICALITE Une tolérance de verticalité de 5 mm maximum est admise sur la hauteur de l’étage.



1.6.2.2 CLOISONS A OSSATURE METALLIQUE 1.6.2.2.1 MATERIAUX PLAQUES Les plaques utilisées doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 72-302. Les plaques cassées, fendues, ou, d’une manière générale, présentant des dégradations susceptibles de compromettre la résistance mécanique de l’ouvrage ou la tenue des finitions ultérieures, ne doivent pas être utilisées telles quelles (après coupe, les parties intactes pourront être utilisées pour la réalisation d’impostes par exemple). MATERIAUX DE TRAITEMENT DES JOINTS ET RACCORDS Les bandes, enduits et cornières d’angles utilisés pour le traitement des joints de plaques en parties courantes et aux raccords avec le gros œuvre, doivent être choisis parmi les matériaux destinés et aptes à cet usage (Cf. article 1.4 de la NF P 72.203.1). OSSATURE METALLIQUE Elles sont constituées de profilés en tôle d’acier, d’épaisseur nominale supérieure ou égale à 0.60 mm, et protégées contre la corrosion. Cette protection est assurée par galvanisation à chaud, répondant, conformément à la norme NF A 36.321, aux spécifications ci-dessous :

• Classe de fabrication 1 ou 2 suivant plis et épaisseur. • Masse du revêtement de zinc correspondant au moins à la qualité Z 275.

1.6.2.2.2 TRAITEMENT DES JOINTS ET RACCORDS DIVERS TRAVAUX PREPARATOIRES Avant traitement des joints proprement dits, il devra être procédé au garnissage entre plaques accidentellement non jointives, et aux rebouchages divers à l’aide de produits adaptés. JOINTS ENTRE PLAQUES Joints courants entre plaques à bords amincis : La dissimulation des joints sera exécutée suivant les opérations ci-après :

• Collage de la bande à l’aide de l’enduit correspondant. • Remplissage de l’aminci à l’aide du même produit arasé au niveau du parement des plaques. • Lissage des joints par une ou deux couches successives d’enduit.

Angles rentrants : Mêmes opérations que ci-dessus, mais en pliant au préalable la bande. Angles saillants : Même opérations que ci-dessus, mais en utilisant une bande armée, renforcée par deux bandes flexibles métalliques. Cette armature métallique doit être disposée côté plaque. La bande armée peut être remplacée par une cornière métallique (acier galvanisé).

Intersection des joints : Les bandes de renfort ne devront pas être superposées. A cet effet, la bande qui renforce le joint sur le bord coupé doit être interrompue. 1.6.2.2.3 MISE EN PLACE DE L’OSSATURE GENERALITES L’ossature est constituée par un réseau de montants verticaux disposés parallèlement, à l’entraxe de 40 ou 60 cm, selon les hauteurs maximales admissibles sous plafonds (voir tableau ci-dessous). Parement simple (cloison de 72 mm) Parement double (cloison de 98 mm) Entraxe 0.60 2.60 3.00 Entraxe 0.40 2.80 3.30



Les montants verticaux sont fixés sur des ossatures d’une seule pièce sur toute la hauteur, y-compris dans le cas de montage sur sol brut. En cas de pose horizontale, ou en cas de hauteur supérieure à la longueur des plaques, les joints horizontaux successifs entre plaques doivent être décalés, tant sur un même parement de l’ouvrage, que d’un parement à l’autre. DISPOSITIONS PARTICULIERES RELATIVES A L’OSSATURE METALLIQUE Les montants devront être ajustés au plus près de la hauteur sous plafond entre lisses haute et basse. Ils seront coupés à une longueur inférieure d’environ 1 cm pour faciliter leur mise en place, sans que la marge soit supérieure à 2 cm. Ils seront disposés de telle façon que l’ouverture soit placée dans le sens de pose des plaques (voir figure).

Au droit des liaisons d’angle et en té, il conviendra d’interrompre les lisses hautes et basses sur une distance permettant la pose ultérieure des plaques de parement. Les départs sur murs, raccords d’angles et en tés, seront réalisés par fixation de montant (Cf. article 3.4.1.4 de la NF P 72.203.1). La liaison avec les huisseries sera réalisée à l’aide de montants d’ossature solidarisées du bâti dormant par vissage (huisseries bois) ou mise en place d’étriers ou dispositifs analogues répartis sur la hauteur (voir figure ci-dessous).

1.6.2.3 CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE 1.6.2.3.1 GENERALITES Les carreaux de plâtre seront conformes aux prescriptions de la norme NF P 72-301, et, pour les carreaux hydrofugés, avoir fait l’objet d’un Avis Technique concluant favorablement sur cet emploi. Les carreaux de plâtre, doivent, sur le chantier, être stockés à l’abri des intempéries et des chocs ou salissures. Les carreaux présentant des fissures ou cassures ne doivent pas être mis en œuvre. Les carreaux utilisés ne devront donc pas présenter de déformations visibles à l’œil, ni de défauts tels que fissures, épaufrures ou cassures en quantité ou qualité importante. Leurs parements doivent être lisses. DIMENSIONNEMENT DES CLOISONS Les carreaux de plâtre ne seront pas utilisés pour la réalisation de cloisons dépassant les dimensions du tableau ci-dessous : Épaisseur de la cloison (cm) Hauteur maximale (m)

(CF. note 1) Distance horizontale entre éléments raidisseurs (m)



(Cf. note 2) (Cf. NF P 72.202.1) 5 et 6 2.60 m 5.00 m 7 et 8 3.00 m 6.00 m 10 et au-delà 4.00 m 8.00 m (Note 1) : Pour les cloisons sous rampants, ces valeurs s’appliquent à la hauteur moyenne. (Note 2) : On entend par éléments raidisseurs : des poteaux, des parois perpendiculaires, des retours de cloisons

Les hauteurs maximales ou distances maximales entre éléments raidisseurs ci-dessus, pourront toutefois être dépassées dans la limite de 30 % pour les hauteurs et de 15 % pour les distances, sous réserve que la surface entre éléments raidisseurs soit inférieure ou égale aux valeurs ci-dessous : Épaisseur cloison (cm) Surface maximale entre

éléments raidisseurs (m²)

5 et 6 13.00 m² 7 et 8 18.00 m² 10 et au-delà 32.00 m²

1.6.2.3.2 MATERIAUX CARREAUX DE PLATRE Les carreaux de plâtre seront conformes aux prescriptions de la norme NF P 72-301, et, pour les carreaux hydrofugés, avoir fait l’objet d’un Avis Technique concluant favorablement sur cet emploi. Les carreaux de plâtre, doivent, sur le chantier, être stockés à l’abri des intempéries et des chocs ou salissures. Les carreaux présentant des fissures ou cassures ne doivent pas être mis en œuvre. Les carreaux utilisés ne devront donc pas présenter de déformations visibles à l’œil, ni de défauts tels que fissures, épaufrures ou cassures en quantité ou qualité importante. Leurs parements doivent être lisses. MATERIAUX DE JOINTS ET RACCORDS Liant colle : Le liant colle de liaison des carreaux entre eux doit être conforme aux spécifications de la norme NF P 72-321. Liaisons avec le gros œuvre et les huisseries : Pour la liaison aux raccords avec le gros œuvre et les huisseries, on peut utiliser :

• Soit le liant colle dito pour les cas des joints d’épaisseur inférieure à 1 cm. • Soit une colle de blocage conforme à la norme NF P 72-321, ou un mélange, constitué à parts égales, de plâtre

PFM conforme à la norme NF B 12-301 et de ce liant colle, dans le cas de joints plus épais. • Soit, pour des joints compris entre 10 mm et 30 mm, une mousse de polyuréthane dont les caractéristiques

mesurées à 20 °C sont les suivantes : � Masse volumique en expansion libre : (20+/- 2) kg/m3 � Résistance à la rupture en traction : supérieure à 0.06 MPa � Allongement à la rupture en traction : supérieur à 10 % � Module d’élasticité à la traction : supérieur à 0.2 MPa � Résistance à la compression à 10 % de déformation relative : supérieure à 0.02 MPa � Adhérence sur support en plâtre à l’état sec : supérieure à la résistance à la rupture en traction de la

mousse. Couvres joints : Les couvre-joints peuvent être constitués :

• Soit par une bande de papier (bandes analogues à celles utilisées pour le traitement des joints de plaques de parement en plâtre à bords amincis) collée sur le joint, en cueillie, la largeur de cette bande doit être supérieure ou égale à 70 mm.

• Soit par un enduit qui présente, après un séchage, une élasticité lui permettant d’accepter des déformations de faible amplitude, sans affecter l’aspect de la cloison (il est alors dénommé couvre-joint souple) (allongement à la rupture supérieur à 50 % - Contrainte à la rupture supérieure à 0.1 MPa).

• Soit par une baguette (bois, métal, plastique, etc.) ou une corniche posée au droit du joint. Eléments métalliques de liaisons ou renforts : Les éléments métalliques de liaisons ou de renforts, pattes à scellement, feuillards, etc., au contact de la cloison doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation ou protection équivalente. La protection par dépôt électrolique de zinc (Zn) ou de cadmium (Cd) doit répondre aux prescriptions de la norme NF A 91-102, l’épaisseur du métal déposée doit être d’au moins 20 Mm. La protection par galvanisation à chaud doit correspondre aux prescriptions de la norme NF A 91-121, le poids minimal de zinc (Zn) déposé est de 260 g/m². En cas de protection par peinture, celle-ci doit être compatible avec le plâtre et la colle, et complètement sèche avant montage de la cloison. Matériaux résilients ou bandes de désolidarisation :



Les matériaux disposés aux raccords avec le gros œuvre peuvent être constitués : • Soit par une bande d’aggloméré de bois imprégnée au bitume ou bande de liège aggloméré de 3 mm à 10 mm

d’épaisseur (bandes verticales de désolidarisation), ou 10 mm à 20 mm d’épaisseur (bandes résilientes horizontales), et de largeur égale à l’épaisseur des carreaux associés.

• Soit par de la mousse de polyuréthane associée à un système de couvre-joint (voir article concernant les couvre-joints).

1.6.2.3.3 EXECUTION DES OUVRAGES PRECAUTIONS CONTRE LES DEFORMATIONS DU GROS OEUVRE Une couche de matériau résilient ou de désolidarisation doit être interposée aux raccords de la cloison et du gros œuvre. Les joints de rupture du gros œuvre doivent être prolongés par des joints ménagés dans les cloisons (voir paragraphe 5.3.6 de la NF P 72-202-1). Dans le cas des structures correctement dimensionnées, mais particulièrement déformables, il y aura lieu de limiter les effets de ces déformations par des dispositions technologiques appropriées, comme indiquée aux paragraphes 5.34.4 et 5.3.5 de la NF P 72-202-1. POSE DES CARREAUX Pose en partie courante : Les joints verticaux sont décalés d’une assise sur l’autre d’au moins trois fois l’épaisseur de la cloison, à l’exception du dernier rang, dont les carreaux peuvent être montés la plus grande dimension dans le sens vertical, à condition que les profils des tranches latérales et longitudinales des carreaux soient compatibles. Les coupes des carreaux, nécessaires, sont effectuées à la scie ou au tranchoir. Le liant colle est préparé en délayant la poudre dans l’eau au taux de gâchage préconisé par le fabricant. Le mélange doit être soigné pour éviter les grumeaux. Ces produits ne doivent pas être utilisés lorsque la température ambiante est inférieure à + 5 °C. Jonctions entre carreaux ou entre cloisons et doublages des murs : Les jonctions d’angle sont réalisées par harpage des assises successives après suppression des emboîtements mâles pour les carreaux qui en comportent. La liaison est assurée par collage sur la totalité des surfaces en contact. Les jonctions entre cloisons perpendiculaires sont réalisées avec pénétration d’une assise sur deux, après suppression des emboîtements mâles pour les carreaux qui en comportent. La liaison est assurée par collage sur la totalité des surfaces en contact. Lorsque l’une des cloisons est une cloison de doublage, la jonction est assurée par harpage une assise sur deux, ou par pénétration non traversante une assise sur deux, ou encore par collage. Exécution des raccords des raccords au gros œuvre et aux huisseries : Choix du matériau de liaison : Le matériau de liaison est choisi parmi ceux définis au paragraphe 3.2 de la NF P 72.202.1, en fonction des qualités de planitude du support. Liaisons avec le sol : ** Cas courant : Sauf spécifications contraires au présent document, la première assise des carreaux est posée directement sur le sol, la jonction est réalisée à l’aide de la colle utilisée pour l’assemblage des carreaux. ** Cas particuliers des cuisines et salles d’eau : Sauf spécifications particulières au présent document, dans les cuisines et salles d’eau, l’entrepreneur devra :

• Soit réaliser de préférence le premier rang à l’aide de carreaux hydrofugés, dont l’aptitude à cet usage a été sanctionnée par un Avis Technique.

• Soit exécuter un socle en béton, mortier ou maçonnerie, dépassant de 2 cm le niveau du sol fini sur lequel reposera la cloison.

• Soit disposer en pied de cloison un profilé plastique en forme de U de largeur égale à l’épaisseur de la cloison et de hauteur d’aile telle que ces dernières effleurent à 2 cm au-dessus du niveau des sols finis, et dont le fond présente une structure grenue afin d’assurer une adhérence de la colle de pose des carreaux sur le profilé. Ce U plastique est fixé par clouage et un dispositif (mastic, bande de mousse plastique alvéolaire à cellules fermées) doit être mis en place entre la surface du U et le sol brut. La protection par profil U plastique n’est admise que pour les cloisons de longueur inférieure ou égale à 3.50 m.

Dans le cas particulier ou la pose des cloisons intervient avant l’exécution des chapes de redressement ou de rattrapage, les dispositions ci-dessus sont applicables. Liaisons avec les murs : ** Cas ou le jeu entre le mur et le dernier carreau est inférieur à 1 cm : Le raccord de la cloison avec les murs perpendiculaires est réalisé par collage, à l’aide de la colle utilisée pour la confection des joints courants d’assemblage. ** Cas ou le jeu entre le mur et le dernier carreau est supérieur à 1 cm :



Lorsque ce jour supérieur à 1 cm n’intéresse qu’un rang de carreaux sur deux, le jeu au droit des autres rangs restant inférieur à 3 cm, le raccord peut être réalisé par collage comme indiqué ci-dessus. Lorsque ce jeu est compris entre 1 et 3 cm, le raccord est réalisé par bourrage au mélange plâtre et colle ou à la colle spéciale. Cas particulier des cloisons situées au dernier niveau de constructions couvertes par une toiture terrasse : Une bande d’un matériau résilient de 3 à 10 mm d’épaisseur, masquée par une bande couvre-joints disposée dans l’angle est interposée entre la tranche de la cloison et le mur d’appui, collée à ce dernier à l’aide de la colle utilisée pour la jonction entre carreaux. Liaison avec les huisseries et autres bâtis dormants : ** Cas courant : La liaison de la cloison aux huisseries est renforcée au moyen de trois pattes à scellement (Cf. NF P 72.202.2, article 3) par montant, disposées au voisinage des paumelles, de préférence au droit des joints horizontaux. Dans le cas d’emploi d’huisseries métalliques, les carreaux seront encastrés dans le profil de l’huisserie et collés en fond de profil. Si ce collage n’est pas possible par suite d’un espace trop important entre le profil et le carreau, le vide restant sera bourré, assise par assise, à l’aide d’un coulis en plâtre ou colle. Dans le cas d’emploi d’huisseries et bâtis en bois sans feuillure, un couvre joint (Cf. NF P 72.202.2, article 3) doit être disposé à la jonction entre la cloison et l’huisserie ou le bâtis. Dans tous les cas, les dormants des huisseries doivent se trouver à 10 cm au moins du gros œuvre, de façon à permettre la mise en place d’une portion de carreau. ** Cas de structures particulièrement déformables : Selon le cas, l’entrepreneur du présent lot devra mettre en œuvre l’une des dispositions complémentaires suivantes : ** Huisseries sans imposte : L’entrepreneur devra :

• Créer artificiellement un joint de rupture au droit de l’huisserie, côté opposé à la charnière, de l’huisserie au plafond.

• Bourrer la saignée au moyen de mastic ou de mousse. • Cacher ce joint par un couvre joint.

** Blocs portes avec imposte : Pour la partie du montant situé au-dessus de la traverse horizontale, on fixera une patte à scellement à hauteur de chaque joint horizontal. Cette disposition sera également adoptée pour la partie inférieure du montant dans le cas de portes lourdes. ** Divers : L’entrepreneur pourra également créer une imposte en adaptant sur le dormant initial une pièce filante. Les raidisseurs verticaux seront vissés dans l’huisserie en au moins trois points situés à la hauteur des paumelles. Cette adaptation est également possible dans le cas d’huisseries métalliques. La distance entre deux huisseries, ou entre une huisserie et le gros œuvre doit être supérieure à 10 cm (sauf dispositions architecturales rendant cela impossible). Le remplissage de l’imposte peut être réalisé soit en carreaux de plâtre, soit avec un matériau permettant de répondre au cahier des charges spécifique de l’ouvrage. Liaison avec les plafonds : ** Préparation des carreaux : Les carreaux du dernier rang seront coupés à une hauteur telle que l’espace restant entre le carreau et le plafond ou la couche de matériau résilient interposée soit le plus réduit possible. ** Réalisation de la jonction dans les cas courants : Utilisation d’une bande de matériaux résilients : La bande de matériau résilient, de largeur égale à l’épaisseur de la cloison, sera interposée entre la cloison et la sous face du plafond. Elle sera collée à celui-ci à l’aide de la colle utilisée pour la jonction entre carreaux, en respectant, selon le type de plafond associé, les précautions ci-dessous :

• Planchers à sous face de béton lisse : le collage sera réalisé après nettoyage de la surface et, si nécessaire, piquage superficiel.

• Planchers enduits au plâtre : avant collage de la bande, l’enduit, s’il est exécuté avant la pose de la cloison, doit, si nécessaire, être préalablement piqué à cœur au droit de la cloison.

Le bourrage de l’espace restant entre la cloison et la bande sera réalisé à l’aide du mélange plâtre et liant colle ou à la colle spéciale de bourrage. La jonction en cueillie sera masquée par l’application d’un couvre joint. Utilisation de mousse de polyuréthane expansée in situ : La mise en œuvre de la mousse (associée à un couvre-joint) devra être réalisée en respectant les indications suivantes :

• La température conditionne l’expansion de la mousse. Les conditions optimales d’emploi seront obtenues lorsque la bombe sera à une température de 20 °C à 25 °C, indépendamment de la température sur chantier, laquelle toutefois ne doit pas être inférieure à + 5 °C.



• Les supports doivent être sains, exempts de poussières, d’huile et de graisse. • L’arasage avant l’opération de finition sera réalisé trois jours après expansion.

** Cas particulier des plafonds en plaques de parement en plâtre fixées sur ossature métallique : L’interposition d’un matériau résilient n’est pas nécessaire dans ce cas. La jonction sera réalisée par bourrage de l’espace restant entre la cloison et le plafond, à l’aide du mélange plâtre liant colle ou à la colle spéciale de bourrage. La finition en cueillie sera exécutée suivant la technique bandes et enduit pour le traitement des joints du plafond (bande de largeur supérieure ou égale à 70 mm). ** Réalisation de la jonction dans le cas de structures particulièrement déformables : On utilise généralement de la mousse de polyuréthane expansé in situ L’entrepreneur pourra également fixer, en sous face du plancher, une lisse en bois, ou autre matériau, permettant de conserver le degré coupe-feu de la cloison, auxquels sont fixés latéralement deux tasseaux, le vide intérieur étant rempli de laine minérale ou de mousse de polyuréthane. Ce système pourra éventuellement être remplacé par deux cornières métalliques ou un ensemble emboîtable, ou tout autre procédé dont l’aptitude à un tel emploi aura été sanctionné par un Avis Technique. Joints de dilatation : Les joints de dilatation ou de retrait de la structure devront être prolongés par des joints dans les cloisons. Ils seront réalisés de façon comparable à la liaison décrite à l’article 5.3.5.3 de la NF P 72.202.1 (mousse de polyuréthanne ou laine minérale avec couvre joint de type c (voir paragraphe 3.2 de la NF P 72.202.1)). Cas particulier des cloisons non fixées au gros œuvre en partie haute : Afin de porter les efforts, un raidisseur horizontal sera disposé en tête de cloison, qui pourra être :

• Soit une lisse en bois de la largeur de la cloison et d’une épaisseur de 30 mm sur laquelle deux retombées de 15 mm au moins sont fixées

• Soit d’un profilé bois ou métallique de même inertie. La lisse sera fixée à chaque extrémité soit sur le gros œuvre, soit sur un raidisseur vertical. Elle sera fixée à la cloison tous les 2.00 m par chevillage, vis ou pattes à scellement. Les tenons supérieurs des carreaux seront arasés pour assurer une bonne assise de la lisse. Pour assurer la continuité des différents éléments du raidisseur horizontal, à chaque jonction, une éclisse de raccordement, de 20 cm de longueur, de la largeur égale à celle de l’élément et d’épaisseur 15 mm, sera fixée par quatre vis. 1.6.2.4 PLAFONDS EN PLAQUES DE PLATRE CARTONNEES SUR OSSATURE METALLIQUE 1.6.2.4.1 MATERIAUX PLAQUES Les plaques utilisées doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 72.302. Les plaques cassées, fendues, ou, d’une manière générale présentant des dégradations susceptibles de compromettre la résistance mécanique de l’ouvrage, ou la tenue des finitions ultérieures ne doivent pas être utilisées telles qu’elles. MATERIAUX DE TRAITEMENT DES JOINTS ET RACCORDS Les bandes, enduits et cornières d’angles utilisés pour le traitement des joints de plaques de plâtre en partie courante, en angle et au raccord avec le gros œuvre, doivent être choisis parmi les matériaux spécialement destinés et aptes à cet usage (Cf.. article 1.4 de la NF P 72.203.1). OSSATURE METALLIQUE Elles sont constituées en tôle d’acier, d’épaisseur nominale supérieure ou égale à 0.60 mm et protégées contre la corrosion. Cette protection est assurée par galvanisation à chaud répondant, conformément à la norme NF A 36.321, aux spécifications ci-dessous :

• Classe de fabrication 1 ou 2 suivant plis et épaisseur. • Masse du revêtement de zinc correspondant au moins à la qualité Z 275.

1.6.2.4.2 TRAITEMENT DES JOINTS ET RACCORDS DIVERS TRAVAUX PREPARATOIRES Avant traitement des joints proprement dits, il devra être procédé au garnissage entre plaques accidentellement non jointives, et aux rebouchages divers à l’aide de produits adaptés. JOINTS ENTRE PLAQUES Joints courants entre plaques à bords amincis : La dissimulation des joints sera exécutée suivant les opérations ci-après :

• Collage et serrage de la bande à l’aide de l’enduit correspondant. • Remplissage de l’aminci à l’aide du même produit arasé au niveau du parement des plaques. • Lissage du joint par une ou deux couches successives d’enduit.



Angles rentrants : Même opérations que ci-dessus mais en pliant au préalable la bande. Angles saillants : Même opérations que ci-dessus, mais en utilisant une bande armée, renforcée par deux bandes flexibles métalliques. Cette armature doit être disposée côté plaques. Intersection des joints : Les bandes de renfort ne devront pas être superposées. A cet effet, la bande qui renforce le joint sur le bord coupé doit être interrompue. 1.6.2.4.3 PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES OSSATURES METALLIQUES PLANEITE ET HORIZONTALITE DE L’OSSATURE La planéité et l’horizontalité du plafond en plaques résultent des caractéristiques de l’ossature intermédiaire qui doit être mise en place et réglée en sorte de respecter les prescriptions ci-après : Planéité : La surface matérialisée par la sous face de l’ossature ne doit pas présenter d’irrégularité de niveau supérieure à 5 mm sous une règle de 2.00 m déplacée perpendiculairement aux éléments de cette ossature. Horizontalité de l’ossature : L’écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm. POSITIONNEMENT DE L’OSSATURE L’ossature est constituée d’éléments parallèles placés à distance régulière, de façon telle que l’entraxe maximum respecte, en fonction de l’épaisseur des plaques, les valeurs du tableau ci-dessous : Épaisseur des plaques

(mm) Entraxe maximal des ossatures (mm) – Pose « perpendiculaire »

9.5 50 12.5 60 15 60

Aboutage des éléments d’ossature : Lorsque la dimension en longueur des éléments ne permet pas de franchir de façon continue la distance comprise entre les parois verticales opposées, il sera nécessaire de procéder à des aboutages. Ceux-ci devront être exécutés en respectant les règles ci-dessous :

• Le raccord doit être placé de manière à se trouver décalé d’une ligne d’ossature à l’autre, afin que l’ensemble des raccords successifs ne soient pas alignés.

• L’aboutage doit donner une résistance mécanique au moins équivalente à celle de l’ossature en partie courante. Pour les profilés métalliques, cette condition est satisfaite par un recouvrement, emboîtement ou éclissage d’au moins 15 cm et vissage (voir schéma ci-dessous).

1.6.2.4.4 TOLERANCES PLANEITE LOCALE Une règle de 0.20 m appliquée à la sous face de l’ouvrage ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 1 mm, ni manque, ni changement de plan brutal entre plaques.



PLANEITE GENERALE Une règle de 2.00 m appliquée à la sous face de l’ouvrage et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 5 mm. HORIZONTALITE L’écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm. 1.6.2.5 ENDUITS AU PLATRE 1.6.2.5.1 MATERIAUX PLATRE Le plâtre utilisé doit répondre aux conditions générales de la norme NF B 12.300, et à la définition et aux spécifications de l’une des normes suivantes :

• NF B 12.301 : Plâtres de construction PFC et PGC. • NF B 12.303 : Plâtres fins de construction pour enduits de très haute dureté dits « Plâtres THD ».

Il ne doit être ni chaud, ni éventé. Il doit être stocké à l’abri de l’humidité et des intempéries. EAU DE GACHAGE Les caractéristiques de l’eau de gâchage doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 18.303. ADJUVANTS Mis à part la réalisation des couches adhésives visées à l’article 3.4.2 de la NF P 71.201, l’emploi d’adjuvants est interdit sur le chantier. 1.6.2.5.2 PLANITURE DE L’ENDUIT PLANEITE LOCALE Une règle de 0.20 m appliquée sur l’enduit et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 1 mm. PLANITUDE GENERALE Enduits exécutés sans nu ni repère : Une règle de 2.00 m appliquée sur l’enduit et promenée en tous sens, ne doit pas faire apparaître, entre les points les plus saillants et les points les plus en retrait, en écart supérieur à 10 mm. Enduits exécutés sur nus et repères : Une règle de 2.00 m appliquée sur l’enduit et promenée en tous sens, ne doit pas faire apparaître, entre les points les plus saillants et les points les plus en retrait, en écart supérieur à 5 mm. VERTICALITE Une tolérance de verticalité de 5 mm est admise sur la hauteur de l’étage courant (2.50 m).

1.6.3 DESCRIPTION DES TRAVAUX – PLATRERIE-ISOLATION 1.6.3.1 CLOISONS INTERIEURES 1.6.3.1.1 CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE PLEIN DE 10 cm Cloisons intérieures en carreaux de plâtre plein de 100 mm d’épaisseur selon plan architecte, à face parementée de type PLEIN CLAM ou similaire. La mise en œuvre de ces cloisons sera réalisée selon les techniques et recommandations du DTU en vigueur, ainsi qu’aux recommandations du fabricant. Dans les pièces humides (bloc sanitaires, douches) le cloisonnement sera réalisé en carreaux de plâtre hydrofugé toute hauteur. Nota 1 : Dans ces cloisons, l’entrepreneur du présent lot devra la fourniture et pose de châssis bois selon plans. Nota 2 : Les faces coté pièces humides seront réalisées en plaque de plâtre hydrofuge.

Localisation : - Selon plans, pour toutes les cloisons intérieures des blocs sanitaires Hommes et Femmes ainsi que du local

commun.



1.6.3.2 DOUBLAGES DES FACADES 1.6.3.2.1 QUALITE DES ISOLANTS Tous les isolants employés pour la réalisation du présent projet devront faire l’objet d’un certificat de qualification ACERMI à fournir au Cabinet d’Architecture au Maître de l’Ouvrage et au Bureau de Contrôle. 1.6.3.2.2 DOUBLAGES ISOLANTS Le doublage de toutes les façades donnant sur l’extérieur sera réalisé par des panneaux sandwichs type PLACOMUR® Th32 PV 13+120 des Ets PLACOPLATRE ou similaire, comprenant une plaque de plâtre de 12.5 mm d’épaisseur et d’un isolant en PSE de 120 mm d’épaisseur (conductivité thermique de l’isolant λ = 0.032 W/m.K). Entre ces deux éléments, interposition d’un pare vapeur. La mise en œuvre de ces doublages sera réalisée par collage à l’aide d’un mortier adhésif agréé par le fabricant du matériau retenu. Les pieds des doublages seront protégés par un film polyéthylène de 100 microns sur une hauteur d’au moins 20 mm au-dessus du sol fini. Ce film sera agrafé sur le parement du doublage et retourné sous la chape. L’étanchéité au-pourtour des menuiseries extérieures sera assurée soit par un mastic souple extrudé entre la plaque de parement et la menuiserie ou par injection de mousse de polyuréthane. L’étanchéité à l’air au droit des prises de courant, interrupteurs et autres appareillages électriques sera réalisée par un bourrage au mortier adhésif type MAP ou similaire ou par injection de mousse de polyuréthane. Dans le cas ou la hauteur sous plafond serait supérieure à 3.60 m, une lisse horizontale devra être fixée au support au droit de chaque jonction de complexes pour permettre une fixation mécanique de sécurité. Les joints seront réalisés selon les techniques et recommandations du fabricant du matériau retenu (bandes + enduit). La pose de ces ouvrages se fera selon les normes et DTU en vigueur et selon les techniques et recommandation du fabricant du matériau retenu. Ces doublages auront les caractéristiques suivantes :

• Perméance : P3 • Résistance thermique utile : 3.35 m².K/W. • Réaction au feu du parement : B-s1,d0.

Localisation : - Selon plans, doublages en périmétrie des blocs sanitaires Hommes et Femmes ainsi que le Local Commun.

Nota 1 : Les faces coté pièces humides seront réalisées en plaque de plâtre hydrofuge. 1.6.3.3 OUVRAGES VERTICAUX DE PLATRERIE 1.6.3.3.1 HABILLAGES EN PLAQUES DE PLATRE Habillage en plaques de plâtre cartonnées, type PLACOPLATRE BA 13 ou similaire, pose par collage sur les maçonneries concernées. Les joints entre plaques seront réalisés selon les techniques et recommandations du fabricant du matériau retenu (bandes + enduit). Les travaux seront réalisés selon les normes et DTU en vigueur, ainsi que selon les prescriptions du fabricant du matériau retenu. Nota 1 : Les faces coté pièces humides seront réalisées en plaque de plâtre hydrofuge.

Localisation : - Sans objet.

1.6.3.4 OUVRAGES DIVERS POUR CLOISONS ET DOUBLAGES 1.6.3.4.1 PASSAGES ET DESCENTES DES GAINES, CABLES ET FILS Les passages et les descentes des gaines dans les cloisons sont à la charge du titulaire du présent lot. Le titulaire du présent lot devra également la réalisation des trous à la scie cloche. Une interface entre le titulaire du présent lot et le titulaire du lot ELECTRICITE sera à mettre en place dès la phase préparatoire du chantier et surtout avant le démarrage des travaux de PLATRERIE, afin que soit clairement définie la position de l’ensemble des sorties des bouts de fils. 1.6.3.4.2 POSE DES HUISSERIES DES PORTES DE DISTRIBUTION INTERIEURES Fourniture et pose, incorporation et scellements des huisseries de portes intérieures.

Localisation : - Selon plans, pose de toutes les huisseries des portes intérieures à positionner dans les cloisons.



1.6.3.4.3 POTEAUX D’ABOUTS DE CLOISONS Fourniture et pose de poteaux d’abouts de cloisons en sapin de section 69 x 45 mm, compris toutes sujétions.

Localisation : - Sans objet.

1.6.3.4.4 ANGLES SAILLANTS DES CLOISONS Les angles saillants des cloisons seront protégés par des arêtes métalliques de renforts.

Localisation : - Selon plans, aux angles saillants de toutes les cloisons intérieures.

1.6.3.5 OUVRAGES HORIZONTAUX DE PLATRERIE 1.6.3.5.1 PLAFONDS EN PLAQUE DE PLATRE SUR OSSATURE METALLIQUE (dans l’épaisseur du solivage de plafond) Réalisation de plafonds en plaques de plâtre sur ossature métallique, constitués comme suit :

• Une ossature métallique type STIL F 530 ou similaire, espacée tous les 0.50 m, et fixée au support par suspentes métalliques (hauteur maximum du plénum : 50 mm).

• Une plaque de plâtre type PLACOFLAM BA15 vissée sur l’ossature. • Les joints entre plaques seront réalisés selon les techniques et recommandations du fabricant du matériau

retenu (bandes + enduit). La mise en œuvre de ces doublages sera réalisée selon les techniques et recommandations du fabricant du matériau retenu, ainsi qu’aux prescriptions des DTU en vigueur. Ces plafonds devront assurer un degré coupe-feu de 1 Heure. Les travaux comprennent également toutes les ossatures primaires et/ou secondaires nécessaires.


• Plafonds des blocs sanitaires Hommes et Femmes, ainsi que le Local Commun. 1.6.3.5.2 ISOLATION DESSUS PLAFONDS Fourniture et mise en œuvre d’une isolation thermique par matelas de laine minérale de 200 mm d’épaisseur totale constituée de deux couches croisées de 100 mm d’épaisseur chacune, dont une avec pare vapeur.


• Plafonds des blocs sanitaires Hommes et Femmes, ainsi que le Local Commun. 1.6.4 DEFINITION DES TRAVAUX – MENUISERIES INTERIEU RES 1.6.4.1 BLOCS PORTES DE DISTRIBUTION INTERIEURE 1.6.4.1.0 OBSERVATION GENERALE L’entrepreneur du présent lot devra la fourniture seule des huisseries des portes intérieures au titulaire du lot CLOISONS – PLATRERIE – ISOLATION qui en assurera la pose. L’implantation de ces huisseries restant à la charge du présent lot. 1.6.4.1.1 BLOCS PORTES A 1 VANTAIL Fourniture et pose de blocs portes à 1 vantail, constitués comme suit :

• Huisseries bois en sapin du nord 67x56 mm. • Vantail de 40 mm d’épaisseur comprenant cadre en bois résineux à peindre avec âme en aggloméré de densité

minimale de 400 kg/m3 et parement en panneau de fibre dur, épaisseur 3 mm. • Compris butoirs de portes.

BLOCS PORTES DE 0.93 X 2.04 M HAUTEUR Fourniture et pose de blocs portes dito, de 0.93 x 2.04 m hauteur.



Localisation : - Selon plans, Local Commun, blocs sanitaires Hommes et Femmes.

BLOCS PORTES DE 0.83 X 2.04 M HAUTEUR Fourniture et pose de blocs portes dito, de 0.83 x 2.04 m hauteur.

Localisation : - SANS OBJET.

1.6.4.1.2 BLOCS PORTES A 1 VANTAIL COUPE-FEU 1/2 HEURE Fourniture et pose de blocs portes à 1 vantail, coupe-feu 1/2 heure, constitués comme suit :

• Huisseries en bois exotique rouge 67x56 mm. • Vantail de 40 mm d’épaisseur comprenant cadre en bois résineux (chants dégraissés), âme en panneaux de

particule aggloméré feu et parement en panneau de fibre sur, épaisseur 3 mm. • Compris butoirs de portes.

BLOCS PORTES COUPE-FEU 1/2 HEURE DE 0.83 X 2.04 M HAUTEUR Fourniture et pose de blocs portes dito, coupe-feu 1/2 heure, de0.83x 2.04 m hauteur.

Localisation : - SANS OBJET.

1.6.4.2 FERRAGES DES PORTES INTERIEURES 1.6.4.2.1 FERRAGE DE TYPE A Ferrage de type BRICART ou similaire comprenant :

• Béquilles et plaque de garniture type QUEBEC DESIGN 781 092 ou similaire. • Bec de cane simple (serrure SERIE 800 de chez BRICARD ou similaire).

Localisation : - Selon plans ; Sans Objet.

1.6.4.2.2 FERRAGE DE TYPE B Ferrage de type BRICART ou similaire comprenant :

• Béquilles et plaque de garniture type QUEBEC DESIGN 781 097 ou similaire. • Bec de cane à condamnation / décondamnation avec voyant (serrure SERIE 800 de chez BRICARD ou

similaire). Localisation : - Selon plans ; wc Hommes et Femmes, Douches.

1.6.4.2.3 FERRAGE DE TYPE C Ferrage de type BRICART ou similaire comprenant :

• Béquilles et plaque de garniture type QUEBEC DESIGN 781 070 ou similaire. • Serrure de sûreté 1 point à cylindre européen SERIE 800 de chez BRICARD ou similaire, à combinaison. • Cylindre de sûreté type ALPHA des Ets BRICARD ou similaire. Localisation :

- Selon plans ; Local Commun, bloc sanitaires Hommes et Femmes. 1.6.4.2.4 FERRAGE DE TYPE D Ferrage de type BRICART ou similaire comprenant :

• Béquilles et plaque de garniture type QUEBEC DESIGN 781 070 ou similaire. • Serrure de sûreté 1 point à cylindre européen SERIE 900 de chez BRICARD ou similaire, à combinaison. • Cylindre de sûreté type ALPHA des Ets BRICARD ou similaire. Localisation :

- Selon plans ; Sans Objet.



1.6.4.2.5 FERRAGE DE TYPE E Ferrage de type BRICART ou similaire comprenant :

• Béquilles et plaque de garniture type QUEBEC DESIGN 781 092. • Bec de cane simple (serrure SERIE 900 de chez BRICARD). Localisation :

- Selon plans ; SANS OBJET. 1.6.4.2.6 FERME PORTES HYDRAULIQUES L’entreprise du présent lot devra la fourniture et la pose, compris toutes sujétions, de ferme portes hydrauliques, à pression constante, type DORMA TS 91 ou similaire.

Localisation : - Selon plans ; SANS OBJET.

1.6.4.2.7 ORGANIGRAMME DES CLEFS La mise au point de l’organigramme des clefs est à la charge du présent lot. Celui-ci sera effectué en collaboration avec les titulaires des lots SERRUERIE et MENUISERIES EXTERIEURS ALU, ainsi qu’en accord avec le maître de l’ouvrage et le maître de l’œuvre. 1.6.4.3 OUVRAGES DIVERS DE MENUISERIES INTERIEURES 1.6.4.3.1 PLINTHES BOIS Plinthes en sapin du nord corroyé, premier choix, de 0.07 de hauteur et de 0.008 d'épaisseur, pointes en acier, compris coupes de longueur et ajustages à coupes d’onglets et élégies. Il est à noter que les plinthes sont à prévoir un pourtour des pièces. Ces plinthes devront être livrées aux peintres pour impression et posées après la finition des revêtements de sols. Ces plinthes devront être parfaitement ajustées au sol et sur les murs avec joint silicone aux endroits des jours supérieurs à 1 mm.

Localisation - SANS OBJET.

1.6.4.3.2 HABILLAGE DES CANALISATIONS Réalisation des habillages de canalisations comprenant :

• Ossature en sapin de pays. • Façades en panneaux de contreplaqué vissés sur l’ossature par vis à cuvette (panneaux démontables). • Isolation intérieure par panneaux de laine minérale collés sur les façades.

Localisation : - Selon plans, habillage de toutes les canalisations (EU – EV – EP – V.M.C., etc.) à l’intérieur des différentes pièces.

1.6.4.3.3 PANNEAU D’AFFICHAGE Fourniture et pose de tableaux d’affichage :

• type modèle 4 feuilles avec portes vitrées, serrure à clé, • cadre en acier laqué de 50x70 mm Localisation : - Selon plans ; Local Commun.

1.6.4.3.4 PANNEAU D’AFFICHAGE DES CONSIGNES DE SECURITE Conformément à l’arrêté de mars 1986, l’affichage des consignes de sécurité avec plan d’évacuation et numéro de téléphone est obligatoire. L’entreprise du présent lot devra donc la fourniture et la pose d’une boîte d’affichage avec porte vitrée fermant à clef pour ces documents.



Dimensions : 0.50 x 0.80 m. Les consignes, plans et numéros de téléphone seront fournis par le maître de l’ouvrage.

Localisation : - Selon plans ; Local Commun.

1.6.4.3.5 NUMEROTATION DES BUREAUX ET ETIQUETAGE DE S LOCAUX Fourniture et pose visée d’étiquettes plastique comportant les indications des locaux. Elles seront à mettre au point avec le maître d’ouvrage.

Localisation - Pour toutes les portes du présent projet. 1.6.4.3.6 MOULURES ET EBRASEMENTS L’entreprise du présent lot (devra toutes les moulures et tous les ébrasements nécessaires au pourtour des menuiseries intérieures.


• Au pourtour de toutes les portes intérieures et châssis intérieur, extérieur. 1.6.4.3.7 CHASSIS FIXES EN BOIS Fourniture et pose de châssis fixes en bois exotique rouge, compris simple vitrage feuilleté type PYROBEL 16 mm. Ces châssis devront être coupe-feu 1/2 heure, compris moulures d’ébrasements et toutes sujétions. Dimensions : largeur selon plans 1.20 x 1.10 m hauteur.

Localisation : - Selon plans ; Châssis fixe en Local Commun (nbr. 1)

1.6.4.3.8 PLANCHER BOIS (mezzanine sur atelier) Fourniture et pose d’une ossature bois de section appropriée, destinée à recevoir un plancher en panneaux CTBX d’aggloméré de 22 mm.

Localisation : - Selon plans ; Sur l’ensemble des blocs sanitaires Hommes, Femmes et Local Commun.

1.6.5 FAUX PLAFONDS 1.6.5.1 GENERALITES 1.6.5.1.1 DOCUMENTS OFFICIELS DE REFERENCE Les travaux afférents au présent lot seront exécutés en conformité avec les normes, règlements et DTU en vigueur 15 jours avant la date de la soumission, et notamment aux documents suivants :

• NF DTU 58.2 P1-1 (décembre 2007) : Travaux de bâtiment – Plafonds tendus – Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (indice de classement P69-002-1-1).

• NF DTU 58.2 P1-2 (décembre 2007) : Travaux de bâtiment – Plafonds tendus – Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (indice de classement P69-002-1-2).

• NF DTU 58.2 P2 (décembre 2007) : Travaux de bâtiment – Plafonds tendus – Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales (indice de classement P69-002-2).

• NF DTU 58.1 P1-1 (décembre 2008) : Travaux de bâtiment – Plafonds suspendus – Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (indice de classement P68-203-1-1).

• NF DTU 58.1 P1-2 (décembre 2008) : Travaux de bâtiment – Plafonds suspendus – Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (indice de classement P68-203-1-2).



• NF DTU 58.1 P2 (décembre 2008) : Travaux de bâtiment – Plafonds suspendus – Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CGS) (indice de classement P68-203-2).

• DTU 25.51 (NF P73-201-1) (septembre 1994) : Mise en œuvre des plafonds en staff – Partie 1 : Cahier des clauses techniques (indice de classement P73-201-1).

• DTU 25.51 (NF P73-201-2) (septembre 1994) : Mise en œuvre des plafonds en staff – Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (indice de classement P73-201-2).

• DTU 25.221 (NF P71-202) (mai 1993) : Plafonds constitués par un enduit armé en plâtre – Partie 1 : Cahier des charges (indice de classement P71-202).

• DTU 25.222 (NF P72-201) (mai 1993) : Plafonds fixés : Plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse – Partie 1 : Cahier des charges (indice de classement P72-201).

• DTU 25.232 (NF P68-201) (mai 1993) : Plafonds suspendus, plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse directement suspendues – Cahier des charges (indice de classement P68-201).

• Arrêté du 8 août 2005 portant application pour les plafonds du décret n° 92-647 su 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre 1995 et n° 2003-947 du 3 octobre 2003.

• Avis du 25 août 2005 relatif à l’application du décret n° 92-647 du 8 juillet 1992, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre 1995 et n° 2003-947 du 3 octobre 2003, concernant l’aptitude à l’usage des produits de construction et de l’arrêté du 8 août 2005 appliquant ce décret aux plafonds (directive 89/106/CEE du Conseil des Communautés Européennes du 21 décembre 1988).

1.6.5.1.2 MATERIAUX Sauf spécifications particulières au présent document, tous les plafonds seront réalisés en matériaux classés M1 au minimum. L’entrepreneur du présent lot devra fournir au Cabinet d’Architecture, au Bureau de Contrôle et au Maître de l’Ouvrage, les P.V. de réaction au feu correspondant. Les matériaux seront stockés à l’abri de l’humidité. Le stockage extérieur et dans les endroits humides est strictement interdit. 1.6.5.1.3 EXECUTION DES TRAVAUX Pour la réalisation des travaux de plafonds suspendus, les travaux comprendront toutes sujétions pour la fourniture et la pose des plafonds (y-compris ossatures et fixations) et la fourniture et la pose de tous matériels nécessaires aux travaux de pose. 1.6.5.1.4 COORDINATION DES TRAVAUX L’entrepreneur du présent lot devra demander les différentes réservations et incorporations éventuelles, ainsi que les ancrages relatifs à leurs travaux aux différentes entreprises intervenant sur le chantier. Il devra donc prendre contact avec les entreprises des lots suivants (sans que cette liste soit restrictive) :

• GROS ŒUVRE • CHARPENTE • CLOISONS – PLATRERIE – ISOLATION • MENUISERIES EXTERIEURES • MENUISERIES INTERIEURES • ELECTRICITE • CHAUFFAGE • PEINTURE

1.6.5.1.5 DOSSIERS DES OUVRAGES EXECUTES Au plus tard un mois après la date de réception des travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir au Maître d’œuvre, les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) en quatre exemplaires. Il est signalé que, conformément aux prescriptions définies au CCAP, une retenue de 5% (cinq pour cent) du montant du marché (hors retenue de garantie éventuelle) sera appliquée sur les situations de travaux, jusqu’à remise de ces documents. La composition de ces DOE est donnée à titre indicatif dans les Notes Communes à Tous les Corps d’Etat. 1.6.5.1.6 COMPTE PRORATA L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux Notes Communes à Tous les Corps d’Etat pour tout ce qui concerne le compte prorata.



1.6.5.1.7 HYGIENE ET SECURITE SUR LE CHANTIER Le présent chantier est soumis aux dispositions définies dans la loi n° 93-1417 du 31 décembre 1993 et par le décret n° 94.1159 du 26 décembre 1994, pour tout ce qui concerne l’hygiène et la sécurité sur le chantier. L’entrepreneur du présent lot devra donc prendre connaissance du Plan Général de Coordination et de Protection de la Santé (PPSPS) établi par le Coordinateur de Sécurité et de Protection de la Santé (CSPS), joint au présent dossier. Il sera tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour respecter les prescriptions définies pour l’hygiène et la sécurité sur le chantier. Avant le démarrage de ses travaux, l’entrepreneur du présent lot devra fournir son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) au CSPS, et effectuer la visite commune avec le dit CSPS. Ces dispositions sont également valables pour tous les éventuels sous-traitants. De plus, en fin de travaux, l’entrepreneur du présent lot sera tenu de remettre tous les documents demandés par le CSPS pour l’élaboration du Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO). La retenue de 5% concernant la remise des DOE, s’applique également pour la remise de ces documents. 1.6.5.1.8 DISPOSITIONS PARTICULIERES CONCERNANT LES ECHAFAUDAGES L’entrepreneur du présent lot devra tenir compte de l’arrêté du 21 décembre 2004, pour tout ce qui concerne les vérifications et les mises en œuvre des échafaudages utilisés sur le chantier. 1.6.5.1.9 GENERALITES Si des travaux non prévus au CCTP et/ou sur les plans du Maître d’œuvre s’avèrent nécessaires, tant pour la bonne tenue des ouvrages, que pour le respect des règles de l’art et des normes en vigueur, ceux-ci seront dus par l’entrepreneur. Lors de ses études, l’entrepreneur du présent lot devra donc prendre contact avec le Maître d’œuvre en cas d’imprécisions au CCTP et/ou aux plans. 1.6.5.1.10 OBSERVATIONS IMPORTANTES L’entrepreneur du présent lot devra obligatoirement prendre connaissance du CCTP des autres corps d’état, afin de contrôler la nature des prestations qui lui incombent. De plus, il devra également prendre connaissance des Notes Communes à Tous les Corps d’Etat, ce chapitre reprenant toutes les obligations qui incombent à chaque entreprise. Il est également obligatoire de prendre connaissance de tous les documents constituant le marché (CCAP, rapport de sol, PGS, rapport du Bureau de Contrôle, etc.). 1.6.5.1.11 PRESCRIPTIONS PATICULIERES CONCERNANT LE CHOIX DES MATERIAUX L’entrepreneur du présent lot devra se reporter aux prescriptions de la norme NF P01-010 de décembre 2004 : Qualité environnementale des produits de construction – Déclaration environnementale et sanitaire des produits de construction. Dans la mesure du possible, tous les matériaux utilisés devront recevoir l’étiquetage environnemental, c’est à dire la déclaration des caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction. Quand cet étiquetage n’existe pas, les informations relatives à l’évaluation des risques sanitaires devront au minimum être fournies sous une forme les situant par rapport aux exigences de la NF P01-010. De plus, dans la mesure du possible, l’entrepreneur du présent lot fournira au maître de l’ouvrage, les Fiches de Déclaration Environnementale et sanitaires (FDES). 1.6.5.1.12 DEMARCHES CHANTIER PROPRE L’entrepreneur du présent lot devra respecter les dispositions notifiées dans la chartre chantier propre jointe au présent dossier.

1.6.5.2 DESCRIPTION DES TRAVAUX – FAUX PLAFOND 1.6.5.2.1 PLAFONDS EN DALLES 600 X 600 Le plafond sera composé de panneaux acoustiques en laine de roche pourvue d’un voile peint en blanc (finition lisse) sur la face visible et d’un contre-voile sur la face arrière, dalles de 600x600x20 mm d’épaisseur, bords E, , type EKLA® des Ets ROCKFON ou similaire. Ces panneaux reposeront sur une ossature métallique en acier galvanisé, constituée de profilés T de 24 mm de couleur blanche. Une cornière de rive assurera la finition en périphérie. La mise en œuvre de ces plafonds sera réalisée conformément aux prescriptions de la norme NF P 98-203. Ces plafonds auront les caractéristiques suivantes :



Réaction au feu : • Euroclasse A1 selon la norme EN 13501-1.

Résistance au feu : • REI 30 selon la norme TS 13381-1.

Coefficient d’absorption acoustique : Fréquence (Hz) 125 250 500 1000 2000 4000 Absorption αp 0.50 0.85 1.00 0.95 1.00 1.00

Valeur moyenne αw = 1.00 NRC 0.95, classe d’absorption A. Les plafonds seront stables au niveau dimensionnel même dans des conditions d’humidité allant jusqu’à 100%. Le taux de réflexion à la lumière sera de 86% selon la norme ISO 7724-2. Conductivité thermique :

• λD = 37 Mw/Mk. Résistance thermique :

• R = 0.54 m².K/W. Localisation : - Selon plans :

• Plafond du Local Commun. 1.6.5.2.2 ISOLATION THERMIQUE Fourniture et mise en œuvre d’une isolation thermique par matelas de laine minérale de 100 mm d’épaisseur totale.

Localisation : - Selon plans, au-dessus de tous les plafonds décrits aux articles ci-dessus.

1.6.5.2.3 MISE À DISPOSITION DE DALLES DE PLAFONDS L’entrepreneur du présent lot devra mettre à la disposition du maître d’ouvrage un carton de dalles.

Documents

Lot n° 1 – GROS ŒUVRE ETENDU