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"Toupinoscope", les biographies de la Toupie Louise Michel Institutrice, militante révolutionnaire et libertaire française 1830 - 1905 Biographie de Louise Michel Née au château de Vroncourt en Haut-Marne, Louise Michel est la fille née hors mariage du fils du châtelain, Laurent Demahis, et de la servante Marianne Michel. Elevée par ses grands-parents, elle reçoit une bonne instruction et une éducation libérale, elle lit Voltaire et Rousseau et étudie la musique. Mais en 1850, après la mort de son père et de ses grands-parents, Louise Michel est chassée du château et devient institutrice. Elle fonde une école libre où elle enseigne pendant trois ans selon les principes républicains. Louise Michel s'installe à Paris pour enseigner dans l'institution de madame Voillier. Pour satisfaire sa soif de connaissance, elle suit les cours du soir dans les domaines les plus modernes du savoir. A Paris, Louise Michel fait la connaissance de Jules Vallès , Eugène Varlin, Rigault, Eudes, et surtout Théophile Ferré, qu'elle aime avec passion. Elle écrit pour des journaux d'opposition et rédige des poèmes qu'elle adresse à Victor Hugo . Elle entretient avec l’auteur des Misérables une longue correspondance de 1850 à 1879. Secrétaire de la Société démocratique de moralisation, dont le but est d'aider les femmes à vivre par le travail, Louise Michel mène également une activité politique, qu'elle poursuivra jusqu'à sa mort. En 1870, elle est élue présidente du Comité de vigilance des citoyennes du XVIIIe arrondissement de Paris. Très active pendant la Commune de Paris , Louise Michel fait partie de la frange révolutionnaire la plus radicale et se porte même volontaire pour aller seule à Versailles tuer Adolphe Thiers. Sa mère ayant été arrêtée et menacée d’être exécutée pour faire pression sur elle, Louise Michel se rend pour la faire libérer. Surnommée la Vierge Rouge, elle est condamnée à la déportation à vie et envoyée en Nouvelle Calédonie où elle reste jusqu'en 1880. C'est sans doute au contact de Nathalie Lemel, une des animatrices de la Commune, déportée avec elle, que Louise Michel devient anarchiste . Accueillie par la foule à Paris, Louise Michel reprend son activité militante. Elle donne des conférences, intervient dans des meetings, défend l'abolition de la peine de mort, les ouvriers et les chômeurs. En 1888, Pierre Lucas, un extrémiste, attente à sa vie en la blessant à la tête, mais elle témoigne au procès de celui-ci pour qu’il n’aille pas en prison. Lassée par les calomnies et le manque de liberté d’expression, Louise Michel s’installe à Londres

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"Toupinoscope", les biographies de la Toupie

Louise Michel

Institutrice, militante révolutionnaire et libertaire française

1830 - 1905

Biographie de Louise Michel

Née au château de Vroncourt en Haut-Marne, Louise Michel est la fille née hors mariage du fils du châtelain, Laurent Demahis, et de la servante Marianne Michel. Elevée par ses grands-parents, elle reçoit une bonne instruction et une éducation libérale, elle lit Voltaire et Rousseau et étudie la musique. Mais en 1850, après la mort de son père et de ses grands-parents, Louise Michel est chassée du château et devient institutrice. Elle fonde une école libre où elle enseigne pendant trois ans selon les principes républicains.

Louise Michel s'installe à Paris pour enseigner dans l'institution de madame Voillier. Pour satisfaire sa soif de connaissance, elle suit les cours du soir dans les domaines les plus modernes du savoir. A Paris, Louise Michel fait la connaissance de Jules Vallès, Eugène Varlin, Rigault, Eudes, et surtout Théophile Ferré, qu'elle aime avec passion. Elle écrit pour des journaux d'opposition et rédige des poèmes qu'elle adresse à Victor Hugo. Elle entretient avec l’auteur des Misérables une longue correspondance de 1850 à 1879. Secrétaire de la Société démocratique de moralisation, dont le but est d'aider les femmes à vivre par le travail, Louise Michel mène également une activité politique, qu'elle poursuivra jusqu'à sa mort.

En 1870, elle est élue présidente du Comité de vigilance des citoyennes du XVIIIe arrondissement de Paris. Très active pendant la Commune de Paris, Louise Michel fait partie de la frange révolutionnaire la plus radicale et se porte même volontaire pour aller seule à Versailles tuer Adolphe Thiers. Sa mère ayant été arrêtée et menacée d’être exécutée pour faire pression sur elle, Louise Michel se rend pour la faire libérer. Surnommée la Vierge Rouge, elle est condamnée à la déportation à vie et envoyée en Nouvelle Calédonie où elle reste jusqu'en 1880. C'est sans doute au contact de Nathalie Lemel, une des animatrices de la Commune, déportée avec elle, que Louise Michel devient anarchiste.

Accueillie par la foule à Paris, Louise Michel reprend son activité militante. Elle donne des conférences, intervient dans des meetings, défend l'abolition de la peine de mort, les ouvriers et les chômeurs. En 1888, Pierre Lucas, un extrémiste, attente à sa vie en la blessant à la tête, mais elle témoigne au procès de celui-ci pour qu’il n’aille pas en prison.

Lassée par les calomnies et le manque de liberté d’expression, Louise Michel s’installe à Londres

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en 1890 où elle gère une école libertaire. A la demande de Sébastien Faure, elle revient en France en 1895. Arrêtée à plusieurs reprises lors de manifestations, elle est emprisonnée pendant trois ans avant d'être libérée sur l'intervention de Clemenceau.

Louise Michel meurt d’une pneumonie à Marseille au cours d’une tournée de conférences dans le sud de la France. Une foule de 120 000 personnes l’accompagne lors de ses funérailles jusqu’au cimetière de Levallois. Louise Michel a appartenu à un atelier maçonnique dissident du rite écossais et fut soeur au Droit Humain (une loge porte son nom à Paris 13).

Principales oeuvres :

• Le livre du jour de l'an : historiettes, contes et légendes pour les enfants (1872) • Le Gars Yvon (1882) • La Misère (1882) • Mémoires (1886) • Les Microbes humains (1886) • L'ère nouvelle - Pensée dernière - Souvenirs de Calédonie (chant des captifs) (1887) • Le Monde nouveau (1888) • A travers la vie (poésies, 1894) • La Commune (1898)

>>> Citations de Louise Michel

>>> Louise Michel : L'ère nouvelle - Chapitre IV : "Le nombre immense qui n'a jamais su sa force"

"Toupival" de la chanson engagée

Souvenirs de Calédonie

(Le Chant des captifs)

(1887)

Paroles: Louise Michel (1830-1905).

"Le chant des captifs", souvenir de la déportation de Louise Michel en Nouvelle Calédonie, après la Commune de Paris, est une poésie imagée où la "Vierge Rouge" laisse entrevoir un "monde nouveau" où "plane la Liberté".

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Souvenirs de Calédonie

(Le Chant des captifs)

Ici l'hiver n'a pas de prise,Ici les bois sont toujours verts ;De l'Océan, la fraîche briseSouffle sur les mornes déserts,Et si profond est le silenceQue l'insecte qui se balanceTrouble seul le calme des airs.

Le soir, sur ces lointaines plages,S'élève parfois un doux chant :Ce sont de pauvres coquillagesQui le murmurent en s'ouvrant.Dans la forêt, les lauriers-roses,Les fleurs nouvellement éclosesFrissonnent d'amour sous le vent.

Viens en sauveur, léger navire,Hisser le captif à ton bord !Ici, dans les fers il expire :Le bagne est pire que la mort.En nos coeurs survit l'espérance,Et si nous revoyons la France,Ce sera pour combattre encor !

Voici la lutte universelle :Dans l'air plane la Liberté !A la bataille nous appelleLa clameur du déshérité !...... L'aurore a chassé l'ombre épaisse,Et le Monde nouveau se dresseA l'horizon ensanglanté !

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Hors-série Première guerre mondiale

Hors-série Convaincre par l'image Hors-série Révolution française Hors-série Napoléon Bonaparte

Hors-série Femmes Hors-série franco-allemand

Hors-série Histoire de l'esclavage

Louise Michel et sa légende

L'arrestation de Louise Michel. Jules GIRARDET.

Louise Michel à Satory. Jules GIRARDET.

© Saint-Denis, musée d'art et d'histoire - Cliché I. Andréani

Titre : L'arrestation de Louise Michel.Auteur : Jules GIRARDET (1856-1938)Date de création : 1871Date représentée : 24 mai 1871Dimensions : Hauteur 45 cm - Largeur 37 cmTechnique et autres indications : peinture à l'huile sur boisLieu de Conservation : Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis (Saint-Denis)Contact copyright : Photothèque, Tél : 01.42-43-83-85 / Fax : 01.48.20.07.60, [email protected], 22 bis, rue Gabriel Péri - 93200 Saint-DenisRéférence de l'image : NA 2659

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© Saint-Denis, musée d'art et d'histoire - Cliché I. Andréani

Titre : Louise Michel à Satory.Auteur : Jules GIRARDET (1856-1938)Date de création : 1871Dimensions : Hauteur 40 cm - Largeur 31.7 cmTechnique et autres indications : peinture à l'huile sur boisLieu de Conservation : Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis (Saint-Denis)Contact copyright : Photothèque, Tél : 01.42-43-83-85 / Fax : 01.48.20.07.60, [email protected], 22 bis, rue Gabriel Péri - 93200 Saint-DenisRéférence de l'image : NA 2660

Contexte historiqueLa répression des communards : le cas de Louise MichelInstitutrice républicaine, cantinière pendant le siège de Paris, oratrice au club de la Révolution, ambulancière et soldat, Louise Michel (1830-1905) semble avoir pris une part active aux combats sur les barricades de la Commune. Par ses autobiographies riches en détails et en anecdotes – Mémoires (1886) et La Commune, Histoire et Souvenirs (1898) en particulier –, Louise Michel la féministe anti-autoritaire a contribué à forger le mythe de la « Vierge rouge ». Elle se battit à Neuilly, Clamart et Issy, puis sur différentes barricades parisiennes et notamment sur celle de la chaussée Clignancourt qu’elle aurait tenue avec seulement deux camarades d’armes. « Les balles faisaient le bruit de grêle des orages d’été », écrit-elle dans ses Mémoires.

Analyse des imagesLa reddition de Louise MichelAyant appris que sa mère avait été arrêtée à sa place, Louise Michel se rendit aux soldats versaillais, au risque d’être aussitôt passée par les armes. C’est le moment que Jules Girardet (1856-1946) a choisi de représenter dans le tableau intitulé L’Arrestation de Louise Michel. On y voit une jeune femme en tête d’un cortège populaire. Deux cavaliers armés repoussent la foule acclamant la prisonnière aux traits idéalisés et finalement peu ressemblants. Fonctionnant en pendant, l’autre œuvre représente au même format et dans des tons identiques Louise Michel à Satory. Le lieu n’est pas neutre : c’est le camp militaire où les communards sont détenus par les troupes versaillaises et où ils sont exécutés – comme Rossel, Bourgeois et Ferré le 28 novembre 1871. Il est probable que le peintre ait aussi voulu faire référence à l’une des déclarations tonitruantes de Louise Michel devant le 6e Conseil de guerre : « Ce que je réclame de vous qui vous donnez comme mes juges, c’est le champ de Satory où sont tombés nos frères… » En l’occurrence, le peintre figure la détenue haranguant des communards assemblés autour d’elle. En contrepoint du visage calme, déterminé et généreux arboré par Louise Michel dans L’Arrestation, Girardet lui confère dans la scène de Satory un air courroucé, que renforcent le bras droit tendu et

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l’index vengeur.

InterprétationDe la réalité au mytheCes deux œuvres représentent des scènes d’arrestation et de détention plutôt convenues, comme la gravure de presse en a beaucoup donné aux lecteurs des journaux illustrés. Pourtant, parce qu’il s’agit de Louise Michel, ces deux tableaux ne peuvent pas être des constats de la réalité factuelle, mais plutôt une prise en compte de la figure mythique et idéalisée de la « Vierge rouge » : ses engagements généreux et nombreux pour les Kanak, les femmes, les détenus et les opprimés en feront peu à peu un symbole libertaire. Dans les deux cas, les effigies trop jeunes et trop idéalisées ne fonctionnent pas en tant que simples portraits. En effet, leur efficacité tient surtout à la présence du peuple associé à sa personne, à travers la représentation de quelques stéréotypes efficaces : des fédérés, des « Gavroches », des femmes du peuple dont une mère et son bambin, tous en haillons et dont les hardes s’accordent à la robe et à la vareuse disparates de Louise Michel – acclamée dans la scène de son arrestation, écoutée avec respect et recueillement dans l’image du camp de Satory.

Auteur : Bertrand TILLIER

Bibliographie• Louise MICHEL, Mémoires, [1886], Arles, Gulliver, 1997. • Louise MICHEL, La Commune, [1898], Paris, Stock, 1978. • Louise MICHEL, Je vous écris de ma nuit, Correspondance 1850-1904, Paris, Editions de

Paris, 1999.

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communards Commune de Paris femmes figures révolutionnaires féminisme Michel Louise opposants politiques répression versaillaise

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Batallón Louise MichelCon el nombre de Batallón Louise Michel (también denominado Batallón Seis de Febrero) se conocieron dos unidades de franceses y belgas que participaron en las Brigadas Internacionales durante la Guerra Civil Española, y cuyo nombre hizo honor a Louise Michel, una heroína de la Comuna de París en 1871.

El primer batallón estaba formado por un pequeño número de voluntarios que habían estado operando desde Barcelona a partir del otoño de 1936 y que pronto se integraron en otras unidades de la XI y XIII Brigada.

El segundo se formó en Albacete, en los centros de reclutamiento y partida de los miembros de las Brigadas Internacionales, en octubre de 1936. Formó parte de la XIII Brigada. En enero de 1938 se fusionó con el Batallón Henri Vuillemin.

Referencias

Hugh Thomas, La guerra civil española. Antony Beevor, The Battle for Spain, 2006. (en catalán) Associació Catalana de Vexil.lologia. Les Brigades Internacionals:

Associació Catalana de Vexil.lologiaLes Brigades Internacionals

Brigades

Bandera Nom Enquadrament Batallons

. . .

XI Thaelmann o Hans Beimler

Divisió 11 (8.III.1937-23.III.1937) Divisió 35 (30.VI.1937-23.IX.1938) Agrupació Torunczyk (21.I.1939-9.II.1939)

Hans Beimler Commune de Paris Garibaldi Edgar André Thaelmann Zwolfte Februar Louise Michel 1 Madrid Pacífico Pasionaria

XII Garibaldi

Divisió Kleber (20.XI.1936-28.XII.1936) Divisió Luckács (28.XII.1936-6.I.1937) Divisió Kleber (6.I.1937-4.II.1937) Divisió A (15.II.1937-7.III.1937) Divisió 11 (8.III.1937-23.III.1937) Divisió 45 (9.VI.1937-25.IX.1938)

Garibaldi Thaelmann Prieto Madrid Italo-español André Marty Commune de Paris

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Agrupació Szuster (1.II.1939-9.II.1939)

. XIII Dombrowski

15 DI (4.VI.1937-4.VIII.1937) 45 DI (4.VIII.1937-4.III.1938) 35 DI (4.III.1938-23.IX.1938) Agrupació Torunczyk (21.I.1939-9.II.1939)

Tschapáiew Hennri Vuillemin 10 Louise Michel 11 Companyia balcànica Otumba Juan Marco Mickiewicz Dombrowski Rakosi

. XIV La Marsellaise

Divisió A (15.II.1937-29.V.1937) 35 DI (30.V.1937-10.VI.1937) 45DI (4.III.1938-29.III.1938) Agrupació autònoma interdivisionària per a la defensa de Gandesa (30.III.1938-31.III.1938) 45DI (1.IV.1938-25.IX.1938)

10 Vaillant-Couturier 9 Sans Nom 12 La Marsellaise 13 Henri Barbuse 9 Commune de Paris 10 Domingo Germinal 12 André Marty 14 Pierre Brachet 15 Six Février

. XIV Bis 27.XI.1937-23.II.193811 Henri Vuillemin 14 Pierre Brachet 15 Six Février

XV Lincoln (Lincoln-Washington des de III.1938)

Divisió B (15.II.1937-3.VII.1937) 15 DI (4.VII.1937-28.VII.1937)

35 DI (4.VIII.1937-10.X.1937) 45 DI (11.X.1937-19.X.1937) 35 DI (19.X.1937-29.III.1938) Agrupació interdivisionària (30.III.1938-1.IV.1938) 35 DI (2.IV.1938-23.IX.1938) Agrupació Torunczyk (21.I.1939-9.II.1939)

Lincoln 15 Six Février 18 Dimitrov British 21 Galindo 24 Spanish Washington Mackenzie-Papineau

.CXXIX BI "Europa Central"

45 DI (13.II.1938-27.III.1938) Exèrcit de Maniobra (28.III.1938-30.VI.1938) Cuerpo XVII (30.VI.1938) Cos XVI, en la Divisió 39 (17.VII.1938-5.X.1938) Agrupació Szuster (1.II.1939-9.II.1939)

Massaryk

. CL Dombrowski 45 DI (9.VI.1937-4.VIII.1937)

Dombrowski André Marty Rakosi Palafox Djakovic

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Louise MichelEste artículo trata sobre la anarquista francesa Louise Michel. Para la comedia francesa de 2008, véase Louise-Michel.

Louise Michel

Nacimiento29 de mayo de 1830Vroncourt-la-Côte,

Francia

Fallecimiento9 de enero de 1905, 74 añosMarsella, Francia

Nacionalidad francesaOcupación escritora, poetisa, educadora.Lengua materna Francés[editar datos en Wikidata]

Louise Michel (Vroncourt-la-Côte, Haute-Marne, 29 de mayo de 1830 – Marsella, 9 de enero de 1905) fue una educadora, poetisa y escritora anarquista francesa, una de las principales figuras de la Comuna de París. Fue la primera en enarbolar la bandera negra, que bajo su impulso se convertirá en uno de los símbolos del anarquismo.

Biografía

Juventud

Era hija natural de una sirvienta, Marie Anne Michel, y del terrateniente Étienne-Charles Demahis o más probablemente de su hijo, Laurent Demahis.1 Sus abuelos paternos le dieron una buena una educación basada en principios liberales, y Louise leía a Voltaire y a Jean-Jacques Rousseau.2 En sus memorias, Louise Michel recuerda su infancia como un periodo muy feliz de su vida. Soñaba con ser poeta.3 Luego de la muerte de su abuelo en 1850, estudia para ser maestra pero su rechazo a prestar juramento a Napoleón III le impide entrar en la enseñanza pública. Por ese motivo, entre 1852 y 1855, abre sucesivamente escuelas libres en Audeloncourt, Clefmont y Millières (Haute-Marne), invirtiendo la herencia que le habían legado sus abuelos. Practica una enseñanza basada en los ideales republicanos y en una pedagogía innovadora, lo que levantará suspicacia entre los padres de sus alumnos y le valdrá alguna que otra amonestación por parte de las autoridades. Insistía en el sentido de la responsabilidad y en la participación activa del alumnado, prohibía los castigos, daba

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clases de ciencias naturales y escribía pequeñas piezas teatrales que las alumnas representaban en clase.3

París

En 1856, Louise Michel se traslada a París donde se dedica a la enseñanza sin interrupción durante quince años. En 1865, abre una escuela en el 24 de la calle Houdon, y crea otra en la calle Oudot en 1868. Le interesa la literatura y publica varios textos, en particular unos poemas que firma bajo el seudónimo "Enjolras", un personaje de la novela Les misérables, de Víctor Hugo.

Conoce a Víctor Hugo, una de las personalidades más famosas y respetadas de la época, con quien mantendrá una correspondencia de 1850 a 1879.2 Se introduce en los ambientes revolucionarios donde traba amistad con Eugène Varlin, Raoul Rigault et Emile Eudes, y es colaboradora habitual de periódicos de la oposición como Le cri du peuple (El grito del pueblo), cuyo redactor jefe es su amigo Jules Vallès. En 1862, es socia de la “Unión de los poetas”, y en 1869 es secretaria de la "Sociedad Democrática de Moralización" que tenía por finalidad ayudar a las trabajadoras obreras.2

El 1 de septiembre de 1870, la derrota de Napoleón III en la guerra franco-prusiana pone fin a la dictadura imperial. Los acontecimientos precipitan la proclamación de la república, mientras el ejército prusiano marcha sobre París. Louise Michel entra a formar parte del Comité de Vigilancia del barrio de Montmartre, una de las asociaciones vecinales que se crean en cada distrito parisino para organizar la defensa de la capital. Allí conoce al militante blanquista Théophile Ferré con el que mantendrá una relación sentimental.1

La Comuna de París

En París cercado por el ejército prusiano, el Gobierno de Defensa Nacional refugiado en Versalles y las fuerzas republicanas radicales parisinas competían por la supremacía política desde septiembre de 1870. Louise Michel es entonces seguidora del movimiento revolucionario fundado por el republicano socialista Louis Auguste Blanqui.1 En los últimos meses del año, participa en sendas manifestaciones populares, y en enero de 1871, cuando las tropas del general Trochu abren fuego contra la multitud delante de la alcaldía de París, Louise, vestida de guarda nacional, responde disparando.

Louise Michel en uniforme de guarda nacional.

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Está en primera fila de los acontecimientos de los 17 y 18 de marzo de 1871, que marcan el inicio de la Comuna de París. Cuando el gobierno de Versalles envía sus tropas apoderarse de los cañones de la Guarda Nacional emplazados en la colina de Montmartre, Louise Michel es presidenta del Comité de Vigilancia del distrito XVIII. Como tal, encabeza la manifestación de mujeres que impedirá que los cañones pasen a manos de los "Versalleses", y logrará que los soldados confraternicen con los guardias nacionales y el pueblo parisino.4

Louise mantiene una destacada labor social y militante en los apenas dos meses que dura la sublevación parisina. Anima el "Club de la Revolución" de la iglesia Saint-Bernard de la Chapelle, en el distrito XVIII,1 y consigue del alcalde del distrito de Montmartre, Georges Clemenceau, la creación de comedores para los niños del barrio. Organiza también un servicio de guarderías infantiles en toda la capital, y apoya ideas muy novedosas como la creación de escuelas profesionales y de orfanatos laicos.

Cuando las tropas del gobierno de Versalles asaltan París en abril-mayo de 1871, combate, fusil en mano, en las barricadas de Clamart, Neuilly e Issy-les-Moulineaux.5 Participa como enfermera, recogiendo y atendiendo a los heridos, y recluta mujeres para llevar las ambulancias.1 Como guarda del 61º batallón de Montmartre,1 lidera un batallón femenino cuyo coraje destacará en las últimas batallas libradas por los comuneros, en el cementerio de Montmartre y en Clignancourt, donde muchas de sus compañeras pierden la vida. Louise logra escapar, pero se entrega a los "versalleses" a los pocos días, para obtener la liberación de su madre que había sido arrestada en su lugar y la amenazaban con fusilarla si no se entregaba.6 Théophile Ferré es detenido a su vez: será ejecutado en noviembre de 18716 y Louise le dedicará el poema les oeillets rouges (los claveles rojos). En diciembre de 1871, es llevada ante el 4° consejo de guerra6 bajo la acusación de intento de derrocar al gobierno e incitar a los ciudadanos a tomar las armas en defensa propia. La condenan a diez años de destierro después de haber declarado en el juicio:

No me quiero defender. Pertenezco por entero a la revolución social. Declaro aceptar la responsabilidad de mis actos.(...)Ya que, según parece, todo corazón que lucha por la libertad sólo tiene derecho a un poco de plomo, exijo mi parte. Si me dejáis vivir, no cesaré de clamar venganza y de denunciar, en venganza de mis hermanos, a los asesinos de esta Comisión.

Deportación a Nueva Caledonia

Louise Michel en Nueva Caledonia.

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Deportada a Nueva Caledonia en el vapor "Virginie" el 8 de agosto de 1873,6 después de cumplir 20 meses en prisión, colabora con quienes luchaban por la independencia política de esa colonia francesa. Por esta época la prensa de Versalles le adosó los motes de la Louve rouge, la Bonne Louise (la loba roja y la buena Louise).7 Traba entonces una relación duradera con Henri Rochefort, un famoso polemista, y conoce a Nathalie Lemel, otra figura activa en la Comuna de París, que acerca a Louise a las ideas anarquistas. Permanece en Nueva Caledonia por siete años, rechazando el tratamiento especial que se reservaba a las mujeres.1 Estudia y recoge datos sobre la fauna y la flora de la isla, elaborando un repertorio que enviará al Instituto Geográfico en París. Durante esos años, se acerca a los canacos, considerados como peligrosos y hasta antropófagos por la mayoría de los franceses. Aprende su lengua y desarrolla una labor educativa con los nativos, por los que tomará partido en la revuelta de 1878, a diferencia de muchos otros deportados comuneros.8 1 Funda el periódico Petites Affiches de la Nouvelle-Calédonie y publica Légendes et chansons de gestes canaques. En 1879, se le permite instalarse en la isla de Noumea y se le autoriza a retomar su labor docente, primero como maestra de los hijos de los deportados franceses, y luego en escuelas de niñas.

Regreso a Francia

Amparada por la amnistía parcial concedida a los participantes en la Comuna de París, Louise Michel regresa a París en 1880. El pueblo parisino le reserva una calurosa bienvenida y es ovacionada por la multitud. Dos meses más tarde, su obra La miseria se publica por entregas con enorme éxito. En 1881, asiste al entierro de Auguste Blanqui y pronuncia su elogio fúnebre.6

Su pasión militante permanece inalterada, y multiplica conferencias y intervenciones en mítines. En 1883, en un mitin en París, Louise Michel, para desmarcarse de los socialistas autoritarios y parlamentaristas, se pronuncia a favor de la adopción de la bandera negra por los anarquistas (socialistas libertarios). Su compromiso siempre se formaliza en acciones concretas. En 1883, Louise Michel encabeza, junto con Emile Pouget, una manifestación de desempleados que culmina con el saqueo de tres panaderías, y con enfrentamientos con la policía. A las pocas semanas, Louise se entrega a las autoridades, y es condenada a seis años de prisión y 10 años de libertad vigilada. En la cárcel de Saint-Lazare sale en defensa de las prostitutas encarceladas, y denuncia su condición de víctimas explotadas por la sociedad.9 Será amnistiada por el presidente de la República, Jules Grévy, en 1886. En un primer tiempo Louise rechaza la amnistía, pero finalmente la acepta.6 10 En 1887, se declara públicamente en contra de la pena de muerte. Un año más tarde cuando da un discurso en Le Havre, es víctima de un atentado perpetrado por un monárquico. Herida por dos tiros en la cabeza,9 se negará a denunciar a su agresor. Sus amigos Georges Clemenceau y Lissagaray, entre otros, la visitan en su casa mientras ella se recupera de su herida.11

Por sus discursos incendiarios es arrestada nuevamente y nuevamente liberada. Todos sus movimientos son vigilados de cerca por informadores de la policía y los informes acusatorios se acumulan.9 En abril de 1890, tras un discurso suyo en Saint-Étienne y otro mitin en Vienne que deriva en una manifestación violenta, es arrestada y encarcelada pero se le concede la libertad provisional. La rechaza porque los demás detenidos no se benefician de la misma medida, y se niega a abandonar su celda. La orden de detención es levantada pero Louise sigue sin querer dejar la cárcel mientras sus compañeros permanezcan presos. De rabia, destroza todo lo que se encuentra en su celda. El médico mandado para examinarla solicita su internamiento en un siquiátrico, pero las autoridades, temiendo la reacción de sus numerosos seguidores, acaban por liberarla a principios de junio de 1890.6 Por temor a que la internen, se exilia al mes siguiente a Londres (Inglaterra), donde gestionará una escuela libertaria durante varios años. A su regreso a Francia en 1895, una manifestación de simpatizantes le da la bienvenida. El mismo año, funda el periódico Le libertaire junto con Sébastien Faure. Adoptará una actitud moderada en la defensa del caso Dreyfus.

Durante los diez últimos años de su vida, reside entre Londres y París donde supervisa la edición de sus obras. Sus actividades fueron constantemente vigiladas por la policía y fue detenida en

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numerosas ocasiones, como en 1897, cuando es detenida en Bruselas y expulsada de Bélgica.6 Considerada ya como una figura destacada del anarquismo, multiplica las conferencias en Londres, París y toda Francia, y mantiene una participación activa en numerosas acciones reivindicativas a pesar de su avanzada edad. En 1896, participa en Londres en el Congreso internacional socialista de los trabajadores y de las uniones sindicalistas obreras, en el que se produce la ruptura entre los marxistas y los anarquistas. Escribe Memorias de la Comuna en 1898.

En 1903 y 1904, a la edad de 74 años, recorre Francia con su amigo el anarquista Ernest Girault para dar una serie de conferencias. En el mismo tiempo, su salud se degrada progresivamente: en 1902, una neumonía casi le quita la vida, y la enfermedad y el agotamiento la obligan en dos ocasiones a interrumpir su gira, en 1903 y en 1904. En mayo de 1904, retoma sus conferencias y prosigue con los viajes programados.

Louise Michel muere de una pulmonía en enero de 1905, en la habitación n° 11 del Hotel Oasis de Marsella, mientras daba una serie de conferencias para trabajadores. Miles de personas acudirán a su funeral en París.

Su legado socialActiva luchadora de la Comuna de París, educadora popular, y feminista, Louise Michel sigue siendo hoy en día una figura emblemática del anarquismo francés y del movimiento obrero en general.

Todo poder encarna la maldición y la tiranía; por eso me declaro anarquista

Luchadora incansable, altruista, dedicada a la causa de los más desvalidos, su personalidad exhibía un profundo coraje.

En las numerosas reseñas que se han publicado sobre su vida, se ha reiterado el hecho de que hubiese vestido ropa masculina, intentando así convertir en un acto de reivindicación feminista lo que, al parecer, no fue más que una anécdota puntual. Sería tal vez más realista atenerse a las propias declaraciones de Louise Michel al respecto en el juicio de diciembre de 1871, teniendo en cuenta la franqueza inquebrantable que siempre demostró tener frente a sus acusadores:12

• El presidente (del tribunal): ¿Al parecer Usted llevó diversos trajes durante la Comuna?

• Louise Michel: Vestía como de costumbre. Sólo añadía un cinto rojo sobre mi ropa.

• El presidente: ¿No vistió en varias ocasiones un traje de hombre? • Louise Michel: Sólo una vez, el 18 de marzo; iba vestida de guarda nacional

para no llamar la atención.

No hay constancia de que Louise Michel hubiese llevado vestimenta masculina ni antes ni después de aquel momento. Su feminismo se inscribía en el conjunto de su lucha a favor de la igualdad, no solamente de género, sino social y política.13

Aunque su obra literaria cuente con pocos ensayos teóricos y varios poemas, leyendas y cuentos, algunos para niños, Louise Michel es recordada principalmente por su activismo en pro de la revolución social. Su novela La miseria anticipa la crisis social de los suburbios de la grandes urbes francesas, a principios del siglo XXI. En reconocimiento a su labor docente, con frecuencia se pone su nombre a escuelas primarias y secundarias en muchas ciudades francesas.

En la Guerra Civil española, dos batallones de brigadistas internacionales llevaban el nombre de Louise Michel.14

Hasta 1916, una manifestación recordatoria le rendía homenaje cada año en su tumba en Levallois-

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Perret. Desde 1937, una estación del Metro de París lleva su nombre. En 2004, el jardín situado al pie de la basílica del Sagrado-Corazón en Montmartre, París, fue rebautizado en su honor.

Notas y referencias• Jean Maitron, Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier français, Les Éditions de

l'Atelier, 1997, entrada 'Louise Michel'. • Louise Michel , en la web toupie.org. Acceso 9-07-2012 (en francés). • Louise Michel, Histoire de ma vie, edición crítica de Xavière Gauthier, Presses

Universitaires de Lyon, 2000, pág. 9, ISBN 2-7297-0648-8 • Xavière Gauthier, págs. 9-10. • Louise Michel et sa légende , en 1789-1945 l'histoire par l'image, histoire-image.org, web

realizada conjuntamente por Réunion de musées nationaux Grand Palais, el ministerio de Cultura y Comunicación de Francia y el ministerio de Eduación de Francia. Acceso 9-07-2012 (en francés).

• Chronologie de la vie de Louise Michel , en Qui était Louise Michel ?, web del instituto Louise Michel de Bobigny. Acceso 9-07-2012 (en francés).

• Xavière Gauthier, pág. 177. • Xavière Gauthier, págs. 11-12. • Xavière Gauthier, pág. 12. • Carta del 4 de mayo de 1885 a Lissagaray, in René Bidouze, Lissagaray, la plume et l'épée,

Les Éditions Ouvrières, 1991, ISBN 2-7082 28079-X. • René Bidouze, Lissagaray, la plume et l'épée, Les Éditions Ouvrières, 1991, pág. 193-194,

ISBN 2-7082 28079-X. • in la gaceta La Gazette des tribunaux, diciembre de 1871 • Xavière Gauthier, La Vierge rouge, Edición de Paris-Max Chaleil, 1999. Primera edición

bajo el título : L’insoumise, biographie romancée de Louise Michel. • Batallón Louise Michel

Obras• À travers la vie, poesía, París, 1894. • Le Bâtard impérial, por L. Michel y J. Winter, París, 1883. • Le claque-dents, París. • La Commune, París, 1898. • Contes et légendes, París, 1884. • Les Crimes de l'époque, novelas inéditas, París, 1888. • Défense de Louise Michel, Burdeos, 1883. • L'Ère nouvelle, pensée dernière, souvenirs de Calédonie (canciones de los prisioneros),

París, 1887 • La Fille du peuple por L. Michel y A. Grippa, París (1883) • Le Gars Yvon, légende bretonne, París, 1882. • Lectures encyclopédiques par cycles attractifs, París, 1888. • Ligue internationale des femmes révolutionnaires, Appel à une réunion. Firmado como

"Louise Michel", París, 1882. • Le livre du jour de l'an : historiettes, contes et légendes pour les enfants, París, 1872. • Lueurs dans l'ombre. Plus d'idiots, plus de fous. L'âme intelligente. L'idée libre. L'esprit

lucide de la terre à Dieu... París, 1861. • Manifeste et proclamation de Louise Michel aux citoyennes de Paris, Firmado "Louise

Maboul", París, 1883.

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• Mémoires , París, 1886, t. 1. (en línea en fr.wikisource) (en francés) • Les Méprises, grand roman de mœurs parisiennes, por Louise Michel y Jean Guêtré, París,

1882. • Les Microbes humains, París, 1886. • La Misère por Louise Michel, segunda parte, y Jean Guêtré primera parte, París, 1882. • Le Monde nouveau, París, 1888 • Lettres à Victor Hugo 1850-1879, Mercure de France, 2005.

Obras póstumas:

• Vol. I. Avant la Commune. Prefacio de Laurent Tailhade, Alfortville, 1905. • Les Paysans por Louise Michel y Émile Gautier, París, Incompleto. • Prise de possession, Saint-Denis, 1890. • Le Rêve (en una obra de Constant Martin), París, 1898. • Légendes et chants de gestes canaques. Présentation. Gérard Oberlé. Edición 1900. 1988. • Je vous écris de ma nuit, correspondance générale, 1850-1904, edición de Xavière Gauthier,

Édition de Paris-Max Chaleil, 1999.

Bibliografía• Nic Maclellan, Louise Michel, Editorial Ocean Sur, 2007. • Isabel Moyano Ramos, Juan C. Ordóñez Podadera, Louise Michel, una revisión biográfica a

partir de sus memorias (1830-1905) p. 59-72, in Feminismos en las dos orillas, coord. por Rosa María Ballesteros García, Carlota Escudero Gallegos, Universidad de Málaga, 2007.

• Andrea D´Atri, Luchadoras, Historia de mujeres que hicieron historia, Ediciones IPS, Argentina, 2006.

• Irma Boyer, La Vierge rouge. Louise Michel, d’après des documents inédits, avec quatre portraits, André Delpeuch ed., 1927.

• Clotilde Chauvin, Louise Michel en Algérie, La tournée de conférences de Louise Michel et Ernest Girault en Algérie (octobre-décembre 1904), Ediciones Libertaires, 2007.

• Pierre Durand, Louise Michel ou la révolution romantique, Editorial Français Réunis, 1971. • Pierre Durand, Louise Michel, la passion, editorial Le Temps des cerises, Pantin, 2005.

Poemas selectos de Louise Michel. • Françoise d’Eaubonne, Louise Michel la Canaque : 1873-1880, Editorial Encre, 1985. • Xavière Gauthier, La Vierge rouge, Edición de Paris-Max Chaleil, 1999. Primera edición

bajo el título : L’insoumise, biographie romancée de Louise Michel. • Ernest Girault, La Bonne Louise, Bibliothèque des auteurs modernes, 1906. • Xavier de La Fournière, Louise Michel, matricule 2182, Perrin, 1986. • Paule Lejeune, Louise Michel l’indomptable, Éditions Des Femmes, 1978. • Jean Maitron, Histoire du Mouvement anarchiste. • Yves Murie, Victorine, le grand secret de Louise Michel, edición del autor, 2000. • Yves Murie, L'enfant de la Vierge rouge, L'Harmattan, 2003. • Fernand Planche, La vie ardente et intrépide de Louise Michel, Edición Tops-H. Trinquier,

2005. • Michel Ragon, Georges et Louise, Albin Michel, 2000. • Anne Sizaire, Louise Michel : l’absolu de la générosité, Desclée de Brouwer, 1995. • Édith Thomas, Louise Michel ou la Velléda de l’anarchie, Gallimard, 1971.

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Enlaces externos• Wikimedia Commons alberga contenido multimedia sobre Louise Michel. • Louise Michel: anarquista, luchadora incansable y enamorada de la vida , por Nic Macleclell • Louise Michel archive • Una conocida canción para Louise Michel (en francés), de Joan-Pau Verdier • La Comuna por Louise Michel (en francés) • Caricaturas de Louise Michel en la página web caricaturesetcaricature.com. • Sitio dedicado a Louise Michel • Louise Michel y la historia de la bandera negra (en francés)

Véase también• Anarquismo en Francia • Lucy Parsons • Comuna de París

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