LPO INFO26 n 6 t 2010 web - auvergne-rhone-alpes.lpo.fr · Il conti-nue, en tant que vice-président, à apporter son expé-rience et ses compétences à nos projets. Grand merci,

LPO Info Drôme n° 6 • Printemps-été 2010 • 1

Ce numéro 6 de LPO info Drôme est mar-

qué par un printe mps riche e n activités de

terrain, et qui dit terrain dit peu de temps

pour la réda ction de note s, comptes-

rendus, articles divers et variés. Et pourtant

il s’en est passé, des choses, ce trimestre !

Yoann Peyrard a exposé ses remarquables

photos de cha uves-souris à la média thèque

de Die avec une présenta tion par Stéphane

Vincent. Un peu plus tard, j’animais une

soirée sur les rapace s nocturnes, toujours à

la média thèque e t, plus tard encore, ce fut

la projection du film sur les chauves-souris

et une observation de l’envol des grands

murins de la cathé drale de Die avec Sté-

phane Vincent. Dans les animations, il y a

eu aussi la « Fête de la Na ture » où des bé-

névoles ont te nu des stands et/ou animé

des sorties : Jean-Jacques Peyrard à St Mar-

cel-lès-Valence, Roger Mathieu, Isabelle

Rulleau, Françoise Savasta, François Hum-

bert à la forêt de Saoû, François Arod dans

les monts du Matin, Thomas Deana à

Peyrins, et j’espè re ne pas e n oublier...

Les relevés de terrain ont été pe rturbés par

le mauvais temps, dans leurs dé buts, pour le

groupe chiroptères ; ces intempé ries ont

moins gêné l’étude des batracie ns, et pour

cause !

La chronique naturaliste est toujours animée

par Francis Oboussier malgré la te rrible tra-

gédie qui l’a affecté ; nous le remercions

chaleureusement et lui transmettons toute

notre affe ction et notre amitié. N’oubliez

pas de lui envoyer vos obse rvations : ce par-

tage d’informations est une des raisons ma-

jeures de ce bulletin e t le but premier des

anciennes « ActNat».

Le temps fort de ce trimestre a été

l’Assemblée Générale de notre

association avec l’inaugura tion de

nos nouveaux locaux de Gothe ron,

à St Marcel-lès-Valence, en pré-

sence des gestionnaires du Do-

maine, de l’INRA, qui a bien voulu

EDITO

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Bulletin de liaison destiné aux membres de la Ligue pour la Protection des Oiseaux - Drôme

Vie associative L’assemblée générale, l’expo photo à Die, la réintroduction du gypaète da ns le PNRV,

les sorties entre adhérents...

Chronique naturaliste

Notules

Programmes, études , suivis… Percnoptères, Petites chouettes, Tétras-lyre...

Opinions

Communiqués

Agenda

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nous fa ire vis ite r le site, d’un re présentant de la com-

mune de St Ma rcel lès Va lence et de la présidente du

CORA Faune Sauvage. L’AG proprement dite, avec des

représentants de la LPO France, du COR A FS e t de

nombreux adhé rents, a été un moment de re ncontre s

et d’é changes bien sympathiques. C’est aussi l’occasion

de découvrir par différe ntes présentations les nombreu-

ses activités naturalistes de la LPO Drôme.

Et, bien sûr, je voudra is rendre hommage à François

Arod, notre a ncie n président, qui s’est dévoué e t a

consacré beaucoup de son temps pour que le CORA 26

se développe. De plus, il a mené avec efficacité le pas-

sage CORA-LPO, tâ che très « chronophage » et bie n

technique. Notre association lui doit beaucoup. Il conti-

nue, en tant que vice-président, à apporte r son expé-

rience e t ses compé tences à nos projets. Grand merci,

François, pour ce que tu as fait et ce que tu fais encore.

La réintroduction du gy paète, la couvaison du percnop-

tère, les sorties adhérents sont égale ment d’autre s

temps forts à découvrir, entres autres, dans ce numé ro.

Bonne lecture !

Gilbert D AVID

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Parution début juillet 2010

Printemps - Eté 2010 � n° 6

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Photo : Stéphane Desrousseaux


M anoune (Emmanuelle Oboussier, épouse de

Francis), a quitté les siens brus-

quement le 23 mars dernier. Aux membres de l’association qui ont manifesté des témoi-gnages de soutien et d’affec-

tion à Francis, celui-ci a souhai-té adresser ces quelques mots de remerciements : "A vous tous, mes amis natu-

ralistes. Manoune, parmi

toutes ses qualités, parta-

geait avec nous l'amour de sa

planète, de la nature et de la

vie. Elle le mettait en prati-

que à chaque instant dans sa

vie quotidienne. Elle aimait

aussi les oiseaux, et s'initiait

avec patience à reconnaître

leurs chants...

Elle me manque… C'est dur

de parler au passé..

Merci d'avoir pensé à nous, à

mes enfants et à moi-même.»

Vie associative

Notre Manoune est partie pour le pays de l’envers du décor ... Ne perdons pas courage. En attendant, face à ce qui nous arrive, nous pensons de toutes nos forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.

Adaptation personnelle de Julos Beaucarne

Francis, Mathilde, Nicolas et Camille. Ses parents : Paul et Madeleine Galland. Ses frères et soeurs : Agnès, Jérôme, Pascal et Marie-Laure. Les familles Oboussier et Galland.

Merci de vous être associés d’une façon ou d’une autre

à notre peine en ces moments difficiles.

Céline, une nouvelle

salariée à Crest

N otre équipe continue de se fémi-niser. En effet, Céline Le Barz est

venue renforcer les rangs de l’équipe chiroptères, qui est maintenant instal-lée dans ses nouveaux bureaux du 10, rue Roch Grivel, à Crest. Céline travaille également en étroite

collaboration avec Alexandre Movia et Marielle Tardy (entomologiste en CDD jusqu’à fin août) sur l’étude ASF, et prend en cha rge également le Contrat biodiversité de la Gervanne,

sur lequel nous travaillons en parte-nariat avec l’association Lysandra. Elle a présenté ce projet en détail au cours de l’Assemblée générale. E lle

Création d’une association botaniste

drômoise

R ené ROUX, par l’intermédiaire de Roger Mathieu, nous informe de

la création d'une associa tion dénom-mée certainement S ociété des Botanis-

tes Drômois (sur le modèle existant déjà en Ardèche et Vaucluse), dont l’AG constitutive s’est tenue le samedi 27

février à l'Ecole Forestière de Montéli-mar. Il y a été créé un g roupe de discussion et d'information semblable au nôtre. En voici l’adresse : [email protected].

COULEURS LOCALES ...votre imprimeri e... 12, place Antonin Chevandier - 26150 DIE

Tél. : 04 75 22 27 84 - Courriel : cou leurs [email protected] r

viendra nous en donner des nouvel-les fraîches dans un procha in numé-

ro. Gageons qu’elle nous dira égale-ment quelques mots sur elle à cette occasion...


vie associative

C ette journée était importante dans la vie de notre association, puis-

qu’elle permettait à ses adhérents et sympathisants de visiter son nouveau siège, et même de l’inaugurer. L’assem-blée générale en elle-même a été égale-ment importante puisque les années

2009 et 2010 marquent une croissance importante en termes de prog rammes naturalistes, et donc de masse salariale et de budgets. C’est dans la bonne humeur qui caracté-

rise nos réunions que se sont succédés les différents temps de cette journée. Le matin, visite du domaine de Gotheron (voir page suivante). En fin de matinée,

Le 10 avril, une journée haute en couleurs et en événements !

L’apéritif post-inaugural a été un moment d’échanges riches et passionnés, sous un soleil radieux. Le moment idéal pour faire connaissance et échanger les dernières nou-velles des uns et des autres, et de la faune drômoise et régionale !

Photos de cette journée :

Gilbert David et Jean-Jacques Peyrard

l’inauguration des locaux en présence de personnalités, et l’après-midi, une

assemblée générale extraordina ire d’or-dre administratif qui a dû être reportée, le quorum n’étant pas atteint, puis l’as-semblée générale ordinaire annuelle qui a permis de faire le point sur les activi-

tés 2009 et de prendre des décisions sur les orientations à court et moyen ter-mes (voir page 5). Soulignons au passage le fait que François Arod, président depuis sept ans, s’est

discrètement effacé au nom de la démo-cratie. Il attendait la relève avec patience depuis quelques années. Nous pouvons rendre hommage à la façon dont il a assu-

mé ce long mandat, réussissant à jongler adroitement avec les responsabilités, les

moments de convivialité, la liberté d’ex-pression et les prises de décision lorsque que ce fut nécessaire. Bienvenue à Gilbert David, élu à ce poste pour la seconde fois. L’association ayant

maintenant 5 à 12 salariés selon les pé-riodes, la gestion administrative de la structure demande de plus en plus d’exi-gence et d’expertise en maints domaines. Merci à lui d’accepter d’endosser cette

tâche devenue lourde. Heureusement, il est entouré de trois vice-présidents et de quinze autres administrateurs pour l’ac-compagner dans ce nouveau mandat !

Les invités, nombreux à s’être déplacés, écoutent attentivement les discours d’inauguration. Ici, Luciana Parisi, directrice de l’INR A, qui a été à l’origine de l’installation de notre siège dans les locaux disponibles du Domaine de Gotheron, aux côtés de François Arod, président.


vie associative

L ’Assemblée générale a suivi son ordre du jour, avec un ra pport mo-

ral pos itif, soulignant les sollicitations de plus en plus nombreuses de notre association, un rapport d’activités, en-core plus riche cette année tant au ni-veau bénévole qu’au niveau sala rié.

Le pôle Oiseaux a mis l’accent sur une étude assez exceptionnelle en cours : le Programme de requalif ication environ-nementale de l’autoroute A7 au niveau drômois.

Le pôle chiroptères, après avoir égale-ment présenté ses activités 2009, a mis en exergue, pour sa part, le projet 2010 qu’est l’étude préalable pour la mise en place d’un contra t de biodiversité dans

la vallée de la Gervanne, en partenariat avec l’association Lysandra, qui démarre cette année. Au niveau des actions bénévoles, outre les comptages qui s’enchaînent inlassa-

blement tout au long de l’année, la sor-tie du livre Raconte-moi la forêt de Saoû a été rema rquée et bien accueillie tant par le public que par nos partena ires. Françoise Savasta, soutenue et accom-

pagnée par Roger Mathieu, n’a ménagé ni son temps, ni son énergie ni ses ef-forts pour le faire naître, connaître et distribuer. Jean-Jacques Peyrard a

grandement contribué à l’organi-sation de la distribution, notam-ment au niveau comptable. Le projet de pré-atlas herpétologi-que mené par Nicolas Parrain a, de

son côté, engendré le GHD : groupe herpétologique drômois qui, avec une grande autonomie, a organisé son ouvrage tant au ni-veau du contenu (un énorme tra-

vail a été réalisé sur les données existantes) que de la mise en page et de la recherche de finance-ments. Ce pré-atlas devrait être édité d’ici la fin de l’année. Vous

en serez informés sans faute. L’atlas nationa l des oiseaux nicheurs est en bonne voie au niveau drômois, avec uns collecte d’observations pa r mailles qui

s’est mise en place en 2009 et 2010 g râce à l’anima tion de Julien Gira rd-Cla udon.

Le rapport financier 2009 est positif, avec

une nette hausse et des entrées et des sorties. L’agrandisse-ment des locaux des deux pôles nous

amène à être vigilants pour l’établissement du budget 2010, qui s’annonce néanmoins équilibré par une

nouvelle hausse des études prévues. Ces trois rapports ont été approuvés à la grande majorité.

Le Conseil d’Administration a vu le nom-bre de ses membres passer de 12 à 20, grâce à la candidature et à l’élection de Alain Delhomme, Elise Lenne, Roger

Mathieu, Yoann Peyrard, Lysiane Ridet, Françoise Savasta, Jörg Schle icher et Aimée Traversaz. Après la proclamation des résultats de ces

élections, l’assemblée générale a été close,et suivie d’un moment autour du chamois avec deux présentations audio-visuelles de Roger et de Françoise.

L’assemblée générale résumée

Une journée bien remplie et bien agréable pour tous : merci à tous ceux qui ont contribué à l’organiser, et no-tamment à François Arod, Lysiane Ridet

et surtout à Isabelle Rulleau ! Pour avoir le compte rendu complet (quarante pages environ, annexes comprises), veuillez en faire la de-

mande au siège, de préférence pa r mel ( [email protected]). Merci ! NB : Le Bureau a été élu par le CA le 23/04/10.

Nouveaux CA et Bureau

AROD François Vice-président

DAVID Gilbert Président

DELHOMME Alain HUMBERT François LENNE Elise

MANALT Frédéric MATHIEU Roger MOREL François PARRAIN Nicolas Vice-président

PEYRARD Jean-Jacques Trésorier

PEYRARD Yoann

PROUVEUR Marc Trésorier adjoint

RASPAIL Loïc Vice-président

RIDET Lysiane

RULLEAU Isabelle Secrétaire

SAVASTA Françoise SCHLEICHER Jörg TRAVERSAZ Aimée TRAVERSIER Julien Secrétaire adjoint

VIERON Jean-Paul

Une belle assemblée, attentive et impliquée.

Le vice-président et le président avant qu’ils n’aient échangé leurs titres et leurs rôles.


minutieusement pour son travail de chercheur à l’INRA. Puis elle nous

conduit à travers d’immenses cultures, nous explique l’intérêt de chacune, tou-tes destinées à la recherche bien évi-demment, avant de rejoindre Guy et les arbres fruitiers. Il s’attarde sur les diffé-

rentes espèces des « ses » abricotiers. Tout de suite, nous comprenons que nous avons là affaire à un passionné. Levé aux aurores, le dimanche comme en semaine, quand « le travail com-

mande », il va et vient dans les planta-tions pour observer, réduire les jeunes pousses, accélérer la fécondation des fleurs, couper les rameaux inutiles, pro-

vie associative

téger les bourgeons contre une gelée dévastatrice… C’est le « Monsieur Abri-

cot » du moment, qui prépare les varié-tés du futur, oui, celles que nous trou-verons sur les marchés dans dix ans, voire plus ! Mais le temps imparti est déjà dépas-

sé… Nous laissons nos guides à leurs recherches, champs et laboratoires pour rejoindre notre réunion. Un grand merci à Sylvaine et à Guy pour

leur accueil chaleureux, leur disponibili-té et pour nous avoir démystifié l’INRA… Lysiane Ridet

L e matin de l’AG, avant la décou-verte des nouveaux locaux de la

LPO Drôme, une visite guidée du Do-

maine de Gotheron était prévue. Ren-dez-vous était pris à 9 heures, où Syl-vaine et Guy nous attendaient. Sylvaine nous conduit tout d’abord à

travers un petit bois, sur le plateau qui est en fait une prairie ou paissent les vaches du Valentin, confiées l’été au Domaine. D’immenses haies naturelles bordent les champs. Notre guide nous

explique leur rôle dans la nature : coupe-vent mais aussi séparation des terrains cultivés et surtout « réservoir » de multiples insectes qu’elle répertorie

La visite du Domaine de Gotheron

La LPO Drôme à la Fête de la Nature deux animations en images

Sorties en Forêt de Saoû

D imanche 23 mai, la LPO Drôme participait à la Fête de la Nature

en plusieurs points du dépa rtement. Dans la Forêt de Saoû, un collectif d'as-sociations avait été réuni par le Conseil

Général. Les sorties proposées par des ornitholo-gues confirmés de la LPO mettaient l'accent sur l'observation des rapaces qui nichent dans les nombreuses fa lai-

ses de la Forêt. Un suivi est en cours depuis plusieurs mois, en partenariat avec le Conseil Général, propriétaire des lieux, et les

associations de grimpeurs. En effet, le faucon pèlerin et l'aigle royal, espèces protégées et emblématiques, fréquen-tent les mêmes zones escarpées que les passionnés de grimpe. Il s 'agit donc de

trouver des solutions qui conviennent à tous, oiseaux et Hommes. Au cours de cette Fête de la Nature, la LPO sensibilisait donc les familles à cette notion de pa rtage et de respect

de ce site exceptionnel. Isabelle Rulleau

François Humbert, au départ d’une bal ade naturaliste.

« Croquons nature ! » à Saint Marcel

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Le stand LPO Drôme, côte à côte avec celui

de la FRAPNA, a suscité l’intérêt des visiteurs

de cette première édition très réussie

d’une manifestation originale, ayant choisi

le sens gustatif comme approche vers un

retour à la nature et l’importance de la

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Le stand LPO : Françoise, assise, et Isabell e, en grande conversation avec une éco-garde.


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Il n’a pas été possible d’inclure les sco-laires car il y avait déjà un projet en cours avec la médiathèque. De plus, il

était difficile de faire coïncider le thème avec les programmes déjà cha rgés. Une conférence sur les rapaces noctur-nes, animée par Gilbert David, a élargi le

thème, ce qui a contribué à asseoir la légitimité de la LPO Drôme dans de tel-les manifestations. La visite guidée de l’exposition était bienvenue car certa ines personnes de-

mandent un accompagnement person-nalisé pour répondre à leurs questions devant les photos. La soirée autour film-conférence fut remarquable : le public ne tarissait pas

de questions… On peut noter que les six-cents person-nes qui se sont déplacées représentent une pa rt cons idérable de la popula tion dioise. L’événement a donc marqué les

esprits. Les Diois identif ient désormais un spécialiste de ces espèces dans leur entourage, ce qui va, nous l’espérons, contribuer à la collecte d’informations sur les colonies de Chauves-souris de la

région. De plus, la médiathèque sou-haite renouveler l’expérience d’ici trois ans. Elle ne tarit pas d’éloges pour tous les intervenants et la qualité de leur prestation.

Cette ma nifestation avait valeur de test. Les médiathèques sont de véritables viviers de « curieux de nature ». Elles

disposent de moyens importants pour l’accueil du public et trouvent en leur personnel des relais au contact du grand public. Il faut remercier pa rticuliè-rement La urent Bouvot, qui a déployé

une énergie sur son temps sala rié et bénévole afin de faire vivre au mieux cette exposition. Mais ne manquons pas de remercier aussi les quatre autres participants de la LPO Drôme. Enfin,

souhaitons que cet événement puisse être reconduit dans une autre média-thèque départementale de la Drôme. La piste d’un financement permettrait un meilleur suivi de l’action, qualita tive-

ment et quantitativement parlant… Yoann Peyrard

C ette exposition Les chauves-souris de

la Drôme est une de mes initiatives.

Je souhaitais initialement exposer une série de clichés pour me faire connaître dans le Diois. Plusieurs de mes thèmes préférés m’avaient traversé l’esprit (l’Islande, le Vercors…), mais un seul d’en-

tre eux s’est vite imposé : celui des chau-ves-souris. Suite à une demande d’Aide à l’Initiative des Jeunes formulée auprès de la DDJS de la Drôme en mars 2009, j’ai bénéficié

d’une subvention à hauteur de 70% pour acquérir des tirages en grand format ainsi que des cadres et des passe-partout. Dans le même temps, j’ai démarché plu-sieurs entités afin de placer cette exposi-

tion sur Die (école primaire de Chabes-tant, lycée et collège du Diois, Médiathè-que de Die). Mon souhait le plus cher était d’exposer à la médiathèque car le lieu s’y prête re-

marquablement bien. J’ai obtenu un ren-dez-vous courant mars pour proposer cette expo. Ils m’ont expliqué que la salle se réserve un an à l’avance et qu’ils sou-haitaient accompagner l’exposition de

manifestations diverses et prendre le temps d’acquérir des documents afin de proposer un appui bibliographique au

Double exposition à la médiathèque de Die

De gauche à droite, Laurent Bouvot, qui a porté le projet d'animation autour de l'exposi-tion au sein de la médiathèque de Die, un ami de Yoann Peyrard, Yoann, Gilbert David et Stéphane Vincent lors du vernissage de l’Exposition Les Chauves-souris de la Drôme le jeudi 4 mars dernier.

public qui fréquente la médiathèque. Dans le même temps, j’ai souhaité inté-grer le GCRA (groupe chiroptères Rhône-

Alpes) à cette œuvre de sensibilisation. Le pôle Chiroptères de la LPO Drôme, en la personne de Stéphane Vincent, a particu-lièrement bien accroché et s’y est investi,

dans la limite du temps qu’il pouvait y consacrer. En effet, il n’a pas été possible d’engager des fonds afin de libérer du temps de travail salarié ; c’est donc en tant que bénévoles que Stéphane et Tho-

mas Deana, puis Gilbert David et Elise Lenne sont venus enrichir le projet. J’ai pour ma part bénéficié d’un défraie-ment de 200 €. La LPO Drôme a mis à disposition ses

huit panneaux d’expos ition provenant du programme LIFE « Trois espèces de Chiroptères du sud de la F rance » : Les

Chauves-souris, des mammifères fasci-

nants et menacés, qui fournissait des

informations sur ces a nimaux mal connus du grand public. La presse locale a bien relayé l’informa-tion, en donnant le détail des manifesta-tions (Dauphiné libéré et Journal du Diois)

avec une photo de chauve-souris en pre-mière page du JDD et un article consé-quent sur les chauves-souris en général.


vie associative

pour éviter tout contact avec l'Homme. Une webcam a été placée pour les sur-

veiller. Les photos qu’elle émet toutes les minutes sont en ligne à l'adresse suivante : ht tp: / / www. pa r c- du -v er co rs . f r/webcam/WebcamGypaete.html

Une fois envolés, ils seront suivis no-tamment grâce à des décolorations ef-fectuées sur leur plumage, ce qui les rendra identifiables en vol, même à grande dis tance.

Alors, bonnes observations ! Julien Traversier NdlR : Voir discours de Gilbert en page 22.

La réintroduction du Gypaète barbu dans le Parc Naturel Régional du Vercors

L e Parc Naturel Régional du Vercors, en collaboration avec la LPO

Drôme, vient de procéder à la réintro-duction du Gypaète ba rbu dans le Ver-cors. Trois jeunes oiseaux, nés il y a trois mois dans des centres d'élevage spécialisés,

ont été placés sur l’aire a rtif icie lle d'une falaise de la commune de Treschenu-Creyers (en bordure Sud des Hauts-Plateaux) le dimanche 6 juin, en pré-sence de nombreux invités, dont notre

président, Gilbert David. Ils devraient prendre leur envol dans les trois à qua-tre semaines à venir. Pour l'instant, ils sont nourris pa r le personnel du Parc deux à trois fois par semaine, de nuit,

Une vingtaine d’adhérents s’était dépl acée à notre siège le 6 mai dernier pour prendre connaissance des activités réalisées et en cours par l’équipe chiroptères. C’est Tho-mas Deana qui a présenté la soirée, et qui a permis à plusieurs naturalistes confirmés d’enrichir encore leurs connaissances.

Ci-contre et ci-dessus, l’un des trois jeunes gypaètes, qui a été présenté au public venu assister à l’installation de ces derniers.

Ci-dessous, l’aire aménagée pour que les j eunes fassent connaissance avec leur territoire d’adoption. Les tuyaux per-metten t l’envoi de proies pour les nourrir.

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Après avoir fait le tour du jardin, particulière-

ment bien pensé, mer-veilleusement fleuri,

richement coloré et subtilement parfumé par de multiples roses,

œillets, chèvrefeuille, plantes aromatiques,

nous découvrons la partie jardin derrière la

maison, où la mare a été creusée au centre du verger. Entourée

des oliviers, abricotiers, cerisiers, pommiers, ce point d’eau

est un miroir au milieu de la « pampa » !

Après un sympathique pique-nique sous un tilleul somptueux, nous par-

tons à la découverte des Guêpiers d'Europe. Nous assistons à un véritable ballet tellement la colonie

est importante à cet endroit et, cerise sur le gâteau,

nous observons, éba-his, la parade d'un cou-

ple de loriots. C'est la première fois que je vois des Guépiers d’Eu-

rope et des Loriots. Quelle chance !

Cette journée restera marquante dans nos

mémoires d'amoureux de la nature !

delles, ce sont des rougequeues

noirs qui ont pris possession du lieu. Les oisillons, impatients, ten-

dent le cou en ouvrant le bec et nous pouvons admirer ces petites têtes de couleur claires au-dessus

du nid pendant que les adultes ac-complissent leur devoir de parents.

Tous les fourrés, les herbes sauva-ges autour de la marre, la végéta-

tion du jardin, sont habités par de multiples oiseaux chantant tout au-tour de la maison, havre de paix

pour toute cette faune scrupuleuse-ment protégée par nos hôtes.

Le 6 juin, chez Michèle et Ian, nous

découvrons le refuge implanté au cœur de la Plaine d’Avril. Michèle nous a préparé un petit plan pour

bien se repérer dans la propriété.

vie associative

Eterlous et biquets : dans le brouillard ! Hélas, ce samedi 8 mai ne nous a pas été favorable. Les derniers

soubresauts de l’hiver ont apporté un épais brouillard enveloppant

les falaises et les hauts plateaux du Diois où nous avions prévu

d’aller admirer ces animaux. La sortie fut annulée au grand regret de tous les inscrits.

Grand Duc et Passe-reaux des Baronnies Il en fut de même ces 10 et 11

juin, pour « la découverte du Grand Duc et des passereaux des

Baronnies ». Cette fois, ce sont les rafales du vent du sud et les ora-ges qui ne nous ont pas permis de

partir sur le terrain.

Visites chez nos amis refugistes En revanche, le 23 mai, chez Claire

et Jean-Luc, les rayons d’un soleil de plomb irradiaient la région.

Le refuge, situé au bord du Lez, est séparé du lit de la rivière par une

ripisylve, très dense, très riche en arbres immenses dont un platane géant, rare, majestueux, déployant

d’énormes branches, offrant ainsi une ombre bienfaitrice par son

envergure remarquable. Dans le jardin, parmi des objets

insolites, comme un chéneau cou-dé planté dans le gazon, un couple de mésanges s’est installé. Curieux

endroit pour faire un nid ! Les oi-seaux sortaient, puis revenaient le

bec chargé d’insectes. Sous le toit d’une ancienne grange aménagée,

où sont installés des nids d’hiron-

Le Lez, en contrebas du jardin

Sorties entre adhérents deux rendez-vous manqués… mais les autres particulièrement réussis !

photo : Claire Notteau

photo : Ian Davis

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Le rossignol a trouvé « refuge »...


A la découverte de l’Engoulevent Alexandre, notre guide naturaliste

pour la soirée, nous raconte la pre-mière sortie nocturne, le 29 mai, qui a eu un franc succès. Merci à lui

pour sa générosité.

« 21h15 : Après un petit rappel sur la biologie et l'étymologie de notre

lactovore aerophage, star de la soi-rée, l'équipe, composée de néophy-tes et d'ornithologues amateurs, se

met en route. Les chants de la grive musicienne, de la fauvette à tête

noire ainsi que du rougegorge ac-compagnent les débuts de notre

marche. Après avoir fait un arrêt avec vue (sombre mais vue tout de même) sur le Vercors, nous enten-

dons au loin le premier engoulevent. En nous approchant du son, nous

pouvons en entendre plusieurs. La chouette hulotte est également de

la partie. L'activité des engoulevents va crescendo et nous pouvons main-tenant clairement distinguer les cla-

quements d'ailes à la fin des ronron-nements caractéristiques de cet oi-

seau. Nous patientons un peu... Après le chant, voici qu'un individu

lance maintenant plusieurs cris, puis soudain, deux oiseaux se laissent alors apercevoir en vol à quelques

mètres de nous. Après une dernière écoute d'un indi-

vidu chanteur, nous entamons le chemin du retour. Dans le sous-bois,

l'ambiance est plus sombre et plus silencieuse. Dans des flaques, des larves d'amphibiens traînent ça et

là. Les taches claires à la base des pattes les trahissent : ce sont des

larves de salamandres. 22h30 : Après de belles observa-

tions, notre boucle se termine et, contrairement aux engoulevents, nous ne passerons pas notre nuit à

chanter ! »

Lysiane Ridet

vie associative

L e samedi 8 mai 2010, passé dans un Refuge LPO de La Tou-

che, restera un grand moment pour Françoise et moi-même. Il s'agissait

au départ de tenir un stand LPO afin de parler de notre association à tous ceux qui venaient ce jour-là au

Gîte Crismaline participer à une Fête des Plantes, chez Evelyne et

Christian Cornet. L'accueil a été si chaleureux et l'am-

biance si familiale, tout au long de la journée, que les échanges autour du livre Raconte-moi la Forêt de Saoû

ou au cours de la promenade natu-raliste ont été un vrai plaisir.

La météo capricieuse n'a rien gâté du tout, au contraire, puisque Ly-

siane nous a rejoints, faute de pou-voir accompagner la sortie sur les jeunes bouquetins et chamois, qui a

été annulée. Nous tenons à remercier encore

Evelyne et Christian pour l'atmos-phère unique qu'ils font régner dans

leur Refuge, et nous vous conseil-lons de ne surtout pas manquer la prochaine Fête l'an prochain.

Isabelle Rulleau

Et pour cet été...

La fête du Bleu Cette fête, organisée par le Parc na-

turel Régional du Vercors, aura lieu les 31 juillet et 1er août à Saint Jean

en Royans. La LPO Drôme participera à ces jour-

nées en y proposant une sortie bio-diversité, le 31 juillet. Vous pourrez trouver plus d’infor-

mations très bientôt sur le site de la LPO Drôme. Venez nombreux !

Un petit tour dans un chalet d’alpage Du 1er au 7 août, Dominique et Fran-

çois vous accueillent au gîte d’al-page « la Tour de Borne ». Situé sur

la commune de Glandage, ce gîte est un projet associatif.

Nos hôtes nous y proposeront des sorties naturalistes tous les jours et nous inviteront à parcourir la nature

environnante, à découvrir sa faune et sa flore, très riches. Trente minu-

tes de marche sur piste sont néces-saires pour accéder aux lieux où

vous aurez une chance d’observer tétras-lyre, lagopèdes, vautours, et toute autre faune des zones hu-

mides.

Vous avez même la possibilité de

dormir sur place (10 € la nuit par personne), d’y prendre vos repas, de

passer boire un verre ou de dégus-ter des crêpes « maison ».

Le soir, de la Tour, observation des

chamois, des aigles et autres oi-seaux nocturnes.

Soirées musicales ou veillées natura-listes à partager suivant l’inspiration

des convives.

Renseignements et réservations obli-

gatoires, avant le 29 juillet, auprès

de François Arod : 04 75 70 47 93 -

franarodatvoila.fr

Visite d’un autre refuge LPO

Ph

oto

s : E

vely

ne

Corn

et


Oiseaux Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) : Le 05/04, deux indv se nourrissent dans un pré pâturé par des moutons à Beaumont Monteux. De nouveau 2 indv en vol à

Beaumont Monteux le 21/05 (rFa) ; Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax) : Le 24/04, 1 indv à Châ teauneuf sur Isère perché au sommet d'un arbre( rFa) ; Crabier chevelu (Ardeola ralloides) :

Andance (07), passage d'un indv en vol nord (première mention pour le s ite, enfin !) le 01/05/10 (vP) ; Cigogne blanche (Ciconia ciconia) : Le

samedi 23/05/10 vers 19h30, un g roupe de 24 cigognes est passé au-dessus de Valence en remontant vers le nord.

(bB) ; bB s’inquiète de la date tardive, jT pense que se sont des non-nicheurs en erratisme.

Canard souchet (Anas clypeata) : Le 03/04, 4 indv (2 m+2 f) au barrage de La Vanelle (rFa) ; Sarcelle d’été (Anas querquedula) :

4 indiv secteur de Chateauneuf sur Isère (26) le 04/04/10 (vP, nLe, xBi et gHa) ; Le 03/04, 3 mâles et une femelle au barrage de La Vanelle (rFa) ; Nette rousse (Netta rufina) : 20 indv

sur Micronat à Châteauneuf-du-Rhône le 21/03/10 (thBl, yBl, oOr) ; Le 24/04, un mâle sur l'étang des busards à La Roche de Glun (rFa) ; Vautour fauve (Gyps fulvus) : Depuis le

mois de mars, 8 nouveaux couveurs

découverts ce qui donne actuellement 24 couples et 21 pontes trouvées à

Archiane ( info de Nicolas Renous, char-gé d’étude LPO en CDD) ; Aigle royal (Aquila chrysaetos) : Entre Montbrun les Bains et A ulan, le 13/05/2010, vers 12h, 2 adultes volant

assez bas, puis s'élevant et filant vers le Ventoux (aSi) ; Au nord de la Combe de Sauve, 1 indiv, je pense à un subadulte : peu de taches blanches, en vol ascen-sionnel, il orbait au-dessus de la monta-

gne d’Oulle située derrière le village de Novezan (environ de Nyons)(ghB) ; Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus galli-

cus) : Entre Montbrun les Bains et Au-lan, le 13/05/2010 , vers 12h, 1 indv

avec un serpent dans le bec (aSi) ; 1 adulte couve le 17/05/10 à Rémuzat (jT) ; 1 le 05/05/10 à Pradelle, sur une aire trouvée par Hervé Maillefaud, vu par moi-même ce jour (gD); 1 indv Le

24/05/10 près du col Royer, commune de Rimon et Savel : observation intéres-sante car ce rapace a été chassé par un couple de faucons pèlerins assez bruta-lement (gD); 1 indv le 24/05/10 avec un

serpent dans le bec à Boulc (la Combe) (gD) Aigle botté (Hieraaetus pennatus) : 1 indiv phénotype cla ir les 1 er et

07/05/10 à l'Escrinet (07) (source : mi-

gration.com par vP) ; Buse variable (Buteo buteo) : 1 adulte couve le 13 /05/10 à Sainte-Jalle (jT) ; Bondrée apivore (Pernis apivorus) :

Gros passage en fin de journée le

07/05/10 avec 320 en 20 minutes (837 en 7h30), à Andance (07) (vP) ;

Il semble que le nombre d’adhérents qui transmettent

leurs données à cette chronique soit en baisse. Cette

tendance s’est manifestée depuis trois ou quatre paru-

tions. C’est regrettable car, en discutant avec les uns ou

les autres qui ne transmettent plus, on constate que la

chronique, « c’est sympa et utile ».

On constate aussi que de nombreuses données intéres-

santes, voire étonnantes, de nidification ou autre, pas-

sent directement dans l’avaloir de la base sans que l’ad-

hérent lambda n’en ait connaissance. C’est bien que la

base se remplisse de données scientifiques, mais c’est

dommage que la chronique ne joue plus ou plus que

partiellement ses rôles de transmission des belles obser-

vations et des émotions naturalistes, d’information sur

les scoops ou les raretés, mais aussi de lien entre les

adhérents et de stimulant pour susciter le désir d’aller

sur le terrain et d’être soi-même, à son tour, témoin des

choses de la nature, puis transmetteur.

Si chacun de nous n’en sélectionnait que cinq, ses meil-

leures, ce serait déjà très bien car, heureusement, il

reste encore de gros pourvoyeurs.

Chronique naturaliste

Chronique n°41 observations de mars à juin

Rém

i Fay


chronique naturaliste

Faucon k obez (Falco vespertinus ) :

1 femelle en mig ration le 14/05/ 10 au

Rocher du Caire - Saint-May (cT, jT ) ; Le 13/ 05/10, 2 mâles avec 1 femelle adulte à Gillonay puis 1 femelle imma-ture à St-E tienne-de-St-Geoirs (cf. pho-

to ci-dessus) (vP) ; 1 femelle immature

le 10/05 à Grignan (26) (pMa) ; 3 indiv (1 femelle a dulte + 2 mâ les) le 08/05/10 à Bouchet (26) (jnH) Marouette ponctuée (Porzana porza-

na) : 1 indiv dans le secteur de Pom-

mier s-de-B eaur epair e (38) le

03/04/10 (vP, xB i et g Ha) ;

Echasse blanche (Himantopus himan-

topus) : Le 03/04, 4 indv en vol au ni-

veau du ba rrage de La Va nelle (rFa) ; Petit gravelot (Char adrius dubius ) : 1 indv au barrage de Châ teauneuf du Rhône le 21/03/10 (thBl, yBl, oOr) ;

1 indv secteur de Châtea uneuf sur

Isère (26) le 04/ 04/10 (vP, nLe, xBi et gHa) ; 8 sur le cana l de dérivation du Rhône à hauteur de Sablons (38) le 02/05/10 (vP) ; Le 03/ 05/10 9 indv sur la moitié sud du canal de dérivation du

Rhône à Sablons (38) (vP) ; Grand gravelot (Charadr ius hiaticu-

la) : 1 indiv sur le ca nal de dérivation du Rhône à hauteur de Sablons (38) le 02/05/10 (vP) ;

Vanneau huppé (Vanellus v anellus) : 4 adultes dont un couple avec 3 pous-sins à Ta lencieux (07) le 02/05/ 10 (vP) ; Bécasseau sander ling (Calidris alba) : 2 indiv sur le canal de dérivation du

Rhône à ha uteur de Sablons (38) ce

02 /05/10, un indv en début de plu-mage nuptia l bag ué couleur et un au-

tre en plumage internuptia l (cf. photos

côte à côte ci-dessous), un programme de baguage hollanda is à priori (ça m'étonnerait qua nd même que ce soit un Canadien !) Le lendemain, réponse

de Jeroen Reneerkens : Le Sanderling

observé à Sablons (38) a été bagué le

30/10/2008 au Ghana pa r Edwa rd Koomson (v P) ; Très belle donnée !

(ndlr)

Bécasseau de Temminck (Calidris

temminck ii) : Le 03/05/10, un individu

sur la moitié sud du ca nal de dériva-tion du Rhône à Sablons (38) (cf. photo

ci-dessus) (vP) ;

Chevalier culblanc (Tringa ochropus) : 6 indv secteur de Châteauneuf sur Isère

(26) le 04/04/10 (vP, nLe, xBi et gHa) ; Chevalier guignette (Actitis hypoleu-

cos) : 34 sur le canal de dérivation du Rhône à hauteur de Sablons (38) le 02 /05/10 (vP) ; Le 03/05/10, 22 indv

sur la moitié sud du canal de dérivation du Rhône à Sablons (38) (vP) ; Chevalier aboyeur (Tringa nebularia) : Le 14/04/10, 1 indv stationne à Châ-teauneuf sur Isère (rFa) ;

Bécassine double (Gallinago media):

(1/05), sous la pluie, d'une bécassine

double dans le secteur de Pommiers de Beaurepaire (38) (observée à trois repri-ses).

Mouette mélanocéphale Larus melano-

cephalus : 1 indv sur Microna t à Châ-teauneuf du Rhône le 21/03/10 (thBl, yBl, oOr) ; Andance (07), passage de 4 indv le 01/05/10 (vP) ;

Goéland brun (Larus fuscus) : 10 indv sur Micronat à Châteauneuf du Rhône le 21/03/10 (thBl, yBl, oOr) ; 221 indiv à Pierre-A iguille (Tain, 26) et 230 indiv à Andance (grande majorité d'oiseaux en

commun, suivant le Rhône); Passage record pour ces sites, toutefois inférieur au record régional établi à Meysse (07) le 14/03/2009 avec 281 migrateurs.

(cf. photo page suivante). La majorité

des oiseaux semblent être de type inter-médiaire entre les sous-espèce graelsii

et intermedius, avec quelques oiseaux au manteau plus sombre, évoquant plus

nettement inte rmedius. Certa inement des oiseaux se reproduisant en Mer du Nord et remontant pa r l'intérieur des terres… Chaque année, je suis d'ailleurs assez surpris que ces passages de goé-

lands bruns ne soient observés en France continentale qu'en Drôme-Ardèche, le long du Rhône (vP) ; Sterne caspienne (S terna caspia) : Ce

matin à Andance (07), passage vers

9h30 d'un indv sterne caspienne en vol


sud, suivi 5 minutes plus tard d'un Cra-

bier chevelu en vol nord (première

mention pour le s ite, enfin !) le

01/05/10 (vP) ;

Guifette moustac (Childonias hybri-

da) : Andance (07), passage de 2 indiv ,

le 01/05/10 (vP) ; Tourterelle des bois (Steptopelia tur-

tur) : Notre première observation à St Bonnet de Valclérieux le 21/04/10 (lC et fO) ;

Coucou gris (Cuculus canorus) : la Ro-che St Secret, Le Champ du Moulin, chants depuis le 06/04/10 ( ja et jeB) ; Grand-duc d’Europe (Bubo bubo) : Au

site de Cabaret-Neuf (nord Drôme), plusieurs observations de 2 jeunes et 1 adulte ; il y a les restes d’une buse (lC); le 09/05/10, les deux juvéniles volet-tent autour de l’aire, l’adulte est pré-

sent, on note des reste de corvidés, de colombidés, d’une faisane (kG et fO) ; Les deux sites proches de St-Donat sont occupés, il semblerait qu’il puisse y en avoir d’autres, car au moins un chant

apparemment cantonné était entendu cet hiver dans un autre secteur propice(ndlr) Engoulevent d'Europe (Caprimulgus

europaeus) : 1 chant quartier des Pins à

Mours-St-Eusèbe le 26/05/10 (kG et fO) ; Martinet noir (Apus apus) : Les marti-nets viennent d'arriver à Romans, ce soir même, aux alentours de 19h00…

Quelques dizaines à quelques centaines

sont là, tournent et font entendre

les cris de l'été... ça fait du bien ! le 18/04/10 (fLL); Un martinet ce soir à St Roman (Diois), haut dans le cie l, le 18/04/10 (yP) ; Ils sont aussi à la-Voulte ce 18/04/10 (nP) ; (jD) a pour sa part vu

les premiers à Vogüe (07) le 05/04/10 ; Martinet à ventre blanc (Apus melba) : 567 en migration le 05/04/10 record du site ! avec une salve de 172 d’un coup en migration à Andance (07)

Huppe fasciée (Upupa epops) : 1 nourri-sage à Mours Saint Eusèbe , les Guinches le 15 /05/10 (fO) ; Guêpier d’Europe (Merops apiaster) :

Les premiers guêpiers viennent de pas-ser juste à l'ins tant au-dessus du centre ancien de Romans, à 13h01 très exacte-ment ! Nombre indéterminé, contact auditif, quelques cris (7-8 « gluiip ») par

la fenêtre ouverte, le 10/04/10 (fLL) ; Alouette calandrelle (Calandrella bra-

chydactyla) : Le 13/05/10, 1 en bordure

d'un champ de pois à Gillonay. A sui-

vre...(vP) ;

Hirondelle de rivage (Riparia riparia) : une quinzaine autour du site de repro-duction secteur de Châteauneuf sur Isère (26) le 04/04/10 ; Pipit à gorge rousse (Anthus cervinus) :

Dans les cultures entre St-Rambert-

d'Albon et Anneyron (26), 1 indiv s 'en-

volant du bord du chemin le 04/05/10 (vP) ; Hirondelle rustique (Hirundo rustica) :

1 couple fait des va-et-vient dans l’an-

cienne écurie de la maison Bernard à Boulc (la Combe) ; depuis quelques an-nées, elles avaient abandonné les lieux

où elles nichaient régulièrement quand le père de ma femme était encore là. Avec l’occupation épisodique de la mai-son et la fermeture de la porte, elles ne

pouvaient plus entrer, d’où l’abandon forcé. Depuis trois ans, j’ai découpé la partie haute d’une des portes sans grand succès jusqu’à ce jour, où nous avons eu le plaisir de voir ces deux hi-

rondelles revenir et passer à grande vitesse par le « calustrou ». J’espère qu’elles mèneront à bien leur nichée. (gD et hBD) Bergeronnette printanière (Motacilla

flava) : Plus de 60 indv le 13/05/10 dont une majorité appartenant à la sous-espèce thunbergi. Parmi elles, un

mâle de Bergeronnette des Balkans

(ssp feldegg) à Gillonay (vP)

Accenteur alpin (Prunella collaris) : Le 20/02/10 , 1 indv à la Glacière de Font-d’Urle (phLl et gMe) ; Gorgebleue à miroir (Lucinia svecica) : 1 indiv mâle sans miroir apparent dans

le secteur de Pommiers-de-Beaurepaire (38) le 03/04/10 (vP et xBi et gHa) ; Rougequeue à front blanc (Phoenicurus

phoenicurus) : 1 nichée dans une aéra-tion de la ma ison à Mours-St-Eusèbe, les

Pins, le 18/05/10; Le 02/06/10 la nichée s’est éclipsée : ils volettent dans les chê-nes aux alentours (kG) ; Traquet motteux (Oenanthe oenan-

the) : 80 dont 52 à Saint-Rambert-d'Albon (26) sur quatre parce lles de labour (ça doit être de l'agriculture bio ! En tous cas, doit y avoir des insectes !) le 02/05/10 (vP) ;

Tarier des prés (Saxicola rubetra) :

Le 24/04, 6 indiv (3 mâles +3 femelles) dans les champs à Beaumont Monteux (rFa) ;


Goélands bruns (voir bas page précédente)

Rém

i Fay


Monticole de roche (Monticola saxati-

lis) : Au moins 1 femelle et 1 mâle en halte mig ratoire le 14/05/10 à Saint-

May (chT, jT) Fauvette orphée (Sylvia hortensis) : 2 chanteurs à Saint-May le 14/05/10 (chT, jT) ; 1 chanteur le 17/05/10 à Ré-

muzat (jT), 1 chanteur à Montaulieu depuis début mai (oLa) ; Fauvette passerinette (Sylvia cantil-

lans) : Une femelle le 05/04/10 dans les fourrés au niveau du barrage de La

Vanelle (rFay) ; Fauvette pitchou (Sylvia undata) : Plu-sieurs chanteurs et transport de maté-riaux pour la construction de nid à Saint-May le 14 /05/10 (chT, jT) ;

Phragmite des joncs (Acrocephalus

schoenobaenus) : 1 indiv chanteur dans le secteur de Pommiers-de-Beaurepaire (38) le 03/04/10 (vP et xBi et gHa) ; 3 chanteurs secteur de Châteauneuf-sur-

Isère (26) le 04/04/10 (vP, nLe, xBi et gHa) ; Locustelle tachetée (Locustella nae-

via) : 1 chanteur à St Bonnet-de-de Val-clérieux le 21/04/10 (lC et fO) ;

Gobemouche gris (Muscicapa striata) : 1 adulte et des juvéniles aux Pins à Mours-St-Eusèbe le 18/05/10 (kG) ; Gobemouche noir (Ficedula hypoleu-

ca) : 1 mâle adulte nuptial le 5/05/10

aux Pins, à Mours-St-Eusèbe, le 18/05/10 (kG) ; Un mâle le 05/04/10 à Châteauneuf sur Isère, puis un autre, sur le même site le 24/04/10 ( rFa) ;

Mésange nonnette (Parus palustris) : Nourrissage de jeunes dans un nichoir le 27 avril, évacuation de sacs fécaux le 14/05/10 à Rémuzat (chT, jT) ; Rémiz penduline (Remiz pendulinus) : 4

indv dans le secteur de Pommiers-de-Beaurepaire (38) le 03/04/10 (vP et xBi et gHa) ; Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) : Le 11 /05/10, présence de quelques

heures en halte mig ratoire d’un indv à un emplacement autrefois occupé par l’espèce le 01/05/10 (fO) ; cette année, c’est la première fois que je vois autant de pies-grièche écorcheur dans le Diois :

le 22/5/10, 5 dans la même sortie : 1 à Die (aux Fondeaux), 3 à Romeyer (1 au col de Romeyer, 1 aux Planneaux, 1 aux Granges) et 1 à Marignac (col de la Borne), 1 autre le 30/05/10 à Châtillon

en Diois (Rena rdière), 1 autre le

07/06/10 à Rimon et Savel (gîte forestier de Foncouverte) Pie-grièche à tête rousse (Lanius sena-

tor) : Le 03/05/10, un mâle à la Bégude de Mazenc (sC) ; 1 femelle à Davézieux (07) ; une vue à la même date et non loin de là en 2004) le 02 /05/10 (vP) ;

Moineau soulcie (Petronia petronia) : au moins 10 individus visitent des trous de Guêpiers au Poët-Sigillat le 11/05/10 (chT, jT) ;

Niverolle alpine (Montifringilla nivalis) : Le 25/01/10, 20 indv à Font d'Urle, sta-tion haute et le 16/02/10, une dizaine en vol aux Rochers de Chironne (phLl et gMe) ; Le 18/02/10 : idem, Pas de l'Infer-

net, Font d'Urle; Bruant ortolan (Emberiza hortulana) : Plus de 20 indv ! Dont au moins 12 mâles (dont chanteurs) le 08/05/10 dans les cultures entre St-Rambert-d'Albon et

Anneyron (26) (vP) ; Plusieurs chanteurs du 11 a u 17/05/10 à Sainte-Jalle, Rémuzat, Saint-May et Poët-Sigillat (chT, jT) ;

Bruant proyer (Emberiza calandra) : Plusieurs oiseaux cantonnés à Sainte-Jalle et au Poët-Sigillat les 11, 13 et 17/05/10 (chT, jT) ; 2 chanteurs le 02/06/10 à Montagne (fO) ;

Mammifères Bouquetin (Capra ibex) : Le 09/05/10 à 10h30 aux rochers du Bournillon : 3 indiv ensembles : 2 éterlous (ou éterles) de 2009 avec un jeune mâle de 2008. Les étagnes se sont séparées de leurs pe-

tits ! Ca fait a u moins 2 cabris de 2009 qui ont passé l'hiver. Vers 18h ou 19h, Mont Baret : 8 bouquetins dont un mâle de 2 ans très actifs, les 2 vieilles étagnes marquées, 2 éterlous (ou éterles 2009),

2 étagnes non marquées et un non cer-tain mais je dirais une femelle de 2008. (sTh) ;

Reptiles Couleuvre vipérine (Natrix maura) : 2 juvéniles de 20 cm le 11/05/10 au Merdaret, St-Donat-sur-Herbasse (fO) ; 2 au fond d’un petit cours d’eau tempo-

raire à la Combe, commune de Boulc, le 30/05/10 (gD et hBD); Seps strié ou tridactyle (Chalcides chal-

cides) : 1 indv le 13 mai à Montaulieu

(oLa); Lézard vert (Lacerta v iridis) et des mu-

railles (Podarcis muralis) : une observa-tion exceptionnelle de Françoise Ber-nard-Brochier près de sa maison de

campagne à Valdrôme (l’Echaillon) : en effet, elle a vu et photog raphié un amas de 6 lézards des murailles et 1 vert régurgités, vraisemblablement pa r un circaète présent dans les environs ; c’est

la première fois que j’ai connaissance de ce fait (gD).

Liste des observateurs : Hélène Berna rd-David (hBD) ; Xavier Birot (xBi); Thomas Blanchon (thBl) ; Yohann Blancho (yBl ) ; Ghislaine Bois (ghB) ; Jacqueline et Jean Bouticourt (ja et jeB) ; Sabine Couvent (sC) ; Gilbert

David (gD) ; Rémi Fay (rFa) ; Katell Guyon (kG) ; Grégory Haas (gHa) ; Jean-Noël Héron (jnH) ; Olivier Lannes (oLa) ; Francis Lloret (fLl) ; Ph Lloret et Giulia Meucci (phLl et gMe) ; Pierre Masset

(pMa) ; Francis Oboussier (fO) ; Olivier Ortiz (oOr) ; Vincent Paloma res (vP) ; Nicolas Parrain (nP) ; Yohann Peyrard (yP) ; Anne Simon (aSi) ; Stéphane Thiébaud (sTh) ; Julien Traversier ( jT) ;

Chris tian Tessier (chT). Merci à tous !


Envoyez vos données commentées

et photos pour le 1er septembre à :

[email protected]

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Notules

V oici une photo prise au Mont Bar-ret à Pont en Royans (Isère) ce

mercredi 19 avril 2010 : à l'entrée de Pont en Royans, ces bouquetins sur-plombent l'entrée des gorges de la Bourne. Jean-Paul Vieron

Ce dimanche 9 mai à 10h30, aux rochers du Bournillon, 3 bouquetins ensemble : 2 éterlous (ou éterles) de 2009 avec un jeune mâle de 2008. Les étagnes se sont

séparées de leurs petits ! Ca fa it au moins 2 cabris de 2009 qui ont passé l'hiver. Dimanche, vers 18h ou 19h, Mont Ba-ret, 8 bouquetins dont un mâle de 2 ans

très actif, les 2 vieilles étagnes mar-quées, 2 éterlous (ou éterles 2009), 2 étagnes non ma rquées et un non cer-tain mais je dirais une femelle de 2008. Il y a pas mal de mouvements en ce

moment… A suivre… Stéphane THIEBAUD Lundi 7 juin

Bonne surprise : il était dit, en ce di-

manche, à Pont en Royans où la der-nière observation du Gypaète barbu dans le Vercors avait été faite en… 1878 !, que les bouquetins en ce jour de

lâcher de gypaète à Treschenu nous reservait 4 cabris de l'année sur le Mont Barret avec 3 étagnes. Ce fut chose faite : en compagnie du compère Michel Durr, quel n’a pas été

notre étonnement de voir 4 cabris jouer ensemble ! Spectaculaire… Un beau mâle s'est également montré. Jean-Paul Vieron

J e me trouvais au col Royer, le 24 mai dernier, lorsque je remarquai un cir-

caète pas très loin de moi. Il était en train de faire le « saint esprit » à la recherche d’un serpent imprudent. Pardon, Nicolas… J’aime bien les serpents, mais voir un cir-caète les chasser, cela me plaît aussi...

Donc, jusque là rien que de très normal. Après un petit moment d’observation, je vois du coin de l’œil un faucon pèlerin en pleine vitesse plonger sur « l’innocent » rapace. Je suis l’attaque de près, comme

vous pouvez l’imaginer : le pèlerin heurte le circaète, qui accuse le coup en tan-guant fortement mais en se maintenant en l’air tant bien que mal. Là arrive un

second pèlerin que j’identifie comme la femelle du premier. Elle lance une nou-velle attaque, mais sans toucher notre mangeur de reptiles qui, cependant, bat en retraite précipitamment en s’éloi-

gnant de la zone dangereuse. Les pèlerins, forts de leur mauvais tour (ou bon, selon de quel point de vue on se place…), regagnent aussi vite la falaise proche qui abrite leur aire. La scène a

duré une poignée de secondes. Je recherche le circaète, inquiet pour sa santé, et je le trouve, bien loin sur le pla-teau de Solaure, où il tournoie, sans doute quelque peu commotionné…

Gilbert David

Circaète expulsé Ça bouge chez les bouquetins du Royans !

L 'assemblée générale de l'ASPAS battait son plein ce samedi 20 au

Préfolet, à Saint-Martin en Vercors,

dans un ca dre magnif ique. Alors que la pause autorisait l'observa-tion des falaises, où j’espérais voir le couple de faucons pèlerins sur Roche

Rousse, et tandis que trois chevreuils pâturaient en limite de forêt, nous nous aventurâmes, avec Isabelle Rulleau, vers la mare située en-dessous du village. Quelle ne fut pas notre surprise de voir

s’enfuir un chevalier culblanc au cri stri-dent ! Pas très banale, cette observa-tion, dans le Vercors... Mais un tel mi-grateur est ainsi observé...grâce à l’AG de l’ASPAS !!!

Jean-Paul Vieron

Observation peu banale

Mardi 8 juin

Confirmation, ce soir, avec les 4 cabris !

En plus, 4 étagnes, un éterlou et un sp.

Tout le groupe en pa nique à cause du passage d'un avion. Ils ont traversé la moitié du Mont Ba rret au pas de course. Les cabris sont déjà incroyable-

ment agiles ! Il doivent avoir quelques jours, voire plus… Cela sous le regard d'un mâle de 5 ans environ (2005, à confirmer par Mi-chel ?).

Effectivement cela procure une grande joie ! Stéphane Mercredi 9 juin

Chers « bouquetinophiles » ! Il semble bien qu'on soit en train de franchir le seuil de "décollage" démo-graphique dans le Royans ! Ca fait combien d'individus au Mont

Baret actuellement ? Dommage qu'on n'ait pas lâché deux étagnes au mâle de T rois Châteaux… On pourrait aussi avoir une bonne sur-prise dans le ravin aux confins d'Izeron

et St Piette de Chérennes : la femelle naguère installée ici peut très bien s'être fait arrondir la taille en dépit de son isolement : quand les boucs sont

motivés... J.-P. Choisy Jeudi 10 juin

Effectivement, les cabris ont déjà très

agiles : je suis monté hier sur le mont Barret, où j’ai vu une femelle suivie de deux cabris, dans les gorges. Jean-Paul Vieron


notules

du parc zoologique de Villars les Dom-bes. Il se laissera capturer assez facile-ment le lundi suivant pour être ramené

au bercail par ses propriétaires. Son escapade lui a ura permis de goûter un peu aux joies de la liberté avant de re-tourner à son train-train quotidien d’a-

nimal captif. Jean Paul Vieron

Un pélican à Saint Nazaire en Royans

laire comme il se doit de par sa poche gulaire rose et jaune, il avait été rapide-

ment repéré par le personnel du bateau à roue, Bernadette Bouvier et Christian Dory, qui sillonnent l’Isère entre Saint Nazaire en Royans et La Sône. Ils n’eu-rent aucune difficulté, bien sûr, a déter-

miner cet oiseau, reconnaissable entre tous. Après enquête, il s’est avéré qu’il venait

Q uelle ne fut pas la surprise de voir un pélican frisé se poser sur le plan

d'eau de Saint Nazaire en Royans le ven-dredi 21 avril ! Avec sa perruque hirsute, ce volatile arpente plutôt les deltas des pays de l’est que nos contrées… A l'évidence, il

s’agissait d’un oiseau échappé de capti-vité. Il était poteur d’un bague de cou-leur. De la taille d’un cygne, spectacu-

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Photo : Eric Millescamps - Phot’oser

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Programmes, études, suivis...

Percnoptère - le retour

O n aurait pu croire qu'après cet hiver rude, nos petits hiboux reta rde-

raient leur grand voyage vers nos contrées… Eh bien j'enregistre aujour-d'hui ma date d'arrivée la plus précoce depuis plus de 25 ans : le petit duc chan-tait ce soir à 20h30, et avec une belle

vigueur à Mirabel . Vive le printemps ! Yves Bertrand

Petit duc : record de précocité

cette année

Le 12 avril 2010

Des nouvelles (pas très réjouissantes) du couple de percnoptères le plus sep-tentrional de France. Je vous rappelle que ce couple s’est installé en 2008 : une femelle baguée,

née en 2002 dans les Ba ronnies, et un mâle bagué, né en 2002 dans le Lubé-ron. Un jeune est né et a été bagué en 2008, et idem en 2009. Le site occupé est situé à (exactement)

7 kilomètres du site historique, « éteint » depuis plus de 30 ans (40 ?). Cette année, la femelle est arrivée le 4 avril (un peu moins d’une semaine plus tard qu’en 2009), mais elle est seule

(dernière observation du 11 avril ; voir photo jointe ; remarquez la bague blan-che de la patte droite, qui signe la fe-melle de 2008 et 2009 ; on devine la

bague rouge en dessous)... Nous la sur-veillons de près… Son regard, désespérément tourné vers un ciel... vide, est touchant et pathéti-que...

Le 30 avril

Nous sommes heureux de vous annon-

cer une bonne nouvelle : la femelle de la Haute-Gervanne (Vercors), qui était

seule depuis le 4 avril, vient de trouver un nouveau compagnon... Nous la sur-

veillions régulièrement depuis son arri-vée et, le 25 avril, Françoise et moi dé-couvrions avec bonheur qu’elle n’était plus seule. Le couple était posé à une centaine de mètres de l’aire alpha (voir

photo). Arrivée du second individu en-tre le 21 avril et le 25... La femelle avait les tarses bien visibles et le mâle cachait soigneusement les siens. Eta it-ce son mâle ? Celui qui l’avait accompagnée en

2008 et 2009 ? Envol des deux vers 9h15, vol devant la falaise, la femelle se pose à deux repri-ses dans l’aire alpha, semble s’allonger sur le nid (?), le mâle la rejoint chaque

fois... Là, nous arrivons à voir les deux tarses du mâle : rien. Ce mâle n’est pas bagué. Nous sommes obligés de pa rtir... Nous les revoyons, tous les deux, au nord du village de Plan-de-Baix, survo-

lant à basse altitude les fermes et les champs.

Commentaires : 1 : le compagnon est probablement un mâle du fait de son lien avec la femelle et de la couleur de sa face, nettement plus orangée que celle de sa compa-

gne. 2 : la femelle est entreprenante : elle s’approche du mâle le bec en avant, à le toucher... Celui-ci est beaucoup plus froid, peu de manifestation amou-

reuse... Pas d’accouplement vu en une heure trente d’observation ; pas de bé-cotement franc... Bref, ils font connais-sance… 3 : le mâle 2008 et 2009 (bagué) a pro-

bablement disparu (mort) [nous som-mes tristes] ; restez cependa nt vigilants

en particulier aux cha rniers (de bas en haut : jaune et métal à droite et rien à

gauche). Voilà, une nouvelle histoire se noue entre ces deux percnoptères qui se dé-couv rent. Croisons les doigts...

Le 5 mai Le 2 mai (8 à 10 jours après l'a rrivée du nouveau mâle), la femelle COUVE ; elle couvait peut-être déjà la veille ?... Elle couve encore le 4 mai (hier) et le mâle

se couche, le soir, près du nid... QUESTIONS : 8 à 10 jours de fia nçailles sont-ils suffisant pour fabriquer un œuf fécondé ??? Là est toute la question. En

clair, est-ce que cet oeuf pondu (il y a sûrement un oeuf) est fécondé ou clair ?? NB : Dans les Baronnies, nous avons eu cette année deux femelles de moines

qui ont pondu TOUTES SEULES (sans mâle !) et elles ont évidemment aban-donné, mais après plus ieurs semaines de couvaison "normale". A notre connaissance, aucune pondeuse céliba-

taire -de vautour moine- n'avait jusqu'à ce jour été signalée dans la littérature ! Roger MATHIEU

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population locale. La salle de la mairie était pleine pour voir, sur écran, les photos des espèces recensées, ce qui

démontre le grand intérêt natura-liste des habitants des Baronnies. De nombreuses espèces furent identi-fiées cette année, dont des plantes sau-

vages comme des orchidées, des légu-mineuses etc. Concernant les rapaces, le Circaète Jean le blanc et plusieurs buses notamment répondirent présent à l’appel.

Jean-Paul Vieron

Les 24 heures naturalistes

dans les Baronnies

programmes, études, suivis...

OPTIQUE BOURDEAU Spécialiste Jumelles et Longues-vues

55, rue de la Charité - 69002 LYON Tél. : 04 78 37 81 07 - Fax : 04 78 37 70 07

P our leur dixième édition, les 24

heures naturalistes, organisées par

la FRAPNA en partenariat avec la LPO, avaient lieu à la Roche sur le Buis, dans les Baronnies.

Une fois de plus, le succès de ces jour-nées ne s’est pas démenti. Le principe est toujours le même : recenser tou-tes les espèces végétales et animales observées par des naturalis tes conf ir-

més qui font pa rtager leurs découvertes à d’autres personnes. Et, le dimanche soir, la restitution est faite auprès de la

Le comptage des chouettes chevêches de la Plaine de Valence s’est déroulé vendredi 12 mars dans de bonnes conditions. Il s’est traditionnellement terminé chez Céline et Sébasti en, sous forme dune « auberge espagnole » généreuse, gourmande et fort chaleureuse. P

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Tête en l’Air 2010

encore un bon cru !

E n attendant le rapport du suivi 2010, voici les totaux publiés sur

www.migraction.net pour les espèces

les plus s ignifica tives :

Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo)

19547 Aigrette garzette (Egretta garzetta) 149 Héron cendré (Ardea cinerea) 151 Cigogne noire (Ciconia nigra) 27 Cigogne blanche (Ciconia ciconia) 1083 Bondrée apivore (Pernis apivorus) 2391 Milan noir (Milvus migrans) 3523 Milan royal (Milvus milvus) 341 Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus...)

55 Busard des roseaux (Circus aeruginosu...)

600 Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) 37 Epervier d'Europe (Accipiter nisus) 825 Buse variable (Buteo buteo) 2261 Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus)124 Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) 470 Faucon émerillon (Falco columbarius) 3 Faucon hobereau (Falco subbuteo) 144 Faucon pèlerin (Falco peregrinus) 4 Grue cendrée (Grus grus) 989 Goéland indéterminé (Larus sp.) 113 Mouette rieuse (Larus ridibundus) 29624 Goéland brun (Larus fuscus) 1227 Goéland leucophée (Larus michahellis) 2205 Pigeon indéterminé (Columba sp.) 1186 Pigeon colombin (Columba oenas) 54 Pigeon ramier (Columba palumbus) 2713 Martinet noir (Apus apus) 8988 Martinet à ventre blanc (Apus me...) 182 Alouette lulu (Lullula arborea) 52 Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne r...) 75 Hirondelle rustique (Hirundo rustica) 2033 Hirondelle de fenêtre (Delichon urbic...)

2624 Bergeronnette grise (Motacilla alba) 72 Pinson des arbres (Fringilla coelebs) 2430


programmes, études, suivis... P

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Suivi des petites chouettes de montagne deuxième année

Dernière minute !

Interview flash exclusive de Sébastien Blache effectuée au bureau par Sylvie Portier le 16 juin 2010

Sylvie : Sébastien, peux-tu nous donner

des nouvelles fraîches de « Jeff» pour

nos lecteurs de LPO info ?

Sébastien : Bien sûr ! En deux mots, je peux vous dire qu’il a été suivi pendant plus d’un mois et re localisé 45 fois, ce qui permet une très bonne compréhen-

sion de son domaine vita l. Il élève une nichée de 7 petits. Début juin, il a perdu son émetteur, mais Gilles, qui connaît maintenant parfaitement toutes ses habitudes,

continue à l’observer (en le reconnais-sant grâce à sa bague de couleur). Prochain épisode : équipement de fe-melles, puis de jeunes à l’envol. A bien-tôt, donc, pour la suite de ce feuilleton !

Sébastien Blache équipe un mâle de chouette chevêchette, baptisé « Jean-François », de ba-gues et d’un radio-émetteur. Extrait de son message du 26 mai, qui accompagnait ces photos : « "Jeff" va bi en : il supporte bien son équipement ; je le retrouve presque à chaque fois. Il est encore scotché près du nid. »

L e suivi des chouettes chevêchettes réalisé par Gilles T rocha rd pour

l’ONF et la Réserve nature lle des Hauts-Plateaux du Vercors a repris cette année sur la Réserve Biologique Intégrale..

La première phase (recherche des nids) a été facilitée par le travail et l’expé-

rience de terrain acquis l’an dernier. Il a été prévu cette année d’équiper plu-sieurs oiseaux afin de mieux compren-dre leur mode de vie. La météo, malheu-reusement très défavorable pendant

une semaine entière, n’a permis de ne capturer qu’un mâle sur les trois es-

comptés. Mais le suivi de cet individu apporte déjà de nombreux éléments à l’étude. Gilles Trochard nous en dira certaine-ment plus dans un prochain numéro...



Technique de dénombrement La méthode consiste à pa rcourir, à pied, un sous-ensemble de la zone d‘étude. Chaque observateur veille à couvrir l’en-semble de sa zone sans toutefois comp-

ter plusieurs fois les mêmes individus. Au total, la zone d’étude a été divisée en 11 sous-ensembles dont la surface couvre entre 2 et 10 km², avec une moyenne de 5 km²) (voir carte page

suivante).

Analyse des données Chaque contact est cartog raphié sur

une carte au 1/25 000e en dis tinguant le sexe et le comportement des individus. Les données sont ensuite informatisées dans une base de données ainsi qu’un système d’information géographique.

Matériels et méthodes Zone d’étude Les comptages des tétras-lyres sont organisés annuellement par la LPO Drôme (à la suite du CORA 26). Ces comptages sont réalisés sur la pa rtie sud-ouest de la réserve des Hauts Pla-

teaux du Vercors (massif de Glandasse), située sur le territoire des communes de Chichilianne, Tréchenu-Creyers, Romeyer, Die, Laval d’Aix et Châtillon en Diois. La zone suivie couvre une surface de 52

km² dont l’habitat est favorable au té-tras-lyre : prés-bois de pins à crochets sur karst. Son altitude est comprise en-tre 1500 et 2000 mètres.

Période de dénombrement Les comptages ont lieu au printemps, pendant la période de pa rade des té-tras-lyres, soit entre fin avril et mi mai (voir le tableau ci-dessous).

Un seul comptage (parfois en deux jours) est réalisé annuellement pa r des groupes d’observateurs sur des par-cours bien déterminés.

Seuls les comptages réalisés par météo-rologie favorable sont pris en compte dans les résultats (bonne visibilité, peu de vent et pluie faible). Les comptages ont lieu simultanément

le matin entre le lever du jour et le mi-lieu de la matinée (période correspon-dant au pic maximum d’activité vocale des mâles de tétras-lyres).

Suivi des mâles chanteurs de Tétras-lyre du Massif de Glandasse (Drôme, Isère)

Bilan 2000-2010

La zone suivie couvre une surface de 52 km² dont l’habitat est favorable au tétras-ly re : prés-bois de pins à crochets sur karst.

Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2009 2010

Dates de comptage 14 mai 13 mai 12 mai 11 mai 09 mai 15 mai 7 mai 29 avril

et 5mai 3 mai

et 9 mai 25 avril

Dates des comptages

de 2000 à 2010

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Pour cette synthèse, seuls les mâles chanteurs ont été considérés. Ainsi, l’indice d’abondance présenté est calcu-

lé par addition du nombre de mâ les chanteurs observés et entendus sur l’ensemble de la zone d’étude, en dé-duisant les double-comptages.

Evolution de la distribution des mâles de tétras sur la zone d’étude L’observation de la dis tribution et de la localisation des mâles chanteurs montre

clairement un effritement des effectifs en périphérie. Cette diminution est la plus ma rquée dans la partie nord où, depuis 2004, peu de mâles ont été no-


Les années entre 1997 et 2000 ont été des comptages de calage de la méthode

et, surtout, des limites de la zone d’étude.

Nos résultats montrent une diminution constante de notre indice d’abondance . En effet, nous passons en dix années de 45 à 28 mâles (voir graphique ci-contre). Cependant, 2009 et 2010 semblent

montrer une stabilité des cha nteurs.

tés. La zone où le nombre semble le plus constant se trouve au centre, dans

les sites de Jas Neuf, Fontaine Pourrie, Jardin du Roy et Petit Jardin. Ces zones correspondent aujourd’hui probable-ment aux s ites de parade les plus fré-quentés pa r l’espèce. C’est sur cette

zone, en prenant les parties ouest et nord, que nous allons concentrer nos efforts de comptage cette année.

Evolution de l’abondance La météorologie ayant été localement mouvementée pour les années 2000, 2002, 2004 et 2006, nous ne considé-

rons comme valables que les années 2001, 2003, 2005, 2007, 2009 et 2010, bien que les autres années ne sont pas inintéressantes pour certains secteurs.

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La zone d’étude a été divisée en 11 sous-ensembles dont la surface couvre entre 2 et 10 km², avec une moyenne de 5 km²).

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Localisation des secteurs

1 : Queyrie-Peyre Rouge

2 : Tourte Barreau

3 : Pison-Jasneuf

4 : Fontaine Pourrie

5 : Jardin du Roy

6 : Petit Jardin

7 : Plautret

8 : Montagne de Die

9 : Peyrole-Pestel-La Palle

10 : Pié Ferré

11 : Assier-Royou


Conclusion Les dix années de suivis des tétras- lyres du sud-est des Hauts Plateaux du Ver-cors permettent d’affiner nos observa-tions.

Hélas, nos craintes de diminution des effectifs de mâles en période de parade se confirment. Cette régression ou, au mieux, la

stabilisation à un niveau très bas, est inquiétante.

Discussion En étudiant plus finement les différents secteurs, nous pouvons cependant re-marquer que les tétras-lyres qui para-dent ont des places de chants (arènes)

parfois assez proche des GR ou près de refuges. Les tétras-lyres ne semblent pas inquiétés par la présence de randon-neurs (qui restent sur les sentiers) ni des bergers qui viennent préparer leurs alpa-

ges à cette période. Par contre, d’autres facteurs peuvent expliquer cette régres-sion des effectifs : le changement clima-

tique, qui limite l’enneigement en hiver, empêchant la « confection » des igloos

et parfois donne des étés pluvieux défa-vorables à la couvaison et à l’élevage des jeunes, le surpâturage estival des zones de reproduction, faisant disparaî-tre le couvert herbacé où les poussins

trouvent refuge et nourriture. Ceci com-plété par la prédation faite par les chiens de protection ou de bergers, la chasse, qui tue un peu mais perturbe beaucoup les tétras, avec les chiens et

la circulation hors sentiers au moment où les tétras doivent justement se confectionner des réserves de gra isse pour l’hiver, le dérangement hivernal par les fondeurs et les raquetteurs, pra-

tiquants hors sentiers balisés, qui épuise les réserves de graisse des tétras et les stressent. Si nous voulons sauver les tétras-lyres

dans le Vercors, il faut agir sur les cau-ses locales : respecter des mises en dé-fend pour le pâturage, canaliser et édu-quer les randonneurs, interdire la chasse aux tétras-lyres. Pour les change-

ments climatiques, cela se passe à un autre niveau d’actions… Un grand merci à tous les participants bénévoles de la LPO et de la FRAPNA et à

la Réserve des Hauts Plateaux du Vercors, représentée par Bernard Fourgousse. Gilbert David, mai 2010


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2001 2003 2005 2007 2009 2010

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Evolution des effectifs de tétras-lyre de 2001 à 2010


Bonjour à tous !

Je suis très heureux, et avec moi toute la LPO Drôme, que cette réin-

troduction se fasse en cette année de la Biodiversité. Depuis plus de trente-cinq ans, le

CORA Drôme, devenu maintenant la LPO Drôme, œuvre pour le rétablis-

sement et la conservation des espè-ces sauvages de notre département.

Cela est passé par de nombreux in-ventaires, comptages, études, in-nombrables réunions, la plupart

faits par des bénévoles qui ont été secondés par la suite par des sala-

riés. La LPO Drôme a toujours été un moteur (voire un aiguillon...) pour

une meilleure protection de la faune sauvage, et cela n’a pas toujours été sans mal…

Mais je suis heureux de voir que no-tre partenariat avec le parc se

consolide d’année en année, que ce soit pour des études spécifiques (par

exemple, dernièrement, sur les chi-roptères des Hauts Plateaux du Ver-cors ou, plus anciennement, sur le

merle à plastron de Combeau ou encore, actuellement (avec l’aide de

l’ONF), sur la chevêchette de la RBI de la Forêt Domaniale du Vercors,

ou pour des actions à plus longs ter-mes).

Cette réintroduction du gypaète fait suite, bien sûr à celles du vautour

fauve et du bouquetin pour lesquel-les la LPO 26 a largement contribué

grâce à ses bénévoles qui ont tou-jours répondu présent pour les comptages et la transmissions des

observations, mais aussi je pense et, il ne faut pas l’oublier, même si

maintenant cela est devenu une évi-dence, la réintroduction de la mar-

motte, qui avait disparu complète-ment et que nous avons relâchée dans les années 70.

Je remercie donc encore le Parc du

Vercors pour avoir mené à bien, et avec une grande vélocité, la réintro-

duction de ce bel oiseau qu’est le gypaète. Ses responsables savent qu’ils pourront toujours compter sur

le soutien de notre association pour le suivi par la suite. En effet, nous

avons des outils informatiques, dé-veloppés par la LPO Haute-Savoie,

qui sont performants dans ce genre d’activité. En tout cas le parc pourra toujours

compter sur la LPO Drôme pour continuer une collaboration la plus

active possible dans le but d’une meilleure protection de notre biodi-

versité. La LPO 26 remercie également Mi-chel Terrasse, qui a beaucoup œu-

vré pour que cette réintroduction voie le jour aussi rapidement. Il a

été le lien entre nous et les instan-ces nationales et internationales.

Grand merci à lui. Cela ne fait que commencer : main-

tenant, la phase terrain reste la plus importante pour la réussite de l’o-

pération. Bon courage à tous !

Gilbert David, président de la LPO Drôme

Opinions

Article paru au courrier des lecteurs

du Dauphiné Libéré du 8 mars 2010

D ébut février, à Gap, il ne faisait pas bon participer à la manifes-

tation pour défendre la cohabitation loup-pastoralisme… Le mot d’ordre était sans appel : le loup doit être mis sur la liste des nuisibles ! Les politi-ques, plutôt enclins à satisfaire la paix sociale dans les campagnes, ne voient pas la place du loup comme facteur de biodiversité dont l’année 2010 est pourtant le symbole. En avançant le chiffre de 180 loups (chiffre surestimé), on oublie de don-ner le chiffre des pertes subies par cette espèce, pourtant protégée, et qui subit un fort braconnage ! Le loup, qui vit en meute bien constituée et à forte sociabilité, pose effectivement des problèmes uniquement si cette meute est désorganisée ! Il ne s’agit pas de gérer le loup quantitativement, mais de mieux comprendre la biologie de cet animal et sa vie sociale très organisée. S’il faut intervenir, cela ne peut se faire que sur des loups atypi-ques. Le braconnage ne doit pas être cautionné et les politiques ne doivent pas entrer dans ce jeu-là. En instru-mentalisant le loup comme épouvan-tail, même si des éleveurs peuvent se plaindre de loups désociabilisés à cause de tirs intempestifs, les chas-seurs devraient apprendre à cohabiter avec un prédateur qui joue un rôle non négligeable dans la nature en y limitant les populations de cervidés et de sangliers. Ce n’est pas en agitant la pancarte « mort aux loups !» qu’on sortira d’une situation, certes délicate, mais en instaurant un dialogue constructif entre naturalistes, chasseurs, éle-veurs, politiques et administrations. Mais le veut-on vraiment ? Soyons indulgents et tournons-nous vers la compréhension d’une cohabitation du monde sauvage et de l’homme. Jean-Paul Vieron

Arrêtons de crier au loup ! Le discours de notre président lors de la réintroduction

des trois jeunes gypaètes par le PNRV

Voici le texte que j’ai lu à la mairie de Tréchenu-Creyers lors de la manifes-

tation de la réintroduction du Gypaète dans la Drôme (voir page 9).

Cette réintroduction a été un grand moment pour tous les naturalistes, qui

attendaient cela depuis des années.


te lles que l'é limina tion qua si-systématique du sous-bois, la simplifica-tion des peuplements, le raccourcisse-

ment des cycles sylvicoles, l'homogénéi-sation des territoires ou encore l'im-plantation d'essences exotiques. Pour FNE, c'est l'occasion de rappeler l'ur-

gence de mieux protéger la biodiversité forestière face aux nouvelles pratiques (mécanisation), aux nouveaux usages (bois énergie) et à une augmentation de la récolte de bois. Cela passe par la re-

cherche, dans la concertation, de meil-leurs équilibres au sein de territoires identif iés et par une gestion forestière privilégiant le mélange des essences et des classes d'âges (parcelle, massif, ter-

ritoire), la limitation des travaux en plein et la création dans tous types de forêts d'un réseau dense d'îlots de sé-nescence et d'aires protégées.

Communiqués

en continuelle évolution (modifica tions de l'ha bitat, disponibilité ou disparition

de sources de nourriture, conditions climatiques sur les lieux d'hivernage...). Depuis trente ans, on note une certaine tendance à la sédenta risation, avec des migrations plus courtes ou absentes et

une remontée des aires de distribution vers le nord. Mais il suffit d'hivers rigou-reux pour que ces incursions s'annulent (exemples de la Fauvette pitchou et de la Cisticole des joncs en 1986-87-88).

Néanmoins, ces espèces progressent toujours : la Cisticole est aujourd'hui aux portes de l'Ile-de-France. Pour FNE, si une partie de ces modifica-tions dans le comportement des oiseaux

est bien liée aux changements climati-ques, la principale menace pesant sur les espèces forestières spécialisées vient des nouvelles pratiques sylvicoles

U n article paru dans la revue Forêt Wallonne (n°100 : mai/juin 2009)

met en évidence le lien entre la modifi-cation des aires de distribution et des habitudes des oiseaux européens et les changements climatiques observés du-rant les 30 dernières années.

L'auteur rappelle que parmi les 9000 espèces d'oiseaux du globe, 5000 sont sur le déclin et plus de 1000 sont mena-cées d'extinction.

En France, 73 espèces d'oiseaux sur 277 sont cons idérées comme menacées. Il apparaît que les oiseaux les plus spécia-lisés (nombreuses espèces forestières) sont ceux dont les populations s'effon-

drent le plus au profit d'espèces plus opportunistes. Les raisons sont encore mal cernées car les aires de répa rtition des espèces sont

Information de FNE sur les oiseaux européens et les changements climatiques

Cette dernière oblige les États membres à maintenir un certain nombre de types d'habita ts et d'espèces da ns un état de

conservation favorable sur les sites dési-gnés en accord avec la Commission, explique l'exécutif. Ces sites, avec ceux relevant de la directive «Oiseaux», font

partie intégrante du réseau Natura 2000. Près de 22 000 sites ont été dési-gnés en application de la directive «Habitats», couvrant ainsi 13,3 % du territoire de l'Union européenne. Le

réseau Natura 2000 compte au total plus de 25 000 sites et s'étend sur envi-ron 17 % du territoire de l'UE. Pour le commissaire à l'Environnement, Stavros Dimas, la partie terrestre du réseau

étant quasiment achevée, la situa tion devrait s'améliorer sensiblement au cours des dix à vingt prochaines années. Mais les gouvernements sont invités à redoubler d'efforts pour protéger les

zones les plus vulnérables. C. Seghier

des pays d'Europe du sud, notamment à Chypre, en Grèce, en Espagne et au Por-

tugal, où l'état de conservation de plus de 50 % des espèces déclarées sur leur territoire a été classé «inconnu», pré-cise l'exécutif. En Europe, 42% des mammifères, 43%

des oiseaux, 45% des papillons mais aussi 30% des amphibiens, 45% des reptiles et 52% des poissons d'eau douce sont menacés d'extinction. Point positif cependant, certaines espèces

telles que loup, le lynx d'Eurasie, le castor et la loutre commencent à reco-loniser leur territoire traditionnel. C'est le signe que les habitats correspondants existent bien et que les pressions néga-

tives comme la chasse et la pollution ont été réduites, estime la Commission. Ce rapport couvre la période 2001-2006 et est publié conformément à l'article 17 de la directive «Habitats». En Eu-

rope, la protection de la nature est régie par deux actes législatifs, la directive «Oiseaux» et la directive «Habitats».

A près l'UICN, c'est au tour de la Commission européenne de s'alar-

mer sur l'état de la biodiversité. Selon un rapport sur l'état de conservation de plus de 1 150 espèces et 200 types d'ha-bitats protégés pa r la législation com-munautaire, en pa rticulier la directive

Habitats de 1992, publié le 13 juillet 2009 par l'exécutif européen, seul un nombre réduit de ces habitats et espè-ces vulnérables présentent un bon état de conservation. L'état général des ty-

pes d'habitats des formations herbeu-ses et des zones humides et côtières est particulièrement mauvais, commente la Commission européenne dans un com-muniqué.

En outre, le rapport révèle un manque d'information de certains états mem-bres puisque sur l'ensemble des évalua-tions, quelque 13 % concernant les ha-bitats régionaux et 27 % concernant les

espèces régionales ont abouti à un état de conservation «inconnu». Cette quali-fication a été fréquemment utilisée par

Les espèces et les habitats toujours menacés en Europe Actu-Environnement.com - 15/07/2009


LPO Info Drôme - Bulletin édité par la Ligue pour la Protection des Oiseaux Drôme - Domaine de Gotheron - 26320 Saint-Marcel-lès-Valence - Tél : 04 75 57 32 39 - Mel : [email protected] - Site : www.corafaunesauvage.fr. Responsable de la publication : Gilbert DAVID ([email protected]) - Chronique naturaliste : Francis OBOUSSIER ([email protected]) - Relecture : Hélène BERNARD-DAVID, Sylvie PORTIER, Dominique DUCROCQ - Coordination et mise en page : Sylvie PORTIER. ISSN 1775-268X - Imprimé entièrement sur papier recyclé par l’imprimerie COULEURS LOCALES à Die. La reproduction des textes et illustrations, même partielle, est soumise à autorisation du responsable de la publication. Le Conseil Général de la Drôme participe aux frais de fonctionnement de la LPO Drôme.

Samedi 31 juillet Sortie Biodiversité à la fête du B leu Inscription obligatoire avant le 29 juillet 2010 auprès de St Jean en Royans organisée par le PNR du Vercors François Arod : 04 75 70 47 93 - [email protected]

Du 1e r au 7 août Sorties naturalistes et séjour Inscription obligatoire avant le 29 juillet 2010 auprès de Gîte de la Tour de Borne voir détails en page 7 François Arod : 04 75 70 47 93 - [email protected] Glandage

Propections loutre

• Samedi 25 septembre à Vercheny - conf luence Roanne : RV sur la place à 8h30 (matinée) • Samedi 9 octobre : Colonzelle - Lez : RV devant la mairie à 8h30 (matinée) • Samedi 23 octobre : Allex : RV au parking de la Ga re des Ramières à 8h30 ( journée)

Agenda de la rentrée (à suivre...)

Photos transmises à l’association par Jean-Paul Vieron, par l’intermédi aire de Bernadette Bouvier, prises par Eric Mill escamps , avec l’aima-ble autorisation de l’auteur et du club photo Phot’oser. Voir également les photos en page 15.

Merci à toutes les personnes ayant contribué à cette revue, et bon été à toutes et à tous !

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Documents

LPO INFO26 n 6 t 2010 web - auvergne-rhone-alpes.lpo.fr · Il conti-nue, en tant que vice-président, à apporter son expé-rience et ses compétences à nos projets. Grand merci,