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Séquence 1 : La rencontre amoureuse dans le roman
Objet d’étude : Le personnage de roman du 17ème à nos jours G.T : la rencontre amoureuse
Problématique : LA rencontre amoureuse, cliché ou source d’innovation, de création ?
Lectures analytiques : Texte n°1 : La princesse de Clèves, Mme LA Fayette Texte n°2 : Manon Lescaut de l’Abbé Prévost Texte n°3 : LE ravissement de Lol V Stein M. Duras
Lectures cursives au choix dans une liste thématique sur l’amour (avec questionnaire)
Documents complémentaires
Textes : o Extrait de Tristan et Iseut de Béroul (le philtre) o Mme La fayette, La princesse de Clèves (éducation de
Mme de Clèves) o Marguerite Duras, Le ravissement de Lol V Stein, après
le bal. o Stendhal, Le Rouge et le Noir, première rencontre de
Julien et Mme de Renal Ecoute :
o Emission de Ameisein sur les épaules de Darwin, narrant le retour d’Ulysse à Ithaque
o Lecture de début de le ravissement de Lol V Stein par F. Ardant.
Vidéo : Extrait de la belle personne, C. Honoré mis en parallèle avec le refus de Mme de Clèves d’épouser Mr de Nemours.
Activités complémentaires
Dissertation : Un personnage ordinaire peut-‐il être le héros d’un roman ? Invention : Changement de point de vue et de narrateur dans le texte Manon Lescaut.
Séquence 2 : Sarrasine de Balzac
Objet d’étude : Le personnage de roman du 17ème à nos jours
Problématique : Balzac, illusionniste ou réaliste ? = Comment Balzac en créant un personnage énigmatique joue-‐t-‐il avec le lecteur ?
Lectures analytiques : Extrait n°1 : L’incipit jusqu’à « …accident assez fréquent au bal. » Extrait n°2 : Un être hybride (p36-‐38) « Quoique le petit vieillard…divinement femelle par le corsage» Extrait n°3 : Le coup de foudre de Sarrasine pour la Zambinella ( p49-‐50)« Tout à coup….pour lui descendue de son piedestal »
Lecture cursive obligatoire
L’homme au sable Hoffman
Documents complémentaires
Textes : o Groupement sur des incipits : Sarrasine Balzac, L’écume des
jours B. Vian, Germinal, Zola. o Question de corpus : l’expression du coup de foudre dans
Manon Lescaut et dans Sarrasine o Ovide, les métamorphoses, le mythe de Pygmalion o Balzac, chef d’oeuvre inconnu : Dans quelle mesure le
portrait s’appuie-‐t-‐il sur le réel tout en le dépassant ? (registre réaliste, fantastique)
Etude filmique : Dans la maison de F. Ozon o Comment est construite l’entrée des personnages dans le
film ? o En quoi ce film est-‐il un film sur la création ? o Comment le film interroge le spectateur sur le lien entre
l’auteur et le lecteur, sur la manipulation dans l’écriture et dans l’art en général?
Histoire des arts : -‐ Hermaphrodite endormi, anonyme (IIème siècle ap J.C, musée du Louvre) -‐ Pygmalion et Galatée, Jean-‐Leon Gerome (1890) -‐ la tentative de l’impossible, René Magritte (1928) -‐ représentation théâtrale Bluff, mise en scène F. Parmentier (réflexion sur le jeu, la manipulation, le mensonge)
Activités personnelles
Séquence 3 : Le monstre et nous
Objet d’étude : La question de l’homme du XVIème siècle à nos jours
Problématique : Comment la question du monstre permet de réfléchir sur l’autre et sur soi ?
Lectures analytiques : Texte n°1 : Les Essais, Montaigne, « au sujet d’un enfant monstrueux » (livre II, chap 30) -‐ 1595 Texte n°2 : L’homme qui rit, V. Hugo -‐ 1869 Texte n°3 : L’espèce humaine, Robert Antelme-‐ 1947
Lecture cursive obligatoire au choix sur le thème du monstre
Documents complémentaires
Textes : o Question de corpus : quels regards sont portés sur les
personnages ? o Notre dame de Paris, V. Hugo livre I, chap 5, 1831 o Cannibales , D ;Daenincks, 1999
Etude filmique :
Extraits d’Elephant Man : o Présenté par le montreur de la foire o Présenté par le scientifique, le médecin
Histoire des arts : -‐ Représentation théâtrale la controverse de Liverpool, d’Elephant Man , par la compagnie du théâtre des cerises. -‐ café philosophique autour du regard sur l’autre. -‐ Saturne dévorant un de ses fils, Goya, 1819-‐1823 exposés élèves : -‐ La Méduse, Caravage, 1597 -‐ caricature d’Hitler -‐ Joker, un gwynplaine revisité. -‐ Otto Dix
Activités personnelles Recherche sur le monstre en Art
Texte n°1 : M. de Montaigne, Les essais, livre II, chap 30, « Au sujet d’un enfant monstrueux » Montaigne consacre un court chapitre de ses Essais au phénomène des monstres et apporte
ainsi une contribution importante à un débat en vogue au XVIe siècle.
Je vis avant-hier un enfant que deux hommes et une nourrice, qui disaient être le père,
l'oncle et la tante, conduisaient pour le montrer à cause de son étrangeté et pour tirer de cela
quelque sou. Il était pour tout le reste d'une forme ordinaire et il se soutenait sur ses pieds, 5
marchait et gazouillait à peu près comme les autres enfants de même âge […] ; ses cris
semblaient bien avoir quelque chose de particulier : il était âgé de quatorze mois tout juste.
Au-dessous de ses tétins, il était attaché et collé à un autre enfant sans tête et qui avait le
canal du dos bouché, le reste intact, car s'il avait un bras plus court que l'autre, c'est qu'il lui
avait été cassé accidentellement à leur naissance ; ils étaient joints face à face et comme si 10
un plus petit enfant voulait en embrasser un second […].
Les [êtres] que nous appelons monstres ne le sont pas pour Dieu, qui voit dans
l'immensité de son ouvrage l'infinité des formes qu'il y a englobées ; et il est à croire que
cette forme, qui nous frappe d'étonnement, se rapporte et se rattache à quelque autre forme
d'un même genre, inconnu de l'homme. De sa parfaite sagesse il ne vient rien que de bon et 15
d'ordinaire et de régulier ; mais nous n'en voyons pas l'arrangement et les rapports.
« Quod crebro videt, non miratur, etiam si cur fiat nescit. Quod ante non vidit, id, si
evenerit, ostentum esse censet." » [Ce que (l'homme) voit fréquemment ne l'étonne pas, même
s'il en ignore la cause. Mais si ce qu'il n'a jamais vu arrive, il pense que c'est un prodige.]
Nous appelons « contre nature» ce qui arrive contrairement à l'habitude : il n'y a rien, 20
quoi que ce puisse être, qui ne soit pas selon la nature. Que cette raison universelle et
naturelle chasse de nous l'erreur et l'étonnement que la nouveauté nous apporte.
Texte n°2 : Victor Hugo, L’homme qui rit, 1869
Gwynplaine se dressa, éperdu et indigné, dans une sorte de convulsion suprême. Il les regarda tous fixement. -Ce que je viens faire ici ? Je viens être terrible. Je suis un monstre, dites-vous. Non, je suis le peuple. Je suis une exception ? Non, je suis tout le monde. L'exception, c'est vous. 5 Vous êtes la chimère, et je suis la réalité. Je suis l'Homme. Je suis l'effrayant Homme qui Rit. Qui rit de quoi ? De vous. De lui. De tout. Qu'est-ce que son rire ? Votre crime, et son supplice. Ce crime, il vous le jette à la face ; ce supplice, il vous le crache au visage. Je ris, cela veut dire : Je pleure. Il s'arrêta. On se taisait. Les rires continuaient, mais bas. 10 Il put croire à une certaine reprise d'attention. Il respira, et poursuivit : -Ce rire qui est sur mon front, c'est un roi qui l'y a mis. Ce rire exprime la désolation universelle. Ce rire veut dire haine, silence contraint, rage, désespoir. Ce rire est un produit des tortures. Ce rire est un rire de force. Si Satan avait ce rire, ce rire condamnerait Dieu. Mais l'éternel ne ressemble point aux périssables ; étant l'absolu, il est le juste ; et Dieu hait ce que font les rois. 15 Ah ! vous me prenez pour une exception ! Je suis un symbole. O tout-puissants imbéciles que vous êtes, ouvrez les yeux. J'incarne tout. Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l'intelligence, comme à moi les yeux, les narines et les oreilles ; comme à moi, on lui a mis au cœur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement. Où s'était 20 posé le doigt de Dieu, s'est appuyée la griffe du roi. Monstrueuse superposition. Évêques, pairs et princes, le peuple, c'est le souffrant profond qui rit la surface. Milords, je vous le dis, le peuple, c'est moi. Aujourd'hui, vous l'opprimez, aujourd'hui vous me huez. Mais l'avenir, c'est le dégel sombre. Ce qui était pierre devient flot. L'apparence solide se change en submersion. Un craquement, et tout est dit. 25 Il viendra une heure où une convulsion brisera votre oppression, où un rugissement répliquera à vos huées. Cette heure est déjà venue,-tu en étais, ô mon père !-cette heure de Dieu est venue, et s'est appelée République, on l'a chassée, elle reviendra. En attendant, souvenez-vous que la série des rois armés de l'épée est interrompue par Cromwell armé de la hache. Tremblez. Les incorruptibles solutions approchent, les ongles coupés repoussent, les langues arrachées s'envolent, et deviennent des langues 30 de feu éparses au vent des ténèbres, et hurlent dans l'infini ; ceux qui ont faim montrent leurs dents oisives, les paradis bâtis sur les enfers chancellent, on souffre, on souffre, on souffre, et ce qui est en haut penche, et ce qui est en bas s'entr'ouvre, l'ombre demande à devenir lumière, le damné discute l'élu, c'est le peuple qui vient, vous dis-je, c'est l'homme qui monte, c'est la fin qui commence, c'est la rouge aurore de la catastrophe, et voilà ce qu'il y a dans ce rire, dont vous riez ! 35 Londres est une fête perpétuelle. Soit. L'Angleterre est d'un bout à l'autre une acclamation. Oui. Mais écoutez : Tout ce que vous voyez, c'est moi. Vous avez des fêtes, c'est mon rire. Vous avez des joies publiques, c'est mon rire. Vous avez des mariages, des sacres et des couronnements, c'est mon rire. Vous avez des naissances de princes, c'est mon rire. Vous avez au-dessus de vous le tonnerre, c'est mon rire.40
Texte n°3 : Robert Antelme, L’espèce humaine, 1947
Dehors, la vallée est noire. Aucun bruit n'en arrive. Les chiens dorment d'un sommeil sain et repu. Les arbres respirent calmement. Les insectes nocturnes se nourrissent dans les prés. Les feuilles transpirent, et l'air se gorge d'eau. Les prés se couvrent de rosée et brilleront tout à l'heure au soleil. Ils sont là, tout près, on doit pouvoir les toucher, caresser cet immense pelage. Qu'est-ce qui se caresse et comment caresse-t-on ? 5 Qu'est-ce qui est doux aux doigts, qu'est-ce qui est seulement à être caressé ?
Jamais on n'aura été aussi sensible à la santé de la nature. Jamais on n'aura été aussi près de confondre avec la toute-puissance l'arbre qui sera sûrement encore vivant demain. On a oublié tout ce qui meurt et qui pourrit dans cette nuit forte, et les bêtes malades et seules. La mort a été chassée par nous des choses de la nature, parce que l'on n'y voit aucun génie qui s'exerce contre elles et les poursuive. Nous nous sentons comme 10 ayant pompé tout pourrissement possible. Ce qui est dans cette salle apparaît comme la maladie extraordinaire, et notre mort ici comme la seule véritable. Si ressemblants aux bêtes, toute bête nous est devenue somptueuse ; si semblables à toute plante pourrissante, le destin de cette plante nous paraît aussi luxueux que celui qui s'achève par la mort dans le lit. Nous sommes au point de ressembler à tout ce qui ne se bat que pour manger et meurt de ne pas manger, au point de nous niveler sur une autre espèce, qui ne sera jamais nôtre et vers laquelle 15 on tend ; mais celle-ci qui vit du moins selon sa loi authentique - les bêtes ne peuvent pas devenir plus bêtes - apparaît aussi somptueuse que la nôtre « véritable» dont la loi peut être aussi de nous conduire ici. Mais il n'y a pas d'ambiguïté, nous restons des hommes, nous ne finirons qu'en hommes. La distance qui nous sépare d'une autre espèce reste intacte, elle n'est pas historique. C'est un rêve SS de croire que nous avons pour mission historique de changer d'espèce, et comme cette mutation se fait trop lentement, ils tuent. Non, cette maladie 20 extraordinaire n'est autre chose qu'un moment culminant de l'histoire des hommes. Et cela peut signifier deux choses : d'abord que l'on fait l'épreuve de la solidité de cette espèce, de sa fixité. Ensuite, que la variété des rapports entre les hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation en classes masquent une vérité qui apparaît ici éclatante, au bord de la nature, à l'approche de nos limites : il n'y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine. C'est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en définitive 25 impuissants devant nous. C'est parce qu'ils auront tenté de mettre en cause l'unité de l'espèce qu'ils seront finalement écrasés. Mais leur comportement et notre situation ne sont que le grossissement, la caricature extrême - où personne ne veut, ni ne peut sans doute se reconnaître - de comportements, de situations qui sont dans le monde et qui sont même cet « ancien monde véritable» auquel nous rêvons. Tout se passe effectivement là-bas comme s'il y avait des espèces - ou plus exactement comme si l'appartenance à l'espèce n'était pas sûre, 30 comme si l'on pouvait y entrer et en sortir, n'y être qu'à demi ou y parvenir pleinement, ou n'y jamais parvenir même au prix de générations -, la division en races ou en classes étant le canon de l'espèce1 et entretenant l'axiome2 toujours prêt, la ligne ultime de défense : « Ce ne sont pas des gens comme nous. »
Eh bien, ici, la bête est luxueuse, l'arbre est la divinité et nous ne pouvons devenir ni la bête ni l'arbre. Nous ne pouvons pas et les SS ne peuvent pas nous y faire aboutir. Et c'est au moment où le masque a emprunté 35 la figure la plus hideuse, au moment où il va devenir notre figure, qu'il tombe. Et si nous pensons alors cette chose qui, d'ici, est certainement la chose la plus considérable que l'on puisse penser : « Les SS ne sont que des hommes comme nous» ; si, entre les SS et nous – c’est-à-dire dans le moment de distance le plus fort entre les êtres, dans le moment où la limite de l’asservissement des uns et la limite de la puissance des autres semblent devoir se figer dans un rapport surnaturel – nous ne pouvons apercevoir aucune différence substantielle en face 40 de la nature et en face de la mort, nous sommes obligés de dire qu’il n’y a qu’une espèce humaine. Que tout ce qui masque cette unité dans le monde, tout ce qui place les êtres dans la situation d’exploités, d’asservis et impliquerait par-là même, l’existence de variétés d’espèces, est faux et fou ; et que nous en tenons ici la preuve, et la plus irréfutable preuve, puisque la pire victime ne peut faire autrement que de constater que, dans son pire exercice, la puissance du bourreau ne peut être autre qu’une de celles de l’homme : la puissance de meurtre. Il 45 peut tuer un homme, mais il ne peut pas le changer en autre chose.
1 Canon de l’espèce : le moyen d’évaluation, le critère de reconnaissance et de mesure de l’espèce.
2 Principe, fondement d’un système.
Texte complémentaire N°1: Victor Hugo, Notre Dame de Paris, 1831 L’action se passe le 6 janvier 1482, jour des Rois et de la fête des Fous ; le peuple de Paris va accorder le titre de pape des fous à l’homme qui fera la plus belle grimace : les candidats, qui passent leur tête à travers un cercle de pierre d’une petite chapelle, rivalisent de laideur. Noël ! Noël ! Noël ! criait le peuple de toutes parts.
C’était une merveilleuse grimace, en effet, que celle qui rayonnait en ce moment au trou de la rosace. Après toutes les figures
pentagones, hexagones et hétéroclites qui s’étaient succédé à cette lucarne sans réaliser cet idéal du grotesque qui s’était construit
dans les imaginations exaltées par l’orgie, il ne fallait rien moins, pour enlever les suffrages, que la grimace sublime qui venait d’éblouir
l’assemblée. Maître Coppenole lui-même applaudit ; et Coplin Trouillefou, qui avait concouru, et Dieu sait quelle intensité de laideur
son visage pouvait atteindre, s’avoua vaincu. Nous ferons de même.
Nous n’essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre, de cette bouche en fer à cheval, de ce petit œil
gauche obstrué d’un sourcil roux en broussailles tandis que l’œil droit disparaissait entièrement sous une énorme verrue, de ces dents
désordonnées, ébréchées çà et là, comme les créneaux d’une forteresse, de cette lèvre calleuse sur laquelle une de ces dents
empiétait comme la défense d’un éléphant, de ce menton fourchu, et surtout de la physionomie répandue sur tout cela, de ce mélange
de malice, d’étonnement et de tristesse. Qu’on rêve, si l’on peut, cet ensemble.
L’acclamation fut unanime. On se précipita vers la chapelle. On en fit sortir en triomphe le bienheureux pape des fous. Mais
c’est alors que la surprise et l’admiration furent à leur comble. La grimace était son visage. Ou plutôt toute sa personne était une
grimace. Une grosse tête hérissée de cheveux roux ; entre les deux épaules une bosse énorme dont le contre-coup se faisait sentir
par-devant ; un système de cuisses et de jambes si étrangement fourvoyées qu’elles ne pouvaient se toucher que par les genoux, et,
vues de face, ressemblaient à deux croissants de faucilles qui se rejoignent par la poignée ; de larges pieds, des mains
monstrueuses ; et, avec toute cette difformité, je ne sais quelle allure redoutable de vigueur, d’agilité et de courage ; étrange exception
à la règle éternelle qui veut que la force, comme la beauté, résulte de l’harmonie. Tel était le pape que les fous venaient de se donner.
On eût dit un géant brisé et mal ressoudé.
Quand cette espèce de cyclope parut sur le seuil de la chapelle, immobile, trapu, et presque aussi large que haut, carré par la
base, comme dit un grand homme, à son surtout mi-parti rouge et violet, semé de campanilles d’argent, et surtout à la perfection de sa
laideur, la populace le reconnut sur-le-champ, et s’écria d’une voix :
- C’est Quasimodo, le sonneur de cloches ! C’est Quasimodo, le bossu de Notre-Dame ! Quasimodo le borgne ! Quasimodo le
bancal ! Noël ! Noël !
Texte complémentaire N°2 : D. Daenincks, Cannibales, 1931
Document complémentaire N°3 : Document complémentaire N°4 : Document complémentaire n°5 : Saturne dévorant
un de ses fils, Goya , 1819-‐1823