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Lux UN FILM DE SÉBASTIEN COUPY ET BERTRAND LARRIEU GÉNÉRIQUE AUTEUR-RÉALISATEUR : Sébastien Coupy AUTEUR : Bertrand Larrieu IMAGE : Sébastien Coupy SON : Bertrand Larrieu MONTAGE : Sébastien Coupy PRODUCTION/DIFFUSION : Z’azimut films, Lyon Capitale TV PARTICIPATION : région Rhône-Alpes, CNC, COSIP, Angoa-Agicoa, Procirep, Scam-Brouillon d’un rêve DURÉE : 50 minutes RÉSUMÉ DU FILM Sébastien Coupy (image) et Bertrand Larrieu (son) partent à la rencontre des habitants du Burkina Faso pour les questionner sur leur rapport à l’électricité et sur les nombreuses difficultés rencontrées dans ce pays en déficit énergétique. Au fil des rencontres, en plein jour ou au cœur de la nuit, le duo s’aventure de plus en plus dans la brousse, jusqu’à atteindre la fin du réseau électrique. Mots-clés Images fixes et prise de son Habituellement, un film tourné en pellicule ou sur support vidéo a besoin de 24 ou 25 images par seconde pour reproduire le mouvement. Sébastien Coupy décide de n’utiliser que des photographies, comme pour retourner à l’origine de l’image animée et atteindre son élément fondamental : l’image fixe. Le choix exclusif de photographies demande aussi une grande maîtrise de la lumière, sujet principal du film et source indispensable pour créer une image. Lorsque l’image s’anime à l’écran, c’est donc que le réalisateur a utilisé le mode « rafale » de son appareil photographique pour décomposer un mouvement. Le choix d’images fixes permet aussi de rappeler combien le son est alors indispensable pour créer l’impression de réel au cinéma. C’est lui qui donne corps à un personnage grâce à sa voix, qui permet d’établir l’ambiance d’un lieu ou de rendre compte, par exemple, de toute la complexité sonore de la nuit africaine. Film presque statique, LUX n’en est pas moins une œuvre qui brille par son extrême vitalité. RENDEZ-VOUS SUR L’ESPACE EN LIGNE : laac.rhonealpes.fr Un dossier complet sur le film, la bande annonce, des vidéos d’analyse. LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINÉMA Notes biographiques Un parcours symbolique entre lumières et ténèbres Né en 1971, Sébastien Coupy a suivi des études d’expression plastique à Genève, puis à l’Ecole Nationale Su- périeure des Beaux-Arts de Lyon où il s’attache à réaliser ses premiers films documentaires. Le plus sou- vent, ses films sont le fruit d’une rencontre avec un objet et une inter- rogation et se nourrissent principa- lement du réel. Il poursuit un travail où chaque film fait cohabiter des formes et des tons quelques fois très hétérogènes. Adepte de l’interaction filmeur-filmé, il donne une place sin- gulière à la parole tout en s’invitant régulièrement dans ses films. Par 0ailleurs, il multiplie les collaborations avec des auteurs du monde du son. Son film LUX obtient le prix « découverte 2014 » de la SCAM, participe au dispositif Lycéens et apprentis au cinéma 2015/2016 et est sélectionné pour Les Toiles du doc par Ardèche Images. Témoignage du voyage de Sébastien Coupy et Bertrand Larrieu, LUX peut s’apparenter à un road movie : « Dès le départ, nous voulions un trajet qui aille de la ville à la brousse, de l’électrifié au moins électrifié, avec des séquences de jour et de nuit. Nous avions planifié un cheminement pour le périple, des étapes, et le but était d’aller le plus loin possible, jusqu’au bout du réseau électrique. Mais il fallait ensuite improviser en fonction des rencontres sur place, ce qui était le plus important pour nous (…) Le manque de précision géographique est voulu : Bobo-Dioulasso et Ouagadougou fusionnent et deviennent le symbole de « La grande Ville », et plusieurs villages composent un « village de brousse » caractéristique.» (S.Coupy)

LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINÉMA€¦ · fallait faire ni un diaporama, ni une émission de radio. Pour LUX s’est aussi ajouté le besoin de créer un film de fabrication simple,

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Page 1: LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINÉMA€¦ · fallait faire ni un diaporama, ni une émission de radio. Pour LUX s’est aussi ajouté le besoin de créer un film de fabrication simple,

LuxUN FILM DE SÉBASTIEN COUPY ET BERTRAND LARRIEU

GÉNÉRIQUE

AUTEUR-RÉALISATEUR : Sébastien CoupyAUTEUR : Bertrand Larrieu

IMAGE : Sébastien CoupySON : Bertrand Larrieu

MONTAGE : Sébastien CoupyPRODUCTION/DIFFUSION : Z’azimut films, Lyon Capitale TV

PARTICIPATION : région Rhône-Alpes, CNC, COSIP, Angoa-Agicoa, Procirep, Scam-Brouillon d’un rêve

DURÉE : 50 minutes

RÉSUMÉ DU FILM Sébastien Coupy (image) et Bertrand Larrieu (son) partent à la rencontre des habitants du Burkina Faso pour les questionner sur leur rapport à l’électricité et sur les nombreuses

difficultés rencontrées dans ce pays en déficit énergétique. Au fil des rencontres, en plein jour ou au cœur de la nuit, le duo s’aventure de plus en plus dans la brousse, jusqu’à atteindre la fin du réseau électrique.

Mots-clésImages fixes et prise de son Habituellement, un film tourné en pellicule ou sur support vidéo a besoin de 24 ou 25 images par seconde pour reproduire le mouvement. Sébastien Coupy décide de n’utiliser que des photographies, comme pour retourner à l’origine de l’image animée et atteindre son élément fondamental : l’image fixe. Le choix exclusif de photographies demande aussi une grande maîtrise de la lumière, sujet principal du film et source indispensable pour créer une image. Lorsque l’image s’anime à l’écran, c’est donc que le réalisateur a utilisé le mode « rafale » de son appareil photographique pour décomposer un mouvement. Le choix d’images fixes permet aussi de rappeler combien le son est alors indispensable pour créer l’impression de réel au cinéma. C’est lui qui donne corps à un personnage grâce à sa voix, qui permet d’établir l’ambiance d’un lieu ou de rendre compte, par exemple, de toute la complexité sonore de la nuit africaine. Film presque statique, LUX n’en est pas moins une œuvre qui brille par son extrême vitalité.

RENDEZ-VOUS SUR L’ESPACE EN LIGNE :

laac.rhonealpes.frUn dossier complet sur le film, la bande annonce, des vidéos d’analyse.

LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINÉMA

Notes biographiques

Un parcours symbolique entre lumières et ténèbres

Né en 1971, Sébastien Coupy a suivi des études d’expression plastique à Genève, puis à l’Ecole Nationale Su-périeure des Beaux-Arts de Lyon où il s’attache à réaliser ses premiers films documentaires. Le plus sou-vent, ses films sont le fruit d’une rencontre avec un objet et une inter-rogation et se nourrissent principa-lement du réel. Il poursuit un travail où chaque film fait cohabiter des formes et des tons quelques fois très hétérogènes. Adepte de l’interaction filmeur-filmé, il donne une place sin-gulière à la parole tout en s’invitant régulièrement dans ses films. Par

0ailleurs, il multiplie les collaborations avec des auteurs du monde du son. Son film LUX obtient le prix « découverte 2014 » de la SCAM, participe au dispositif Lycéens et apprentis au cinéma 2015/2016 et est sélectionné pour Les Toiles du doc par Ardèche Images.

Témoignage du voyage de Sébastien Coupy et Bertrand Larrieu, LUX peut s’apparenter à un road movie : « Dès le départ, nous voulions un trajet qui aille de la ville à la brousse, de l’électrifié au moins électrifié, avec des séquences de jour et de nuit. Nous avions planifié un cheminement pour le périple, des étapes, et le but était d’aller le plus loin possible, jusqu’au bout du réseau électrique. Mais il fallait ensuite improviser en fonction des rencontres sur place, ce qui était le plus important pour nous (…) Le manque de précision géographique est voulu : Bobo-Dioulasso et Ouagadougou fusionnent et deviennent le symbole de « La grande Ville », et plusieurs villages composent un « village de brousse » caractéristique.» (S.Coupy)

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Passerelles vers l’analyseInventer une nouvelle forme cinématographique

LUX est un film documentaire qui propose une réalisation très originale : il est entièrement composé de photographies accompagnées d’un son pris en direct lors des prises de vues. Si le spectateur ne perçoit presque aucun mouvement, tout semble pourtant vivre plus intensément à l’écran. « L’important était de modifier la hiérarchie habituelle des rapports entre image et son, de permettre au son de se développer. Il fallait aussi trouver une énergie propre à l’image arrêtée et éviter absolument que cela ressemble à un simple fond d’écran d’ordinateur ! Il ne fallait faire ni un diaporama, ni une émission de radio. Pour LUX s’est aussi ajouté le besoin de créer un film de fabrication simple, qui consomme peu, et de trouver le moyen de faire des images dans l’obscurité presque totale, ce qui est difficile avec une caméra vidéo. Ce traitement du son et de l’image implique une nouvelle façon de voir un film et ce choix de réalisation a demandé un très grand travail lors du montage.» (S.Coupy)

Saliou : un ami devenu personnage

Saliou est un personnage important de LUX. Pourtant, il n’était pas prévu qu’il intègre le film : « Saliou est un ami que j’ai rencontré deux ans avant le tournage du film. Au départ il devait surtout nous faciliter la tâche pour le tournage, nous aider à nous déplacer et à faire des rencontres. Et puis, finalement, il est devenu un personnage du film car il avait beaucoup à nous apporter. Si on décide de prendre le temps de se raconter mutuellement, on peut arriver à une relation qui échappe à une interview habituelle. Mon idée est donc de capter des rencontres plutôt que de poursuivre un sujet à tout prix. Peu à peu, les personnages du film deviennent les porteurs de certaines questions, d’enjeux, et on arrive à saisir des paroles à la fois plus simples mais aussi plus libres qui finissent par évoquer le sujet qui nous intéresse. » (S.Coupy)

Se confronter aux stéréotypes

En réalisant LUX, les deux Européens se confrontent à leurs idées préconçues et aux stéréotypes liés à l’Afrique : « Je suis parti avec des a priori, des histoires. Je m’étais dit que la grande ville de Ouagadougou posséderait des vidéoclubs avec des DVD et que, dans la brousse, avec la disparition progressive de l’électricité, on rencontrerait des griots qui raconteraient leurs histoires. Et comme le montre le film... ça n’est pas du tout ça ! En réalité, il y aura toujours un groupe électrogène pour faire marcher un lecteur de DVD, et même dans les villages les plus reculés, on peut regarder un film d’action américain récent. Donc ce qui m’intéresse c’est de montrer que l’on peut se tromper par rapport à son idée initiale : cela contribue à la construction du documentaire et à la réflexion qu’il apporte. » (S. Coupy)

Avec le concours des Rectorats de Lyon (DAAC) et de Grenoble, de la DRAAF Rhône-Alpes, de l’Institut Lumière, de Rhône-Alpes Cinéma et des salles de cinéma.

Conseil régional Rhône-Alpes1, esplanade François Mitterrand

69002 LYONTéléphone 04 26 73 40 00

www.rhonealpes.fr

Rédacteur en chef des documents : Alban Jamin