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1 LYON PRESQU’ILE L’actualité de la Presqu'Ile 2016 – semaine 25 C’est la fête ! L’école Gilibert, forte de trois classes maternelles soit soixante- dix-sept élèves, a fait son spectacle de fin d’année le samedi 18 juin. Il était axé sur le thème de l’eau, car les enfants ont dernièrement travaillé sur les sciences, et comme le dit une enseignante « l’eau c’est la vie ! » Les enfants sont heureux dans cette école qui a un petit côté familial, où ils font beaucoup d’activités, encadrés par une équipe pédagogique tout à fait à la hauteur. Mais comme partout, il y a quelques problèmes, d’après certains parents, la cantine ne prend pas suffisamment l’enfant en considération. Le même jour, danse et chorale ont rythmé la fête de l’école maternelle Alix. Cette année, les enfants ont eu un beau projet sur le jardinage, qui était le thème retenu pour ce spectacle. Malheureuseme nt la pluie est venue le perturber sans pour cela l’arrêter ! Les familles sont très satisfaites de cette école qui se remplit de plus en plus et qui est très dynamique, du fait des enseignants, mais aussi d’une bonne équipe de parents qui n’hésitent pas à s’impliquer activement. Une nouvelle ambassadrice C’est au cinéma UGC Confluence, qu’une jeune lyonnaise de vingt et un ans, Mathilde Bouvier, a été élue Miss Lyon 2016, vendredi 18 juin. C’est donc elle, parmi seize candidates, qui a endossé l’écharpe, et sera durant toute cette année, l’ambassadrice de charme de la ville. Son rôle consiste à représenter la féminité, l’élégance, la beauté et la grâce, mais aussi de prôner les valeurs de la capitale des Gaules. « J’espère être à la hauteur des enjeux à venir ». Dernière séance du mandat Le conseil d’arrondissement des enfants élu depuis deux ans dans le 1 er , arrivé au terme de son mandat, a exposé son bilan le samedi 18 juin. Interpeller les élus Guidés par l’association Lyon à double Sens, les trente-cinq enfants ont au cours de ces deux années travaillé en trois commissions : Solidarité avec les sans-abri, Mémoire et lien intergénérationnel, Hygiène dans les espaces verts. « Cela a été une sacrée aventure, indique Mathieu l’animateur, les enfants ont acquis une certaine maturité dans leur discours ». Ceux-ci ont donné leurs avis, construit des projets et pris des décisions en accord avec les élus du 1 er et les techniciens de la ville, mais aussi des Conseils de Quartier et du Conseil des ainés « C’est une belle expérience d’être élu, soutient Pablo de l’école Michel Servet, cela nous oblige à réfléchir sur des sujets importants ». Leurs propositions ont permis aux élus de se remettre en cause. « Cette première expérience très positive les a autorisé à apporter leur regard et leur sensibilité sur des points que nous adultes, pouvons voir différemment » ajoute Fatima Berrached élue à l’éducation. Les idées de ces petits citoyens qui n’ont pas hésité à aller au-devant des habitants pour recueillir leurs avis, sont souvent devenues projets - aider les personnes âgées face aux nouvelles technologies, créer un parcours pédagogique ou collecter les invendus chez les commerçants pour les donner aux personnes en difficulté - qui bientôt passeront au stade de réalisations.

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LYON PRESQU’ILE

L’actualité de la Presqu'Ile

2016 – semaine 25

C’est la fête !

L’école Gilibert, forte de trois classes maternelles soit soixante-dix-sept élèves, a fait son spectacle de fin d’année le samedi 18 juin. Il était axé sur le thème de l’eau, car les enfants ont dernièrement travaillé sur les sciences, et comme le dit une enseignante « l’eau c’est la vie ! » Les enfants sont heureux dans cette école qui a un petit côté

familial, où ils font beaucoup

d’activités, encadrés par une équipe

pédagogique tout à fait à la hauteur. Mais comme partout, il y a quelques problèmes, d’après certains parents, la cantine ne prend pas suffisamment l’enfant en considération. Le même jour, danse et chorale ont rythmé la fête de l’école maternelle Alix. Cette année, les enfants ont eu un beau projet sur le jardinage, qui était le thème

retenu pour ce spectacle.

Malheureusement la pluie est venue le

perturber sans pour cela l’arrêter ! Les familles sont très satisfaites de cette école qui se remplit de plus en plus et qui est très dynamique, du fait des enseignants, mais aussi d’une bonne équipe de parents qui n’hésitent pas à s’impliquer activement.

Une nouvelle ambassadrice

C’est au cinéma UGC Confluence, qu’une jeune lyonnaise de vingt et un ans, Mathilde Bouvier, a été élue Miss Lyon 2016, vendredi 18 juin. C’est donc elle, parmi seize candidates, qui a endossé l’écharpe, et sera durant toute cette année, l’ambassadrice de charme de la ville. Son rôle consiste à représenter la féminité, l’élégance, la beauté et la grâce, mais aussi de prôner les valeurs de la capitale des Gaules. « J’espère être à la hauteur des enjeux à venir ».

Dernière séance du mandat

Le conseil d’arrondissement des enfants élu depuis deux ans dans le 1er, arrivé au terme de son mandat, a exposé son bilan le samedi 18 juin. Interpeller les élus Guidés par l’association Lyon à double Sens, les trente-cinq enfants ont au cours de ces deux années travaillé en trois commissions : Solidarité avec les sans-abri, Mémoire et lien intergénérationnel, Hygiène dans les espaces verts. « Cela a été une sacrée aventure, indique Mathieu l’animateur, les enfants ont acquis une certaine maturité dans leur discours ». Ceux-ci ont donné leurs avis, construit des projets et pris des décisions en accord avec les élus du 1er et les techniciens de la ville, mais aussi des Conseils de Quartier et du Conseil des ainés « C’est une belle expérience d’être élu, soutient Pablo de l’école Michel Servet, cela nous oblige à réfléchir sur des sujets importants ». Leurs propositions ont permis aux élus de se remettre en cause. « Cette première expérience très positive les a autorisé à apporter leur regard et leur sensibilité sur des points que nous adultes, pouvons voir différemment » ajoute Fatima Berrached élue à l’éducation. Les idées de ces petits citoyens qui n’ont pas hésité à aller au-devant des habitants pour recueillir leurs avis, sont souvent devenues projets - aider les personnes âgées face aux nouvelles technologies, créer un parcours pédagogique ou collecter les invendus chez les commerçants pour les donner aux personnes en difficulté - qui bientôt passeront au stade de réalisations.

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Pour les plus défavorisés

L’Abbé Pierre est très connu, mais la communauté Emmaüs un peu moins, aussi avait-elle organisé le week-end dernier, une brocante quai Rambaud où nombre d’articles - meubles, vaisselle, vélos, antiquités - étaient proposés. « Je cherche certains objets pour installer mon fils, indique Agnès qui furette, acheter à Emmaüs permet de faire une bonne action. » De leur côté, d’autres clients comme Thierry et Joëlle donnent beaucoup à Emmaüs, et n’hésitent pas à acheter d’autres choses. Réinsertion par le travail « Les personnes viennent nous voir quand elles sont en difficulté : dette, chômage, sortie de prison, avance le président Pierre-Yves Tesse, nous les accueillons et faisons le maximum pour les aider à se réinsérer ». En effet, la communauté leur propose de se reconstruire par le travail : la ramasse, le tri, la valorisation et la vente des objets dans l’un de ses trois magasins qui se trouvent rue de Créqui, aux Gratte-Ciel et à Bron Parilly. Son objectif est de faire vivre ses ressortissants localement, mais aussi internationalement, en envoyant des fonds en Afrique principalement.

« La communauté, qui accueille et fait travailler quatre-vingt-dix compagnons, est la famille de certains qui n’ont plus rien » poursuit le président. De nombreuses personnes frappent à la porte, mais dans l’immédiat, bien qu’elle le souhaite, il n’est pas possible à l’association d’en accueillir davantage.

Premier bilan positif

L’Euro 2016 est une grande fête populaire, dont les élus, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, se réjouissent. Tous sur le pont Cet évènement attire énormément de supporters dont certains profitent de l’occasion pour visiter la ville. L’alcool reste cependant le grand souci, d’où les arrêtés préfectoraux interdisant la vente aux supporters, qui malheureusement sont mal respectés : trois procédures pour vente illicite ont déjà été engagées ! Grâce à la vidéosurveillance, une rixe a pu être contenue rue de la Monnaie, avant qu’elle ne dégénère. « Nous recevons tout de même de nombreuses plaintes de la part des riverains, principalement pour les nuisances sonores » indique Denis Broliquier maire du 2e arrondissement qui de ce fait appelle la ville à baisser le niveau musical, spécialement pendant les concerts dans la Fan Zone. Cependant, le maire salue le travail des forces de l’ordre et de tous ceux qui œuvrent pour la sécurité, ainsi que celui des élus impliqués. Il est à relever que le chiffre d’affaire des cafetiers et des restaurateurs du centre-ville s’envole, les commerçants sont également très satisfaits, seule la rue du Plat étant derrière, reste quasi désertique, les différentes enseignes se font beaucoup de souci « l’Euro et la Fan Zone ont fait fuir nos clients ». Cependant, globalement, après douze jours sans incident majeur, le premier bilan est positif !

Se déplacer différemment

Le 9 juin, pour la sixième édition, la région Rhône-Alpes-Auvergne a organisé le challenge de la mobilité. Les salariés étaient invités à se rendre au travail autrement qu’en voiture. Evènement incontournable Chaque jour sur le territoire régional, plus de deux millions d’actifs parcourent cinquante millions de kilomètres, 75% étant effectués en voiture individuelle, et 25% autrement. Le but de ce challenge est d’inverser la tendance. Les entreprises les plus méritantes, impliquées dans le développement durable, ont reçu un trophée, lundi 20 juin à l’Hôtel de Région. « Cette année, la participation a été relativement importante, indique Patrick Mignola vice-président du conseil régional délégué aux transports, nous faisons appel au changement de comportement des citoyens ». Cet évènement s’intègre dans une réflexion globale, et permet de structurer une démarche de plan de mobilité Cette journée a mobilisé quelques mille deux cents entreprises, et trois cent cinquante mille salariés, c’est-à-dire 10% de la population régionale, qui de cette manière a été sensibilisée aux enjeux de la mobilité durable. Reste à pérenniser ces moyens de transports éco-responsables. Cet évènement au départ ludique et convivial, devient une compétition acharnée, il s’agit d’un enjeu universel où chacun à son échelle contribue à la réduction de l’impact environnemental de l’homme sur la planète. Deux entreprises Lyonnaises – Opéra énergie et la SERL des 6e et 3e arrondissements – ont été primées, mais malheureusement aucune de la presqu’ile !

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L’écologie par la

technologie

Occupé par les Sociétés Deloitte et In Extenso appartenant au même groupe, l’immeuble Hikari, à l’angle du cours Charlemagne et du quai Antoine Riboud, a été inauguré le lundi 20 juin. Ces entreprises internationale-ment connues, ont fait un choix audacieux en venant s’installer à la Confluence, mais aussi un choix responsable en offrant un cadre idyllique à leurs collaborateurs. Depuis quinze ans, un superbe projet immobilier, qui est loin d’être terminé, a surgi de terre.

« Nous voulons une métropole

forte économiquement, indique Gérard

Collomb maire de Lyon, mais aussi écologiquement, Hikari, lot d’immeubles à énergie positive, en est le parfait démonstrateur ». Grâce à ce quartier et à d’autres réalisations, Lyon est passée en quinze ans, de la vingt-cinquième à la neuvième place des métropoles européennes, la modernité fait rayonner la ville à l’international.

Super chorale

Les cent vingt enfants de deux à cinq ans de la chorale de l’école Robert Doisneau devaient se produire le mercredi 22 juin place Sathonay, mais l’inspection académique a préféré, pour des

raisons de sécurité,

qu’ils ne sortent pas de l’école. Aussi ont-ils

chanté dans la cour, les chansons qu’ils ont apprises tout au long de l’année. Bien sûr, tous les parents et quelques grands parents étaient là pour admirer leur progéniture dont ils n’étaient pas peu fiers ! « Ce récital est riche et varié, reconnait une mère de famille, c’est un sacré travail de leur apprendre tout cela ».

Musique et joie

Mardi 21 juin, jour de l’été, c’était la trente-cinquième édition de la fête de la musique. La presqu’ile s’est enflammée dans quatorze lieux officiels, et de nombreux autres qui l’étaient moins, mais tolérés pour l’occasion. Soirée endiablée C’est ainsi que place Sathonay une musique d’Europe centrale, dite Klemzer mettait en avant un sentiment d’universalité, quand place Louis Pradel des enfants de trois à dix-huit ans

de l’Institut musical Suzuki se sont produits en un concert pour instruments à cordes, violon et violoncelle. « Les petits ne connaissent pas le solfège, indique le président Arnaud Moumdjian, ils jouent à l’oreille et connaissent les morceaux par cœur ». L’ensemble Cor des Alpes de la Vallée du Garon se produisait aux Terreaux,

avant que l’orchestre symphonique de Lyon ne vienne inonder la place de musique de Saint-Saëns, Tchaïkovski et d’autres. Des chorales ont fait monter leurs voix depuis la cour de l’Hôtel de Ville, pendant que de nombreux petits orchestres installés dans les rues avoisinantes, Pizay, de l’Arbre Sec, Neuve, étaient beaucoup plus bruyants ! Il y avait foule et ça swingait rue Mercière et quai Saint-Antoine, quand passage de L’Argue, le chœur A tout bout

d’chant interprétait des chansons du monde humoristiques et classiques, et que le groupe Capofit installé place de la République, chantait et dansait en même temps sur percussions et instruments à cordes. Place Gailleton, scène officielle de la mairie du 2e, quatre groupes choisis se sont produits au cours de la soirée quand une chorale et une chanteuse en solitaire, Jeanette

Berger, enchantaient le parvis d’Ainay, que la place Carnot résonnait de mille sons depuis le début de l’après-midi, et que plusieurs orchestres faisaient vibrer la Confluence. Soirée réussie, avec chaleur et beau temps, les terrasses des bistrots et restaurants n’ont pas désemplies !

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D’abord la voûte ouest

Depuis cent cinquante ans la gare de Perrache à laquelle est venu s’ajouter le centre d’échange, coupe la presqu’ile en deux parties égales, ce qui est inconfortable pour les lyonnais. La Ville de Lyon a donc décidé de réorganiser tout cela, en commençant par la voûte ouest. Ouverture et modernité Celle-ci, qui est l’axe structurant du projet permettra une continuité, en facilitant les relations nord sud. Elle sera réservée aux modes doux, sachant que de temps en temps le camion à grande échelle des pompiers l’empruntera, et éventuellement la navette S1, mais cela est encore en discussion. L’objectif est de faciliter les circulations piétonnes et cyclistes. Une ouverture

donnant directement accès au métro

sera créée,

sachant que l’entrée existant place Carnot sera aménagée. Ainsi venant du nord ou du sud, les usagers auront accès à l’une ou l’autre extrémité du quai, de plain-pied puisqu’il est prévu de remonter la chaussée d’un mètre. Le mur en rotonde côté nord doit être détruit, permettant l’accès direct place Carnot, et le passage avant de pénétrer dans la voûte proprement dite, dont les murs seront recouverts d’inox, sera à ciel ouvert. « Cela permettra de retrouver la lumière du jour » indique l’urbaniste Gérard Pénot. L’eau provenant des infiltrations, qui continuera à couler derrière les parois métalliques, sera récupérée dans des caniveaux situés de part et d’autre. La ville souhaite par ces aménagements, apporter une réelle amélioration, et permettre ainsi l’unification du centre-ville.

La nature en ville

Contrairement aux idées d’il y a cinquante ans qui étaient en faveur du minéral et de la voiture, aujourd’hui le nature revient en ville, dans un espace public partagé. Le périmètre totalement revisité Le projet des Terrasses de la presqu’ile s’inscrit dans celui des rives de Saône, sur les 1er et 2e arrondissements. Cinq hectares, entre Saint-Nizier et le pont Maréchal Juin, vont être aménagés de façon à offrir aux lyonnais un espace apaisé en centre-ville, réorganisé au profit des modes doux. Le nouveau parking Saint-Antoine, en construction actuellement, permettra une fois achevé, que celui existant aujourd’hui soit détruit, de manière à libérer le bas-port. Un jardin fluvial, au plus près de la Saône sera alors créé à son emplacement. Les places Saint-Nizier et d’Albon deviendront des lieux de vie végétalisés, essentiellement piétons. « Une piste cyclable protégée sera sur la quai haut duquel l’on descendra dans un square avec jeux pour enfants situé à un mètre soixante au-dessus du lit de la rivière, donc non inondable par les crues décennales » indique Michel Le Faou adjoint au maire et à la métropole, délégué à l’urbanisme. La promenade sera située au bord de l’eau. Une centaine d’arbre et de nombreuses espèces végétalisées permettront à ce jardin d’offrir une biodiversité très affirmée. « Dans tout l’espace, de Saint-Nizier au pont Juin, des assises en pierre serviront de mobilier urbain » précise le paysagiste, en insistant sur le fait que le jardin sera fermé la nuit. Bien sûr ce projet est lié à l’avancement des travaux du parking. Il est tout de même prévu que la réalisation de cet espace se fasse entre 2018 et 2021.

Les parents se rebellent !

Une requête visant à faire annuler la décision de fermer l’école Lévi-Strauss prise par la Ville de Lyon le 3 juin dernier, a été déposé devant le tribunal administratif par l’association des parents d’élèves. En effet, d’après les familles, le dossier présente de nombreuses incohérences, et la procédure un caractère illicite. La mairie du 1er a d’ailleurs agit en faveur de l’école, en demandant au maire de Lyon de reporter la décision de fermeture. Le comité Technique Spécial Départemental s’est également prononcé pour le maintien et la pérennisation de cette école, et demande aux autorités académiques d’intervenir auprès de la mairie de Lyon, afin que des travaux de mise aux normes soient effectués avant la rentrée de septembre.

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Un siècle au service des

enfants

La crèche Perrache, créée par Edouard Herriot en 1915, a fêté ses cent ans le vendredi 24 juin à l’initiative de la mairie du 2e arrondissement qui voulait marquer le coup. L’une des plus ancienne crèches de Lyon. A une époque difficile et troublée, la ville a voulu aider la population en créant cet accueil municipal, afin de manifester sa solidarité. En effet, les hommes partis au front, les femmes ont dû se mettre au travail, aussi confiait-elles leurs enfants à cet établissement. D’abord situé à côté de l’église Sainte-Blandine, cette crèche a rapidement intégré des locaux dans les nouvelles habitations à loyer modéré, rue Quivogne.

« Depuis un siècle,

de nombreux

travaux, pour les

maintenir en état et aux normes, ont été faits, indique le maire Denis Broliquier, et cela n’est pas fini puisqu’ un nouveau chantier démarre dans quelques semaines ». Aujourd’hui, forte de vingt-deux berceaux, elle reçoit trente-sept familles. « Nous accueillons les enfants à partir de deux mois et demis, jusqu’à ce qu’ils rentrent à l’école » précise la directrice Emmanuelle Breuil. Au cours de ce moment fort, d’anciennes familles et éducatrices ont pu se rappeler leurs souvenirs. « Nous avons été très satisfaits, avance Edith dont les deux enfants sont venus à la crèche Quivogne dans les années 1970, nous avions des relations de grande confiance avec la directrice ». Et cela n’a pas changé, les familles et les enfants sont contents, « mon bonhomme est toujours ravis de venir retrouver les copains » !

Un moment attendu

Comme chaque année, le Centre Adélaïde Perrin a organisé sa fête de l’été, très importante pour l’établissement, le vendredi 25 juin, rue Jarente. Une vie durant Ce sont les résidents qui se produisent, chacun des sept foyers fait son spectacle, chant, théâtre, danse. « Ces personnes handicapées mentales et/ou psychiques, ont elles-mêmes fait toutes les décorations, précise le directeur Philippe Michel, il a fallu environ trois mois de préparation ». Fondés en 1819 par Adélaïde Perrin qui veut s’occuper des jeunes filles défavorisées par la vie, les Incurables d’Ainay s’installent d’abord à Saint-Georges, avant de venir rue Vaubecour quelques années plus tard. C’est après la mort d’Adélaïde Perrin, que le Foyer de Charité face aux besoins de plus en plus grands, va faire construire une résidence rue Jarente, dont la première pierre est posée en 1853, En 1908, l’œuvre devient l’Association Adélaïde Perrin, confiée aux Sœurs de Saint-Joseph, qui vont rester jusqu’en 1977, puis l’accompagnement se professionnalise. Aujourd’hui, l’association détient quatre établissements sur trois sites (Ainay, Confuence et Vénissieux), et accueille deux cents personnes dont cent soixante-douze sont hébergées. « Elles peuvent venir dès l’âge de vingt ans, indique le directeur, et rester toute leur vie ». C’est ainsi que deux résidentes sont ici depuis soixante-dix ans ! Il n’empêche que tous participent à la fête, qu’ils l’attendent et que ce moment est très bon enfant.

Gala de gym, la souplesse !

Depuis deux mois, le club de gymnastique artistique Espérance Sainte-Blandine a un nouveau bureau déterminé à faire vivre cette association, et à ancrer sa présence sur le terrain. Aussi organise-t-elle son gala de fin d’année, le dimanche 26 juin l’après-midi, au gymnase Chamfray. Esprit familial de quartier Ce club historique, ayant plus de soixante ans, fort de quarante-cinq élèves de trois à dix-huit ans, accueille tous les jeunes, qu’il répartit suivant leur niveau. Au-delà de six ans, seules les filles sont acceptées ! « Tous les niveaux sont appelés à aller en compétition, mais nous ne présentons qu’une équipe de chaque » indique la présidente Malika Maréchal qui relève qu’il y a cependant une grosse pénurie d’animateurs et

de bénévoles qui les oblige parfois à freiner les inscriptions.. « On apprend plein de choses et surtout à avoir de la grâce, précise Ambre élève de troisième année, les compétitions nous stimulent » La gymnastique répond à certains critères aux

règles très strictes. L’objectif donné est la compétition, d’abord départementale, puis si possible régionale voire nationale ! « La joie de voir les filles progresser est notre récompense » poursuit la présidente tout en précisant que celle-ci ont de la volonté car parfois elles se font mal, mais n’hésitent pas à reprendre le mouvement, car elles aiment ça, elles ont un très bon état d’esprit et s’encouragent ! https://www.facebook.com/EsperanceSainteBlandineGym69002/?fref=ts

Rédaction : Bruno Lépine http://lyonpresquile.com

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