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UNIVERSITÉ D’ORAN FACULTÉ DES SCIENCES DÉPARTEMENT DE CHIMIE LABORATOIRE DE SYNTHESEORGANIQUE APPLIQUEE MEMOIRE Présenté par Abderrahim BENKADDOURI Pour l’obtention du diplôme de Magister en Chimie Spécialité : Chimie Organique Etude des huiles essentielles de l’Opuntia ficus-indica Région de Mascara Soutenu le 08 Décembre 2011 devant la commission d’examen M r M MAZARI Professeur Université d’Oran Es-Senia Président M me A DJAAFRI Professeur Université d’Oran Es-Senia Examinatrice M r M. BOUCHEKARA Professeur Université de Mascara Examinateur M r B. MEDDAH Professeur Université de Mascara Rapporteur

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UNIVERSITÉ D’ORAN

FACULTÉ DES SCIENCES

DÉPARTEMENT DE CHIMIE

LABORATOIRE DE SYNTHESEORGANIQUE APPLIQUEE

M E M O I R E

Présenté par

Abderrahim BENKADDOURI

Pour l’obtention du diplôme de Magister en Chimie

Spécialité : Chimie Organique

Etude des huiles essentielles de l’Opuntia ficus-indica

Région de Mascara

Soutenu le 08 Décembre 2011 devant la commission d’examen

M

r M MAZARI Professeur Université d’Oran Es-Senia Président

Mme

A DJAAFRI Professeur Université d’Oran Es-Senia Examinatrice

Mr M. BOUCHEKARA Professeur Université de Mascara Examinateur

Mr B. MEDDAH Professeur Université de Mascara Rapporteur

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Résumé

Longtemps marginalisée, la culture du figuier de Barbarie est à la mode dans plusieurs

Pays.

Dans ce cadre, et dans le but de contribuer à la valorisation de cette culture, nous nous

sommes intéressés à l’étude de quelques propriétés physico-chimiques des graines, des fleurs et

de leurs huiles essentielles.

On a étudié le rendement, la composition chimique, les propriétés antibactériennes et

antifongiques des huiles essentielles extraites à partir des deux parties de la plante. La teneur

moyenne en huile essentielle des leurs et des grains de l’Opuntia ficus-indica sont

respectivement 0,54 %, 0,27% par rapport à la matière sèche des deux parties. Vingt neuf

composés ont été identifiés par CG/MS ; Nitrous acid, cyclohexyl ester (23,97%) et Octane, 4-

ethyl- (17.84%) constituent les principaux composés de l’huile essentielle des fleurs mais il

existe des constituants intéressant a faible pourcentage tel que O-Cymene (1.29 %), γTerpinen

(1.06 %), α Terpinol (1.25%) et Pulegone (0.52 %).

Par contre, soixante dix composés ont été identifiés à partir des grains par CG/MS dont les

composants majoritaires sont : Thymol (5.02%), Phenol,2,4-bis(1,1-dimethylethyl)- ( 6.62 % ),

Octane, 4-ethyl- (10.44%) et 1-Dodecene(10.01%).

Une activité antibactérienne vis-à-vis de dix microorganismes utilisés de deux huiles

essentielles a été enregistrée.

Un screening phytochimique a été également réalisé sur les fleurs et les graines.

Mots-clés: Opuntia ficus-indica, figuier de barbarie, biomolécules actives, huile essentielle, CG/MS,

propriétés physico-chimiques, phytochimie, activité antimicrobienne.

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Remerciements Je remercie tout d’abord le bon DIEU qui m’a donné

Le courage et la volonté d’achever ce travail.

J’exprime mes profonds remerciments et ma reconnaissance à

Mme A. Derdour, Directrice du L.S.O.A et Professeur à l’Université

d’Oran Es-sénia pour la confiance, ses précieux conseils et sa

disponibilité

Mes sincères remerciements à Monsieur M.M. Mazari professeur à l’Université d’Oran Es-sénia pour ses précieux conseils, et d’avoir accepté d’assurer la présidence du jury de mon mémoire de magistère.

Je tiens à exprimer ma très grande considération et ma vive reconnaissance à Mr B.Meddah, professeur à la Faculté des Sciences de

la Nature et de la Vie, Université de Mascara, pour sa patience et sa disponibilité.

Je remercie Mme A.Djafri, professeur à l’Université d’Es-Senia pour ses précieux conseils et sa disponibilité et d’avoir accepté de faire

partie du jury de mémoire.

Je remercie Mr M. Bouchekara, professeur à la faculté des sciences, université de Mascara, pour sa disponibilité et d’avoir accepté de faire

partie du jury de mémoire.

Mes sentiments de reconnaissance et mes remerciements vont également

à mes amis et collègue sans oublier Mr R Ait Elhoucine et R Desdousse

de l’Université de Jijel et à l’encontre de toute personne qui a participé

de prés ou de loin directement ou indirectement à la réalisation de ce

travail.

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Dédicace

Je dédie ce modeste travail à La mémoire de mes parents

et mon Fils Norelhabibe Que le bon dieu leur Accorde sa miséricorde

A ma femme et mes enfants Mohamed, Mahdi et Ikram

A mes beaux parents pour Leur soutien

A tous mes collègues et Mes ami(e)s.

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Table de matière

Remerciement

Dédicace

Sommaires

Liste des figures

Liste des tableaux

Introduction……………………………………………………………………………………………………. 01

Partie I : Partie Bibliographiques

I. La phytothérapie

I.1. Rappels botaniques………………………………………………………………………………………. 02

I.1.1. Définition de la botanique……………………………………………………………………………. 02

I.1.2. Classification des plantes…………………………………………………………………………….. 02

I.1.3. Structure générale de la plante………………………………………………………………………. 03

I.1.3.1. Organes végétatifs………………………………………………………………………………….. 03

I.1.3.1.1. Racine………………………………………………………………………………………………. 03

I.1.3.1.2. Tige …………………………………………………………………………………………………. 03

I.1.3.1.3. Feuille………………………………………………………………………………………………. 04

I.1.3.2. Organe s reproducteurs……………………………………………………………………………. 04

I.1.3.2.1. Fleur………………………………………………………………………………………………... 04

I.1.3.2.2. Fruit………………………………………………………………………………………………… 05

I.1.3.2.3. Graine………………………………………………………………………………………………. 05

I.2. Phytothérapie…………………………………………………………………………………………….. 05

I.2.1. Définition de la phytothérapie……………………………………………………………………….. 05

I.2.3. Avantages de la phytothérapie……………………………………………………………………….. 06

I.3. Pouvoir des plantes……………………………………………………………………………………… 06

I.4. Récolte et conservation des plantes médicinales…………………………………………………….. 06

I.4.1. Récolte des plantes médicinales……………………………………………………………………... 06

I.4.2. Respect de l’environnement et de la loi…………………………………………………………….. 07

I.4.3. Matériel…………………………………………………………………………………………………. 07

I.4.4. Que récolter?............................................................................................................................ 07

I.4.5. Récolte des différentes parties d’une plante ………………………………………………………. 07

I.4.5.1. Fleurs…………………………………………………………………………………………………. 07

I.4.5.2. Fruits …………………………………………………………………………………………………. 08

I.4.5.3. Graines ………………………………………………………………………………………………. 08

I.4.5.4. Feuilles ………………………………………………………………………………………………. 08

I.4.5.5. Bourgeons ……………………………………………………………………………………………. 08

I.4.5.6. Tiges ………………………………………………………………………………………………...... 08

I.4.5.7. Ecorces ………………………………………………………………………………………………. 09

I.4.5.8. Racines ………………………………………………………………………………………………. 09

I.4.5.9. Plante entière ……………………………………………………………………………………..... 09

I.4.5.10. Quand récolter? …………………………………………………………………………………… 09

I.4.6. Conservation des plantes médicinales ……………………………………………………………... 09

I.4.6.1. Séchage ………………………………………………………………………………………………. 09

I.4.6.2. Conservation ………………………………………………………………………………………… 10

II. Généralités sur le figuier de barbarie 11

II.1. Historique et systematique…………………………………………………………………………….. 11

II.1.1. Origine…………………………………………………………………………………………………. 11

II.1.2. Développement de l’Opuntia en Afrique :……………………………………………………….... 11

II.1.3. Appellations du figuier de Barbarie………………………………………………………………... 11

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II.1.4. Le figuier de Barbarie dans le monde végétale…………………………………………………… 11

II.1.5. Classification …………………………………………………………………………………………. 12

II.2. Importance agro économique du figuier de barbarie…………………………………………….... 12

II.2.1. Utilisation des fruits………………………………………………………………………………..... 12

II.2.2. Utilisation des raquettes……………………………………………………………………………... 13

II.2.3. Utilisation des fleurs………………………………………………………………………………..... 14

II.3. Propriétés médicinales…………………………………………………………………………..…….. 15

II.3.1. Hémostatique……………………………………………………………………………………..…… 15

II.3.2. Diététique……………………………………………………………………………………………… 15

II.3.3. Antidiabétique…………………………………………………………………………………….…… 15

II.3.4. Obésité……………………………………………………………………………………………….… 16

II.3.5. Cellulite………………………………………………………………………………………………… 16

II.3.6. Hyperglycémie (excès de sucre dans le sang) ………………………………………………….… 16

II.3.7. Hyperlipidémie (taux élevé de cholestérol) …………………………………………………….… 16

II.3.8. Artériosclérose (durcissement des artères). ……………………………………………………… 17

II.3.9. Digestion, fonction hépatique………………………………………………………………….…… 17

II.3.10. Ulcères gastriques et désordres gastro-intestinaux…………………………………………..… 17

II.3.11. Nettoyage du colon…………………………………………………………………………..……… 17

II.3.12.Anxiolytique…………………………………………………………………………………………… 18

II.3.13.Femmes enceintes……………………………………………………………………….…………… 18

III. les substances actives 19

III.1. Les huiles essentielles……………………………………………………………….………………… 19

III.1.1. Définition ……………………………………………………………………………………..……… 19

III.1.2. Méthodes d’extraction ……………………………………………………………………………… 19

III.1.2.1. Enfleurage et Macération………………………………………………………………………… 19

III.1.2.2. Expression …………………………………………………………………………………….…… 19

III.1.2.3. Hydrodistillation ………………………………………………………………………………..… 19

III.1.2.3.1. L’entraînement à la vapeur sèche ……………………………………………………….…… 19

III.1.2.3.2. L’extraction aux solvants volatils………………………………………………………..…… 20

III.1.3. Composition chimique des huiles essentielles…………………………………………………… 20

III.1.4. Localisation………………………………………………………………………………………...… 22

III.1.5. Rôle des huiles essentielles ………………………………………………………………………… 22

III.1.6. Les principaux domaines d’application……………………………………………..…………… 22

III.1.6.1. Alimentation………………………………………………………………………………..……… 23

III.1.6.2. pharmacie…………………………………………………………………………………..……… 23

III.1.6.3. Parfumerie et cosmétique …………………………………………………………..…………… 23

III.1.6.4. Aromathérapie ……………………………………………………………………………….…… 23

III.1.7. La toxicité ……………………………………………………………………………………….…… 24

III.2. Les composés phénoliques…………………………………………………………….……………… 24

III.2.1. Généralités……………………………………………………………………………… …………… 24

III.2.2. Les Acides phénoliques……………………………………………………………………………… 26

III.2.3. Les flavonoïdes ……………………………………………………………………………….……… 26

III.2.3.1. Définition…………………………………………………………………………………………… 26

III.2.3.2. Intérêt biologique des flavonoïdes…………………………………………………….………… 27

III.2.4. Les Tanins…………………………………………………………………………………………..… 28

III.2.5. Les stilbènes…………………………………………………………………………………..……… 28

III.2.6. Lignanes………………………………………………………………………………………….…… 28

III.2.7. Saponines……………………………………………………………………………………...……… 29

IV. Evaluation de l’Activité antimicrobienne 30

IV.1. Les micro-organismes pathogènes…………………………………………………………………… 30

IV.1.1 Escherichia. Coli ……………………………………………………………………………..……… 30

IV.1.1.1. Taxonomie……………………………………………………………………………………..…… 30

IV.1.1.2. Maladies provoquées par Ecoli……………………………………………….………………… 30

IV.1.2. Staphylococcus aureus…………………………………………………………………….………… 31

IV.1.2.1. Classification ……………………………………………………………………………………… 31

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V.1.2.3. Pouvoir pathogène naturel………………………………………………………………………… 31

IV.1.3. Salmonella…………………………………………………………………………………………..… 32

IV.1.3.1. Taxonomie……………………………………………………………………………..…………… 32

IV.1.3.1. Pouvoir pathogène naturel…………………………………………………..…………………… 32

IV.1.4 Enterococcus faecalis………………………………………………………………………………… 33

IV.1.4.1. Classification……………………………………………………………………………….……… 33

IV.1.4.2. Pathogénique…………………………………………………………………………….………… 33

IV.1.5 Enterobacter cloacae………………………………………………………………………………… 33

IV.1.5.1 classification………………………………………………………………………………………… 34

IV.1.6. KLesiella pneumonia………………………………………………………………………………… 34

IV.1.6.1 Classification………………………………………………………………………………..……… 34

IV.1.6.3 Physioâthologie…………………………………………………………………………..………… 35

IV.1.7. Bacillus subtilis…………………………………………………………………………….………… 35

IV.1.7.1. CLassification……………………………………………………………………………………… 36

V.1.7.2. Pathogenèse……………………………………………………………………………….………… 36

IV.1.7.2. Pseudomonas aeruginosa………………………………………………………………………… 36

IV.1.8.1.Classification……………………………………………………………………………..………… 37

IV.1.8.2. Pathogenèse………………………………………………………………………………………… 37

IV.1.9 Candida albicans…………………………………………………………………………...………… 37

IV.1.9.1. Classification……………………………………………………………………………….……… 38

IV.1.9.2. Pathogènése ……………………………………………………………………………………..… 38

IV.2.Les agents anti bacteriens……………………………………………………………………………… 38

Partie II : Partie expérimentale

V. Matériels et méthodes

V.1. Matériels…………………………………………………………………………………………….…… 39

V.1.1. Matériels végétale………………………………………………………………………………….… 39

V.1.2. Équipements…………………………………………………………………………………………… 39

V.1.2.1. Chromatographie phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CPG/SM)………. 39

V.1.2.3. Spectrophotomètre UV visible …………………………………………………………….……… 40

V.1.2.4. lecteur microplaque ………………………………………………………………………..……… 40

V.1.3.Matériel biologique …………………………………………………………………………………… 41

V.2. Les méthodes……………………………………………………………………………………..……… 41

V.2.1. L’extraction des huiles essentielles ………………………………………………………………… 41

V.2.2. Analyses physico-chimiques…………………………………………………………….…………… 43

V.2.3 Etude chromatographique par CCM …………………………………………………..…………… 45

V.2.4 Dosage des polyphénols totaux par le réactif de Folin-Ciocalteu ……………………………… 45

V.2.5. Détermination de teneur en sucres totaux ………………………………………………………… 46

V.2.6. Etudes phytochimiques…………………………………………………………………..…………… 46

V.2.6.1. Tanins………………………………………………………………………………………………… 46

V.2.6.2. Flavonoïdes………………………………………………………………………………….……… 47

V.2.6.3. Saponosides ……………………………………………………………………………...………… 47

V.2.6.4. Stérols et triterpenes ………………………………………………………………….…………… 48

V.2.7. Etude et évaluation de l’activité antimicrobienne…………………………………..…………… 48

VI. Résultats et discutions 50

VI.1. Détermination des rendements (Matériels végétale) ………………………………..………….… 50

VI.2. Détermination des rendements (huiles essentielles) …………………………………………….… 50

VI.3. Analyse physico-chimique ……………………………………………………………………………. 51

VI.4. Etude chromatographique par CCM ………………………………………………….………….… 53

VI.5. Etude photochimique…………………………………………………………………………...……… 54

VI.6. Dosage des polyphénols totaux ……………………………………………………………………… 54

VI.7 Taux de sucre …………………………………………………………………………………………… 55

II.8. Analyse chromatographique par CG/MS des huiles essentielles………………………………… 55

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VI.8.1.Composition chimique des huiles essentielles des fleures ……………………………………… 55

VI.8.2. Composition chimique des huiles essentielles des graines …………………………….…….… 58

VI.9 Etude et évaluation de l’activité antimicrobienne ……………………………………………….… 61

VI.9.1. activité des huiles essentielles des fleures …………………………………………………..…… 61

VI.9.2. activité des huiles essentielles des graines………………………………………..……………… 66

VI.9.3 Calcule de la CMI et CMB pour les souches étudiées …………………………………..……… 71

VI.10. Conclusion ……………………………………………………………………………………….…… 72

Conclusion générales………………………………………………………………………………………… 73

Références bibliographiques………………………………………………………………………………… 74

annexes………………………………………………………………………………………………….……… 80

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Liste des figures

Figure I.1 : Organisation du monde végétal………………………………………………….. 3

Fig. III.1: Structure de quelques substances rencontrées dans les huiles essentielles……….. 21

Fig III.2 Les différentes classes des composés phénoliques…………………………………. 25

Figure III.3 Esters hydroxycinamiques………………………………………………………. 26

Figure III.4: Motif flavan (a) et flavon(b) et numérotation systématique……………………. 26

Figure III.5 Structures chimiques de quelques stilbènes…………………………………….. 28

Figure III.6 Structures chimiques des lignanes et des entérolignanes……………………….. 29

Figure III.7 Campestérol…………………………………………………………………….. 29

Figure V.1 Schéma principe photomètre a flamme………………………………………….. 40

FigureVI.1 Présentation du rendement des différant partis du fruit…………………………. 50

FigureVI.2 Présentation des rendements des huiles essentielles…………………………….. 50

FigureVI.3 Evaluation de l’extrait sec totale………………………………………………… 51

FigureVI.4 Evaluation du taux de l’humidité………………………………………………... 51

FigureVI.5 Evaluation du taux des cendres de différentes parties de la plante……………… 52

FigureVI.6 Evaluation des taux de minéraux dans les différentes parties de la plante……… 52

FigureVI.7 Evaluation du taux de polyphénols totaux………………………………………. 54

FigureVI.8 Evaluation du taux de sucres de différentes parties de la plante………………… 55

FigureVI.9 Le chromatogramme huiles essentielles des fleurs……………………………… 55

FigureVI.10 Structure de quelque compose trouvés dans HE des fleurs……………………. 56

FigureVI.11 Structure des composants majoritaires des HE des fleurs……………………… 57

FigureVI.12 Le chromatogramme huiles essentielles des grains…………………………….. 58

FigureVI.13 Structure des composants majoritaires des HE grains…………………………. 60

FigureVI.14 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E faccalis S…….. 61

FigureVI.15 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E coli ATCC 25922. 61

FigureVI.16 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche B S ATCC 6633….. 62

FigureVI.17 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P A ATCC 10145… 62

FigureVI.18 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P hemdelberg S… 63

FigureVI.19 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E C ATCC 13047… 63

FigureVI.20 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche S A ATCC 6538….. 64

FigureVI.21 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P A ATCC 27853… 64

FigureVI.22 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche Klebsiella P S….. 65

FigureVI.23 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche Candida albicans. 65

FigureVI.24 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E faccalis S 66

FigureVI.25 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E coli ATCC 25922. 66

FigureVI.26 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche B S ATCC 6633….. 67

FigureVI.27 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P A ATCC 10145… 67

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Suite Liste des figures

FigureVI.28 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P hemdelberg S… 68

FigureVI.29 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E C ATCC 13047… 68

FigureVI.30 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche S A ATCC 6538….. 69

FigureVI.31 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P A ATCC 27853… 69

FigureVI.32 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche Klebsiella P S….. 70

FigureVI.33 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche Candida albicans. 70

Liste des tableaux

Tableau II. 1 : Composition de la figue de barbarie Opuntia ficus‐indica…………………… 13

Tableau II. 2: Comparaison de la composition des cladodes avec d’autres aliments………... 14

Tableau III.1: Prévention de certaines maladies par les flavonoïdes………………………… 27

Tableau V.1 : les souches bactériennes classée Gram+ et Gram-……………………………. 41

Tableau VI.1 : Les propriétés physiques des huiles essentielles…………………………….. 53

Tableau VI.2 : Facteur de rétention et couleur des HE fleurs………………………………... 53

Tableau VI.3 : Facteur de rétention et couleur des HE grains……………………………….. 53

Tableau VI.4 : Caractérisation des composés phénoliques des plantes etudiées…………….. 54

Tableau VI.5 : Composition huiles essentielles des fleurs…………………………………... 56

Tableau VI.6 : Composition huiles essentielles des grains…………………………………... 58

Tableau VI.7 : Calcule CMI et CMB………………………………………………………… 65

Liste des photos

Photo II.1 Opuntia ficus-indica………………………………………………………………. 12

Photos II.2 fruits……………………………………………………………………………… 12

Photos II.3 Raquettes………………………………………………………………………… 13

Photos II.4 Les fleurs……………………………………………………………………….. 14

Photo V.1 grains……………………………………………………………………………… 39

Photo V.2 fleurs……………………………………………………………………………… 39

Photo V.3 GCMS-QP2010…………………………………………………………………… 40

Photo V.4 Spectrophotomètre UV visible SHIMADZU UVmini 1240……………………... 40

Photo V.5 Lecteur microplaque TECAN SPECTRA………………………………………... 41

Photo V.6 : Microplaque 96 puits……………………………………………………………. 49

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Introduction

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Introduction

1

Introduction

A l’origine, la nature constituée essentiellement de végétaux, servaient d’alimentation aux

animaux et aux hommes peuplant la terre. Mais à coter de cette fonction nutritionnelle, l’homme

découvrit bien d’autres fonctions que pouvaient lui procurer ces plantes ; médicinales, l’entretien

de l’environnement, économique et industrielle.

Plusieurs pays, y compris l’Algérie sont soumis, depuis plus d’un quart de siècle, à une sévère

sécheresse aux conséquences néfastes sur l’agriculture et l’activité économique de ces pays.

Cette sécheresse a permis de porté attention à cette plante miracle ayant des intérêts

alimentaires, fourragers, écologiques, médicinaux et industriels.

Elle est parmi les espèces culturales résistantes au stress hydrique et tolérantes aux sols

pauvres, l’Opuntia ficus-indica a permis la mise en valeur des terres marginales et des zones

arides et semi‐arides qui n’étaient pas cultivées. Son adaptation à divers climats et sols, a permit

à la plante de répondre efficacement lorsqu’elle est utilisée dans la lutte contre l’érosion.

L’un des objectifs du concept de développement intégré et durable fixé par les nations unies

(programme des nations unies pour le développement PNUD) en collaboration avec la FAO vise

l’augmentation des potentialités agricoles des zones arides, Cela pour affronter les aléas

climatiques.

Notre travail consiste à mettre l’accent sur les différentes parties de cette plante en particulier

les fleurs et les grains tout en valorisant leurs intérêts phytothérapetiques.

La phytothérapie connaît à ce jour un essor important du fait de la découverte de plus en plus

croissante d’extraits de plantes efficaces dans le traitement de différentes maladies.

L’utilisation d’extraits de plantes est une pratique courante en médecine traditionnelle

africaine.

Aujourd’hui, l’organisation mondiale de la santé (O.M.S) estime que 80 % des populations

africaines se soignent avec des remèdes naturels, et 25% du médicament produit et

commercialisée dans le monde provient des plantes médicinales.

Dans le cadre du développement de nouveaux agents antidiabétiques d’origine végétale, des

enquêtes ethnobotaniques ont révélées l’utilisation d’une centaine de plantes médicinales pour le

traitement du diabète. Parmi ces espèces, Opuntia ficus-indica (famille des Cactaceae).

Dans notre étude, nouas avons récolté les fleurs durant les mois de Mai a Juin de l’année 2009

et les grains à partir des fruits murs durant les mois Juillet et Aout de la région de Sidi Daho dans

la Wilaya de Mascara.

En premier lieu, nous avons effectués des analyses physico-chimiques sur le fruit puis nous

avons procédés à l’extraction des huiles essentielles des fleurs et des graines par différentes

méthodes, et les analyser a l’aide d’un CGMS pour connaitre la composition de ces huiles et

ensuite tester leur activité biologique notamment microbienne et fongique sur des différentes

souches.

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I. La phytothérapie

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Partie Bibliographique La phytothérapie

2

I. La phytothérapie

I.1. Rappels botaniques :

C’est une description synthétique et surtout anatomique, des parties essentielles d’une plante.

I.1.1. Définition de la botanique :

La botanique est une science qui étudie les végétaux, du grec «Botanie»: qui signifie plante ou

végétal, leur morphologie et leur fonctionnement [1]

.

I.1.2. Classification des plantes :

La classification des plantes ou systématique végétale constitue une branche de la botanique.

Le nombre des plantes étant très important et pour faciliter leur étude, les plantes sont classées,

en tenant compte :

De la présence ou non de fleurs.

De la constitution de leurs organes reproducteurs et végétatifs.

L’ensemble des végétaux à fleurs forme le sous-règne des «Phanérogames» (du grec

phaneros= visible, gamos=mariage).

Les phanérogames se divisent en 2 embranchements:

les angiospermes (angio=vase, sperme=semence) dont les graines sont enfermées

dans un fruit.

les gymnospermes (gymno=nu) dont les graines ne sont pas enfermées dans un

fruit.

Les angiospermes sont classent a leur tour en monocotylédones et en dicotylédones voir

(Figure II.1).

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Partie Bibliographique La phytothérapie

3

Figure I.1 : Organisation du monde végétal

[2]

I.1.3. Structure générale de la plante :

La plante contient 2 parties:

Une partie aérienne qui comprend feuilles, tiges, fleurs et fruits.

Une partie souterraine qui comprend les racines.

Pour la division biologique, il y a :

Organes reproducteurs fleurs, fruits (et graines).

Organe végétatifs feuilles, tiges et racines [1]

.

I.1.3.1. Organes végétatifs

I.1.3.1.1. Racine

La racine est la partie basale de l’axe de la plante. Dans une racine souterraine

normalement, on distingue 4 zones qui sont la coiffe, la zone de croissance, la zone pilifère et la

zone subéreuse [12]

.

I.1.3.1.2. Tige :

La tige relie les 2 organes fondamentaux « feuilles et racines »; elle assure le transport

des constituants entre les racines et les feuilles et inversement. De plus, elle assure des fonctions

mécaniques (en servant de support au feuillage dont l’orientation se fait par rapport à la lumière

optimale) [3]

.

La tige est constituée de 2 parties: la tige prin cipale et les ramifications la grappe

(ramification indéfinie) et lecyme (ramification définie) [4]

.

Règne végétal

Plantes vasculaire

Cryptogames Phanérogames

Gymnospermes Angiospermes

Monocotylédones Dicotylédones

Plantes non vasculaire

Thallophytes Bryophytes

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4

Il existe diverses formes de tiges.

Tiges aériennes: tige s dressées, tiges rampantes, tiges grimpantes, tiges

succulentes.

Tiges souterraines : rhizomes, tubercules, conne, bulbes.

I.1.3.1.3. Feuille :

La feuille est le système rythmique de la plante, l’organe où les dilatations-rétractions

sont les plus apparentes dans les formes. La feuille est parfois appelée «le poumon de la plante ».

En présence de lumière, l’air se dissout dans la feuille et l’assimilation du gaz carbonique permet

le dégagement d’oxygène.

La feuille est généralement de couleur verte, du fait de la présence de chlorophylle,

celle-ci permet à la feuille de remplir sa fonction vitale de «synthèse chlorophyllienne ».

La feuille prés ente différentes portions:

le limbe: surface verte parcourue par les nervures.

le pétiole: qui est relié au limbe et la tige.

la gaine ou base élargie de pétiole.

Pour distinguer les feuilles, on peut prendre en considération les critères suivants:

La déviation du limbe

le contour général du limbe.

le bord du limbe.

la dis position des nervures ou nervation.

La forme des feuilles est en rapport :

avec le milieu o ù elles vivent.

avec la fonction qu’elles remplissent [4]

.

I.1.3.2. Organe s reproducteurs :

I.1.3.2.1. Fleur

La fleur est issue pour partie de la tige et pour partie de la feuille; elle est, à la fois,

l’organe de reproduction et une sorte d’enveloppe qui protège l’accomplissement de la sexualité.

La fleur se compose, en allant de l’extérieur vers l’intérieur:

d’organes accessoires : pédoncules, bractées.

d’organes protecteurs: sépales, pétales.

d’organes reproducteurs: étamines, ovaires.

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5

Les fleurs sont parfois utilisées comme produits alimentaires: les câpres dans du

vinaigre, comme plantes médicinales en principe contre les rhumes: le coquelicot, la mauve, la

violette et comme plante à parfum : la rose, le jasmin et la violette [5]

.

I.1.3.2.2. Fruit

Après la fécondation, l’ovaire se développe en un fruit qui contiendra une ou plusieurs

graines. Les autres parties du gynécée et de la fleur disparaissent généralement.

La croissance de l’ovaire est due à une substance de croissance «I’auxine» responsable

du gonflement de l’ovaire.

Parmi les types fondamentaux des fruits, on distingue:

Les fruits simples, les fruits multiples et les fruits composés [6]

.

I.1.3.2.3. Graine

La graine est un organe végétal provenant de la transformation de l’ovule fécondé.

L’albumen est le tissu nourricier de l’embryon ; on distingue les graines albuminées et les

graines disalbuminées ; les graines sont utilisées dans l’alimentation.

I.2. Phytothérapie :

I.2.1. Définition de la phytothérapie

La définition de la phytothérapie est très simple «traitement par les plantes » (du grec

«Phytos», qui signifie plantes, et « terapera » traitement. Parler des plantes médicinales et de

leurs vertus est d’une importance capitale pour l’être humain. Pour la survie sanitaire de sa

lignée, l’homme doit cultiver, protéger et mieux connaître son environnement premier qui est la

nature. « Les plantes nous offrent gratuitement plus de composés nouveaux que tous les

chimistes du monde ne pourraient jamais en synthétiser pendant mille ans d’efforts Non

seulement les composés fabriqués par les plantes sont infiniment plus variés que ceux dont nous

disposons à l’heure actuelle; mais ils sont toujours mieux tolérés par l’organisme, parce qu’ils

sont le produit naturel de la chimie de la vie… » [7]

.

Malgré la clarté de sa définition, la phytothérapie est souvent confondue avec l’homéopathie

ou du moins sans faire ressortir les différences. La phytothérapie existe depuis que le monde est

monde et tire ses ressources exclusivement des plantes en utilisant des posologies courantes et

classiques.

L’homéopathie, par contre, est une discipline d’apparition récente, introduite par

Hahnemann, il y a deux siècles environ; qui consiste à traiter les maladies par l’administration

de produits issus du règne animal, végétal ou minéral, qui produisent sur l’homme sain des

symptômes semblables à ceux que l’on veut combattre chez l’homme malade et cela à doses

infinitésimales [8]

.

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Partie Bibliographique La phytothérapie

6

I.2.3. Avantages de la phytothérapie

Toutefois, malgré les énormes progrès réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie

offre de multiples avantages. De tout temps, à l’exception de ces cent dernières années, les

hommes n’ont eu que les plantes pour se soigner, qu’il s’agisse de maladies bénignes, rhume ou

toux, on plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la malaria.

Aujourd’hui, les traitements à base de plantes reviennent au premier plan, car l’efficacité des

médicaments contre les bactéries a diminué et les virus se sont peu à peu adaptés aux

médicaments et leur résistent de plus en plus; c’est pourquoi on utilise à nouveau l’absinthe

chinoise (Artemisia annua) et surtout son principe actif pour soigner la malaria lorsque les

protozoaires responsables de la maladie résistent aux médicaments La phytothérapie qui propose

des remèdes naturels et bien acceptés par l’organisme, est souvent associée aux traitements

classiques [9]

.

Elle connaît de nos jours un renouveau exceptionnel en Occident; spécialement dans le

traitement des maladies chroniques, comme l’asthme ou l’arthrite. De plus, les effets secondaires

induits par les médicaments inquiètent les utilisateurs, qui se tournent vers les soins les moins

agressifs pour l’organisme. Et on estime que 10 à 20% des hospitalisations sont dues aux effets

secondaires des médicaments chimiques [10]

.

I.3. Pouvoir des plantes

Les plantes médicinales présentent pratiquement le seul arsenal thérapeutique à disposition

des guérisseurs traditionnels qui soignent dans certains pays du tiers monde (plus de 80% de la

population). Dans les pays industrialisés de l’Europe, la consommation des plantes médicinales a

doublé durant les deux dernières décennies [11]

.

L’action de la phytothérapie sur l’organisme dépend de la composition des plantes.

Depuis le XVIII° siècle, au cours duquel des savants ont commencé à ex traire et à isoler les

substances chimiques qu’elles contiennent, on considère les plantes en fonction de leurs

principes actifs [10]

.

I.4. Récolte et conservation des plantes médicinales

I.4.1. Récolte des plantes médicinales

La nature est une source très riche en plantes médicinales dont la récolte est à la fois utile et

agréable. La récolte des plantes médicinales ne pose pas de gros problèmes. L’essentiel est de

bien les connaître et de savoir les distinguer [7]

.

Identification des plantes :

Reconnaître les plantes sans se tromper est évidemment essentiel. Pour distinguer les

espèces qui se ressemblent, il faut se procurer un guide des fleurs sauvages e t afin d’éviter toute

intoxication, ne jamais cueillir une plante dont on n’est pas sûr [10]

.

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7

Pour les Anciens, de nombreuses plantes pouvaient être distinguées grâce à ce qu’ils

appelaient la «signature » (signum : signe). Ils pensaient que la forme ou la couleur du végétal

suffisait pour indiquer clairement son emploi et ses propriétés.

Ainsi, les plantes à suc jaune, telles que la chélidoine, par exemple, guérissaient les maladies

du foie, les plantes à suc rouge, telles que le millepertuis, guérissaient les maladies du sang, etc.

Très souvent l’empirisme inspiré tombait juste, mais souvent, aussi, seule une solide confiance

apportait les résultats exemptés.

Quoi qu’il en soit, les indications fournies par la forme, la saveur, l’odeur et la couleur sont

les seules caractéristiques qu’il est possible de retenir pour choisir les végétaux, à l’exclusion

d’une analogie ou de légendes plus ou moins persistantes [7]

.

I.4.2. Respect de l’environnement et de la loi

Si des espèces comme la grande ortie (Urtica dioïca) peuvent être récoltées dans la nature, un

grand nombre d’autres plus rares, sont en voie de disparition.

De nombreux pays ont interdit la cueillette des plantes sauvages, certaines espèces bénéficiant

d’une protection spéciale. Certes, il est possible, dans certains pays, de cueillir les plantes

médicinales, mais il est préférable de s’abstenir pour ne pas diminuer les chances de survie de

l’espèce [7]

.

I.4.3. Matériel

Utiliser, si possible, un plateau en bois ou un panier ouvert pour y déposer les plantes, ce qui

évite de les abîmer. Dans la nature, un sac à dos en toile (évitez le nylon) sera plus pratique. Pour

la coupe, utiliser un couteau bien affûté ou des ciseaux pour ne pas abîmer la plante. Il est

conseillé d’enfiler les gants de jardinage pour protéger les mains contre les plantes piquantes ou

allergènes.

I.4.4. Que récolter?

Récolter uniquement des plant es saines. II faut éliminer toute plante abîmée qui risque de

rendre toxique la préparation médicinale. Pour éviter toute confusion ultérieure, ne pas mélanger

les éléments coupés provenant de plantes différentes [10]

.

I.4.5. Récolte des différentes parties d’une plante

I.4.5.1. Fleurs

Les fleurs doivent se cueillir avant d’être fanées et fécondées, ce qui se traduit par le

flétrissement des pétales. On les récoltera par temps sec et après que la rosée soit évaporée .Il y a

plusieurs exceptions à ces règles, c’est ainsi que l’on cueille à l’état de boutons la camomille, le

tussilage, la rose de Province, la violette, l’arnica, qui se montrent plus actives dans cet état

qu’en plein épanouissement.

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Partie Bibliographique La phytothérapie

8

I.4.5.2. Fruits

Les fruits seront récoltés suivant qu’ils soient charnus ou secs. Les fruits charnus sont

cueillis peu avant leur maturité complète car ils ne doivent pas être trop mûrs.

Les fruits secs, tels que follicules de séné, capsules de pavot, piments... etc. doivent être

récoltés dès qu’ils ont acquis leur plein développement, juste avant leur dessiccation naturelle.

I.4.5.3. Graines

Les semences ou graines, se récoltent dès leur maturité et suivant la nature de la plante; s’il

s’agit de g raines telles que celles des melons, courges, coings…etc. Il y a lieu de les recueillir

avant la décomposition de la pulpe, sous peine de fermentations pouvant les altérer.

En revanche, pour les semences comme celles du datura, ricin, moutarde, anis..., on pourra

effectuer la récolte au maximum de dessiccation, mais avant que celles-ci ne se soient échappées,

bien sûr. Les graines trop petites pour être récoltées isolément, comme celles de la plupart des

graminées, des crucifères, des ombellifères ou des légumineuses, le seront en bouquets sur leurs

tiges, dont on les détache par battage au dessus d’un linge ou papier.

I.4.5.4. Feuilles

Les feuilles se cueillent, en principe, au moment où la plante se couvre de boutons, c’est-à-

dire juste avant l’éclosion des premières fleurs. Avant cela, elles sont trop aqueuses et après,

elles ont cédé une bonne partie de leurs principes actifs au profit des fleurs. Cette règle présente

elle aussi quelques exceptions et c’est le cas pour la centaurée, la mercuriale par exemple dont

les feuilles sont plus actives à l’époque de la floraison. Lorsque les feuilles et les fleurs

contiennent les mêmes principes actifs, comme c’est le cas pour les labiacées, il est souhaitable

d’attendre la floraison.

I.4.5.5. Bourgeons

Les bourgeons doivent être cueillis au début du printemps lorsqu’ils commencent à se

développer (sapin, bouleau et peuplier). On veillera à les faire très bien sécher pour éviter qu’ils

ne moisissent.

I.4.5.6. Tiges

Les tiges se récoltent généralement à l’automne au moment de la chute des feuilles,

période où la plante est stabilisée et cesse d’élaborer les sucs actifs. En revanche, la tige

d’angélique se récolte en juin- juillet.

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9

I.4.5.7. Ecorces

L’écorce se prélève soit en automne, soit au printemps. Pour cela, il suffit de pratiquer

deux incisions longitudinales, pour détacher sans peine l’écorce en lanières. Les écorces seront

prises sur des arbres et des branches qui ne seront ni trop jeunes ni trop vieux.

I.4.5.8. Racines

Les racines, rhizomes et bulbes doivent être déterrés en fin d’automne ou au printemps

naissant. Ces é poques sont choisies parce que, au printemps, la végétation élabore de nouveaux

sucs et en automne parce que ceux-ci redescendent dans les racines, après la fin du cycle, avant

l’apparition du froid qui interrompt l’élaboration des diverses substances. Il semblerait cependant

que l’automne soit la meilleur e période pour procéder à la récolte, celle où les plantes sont les

moins aqueuses, se sèchent et se conservent mieux. Cela, bien entendu, pour toutes les plantes

bisannuelles et au-delà. Si le végétal est annuel, on procédera à la récolte avant qu’il ne se fane et

meure.

Les racines devront être correctement mondées et pour cela on les lave en prenant soin de

ne pas blesser l’épiderme. Les radicelles, les parties radicelles et les parties abîmées seront

enlevées. Ensuite, pour faciliter la dessiccation, on les coupe en rondelles ou on les fend et enfin

on les enfile sur des ficelles [7]

.

I.4.5.9. Plante entière

La plante entière est souvent récoltée car les principes actifs se trouvent dans toutes les

parties du végétal. Suivant les cas, on récoltera avant la floraison ou en pleine époque des fleurs.

On évitera d’arracher les racines en coupant la tige à quelques centimètres du pied.

I.4.5.10. Quand récolter?

Récolter les plantes par temps sec, plutôt par une matinée bien ensoleillée, lorsque la rosée

s’est évaporée. Les plantes cueillies dans de bonnes conditions climatiques et au moment de leur

pleine maturité ont une teneur très élevée en composants actifs.

I.4.6. Conservation des plantes médicinales

Il existe diverses méthodes de conservation, les plus courantes et les plus simples étant le

séchage à l’air ou au four. Un endroit chaud et sec est l’idéal. Poser toujours les plantes sur du

papier journal. Une fois séchées, les plantes se conserve nt plusieurs mois dans un sac ou un pot

en verre teinté on dans un sac en papier kraft [10]

.

I.4.6.1. Séchage

Le séchage est une place extrêmement importante dont la qualité du produit est conservée.

Cette opération, qui permet d’éliminer l’humidité des végétaux, doit être effectuée

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Partie Bibliographique La phytothérapie

10

immédiatement après la cueillette. Les plantes cueillies doivent être étalées dans une pièce bien

aérée, sur des toiles de jute ou de coton, les différentes espèces étant bien séparées. Sauf

indication contraire, elles ne seront pas exposées directement aux rayons du soleil. En effet, elles

risqueraient alors de perdre de nombreuses propriétés, à cause de la volatilisation de nombreuses

substances [12]

.

Bien entendu, si les plantes sont salies par la terre ou autre, il sera nécessaire de les nettoyer,

de les laver et de les sécher soigneusement. Cela est particulièrement vrai pour les racines, il est

conseillé de couper ces dernières en petits morceaux pour en accélérer le séchage, mais aussi pou

r vous éviter la peine de les découper, une fois qu’elles auront séché et qu’elles auront donc durci

à cause de la déperdition d’eau.

Si la plante a été cueillie tout entière, on peut aussi l’étendre sur un fil tendu, comme on le fait

avec le linge. Tout au long de cette opération, qui peut durer jusqu’à une semaine, voire deux et

il faut retourner périodiquement les plantes [10]

.

I.4.6.2. Conservation

Une fois que les plantes seront séchées, passez immédiatement â la phase de conservation,

a fin d’éviter que la poussière ne s’accumule inutilement. A cette fin, procurez-vous des sachets

de papier, des boites en fer blanc, des sacs en plastique (sauf pour les espèces contenant des

huiles éthérées) et des bocaux en verre.

Vérifier toujours, au bout de quelques temps, que la condensation ne s’est pas formée sur

les parois des récipients car cela constitue un symptôme de mauvais séchage. Si vous voulez

sauver votre cueillette, vous devrez immédiatement faire.

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II. Généralités sur le

figuier de barbarie

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

11

II. Généralités sur le figuier de barbarie

II.1. Historique et systematique

II.1.1. Origine :

C’est une plante originaire des régions arides et semi‐arides du Mexique et le sud des Etats

unis, qui a été introduite en Europe et en Afrique du Nord vers le 16ème siècle par les

expéditeurs [13]

.

II.1.2. Développement de l’Opuntia en Afrique :

Au 19ème

siècle, le comte Andrien de Gasparin, un personnage considérable, s’intéressa lui

aussi au figuier de Barbarie. Par ses analyses originales de l’économie rurale et par son

enthousiasme employé à la diffusion des techniques nouvelles, il contribua beaucoup à

l’application des sciences exactes à l’agriculture.

Considérant le figuier de barbarie comme la providence des pays pauvres au sol aride, il

voulut développer sa culture en Afrique du Nord et y créer des nopaleraies, notamment en

Algérie [14]

.

II.1.3. Appellations du figuier de Barbarie

Le Nopal c’est le nom mexicain de la plante, vient du nom Nochtili en nahuatl, langue

classique des Aztèques. Opuntia, son appellation savante, vient du latin Opuntius, d’Oponte [13]

.

II.1.4. Le figuier de Barbarie dans le monde végétale :

Le règne végétal, de par sa richesse et sa diversité, peut être classé en deux grandes

catégories : les plantes vasculaires et les plantes non vasculaire voir (Figure I.1).

L’opuntia ficus-indica elle fait parti de la famille des Cactaceae, ordre Caryophyllales, sous

classe Caryophyllidae, classe Magnoliopsida. Dans la famille Cactaceae apparait le genre

opuntia, subdivisé à son tour en quatre sous-genres : platyopuntia, Cylindropuntia, Tephrocactus

et Brasiliopuntia. Le sous-genre platyopuntia comprend de 150 à 300 espèces décrites, dont la

série des ficus-indicae qui comprend l’opuntia ficus-indica Mill. [14]

L’opuntia ficus-indica est parmi les cactées, celle qui a la plus grande importance

agronomique, tant pour les fruits comestibles que pour les raquettes qui peuvent être utilisées

comme fourrage ou comme légumes. [15]

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

12

II.1.5. Classification :

Règne : Plante

Embranchement : Magnoliphyta

Classe : Magnoliopsida

Ordre : Cayophyllide

Famille : Cactaceae

Genre : Opuntia

Espèce : ficus-indica

Photo II.1 Opuntia ficus-indica

II.2. Importance agro économique du figuier de barbarie

L’adaptation du figuier de barbarie aux conditions désertiques et semi‐désertiques lui permet

de constituer une culture à intérêts écologiques et socio‐économiques indéniables. Il constitue un

bouclier contre la désertification et l’érosion des sols. Cette plante est utilisé comme aliment Ils

sont en général consommés frais, très rafraîchissants et nutritifs. Ils sont utilisés dans fabrication

des confitures et les boissons. Le cactus est considéré comme une réserve fourragère sur pied; il

peut constituer un appoint alimentaire pour les périodes de transition en été et en automne et lors

des années de sècheresse [16]

.

II.2.1. Utilisation des fruits

Les fruits du figuier de barbarie sont plus au moins gros (30 à 150 g), bacciformes ou

piriformes (4‐9 cm), verdâtres et deviennent jaune à rouge à maturité, à pulpe molle juteuse,

sucrée, contenant dans un mucilage de nombreuses petites graines.

Photos II.2 fruits

Ils sont, en général, consommés frais, très rafraîchissants et nutritifs. Ils se caractérisent par

rapport aux autres fruits par un pH relativement élevé (pH ≈ 5.6). La totalité des sucres présents

dans le fruit sont constitués de glucose et de fructose dans un rapport de 18:1.

Ce rapport est considéré comme une spécificité de la figue de barbarie si on le compare à

celui des autres fruits (rapport de 1:1 dans les oranges par exemple). La teneur totale en acides

aminés libres (257 mg/100g) est largement supérieure à la teneur moyenne des autres fruits à

l’exception des raisins de table et des agrumes qui contiennent une teneur identique. [17, 18]

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

13

Tableau II. 1 : Composition de la figue de barbarie Opuntia ficus‐indica [19]

.

Constituants Fruit (%) Pulpe et graine (%) Pulpe sans graine (%)

Eau 80.0 84.5 83.6

Protéines 1.0 1.3 0.8

Lipides totaux 0.7 1.3 0.3

Glucides disponibles 14.8 8.0 10.8

Fibres brutes 2.3 4.4 3.6

Récemment, dans certains pays (Italie, Mexique, Chili...), le fruit est conditionné

industriellement et stabilisé par différentes méthodes (froid, séchage, chaleur) ou transformé en

jus, miel (miel de tuna), boissons alcoolisés, confiture, colorant alimentaire. [20, 21, 22]

II.2.2. Utilisation des raquettes

Production fourragère

Le cactus est considéré comme une réserve fourragère sur pied; il peut constituer un

appoint alimentaire pour les périodes de transition en été et en automne et lors des années de

sècheresse [23]

.

Photos II.3 Raquettes

En effet, sa production en matière sèche varie de 12 à 16 tonnes/ha en fonction des

régions. En terrain irrigué, cette production peut atteindre 30 tonnes/ha ce qui fait du cactus

l’espèce la plus productive des zones arides: 1,37kg/m2/an pour le cactus et 0,71kg/m2/an en

moyenne pour d’autres espèces. [24]

Une fertilisation azotée et phosphorique améliore sa valeur nutritive et sa

productivité en biomasse. [25]

Cependant ce fourrage est pauvre en protéines et en lipides. Il présente un rapport

calcium/phosphore élevé et il est riche en glucides, en eau et en vitamines. Il a ainsi une valeur

fourragère moyenne de 0.06 à 0.08 UF/kg de raquettes (UF (Unité Fourragère) = 1820Kcal). [23, 26]

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

14

Tableau II. 2: Comparaison de la composition des cladodes avec d’autres aliments [27]

Nature du fourrage Matière sèche

(%)

Matière

Azotée (%)

Hydrate de

Carbone (%)

Matière

Grasse (%)

Foin de luzerne 91.4 10.6 39.0 0.9

Atiplex 23.3 2.8 5.9 0.1

Maïs ensilé 26.3 1.1 15.0 0.7

Pulpes de betterave sucrière 9.4 0.2 6.4 0.1

Cladodes de l’Opuntia 10.4 0.6 5.8 0.1

Production maraîchère :

Les jeunes pousses d’Opuntia, appelées “Nopalitos” sont consommées comme

légume au Mexique et dans le sud des Etats Unis. Elles sont riches en vitamine C et en Calcium

et leur valeur nutritive est proche de celle de la laitue et des épinards. [21, 28]

Utilisations médicinales :

En Australie et en Afrique du Sud, l’effet hypoglycémique des “Nopalitos” est utilisé

dans le traitement des diabètes non dépendants de l’insuline. Le mucilage isolé des raquettes

permet de réduire le cholestérol total dans le sang. Les femelles des cochenilles Dactylopins

coccus costal ou Dactylopius opuntiae cockerell, qui prolifèrent sur des raquettes de l’Opuntia

ficus‐indica, sont utilisées pour la production d’un colorant de couleur rouge le carmin ou l’acide

carminique. Ce colorant (E‐120) est très utilisé par les industries alimentaires, cosmétiques et

médicinales. Récemment au Mexique et en Afrique du Sud, des producteurs ont adopté des

systèmes de production intensifs en micro‐tunnels pour la culture de ces cochenilles [29]

II.2.3. Utilisation des fleurs

Avec un calendrier apicole qui dure 7 mois (mars‐septembre), l’activité des abeilles a lieu sur

les fleurs de l’Opuntia ficus‐indica pendant 3 mois (avril‐ juin), ce qui permet de développer

l’apiculture en parallèle. Les rendements des ruches sont de 1 à 4 litres de miel. [40]

Photos II.4 Les fleures

Les fleurs sont aussi utilisées à des fins médicinales. En effet, les capsules des corolles des

fleurs séchées sont utilisées comme remède du dysfonctionnement de la prostate (hypertrophie

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

15

bénigne de la prostate), et aussi comme régulant diurétique. [30]

En Sicile, le thé préparé avec les

fleurs de l’Opuntia ficus‐indica est utilisé comme traitement contre les douleurs rénales. [31]

II.3. Propriétés médicinales

L’Opuntia ficus-indica a fait partie depuis des siècles de la médecine empirique et populaire.

L’antique formulaire des plantes médicinales de la pharmacopée aztèque contenait déjà

l’essentiel de ce que nous savons aujourd’hui des propriétés de la plante.

En Afrique du Nord comme au Mexique, on utilisait les articles hâchés sous forme de

cataplasmes dans le pansement des foulures, des entorses et dans la réduction des fractures.

Les médecins coloniaux préconisaient l’Opuntia dans le traitement des abcès, des cors, des

durillons, des furoncles et de toutes les inflammations digestives et cutanées.[32]

Dans son Catalogue des produits de l’Algérie affirme que les raquettes chauffées et appliquées

en cataplasme sont efficaces comme calmant et résolutif contre la goutte. Pour les nomades du

Sahara, la raquette était au même titre que l’Aloès, la plante des premiers soins. [32]

La décoction des racines d’Opuntia et l’infusion de ses fleurs font partie des plantes utilisées

au Maghreb et au Moyen-Orient dans le traitement des diarrhées, des coliques, de la dysenterie.

La recherche moderne a non seulement confirmé les vertus du Nopal, que la médecine

traditionnelle seule reconnaissait jusqu’à nos jours, mais découvre chaque année de nouvelles

propriétés.

II.3.1. Hémostatique

Excellent hémostatique car le pectate calcomagnésien qu’on extrait des tiges accélère

nettement le temps de coagulation du sang et abrège les temps de saignement.

Son action serait même supérieure à celle des pectines ayant servi de termes de comparaison

dans les expériences, sans doute à cause de la teneur notable en Calcium et Magnésium. [33]

II.3.2. Diététique

Le Nopal semble agir efficacement à la fois sur les graisses et sur les sucres. La racine

d’Opuntia Ficus-indica est également considérée comme un excellent diurétique.

Frais, le Nopal contient près de 90 % à 93 % de son poids en eau. Déshydraté, 15% de son

poids est composé de fibres, en plus d’une quantité élevée de pectine et une grande variété de

minéraux et de vitamines, notamment B et C. [34]

II.3.3. Antidiabétique

Des études scientifiques démontrent qu’absorbé avant le repas, le Nopal est un antidiabétique

efficace dans des cas d’hyperlipidémie (ou de diabète sucré).

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

16

II.3.4. Obésité

En captant et dissolvant les sucres et les graisses transitant par l’estomac et l’intestin, le Nopal

contrarie voire empêche leur assimilation normale par l’organisme.

Cette faculté de résorber l’excès calorique d’une alimentation trop riche permet aux personnes

aux rondeurs excessives de rétablir et de régulariser leur poids sans se soumettre à un régime

trop strict ou consommer des diurétiques puissants et autres médicaments dangereux.

Pris à jeun, avant les repas, le Nopal, très riche en fibres, se révèle un coupe-faim naturel. Il

rassasie le boulimique qui mangera naturellement moins, ce qui l’aide à diminuer son poids sans

souffrir.

Les 17 acides aminés du nopal (sur les 22 du corps humain), dont huit sont essentiels,

contribuent par leurs éléments nutritifs très diversifiés à remettre sur pied les personnes

carencées, et à leur redonner l’énergie nécessaire pour mener une vie normale. [33]

II.3.5. Cellulite

Les protéines végétales dont le Nopal est abondamment pourvu aident le corps à éliminer

l’excès aqueux de certains tissus cellulaires, diminuant ainsi la rétention d’eau, dont la cellulite

représente l’une des conséquences les plus fâcheuses. [35]

II.3.6. Hyperglycémie (excès de sucre dans le sang)

Le Nopal, par sa forte teneur en fibres régularise et freine l’assimilation des molécules de

sucre tant au niveau de l’estomac que de l’intestin ce qui induit une diminution du taux de sucre

dans le sang.

Selon le Dr J.R. Robert, certaines enzymes faisant partie de sa structure chimique agiraient

comme une insuline naturelle.

On a constaté que le bêta-carotène (vitamine A), la vitamine C et les vitamines B1, B2, B3

contenues par la plante, combattent souvent avec succès les dangereux effets secondaires d’un

excès de sucre dans le sang tels que : la détérioration de la vision, des vaisseaux sanguins et des

tissus nerveux. [36]

II.3.7. Hyperlipidémie (taux élevé de cholestérol)

De par sa teneur élevée en fibres et en gommes, le Nopal est réputé pour son action bénéfique

d’interception des graisses dans l’estomac et dans l’intestin, abaissant ainsi les niveaux de

cholestérol et de lipides (graisses) dans le sang à leurs proportions normales. [37]

Le Nopal évite ainsi l’accumulation exagérée des graisses dans le sang des personnes sujettes

à risques en améliorant la microcirculation artérielle et veineuse. Il contribue à la prévention des

problèmes cardiaques en régulant la tension.

D’autres recherches sur la niacine (vitamine du groupe B3), présente dans le Nopal ont

démontré qu’elle a pour effet de transformer le mauvais cholestérol (LDL) en bon cholestérol

(HDL) [13]

.

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Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica

17

II.3.8. Artériosclérose (durcissement des artères).

Les acides aminés et les fibres, en particulier le principe antioxydant des vitamines A (bêta-

carotène) et C que contient le Nopal ont pour effet de diminuer le risque de détérioration des

parois artérielles et la formation de plaquettes graisseuses.

Des chercheurs indépendants spécialisés en ethnomédecine ont remarqué que des populations

du tiers-monde habituées à consommer des figues de barbarie semblaient préservées de

l’artériosclérose et de l’artérite [38]

.

II.3.9. Digestion, fonction hépatique

Les fibres du Nopal, comme la plupart des fibres végétales de qualité, régularisent le transit

intestinal. Elles préviennent l’organisme de la constipation. Les vitamines A, B1, B2, B3 et C,

présentes naturellement dans le Nopal, ses sels minéraux (calcium, magnésium, sodium,

potassium, fer) et ses fibres (sous forme de lignine, de cellulose, d’hémicellulose, de pectine, de

mucilages et de gommes, contribuent avec les 17 acides aminés présents, à désintoxiquer

l’organisme en général et plus particulièrement le foie.

Selon des études cliniques, le Nopal éliminerait l’excès d’ammoniaque accumulé dans

certains organes. Il combattrait avec succès les radicaux libres. Il neutraliserait en partie les

toxines qui affaiblissent notre système immunitaire suite à une surconsommation d’alcool ou de

tabac. [13]

II.3.10. Ulcères gastriques et désordres gastro-intestinaux

L’association des fibres végétales du Nopal et de l’effet protecteur de son mucilage parvient à

brider la production excessive d’acidité et préserve la muqueuse gastro-intestinale. Cet effet

tampon tempère la naissance des colites, ces douloureuses inflammations du colon éprouvées par

les intestins fragiles. Le Nopal agit comme un amortisseur du pH de l’estomac et de l’intestin. Il

atténue l’agressivité des aliments crus, trop acides ou trop épicés, de l’aspirine et d’autres

substances chimiques.

Absorbé sous forme d’extrait ou de jus frais, sans adjonction d’eau ou de sucre, le Nopal est

le meilleur ami de l’estomac et de l’intestin. [39]

II.3.11. Nettoyage du colon

Nous l’avons déjà souligné : le Nopal contient des fibres alimentaires “solubles” facilitant le

transit intestinal, mais il contient également des fibres “non-solubles” c’est-à-dire

“inassimilables”, qui absorbent l’eau des déchets, accélèrant en douceur le transit tout en

régulant ses mouvements. [13]

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18

II.3.12.Anxiolytique

Par sa capacité, tout à fait remarquable de rééquilibrer le système nerveux, le Nopal est un

tranquillisant naturel, apportant calme et sérénité à un organisme stressé. Des chercheurs ont

suggéré que ce serait à la berbérine et à un autre alcaloïde encore indéterminé dont on a

découvert des traces dans la plante que l’on devrait cette action bienfaisante [13]

II.3.13.Femmes enceintes

Chez les Aztèques, les femmes enceintes consommaient le Nopal sous toutes ses formes car il

était considéré comme le meilleur des fortifiants et un excellent galactogène.

Durant le temps de leur grossesse et lorsqu’elles allaitent leur enfant, il est une tradition bien

établie chez les femmes de certaines tribus indiennes de boire du jus de figue ou, lorsque la

saison de fructification est passée, une décoction de fleurs séchées ou de racines d’opuntia ficus-

indica.

La valeur nutritive de la plante, sa richesse en vitamines, en enzymes et en oligo-éléments

indispensables à l’organisme est aujourd’hui largement reconnue.

D’importants groupes alimentaires élaborent du lait et des yaourts enrichis au Nopal destinés

aux jeunes mères tandis que des laboratoires réputés préparent des comprimés de Nopal à partir

d’extraits de plantes fraîches, que prescrivent avec succès de très grands thérapeutes. [34]

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III. les substances

actives

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Partie Bibliographique Les substances actives

19

III. les substances actives

III.1. Les huiles essentielles

III.1.1. Définition :

Les huiles essentielles sont des mélanges de composés aromatiques des plantes, qui sont

extraites par distillation par la vapeur ou des solvants. [41]

C’est la sécrétion naturelle de la plante. Elle est élaborée par ses organes sécréteurs qui

sont localisés dans les différentes parties des plantes. Le terme « huile » provient du fait. [46]

Pour la 8eme

édition de la pharmacopée française (1965), les huiles essentielles (essences

huiles volatiles) sont : « des produits de composition généralement assez complexe

renfermant les principes volatils contenu dans les végétaux et plus ou moins modifiés au

cours de la préparation. »[42]

III.1.2. Méthodes d’extraction :

III.1.2.1. Enfleurage et Macération :

Cette technique, la plus ancienne, très coûteuse et peu employée aujourd'hui. On

l’emploie pour des fleurs sensibles, ne supportant pas un chauffage trop élevé, comme par

exemple le jasmin, la violette et la rose. Les fleurs sont mises à macérer dans des graisses

ou des huiles et chauffées (bain-marie ou soleil) et étalées sur des châssis en bois pendant

plusieurs jours. Une fois gorgés de parfum, les corps gras sont filtrés au travers de tissus de

lin ou de coton. Les huiles sont ensuite lavées à l’alcool pur, filtrées et évaporées.

III.1.2.2. Expression :

C’est une technique simple où les écorces des agrumes sont pressées à froid pou

extraire leurs huiles essentielles.

III.1.2.3. Hydrodistillation :

La distillation est la méthode la plus employée pour extraire les huiles essentielles.

Les extraits végétaux sont chauffés jusqu’à ébullition; l’huile essentielle s'évapore

alors avec les vapeurs dégagées, puis est condensée (elle redevient liquide lorsqu’on la

refroidit) et séparée de l’eau.

III.1.2.3.1. L’entraînement à la vapeur sèche :

Pour éviter certains phénomènes d'hydrolyse sur des composants de l'huile

essentielle ou des réactions chimiques pouvant altérer les résultats, le procédé de

l'entraînement à la vapeur sèche a été mis au point. La masse végétale repose sur une grille

vers laquelle la vapeur sèche est pulsée. Les cellules se distendent et les particules d’huile

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Partie Bibliographique Les substances actives

20

se libèrent. Ces dernières sont alors vaporisées et condensées dans un serpentin réfrigéré.

La récupération de l'huile essentielle est la même que dans le cas de l'hydrodistillation.

III.1.2.3.2. L’extraction aux solvants volatils :

Cette technique est elle aussi utilisée avec des fleurs ne supportant pas la chaleur,

la distillation ne convient que pour les végétaux dont le rendement en huile essentielle est

suffisamment important, les solvants très volatils par exemple l'éther, et L'hexane qui

s'évaporent rapidement sont employées. Le solvant lave la matière première qui subira

après décantation et concentration, une distillation partielle. Ce solvant volatil est alors

séparé de la "concrète" par filtrage, puis glaçage de –12°C á –15°C. La précieuse substance

ainsi obtenue est à nouveau filtrée et concentrée à faible pression.

III.1.3. Composition chimique des huiles essentielles :

Les huiles volatiles sont les mélanges très complexes, les constituants sont

principalement des monoterpènes et des sesquiterpènes de formule générale (C5H8) n. les

composés oxygénés dérivés de ces hydrocarbures incluent des alcools, des aldéhydes, des

esters, des éthers, des cétones, des phénols et des oxydes. On estime qu'il y a plus de 1000

monoterpènes et 3000 de structures sesquiterpènes. D'autres composés incluent des

phenylpropanes et des composés spécifiques contenant le soufre ou l'azote [43]

. La figure

III.1 présente la structure de quelques composants retrouvés dans l’huile essentielle.

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Partie Bibliographique Les substances actives

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Fig. III.1: Structure de quelques substances rencontrées dans les huiles essentielles. [44]

CH3

OH

CH3 CH3

CH3

CH3 CH3

OH

OH

O

O

OH

H

H

H

carvacrol thymolpara-cymen-9-ol piperitenone

-terpinène limonène -terpibène sabinéne

-pinène

(-)- -pinène

thujoone (+)-3-carène

-myrcene linalool-elemene

-humulene

E--famesene (+)- thujopsene(-)- cuparene

(-)-E --caryophylene

-sesquphellandrene. (-)-- bisabboiene

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Partie Bibliographique Les substances actives

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III.1.4. Localisation:

Les huiles essentielles se trouveent dans des glandes minuscules situées dans des

différentes parties de la plante :

Les sommités fleuries du basilic, de la lavande ou de la menthe.

Les rhizomes du gingembre.

Les racines de la réglisse

Les graines de la muscade.

fruits de l’anis, du fenouil ou de l’orange.

du rosier.

Les feuilles de l’eucalyptus, du laurier.

Les écorces du cannelier.

Elles sont souvent plus concentrées dans les fleurs et les graines. Dans une même

plante, ces huiles peuvent exister à la fois dans différents organes. La composition

chimique pouvant varier d’un organe à un autre. [45]

Les trichomes glandulaires sont les sites primaires de la biosynthèse d'huile essentielle,

et les plantes qui manquent de telles structures spécialisées synthétisent et amassent

seulement des traces de monoterpènes. En conséquence, la dynamique du développement

de ces structures ainsi que le processus sécréteur d'huile et le mécanisme ont une incidence

directe avec la production de l'huile le potentiel du système producteur. [47]

III.1.5. Rôle des huiles essentielles :

Les spécialistes considèrent les huiles essentielles comme des sources de signaux

chimiques Permettant à la plante de contrôler ou réguler sont environnement (rôle

écologique) : attraction des insectes pollinisateurs, action répulsive sur les prédateurs,

inhibition de la germination des graines.

Rôle défensif protection du bois contre les insectes et les champignons, action répulsive

contre les animaux herbivores.

Beaucoup de végétaux contiennent des huiles essentielles ou des substances voisines

mais, en pratique, peu d’espèces sont utilisées.

III.1.6. Les principaux domaines d’application :

Par leurs diverses propriétés, les plantes aromatiques et leurs essences trouvent leur

emploi dans de multiples domaines :

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Partie Bibliographique Les substances actives

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III.1.6.1. Alimentation :

Les vertus antiseptiques, et en même temps les propriétés aromatisants des essences

s’utilisent quotidiennement dans les préparations culinaires, et donnent aux condiments et

aux aromates leurs saveurs.

Par ailleurs, le pouvoir antioxydant de certaines essences permet la conservation des

aliments en évitant les moisissures. [48]

III.1.6.2. pharmacie :

Beaucoup d’huile essentielles ont des propriétés médicinales qui ont été utilisées en

médicine traditionnelle depuis des temps très anciens et qui sont largement répandues ; par

exemple :

L’huile essentielle de menthe poivrée : utilisée contre les maux de tête.

L’huile essentielle d’arbre à thé : est un antiseptique à large spectre.

L’huile essentielle de clou de girofle : est un analgésique puissant, comme

antiseptique, et pour un certain nombre d’usages médicinaux. [49]

Les huiles essentielles ont un grand intérêt en pharmacie. Elles s’utilusent sous forme

de préparations galénique et dans la préparation d’infusion. Aussi, elles s’emploient pour

leurs propriétés aromatisantes pour masquer l’odeur désagréable des médicaments destinés

à la voie orale. [49]

Plus de 40% des médicaments sont à base de composants actifs issus de plants. De

nombreuses huiles se trouvent dans la formule d’un très grand nombre de produits

pharmaceutiques : sirops, gouttes, gélules…

III.1.6.3. Parfumerie et cosmétique :

Les propriétés odoriférantes des huiles essentielles confèrent à ces derniers une

consommation importante en parfumerie et en cosmétique. Elles présentent environ 60%

des matières premières de l’industrie des parfums, du parfumage des savons et des

cosmétiques [50]

III.1.6.4. Aromathérapie :

La pratique de l’aromathérapie entant que science de la santé était pratiquement

tombée dans l’oubli jusqu’à ce qu’elle renaisse graduellement au cours du 16eme

et 17eme

siècle. Actuellement en Europe, l’aromathérapie (la science de l’application des huiles

essentielles) est pratiquée et enseignée.

On notera la présence d’huile essentielle dans les préparations en baume, huile de

corps, de bain calmant, relaxant,…etc. Il faut signaler que les sportifs se traitent également

par les essences. [48]

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Partie Bibliographique Les substances actives

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III.1.7. La toxicité :

Les huiles essentielles sont des médicaments. Elles sont toxiques à fortes doses et

peuvent induire des troubles très graves (coma, cirrhose hépatique, épilepsie…). La

toxicité des huiles essentielles est assez mal connue. Il manque des données sur leurs

éventuelles propriétés mutagènes et cancérogènes.

Certains constituants des huiles essentielles administrés à fortes doses comme les

cétones provoquent des crises épileptiques et des effets secondaires tels que les nausées,

céphalées…etc. [51]

III.2. Les composés phénoliques

III.2.1. Généralités

Les composants phénoliques sont des métabolismes secondaires caractérisés par la

présence d’un cycle aromatique portant des groupements hydroxyles libres ou engagés

avec des glucides.

Ils sont présents dans toutes les parties des végétaux supérieures (racines, tiges, feuilles,

fleurs, pollens, fruits, grains et bois) ; et sont impliqués dans de nombreux processus

physiologiques comme la croissance cellulaire, la rhizogénèse, la germination des graines

et la maturation des fruits. [52]

Les composés phénoliques (acides phénoliques, flavonoïdes simples et

proanthocyanidins) forment le groupe des composés phytochimiques le plus

important des plantes. [53]

Les composants phénoliques sont des molécules biologiquement actives, [54]

ils sont

largement utilisée en thérapeutique comme vasoconstricteurs, anti inflammatoires,

inhibiteurs enzymatiques, antioxydants et antiradicalaires, antimicrobiens. [55;56]

(Figure III.2)

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Dihydrofavonols Flavonones Flavanols

Glycosides

Triterpénique

Saponine de Soja Campestérol

Anthocyanidines

Matairésinol

Phytostérols /

Polyphénols

PhytostanolsSaponinesLignanesStilbènesTanins

Trans-resveratrol

Resvératrol

FlavonoidesAcide phénolique

Chrysine Quercétine Génistéine

Acide Gallique

Tanins condancés

Flavones Flavonols Isoflavones

Dihydroquercétine Naringénine Cyanidine Catéchine

Fig III.2 Les différentes classes des composés phénoliques

Polymères de flavonoides

OH

OH

O

OH

O

O

OH

OH

OH

OH

OH

OH

CH3

CH3

OH

OH

OH

OH

OH

OH

OH

OH

CH2OH

CH2OAc

O

O

O

O O H

HOOC

CH2CH

O

CH2

OH

CH2CO

OH

OOH

OH O

OH

OH OH

COOH

OOH

OH O

OH

OH

OH

O

OOH

OH

OH

O

OH

OH

OOH

OH

O

OH

OH

OOH

O+

OH

OH

OH

OH

OH

O

OH

OH

OH

OH

OH

OH

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Partie Bibliographique Les substances actives

26

III.2.2. Les Acides phénoliques :

Les acides phénoliques sont contenus dans un certains nombre de plantes agricoles et

médicinales. [57]

Ils dérivent principalement de l’acide benzoïque ou de l’acide cinnamique,

composés d’un squelette à sept carbones. D’autres composés phénoliques sont également

présents, comme les dérivés d’esters hydroxycinnamiques possédant une structure du type

C6-C3. Les composés les plus fréquents sont l’acide p-coumarique, l’acide t-caféique l’acide

t-fertarique et l’acide t-sinapique. [58]

O

O

CH

COOH

CHOH

COOHOH

R1

R2

Figure III.3 Esters hydroxycinamiques

III.2.3. Les flavonoïdes

III.2.3.1. Définition

Le terme flavonoïde regroupe une très large gamme de composés naturels

polyphénoliques. On distingue différents types de noyaux (figure III.4) : flavones, flavonols,

flavanones, flavanonols, flavanes, flavan-3-ols, flavylium, chalcones, aurones, isoflavones,

isoflavonols, isoflavanes, ptérocarpanes, coumaronochromones, 3-arylcoumarines,

coumestanes, roténoïdes etc. Les flavonoïdes ont tous une origine biosynthétique commune et

par conséquent, possèdent tous un même squelette de base de quinze atomes de carbones

constitué de deux unités aromatiques, deux cycles en C6 (A et B) reliés par une chaîne en C3.

O

9

10

8

5

7

6 3

O1

4

21'

4'

5'

3'

6'

2'

O

Figure III.4: Motif flavan (a) et flavon(b) et numérotation systématique

Les flavonoïdes font partie d’une classe de composés naturels largement répandue chez les

végétaux. Ils sont très présents dans les feuilles, les graines, l’écorce et les fleurs de plante,

abondants dans les légumes feuilles et présents dans les aliments d’origine végétale (légumes,

céréales, légumineuse, fruits, etc.) et les boissons (vin, thé, cidre bière, cacao, etc.). Cette

présence est en grande partie influencée par des facteurs génériques et des conditions

environnementales. [59]

Esters hydroxycinamiques R1 R2

Acide t-caféique OH H

Acide p-coumarique H H

Acide t-fertarique OCH3 H

Acide t-sinapique OCH3 OCH3

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III.2.3.2. Intérêt biologique des flavonoïdes

La teneur en flavonol et en flavone des aliments végétaux est fortement influencée par

des facteurs tels que la variation du type de croissance, la saison, le climat et le degré de

maturité. [59]

La teneur en composés phénoliques des plantes est également influencée par des

facteurs tels que la germination, le degré de maturité, la variété, le traitement et le stockage.

La plupart des flavonoïdes diététiques dans les aliments sont des 3-O-glucosides ou des

polymères, mais peuvent également exister sous formes aglycones. Il est estimé que la prise

moyenne des flavonoïdes par l’homme est comprise entre 25 mg/jour et 1 g/jour. [60]

Les flavonoïdes présentent de nombreuses activités : antioxydantes, anti-inflammatoires,

inhibitrices d’enzymes, et prévention des maladies cardiovasculaires. Pharmacologiquement,

les aglycones sont particulièrement efficaces. Certains ont des activités hépatoprotectrices,

diurétiques, vasodilatatrices, antibactériennes, chimoprotectrices, anti-inflammatoires,

antidiabétiques, inhibitrices de l’aldolase réductase et antiallergiques. [61; 62; 63]

Une synthèse de quelques études concernant l’action des flavonoïdes pour la prévention de

maladies est présentée dans le tableau III.1.

Tableau III.1: Prévention de certaines maladies par les flavonoïdes Flavonoïdes Activités Références

Différents types de flavonoïdes (flavones,

isoflavones, flavonols…)

Activité antifongique, antivirale,

antibactérienne.

[64]

Rutine Inhibition de l’hypercholestérolémie

chez des souris sous régime

hypercholestérolémiant.

[65]

Différentes sous classes de flavonoïdes et

aliments riches en flavonoïdes (chocolat,

thé noir, thé vert, soja, cacao)

Diminution du niveau de LDL,

diminution de la pression sanguine

[67]

Différentes classes de flavonoïdes et

aliments riches en flavonoïdes

Diminution de l’oxydation des LDL

du plasma et du sérum.

Inhibition de l’oxydation des lipides

et des protéines

[68]

Apport élevé en flavonoïdes Diminution du risque de mort par

maladie coronarienne chez les

femmes ménopausées

[69]

Catéchine Prévention de la mort par

cardiopathie ischémique

[70]

Quercétine, rutine limitation de la peroxidation des

lipides dans les fractions

lysosomales. Activité antioxydante

grâce à sa localisation dans les

membranes.

[71]

catéchine, épicatéchine ,

épigallocatéchine, épicatéchine gallate,

gallate d’épigallocatéchine, myricétine,

quercétine, apigénine, kaempférol, et

lutéoline

Inhibition de radical DPPH,

inhibition de l’oxydation du LDL

[72]

Différentes classes de flavonoïdes Activité antitumorale [73]

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III.2.4. Les Tanins

Les tanins sont des polyphénols que l'on trouve dans de nombreux végétaux tels que les

écorces d'arbre et les fruits (raisin, datte, café, cacao...). Leur structure complexe est formée

d'unités répétitives monomériques qui varient par leurs centres asymétriques, leur degré

d'oxydation. [74]

Les tanins sont divisés en deux groupes :

· Les tanins condensés, formés de proanthocyanidines (sous forme d'oligomères)

· Les tanins hydrolysables, esters des acides phénols et de glucose.

III.2.5. Les stilbènes

Les stilbènes sont des composés phénoliques contenant au minimum deux noyaux

aromatiques reliés par une double liaison, formant un système conjugué. Cette particularité

leur confère une grande réactivité due à la résonance des électrons sur la totalité de la

molécule. [75;76]

OH

R1

R2

Figure III.5 Structures chimiques de quelques stilbènes.

III.2.6. Lignanes

Les lignanes sont caractérisés par une structure C6-C3-C3-C6. Le matairésinol et le

sécoïsolaricirésinol sont les lignanes les plus étudiés. Ces deux molécules ne possèdent pas

d’activité œstrogénique, mais peuvent être converties par la flore intestinale en entérodiol et

entérolactone (figure III.6), appelés entérolignanes, qui eux possèdent une activité

œstrogénique. [77]

Stilbènes R1 R2

Pterostilbène OCH3 OCH3

Resvératrol OH OH

Picéide OGlc OH

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Partie Bibliographique Les substances actives

29

OCH3

OHOH

OH

O

CH3 OH

OH

O

OH

O

OCH3

OH

OH

O

OH

O

OH

OH

OH

OH

CH3

Matairésinol Sécoïsolaricirésinol

Entérolactone Entérolactone

Enzymes Intestinales

Bactériennes

Figure III.6 Structures chimiques des lignanes et des entérolignanes [78]

III.2.7. Saponines :

Principaux constituants de nombreuses plantes médicinales, les saponines doivent leur

nom au fait que, comme le savon, elles produisent de la mousse quand on les plonge

dans l’eau. Les saponines existent sous deux formes, les stéroïdes et les triterpénoїdes. La

structure chimique des stéroïdes est similaire à celle de nombreuses hormones humaines

(œstrogène, cortisone), et de nombreuses plantes qui en contiennent ont un effet sur l’activité

hormonale. [10, 75]

L’igname sauvage (Dioscorea villosa) contient des saponines stéroïdes à partir

desquels on synthétisa la pilule contraceptive. Les saponines triterpénoїdes, contenues dans la

réglisse (Glycyrrhiza glabra) et la primevère (Primula veris), ont une activité hormonale

moindre. Elles sont souvent expectorantes et facilitent l’absorption des aliments. [10, 75]

10

5

1

4

2

3

8

7

9

6

13

14

12

1117

16

15

20

22

23

24

25 27

26

28

21

18

19

OH

Figure III.7 Campestérol [76]

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IV. Evaluation de l’Activité

antimicrobienne

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

30

IV. Evaluation de l’Activité antimicrobienne

Les maladies infectieuses ont de tout temps accompagné l’homme, mais celui-ci ne le sait que

depuis à peine plus d’une centaine d’années, nous l’avons dit. Les manifestations cliniques des

maladies infectieuses ne furent, sauf cas particulier, que tardivement individualisées et leurs

causes restèrent ignorées jusqu’au milieu du 19eme

siècle, époque de la naissance de la

Microbiologie. [79]

IV.1. Les micro-organismes pathogènes :

Bien que des millions de micro-organismes de différentes espèces, vivent dans la nature avec

les êtres humains, qu’elles soient bénéfiques à l’hôte ou même essentielles dans certains cas; Le

système immunitaire présents dans le corps humain, le protègent contre des microbes capables

de provoquer des lésions. [80]

Cependant, des bactéries pathogènes sont capables de provoquer des maladies (en changeant

la structure ou le fonctionnement normal de l’hôte) en infectant leur hôte, ce changement qui

peut être lié aux effets des métabolites microbiens. [80]

Les bactéries capables d’infecter des hôtes normaux en bonne santé sont considérées comme

de vrais pathogènes ; les pathogènes opportunistes ne provoquent des maladies que chez les

hôtes initialement malades. [80]

IV.1.1 Escherichia. Coli

Escherichia coli, également appelé colibacille ou E. coli, est une bactérie intestinale des

mammifères très commune chez l'être humain. Découverte en 1885 par Théodore Escherich,

dans des selles de nourrissons, c'est un coliforme fécal généralement commensal. Cependant,

certaines souches d’E. coli peuvent être pathogènes entraînant alors des gastro-entérites, des

infections urinaires, des méningites, ou des septicémies. [81]

IV.1.1.1. Taxonomie :

Régne : Bactéria

Enbrechement : Proteobacteria

Classe : Gamma Proteobacteria

Ordre : Enterobacteriales

Famille : Enterobacteriaceae

Genre : Escherichia

Espèce : Escherichia coli [82]

IV.1.1.2. Maladies provoquées par Ecoli

Infections urinaires : la majorité des infections urinaires de la femme jeune observées

en pratique de ville est due à E. coli.

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

31

Miningites néo-natales : les souches en cause possèdent le plus souvent un antigène

polysaccharidique.

Supurations diverses : les E. coli de la flore fécale peuvent être en cause dans des

péritonites, des colicystites, des salpingites, septecimies. [83]

Infections intestinales : Les diarrhées infectieuses à E. coli peuvent revêtir des formes

différentes en fonction des facteurs de virulence, dans le cas des souches d’E. coli

entérohémoragiques elle causent une diarrhée hémorragique qui peut être compliquée

du syndrome hémolytique – urinique – non invasif ; ils produisent de puissantes

cytotoxines actives. [83]

IV.1.2. Staphylococcus aureus

S. aureus se présente sous l’aspect de cocci Gram positif de diamètre 0.8 à 1μ en diplocoques

ou en amas « grappe de raisin », inconstamment capsulés mais perdent progressivement leur

capsule en culture.

S. aureus se développe rapidement sur les milieux usuels, s’accommode à de grandes

variations de pH (4.8 – 9.4) et de température de croissance (10 – 45 C°). La plupart des souches

élaborent un pigment donnant une couleur dorée à la colonie. Il est capable de croître en milieu

hyper salé « clapman » et de survivre longtemps dans le milieu extérieur.

Les genres de Staphylococcus aureus sont aéro-anaerobie, doté de catalase, oxydase,

cytochrome, gélatinase, fermentant de nombreux sucres sans dégagement de gaz, produisant des

entérotoxine (hémolysines, enzymes). [84]

IV.1.2.1. Classification :

Règne : Bactéria

Division : Firmicutes

Classe : Bacilli

Ordre : Bacillales

Famille : Staphylococcaceae

Genre : Staphylococcus

Espèce : S. aureus

V.1.2.3. Pouvoir pathogène naturel

S. aureus est l’espèce la plus fréquemment rencontrée chez l’homme au cours des

processus pathogènes. Les staphylococcies sont essentiellement caractérisées par des lésions

suppuratives et nécrotiques, elles s’accompagnent de lésions veineuses caractérisées par une

thrombose septique. [83]

Infections cutanées, sous cutanées, et muqueuses : Furoncle, anthrax, panaris, abcès,

peuvent évoluer de façon isolée ou entraînent des septicémies. [87]

Infections de la sphère ORL : Sinusité, otite, angine, mastoidite.

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

32

Les septicemies : Souvent secondaires des formes précédentes, elles sont fréquentes

(30 à 35% des septicemies sont redoutables surtout chez les sujets ayant une résistance

diminuée et chez les nourrissons. [87]

Le syndrome de choc toxique staphylococcique : Il associe fièvre, hypotension, rash

maculaire érythémateux suivi d’une desquamation scarlatiniforme et souvent de

diarrhée. [88]

Les intoxications alimentaires stapylococciques : Sont causées par l’ingestion

d’entérotoxines préalablement fabriquées dans l’aliment souillé par ces bactéries. [88]

IV.1.3. Salmonella

Eberth en 1880 découvre l'agent responsable de la fièvre typhoïde dont la culture de la

bactérie a été possible en 1884 par Gaffky.

Depuis les premières observations rapportées par Eberth jusqu'à nos jours, le genre

Salmonella n'a pas cessé de présenter une importance considérable dans les domaines

vétérinaires et sur le plan médical, tant par les pertes économiques dues à la maladie animale,

que par la forte incidence chez l'homme ; des fièvres typhoïdes et des toxi-infections alimentaires

à salmonelles. [89]

IV.1.3.1 Classification :

Règne : Bacteria

Division : Proteobacteria

Classe : Gammaproteobacteria

Ordre : Enterobacteriale

Famille : Enterobacteriaceae

Genre : Salmonella

IV.1.3.1. Pouvoir pathogène naturel [90]

Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes : Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes sont

provoquées par des Salmonella, dites majeures en raison de la gravité de la pathologie

qu'elles provoquent. Elles sont ingérées par voie oral avec une boisson ou aliment

contaminé.

Gastro-entérites à Salmonella : Les Salmonella sont ingérées avec une boisson ou un

aliment contaminé (cas sporadiques) ou après contamination fécale-orale, souvent par

les mains sales (épidémies de collectivités d'enfants). Il peut s'ensuivre des infections

purement digestives, les gastro-entérites. Celles-ci se traduisent par de la diarrhée, des

vomissements et de la fièvre.

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

33

IV.1.4 Enterococcus faecalis

E. faecalis est un microorganisme non-mobiles et anaérobies facultatives; il fermente le

glucose sans production de gaz et ne produisent pas une réaction de la catalase avec du peroxyde

d'hydrogène. Il peut produire une réaction pseudocatalase si elles sont cultivées sur gélose au

sang. La réaction est généralement faible. E. faecalis affiche hémolyse gamma (γ-hémolyse). Il

produit une réduction du lait de tournesol, mais ne se liquéfie pas la gélatine. Croissance du

milieu nutritif est compatible avec l'être anaérobies facultatives

E. faecalis est une bactérie commensale à Gram positif, habitant le tube digestif des humains

et d'autres mammifères. Comme d'autres espèces du genre Enterococcus, E. faecalis peut causer

des infections mortelles chez l'homme et le singe, particulièrement dans un environnement

hospitalier : le haut niveau de résistance naturelle aux antibiotiques de la bactérie contribue à sa

pathogénicité.

IV.1.4.1. Classification

Règne : Bacteria

Division : Firmicutes

Classe : Bacilli

Ordre : Lactobacillales

Famille : Enterococcaceae

Genre : Enterococcus

Espèce : Enterococcus faecalis

IV.1.4.2.Pathogénique

Enterococcus faecalis peut causer des endocardites, ainsi que des infections de la vessie,

de la prostate ou de l'épididyme. Les infections du système nerveux ont plus rares.

E. faecalis est résistant à de nombreux agents antibiotiques communément utilisés

(aminoglycosides, aztréonam, céphalosporines, clindamycine, les pénicillines semi-synthétiques

nafcilline et oxacilline, ainsi que le co-trimoxazole). L'exposition aux céphalosporines est un

facteur de risque particulièrement important pour la colonisation et l'infection aux entérocoques.

IV.1.5 Enterobacter cloacae

Enterobacter cloacae est une bactérie à Gram négative, bactérie en forme de tige qui a des

flagelles péritriches, est doté de catalase et pas de production d’oxydase, et anaérobie facultative.

La bactérie synthétise la bêta-galactosidase, la dihydrolase arginine, l'ornithine

décarboxylase, dégrade de citrate, réduit des nitrates, et Voges-Proskauer réaction.

La production de lysine décarboxylase, le sulfure d'hydrogène, uréase, désaminase

tryptophane et l'indole est négative. L'acide est produit à partir de nombreuses sources de

carbone. Réactions à bon nombre de ces tests biochimiques mais est obtenu en utilisant la galerie

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

34

API 20E bandes (Analytab Products). En outre, E. cloacae de produit pas de désaminase

phénylalanine et de la dégradation pectate. [91]

Enterobacter cloacae pousse bien sur des supports standards bactériologiques sur les quels des

pigments jaune et violet ne sont pas produits. Les colonies sont tan crémeuses sur l'extrait de

levure-dextrose agar-calcium carbonate, et roses foncés à la Bourgogne, avec des marges

translucides sur gélose au chlorure de tétrazolium. Miller-Schroth moyen est utile pour les

projections initiales, en raison de la réaction positive (colonies orange) d’E. cloacae sur ce

milieu. [92]

IV.1.5.1. Classification

Régne : Bacteria

Division : Proteobacteria

Classe : Gamma Proteobacteria

Ordre : Enterobacteriales

Famille : Enterobacteriaceae

Genre : Enterobacter

Espèce : Enterobacter cloacae

IV.1.6 Klebsiella pneumonia

Klebsiellae ont également été incriminés dans les infections nosocomiales. Sites les plus

courants comprennent les voies urinaires, des voies respiratoires inférieures, des voies biliaires et

des plaies chirurgicales. Le spectre des syndromes cliniques comprennent la pneumonie, la

bactériémie, la thrombophlébite, infection des voies urinaires (UTI), choléocystite, diarrhée,

infections respiratoires hautes, infection de plaie, une ostéomyélite, et une méningite. La

présence de dispositifs invasifs, la contamination de l'équipement de soutien respiratoire,

l'utilisation des cathéters urinaires, et l'utilisation des antibiotiques sont des facteurs qui

augmentent le risque d'infection nosocomiale avec des espèces Klebsiella. Sepsis et choc

septique mai suivent l'entrée d'organismes dans le sang provenant d'une source de liaison. [93]

IV.1.6.1 Classification

Règne : Bacteria

Embranchement : Proteobacteria

Classe : Gamma Proteobacteria

Ordre : Enterobacteriales

Genre : Klebsiella

Espèce :Klebsiella pneumonie

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35

IV.1.6.3. Physiopathologie

La défense de l'hôte contre l'invasion bactérienne dépend de la phagocytose par les

granulocytes neutrophiles et l'effet bactéricide du sérum, sous la médiation en grande partie par

des protéines du complément. Les deux parcours classique et suppléants voie de l'activation du

complément ont été décrits, mais celui-ci, qui ne nécessite pas la présence d'immunoglobulines

dirigées contre des antigènes bactériens, semble être la voie plus active dans les infections

pneumoniae K. Des données récentes provenant d'études précliniques suggèrent un rôle pour la

myéloperoxydase des neutrophiles et des lipopolysaccharide-binding protein dans la défense de

l'hôte contre l'infection K. pneumoniae. Myéloperoxydase des neutrophiles est pensé à la

médiation d'inactivation oxydative de l'élastase, une enzyme impliquée dans la pathogenèse de

tissus différents qui détruisent les maladies. Lipopolysaccharide-binding protein facilite le

transfert des composants de la cellule bactérienne vers la paroi des cellules inflammatoires. Les

enquêteurs ont montré des taux élevés d'infection expérimentale chez la souris déficiente dans les

gènes qui régulent l'expression de ces 2 agents [94].

Ils possèdent une capsule de polysaccharides, qui est le principal déterminant de leur

pathogénicité. La capsule est composée de polysaccharides complexes acides. Sa couche massive

protège la bactérie de la phagocytose par les granulocytes polynucléaires. En outre, la capsule

empêche la mort bactérienne causée par des facteurs sériques bactéricides. Ceci est réalisé

principalement en inhibant l'activation ou de l'absorption des composants du complément, en

particulier C3b. Les bactéries produisent également des adhésines multiples. Ces mai être

fimbriae nonfimbrial, chacun avec une spécificité des récepteurs distincts. Ceux-ci aident les

micro-organismes à adhérer aux cellules de l'hôte, ce qui est crucial pour le processus infectieux. [95]

IV.1.7 Bacillus subtilis

Bacillus subtilis métabolise une grande variété de sources de carbone et sécrète de grandes

quantités d'enzymes industriellement importants. Bacillus subtilis est une bactérie qui est utilisé

comme fongicide sur les fleurs et les graines d'ornement, et sur les semences agricoles y compris

les semences pour le coton, les légumes, les arachides et le soja. La bactérie colonise le système

en développement racinaire de la plante et donc rivalise avec certains organismes de la maladie

fongique. L'utilisation du fongicide ne devrait pas nuire à l'homme ou l'environnement. [96]

Bacillus subtilis est une bactérie à Gram positive, en forme de baguette et endospore formant

bactérie aérobie. On le trouve dans le sol et le pourrissement du matériel végétal et il n'est pas

pathogène. Il est l'un des plus étudiés gram-positive bacteria. Une caractéristique qui a suscité

beaucoup d'intérêt chez B. subtilis est sa capacité à se différencier et de former des endospores.

Plusieurs souches de B. subtilis connexes sont utilisées dans la production commerciale

d'enzymes extracellulaires, tels que l'alpha-amylase B. amyloliquefaciens. D'autres souches

produisent des toxines d'insectes, d'antibiotiques et d'antifongiques de peptide, dont certaines ont

été utilisées en protection des cultures agricoles. B. subtilis forme des colonies qui sont ternes et

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

36

mai être ridée, crème au brun et, lorsqu'elle est cultivée dans un bouillon ont une pellicule

cohérente, souvent avec un arrangement unique.

Le génome de B. subtilis contient plusieurs gènes dont on prévoit qu'elles codent pour des

protéines qui appartiennent à la superfamille des cupins. Cupins sont des protéines qui sont liés

aux protéines végétales stockage des semences qui se replient en bêta petits barils.. Son génome

de 4.214.810 de paires de base comprend 4100 gènes codant des protéines. [97]

IV.1.7.1 Classification

Régne : Bacteria

Division : Firmicutes

Classe : Bacilli

Ordre : Bacillales

Famille : Curculionoidea

Genre : Bacillus

Espèce: spizizenii

Nom scientifique: - Bacillus subtilis spizizenii

V.1.7.2. Pathogenèse

B. subtilis n'est pas considéré comme pathogène pour l'homme, mais elle contamine les

aliments, qui peut provoquer rarement une intoxication alimentaire. B. subtilis produit une

enzyme protéolytique le subtilisine. Les spores B. subtilis peuvent survivre à l'échauffement

extrême qui est souvent utilisé pour cuire la nourriture, elle peut causé rupines - un collant, la

production de polysaccharides à chaîne longue - dans la pâte à pain gâté induit a une cohérence

filandreuse bactérienne. [98]

V.1.8 Pseudomonas aeruginosa

Pseudomonas aeruginosa est une bactérie commune qui peut causer des maladies chez les

animaux et les humains. On le trouve dans le sol, l'eau, la flore cutanée et la plupart des

environnements artificiels à travers le monde. Elle prospère non seulement en atmosphère

normale, mais aussi avec peu d'oxygène, et a ainsi colonisé de nombreux milieux naturels et

artificiels.

Il utilise une large gamme de matériel biologique pour l'alimentation; chez les animaux, la

polyvalence permet à l'organisme pour infecter les tissus endommagés ou les personnes dont

l'immunité est réduite. Les symptômes de ces infections sont généralisés l'inflammation et la

septicémie. Si colonisations ce genre se produisent dans les organes du corps qui jouent comme

les poumons, les voies urinaires et les reins, les résultats peuvent être mortels. [99]

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

37

IV.1.8.1.Classification

Règne : Bacteria

Embrechement : Proteobacteria

Classe : Gamma Proteobacteria

Ordre : Pseudomonadales

Famille : Pseudomonadaceae

Genre : Pseudomonas

Espèce : Pseudomonas aeruginosae

IV.1.8.2. Pathogenèse

Un opportuniste, pathogène nosocomial des sujets immunodéprimés, P. aeruginosa infecte

habituellement les voies pulmonaires, des voies urinaires, les brûlures, les blessures, et provoque

également des infections du sang d'autres C'est la cause la plus fréquente des infections de

brûlures et de l'oreille externe (otite externe), et est le colonisateur le plus fréquent des dispositifs

médicaux (par exemple, les cathéters). [100]

Pseudomonas peuvent, dans de rares circonstances, la communauté de cause à

pneumonies, ainsi que les pneumonies sous ventilation assistée, étant l'un des agents les plus

fréquemment isolé dans plusieurs études. Pyocyanine est un facteur de virulence de la bactérie et

a été connus pour causer la mort chez C. elegans par le stress oxydatif. Toutefois, les recherches

indiquent que l'acide salicylique peuvent inhiber la production pyocyanine. [101]

Une personne sur dix infections nosocomiales ont de Pseudomonas. Patients atteints de

fibrose kystique sont prédisposées à l'infection à P. aeruginosae dans les poumons. La cause la

plus commune des infections à graver est P. aeruginosae. Pseudomonas est également une cause

fréquente d'infection post-opératoire chez les patients kératotomie radiale chirurgie. L'organisme

est aussi associé à la lésion de la peau ecthyma gangrenosum. Pseudomonas aeruginosae est

fréquemment associée à une ostéomyélite impliquant des blessures par perforation du pied,

semble résulter de l'inoculation directe avec P. aeruginosae via le rembourrage en mousse

trouvée dans les chaussures de tennis. [101]

IV.1.9 Candida albicans :

Candida albicans est l'espèce de levure la plus importante et la plus connue du genre

Candida. Elle provoque des infections fongiques (candidiase ou candidose) essentiellement au

niveau des muqueuses digestives et gynécologiques.

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Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne

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IV.1.9.1. Classification

Règne : Fungi

Division : Ascomycota

Classe : Saccharomycetes

Ordre : Saccharomycetales

Famille : Saccharomycetaceae

Genre : Candida

Nom binominal : Candida albicans

IV.1.9.2. Pathogènése :

Les candidoses sont une cause importante de mortalité chez les patients immunodéprimés

comme les patients atteints du sida, les patients cancéreux sous chimiothérapie ou après

transplantation de moelle osseuse. Les candidoses orales et œsophagiennes sont fréquentes chez

le patient atteint du sida.

Lorsque Candida s'infiltre dans le flux sanguin, l'infection devient systémique et on parle

alors de candidémie ; Les candidémies sont caractérisées par une mortalité de l'ordre de 40%.

C. albicans peut donner également une multitude d'autres infections car il s'agit d'un pathogène

opportuniste très polyvalent, il peut être responsable d'infection superficielle cutanée, causer un

érythème fessier chez les nouveau-nés, une bronchopneumonie et/ou une pneumonie, une

vaginite, une balanite ou être responsable d'infections profondes.

C. albicans est un organisme vivant à l'état naturel sur la peau, dans la bouche et le tube

digestif de l'être humain. On le retrouve chez 80% de la population, et il n'entraîne

habituellement aucune maladie ou symptôme en particulier. C'est un organisme commensal

saprophyte.

Au laboratoire médical, la culture en boîte de Petri des Candida donne des colonies qui sont

grandes, rondes, de couleur blanche ou crème (albicans signifie 'blanchâtre')

IV.2.Les agents anti bactériens :

Il est essentiel de détruire les micro-organismes ou inhiber leur développement de manière à

minimiser leurs effets indésirables tels que la détérioration de la nourriture et les maladies.

Agents physiques ; la chaleur soit par voie humide ou sèche tue facilement virus et bactéries,

la filtration elle permet de réduire la population microbienne jusqu’à la stérilisation, les

radiations proches de 260 microns sont utilisés pour stériliser l’air, l’eau.

Agents chimiques les composés phénoliques ce fut le 1er antiseptique et désinfectant utilisé

largement, les alcools bactéricides et fongicides mais non sporicides, les halogènes ; l’iode sert

comme antiseptique de labo et le chlore est un désinfectant pour l’eau de consommation.

Chimiothérapie antimicrobienne Les agents chimio thérapeutiques tuent les micro-organismes

pathogènes en inhibant leur développement à des concentrations suffisamment faibles pour éviter

d’occasionner des dommages chez l’hôte.

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V. Matériels et

méthodes

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

39

V. Matériels et méthodes

V.1. Matériels :

V.1.1. Matériels végétale :

Les éléments utilisés dans notre étude sont :

Le fruit : la récolte elle a été faite durant les mois juillet et aout dans la région sidi

daho prée de la ville de mascara.

Les grains : elles sont récupérée apprêt épluchage du fruit, en le passant dans un

broyeur a légumes a la fin en récupère le jus d’un coter et les grains de l’autre, les

grains sont lavée avec l’eau distillée et séché a l’ambre dans endroit airée.

Les fleurs récoltées aussi de la même région durant les mois mai et juin 2009 séché à

lambre dans le laboratoire.

Photo V.1 grains Photo V.2 fleurs

V.1.2. Équipements :

V.1.2.1. Chromatographie phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse

(CPG/SM) :

CG. L'analyse des huiles essentielles a été effectuée à l'aide d'un chromatographe

Shimadzu GC - 2010, muni d'un détecteur à ionisation de flamme équipé d'une colonne

capillaire en silice fondue de 25 m × 0.25 µm, de type SE 30. La programmation de

température va de 55 à 250 °C. Le gaz vecteur est l'Hélium, avec un débit de 0.77 ml/min et

une pression de 24.4 kPa.

Le couplage CG/SM a été effectué sur un appareil Shimadzu GCMS – QP 2010,

opérant sous pression d'hélium avec un débit de 0.6 ml/min, le potentiel d'ionisation est fixé

à 70 eV. Les températures d’injection et de détection est respectivement de 200 et 250 °C.

La combinaison de ces deux techniques d’analyse CPG/SM permet de séparer les composants de

l’échantillon et d’identifier chaque composant, donc de faire une analyse complète aussi bien

qualitative que quantitative du produit à analyser.

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

40

Photo V.3 GCMS-QP2010

V.1.2.2. Photomètre a flamme :

Le spectrophotomètre de flamme utilise est de marque jenway modèle PFP7 équipé de

filtres pour 5 éléments Na, K, Ca, Ba, Li. Alimenté de gaz butane et l’air a l’aide d’un

compresseur.

Figure V.1 Schéma principe photomètre a flamme

V.1.2.3. Spectrophotomètre UV visible :

Le dosage des sucres a été effectué à l’aide d’un spectrophotomètre UV visible de marque

SHIMADZU modèle UVmini 1240.

Photo V.4 Spectrophotomètre UV visible SHIMADZU UVmini 1240

V.1.2.4. lecteur microplaque :

Le suive de l’activité microbienne a été réalisé grasse au lecteur microplaque 96 puits de

marque TECAN SPECTRA qui a le même principe que le spectrophotomètre visible.

Bande

Sélectionnée

Echantillon

Nébuliseur

Bruleur

Rayonnement

polychromatique

Filtre

Cellule

Photoélectrique

Indication

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

41

Photo V.5 Lecteur microplaque TECAN SPECTRA

V.1.3.Matériel biologique :

L’activité antimicrobienne des deux huiles essentielles, extraites à partir des fleures et des

grains de la plante étudiée, a été réalisée sur neufs souches bactériennes Gram+ et Gram- et une

levure (Tableau). Ces souches utilisées sont largement rencontrées dans diverses pathologies,

chez l'homme.

Tableau V.1 les souches bactériennes classée Gram+ et Gram-

Gram+ Gram-

Souches

Bactériennes

Enterococcus faecalis sauvage

Bacillus spizizenil ATCC 6633

Staphylococcus auréus ATCC 6538

Salmonella heidelberg sauvage

Klebsiella pneumoniae sauvage

Pseudomonas aeruginosa. ATCC 10145

Escherichia coli ATCC 25922

pseudomonas aeruginosae ATCC 27853

Enterobacter cloacae ATCC 13047

Souche Levure Candida albicans sauvage

V.2. Les méthodes

V.2.1. L’extraction des huiles essentielles

Hydro distillation :

Les huiles essentielles sont des composants volatiles, la distillation est largement la

méthode la plus utilisée pour leurs obtentions à partir de plantes aromatiques.

Le principe de l’hydro distillation consiste à porter à l’ébullition l’eau distillée et les parties

végétales (fleures et grains) contenues dans un ballon en verre, puis à condenser les vapeurs

émises dans le réfrigérant et à recueillir le liquide formé par condensation qui sera enrichi en

produit volatil pendent une durée de quatre heures.

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

42

Masse des l’huiles essentielles (g)

Rendement (en %) = X 100

Masse initiale de la matière végétale sèche (g)

En principe, la séparation de l’huile essentielle du distillat se fait après un repos de ce

dernier au réfrigérateur, l’huile essentielle est conservée au frigo à 4 °C. Le rendement de l’hydro

distillation (rendement des huiles essentielles) est calculé selon la formule suivante:

[19]

Les fleures de l’opuntia ficus-indica ont été découpées en morceaux, Elles sont ensuite

mises dans un ballon en verre avec de l'eau distillée l’ensemble est porter a ébullition, et la

quantité utilisée des fleures c’est 50g.

Les grains de l’opuntia ficus-indica sont broyer a l’aide d’un broyeur de marque IKA

ensuite mise dans un ballon dans ce cas la masse utilisée c’est 100g.

L’huile essentielle est alors entraînée par la vapeur de l'eau portée à ébullition. Cette

vapeur est ensuite condensée en passant par un condensateur (réfrigérant).

Le liquide recueilli résulte en un distillat avec une couche d'huile mince à la surface qui

sera par la suite extraite après repos du liquide au réfrigérateur pour 24 heures.

Entrainement a la vapeur :

La plupart des huiles essentielles sont obtenues par distillation et entraînement par la

vapeur d'eau.

Le but est d'entraîner avec la vapeur d'eau les constituants volatils des produits bruts. La

vapeur détruit la structure des cellules végétales, libère les molécules contenues et entraîne les

plus volatiles en les séparant du substrat cellulosique. La vapeur, chargée de l'essence de la

matière première distillée, se condense dans le réfrigérant avant d'être récupérée dans un

erlenmeyer au bout de quatre heures et le rendement est calculer par la même formule [19].

Les fleures de l’opuntia ficus-indica ont été découpées en morceaux, Elles sont ensuite

mises dans un ballon en verre, et dans l’autre ballon en mis de l’eau distillée une foi le système

relié en porte l’eau distillée a ébullition, et la quantité utilisée des fleures c’est 50g.

On a procédé de la même manière pour les grains après broyage de 100g de grains dans

un broyeur de marque IKA.

L’huile essentielle est alors entraînée par la vapeur d'eau portée à ébullition qui passe du

premier au deuxième. Cette vapeur est ensuite condensée en passant par un condensateur

(réfrigérant).

Le liquide recueilli est mis au réfrigérateur pour 24 heures qui sera par la suite extraite

après repos.

Extraction par chromatographie liquide- liquide :

Les principes volatils ne se dissolvent que très partiellement dans l’eau et l’essence peut

être séparée par décantation du distillat après refroidissement. Le liquide obtenu est mis au

réfrigérateur pendant 24h. Pour séparer l'huile essentielle de l'eau, on ajoute du NaCl avant de

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

43

procède a une chromatographe liquide-liquide dans une ampoule à décanter avec un solvant

organique apolaire dans notre cas nous avons utilisé le cyclohexane, une fois la phase organique

récupéré on ajoute du Na2SO4 pour éliminer les traces d’eaux et en filtre

Purification des huiles essentielles :

On introduit la phase organique dans le rota à vapeur sous vide pour séparer le solvant

des huiles essentielles on règle la température à 40°C car c’est la température la plus basse

possible sous vide qui permis l’évaporation du cyclohexane.

V.2.2. Analyses physico-chimiques

Détermination de l’extrait sec total (EST) :

Selon AFNOR (1986), la matière sèche ou l’extrait sec total est la masse restante après

dessiccation complète.

Le principe de dosage consiste à l’étuvage à 105°C des prises d’essai dont le poids de

chacun d’elles est 10g. Le poids est mesuré deux heures après l’étuvage, puis une heure jusqu'à

l’obtention d’une masse constante après 24 heurs, puis placé dans un dessiccateur pour

refroidissement, on suite déterminé EST par la formule suivante :

P1 : Le poids de l’échantillon et de la capsule après dessiccation.

P2 : Le poids de la prise d’essai et de la capsule avant dessiccation.

P0 : Le poids de la capsule vide.

EST : L’extrait sec total.

Détermination la teneur en eau (humidité) :

Elle est déterminée directement à partir de la teneur en extrait sec total par la formule

suivante :

H (%) = 100 – EST (%)

Détermination de la teneur en cendres [Afnor, 1986]

Cette méthode permet la minéralisation de la matière organique par incinération dans un

four à moufle où l'incinération se fait à une température de 600°C à 625°C jusqu'à la

combustion complète de la matière organique et l'obtention de cendres blanchâtres.

On pèse une prise de 10g de l’échantillon dans une capsule en porcelaine qui sera mis

dans le four à moufle a une température de 600°C à 625°C pendant 6 heures. A la fin on

obtiendra une cendre blanchâtre.

P1 – P0 T (EST %) = x 100 P2 – P0

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

44

Le taux de cendre est calculé par la formule suivante :

Taux de Cendres en (%) = x 100

M0 : La masse de la capsule avec les cendre (après l’incinération).

M1 : La masse de la capsule vide.

P : La masse de la prise d’essai.

Détermination du pH : [AFNOR, 1986]

La mesure du pH a été effectuée in situ à l’aide d’un pH -mètre. Après avoir rincé

l’électrode en verre, à l’eau distillé, on introduit dans le jus. Après stabilisation de l’aiguille, on

note la valeur du pH.

Dosage des minéraux Na+, K

+, Ca

2+:

Mode opératoire :

L’analyse des sels minéraux a été réalisée comme suit:

Après incinération de 100g des différentes parties de la plante fruit, jus, graines et fleures a

une température de 600°C en récupère les cendre, dans des fioles a 100ml et en complet jusqu’au

très de jauge.

Filtrer la solution à analyser sur papier filtre (Wattman) dans une fiole jaugée de 100ml ;

Lire au spectrophotomètre à flamme, après avoir établir à partir d’une gamme étalon une

courbe d’étalonnage qui permet de traduire la relation entre la DO et la concentration pour

chaque élément : Na, K, Ca, allant de 1g-0,0625g (annexe).

Propriétés physiques des huiles essentielles :

a-Densité

La densité relative à 20°C d’une huile essentielle est le rapport de la masse d’un

échantillon d’huile essentielle à 20°C de masse (m1), à une masse (m2) d’eau distillée à 20°C du

même volume.

Mode opératoire :

On détermine la masse relative au pycnomètre vide (m0), ensuit en remplis le pycnomètre

avec eau distillée (m1), apprêt le pycnomètre avec l’échantillon (m2) à l’aide d’une balance de

précision a une température de 20°C. Elle est donnée par la formule.

b-Indice de réfraction

L’indice de réfraction d’une substance est le rapport entre le sinus de l’angle

d’incidence et le sinus de l’angle de réfraction d’un rayon lumineux monochromatique (raie D du

sodium) qui traverse la substance à une température constante de 20°C.

M0 – M1

P

d20 =

m2 – m0

m1 – m0

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

45

Mode opératoire :

On détermine l’indice de réfraction nd20 par la lecture directe sur un réfractomètre

d’Abbe classique.

Après nettoyage des surfaces du prisme et étalonnage de l’appareil, on dépose à l’aide

d’une pipette 2 gouttes d’huile essentielle au milieu du prisme.

On observe dans l’oculaire 2 plages, une sombre et une claire séparée par une bande plus

au moins irisée ; l’intersection du réticule sur la ligne de séparation est amenée par le

bouton de droite, puis les irisations sont supprimées. La valeur est indiquée par l’échelle de

lecture.

V.2.3 Etude chromatographique par CCM :

La chromatographie sur couche mince (CCM) met en jeu des phénomènes physico-

chimiques, basés sur le pouvoir d’adsorption. La vitesse de progression de chaque des

constituants du mélange entraîné par le solvant n’est pas la même. Par conséquent, il se forme

des spots révélés au moyen de l’UV ou de réactifs colorés.

Nous avons utilisé deux systèmes de migration sur une plaque 20x20 de Gel de silice

60F254 de marque MERCK

Système1 : Butanol / Acide acétique / Eau (4/1/5)

Système2 : Cyclohexane / Acétone (2/1)

On a choisie le système 2 car il a donnée la meilleure séparation. La révélation des spots se

fait à l’aide de l’UV et la Vanilline 1%.

V.2.4 Dosage des polyphénols totaux par le réactif de Folin-Ciocalteu :

Le matériel végétal utilisé c’est les grains et les fleurs, les grains sot réduit en poudre grâce a

un broyeur de marque IKA, les fleurs sont découpée en petit morceau avec un bistouri.

Les polyphénols sont extraits par macération de 1g de matière végétale, dans 40 ml de

solvant organique (acétone 80%), pendant 24h à 4°C et a l’abri de la lumière pour empêcher la

dégradation des composés phénoliques. Après centrifugation, le surnageant contenant les

polyphénols est récupéré. On procède à une deuxième extraction identique sur le culot. Les

surnageant sont réunis avant d’être concentrés à sec dans un rota vapeur sous vide.

L’extrait sec est dilué dans de l’eau pour obtenir une absorbance finale comprise entre 0,5 et

1. On réalise une gamme étalon en milieu aqueux de concentrations de 0 à 20µg/ml avec un

polyphénol témoin (acide gallique). Pour réaliser le dosage, 500µL de réactif de Folin-Ciocalteu

dilué 10 fois dans de l’eau bidistillée sont ajoutés à 100µL d’extrait dilué ou de point de

gamme. On ajoute ensuite 400µL de Na2CO3 (75g/L). Le blanc de la réaction ne contenant pas

de polyphénol est réalisé comme le point 0µg.ml-1

de la gamme. Les mélanges réactionnels,

correspondant à chaque point de gamme et échantillon, sont agités et incubés 5 min à 40°C.

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

46

250µl, sont distribués en triplicata dans des micros cuve. La lecture de l’absorbance à 735 nm

se fait grâce à un spectrophotomètre de marque SHMADZU modèle UV mini 1240, calcule la

concentration moyenne des polyphénols présents dans les extraits végétaux en µg équivalent

acide gallique/ml.

V.2.5. Détermination de teneur en sucres totaux :

Les sucres totaux sont déterminés selon la méthode de Dubois et al. (1956) dont le principe

repose sur la réaction suivante : l acide sulfurique concentré provoque, à chaud, le départ de

plusieurs molécules d eau à partir des oses. Cette déshydratation s accompagne par la formation

d’un hydroxy-méthylfurfural (HMF) dans le cas d hexose et d un furfural dans le cas d un

pentose. Ces composés se condensent avec le phénol pour donner des complexes colorés (jaune-

orangé). L intensité de la coloration est proportionnelle à la concentration des oses. La densité

optique est mesurée à 488 nm à l aide d un spectrophotomètre SHIMADZU modèle UV mini

1240.

Ajouter à 1 ml d échantillon, 1 ml de phénol à 5% et 5 ml d’acide sulfurique concentré. Agiter

et laisser reposer 10min à température ambiante.

Incuber au bain marie à 30°C pendant 20 min.- Mesurer la coloration jaune orangé à 488 nm,

les valeurs obtenues sont traduites en concentrations de glucose par référence à une courbe

d’étalonnage préalablement établies.

V.2.6. Etudes photochimiques

La solution à analyser est un infusé à 5 % préparé avec 100 ml d'eau distillée bouillante sur 5

g de poudre de drogue.

V.2.6.1. Tanins

Dans un tube à essai contenant 1 ml de l'infusé, ajouter 1 ml d'une solution aqueuse diluée

de FeCl3 à 1%. En présence de tanins, il se développe une coloration verdâtre ou bleu noirâtre.

Tanins catéchiques :

Ajouter à 5 ml d’infusé, 1 ml d’alcool chlorhydrique (5 ml d’alcool 95° C, 5 ml d’eau

distillée, 5 ml d’HCl concentré) concentré, le tout porté à ébullition pendant 15 minutes. En

présence de tanins catéchiques, il y a formation d’un précipité rouge soluble dans l’alcool

amylique.

Tanins galliques :

Ajouter à 30 ml d’infusé 15 ml de réactif de Stiasny (10 ml de formol à 40 %, 15 ml

d’acide chlorhydrique concentré). Chauffer au bain-marie à 90°C pendant 15 minutes. Filtrer le

précipité et saturer le filtrat de 5 g d’acétate de sodium pulvérisé. Ajouter 1 ml goutte à goutte

d’une solution de FeCl3 à 1 %. L’obtention de précipité montre la présence de tanins galliques.

Filtrer et saturer 10 ml de filtrat d’acétate de sodium. Ajouter quelques gouttes de FeCl3 à 1 %.

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

47

Le développement d’une teinte bleue noire indique la présence de tanins galliques non précipités

par le réactif de Stiany.

V.2.6.2. Flavonoïdes

Ce sont des pigments universels des végétaux responsables de la coloration des fruits, des

fleurs et parfois des feuilles.

A 5 ml d'infusé présentant une coloration plus ou moins foncée, ajouter un acide (5 ml de

H2SO4) puis une base (5ml de NH4OH).

Si la coloration s'accentue par acidification puis vire au bleu-violacée en milieu basique, on

peut conclure à la présence d'anthocyane.

Réaction à la cyanidine :

Introduire dans un tube à essai 5 ml de l’infusé, ajouter 5 ml d’alcool chlorhydrique

(éthanol à 95 %, eau distillée, HCl concentré à parties égales en volumes); puis quelques

copeaux de magnésium et 1 ml d’alcool isoamylique.

L’apparition d’une coloration rose orangée (flavones) ou rose violacée (flavonones) ou

rouge (flavonols, flavanonols) rassemblée dans la couche surnageante d’alcool isoamylique

indique la présence d’un flavonoïde libre (génine).

Les colorations sont moins intenses avec les hétérosides flavoniques.

La réaction est négative avec les chalcones, les dihydrochalcones, les aurones, les

catéchines et les isoflavones.

Leucoanthocyanes :

Effectuer la réaction à la cyanidine sans ajouter les copeaux de magnésium et chauffer

pendant 15 mn au bain-marie. En présence de leucoanthocyanes, il se développe une coloration

rouge cerise ou violacée. Les catéchols donnent une teinte brune rouge.

V.2.6.3. Saponosides :

Introduire 1g de poudre dans un erlenmeyer de 250 ml. Ajouter 100 ml d’eau distillée.

Maintenir à ébullition pendant 15 mn. Filtrer et après refroidissement ajuster à 100 ml.

Dans une série de 10 tubes à essai numérotés de 1 à 10, introduire successivement 1,

2,3,…,10 ml de décocté. Ajuster le volume de chaque tube à 10 ml avec de l’eau distillée.

Agiter chaque tube dans le sens de la longueur du tube pendant 15 secondes à raison de 2

agitations par seconde en maintenant le tube fermé à l’aide du pouce. Laisser reposer 15 mn et

mesurer la hauteur de la mousse. Si celle-ci est inférieure à 1 cm dans tous les tubes l’indice est

moins de 100. La dilution dans le tube ou la hauteur de la mousse est égale a 1cm représente

l’indice recherché.

Si la hauteur de la mousse est supérieure à 1 cm dans les tubes, dans ce cas il est nécessaire

de préparer une nouvelle série de dilution de la décoction et recommencer le processus de

détermination.

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

48

Indice de mousse =

V.2.6.4. Stérols et triterpenes :

Introduire dans un tube à essai 1g de poudre et 20ml d’éther. Boucher, agiter et laisser au

réfrigérateur pendant 24 heures ; puis filtrer sur papier filtre, ensuite compléter à 20ml avec de

l’éther.

Réaction de liebermann-Buchard : Evaporer jusqu’à sec dans une capsule 10ml d’extrait,

dissoudre le résidu dans 1ml d’anhydride acétique plus 1ml de chloroforme. Recueillir dans deux

tubes à essai, l’un servira de référence. A l’aide d’une pipette, déposer 1 à 2ml de H2SO4

concentré au fond du tube à essai, ne pas agiter. A la zone du contact des deux liquides il y a

formation d’un anneau rouge brunâtre ou violet, le surnageant deviens vert ou violet révèle la

présence de stérols et de triterpènes.

V.2.7. Etude et évaluation de l’activité antimicrobienne

V.2.6.1 La technique de la cinétique microbienne en microplaque

Cette méthodes consiste deux étapes : La revivification et calibrage des souches

microbienne et L’ensemencement de la microplaque

Revivification et calibrages des souches :

Tout d’abord, il faut décongeler les souches microbienne conservées et les laissant à

une température ambiante

Pour les souches bactériennes :

- On prépare une culture bactérienne jeune de 18 à 24h pour chaque souche sur une

gélose nutritive incubée à 37°C.

- Après incubation , on prépare dans un bouillon nutritive , une suspension bactérienne qui

atteint une densité optique égales à une 70% à une langueur d’ondes 620nm, mesurée à l’aide

d’un spectrophotomètre d’absorption moléculaire.

Cette densité optique (70%) correspond à une charge microbienne qui égale 2 x108

germes/ml.

Pour la souche de Candida albicans qui représentes la flores fongiques dans ce travail , On

procède les même étapes mais à la place de la gélose nutritive , on mit le gélose sabouraud et

à la place de bouillon nutritive on mit Sabouraud liquide .

Ensemencement de la microplaque

La cinétique de croissance microbienne est réalisée en duplicata , en microplaque ,

dans chaque puits est introduit 50µl de bouillon nutritive et 50µl de l’extrait étudier .A

partir du premier puits , on prend 50µl du mélange et on la met dans le deuxième puits et du

troisième au quatrième …. Et ainsi de suite jusqu’à l’épuisement des puits, a fin de réaliser

une série de dilution à ½. On ajoute en dernier 50µl de la suspension microbienne et suivie

100

N° du tube

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Partie Expérimentale Matériels et Méthodes

49

par spectrophotomètre de marque TECAN et lue à 0h, 2h, 18h, 24h, 48h et 72 heurs à une

longueur d’onde égale 620nm.

Photo V.6 : Microplaque 96 puits

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VI. Résultats et

discutions

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

50

VI. Résultats et discutions VI.1. Détermination des rendements (Matériels végétale):

Les rendements des différentes parties du fruit par rapport au fruit brut (fruit avec la

peau) suite à l’épluchage du fruit on a obtenu un rendement de 55% du fruit épluché par rapport

au fruit entier, en même temps en a obtenu un rendement de 37% de jus et 5% des graines par

rapport au fruit entier pour mieux valoriser les résultats obtenus qui sont présentées dans

l'histogramme suivant :

Figure VI.1 Présentation du rendement des différentes parties du fruit

VI.2. Détermination des rendements (huiles essentielles):

Les taux de rendement d’extraction des huiles essentielles des fleurs et des graines par la

méthode d’entrainement à la vapeur et suivie par une extraction liquide - liquide par le

cyclohexane de la phase aqueuse a donnée des rendements faibles pour les fleurs d’une valeur de

0.54% et encore beaucoup plus moins pour les graines de 0.27%.

Figure VI.2 Présentation des rendements des huiles essentielles

0

10

20

30

40

50

60

Ren

dem

ent

(%)

fruit epluché

jus

grains

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

Ren

dem

ent

(%)

fleurs

grains

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

51

VI.3. Analyse physico-chimique :

Détermination de l’extrait sec total :

Le taux de l’extrait sec varie d’une plante à l’autre suivant le type de sol et le climat;

selon sa composition en matière organique et minérale et nous avons obtenues les résultats

exprimées dans l'histogramme suivant:

Figure VI. 3 Evaluation de l'extrait sec total

Détermination de la teneur en eau (humidité) :

D’après les analyses effectuées sur les différentes parties de la plante la teneur moyenne

en eau varie d’une partie à l’autre; on remarque que le fruit renferme une grande quantité d’eau,

les fleurs moins que le fruit et les graines une quantité minime.

Figure VI.4 Evaluation du taux de l’humidité

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Extr

ait

sec

tota

l E

ST

(%

)

fruit

graines

fleurs

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Hum

idit

é (%

)

fruit

graines

fleurs

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

52

Détermination de la teneur en cendres :

On trouve que le taux de cendre varie d’un échantillon à l’autre, on remarque que les

graines ont un pourcentage supérieur par rapport aux autres parties de la plante ; ensuite viennent

les fleurs et en dernier le jus.

Figure VI.5 Evaluation du taux des cendres des différentes parties de la plante

Détermination du Ph :

On a mesuré seulement le pH du jus et on a obtenu un pH= 6.14

Dosage des minéraux Na+, K

+, Ca

++ :

Les taux des minéraux varient d’une plante à l’autre et même d’une partie à l’autre

suivant le type et la composition du sol.

Figure VI.6 Evaluation des taux de minéraux dans les différentes parties de la plante

D’après les résultats obtenus, on a un taux élevé de Ca et Na dans les graines par contre le K a

une quantité importante dans les fleurs et le jus.

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1C

end

res

(%

)

fruit

graines

fleurs

0

10

20

30

40

50

60

70

Na Ca K

Co

nce

ntr

atio

n(m

g/1

00

g)

jus

graines

fleurs

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

53

Propriétés physiques des huiles essentielles :

Tableau VI.1 : Les propriétés physiques des huiles essentielles

Densité (d20

) Indice de réfraction (nd20)

H.E Fleurs 0.953 1.487

H.E grains 0.704 1.507

VI.4. Etude chromatographique par CCM :

Les résultats de la séparation des constituants de l’huile essentielle dans un système

Cyclohexane / Acétone (2/1) ainsi que leur détection à l’aide des différents révélateurs sont

reportés respectivement sur les tableaux :

Tableau VI.2 : Facteur de rétention et couleur des HE fleurs

Spots Rf UV Vanilline 1%

1 0.285 254 Rose

2 0.375 254 Mauve

3 0.490 254 Jaune

4 0.575 254 Mauve

5 0.660 254 Mauve blanchâtre

6 0.694 366 Brun

Tableau VI.3 : Facteur de rétention et couleur des HE grains

Spots Rf UV Vanilline 1%

1 0.130 254 Verdâtre

2 0.220 254 Mauve

3 0.351 / Rose

4 0.450 254 Mauve

5 0.565 254 Brun blanchâtre

6 0.648 / vert

Les résultats obtenus révèlent que les graines et les fleurs contiennent certaines substances

identiques.

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

54

VI.5. Etude photochimique :

Les résultats obtenus sont exprimés dans le tableau suivant :

Tableau VI.4: Caractérisation des composés phénoliques des plantes étudiées

VI.6. Dosage des polyphénols totaux :

La figure 7, représente les défiants taux de polyphénols présent dans les fleurs, les grains

et le jus de fruit de l’opuntia ficus-indica exprimés en équivalent d’acide gallique pour 1g de

matière sèche, on remarque que les fleurs retiennent une quantité importante par rapport au jus et

les graines et cela est dû a la richesse des fleurs en flavonoide .

Figure VI. 7 Evaluation du taux de polyphénols totaux

0

5

10

15

20

25

mg e

q .

ac. gal

liq

ue/

gM

S

fleurs

grains

jus

Plantes

Composés phénoliques

grains

fleures

Tanins Galliques + +

Catéchétiques - +

Flavonoïdes

Anthocyanes / /

Flavones + +

Génine + +

cathécole + +

Saponosides - -

Stérols et triterpenes + +

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

55

VI.7 Taux de sucre :

Figure VI.8 Evaluation du taux des sucres des différents partis de la plante

La teneur en sucre varie d’une partie à l’autre, d’après les analyses effectuées, on

remarque que les graines retiennent un grand pourcentage de sucre par rapport aux fleurs et le

jus, c’est une plante est riche en sucre.

II.8. Analyse chromatographique par CG/MS des huiles essentielles:

L’identification des produits a été faite, en comparant leurs temps de rétention et

spectres de masse avec ceux des composés de référence de la littérature emmagasinés dans la

base de données de l’appareil. En effet, 100% de la composition chimique de l’huile

essentielle des fleurs et 100% celle des graines ont été déterminées.

VI.8.1.Composition chimique des huiles essentielles des fleurs :

Figure VI.9 : Le chromatogramme des huiles essentielles des fleurs

0

5

10

15

20

25

30

Tau

x d

e su

cre

(%)

jus

grains

fleurs

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

56

Tableau VI.5 : Composition huiles essentielles des fleurs

Peak R.Time Area Area% Height Height% Name Base m/z

1 2.196 458360 4.19 123254 4.85 methyl- 3 heptane 43.05

2 3.298 3525263 32.25 609657 23.97 nitrite cyclohexylique 57.00

3 3.995 151043 1.38 38215 1.50 diméthyl-2,4 hexane 43.05

4 4.284 981964 8.98 268686 10.56 isopropyl cyclohexane 82.10

5 4.533 38242 0.35 13817 0.54 propyl cyclohexane normal 83.10

6 4.806 98947 0.91 27230 1.07 isopropyl-4 heptane 57.05

7 4.987 43214 0.40 8651 0.34 isopropyl-4 heptane 57.05

8 5.379 1609168 14.72 453728 17.84 éthyl-4 octane 57.05

9 5.562 114139 1.04 26610 1.05 triméthyl-2,3,4 heptane 57.05

10 5.648 140254 1.28 31567 1.24 hexadecane 57.05

11 5.821 110645 1.01 22061 0.87 méthyl-3 nonane 57.10

12 6.002 95258 0.87 21750 0.86 éthyl-3 diméthyl-2,5 hexene-3 97.10

13 6.075 121592 1.11 20114 0.79 bromo-1 méthyl-3 cyclohexane 97.10

14 6.398 57911 0.53 9860 0.39 / 97.10

15 6.492 40372 0.37 7068 0.28 / 69.05

16 6.734 420832 3.85 131031 5.15 décane 43.05

17 6.963 118334 1.08 32838 1.29 ortho-cymene 119.10

18 7.262 46572 0.43 13358 0.53 cyclopentyl-2 ethanol 68.05

19 7.585 315258 2.88 81551 3.21 nitrite cyclohexylique 57.00

20 8.297 82430 0.75 26982 1.06 gamma-Terpinen 93.10

21 8.683 97821 0.89 28198 1.11 cis trimethyl-5 α,α ethenyltetrahydro-5 furanmethanol-2 59.05

22 9.228 57261 0.52 21368 0.84 cis trimethyl-5 α,α ethenyltetrahydro-5 furanmethanol-2 59.00

23 9.738 771671 7.06 145158 5.71 nonanal 57.05

24 10.896 521691 4.77 155857 6.13 méthyl-4 nonane 57.05

25 12.338 32134 0.29 10833 0.43 ester isobutyl pentyl d’acide sulfurique 57.05

26 13.140 102986 0.94 31745 1.25 alpha Terpineol 59.05

27 14.793 42248 0.39 13113 0.52 Pulegone 81.05

28 18.033 547278 5.01 134286 5.28 dicyclohexyl-1,1’ 82.10

29 39.577 189790 1.74 34970 1.37 acide dicarboxylique benzene di(methyl propyl -2) 149.10

10932678 100.00 2543556 100.00

Les résultats montrent que les produits majoritaires sont des hydrocarbures mais il existe

d'autres produits intéressants en petite quantité comme le ortho Cymene, alpha Terpineol,

gamma Terpinen et le Pulegone

CH3

CH3

CH3

CH3

CH3

CH3

CH3

CH3

CH3

OH

CH3

CH3

CH3

O

ortho cymene γ terpinen α terpinol pulegone

Figure VI.10 Structure de quelques composés trouvés dans l’HE des fleurs

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

57

La composition chimique des produits majoritaires :

CH3CH3

CH3 ON

O

CH3

CH3

méthyl-3 heptane nitrite cyclohexylique isopropyl cyclohexane

CH3CH3

CH3 CH3

CH3

éthyl-3 octane décane

CH3 O

CH3CH3

CH3

nonanal méthyl-4 nonane

dicyclohexyl-1,1'

Figure VI.11Structure des composants majoritaires des HE fleurs

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

58

VI.8.2. Composition chimique des huiles essentielles des graines :

Figure VI.12 : Le chromatogramme huiles essentielles des grains

Tableau VI.6 : Composition huiles essentielles des grains

Peak R.Time Area Area% Height Height% Name Base m/z

1 2.072 1172095 0.27 502651 0.47 méthyl-4 Heptene-1 43.05

2 2.169 2246062 0.51 814553 0.76 méthyl-3 Heptane 43.05

3 2.737 1947422 0.44 664933 0.62 chloro benzene 112.05

4 3.007 1557431 0.35 463214 0.43 ethyl benzene 91.10

5 3.146 939859 0.21 288171 0.27 para-Xylène 91.10

6 3.225 17214897 3.91 3861586 3.62 cyclohexanone 55.00

7 3.422 3562565 0.81 1136569 1.07 cyclooctatetraene1,3,5,7 104.10

8 3.567 2027079 0.46 313656 0.29 heptanal 44.05

9 3.645 1026812 0.23 285002 0.27 éthyl-1 méthyl-3 cyclohexane 97.10

10 3.983 2733744 0.62 949222 0.89 nonane 43.05

11 4.107 615050 0.14 207302 0.19 bromo benzene 77.05

12 4.272 2377713 0.54 819001 0.77 cyclohexane 82.10

13 4.520 1035985 0.24 352853 0.33 propyl cyclohexane 83.10

14 4.582 1516663 0.34 463068 0.43 benzaldehyde 106.10

15 4.701 661753 0.15 120572 0.20 diméthyl-2,4 decene-1 57.05

16 4.803 2424423 0.55 671820 0.63 méthyl-7 tridecane 57.05

17 4.968 1243386 0.28 310812 0.29 diméthyl-2,3 octane 57.05

18 5.162 1316305 0.30 157143 0.15 diméthyl-2,6 octene-2 69.10

19 5.387 34529619 7.84 11128248 10.44 éthyl-4 octane 57.05

20 5.559 3570430 0.81 821794 0.77 méthyl-4 nonane 57.05

21 5.643 3271388 0.74 890239 0.84 méthyl-2 nonane 57.05

22 5.728 1750323 0.40 439874 0.41 isotridecanol 55.05

23 5.821 2303716 0.52 713803 0.67 méthyl-3 nonane 57.05

24 5.940 969457 0.22 251584 0.24 triméthyl-1,3,5 benzene 105.10

25 6.003 1837661 0.42 580581 0.54 trans methyl-1 (methylethyl-1)-4 Cyclohexane 97.15

26 6.088 3217474 0.73 638270 0.60 methyl-1 (methylpropyl-2)-3 cyclopentane 55.05

27 6.176 787945 0.18 264651 0.25 methylpentyl-3 cyclohexane 83.10

28 6.355 13348133 3.03 4174905 3.92 décene-1 41.05

29 6.453 2294005 0.52 283099 0.27 décene-1 55.05

30 6.744 19135785 4.35 6210605 5.83 décane 57.05

31 6.843 10640965 2.42 2683035 2.52 acetaldehyde benzene 91.10

32 7.232 2772643 0.63 292863 0.27 methyl-1 propyl cyclohexane 55.05

33 7.561 5431298 1.23 1123188 1.05 cyclohexyl-4 tridecane 57.05

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

59

34 7.725 2014445 0.46 217712 0.20 ester heptadecyl propyl d’acide carbonique 105.05

35 8.812 1634637 0.37 475546 0.45 octanol-1 56.05

36 8.883 844659 0.19 252647 0.24 méthyl-5-propyl-5 nonane 71.10

37 9.052 1350233 0.31 237622 0.22 éthyl-2 diméthyl-1,4 benzene 119.10

38 9.726 11675908 2.65 2692682 2.53 nonanal 57.05

39 10.227 1669646 0.38 457330 0.43 tétraméthyl- 1,2,3,4 benzene 119.10

40 10.349 2524226 0.57 700887 0.66 tétraméthyl- 1,2,3,4 benzene 119.15

41 10.471 2158892 0.49 662760 0.62 undecane 57.05

42 10.622 609771 0.14 193302 0.18 diméthyl- 3,7 decane 57.05

43 10.911 16486752 3.75 4901505 4.60 méthyl- 4 nonane 57.05

44 11.497 994847 0.23 251852 0.24 tétraméthyl- 1,2,3,4 benzene 119.15

45 11.797 1507722 0.34 435491 0.41 nonenal-2 (E) 43.05

46 12.343 1625096 0.37 446510 0.42 éthyl-5 décane 57.05

47 12.667 763067 0.17 155011 0.15 nonen-2 ol-1 (Z) 57.05

48 12.873 2696175 0.61 552687 0.52 éthyl-1 heptyl-2 cyclopropane 56.05

49 13.159 1284432 0.29 316387 0.30 méthyl-2 octanol-1 57.05

50 13.423 1506589 0.34 315935 0.30 dioxy-1,1' décane 57.05

51 13.564 921103 0.21 167330 0.16 alpha pentanol-1 cyclopropene 135.05

52 13.922 1798087 0.41 296518 0.28 décanal 70.10

53 14.222 43394293 9.86 10665172 10.01 dodécene-1 43.05

54 14.692 10265639 2.33 2830517 2.66 dodécane 57.05

55 17.423 1435436 0.33 101678 0.10 Oxabicyclo-9 nonan-3,3,1 ol-2 81.05

56 17.690 1291480 0.29 355778 0.33 (dimethylethyl-1,1)-2 phenol 135.10

57 17.841 3202871 0.73 745392 0.70 methylacetophenone-3 hydroxy-4 150.15

58 18.027 26398912 6.00 5348737 5.02 thymol 135.15

59 18.287 2431869 0.55 405009 0.38 dodécadienal-2,4 (E,E) 81.05

60 18.963 1113770 0.25 320111 0.30 tridécane 57.05

61 22.394 664930 0.15 170647 0.16 3-méthyl-3 undecene-5 (E) 70.10

62 22.709 42112628 9.57 9190650 8.63 tétradecene-1 43.05

63 22.902 5793966 1.32 1021679 0.96 caryophyllene 93.10

64 23.142 4421392 1.00 798996 0.75 tétradecane 57.05

65 24.208 659687 0.15 168254 0.16 alpha caryophyllene 93.10

66 27.011 45498286 10.34 7050049 6.62 di-2,4 (dimethylethyl-1,1) Phenol, 191.15

67 32.426 26663059 6.06 5015154 4.71 heptadécene-1 43.05

68 32.877 625009 0.14 135130 0.13 hexadécane 57.05

69 38.762 763525 0.17 139875 0.13 methyl-1 (methylethyl-1)-1 nonyl-2 cyclopropane 70.10

70 38.958 17935617 4.07 5382977 5.05 nonadécene-1 97.10

440218742 100.00 106544386 100.00

La composition chimique de l’huile essentielle des grains est constituée d' hydrocarbures et

d'aldéhydes.

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

60

La composition chimique des produits majoritaire :

O

CH3CH3

CH3 CH3

O cyclohexanone éthyl-4 octane décene-1

CH3

CH3

CH3CH3

CH3 décane méthyl-4 nonane

CH3CH3

CH3

CH3

CH3

OH dodécene-1 thymol

CH3CH2

OH

CH3

CH3CH3

CH3

CH3

CH3

tétradécene-1 di-2,4 (dimethylethyl-1,1) Phenol

CH3CH2 héptadécene-1

CH3 CH2 nonadécene-1

Figure VI.13Structure des composants majoritaires des HE grains

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

61

VI.9 Etude et évaluation de l’activité antimicrobienne :

Les résultats obtenus par la méthode de microplaque, quatre-vingt seize (96) fruits semblent

révélateurs d’apprêt, selon les spectres car elles montrent un net effet sur les souches suivantes :

VI.9.1. activité des huiles essentielles des fleurs :

L’activité antimicrobienne, des huiles essentielles des fleurs de l’Opuntia ficus indica sur des

différentes souches, est représentée dans les graphes suivants :

Enterococcus faccalis sauvage

Figure VI.14 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E faccalis S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin)

On note que 3.13%, 6.25%, 12.5 et 25% n’ont aucun effet sur la croissance de la souche

par contre la concentration 50% a joué un rôle bactériostatique.

Escherichia coli ATCC 25922

Figure VI.15 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E coli ATCC 25922

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais les

concentrations 25% et 50% à un effet bactériostatique.

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

gU

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

62

Bacillus spizizenii ATCC 6633

Figure VI.16 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche B S ATCC 6633

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13% et 6.25% n’ont aucun effet sur la croissance mais ont un effet

bactériostatique à 12.5%.

Pseudomonas aerugenosues ATCC 10145

Figure VI.17 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P A ATCC 10145

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13% et 6.25% n’ont aucun effet sur la croissance mais les

concentrations 12.5%, 25% et 50% à un effet bactériostatique.

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

gU

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/m

l

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

63

Salmonella hemdelberg sauvage

Figure VI.18 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P hemdelberg S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

On note que 3.13%, 6.25% et 12.5 n’ont aucun effet sur la croissance de la souche par

contre la concentration 25% a joué un rôle bactériostatique.

Enterobacter cloaeae ATCC 13047

Figure VI.19 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E C ATCC 13047

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

On remarque qu’il n y a aucun effet bactériostatique est détecté a 50% les autre

concentrations n’ont aucun effet.

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

LogU

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

64

Staphylococus aureus ATCC 6538

Figure VI.20 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche S A ATCC 6538

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

On note que 3.13%, 6.25%, 12.5 et 25% n’ont aucun effet sur la croissance de la souche

par contre la concentration 50% a joué un rôle bactériostatique.

Pseudomonas aerugenosues ATCC 27853

Figure VI.21 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P A ATCC 27853

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Pour cette souche aucun effet sur les déférentes concentrations.

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/m

l

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/m

l

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

65

Klebsiella pneunomiae sauvage

Figure VI.22 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche Klebsiella P S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais la

concentration 25% à un effet bactériostatique.

Candida albicans sauvage

Figure VI.23 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche Candida albicans S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Pour cette souche de levure aucun effet sur les déférentes concentrations.

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/m

l

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log

UF

C/m

l

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

66

VI.9.2. L'activité des huiles essentielles des graines :

L’activité antimicrobienne, des huiles essentielles des graines de l’Opuntia ficus indica sur

des différentes souches, est représentée dans les graphes suivant :

Enterococcus faccalis sauvage

Figure VI.24 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E faccalis S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin)

On note que les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5 n’ont aucun effet sur la croissance de

la souche par contre il existe une concentration comprise entre 12.5 et 25% qui joue un rôle

bactériostatique.

Escherichia coli ATCC 25922

Figure VI.25 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E coli ATCC 25922

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

On note que les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5 n’ont aucun effet sur la croissance de

la souche par contre il existe une concentration comprise entre 12.5 et 25% qui joue un rôle

bactériostatique.

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

67

Bacillus spizizenii ATCC 6633

Figure VI.26 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche B S ATCC 6633

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais ont un

effet bactériostatique a 25%.

Pseudomonas aerugenosues ATCC 10145

Figure VI.27 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P A ATCC 10145

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais il existe

une concentration entre 12.5%, 25% à un effet bactériostatique

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

68

Salmonella hemdelberg sauvage

Figure VI.28 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P hemdelberg S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

On note que 3.13%, 6.25% et 12.5 n’ont aucun effet sur la croissance de la souche par

contre la concentration 25% a joué un rôle bactériostatique.

Enterobacter cloaeae ATCC 13047

Figure VI.29 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E C ATCC 13047

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais il existe

une concentration entre 12.5%, 25% à un effet bactériostatique

5

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

6

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9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log

UF

C/m

l

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

69

Staphylococus aureus ATCC 6538

Figure VI.30 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche S A ATCC 6538

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25%, 12.5% et 25%n’ont aucun effet sur la croissance mais il

existe une concentration entre 25%, 50% à un effet bactériostatique

Pseudomonas aerugenosues ATCC 27853

Figure VI.31 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P A ATCC 27853

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais il existe

une concentration entre 12.5%, 25% à un effet bactériostatique

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

70

Klebsiella pneunomiae sauvage

Figure VI.32 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche Klebsiella P S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais il existe

une concentration entre 12.5%, 25% à un effet bactériostatique

Candida albicans sauvage

Figure VI.33 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche Candida albicans S

Le témoin a subit une croissance normale en représentant les différentes phases de

croissance (latence, exponentielle, stationnaire et de déclin).

Les concentrations 3.13%, 6.25% et 12.5% n’ont aucun effet sur la croissance mais il existe

une concentration entre 12.5%, 25% à un effet bactériostatique

6

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Lo

g U

FC

/ml

Temps(h)

T

C=50%

C=25%

C=12,5%

C=6,25%

C=3,13%

7

8

9

t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72

Log U

FC

/ml

Temps(h)

T

c=50%

c=25%

c=12,5%

c=6,25%

c=3,13%

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

71

VI.9.3 Calcule de la CMI et CMB pour les souches étudiées :

N° Souches H.E Fleurs H.E Graines

CMI CMB CMI CMB

1 Enterococcus faccalis sauvage 25% - 50% / 12.5% - 25% /

2 Escherichia coli ATCC 25922 25% / 12.5% - 25% /

3 Bacillus spizizenii ATCC 6633 12.5% / 25% /

4 Pseudomonas aerugenosues ATCC 10145 12.5% / 12.5% - 25% /

5 Salmonella hemdelberg sauvage 25% / 25% /

6 Enterobacter cloaeae ATCC 13047 50% / 12.5% - 25% /

7 Staphylococus aureus ATCC 6538 50% / 25% - 50% /

8 Pseudomonas aerugenosues ATCC 27853 / / 12.5% - 25% /

9 Klebsiella pneunomiae sauvage 25% / 12.5% - 25% /

10 Candida albicans sauvage / / 12.5% - 25% /

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Partie Expérimentale Résultats et discutions

72

Conclusion

Les résultats obtenus montrent que l’Opuntia ficus-indica, qui est très répondues dans la

région de Mascara, est d'une richesse nutritive, fourragère et en huiles essentielles qui dépendent

du mode d’extraction et joue un rôle très important dans le rendement, dess principaux

constituants de ces huiles essentielles.

Le contrôle de leurs propriétés physico-chimiques pourrait favoriser leurs utilisations

dans les produits cosmétiques.

A des concentrations bien déterminées l’huile essentielle extraite à partir des fleurs de

l’Opuntia ficus-indica a montré une activité antibactérienne contre quelques bactéries testées

telles que : Enterococcus faccalis sauvage, Escherichia coli ATCC 25922, Bacillus spizizenii

ATCC 6633, Pseudomonas aerugenosues ATCC 10145, Salmonella hemdelberg sauvage,

Enterobacter cloaeae ATCC 13047, Klebsiella pneunomiae sauvage, et l’huile essentielle

extraite à partir des grains on montré une très bonne activité inhibitrice contre les bactéries

testées et même une levure telle que : Candida albicans.

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Conclusion et

perspectives

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Conclusion

73

Conclusion et perspectives

Dans un contexte général de valorisation alimentaire et thérapeutique du figuier de

barbarie, nous nous sommes intéressés lors de cette étude au fruit et les huiles essentielles des

grains et des fleurs; nous avons pu faire une enquête sur l’utilisation traditionnelle auprès des

marchants des plantes médicinales au souk hebdomadaire de Maoussa willaya de Mascara ou

on a constaté que les fleurs séchée et les rhizomes de l’Opuntia ficus-indica sont vendu a fin

de les utiliser pour la prostate, la diarrhée, les coliques et le diabète.

En procédant à une recherche bibliographique approfondie sur les plantes de

différentes régions, pour qu’on puisse les prendre comme repère et comparer nos résultats car

il est indispensable de définir rigoureusement l’identité et la qualité de l'extrait qui sert à la

préparation des médicaments.

L’analyse qualitative et quantitative des différents constituants des huiles essentielles

utilisant la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectroscopie de masse (CG/MS)

et leurs propriétés physico-chimiques définissent l’identité de l’essence; ces données

permettront de contrôler la qualité de l’essence afin de l’insérer dans la pharmacopée.

Les résultats de l’activité biologique montrent que les deux huiles essentielles ont des

CMI à des concentrations bien précises sur les souches bactériennes. Ce qui nous amène à

dire que nos huiles ont une activité bactériostatique sur certaines bactéries testés. Par contre

l’huile extraite à partir des grains possède, en plus de l’activité bactériostatique, une activité

antifongique contre la Condida albicans.

Les analyses physico-chimiques effectuées montrent que les fruits ont une valeur

nutritionnelle importante mais elles doivent être compléter par le dosage des protéines, les

vitamines et les analyses microbiologiques que nous préconisons de les réaliser

ultérieurement.

De plus, l’étude photochimique réalisée nous a permis de détecter quelques

métabolites secondaires tels que: les flavonoïdes, les tanins, les terpènes et les stérols dont

nous nous proposerons plutard de les isoler et les identifier.

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Références

Bibliographiques

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Annexes

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Annexes

80

Annexes

Spectres MS caractéristiques des différents constituants des deux huiles essentielles

Spectre HE des fleures :

Peak#:1 R.Time:2.2(Scan#:18)

MassPeaks:21

RawMode:Averaged 2.2-2.2(17-19)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:2 R.Time:3.3(Scan#:112)

MassPeaks:36

RawMode:Averaged 3.3-3.3(111-113)

BG Mode:Calc. from Pea

Peak#:3 R.Time:4.0(Scan#:172)

MassPeaks:16

RawMode:Averaged 4.0-4.0(171-173)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

81

Peak#:4 R.Time:4.3(Scan#:197)

MassPeaks:24

RawMode:Averaged 4.3-4.3(196-198)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:5 R.Time:4.5(Scan#:218)

MassPeaks:11

RawMode:Averaged 4.5-4.5(217-219)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:6 R.Time:4.8(Scan#:241)

MassPeaks:15

RawMode:Averaged 4.8-4.8(240-242)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:7 R.Time:5.0(Scan#:257)

MassPeaks:8

RawMode:Averaged 5.0-5.0(256-258)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

82

Peak#:8 R.Time:5.4(Scan#:291)

MassPeaks:27

RawMode:Averaged 5.4-5.4(290-292)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:9 R.Time:5.6(Scan#:306)

MassPeaks:13

RawMode:Averaged 5.5-5.6(305-307)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:10 R.Time:5.6(Scan#:314)

MassPeaks:16

RawMode:Averaged 5.6-5.7(313-315)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:11 R.Time:5.8(Scan#:329)

MassPeaks:10

RawMode:Averaged 5.8-5.8(328-330)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

83

Peak#:12 R.Time:6.0(Scan#:344)

MassPeaks:10

RawMode:Averaged 6.0-6.0(343-345)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:13 R.Time:6.1(Scan#:350)

MassPeaks:17

RawMode:Averaged 6.1-6.1(349-351)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:14 R.Time:6.4(Scan#:378)

MassPeaks:9

RawMode:Averaged 6.4-6.4(377-379)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:15 R.Time:6.5(Scan#:386)

MassPeaks:8

RawMode:Averaged 6.5-6.5(385-387)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

84

Peak#:16 R.Time:6.7(Scan#:407)

MassPeaks:18

RawMode:Averaged 6.7-6.7(406-408)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:17 R.Time:7.0(Scan#:426)

MassPeaks:13

RawMode:Averaged 6.9-7.0(425-427)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:18 R.Time:7.3(Scan#:452)

MassPeaks:13

RawMode:Averaged 7.3-7.3(451-453)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:19 R.Time:7.6(Scan#:480)

MassPeaks:22

RawMode:Averaged 7.6-7.6(479-481)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

85

Peak#:20 R.Time:8.3(Scan#:541)

MassPeaks:15

RawMode:Averaged 8.3-8.3(540-542)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:21 R.Time:8.7(Scan#:574)

MassPeaks:21

RawMode:Averaged 8.7-8.7(573-575)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:22 R.Time:9.2(Scan#:621)

MassPeaks:18

RawMode:Averaged 9.2-9.2(620-622)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:23 R.Time:9.7(Scan#:664)

MassPeaks:28

RawMode:Averaged 9.7-9.7(663-665)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

86

Peak#:24 R.Time:10.9(Scan#:764)

MassPeaks:22

RawMode:Averaged 10.9-10.9(763-765)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:25 R.Time:12.3(Scan#:887)

MassPeaks:11

RawMode:Averaged 12.3-12.3(886-888)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:26 R.Time:13.1(Scan#:956)

MassPeaks:23

RawMode:Averaged 13.1-13.2(955-957)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:27 R.Time:14.8(Scan#:1098)

MassPeaks:16

RawMode:Averaged 14.8-14.8(1097-1099)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

87

Peak#:28 R.Time:18.0(Scan#:1375)

MassPeaks:29

RawMode:Averaged 18.0-18.0(1374-1376)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:29 R.Time:39.6(Scan#:3222)

MassPeaks:18

RawMode:Averaged 39.6-39.6(3221-3223)

BG Mode:Calc. from Peak

Les conditions chromatographiques

===== Analytical Line 1 =====

[GC-2010]

Column Oven Temp. :55.0 °C

Injection Temp. :250.00 °C

Injection Mode :Split

Flow Control Mode :Linear Velocity

Pressure :24.4 kPa

Total Flow :17.7 mL/min

Column Flow :0.77 mL/min

Linear Velocity :35.0 cm/sec

Purge Flow :1.5 mL/min

Split Ratio :20.0

High Pressure Injection :OFF

Carrier Gas Saver :OFF

Splitter Hold :OFF

Oven Temp. Program

Rate Temperature(°C) Hold Time(min)

- 55.0 3.00

3.0 120.0 5.00

5.0 180.0 0.00

< Ready Check Heat Unit >

Column Oven : Yes

SPL1 : Yes

MS : Yes

< Ready Check Detector(FTD) >

< Ready Check Baseline Drift >

< Ready Check Injection Flow >

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Annexes

88

SPL1 Carrier : Yes

SPL1 Purge : Yes

< Ready Check APC Flow >

< Ready Check Detector APC Flow >

External Wait :No

Equilibrium Time :0.0 min

[GC Program]

[GCMS-QP2010]

IonSourceTemp :200.00 °C

Interface Temp. :250.00 °C

Solvent Cut Time :2.00 min

Detector Gain Mode :Relative

Detector Gain :0.00 kV

Threshold :1000

[MS Table]

Group : 1

Start Time :2.00min

End Time :40.67min

ACQ Mode :Scan

Interval :0.70sec

Scan Speed : 625

Start m/z :40.00

End m/z :450.00

Sample Inlet Unit :GC

[MS Program]

Use MS Program :OFF

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Annexes

89

Spectre HE des grains :

Peak#:1 R.Time:2.1(Scan#:7)

MassPeaks:35

RawMode:Averaged 2.1-2.1(6-8)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:2 R.Time:2.2(Scan#:15)

MassPeaks:34

RawMode:Averaged 2.2-2.2(14-16)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:3 R.Time:2.7(Scan#:64)

MassPeaks:35

RawMode:Averaged 2.7-2.7(63-65)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:4 R.Time:3.0(Scan#:87)

MassPeaks:41

RawMode:Averaged 3.0-3.0(86-88)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

90

Peak#:5 R.Time:3.1(Scan#:99)

MassPeaks:37

RawMode:Averaged 3.1-3.2(98-100)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:6 R.Time:3.2(Scan#:106)

MassPeaks:41

RawMode:Averaged 3.2-3.2(105-107)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:7 R.Time:3.4(Scan#:123)

MassPeaks:52

RawMode:Averaged 3.4-3.4(122-124)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:8 R.Time:3.6(Scan#:135)

MassPeaks:24

RawMode:Averaged 3.6-3.6(134-136)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

91

Peak#:9 R.Time:3.6(Scan#:142)

MassPeaks:27

RawMode:Averaged 3.6-3.7(141-143)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:10 R.Time:4.0(Scan#:171)

MassPeaks:37

RawMode:Averaged 4.0-4.0(170-172)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:11 R.Time:4.1(Scan#:182)

MassPeaks:15

RawMode:Averaged 4.1-4.1(181-183)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:12 R.Time:4.3(Scan#:196)

MassPeaks:30

RawMode:Averaged 4.3-4.3(195-197)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

92

Peak#:13 R.Time:4.5(Scan#:217)

MassPeaks:23

RawMode:Averaged 4.5-4.5(216-218)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:14 R.Time:4.6(Scan#:222)

MassPeaks:40

RawMode:Averaged 4.6-4.6(221-223)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:15 R.Time:4.7(Scan#:233)

MassPeaks:37

RawMode:Averaged 4.7-4.7(232-234)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:16 R.Time:4.8(Scan#:241)

MassPeaks:43

RawMode:Averaged 4.8-4.8(240-242)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

93

Peak#:17 R.Time:5.0(Scan#:255)

MassPeaks:28

RawMode:Averaged 5.0-5.0(254-256)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:18 R.Time:5.2(Scan#:272)

MassPeaks:28

RawMode:Averaged 5.2-5.2(271-273)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:19 R.Time:5.4(Scan#:291)

MassPeaks:50

RawMode:Averaged 5.4-5.4(290-292)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:20 R.Time:5.6(Scan#:306)

MassPeaks:47

RawMode:Averaged 5.5-5.6(305-307)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

94

Peak#:21 R.Time:5.6(Scan#:313)

MassPeaks:46

RawMode:Averaged 5.6-5.7(312-314)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:22 R.Time:5.7(Scan#:321)

MassPeaks:36

RawMode:Averaged 5.7-5.7(320-322)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:23 R.Time:5.8(Scan#:329)

MassPeaks:40

RawMode:Averaged 5.8-5.8(328-330)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:24 R.Time:5.9(Scan#:339)

MassPeaks:40

RawMode:Averaged 5.9-6.0(338-340)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

95

Peak#:25 R.Time:6.0(Scan#:344)

MassPeaks:33

RawMode:Averaged 6.0-6.0(343-345)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:26 R.Time:6.1(Scan#:351)

MassPeaks:45

RawMode:Averaged 6.1-6.1(350-352)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:27 R.Time:6.2(Scan#:359)

MassPeaks:37

RawMode:Averaged 6.2-6.2(358-360)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:28 R.Time:6.4(Scan#:374)

MassPeaks:48

RawMode:Averaged 6.3-6.4(373-375)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

96

Peak#:29 R.Time:6.5(Scan#:383)

MassPeaks:33

RawMode:Averaged 6.4-6.5(382-384)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:30 R.Time:6.7(Scan#:408)

MassPeaks:53

RawMode:Averaged 6.7-6.8(407-409)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:31 R.Time:6.8(Scan#:416)

MassPeaks:79

RawMode:Averaged 6.8-6.9(415-417)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:32 R.Time:7.2(Scan#:449)

MassPeaks:59

RawMode:Averaged 7.2-7.2(448-450)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:33 R.Time:7.6(Scan#:478)

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Annexes

97

MassPeaks:51

RawMode:Averaged 7.6-7.6(477-479)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:34 R.Time:7.7(Scan#:492)

MassPeaks:47

RawMode:Averaged 7.7-7.7(491-493)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:35 R.Time:8.8(Scan#:585)

MassPeaks:53

RawMode:Averaged 8.8-8.8(584-586)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:36 R.Time:8.9(Scan#:591)

MassPeaks:23

RawMode:Averaged 8.9-8.9(590-592)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

98

Peak#:37 R.Time:9.1(Scan#:605)

MassPeaks:48

RawMode:Averaged 9.0-9.1(604-606)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:38 R.Time:9.7(Scan#:663)

MassPeaks:58

RawMode:Averaged 9.7-9.7(662-664)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:39 R.Time:10.2(Scan#:706)

MassPeaks:53

RawMode:Averaged 10.2-10.2(705-707)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:40 R.Time:10.3(Scan#:717)

MassPeaks:59

RawMode:Averaged 10.3-10.4(716-718)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

99

Peak#:41 R.Time:10.5(Scan#:727)

MassPeaks:38

RawMode:Averaged 10.5-10.5(726-728)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:42 R.Time:10.6(Scan#:740)

MassPeaks:33

RawMode:Averaged 10.6-10.6(739-741)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:43 R.Time:10.9(Scan#:765)

MassPeaks:63

RawMode:Averaged 10.9-10.9(764-766)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:44 R.Time:11.5(Scan#:815)

MassPeaks:42

RawMode:Averaged 11.5-11.5(814-816)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

100

Peak#:45 R.Time:11.8(Scan#:841)

MassPeaks:52

RawMode:Averaged 11.8-11.8(840-842)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:46 R.Time:12.3(Scan#:887)

MassPeaks:38

RawMode:Averaged 12.3-12.3(886-888)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:47 R.Time:12.7(Scan#:915)

MassPeaks:44

RawMode:Averaged 12.7-12.7(914-916)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:48 R.Time:12.9(Scan#:933)

MassPeaks:46

RawMode:Averaged 12.9-12.9(932-934)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

101

Peak#:49 R.Time:13.2(Scan#:957)

MassPeaks:59

RawMode:Averaged 13.1-13.2(956-958)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:50 R.Time:13.4(Scan#:980)

MassPeaks:59

RawMode:Averaged 13.4-13.4(979-981)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:51 R.Time:13.6(Scan#:992)

MassPeaks:58

RawMode:Averaged 13.6-13.6(991-993)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:52 R.Time:13.9(Scan#:1023)

MassPeaks:60

RawMode:Averaged 13.9-13.9(1022-1024)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

102

Peak#:53 R.Time:14.2(Scan#:1049)

MassPeaks:61

RawMode:Averaged 14.2-14.2(1048-1050)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:54 R.Time:14.7(Scan#:1089)

MassPeaks:52

RawMode:Averaged 14.7-14.7(1088-1090)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:55 R.Time:17.4(Scan#:1323)

MassPeaks:42

RawMode:Averaged 17.4-17.4(1322-1324)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:56 R.Time:17.7(Scan#:1346)

MassPeaks:68

RawMode:Averaged 17.7-17.7(1345-1347)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

103

Peak#:57 R.Time:17.8(Scan#:1359)

MassPeaks:61

RawMode:Averaged 17.8-17.9(1358-1360)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:58 R.Time:18.0(Scan#:1375)

MassPeaks:95

RawMode:Averaged 18.0-18.0(1374-1376)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:59 R.Time:18.3(Scan#:1397)

MassPeaks:74

RawMode:Averaged 18.3-18.3(1396-1398)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:60 R.Time:19.0(Scan#:1455)

MassPeaks:44

RawMode:Averaged 19.0-19.0(1454-1456)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

104

Peak#:61 R.Time:22.4(Scan#:1749)

MassPeaks:38

RawMode:Averaged 22.4-22.4(1748-1750)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:62 R.Time:22.7(Scan#:1776)

MassPeaks:103

RawMode:Averaged 22.7-22.7(1775-1777)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:63 R.Time:22.9(Scan#:1793)

MassPeaks:72

RawMode:Averaged 22.9-22.9(1792-1794)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:64 R.Time:23.1(Scan#:1813)

MassPeaks:48

RawMode:Averaged 23.1-23.2(1812-1814)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

105

Peak#:65 R.Time:24.2(Scan#:1905)

MassPeaks:55

RawMode:Averaged 24.2-24.2(1904-1906)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:66 R.Time:27.0(Scan#:2145)

MassPeaks:132

RawMode:Averaged 27.0-27.0(2144-2146)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:67 R.Time:32.4(Scan#:2609)

MassPeaks:69

RawMode:Averaged 32.4-32.4(2608-2610)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:68 R.Time:32.9(Scan#:2648)

MassPeaks:40

RawMode:Averaged 32.9-32.9(2647-2649)

BG Mode:Calc. from Peak

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Annexes

106

Peak#:69 R.Time:38.8(Scan#:3152)

MassPeaks:37

RawMode:Averaged 38.8-38.8(3151-3153)

BG Mode:Calc. from Peak

Peak#:70 R.Time:39.0(Scan#:3169)

MassPeaks:79

RawMode:Averaged 38.9-39.0(3168-3170)

BG Mode:Calc. from Peak

Les conditions chromatographiques

===== Analytical Line 1 =====

[GC-2010]

Column Oven Temp. :55.0 °C

Injection Temp. :250.00 °C

Injection Mode :Split

Flow Control Mode :Linear Velocity

Pressure :24.4 kPa

Total Flow :17.7 mL/min

Column Flow :0.77 mL/min

Linear Velocity :35.0 cm/sec

Purge Flow :1.5 mL/min

Split Ratio :20.0

High Pressure Injection :OFF

Carrier Gas Saver :OFF

Splitter Hold :OFF

Oven Temp. Program

Rate Temperature(°C) Hold Time(min)

- 55.0 3.00

3.0 120.0 5.00

5.0 180.0 0.00

< Ready Check Heat Unit >

Column Oven : Yes

SPL1 : Yes

MS : Yes

< Ready Check Detector(FTD) >

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Annexes

107

< Ready Check Baseline Drift >

< Ready Check Injection Flow >

SPL1 Carrier : Yes

SPL1 Purge : Yes

< Ready Check APC Flow >

< Ready Check Detector APC Flow >

External Wait :No

Equilibrium Time :0.0 min

[GC Program]

[GCMS-QP2010]

IonSourceTemp :200.00 °C

Interface Temp. :250.00 °C

Solvent Cut Time :2.00 min

Detector Gain Mode :Relative

Detector Gain :0.00 kV

Threshold :1000

[MS Table]

Group : 1

Start Time :2.00min

End Time :40.67min

ACQ Mode :Scan

Interval :0.70sec

Scan Speed : 625

Start m/z :40.00

End m/z :450.00

Sample Inlet Unit :GC

[MS Program]

Use MS Program :OFF

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Annexes

108

Les réactifs

Folin : Le réactif est constitué par un mélange d’acide phosphotungstique (H3PW12O40)

et d’acide phosphomolybdique (H3PMo12O40). Il est réduit, lors de l’oxydation des

phénols, en un mélange d’oxydes bleus de tungstène et de molybdène (Ribéreau-

Gayon, 1968). La coloration produite, dont l’absorption maximum est comprise entre

725 et 750 nm est proportionnelle à la quantité de polyphénols présents dans les

extraits végétaux.

Vanilline :

Vanilline……………………….1g

Méthanol……………………….50ml

Bouillons nutritif :

Extrait de viande……………….5g

Peptone……………………..…10g

Chlorure de sodium…………….5g

pH=7.2

Gélose nutritif :

Peptone de viande……………..10g

Extrait de viande………………03g

Extrait de levure……………….03g

Chlorure de sodium……………05g

Agar……………………………18g

pH=7.3

Gélose Sabouraud :

Neopeptone……………………10g

Glucose……………………...…20g

Agar…………………………....20g

pH= 6.5

Sabouraud liquide :

Neopeptone……………………10g

Glucose……………………...…20g

pH= 6.5

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Annexes

109

Préparation des solutions

Dosage des sels minéraux : Na+, K

+, Ca

2+.

Solution mère d’étalon Na :

2,54 g Nacl /1l OH2 distillée équivalent à 1g Na .

Dilution :

20ml de la solution mère, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution1200mg Na .

50ml de la solution1, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution2100mg Na .

50ml de la solution2, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution350mg Na .

50ml de la solution3, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution425mg Na .

50ml de la solution4, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution512.5mg Na .

Solution mère d’étalonK :

1,91g Kcl /1l OH2 distillée équivalent à 1gK .

Même dilution.

Solution mère d’étalon 2Ca :

2,77g 2Cacl /1l OH2 distillée équivalent à 1g 2Ca .

Même dilution.

Dosage des sucres :

Solution mère d’étalon de glucose :

1g de glucose /1l OH2 distillée

Dilution :

20ml de la solution mère, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution1200mg/l.

40ml de la solution mère, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution2400mg/l.

60ml de la solution mère, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution3600mg/l.

80ml de la solution mère, ajuster à 100ml par OH2 distillée. Solution4800mg/l.

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Annexes

110

Les Courbes d’etalonages

Courbe d’étalonnage Na+

Courbe d’étalonnage Ca++

Courbe d’étalonnage K+

y = 0,0055x + 0,0169 R² = 0,9957

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

0 50 100 150 200 250

DO

Concentration mg/l

Courbe d'etalonnage Na+

y = 0,0163x + 0,0046 R² = 0,9996

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

0 50 100 150 200 250

DO

Concentration mg/l

Courbe d'etalonnage Ca++

y = 0,0045x + 0,0134 R² = 0,9972

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

0 50 100 150 200 250

DO

Concentration mg/l

Courbe d'etalonnage K+

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Annexes

111

Courbe d’étalonnage

y = 0,0036x + 0,0151 R² = 0,9771

0

1

2

3

4

5

0 200 400 600 800 1000 1200

Abso

rban

ce

Concentration mg/l

courbe d'etalonnage glucose