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GRATUIT 22 juillet au 8 septembre 2005 Site Internet : www.clap.qc.ca Un film de Fernando Meirelles LES ÉDUKATEURS Fleurs brisées (v.o.a.s.-t.f. de Broken Flowers) · La Neuvaine Les Derniers Jours (v.f. de Last Days) · Le Château ambulant

Mag Le Clap #125archives.cinemaleclap.ca/magazine_web_125.pdf · 2005. 7. 18. · de revenir en Allemagne pour l’anniversaire de leur père. En froid avec ses parents, Pia vit maintenant

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    22 juillet au 8 septembre 2005Site Internet : www.clap.qc.ca

    Un film de Fernando Meirelles

    LES ÉDUKATEURS

    Fleurs brisées (v.o.a.s.-t.f. de Broken Flowers) · La NeuvaineLes Derniers Jours (v.f. de Last Days) · Le Château ambulant

  • Lors du dernier Festival de Cannes, les badauds sur la Croisette assistaient au défilé des meilleures pointures du cinéma international. Wim Wen-ders, David Cronenberg, Atom Egoyan, Jim Jarmush, Michael Haneke et Gus Van Sant croisaient le fer pour enlever l’ultime consécration: la Palme d’or. Si l’honneur revint aux frères Dardenne avec L’Enfant, les œuvres de leurs collègues et réalisateurs confirmés ne sont pas moins attendues, pré-cédées pour la plupart d’un vent favorable.

    Un vent qui auparavant ne soufflait qu’à la mi-octobre alors que tous les distributeurs se disputaient les écrans pour lancer LE film de l’automne. Cette cannibalisation des écrans avait et a toujours pour conséquence de fragmenter le nombre de cinéphiles par écran. Tandis qu’ils (les distri-buteurs) s’entredévorent, maudissent des box-offices décevants, les ciné-philes, eux, gèrent facilement ce «bouchon» en remettant à plus tard le visionnement de certains films. En un mot: ils attendent la sortie du DVD…

    Quelques distributeurs ont appris la leçon à la dure et planifient main-tenant plusieurs sorties pendant l’été sachant que les cinéphiles ne bron-zent pas systématiquement idiots. Ainsi, évitant la congestion et tablant sur l’aura entourant l’un des «enfants prodiges» de Cannes, Jim Jarmush, FLEURS BRISÉES (Broken Flowers – Grand Prix du jury) prendra l’af-fiche en août au Clap. Sa carrière relancée grâce à Traduction infidèle de Sofia Coppola, l’acteur Bill Murray se maintenant sur la crête de la vague de sympathie obtenue prouve, sous la direction du réalisateur de Down by Law, que son retour n’était pas celui d’une comète qui frappe un seul grand coup.

    Toujours en provenance de la 58e grande fête du cinéma, LES DER-NIERS JOURS (Last Days) de Gus Van Sant (Palme d’or en 2003 avec Elephant) évoque très librement les dernières heures du chanteur Kurt Cobain. Si ce onzième long métrage du cinéaste indépendant de Port-land a divisé à Cannes, il poursuit une expérimentation amorcée avec Elephant — une œuvre elle-même très librement inspirée de la tuerie de Columbine.

    De la mouture de Cannes 2004, LES ÉDUKATEURS est sans contre-dit l’un des coups de cœur de notre programmation. Sélectionné pour la Palme d’or, c’est un «appel» vibrant et sincère à la contestation, un cri con-tre la soumission au diktat du capitalisme. Œuvre sur une jeunesse cons-cientisée, jouée et réalisée par des jeunes, il y a autant de naïveté que de lucidité dans ce ras-le-bol prenant sur la discutable tangente empruntée par une société globale férocement capitaliste.

    Bien que Cannes dicte la tendance de la prochaine année sur grand écran, plusieurs films québécois devraient retenir l’attention. C’est le cas de LA NEUVAINE de Bernard Émond, un film sur la foi qui ne sombre pas dans la ferveur de bénitier. Rappelons que le cinéaste avait ému à La Quin-zaine des réalisateurs avec 20 h 17 rue Darling, le portrait introspectif d’un «miraculé», un alcoolique en rémission, enquêtant sur les événe-ments entourant une explosion à laquelle il avait échappé par hasard. Il y aura aussi HORLOGE BIOLOGIQUE, une satire sur la paternité de Ricardo Trogi.

    Consacré littérature de vacances, le polar passe à nouveau au grand écran avec une adaptation du dix-huitième roman du maître du récit d’espion-nage, John Le Carré. C’est Fernando Meirelles, réalisateur de La Cité de Dieu, qui transpose LA CONSTANCE DU JARDINIER avec Ralph Fiennes (Le Patient anglais) et Rachel Weisz (La Momie).

    À la demande générale, LE CHÂTEAU AMBULANT de Hayao Miya-zaki, créateur du Voyage de Chihiro, convie toute la famille — une rareté! — à pénétrer dans son univers merveilleux de conte au pouvoir vérita-blement rassembleur!

    Bon cinéma!

    (S.B.-H.)

    3Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 –WWW.CLAP.QC.CA

  • Réviseure : Marie ChabotMontage infographique : Clip Design GraphiqueImpression : Quebecor

    Distribution : Affiche toutContrôle de la distribution : Nella CugliettaTirage : 100 000 exemplaires

    Éditeurs :Michel Aubé, Michelle DubéDirecteur en chef :Michel AubéDirectrice de production :Michelle DubéRédactrice en chef : Stéphanie Bois-Houde

    Adjoint à la production : Robin Plamondon Infographiste :Simon LeclercProgrammation : Michel AubéChroniqueurs : Pâris Harnais

    UNE PUBLICATION DES ÉDITIONS LE CLAP

    TABLEAU DES TARIFSAdulte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,50 $ vendredi au dimanche après 18 h. . . . . . . . . . . . . . . . 9 $ samedi et dimanche avant 18 h. . . . . . . . . . . . . . . 7,75 $ mardi et mercredi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,25 $50 à 64 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,25 $Âge d’or (65 ans et plus) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 $14 ans et moins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 $Étudiant (sur présentation de la carte d’étudiant) . . . . . . . . 6,50 $ dimanche au vendredi après 21 h. . . . . . . . . . . . . . . . 4 $Carte Abonne-Clap / 10 films. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 $ 5 films. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 $

    Sommaire No 12522 juillet au 8 septembre 2005

    Publicité : Marie Dubé : (418) 653-2470, poste 210

    Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 3e trimestre 1987, ISSN : 1209-7012Le Magazine Le Clap est publié 7 fois par année par les Éditions Le Clap. Il est tiré à 100 000 exemplaires

    et distribué dans plus de 500 points de distribution situés dans l’agglomération urbaine de Québec : cinémas, halles, collèges, université, supermarchés, centres commerciaux, cafés, restaurants, etc.

    La distribution est assurée par distribution Affiche tout.

    POUR NOUS JOINDREHORAIRE DES FILMS :

    650-CLAP ou 650-2527ADMINISTRATION :

    653-2470BILLETTERIE :

    653-2470, poste 229TÉLÉCOPIEUR : 653-6018

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    ABONNEZ-VOUS AU MAGAZINE LE CLAP VALIDE 1 AN / 7 NUMÉROS

    pour 23,95 $ (taxes incluses)et obtenez un laissez-passer

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    LES JOURNÉES DES ABONNÉSTous les lundis et jeudis,

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    LA PROGRAMMATION

    Nos films .................................................................................................... p. 5

    La valeur sûre ............................................................................................. p. 18

    Calendrier ................................................................................................... p. 27

    Index .......................................................................................................... p. 30

    SERVICES ET PRIVILÈGES DU CLAP

    Privilèges de l’Abonne-Clap ........................................................................ p. 31

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    4 – Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 WWW.CLAP.QC.CA

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  • LA CONSTANCE DU JARDINIER

    Un film de:Fernando Meirelles

    Du même réalisateur:La Cité de Dieu

    États-Unis · Royaume-UniGénérique: États-Unis · Royaume-Uni. 2005. 140 min. (V.F. de The Cons-tant Gardener) Thriller réalisé par Fernando Meirelles. Scén.: Jeffrey Caine d’après le roman de John Le Carré. Mus. orig.: Alberto Iglesias. Int.: Ralph Fiennes, Rachel Weisz, Hubert Koundé, Danny Huston, Bill Nighy, Pete Postethwait, Daniele Harford, Richard McCabe.

    Synopsis: Activiste britannique en mission dans le nord du Kenya, Tessa Quayle est assassinée brutalement. Le médecin qui l’accompagnait, Arnold Bluhm, l’amant prétendu de la jeune femme, a mystérieusement disparu. Dans les officines des services diplomatiques de Grande-Bretagne, la mort vio-lente de l’avocate nourrit les ragots. Dévoué à son épouse qu’il adorait, Justin Quayle, fonctionnaire au haut-commissariat et jardinier en dilettante, enquête pour élucider le meurtre et laver l’honneur de Tessa. Évaluant tous les indices relevés dans sa correspondance et son ordinateur, il s’aperçoit que Tessa s’ap-

    prêtait à mettre au jour un scandale international à propos de la commerciali-sation d’un médicament parfois mortel contre la tuberculose, le Dypraxa

    Notes: Auteur des polars La Maison Russie et Le Tailleur de Panama, John Le Carré, romancier britannique spécialisé dans les récits d’espionnage est adapté au cinéma pour une septième fois avec LA CONSTANCE DU JAR-DINIER. L’ancien agent du MI5 (service de contre-espionnage britanni-que) de 1958 à 1964 et créateur du personnage de George Smiley (L’Espion qui venait du froid) s’indigne, dans ce dix-huitième roman, contre une nou-velle forme de colonialisme en Afrique: celui des lobbys étrangers des grandes multinationales qui, sous le couvert de «l’aide humanitaire», s’enrichissent aux dépens de populations affaiblies par les guerres civiles, la pauvreté, la famine et la pandémie de sida. Délaissant les intrigues de contre-espionnage datant de la guerre froide, David Cornwell, alias John Le Carré, se positionne con-tre le capitalisme effréné dans ce roman à l’ère de la mondialisation. C’est le Brésilien Fernando Meirelles — le réalisateur qui nous avait ouvert les por-tes de l’enfer d’une favela de Rio de Janeiro dans La Cité de Dieu — qui est aux commandes de ce thriller actuel, un complot politico-économique, avec Ralph Fiennes (Le Patient anglais) dans le rôle de Justin Quayle — son per-sonnage, un dérivé, à bien des égards, de celui de George Smiley — ainsi que Rachel Weisz (découverte dans La Momie), en avocate justicière d’une cause perdue… Tourné à Berlin, Londres et Nairobi, LA CONSTANCE DU JAR-DINIER se veut un État du monde sur les grandes conspirations internationa-les maintenant fomentées dans les laboratoires pharmaceutiques. (S.B.-H.)

    5Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 –WWW.CLAP.QC.CA

  • FESTIVAL DU FILM JUIF DE WASHINGTON 2004 — PRIX DU PUBLIC

    TU MARCHERAS SUR L’EAUUn film de:

    Eytan Fox«UN FILM MOSAÏQUE DÉCONCERTANT [...]»

    (V. THABOUREY, POSITIF)

    «LE CONTEXTE POLITIQUE N’EST PAS OUBLIÉ. IL FAIT PARTIE INTÉGRANTE DE LA TENSION PERMANENTE QUI SOUTIENT CETTE ŒUVRE CAPTIVANTE.»

    (T. CHEZE, STUDIO)

    IsraëlGénérique: Israël. 2004. 104 min. (V.O. allemande, anglaise et hébraïque avec s.-t. français de Walk on Water) Drame réalisé par Eytan Fox. Scén.: Gal Uchovsky. Mus. orig.: Ivri Lider. Int.: Lior Ashkenazi, Knut Berger, Caroline Peters, Gideon Shemer.

    Synopsis: Agent au sein du Mossad, Eyal est chargé de retrouver la piste d’Alfred Himmelman, un officier nazi qui a échappé à la justice en fuyant en Argentine. Sous la fausse identité d’un guide touristique, il entre en contact avec Axel, son petit-fils qui débarque en Israël pour convaincre sa sœur Pia de revenir en Allemagne pour l’anniversaire de leur père. En froid avec ses parents, Pia vit maintenant en communauté dans un kibboutz. Jamais elle ne

    leur pardonnera d’avoir maintenu un lien avec un criminel de guerre. N’in-sistant plus, Axel visite le pays en compagnie d’Eyal sans se douter qu’il est sous surveillance. L’agent en mission fermerait le dossier jugeant qu’Axel ne détient aucun renseignement susceptible de piéger le vieux Himmelman, mais Menachem, son chef, le dépêche à Berlin alors qu’une information sous-entend qu’il resurgirait pour l’anniversaire de son fils.

    Notes: De prime abord, Eytan Fox signe un premier film passionnant qui nous ouvre les portes des services secrets israéliens. De fait, TU MARCHE-RAS SUR L’EAU voit son intrigue construite autour d’une histoire de ven-geance orchestrée par le Mossad. La chasse aux nazis ayant fui à l’étranger s’avère en soi un sujet riche en péripéties, plus encore si les criminels impunis sont jugés aujourd’hui lors de procès ultramédiatisés — citons le cas de Klaus Barbie. En marge de la tradition du film-procès dans laquelle Costa-Gavras s’est illustré aux États-Unis avec Music Box, Eytan Fox greffe à son canevas de thriller politique trois éléments clés enrichissant la trame d’une œuvre en demi-teintes. À travers Eyal (excellent Lior Ashkenazi vu dans Mariage tar-dif), Pia et leurs parents, le cinéaste originaire d’Israël observe comment le sentiment de culpabilité face à l’holocauste (ou son absence) affecte une jeune génération d’Allemands. Par l’intermédiaire d’Eyal, il rend également compte du paradoxe d’une justice triomphante excusant le meurtre commandité d’un vieillard impotent afin qu’il expie enfin ses meurtres. Plus habile de la part d’Eytan Fox, son personnage pivot doute de lui-même depuis le suicide d’Iris, sa femme. «Tu finis par tuer tous les gens que tu approches», lui écrivait-elle dans sa lettre d’adieu. Sa vulnérabilité derrière sa façade machiste accentue la complexité des liens que l’agent tisse avec Axel, un jeune homosexuel prê-chant des valeurs de tolérance. Hormis une conclusion sentimentale prévisi-ble, TU MARCHERAS SUR L’EAU mérite assurément le sceau de film à découvrir. (S.B.-H.)

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  • Un film de: Gus Van SantDu même réalisateur: Elephant

    «GUS VAN SANT PLONGE DANS UN FAIT DIVERS AVEC UNE TOTALE ÉCONOMIE DE PAROLES, POUR EN CHERCHER LA SUBSTANTIFIQUE MOELLE, LA VIE HANTÉE DERRIÈRE L’ANECDOTE CREUSE.»

    (O. TREMBLAY, LE DEVOIR)

    États-UnisGénérique: États-Unis. 2005. 97 min. (V.F. de Last Days) Drame écrit et réalisé par Gus Van Sant. Consultant musical: Thurston Moore. Int.: Michael Pitt, Lukas Haas, Asia Argento, Scott Green, Nicole Vicius, Ricky Jay.

    Synopsis: Blake est un artiste qui vit replié sur lui-même dans une grande maison au milieu d’une forêt, victime d’un succès qui l’a isolé du reste du monde et l’a plongé dans un abîme de solitude. Tandis que les membres de son groupe se remettent lentement d’une nuit d’excès, il tente d’échapper à sa propre existence et à son entourage, attendant l’heure de la délivrance.

    Notes: Un peu hâtivement annoncé comme une biographie relatant les der-niers jours de Kurt Cobain, LES DERNIERS JOURS ne manquera pas de dérouter, et de frustrer peut-être, le spectateur venu glaner des informations sur la célèbre icône grunge et les raisons de son suicide. Si l’inspiration de Gus Van

    Sant est évidente et même revendiquée (le film est dédié à la mémoire de la rock star), le projet du réalisateur dépasse cependant de loin la reconstitution et l’illustration biographique, son ambition se situant résolument ailleurs. Consti-tuant la fin d’un triptyque entamé en 2002 avec Gerry et poursuivi, en 2003, par le mémorable Elephant (Palme d’or cette année-là), ce dernier long métrage, tiré à la base d’un fait divers comme les deux précédents, dessine les contours d’une Amérique à travers le portrait d’une jeunesse perdue et désabusée. Ici donc s’expriment la solitude et la détresse d’un musicien talentueux ravagé par des démons intérieurs. Fidèle à sa liberté d’artiste et à une démarche sans concession, Van Sant étire et dépouille au maximum la narration pour tenter de nous immerger totalement dans le monde de Blake, version fictive de Cobain. Un parti pris moins évident pour le spectateur, les éléments auxquels se rat-tacher étant minces. Ainsi, le réalisateur privilégie une approche sensorielle et suggestive, abandonnant au passage toute psychologie didactique et conven-tionnelle, au risque de nous perdre. Imperceptiblement, le film exerce malgré tout une fascination que ménage une mise en scène reposant essentiellement sur une atmosphère mi-réaliste, mi-onirique. Le personnage de Blake appa-raît comme une figure fantomatique, au bord du gouffre, et qui semble évoluer dans un espace-temps figé, entre la vie et la mort. Michael Pitt livre une com-position impressionnante, littéralement habité et entretenant un mimétisme troublant avec le défunt leader de Nirvana. Ballade crépusculaire et expérience singulière durant laquelle Van Sant radicalise un peu plus ses choix esthétiques, LES DERNIERS JOURS demeure une œuvre difficile mais envoûtante qui culmine dans un magnifique dernier plan poétique et libérateur. (P.H.)

    LES DERNIERS JOURSCANNES 2005 — GRAND PRIX TECHNIQUE

    7Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 –WWW.CLAP.QC.CA

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LOCARNO 2004 — PRIX DU PUBLIC

    Un film de:Eran Riklis

    Du même réalisateur:Vulcan Junction

    «[...] UN FILM À LA FOIS ABSURDE ET ÉMOUVANT QUI A LE GRAND MÉRITE DE DONNER UN CARACTÈRE HUMAIN À UN IMBROGLIO POLITIQUE APPAREMMENT INSOLUBLE.» (M.-A. LUSSIER, LA PRESSE)

    France · Allemagne · IsraëlGénérique: France · Allemagne · Israël. 2004. 97 min. (V.O. mul-tilingue avec s.-t. français) Drame réalisé par Eran Riklis. Scén.: Suha Arraf et Eran Riklis. Mus. orig.: Cyril Morin. Int.: Hiam Abbass, Makram Khoury, Clara Khoury, Ashraf Barhom, Eyad Sheety.

    Synopsis: Le jour de son mariage, Mona, une jeune femme d’ori-gine druze, sait qu’elle ne reverra plus les siens dès qu’elle ira rejoindre son mari, acteur à la télévision, en Syrie. Célébrée à la frontière entre le Golan — occupé par Israël depuis 1967 — et la Syrie, la noce réunit sa famille dispersée par l’absurdité des querelles frontalières.

    Notes: Œuvre sur fond de «procédurite» et de fébrilité autour d’un mariage entre une Druze et un Syrien, LA FIANCÉE SYRIENNE met en lumière les conséquences de l’occupation israélienne du Golan sur une famille prosyrienne. Dans ce film sur la journée remplie d’émotions d’une mariée triste, la frontière n’est pas que territoriale. Un Festen moyen-oriental soft! (S.B.-H.)

    LA FIANCÉE SYRIENNE

    CANNES 2004 — PRIX FIPRESCI - PRIX DU REGARD ORIGINAL

    Uruguay · Argentine · Allemagne · EspagneGénérique: Uruguay · Argentine · Allemagne · Espagne. 2004. 99 min. (V.O. espagnole avec s.-t. français). Comédie réalisée par Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll. Scén.: Juan Pablo Rebella, Pablo Stoll et Gonzalo Delgado Galiana. Mus. orig.: Pequeña Orquesta Reinci-dentes. Int.: Andrés Pazos, Mirella Pascual, Jorge Bolani, Ana Katz, Daniel Hendler.

    Synopsis: À l’annonce de la visite de son frère Herman, la routine du taciturne Jacobo, dont la vie se résume à son usine de chaussettes, est bousculée. Pour ce frère qu’il n’a pas vu depuis des lustres, Jacobo demande à son assistante Marta de lui servir d’épouse dévouée pour jouer une «comédie familiale» pendant quelques jours...

    Notes: Le tandem d’Uruguayens Rebella-Stoll signe une fable mélancolique à l’humour aigre-doux sur la réunion inattendue de trois solitudes le temps de retrouvailles familiales salvatrices... (S.B.-H.)

    Un film de:Juan Pablo Rebella

    et Pablo StollDes mêmes réalisateurs:

    25 watts«UN IRRADIANT OVNI URUGUAYEN.»

    (M. LANDROT, TÉLÉRAMA)

    «CE FILM A DU CŒUR ET DE LA PUDEUR À REVENDRE.» (E. QUIN, ELLE)

    WHISKY

    8 – Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 WWW.CLAP.QC.CA

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  • Un film de: Bernard EmondDu même réalisateur: 20 h 17 rue Darling

    Québec

    Générique: Québec. 2005. 97 min. (V.O.F.) Drame écrit et réalisé par Bernard Émond. Mus.

    orig.: Robert Marcel Lepage. Int.: Élise Guilbault, Patrick Drolet, Denise Gagnon, Stéphane Demers, Isa-

    belle Roy, Paul Savoie.

    Synopsis: Jeanne n’a pas la foi. Ébranlée par le meurtre de Lise, une patiente assassinée sous ses yeux par son mari

    violent, elle est dévorée par la culpabilité de ne pas l’avoir sau-vée. Jeanne est médecin. Sa vocation de guérir ne l’empêche pas

    de vouloir en finir avec la vie. Ayant roulé toute la nuit jusqu’à Sainte-Anne-de-Beaupré, lieu de pèlerinage, elle ira se jeter dans le fleuve au bout du quai. La nuit tombe, elle n’y arrive pas. À ses côtés, Fran-çois Garon, un jeune homme de Petite-Rivière-Saint-François, est venu prier pour sa grand-mère mourante. Sa foi tiendra Jeanne en vie...

    Notes: À l’époque de la perte des repères, parler de foi est devenu un geste subversif. Exactement comme les qualités d’humanisme et d’ascétisme du cinéma de Bernard Émond apparaissent anachroni-ques et contrastent à l’ère du cinéma de divertissement. Le réali-sateur a choisi de regarder évoluer l’homme à travers ses erran-ces (La Femme qui boit), ses rédemptions (20 h 17 rue Darling) et aujourd’hui, son besoin de croire et de s’en remettre à une force supérieure. S’il campe l’intrigue de son troisième long métrage dans un lieu de culte (Sainte-Anne-de-Beaupré), Bernard Émond ne

    raconte pas une conversion ni un appel divin. LA NEUVAINE relate plutôt le sauvetage d’un être humain en détresse (Jeanne) par un autre (François) aussi désespéré. Plus forte, plus vraie et plus fragile, la religiosité hors du tem-ple, à l’intérieur de l’homme, atteint directement dans cette œuvre sur la piété, la compassion et le sens de la fraternité. Les églises de Bernard Émond ne croulent ni sous les dentel-les de pierre ni sous les dorures baroques des autels, mais elles habitent chacun de ces personnages parvenus à la fin d’un cycle de vie. Derrière la part d’ombre de Jeanne, il y a la volonté de François, la résignation sereine de la grand-mère agonisante, la confiance que Lise a eue en Jeanne. Alcoolique expansive dans La Femme qui boit, Élise Guilbault se métamorphose dans ce second passage dans l’univers d’Émond en femme silencieuse dont le film de sa vie défile sans arrêt devant son regard fixe. Un peu autiste, François, ce grand enfant interprété avec sobriété par Patrick Dro-let (20 h 17 rue Darling), l’apaise par sa détermination à réchapper de la mort sa grand-mère, celle-ci jouée avec une grande généro-sité par Denise Gagnon. Malgré l’âpreté du sujet, LA NEUVAINE est porteur de sérénité, d’une volonté d’être en paix avec soi-même. La photographie de Jean-Claude Labrecque en témoigne éloquemment. Ne serait-ce que pour la captation de ce vol d’oies blanches décol-lant de Cap-Tourmente comme un aréopage d’anges s’élevant vers le ciel. À nouveau, Bernard Émond parvient à nous réconcilier avec ce qu’il y a de plus sombre en nous. (S.B.-H.)

    9WWW.CLAP.QC.CA Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 –

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  • VERDOYANT PURE LAINE CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE

    Un film de:Tim Burton

    Du même réalisateur:Big Fish: la légende du

    gros poisson

    Un film de:Karina Soucy

    De la même réalisatrice:Grains de vie

    QuébecGénérique: Québec. 2004. 59 min. (86 min. avec courts métrages) (V.O.F.) Documentaire réalisé par Karina Soucy. Mus. orig.: Philippe Mius d’Entremont.

    Notes: «Dernier enfant» de l’île Verte et plus jeune résident per-manent, Gérald Dionne fils «milite» pour la survie de «son» île. Aujourd’hui, ce diplômé en biologie veille à préserver l’héritage d’un mode de vie insulaire, contrer l’exode (inévitable) — il reste seulement une trentaine d’habitants — et gérer l’affluence touristique pour proté-ger l’identité de la petite île du Bas-Saint-Laurent. Précédé des courts métrages de Jacques Bérubé, Carillon dans un verre d’eau de pluie et Dix milliards de molécules, VERDOYANT PURE LAINE va à la rencon-tre d’un conteur philosophe de la petite chronique d’une terre isolée et peuplée au gré des marées. Superbement filmée, l’île Verte s’y révèle dans toute sa luminosité hiver comme été. Un avant-goût de ce qu’elle réserve «en personne»... (S.B.-H.)

    États-Unis · Royaume-Uni Générique: États-Unis · Royaume-Uni. 2005. 115 min. (V.F. de Charlie and the Chocolate Factory) Comédie fantaisiste réalisée par Tim Burton. Scén.: John August d’après le conte de Roald Dahl. Mus. orig.: Danny Elfman. Int.: Johnny Depp, Freddie Highmore, Helena Bonham Carter, Eileen Essel.

    Synopsis: Charlie n’a pas les sous pour s’offrir autant de sucreries qu’il le voudrait. Sa famille est trop pauvre. Grâce au concours organisé par Willy Wonka, propriétaire de la fabrique de chocolat de sa ville, le gamin voit l’occasion inespérée de se gaver de bonbons...

    Notes: S’imprégnant à nouveau de la magie d’un univers merveilleux comme il l’avait fait dans Edward aux mains d’argent, Tim Burton adapte le conte du fantaisiste Roald Dahl avec son comédien fétiche, Johnny Depp, dans le rôle du mystérieux Willy Wonka. (S.B.-H.)

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  • BOUDU

    Un film de: Gérard JugnotDu même réalisateur: Monsieur Batignole«[...] UNE COMÉDIE POPULAIRE SYMPATHIQUE ET DISTRAYANTE.»

    (M.-N. TRANCHANT, LE FIGAROSCOPE)

    FranceGénérique: France. 2004. 104 min. (V.O.F.) Comédie réalisée par Gérard Jugnot. Scén.: Philippe Lopes-Curval d’après Boudu sauvé des eaux, pièce librement adaptée de René Fauchois. Int.: Gérard Depardieu, Gérard Jugnot, Catherine Frot, Constance Dollé, Bonnafet Tarbouriech.

    Synopsis: Garé en bordure d’un canal pour mater discrètement sa stagiaire Coralie, Christian Lespinglet, un marchand de tableaux criblé de dettes, res-cape à contrecœur un clochard de la noyade. Sous la pression de la jeune femme, il repêche le malheureux qu’il héberge bien malgré lui pour la nuit. Sauvé des eaux, Boudu — c’est son nom de SDF! — crèchera plus longtemps que prévu chez le galeriste dont la femme dépressive et dyslexique, Yseult, reprend du poil de la bête en maternant ce malotru qui s’incruste...

    Notes: Gérard Jugnot est un acteur comique doublé d’un réalisateur au cœur tendre. Il n’allait pas réadapter la pièce de René Fauchois comme Jean Renoir l’avait fait, en 1932, permettant à l’acteur Michel Simon d’entrer dans la légende avec sa célèbre interprétation du clochard envahissant. C’était une

    lecture sombre aux antipodes de ce que le comédien souhaitait pour son neu-vième film. Recherchant plutôt à reproduire le type de personnage qu’il jouait dans Monsieur Batignole — un boucher qui s’enrichit pendant l’Occupation, mais qui sauve son prochain en cachant des enfants juifs —, Jugnot incarne dans BOUDU un bourgeois fauché, infidèle (enfin qui essaie de l’être!) et détaché de sa femme. Le galeriste représente pour Boudu «une pâte à frire»! L’intrusion dans sa vie chaotique de ce sans-abri grossier, vulgaire, mais avec un bon fonds de commerce d’humanité l’exaspère et finalement l’oblige à de meilleurs sentiments. À l’aise dans ce rôle où il se transforme progressive-ment, Jugnot — le brave Clément Mathieu, surveillant mélomane dans Les Choristes — doit affronter ses démons avec ce «survenant». Éléphant dans un magasin de porcelaine, clodo élevé par un Thénardier, Obélix voleur de bai-sers, son charisme sauve Boudu bien plus que Lespinglet. Échevelé, le teint rougeaud, c’est Gérard Depardieu qui enfile les hardes de l’emmerdeur. Même que dans certains dialogues où il raconte ses mésaventures, on imagine le lou-bard qu’il a été avant d’être sacralisé monstre du cinéma français. Semant la discorde et le bonheur, Boudu bouffe la vie des autres. Mais il en redonne à Yseult, une femme captive de sa «camisole de force chimique». Délicieuse en bourgeoise délurée peu à peu, Catherine Frot (la mère bourreau dans Vipère au poing) s’adonnera dès lors à un libertinage libérateur. Avec ses camarades Jugnot et Depardieu, elle s’amuse dans cette version contemporaine qui tombe parfois dans l’excès de bons sentiments — la signature de Jugnot. Dans la plus pure tradition de la comédie de situation populaire — personnages archéty-paux, mais sympathiques avec quelques boutades bien envoyées —, BOUDU rejoindra particulièrement les fans de Depardieu méthode Francis Veber dans Le Placard... sous le soleil d’Aix-en-Provence! (S.B.-H.)

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    France · Italie · SuisseGénérique: France · Italie · Suisse. 2004. 105 min (V.O. française et polo-naise avec s.-t. français) Drame réalisé par Roberto Andò. Scén.: Roberto Andò et Salvatore Marcarelli. Mus. orig.: Ludovico Einaudi. Int.: Daniel Auteuil, Anna Mouglalis, Greta Scacchi, Giorgio Lupano, Magda Mielcarz, Michael Lonsdale.

    Synopsis: Écrivain célèbre, Serge Novak est le pseudonyme de Daniel Bol-tanski. Discret, l’auteur sans visage, tel un Réjean Ducharme, a une aventure d’une nuit avec Mila, la veille du mariage de son beau-fils Fabrizio, à Capri. Le lendemain, Daniel découvre avec stupeur l’identité de la mariée. C’est Mila. S’ensuit une histoire de chantage...

    Notes: Avec brio, Roberto Andò explore les mêmes zones adultérines que Louis Malle dans Fatale. Par-delà le thriller érotique, l’ancien assistant de Fellini parle d’usurpation d’identité et démêle l’écheveau complexe des moti-vations d’un écrivain — comme Émile Ajar — ayant préféré l’ombre à la lumière. (S.B.-H.)

    LE PRIX DU DÉSIR

    Un film de: Roberto AndòDu même réalisateur: Le Manuscrit du prince

    «UN FILM LÉCHÉ AUX ACCENTS CHABROLIENS.»(M. DUMAIS, VOIR)

    FESTIVAL DU FILM D’AVIGNON 2004 — PRIX UCMF - LUDOVICO EINAUDI

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  • FLEURS BRISÉESCANNES 2005 — GRAND PRIX DU JURY

    Un film de: Jim JarmuschDu même réalisateur: Ghost Dog: la voie du samouraï

    «UNE COMÉDIE PINCE-SANS-RIRE TOUT À FAIT DÉLECTABLE [...]» (G. CARIGNAN, LE SOLEIL)

    «BROKEN FLOWERS RASSEMBLE LES MEILLEURS ÉLÉMENTS DU CINÉMA DE JARMUSCH: HUMOUR IRONIQUE, FLUIDITÉ DE L’IMAGE ET AMBIANCE MUSICALE HYPNOTIQUE.» (M. CASSIVI, LA PRESSE)

    États-UnisGénérique: États-Unis. 2005.105 min. (V.O.A.S.-T.F. de Broken Flowers) Comédie dramatique écrite et réalisée par Jim Jarmusch. Mus. orig.: Mulatu Astatke. Int.: Bill Murray, Jeffrey Wright, Sharon Stone, Frances Conroy, Jes-sica Lange, Tilda Swinton, Julie Delpy.

    Synopsis: Célibataire endurci, Don Johnston reçoit une mystérieuse lettre anonyme: l’une de ses anciennes amantes l’informe qu’il a un fils de dix-neuf ans. Son meilleur ami, père de famille et détective amateur, l’incite à éluci-der ce mystère. Malgré son peu d’enthousiasme, Don prend la route et part à la rencontre de quatre de ses anciennes amours, chacune pouvant être poten-tiellement la mère de l’enfant. Un périple qui va le confronter au passé et du coup l’amener à regarder son présent.

    Notes: C’est après lui avoir proposé d’incarner son propre personnage dans l’un des sketches de Coffee and Cigarettes que Jim Jarmush a eu l’envie de pro-

    longer sa collaboration avec Bill Murray. Le cinéaste écrit alors sur mesure ce rôle d’un ex-séducteur quinquagénaire un rien désabusé que l’acteur endosse à merveille, comme une seconde peau. Un scénario qui permet au passage à Jarmush d’arpenter de nouveau le genre du road movie dont il s’est fait une prédilection par le passé, enrichi ici d’une thématique sur la filiation. Le film prend ainsi des allures de ballade doucement mélancolique où la quête de la mère devient vite accessoire et sert de prétexte pour dresser le portrait savou-reusement décalé d’un homme qui doit faire le bilan d’une existence révolue. Et Jarmush de nous offrir des scènes désopilantes lorsque Don rend visite à ses anciennes conquêtes, l’impassibilité chronique de Bill Murray ajoutant à la drôlerie cocasse des situations. Hautes en couleur, ces femmes sont notam-ment interprétées de manière mémorable par Sharon Stone, Tilda Swin-ton et Jessica Lange (cette dernière irrésistible en spécialiste ès communica-tion avec les animaux!). On reconnaît la griffe de Jarmush plus préoccupé par les détails et une observation minutieuse de ses personnages et des situations que par l’histoire en elle-même. L’apparent minimalisme de l’ensemble est plus qu’étudié et progressivement laisse transparaître, sous le ton de la comé-die douce-amère, une certaine inquiétude. L’indifférence de Don dissimule en fait une solitude profonde et la relative vacuité de son existence. Le film fonc-tionne comme une juxtaposition de vignettes dont Jarmush a le secret, ryth-mées par la nonchalance burlesque de Bill Murray et une musique discrè-tement moderne et jazzy. Peut-être plus accessible au grand public que ses dernières œuvres, FLEURS BRISÉES n’en conserve pas moins le style de son auteur qui réussit à la fois à nous faire rire et nous émouvoir tout en glis-sant une réflexion sur la fuite du temps. (P.H.)

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  • quand il astique sa Cadillac... Il n’y aura pas de «fif» dans la famille Beaulieu. Gervais veille au grain. C’est le drame de Zachary qui admire et recherche l’ap-probation de son père qu’il ne veut pas décevoir. Le soir, il prie le bon Dieu de le guérir de son homosexualité qu’il ne peut plus nier à l’adolescence...

    Notes: Troisième long métrage du réalisateur Jean-Marc Vallée, C.R.A.Z.Y. se veut un drame intimiste sur la difficulté à trouver sa place dans une famille lorsqu’on est différent. Avec Michel Côté (Le Dernier Tunnel) et Danielle Proulx (Portion d’éternité) dans les rôles des parents Beaulieu, Vallée brode un très beau portrait de la famille des années 60-70 à travers l’histoire d’amour d’un père et son fils. Non sans rappeler Léolo de Jean-Claude Lauzon de par la force du lien qui unit Gervais à Zachary, C.R.A.Z.Y. est narré en voix hors champ par Zac lui-même qui se remémore l’éclosion de son homosexualité qui avait bouleversé sa famille à l’époque où l’OMS considérait l’homosexualité comme une maladie mentale. Affolé par les préjugés et l’impossibilité que son fils puisse mener «une vie normale», Gervais, interprété avec une sensibilité inouïe par Michel Côté, espère sauver Zac de la clandestinité. Il prie avec autant de ferveur pour que Raymond (Pierre-Luc Brillant en junkie batailleur), son second, se désintoxi-que. Gervais est un sauveur. L’expression de l’amour paternel est d’ailleurs l’une des forces d’un récit souvent onirique posant un regard vrai sur la relation père-fils et sur les rivalités entre frères comme l’avait fait Louis Bélanger dans Gaz Bar Blues. Témoignage de tendresse masculine, C.R.A.Z.Y. réserve toutefois un rôle de mère compréhensive à Danielle Proulx, très juste en Laurianne Beaulieu capable de raisonner son époux. Interprète de Zachary de 15 à 21 ans, Marc-André Grondin (Nelligan) campe avec conviction son personnage déchiré entre l’affirmation de son identité et le désir de se conformer aux conventions sociales pour éviter le rejet. Une tragicomédie d’une grande humanité. (S.B.-H.)

    QuébecGénérique: Québec. 2005. 127 min. (V.O.F.) Drame réalisé par Jean-Marc Vallée. Scén.: François Boulay et Jean-Marc Vallée. Int.: Michel Côté, Danielle Proulx, Marc-André Grondin, Émile Vallée, Pierre-Luc Brillant, Maxime Tremblay, Alex Gravel, Natacha Thompson.

    Synopsis: Né le 25 décembre 1960, Zachary est le quatrième d’une famille de cinq garçons avec Christian, Raymond, Antoine et Yvan. Rassemblés sous les initiales C.R.A.Z.Y., les fils Beaulieu forment une fratrie à laquelle Zachary s’identifie peu dès sa plus tendre enfance. Père présent pour «ses gars», Gervais, un bon vivant qui chante du Aznavour dans les partys de famille, digère mal que Zac, son favori, préfère pousser le landau du p’tit dernier au lieu de jouer au hockey avec ses frères. Maudit qu’il l’aime son Zac! «Entre hommes», il l’invite à manger «une frite» chez Normand, le roi de la patate, lui file quelques billets

    C.R.A.Z.Y.Un film de: Jean-Marc Vallée

    Du même réalisateur: Liste noire

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    Notes: Une coïncidence humiliante scelle les retrouvailles d’Antoine et de Cécile, les personnages du dernier Téchiné, LES TEMPS QUI CHAN-GENT. Bien qu’Antoine (Gérard Depardieu) ait espéré ce jour, il ne croyait pas être secouru par le mari (Gilbert Melki) de Cécile (Catherine Deneuve) lorsqu’il se frappe contre une vitrine. Ce hasard déjoue sa vision idyllique d’une croisade amoureuse qu’il orchestre depuis plus de 30 ans. Une rencontre prévue, mais aussi inopinée que leur dernier rendez-vous pour le premier long métrage de François Dupeyron, Drôle d’endroit pour une rencontre (1988). «Césarisés» en 1981 pour Le Dernier Métro, Deneuve et Depardieu partageaient alors un plateau pour la dernière fois avant qu’André Téchiné ne les réunisse dans un drame où l’usure, la durabilité et l’intensité des sentiments s’embrassent. Ainsi, le cinéaste les met en scène dans une histoire d’amour tortueuse où les forces centrifuges s’opposent à une nouvelle rencontre, à une seconde chance. Immen-sément seul, Antoine a entretenu son amour alors que Cécile a lâché prise, aimé de nouveau et refuse maintenant de céder à la nostalgie. Contradictoire dans l’expression des attentes — dans la foulée d’Alice et Martin —, LES TEMPS QUI CHANGENT réfère par ses intrigues tissées autour de cette romance «crépusculaire» à Ma saison préférée et au polar Les Voleurs. Par les voix de ces personnages secondaires — Natan auquel Cécile ne semble pas très attachée, Sami (Malik Zidi), leur fils, un jeune homme qui aime les garçons, mais qui vit avec Nadia pour leur complicité — Téchiné souligne à quel point Antoine refuse d’abdiquer et comment Cécile s’est résignée. Dès lors, le jeu de Depar-dieu révèle la naïveté d’un homme épris jusqu’à se tourner vers la sorcellerie tandis que Deneuve, loin de se détacher de son image de femme froide, incarne une Cécile maîtresse d’elle-même, mais brûlant d’un feu intérieur. Desservi par un montage un peu brouillon, Téchiné livre toutefois un maelström d’émotions vives sur les temps qui finalement ne changent pas ou si peu... (S.B.-H.)

    FranceGénérique: France. 2004. 90 min. (V.O.F.) Drame réalisé par André Téchiné. Scén.: André Téchiné, Laurent Guyot, Pascal Bonitzer. Mus. orig.: Juliette Garrigues. Int.: Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Gilbert Melki, Malik Zidi, Lubna Azabal.

    Synopsis: Trente ans après s’être quittés, Antoine et Cécile se croisent à Tanger. Antoine n’a jamais oublié Cécile. Loin d’être fortuite, son installa-tion au Maroc pour six mois est préméditée depuis des années. Envoyé pour superviser un chantier, il espère reconquérir Cécile, mariée depuis vingt ans à Natan, médecin d’origine marocaine. «Un premier amour peut-il devenir un dernier amour?» Antoine croit que oui, Cécile résiste. Elle ne veut pas retour-ner dans le passé.

    LES TEMPS QUI CHANGENTUn film de: André Téchiné – Du même réalisateur: Les Égarés

    «DEPARDIEU ET DENEUVE Y SONT SIMPLEMENT BOULEVERSANTS.» (X. LEHERPEUR, CINÉ LIVE)

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  • Les lecteurs du Magazine Le Clap ont entre 35 et 55 ans. Ils sont fortement scolarisés et ont un revenu annuel élevé. Source: Sondage SOM. Faites connaître votre entreprise et vos services… Réservez votre espace publicitaire dès maintenant ! Marie Dubé (418) 653-2470, poste 210 ou 1 800 361-2470ESPACE PUBLICITAIRE

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    V.O.S.-T.F.Version originale

    avec sous-titres français

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    CLASSEMENTDES FILMS

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    ou accompagnées d’une personne majeure.

    Ne peut être vu que par des personnes âgées de 16 ans et plus.

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  • TABLEAU DES TARIFSAdulte ················································································· 7,50 $ vendredi au dimanche après 18 h ········································ 9 $ samedi et dimanche avant 18 h ······································· 7,75 $ mardi et mercredi ······························································ 6,25 $50 à 64 ans ······································································· 7,25 $ Âge d’or (65 ans et plus) ··················································· 6 $14 ans et moins ···································································· 6 $Étudiant (sur présentation de la carte d’étudiant) ························ 6,50 $ dimanche au vendredi après 21 h ········································ 4 $Carte Abonne-Clap 10 films ········································ 55 $ 5 films ········································· 35 $

    POUR NOUS JOINDREHoraire des films ........................... 650-CLAP ou 650-2527Administration .................................................. 653-2470Billetterie ......................................... 653-2470, poste 229Télécopieur ...................................................... 653-6018Courriel ................................................ [email protected] Internet ............................................. www.clap.qc.ca

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    Sur présentation de la carte de leur établissement d’enseignement, toutes les représentations après 21 h, excepté le samedi soir, sont au tarif de 4$ pour les étudiants.

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    MATINÉES PARENTS-BÉBÉSPARENTS, PRENEZ L’AIR !Profitez de nos matinées parents-bébés pour vous évader avec vos petits sans avoir à vous inquiéter. Lors de ces représentations adaptées, nous vous offrons un environnement tolérant.Bienvenue aux futurs cinéphiles !

    LES JOURNÉES DES ABONNÉSTous les lundis et jeudis, sauf les jours fériés, vous verrez votre invité admis pour seulement 2$ à la projection pour laquelle vous vous procurerez un billet.

    CHANGEMENTS À L’HORAIRELes représentations sont sujettes à changement sans préavis.

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  • PRIX DE L’ASSOCIATION DES CRITIQUES ALLEMANDS 2005 — MEILLEUR FILM — MEILLEURE ACTRICE - JULIA JENTSCH

    LES ÉDUKATEURSUn film de: Hans WeingartnerDu même réalisateur: Le Bruit blanc

    «LES ÉDUKATEURS PARLE D’ENGAGEMENT AVEC SINCÉRITÉ ET UN SENS PÉDAGOGIQUE SÛR. [...] UNE ŒUVRE QUI RÉVEILLE NOS CONSCIENCES!

    (T. CHEZE, STUDIO)

    Allemagne · AutricheGénérique: Allemagne · Autriche. 2004. 126 min. (V.O. allemande avec s.-t. français) Drame social réalisé par Hans Weingartner. Scén.: Katharina Held et Hans Weingartner. Mus. orig.: Andreas Wodraschke. Int.: Daniel Brühl, Julia Jentsch, Stipe Erceg, Burghart Klaussner.

    Synopsis: Jan et Peter sont des anarchistes modernes. Braqués contre le capitalisme galopant, ils espèrent réveiller les consciences en s’introduisant dans de riches demeures qu’ils mettent à sac. Jamais ils ne volent. Ils foutent seulement le chaos dans ces symboles de soumission à la dictature capitaliste. Leur signature: «Les Édukateurs». Leur message: «Vos années de vaches gras-ses sont comptées». Sensibiliser les gens à la justice sociale est la mission qu’ils se sont donnée. Redevable d’une somme de 94 500 euros pour rembourser une Mercedes qu’elle a emboutie sans être assurée, Jule, la copine de Peter, se ven-gera de Hardenberg, le propriétaire de la voiture, en convainquant Jan de l’ini-tier à leurs raids nocturnes contre l’ordre établi. Sauf que la mission tourne mal et qu’ils se retrouvent, avec Peter, avec un otage sur les bras.

    Notes: Plus qu’un film sur la corruption inévitable de l’idéalisme par les obligations (la famille, le boulot, la sécurité), LES ÉDUKATEURS relate un combat à finir avec l’injustice. Là où les soixante-huitards ont abandonné, ces jeunes militants reprennent le flambeau d’une lutte naïve par moments con-tre la société de consommation, le pouvoir économique aux mains d’un faible

    pourcentage d’individus et la dictature de la droite sur une démocratie illu-soire. Dans cette œuvre engagée — celle d’un ex-militant qui n’a pas trouvé un mouvement défendant ses revendications —, Hans Weingartner conteste même «l’accessibilité» des moyens pour raconter l’histoire de ces jeunes «révo-lutionnaires» qui se considèrent comme les détonateurs d’un vaste courant. Avec une caméra numérique à l’épaule, la légèreté de la technologie permet ici de coller de près à l’urgence, à la fébrilité qui se dégage des actions de Jan, Peter et Jule. Le film adopte alors le ton énergique du thriller surtout lorsqu’ils enlèvent Hardenberg par obligation. Par la suite, Weingartner, influencé par le cinéma de Costa-Gavras, compare la morale des kidnappeurs idéalistes à l’an-cienne ligne de conduite de l’otage embourgeoisé depuis. L’intérêt de ce film militant doublé d’une histoire d’amour et d’amitié réside dans les dialogues empreints de l’énergie d’une jeunesse combative et dans la résonance signi-ficative de la musique dont le rédempteur Halleluia interprété par Jeff Buc-kley. Formés de la magnifique Julia Jentsch ( Jule) à la fougue d’une Romane Bohringer, Stipe Erceg (Peter) au faciès racé d’un Vincent Gallo et Daniel Brühl ( Jan), le fils prodigue dans Au revoir, Lénine!, ce trio d’anarchistes nous rallie à sa cause! (S.B.-H.)

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  • HORLOGE BIOLOGIQUE

    Un film de:Ricardo TrogiDu même réalisateur:Québec-Montréal

    QuébecGénérique: Québec. 2005. 100 min. (V.O.F.) Comédie réalisée par Ricardo Trogi. Scén.: Jean-Philippe Pearson, Patrice Robitaille et Ricardo Trogi. Mus. orig.: Frédéric Bégin et Phil Electric. Int.: Jean-Philippe Pearson, Patrice Robitaille, Pierre-François Legendre, Claude Despins, Hugo Giroux, Marc Saint-Martin, Julie Perreault, Catherine Proulx Lemay, Geneviève Alarie, Julie Deslauriers, Karen Elkin, Claude Michaud.

    Synopsis: Rien ne presse dans la vie pour Fred, sauf le désir de sa blonde Marie d’avoir un enfant. Une éventualité qui l’effraie, car il craint que l’arrivée d’un bébé ne court-circuite sa relation amoureuse. Dans le cas de Paul, trop tard pour peser sur le bouton panique. Sa copine Isabelle est enceinte! Stressé par la naissance de son enfant, le futur papa somatise... Quant à Sébastien, père épanoui d’un rejeton de huit mois, il est découragé par l’attitude adoles-cente et angoissée de ses amis...

    Notes: L’homme a-t-il une horloge interne qui sonne comme chez la femme le signal fatidique qu’il est temps de faire des bébés? Se reproduire, est-ce une priorité chez le trentenaire moyen de sexe masculin? Dans HOR-LOGE BIOLOGIQUE, second long métrage du réalisateur Ricardo Trogi, trois mecs d’aujourd’hui s’essayent à trouver une réponse satirique en atta-quant de front le sujet «miné» qu’est parfois celui de la paternité. Après le succès inespéré de Québec-Montréal, en 2002 — son road movie mordant sur les rapports homme-femme tordus, couronné par quatre prix Jutra dont celui du meilleur film et du meilleur scénario —, le cinéaste originaire de Qué-bec rapplique avec le tandem de scénaristes et acteurs Pearson-Robitaille. Il en ressort une réflexion de la même mouture que son film précédent, c’est-à-dire dans un style loin d’être politiquement correct, plutôt baveux sur les bords. Bref, HORLOGE BIOLOGIQUE parle des «vraies affaires» et s’in-sinue dans l’univers fantasmé d’un triumvirat d’hommes qui ont une concep-tion différente de la paternité. Or, tous les trois recherchent le bonheur comme dans Québec-Montréal, où ils visaient la relation parfaite. Sans être une suite, HORLOGE BIOLOGIQUE, selon Patrice Robitaille en entre-vue à La Presse, conserve le même esprit. Une suite est d’ailleurs prévue, mais pour plus tard, histoire de laisser mûrir les personnages. D’ici au moment où nous roulerons sur l’autoroute 20 en leur caustique compagnie, faisons le che-min de croix de neuf mois de ces (futurs) pères sécrétant un surplus de tes-tostérone... (S.B.-H.)

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  • Belgique · FranceGénérique: Belgique · France. 2004. 90 min. (V.O.F.) Comédie dramati-que écrite et réalisée par Yolande Moreau et Gilles Porte. Mus. orig.: Philippe Rouèche. Int.: Yolande Moreau, Wim Willaert.

    Synopsis: En tournée dans le nord de la France avec Sale affaire, son one woman show, Irène rencontre Dries, un porteur de géants dans les fêtes forai-nes. Celle qui joue sur scène le rôle d’une femme à la recherche d’un amant, son poussin qu’elle l’appelle, a le béguin pour ce type sans vrai boulot ni atta-che. Entre deux spectacles, Irène qui commande dans les haltes «une gaufre au sucre avec une histoire d’amour» l’a peut-être trouvée sa belle histoire...

    Notes: L’œil de Yolande Moreau pétille dans ce touchant QUAND LA MER MONTE... Il brille de pudeur, légèrement larmoyant. C’est que la réalisation

    de ce premier film — un vrai parcours du combattant — est le résultat de son entêtement et celui de son camarade Gilles Porte. À eux deux, ils sont venus à bout des réticences des producteurs pour aboutir à une œuvre écrite à quatre mains fébriles à mi-chemin entre le théâtre, le cabaret humain et le cirque triste. Cinéma puisant ses racines dans le réel, QUAND LA MER MONTE… s’ins-pire de l’expérience scénique de la comédienne alors que pour payer le loyer, dans les années 80, Yolande Moreau imaginait, puis prêtait sa dégaine pataude à ce personnage de femme masquée, un peu prolo, très paumée, ayant tué son amant. Philosophant sur la vie, la solitude et le désespoir qui nous amènent à faire des gestes extrêmes ou à se croire amoureux par dépit, l’actrice, couronnée aux Césars, coiffait Audrey Tautou sur le podium. Elle livrait son message à tra-vers la voix de cette femme ordinaire, à la fois naïve et pathétique, dont elle des-sine le portrait moral sur le site Internet du film: «Pour raconter ce vide, cette désespérante envie d’amour, j’ai utilisé le port du masque. Le personnage pre-nait du recul avec la réalité, faisant penser à un personnage d’Ensor ou encore au Cri de Munch...» La ressuscitant, Moreau et Porte, dans un désir de ne pas compromettre l’authenticité de leur «western» — l’allusion n’est pas gratuite, car la connivence entre Irène et Dries cousine celle des personnages du film de Manuel Poirier (Western) —, ont tourné les scènes de cafés-théâtres devant un vrai public. Et c’est très beau de voir Moreau (Irène) tendre la main à son «poussin», alias Dries, un homme (l’acteur Wim Willaert, aussi lumineux et touchant que sa camarade en loubard rêveur) qui lui permet de se sentir dési-rable alors que Michel, son mari, ne lui parle que de la couleur des carreaux de la salle de bain. Trop vrai pour la frime, c’est un film sincère, plus rare encore qu’une bulle de savon qui monte au ciel sans jamais crever... (S.B.-H.)

    Un film de: Yolande Moreau et Gilles Porte«UN FILM AU CŒUR GROS COMME ÇA [...]. FILM POINTILLISTE, ROAD-MOVIE NOSTALGIQUE,

    DÉRISOIRE ET GÉNÉREUX, AUX DIALOGUES CISELÉS, IL ÉVOQUE À LA FOIS LA STRADA DE FELLINI ET TANDEM DE LECONTE.» (M. REBICHON, STUDIO)

    QUAND LA MER MONTECÉSAR 2005 — MEILLEURE ACTRICE - YOLANDE MOREAU - MEILLEUR PREMIÈRE ŒUVRE DE FICTION · PRIX LOUIS-DELLUC 2004 — MEILLEUR PREMIER FILM

    20 – Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 WWW.CLAP.QC.CA

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  • QuébecGénérique: Québec. 2005. 102 min. (V.O.F.) Drame écrit et réalisé par Louise Archambault. Mus. orig.: Ramachandra Borcar. Int.: Sylvie Moreau, Macha Grenon, Hélène Florent, Juliette Gosselin, Mylène St-Sauveur, Vin-cent Graton, Emily Holmes.

    Synopsis: Depuis que son fiancé lui a coupé les vivres, Michèle, une profes-seure d’aérobie qui a accumulé des dettes de jeu, n’arrive plus à joindre les deux bouts. Elle décide donc d’aller se faire voir en Californie chez sa sœur Chloé. Fauchée et incapable de trouver une personne assez folle pour lui prêter de

    l’argent, elle cogne à la porte de Janine, une amie d’enfance qui la recueille, elle et sa fille de quatorze ans, Marguerite. Également mère d’une adoles-cente, Gabrielle, la bonne samaritaine, s’inquiète de l’influence de la fille de Michèle sur la sienne si réservée. Peu à peu, leur cohabitation leur fera pren-dre conscience des différents besoins de leurs enfants. Pendant que Michèle constate le besoin de stabilité de Marguerite, Janine voit Gabrielle se déta-cher de son giron...

    Notes: Pour son premier long métrage, Louise Archambault, qui a travaillé notamment à titre d’assistante réalisatrice, braque sa caméra sur la complexité des relations mère-fille. Si la diplômée de l’Université Concordia se consacre maintenant à sa carrière personnelle, elle mène de front des projets complé-mentaires comme sa participation, avec un collectif de cinéastes, à la réalisa-tion éventuelle de Petit guide de survie au 21e siècle. D’autre part, elle colla-borera au second long métrage de Philippe Falardeau, Congorama, à titre de photographe de plateau. Pour l’heure, c’est FAMILIA qui retient l’attention grâce à l’universalité des questions qu’elle pose à travers ces personnages de femmes de deux générations. «Est-il possible de ne pas reproduire les com-portements malsains, innés ou acquis, de ses parents avec ses propres enfants?» C’est ce à quoi elle tente de répondre avec intelligence et sensibilité à travers les voix du quatuor de comédiennes Sylvie Moreau, Macha Grenon, Juliette Gosselin et Mylène St-Sauveur. (S.B.-H.)

    Un film de:Louise Archambault

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    Il y a une fissure, une fissure dans tout. Comme ça, la lumière peut entrer.

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    21Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 –WWW.CLAP.QC.CA

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    FranceGénérique: France. 2003. 97 min. (V.O.F.) Documentaire écrit et réalisé par Jean-Henri Meunier. Mus. orig.: Henri Padovani. Avec Arnaud Barre, Hubert Bouyssières, Christian Lombard, Henri Sauzeau, Cécile Causse.

    Notes: Ex-Parisien depuis 1995, l’année où il s’installa à Najac, le réalisa-teur Jean-Henri Meunier témoigne de la vie quotidienne dans ce hameau de l’Aveyron. Filmé dans l’esprit «naturaliste» et la jovialité du film de Christian Philibert, Les 4 saisons d’Espigoule, LA VIE COMME ELLE VA vole des morceaux de vie à des personnages colorés, souvent touchants à cause de leurs lubies. Quand il est question d’Henri, le Léonard de Vinci de Najac construi-sant des prototypes d’engin qu’il peint d’azur alors qu’il est dans sa période bleue à la Picasso, ou de Cécile, la centenaire qui maugrée contre la soupe trop épaisse, une sincère humanité transpire de ce portrait pittoresque presque trop beau pour être vrai. Absolument charmant! (S.B.-H.)

    Un film de:Jean-Henri Meunier

    «UN BEAU DOCUMENTAIRE, GORGÉ D’HUMANITÉ SAVOUREUSE.»(LE FIGARO)

    «UNE BALADE CHAMPÊTRE DANS UN VILLAGE DE L’AVEYRON, FAITE D’HUMANITÉ, D’HUMOUR ET DE SAUTERELLES IRISÉES. ON FAIT SON BALUCHON ILLICO.»

    (S. BENEDETTI, CINÉ LIVE)

    22 – Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 WWW.CLAP.QC.CA

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  • 16 avril - 11 septembre 2005

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    Ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 17 h

    LE CENTRE D’EXPOSITION EST SUBVENTIONNÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS DU QUÉBEC.

    Un film de:Hubert Sauper

    «ATTENTION, DYNAMITE! AVEC SON DOCUMENTAIRE, HUBERT SAUPER NOUS

    MONTRE AVEC UNE ACUITÉ RARE LE CAPI-TALISME SE NOURRISSANT DE LA MORT.»

    (J. ROY, L’HUMANITÉ)

    Un film de: Kim Ki-duk

    Du même réalisateur:Printemps, été, automne,

    hiver... et printemps«NOUVEAU FILM D’UN CINÉASTE INSPIRÉ [...] LOCATAIRES EST DE TOUS SES

    FILMS LE PLUS COMPATISSANT, LE PLUS POÉTIQUE. [...]

    (J.-B. MORAIN, LES INROCKUPTIBLES)

    LOCATAIRESLE CAUCHEMAR DE DARWIN

    Autriche · Belgique · FranceCanada · Finlande · SuisseGénérique: Autriche · Belgique · France · Canada · Finlande · Suisse. 2003. 107 min. (V.O. anglaise, russe et swahili avec s.-t. fran-çais de Darwin’s Nightmare) Documentaire écrit et réalisé par Hubert Sauper.

    Notes: Hubert Sauper pose un regard extrêmement critique sur les rapports Nord-Sud dans un docu-choc sur l’exportation de la perche du Nil, un poisson pêché dans le lac Victoria (Tanzanie). La commer-cialisation de ce poisson, exporté vers les pays développés pendant que le tiers-monde meurt de faim et muté en véritable enjeu politico-éco-nomique, dissimule un lucratif commerce d’armes. Un film-reportage percutant appuyé par des sources convergentes. (S.B.-H.)

    Corée du Sud · JaponGénérique: Corée du Sud · Japon. 2004. 95 min. (V.O. coréenne avec s.-t. français de 3-Iron) Drame écrit et réalisé par Kim Ki-duk. Mus. orig.: Slvian. Int.: Jae Hee, Lee Seung-yeon, Kwon Hyuk-ho.

    Synopsis: Tae-suk, un colporteur, accroche des publicités de porte en porte. Quand il repasse et que le prospectus est toujours suspendu à la poignée, le jeune homme crochète la serrure et s’introduit, en «voleur de vie», chez les gens. Errant dans ces foyers désertés, il en pro-fite pour lessiver ses vêtements et se reposer avant de repartir comme il est venu. Un jour, croyant être seul dans une demeure cossue, il réalise que l’épouse battue d’un homme dominateur l’observe.

    Notes: Enveloppé d’une musique mélancolique évoquant les Gymno-pédies d’Érik Satie, LOCATAIRES est un mélodrame onirique d’une grande beauté. Sans dissiper le mystère autour du fantomatique Tae-suk, Kim Ki-duk nous envoûte littéralement avec l’atmosphère irréelle de son récit. (S.B.-H.)

    PRIX DU CINÉMA EUROPÉEN 2004 — MEILLEUR DOCUMENTAIRE FESTIVAL DE VENISE 2004 — LION D’ARGENT DU MEILLEUR RÉALISATEUR

    23Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 –WWW.CLAP.QC.CA

  • Un film de Eric Darnell et Tom McGrath

    États-UnisGénérique: États-Unis. 2005. 90 min. (V.F.) Film d’animation réalisé par Eric Darnell et Tom McGrath. Scén.: Mark Burton et Billy Frolick. Mus. orig.: Hans Zimmer.

    Synopsis: Alex, roi de la jungle urbaine du zoo de New York, en compagnie de ses amis Marty, le zèbre, Melman, la girafe, et Gloria, l’hippopotame, s’échappent du zoo de Central Park grâce à la compli-cité de pingouins futés... Une petite balade que les mènera aussi loin qu’en Afrique... (S.B.-H.)

    Notes: Une fois de plus, les studios DreamWorks séduisent la famille avec un bijou de film d’animation aux person-nages loufoques et attachants. (S.B.-H.)

    Un film de Luc Jacquet

    FranceGénérique: France. 2004. 85 min.

    (V.O.F.) Documentaire réalisé par Luc Jac-quet. Scén.: Luc Jacquet et Michel Fessler.

    Mus. orig.: Emilie Simon. Avec les voix de Charles Berling, Romane Bohringer et Jules Sitruk.

    Synopsis: Dans le grand froid polaire de l’Antarc-tique vit un oiseau nageur au destin sur-prenant, le manchot empereur. Plus à l’aise dans l’eau qu’en plein air, l’éton-

    nant bipède entame une véritable odys-sée chaque hiver. Son cycle de repro-duction particulier l’oblige à parcourir des centaines de kilomètres pour rejoin-

    dre la banquise désertique plus propice à la fécondation. Un périple jalonné d’obsta-

    cles, des tempêtes de froid glacial aux pré-dateurs.

    Notes: LA MARCHE DE L’EMPEREUR est la première réalisation cinématographique de l’ornitholo-

    gue Luc Jacquet. À la fois métaphore universelle sur la vie et invitation au rêve, ce documentaire aux images poétiques parvient admirablement à conci-lier la démarche pédagogique et cinématographique. (P.H.)

    « [...] UNE ODE MAJESTUEUSE

    MAGNIFIÉE PAR LA MUSIQUE D’EMILIE

    SIMON.» (T. CHEZE, STUDIO)

    24 – Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 WWW.CLAP.QC.CA

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  • Un film de: Hayao MiyazakiDu même réalisateur: Le Voyage de Chihiro

    «UN FESTIN POUR LES YEUX. UNE PETITE FABLE AUSSI...» (A. K. LEPAGE, LA PRESSE)

    «UNE ODYSSÉE FÉERIQUE DU PRODIGIEUX MANGAKA HAYAO MIYAZAKI [...]» (M. DUMAIS, VOIR)

    LE CHÂTEAU AMBULANTFESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM CATALAN DE SITGES 2004 — PRIX DU PUBLIC

    JaponGénérique: Japon. 2004. 119 min. (V.F. de Howl’s Moving Castle) Des-sin animé réalisé par Hayao Miyazaki. Scén.: Hayao Miyazaki, Cindy Davis Hewitt et Donald H. Hewitt d’après le roman de Diana Wynne Jones. Mus. orig.: Joe Hisaishi et Youmi Kimura.

    Synopsis: Sous l’emprise d’un sort jeté par une vilaine sorcière, Sophie, une jeune fille qui tient la chapellerie familiale depuis la mort de son père, se métamorphose en vieille dame de 90 ans et des poussières. Désespérée par ce vieillissement prématuré, elle erre jusqu’à un mystérieux château ambulant. Elle découvre qu’il appartient au magicien Hauru... Engagée comme femme de chambre pour nettoyer les entrailles de ce labyrinthe de ferraille, Sophie ne dévoile pas son identité au maître de céans de qui elle s’est déjà entichée...

    Notes: En 2002, le jury à Berlin surprenait par son audace en décernant l’Ours d’or au film d’animation Le Voyage de Chihiro. Deux ans plus tard, LE CHÂTEAU AMBULANT devient le premier film d’animation présenté en compétition à la Mostra de Venise. Des exemples qui démontrent bien l’en-gouement et la portée universelle du cinéma du Japonais Hayao Miyazaki. En fondant le studio d’animation Ghibli, en 1985, le réalisateur libérait son ima-gination débridée de toutes contraintes. Depuis, il a créé des univers à cheval entre le réel et la science-fiction. Rejoignant simultanément parents et enfants grâce aux différents niveaux de lecture encodés dans son œuvre, Miyazaki fas-cine par sa vision à la fois fabuleuse et pessimiste du monde. (S.B.-H.)

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  • AURORE INNOCENCE

    Un film de:Luc Dionne

    QuébecGénérique: Québec. 2005. 110 min. (V.O.F.) Drame réalisé par Luc Dionne. Scén.: Luc Dionne librement inspiré du roman Aurore d’An-dré Mathieu. Mus. orig.: Michel Cusson. Int.: Marianne Fortier, Serge Postigo, Hélène Bourgeois-Leclerc, Yves Jacques, Rémy Girard.

    Synopsis: AURORE raconte la destinée tragique de la jeune Aurore Gagnon. Peu de temps après le décès de sa première femme,Télesphore Gagnon épouse, en secondes noces, sa cousine Marie-Anne Houde. Prise en grippe par sa belle-mère, la fillette devient son souffre-dou-leur.

    Notes: Morte le 12 février 1920, Aurore Gagnon, devenue «l’en-fant martyre» dans les annales, habite toujours l’imaginaire québécois. S’insérant dans la mouvance des films du terroir (Séraphin, un homme et son péché, Le Survenant), Luc Dionne (scénariste d’Omertà – La loi du silence) signe avec AURORE son premier long métrage, un portrait impitoyable d’une société silencieuse et hypocrite. (S.B.-H.)

    Belgique · France · Royaume-UniGénérique: Belgique · France · Royaume-Uni. 2004. 115 min. (V.O.F.) Drame écrit et réalisé par Lucile Hadzihalilovic d’après la nouvelle Mine-Haha, ou l’éducation corporelle des jeunes filles de Frank Wedekind. Mus. orig.: Richard Cooke et Pietro Galli. Int.: Zoé Auclair, Bérangère Haubruge, Marion Cotillard, Hélène de Fouge-rolles.

    Synopsis: Au cœur d’une forêt mystérieuse se dresse un collège où vit un gynécée de petites filles modèles. Pensionnaires ou prisonnières de l’institution — nul ne le sait — ces enfants apprennent la danse et les sciences naturelles auprès de leurs professeurs, mesdemoiselles Eva et Édith...

    Notes: Lucile Hadzihalilovic, compagne de Gaspard Noé (Irréversi-ble), signe un premier long métrage de genre d’une beauté fantomati-que. Nageant entre le surréalisme et le mystère à propos de l’avenir de ces petites nymphes qui disparaissent à la puberté, la réalisatrice livre un film singulier sur le passage de l’enfance à l’adolescence. (S.B.-H.)

    Un film de:Lucile

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    Boudu · Un film de Gérard Jugnotdu 19 août au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

    C.R.A.Z.Y. · Un film de Jean-Marc Valléedu 22 juillet au 18 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14

    Cauchemar de Darwin, Le · Un film de Hubert Sauperdu 22 au 28 juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 23

    Charlie et la chocolaterie · Un film de Tim Burtondu 5 au 25 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10

    Château ambulant, Le · Un film de Hayao Miyazakidu 22 juillet au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 25

    Constance du jardinier, La · Un film de Fernando Meirellesdu 26 août au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5

    Derniers jours, Les · Un film de Gus Van Santdu 5 août au 1er septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7

    Édukateurs, Les · Un film de Hans Weingartnerdu 29 juillet au 25 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18

    Familia · Un film de Louise Archambaultdu 2 au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21

    Fiancée Syrienne, La · Un film de Eran Riklisdu 22 au 28 juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8

    Fleurs brisées · Un film de Jim Jarmuschdu 12 août au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 13

    Horloge biologique · Un film de Ricardo Trogidu 5 août au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19

    Innocence · Un film de Lucile Hadzihalilovicdu 12 au 25 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26

    Locataires · Un film de Kim Ki-dukdu 22 au 28 juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 23

    Madagascar · Un film de Eric Darnell et Tom McGrathdu 22 juillet au 4 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24

    Marche de l’empereur, La · Un film de Luc Jacquetdu 22 juillet au 18 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24

    Neuvaine, La · Un film de Bernard Émonddu 26 août au 8 septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9

    Prix du désir, Le · Un film de Roberto Andòdu 22 juillet au 11 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12

    Quand la mer monte · Un film de Yolande Moreau et Gilles Portedu 29 juillet au 11 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20

    Temps qui changent, Les · Un film de André Téchinédu 22 juillet au 4 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15

    Tu marcheras sur l’eau · Un film de Eytan Foxdu 5 août au 1er septembre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6

    Verdoyant pure laine · Un film de Karina Soucydu 12 au 18 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10

    Vie comme elle va, La · Un film de Jean-Henri Meunierdu 29 juillet au 11 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22

    Whisky · Un film de Juan Pablo Rebella et Pablo Stolldu 22 juillet au 4 août . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8

    30 – Magazine Le Clap n° 125 • du 22 juillet au 8 septembre 2005 WWW.CLAP.QC.CA

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  • LES LUNDIS ET JEUDIS DES ABONNÉS :En déboursant 2 $, tous les lundis et jeudis, vous verrez votre invité admis à la projection pour laquelle vous vous procurerez un billet. Cette promotion ne s’applique pas les jours fériés.

    IMPORTANT :À l’achat de votre Abonne-Clap, n’oubliez pas de remplir le formulaire pour vous inscrire au fichier central.En cas de perte ou de vol , seulement ces informations peuvent nous permettre de remplacer votre carte.

    VEUILLEZ PRÉSENTER VOTRE CARTE AVANT TOUT ACCÈS AUX PRIVILÈGES55 $ POUR 10 FILMS OU 35 $ POUR 5 FILMS :Seulement les renouvellements de cartes effectués AVANT LA DATE D’EXPIRATION vous permettent de transférerles films non utilisés sur votre nouvelle carte.Valide un an à partir de la date d’achat. La date d’expiration apparaît sur chaque billet et au dos de la carte.

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    L’ABONNÉE QUI A GAGNÉ LA JOURNÉE AU DOMAINE JOLY-DE LOTBINIÈRE POUR LE N°124 : MME SUZANNE ROYER DE SAINTE-FOYLES ABONNÉS QUI ONT GAGNÉ L’UN DES 10 ROMANS L’HEURE DU CRIME DE DAVID BALDACCI POUR LE N°124 : M. EUGÈNE CÔTÉ DE LÉVIS, MME LISE DEMERS DE CHARLESBOURG, MME MARIE-HÉLÈNE GINGRAS DE QUÉBEC,

    MME LAURENCE MORIN RIVET DE QUÉBEC, MME CAROLINE FILIATRAULT DE QUÉBEC, MME DOROTHÉE JACOB DE QUÉBEC, MME SYLVIE FILION DE QUÉBEC, MME JULIE CHARLTON DE SAINTE-FOY, M. ÉMILE SERINET DE SAINT-NICOLAS, J. PILOTE DE QUÉBEC

    Toutes ces réductions sont applicables aux prix courants seulement, pour la durée de ce magazine (jusqu’au 8 septembre 2005). Ne peut être utilisé avec une autre promotion.

    Vous pouvez consulter les publicités des marchands dont le numéro de page est indiqué dans un cercle rouge ! LES RÉDUCTIONS SONT APPLICABLES À LA PERSONNE DÉTENTRICE DE L’ABONNE-CLAP. Sur présentation de votre carte, obtenez de 10 à 25 % de réduction chez les marchands participants.

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    MILLE-FEUILLE1394, ch. Sainte-Foy, Québec10 % de réduction sur la nourriture

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    LES DAMES DE SOIE2, rue D’Auteuil, Québec10 % de réduction sauf sur les

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