MAG N7 septembre 2015 Mise en page 1 - La Voix … · L’ESTACA (Paris et Laval) permet aussi de se former au mé-tier d’ingénieur automobile. Où me renseigner pour ... AGENDA

MAG#07 Bimestriel - Septembre - Octobre 2015 - 1,10 €

lavoixletudiant.com

• Filières :Les carrièressociales

• Métier :Ostéopathe

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• Bons plans :

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Bien réussirsa rentrée !• Help

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diant• Études :Les filières du numérique

Couve 2015 MAG 7 sept 2015 ok_Mise en page 1 01/09/15 09:18 Page1

2 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#7 SEPTEMBRE/OCTOBRE 2015

NEWSTexteS : Kevin Carmina

ÉDITOOù trouver plus d’argent pourles filières sup publiques ?Une des voies pourrait être d’augmenter lesdroits d’inscription en école d’ingénieurs pu-bliques fixés pour cette rentrée à 610 € et de lesporter à 2500 € par an. En cette rentrée, il fautdéjà débourser 1 850 € pour s’inscrire à Cen-tralesupélec Paris, en septembre 2016 ce sera2 200 €. Si le sujet est tabou, il mérite toutefoisqu’on y réfléchisse. Une année d’ingénieurcoûte aujourd’hui à l’état plus de 10 000€ parétudiant, qui à la sortie est assuré de trouver unemploi avec un salaire moyen de 33 à 38 K€par an. Même le sage, Daniel Cohn Bendit,n’annonçait-il pas, à Lille, en 2013 que récla-mer 100K€ (là il voyait trop haut) à un médecinau début de sa vie professionnelle en rembour-sement de ses études avait toute sa légitimité !Le tout gratuit n’a plus sa place, de nouvellesformules sont à imaginer afin de toujours per-mettre l’accès à chacun, mais l’augmentationdes droits d’inscription est inéluctable.

Prune Richmond

QUOI DE NEUF ?SOMMAIREQUOI DE NEUF ? 2-4VOTRE AVIS SURLE LOGEMENT ETUDIANT 5

SPORT : L’EUROBASKET À LILLE 6LA FILIÈRE NUMÉRIQUE 8-9OÙ S’INCRIRE EN SEPTEMBRE ? 10TEST : ÊTES-VOUS FAIT(E)POUR LA COLOCATION ? 12ILS S’ENGAGENT : CAMILLE RACOUET 13HELP : JOB : MODE D’EMPLOI ! 14FOCUS : LE BIZUTAGE, OÙ EST LA LIMITE ? 15FILIÈRE : LE SOCIAL 16MÉTIER : OSTÉOPATHE 18-19BONS PLANS : BIENVENUE CHEZ LES CHTIS 20WEB 22C’EST DANS L’AIR 23

En chiffre

Il s’agit des dépenses mensuellesmoyennes déboursées par unétudiant lillois selon un classementpublié par l’UNEF, le 17 août. Lilleserait la 6e ville française la pluschère pour les étudiants.

813,54 €

Un nouveaudirecteurà l’Ensait

C'est officiel, Eric Devaux (51 ans) a étéélu directeur de l'Ensait, l'École nationalesupérieure des arts et industries textilesde Roubaix, l'une des principales écolesd'ingénieurs européennes dans le do-maine du textile. Il avait pris les rênesde l’établissement après la démissionde Jacques-Hervé Levy, en avril dernieret il va vivre le rapprochement entre l’En-sait, Centrale Lille et l’École NationaleSupérieure de Chimie de Lille dont lescontours commencent tout doucementà se dessiner. Celui-ci devrait être effectifen 2018. ■

Un nouveaulaboratoireà Tourcoing

L’Université de Lille et le CNRS ontinauguré un tout nouveau laboratoiresur le site de la Plaine Images à Tour-coing. Baptisé SCAlab, ce nouvel équi-pement sera destiné à l’étude dessciences cognitives et affectives, il vapermettre de développer un pro-gramme de recherche sur les émo-tions et les croyances grâce à une ap-proche transdisciplinaire inédite sousla direction de Yann Coello. ■

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Bimestriel d’information sur les études - 24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17.

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune Richmond •Rédaction : Khadija Abouchan, Kevin Carmina, Marie Voinson • Maquette : Audrey Liagre, Ma-thieu Pype • Publicité : Flavie Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Natacha De-borde, Corinne Maurier, Charlotte Denorme • ISSN N° : 2275-5721 • Principaux associés :La Voix du Nord, Groupe l'Express Roularta • Imprimerie : Imprimerie Léonce Deprez - Ruitz •Abonnement : 6,60€ - (un an : 6 numéros). Toute reproduction des images ou textes est interditesans autorisation préalable. Dépôt légal à parution.

© Service Communication Université de Lille

MAG N7 septembre 2015_Mise en page 1 03/09/15 14:32 Page2

LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#7 SEPTEMBRE/OCTOBRE 2015 / 3

❚ Je souhaite deveniringénieur automobile, est-ilpossible d’intégrer uneécole d’ingénieurs avec unbac STI2D ? (Valentin)

La voie royale pour se former aux mé-tiers de l’automobile reste le bac S et laclasse préparatoire aux grandes écoles.Il existe toutefois d’autres établisse-ments comme Polytech’Lille ou l’ESIEEAmiens qui recrutent des STI2D ou desdiplômés DUT/BTS. L’ESTACA (Paris etLaval) permet aussi de se former au mé-tier d’ingénieur automobile.

❚ Où me renseigner pourpasser les concours de laFonction Publique ? (Kissa)

Il existe trois types de concours ouverts àdifférents niveaux de qualification : lesconcours de catégorie «A», ouverts auxtitulaires d’une licence minimum, ceux decatégorie «B», aux bacheliers et ceux decatégorie «C» aux titulaires d’un CAP.Toutes les informations se trouvent surhttp://www.fonction-publique.gouv.fr/score/concours.

Vos questions :www.lavoixletudiant.com/forum/

COURRIERDES LECTEURS

La Nuit desbibliothèques à l’IRTS

Après le succès de la première édition, la Nuit des bi-bliothèques est de retour le samedi 17 octobre dans54 bibliothèques dont l’Institut Régional du Travail Socialde Loos. Les étudiants et professionnels du social etmedico-social pourront rencontrer Cécile Huguenin, au-teure du roman «Alzheimer mon amour». Début de lasoirée à 18 h, entrée libre. ■

Une jeune Picarderécompensée auWorldSkills

Étudiante au CFA IREAM d’Amiens, JulieLesage (21 ans) a remporté la médaille debronze dans la catégorie Pâtisserie-Confi-serie lors de la WorldSkills 2015, sorted’olympiades des métiers organisées tousles deux ans à destination des jeunes demoins de 23 ans. «Il m’a fallu des mois d’en-traînement intensif pour être prête pour lejour J», raconte la jeune Picarde qui compteterminer sa formation par un Brevet de Maî-trise Pâtisserie. Bon vent à elle ! ■

L’ACTUALITÉ ÉTUDIANTEavec nos journalistes

LES MERCREDIS :

MENSUEL :

LES JEUDIS :



NEWSTexteS : Kevin Carmina

Le mercato desproviseurs

Rentrée scolaire rime avec nouveauxproviseurs cette rentrée 2015 n’a pasfait exception. Plusieurs lycées de lamétropole lilloise ont ainsi changé dedirection à commencer par le lycée Fai-dherbe qui a vu Patrick Wattelin, an-cien proviseur à Michel Servet, rem-placer François Beckrich. Au lycéeMichel Servet, Yvon Cramblin succèdeà Patrick Wattelin. Du côté du lycéeSévigné, Pascal Dupuich prend la suitede Pascale Martin, partie en retraite età Jean Rostand, Robert Minéo est rem-placé par M. Notot. ■

Octobre• SALON SANTÉ EN NORD

SOCIAL, PARAMÉDICAL* : Pourtout savoir sur les recrutements, lesformations, la prévention dans le sec-teur de la santé, rendez-vous le ven-dredi 2 octobre aux Halls de la Filature(Saint-André-lez-Lille) de 8h30 à 17h30.Navettes gratuites entre la gare LilleFlandres et les Halls de la Filature plusd’infos sur lavoixletudiant.com

• SALON DES MÉTIERSDU NUMÉRIQUE* : Pour se formerau numérique et anticiper les nouveau-tés de demain, c’est LE salon à ne pasmanquer pour tous les professionnels

et étudiants impliqués dans ce secteurd’activité. Rendez-vous le vendredi 2octobre aux Halls de la Filature (Saint-André-lez-Lille) de 8h30 à 17h30.Navettes gratuites entre la gare LilleFlandres et les Halls de la Filature plusd’infos sur lavoixletudiant.com

• SALON DES GRANDESÉCOLES* : Tout savoir pour réussirles concours, tests et examens etconnaître les spécificités des GrandesÉcoles (ingénieurs, commerce), rendez-vous le samedi 10 octobre au NouveauSiècle à Lille, de 9 h à 18 h.

* Infos et invitations : lavoixletudiant.com

Novembre/Décembre• SALONS DE L’ETUDIANT ET

DE LA FORMATION :• BOULOGNE-SUR-MER * : le vendredi 6

novembre 2015 de 8h30 à 17h30 à lagare maritime.

• CALAIS * : le samedi 14 novembre de9h à 18h au Forum Gambetta à Calais.

• VALENCIENNES * : le vendredi 20 no-vembre de 8h30 à 17h30 à la salle Vau-ban à Valenciennes.

• ARRAS * : le vendredi 27 novembre de8h30 à 17h30 à Artois Expo à Arras.

• DUNKERQUE * : le vendredi 4 décembrede 13h30 à 18h et le samedi 5 décembrede 9h30 à 18h

AGENDA

Arras : 150 nouveauxlogements étudiants

Bonne nouvelle pour tous les étudiants arrageois,ils bénéficieront dès le mois de septembre de 150nouveaux logements, du studio au T3. Le chantier,débuté en janvier 2015 situé à 200 m du campusde l’Université d’Artois a été bouclé début sep-tembre dans un délai record qui va permettre auxétudiants d’emménager dès la rentrée. Cette nou-velle résidence vient enrichir (presque doubler)l’offre de logements étudiants jusque là pas suffi-samment étoffée pour répondre à la très forte de-mande. ■

DanielCoutellier à latête de la CRGE

La Conférence Régionale des GrandesÉcoles du Nord Pas de Calais - Picardievient d’élire son nouveau président. Da-niel Coutellier (53 ans) également di-recteur de l’ENSIAME Valenciennes etprofesseur des universités en génie mé-canique, a été élu le 17 juin dernier à latête de la CRGE. Pour rappel, la CRGEest composée de 30 Grandes Écolesde la région Nord - Pas de Calais et Pi-cardie dans les domaines du com-merce, ingénierie, journalisme, arts, elleregroupe plus de 40 000 étudiants. ■

© LCR ARCHITECTES



VOTRE AVIS SUR : le logement étudiant

MICRO-TROTTOIRTexteS : MARIE VOINSON

SE LOGER LORSQUE L’ONEST ÉTUDIANT, C’EST UNVÉRITABLE PARCOURS DUCOMBATTANT !ET VOUS, QUELLE SOLUTIONAVEZ-VOUS CHOISIE ?

Cassandre, 19 ans, 1ère annéeà la Faculté de Finance,Banque, Comptabilité,Université de Lille 2 J’ai trouvé mon logement grâce auCROUS. L’année dernière, j’ai rempli monDossier Social Étudiant et effectué unedemande de logement en résidence uni-versitaire. Le plus important pour moi étaitd’être proche de l’université : je n’avaispas envie de passer mes soirées dans lestransports ! J’ai étudié avec mes parentsles différents logements, leur état, leur em-placement. J’ai eu la chance d’obtenir monpremier vœu : un studio en résidence uni-versitaire, que je partage avec ma sœur.C’est bien d’être avec une personne fami-lière quand on commence ses études dansune nouvelle ville et un nouvel environne-ment. Je me suis mieux adaptée à la vieétudiante grâce à cette colocation.

Maxime, doctorant enSciences de l’Homme et dela Société, Université deLille 3 Depuis le début de ma scolarité dans l’en-seignement supérieur, j’ai connu tous lestypes de logements étudiants : internat, ré-sidence, colocation...Aujourd’hui, j’habiteavec ma copine dans notre premier appar-tement. Nous avons commencé nos re-cherches plusieurs mois à l’avance, enépluchant les différentes annonces sur in-ternet. Nous recherchions un lieu intermé-diaire entre nos deux universités, à un bonprix...et ce n’était pas une mince affaire !Notre logement actuel est un heureux ha-sard : nous pensions qu’il ne nous convien-drait pas, mais, une fois sur place, nousavons eu un véritable coup de cœur.

Arthur, Valentin, Jules, 22,23, 21 ans, 1ère année ISA LilleNous étudions en alternance, hors de lamétropole lilloise : payer un appartementune semaine par mois nous reviendraitbien trop cher ! Nous avons donc optépour une solution alternative : la coloca-tion. Lorsque nous sommes en entreprise,nous avons chacun notre logement, maisà Lille, nous partageons un appartementque nous louons à la semaine. Cette mé-thode est très économique : c’est moinscher qu’une auberge de jeunesse ! Nousavons trouvé notre logement actuel grâceà un site de location de vacances. Tousles mois, une nouvelle aventure nous at-tend, dans un appartement différent. C’estdépaysant, mais c’est un mode de vie quinous convient parfaitement !

Minyung, 1ère année de licencede cinéma, Université deLille 3Depuis septembre, je loue une chambrechez une personne âgée. C’est une bonnealternative entre la colocation et le loge-ment individuel : j’ai mon indépendance,ma vie privée, mais je ne suis pas totale-ment seule dans mon appartement quandje rentre le soir. J’ai trouvé cette locationsur internet, et j’en suis totalement satis-faite : j’ai eu la chance de tomber sur unepersonne sympa, ouverte. Je pense quece type de logement étudiant est idéal pourceux qui cherchent des loyers intéressantset de la compagnie. Encore faut-il tombersur la bonne personne !

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SPORTTexteS : KEVIN CARMINA

L’EUROBASKET CHEVILLÉ AU CORPSALORS QUE LES PHASES FINALES DU CHAMPIONNATD’EUROPE DE BASKET DÉBARQUENT À LILLE (12 AU20 SEPTEMBRE), TROIS ÉTUDIANTS VONT VIVRE DEL’INTÉRIEUR L’ÉVÉNEMENT SPORTIF CETTE RENTRÉE.

AU PLUS PRÈSDES JOUEURS Ils n’auront pas le même maillot mais ils au-ront la même passion. Pendant huit jours,Thomas Lavalard (18 ans en 2e année à lafac des sports de Lille 2), Thomas Guenin(20 ans, 2e année à Saint-Luc à Tournai) etStanko Pulja (22 ans, en master 2 à la facdes sports de Lille 2), tous les trois étu-diants et tous les trois fans de basket de-puis l’enfance, font partie des 350 mobili-sés pour cet Euro. «Quand j’ai appris queles phases finales allaient se dérouler àLille, j’ai postulé directement», se sou-vient Stanko qui sera chargé d’accompa-gner les joueurs en chambre antidopageaprès les matchs. «Je vais devoir les escor-ter du terrain jusqu’à la salle antidopagetout en gardant un œil sur eux et parfoismême leur parler. Ça va être plaisant !»

BÉNÉVOLE MAISPAS TOURISTE !De proximité il en sera aussi ques-tion pour ses deux homologuesqui œuvreront depuis le bord duparquet pour assurer leur missionde ramasseur de balles : «C’estune façon de s’investir dans undomaine qui nous plait.», expliqueThomas G, impatient. «On estpressés parce que plus l’événe-ment approche, plus on en en-tend parler, rajoute Thomas L. Onva faire des rencontres, discuter

de notre passion.» Stanko, quiva vivre à Lille sa troisième ex-périence en tant que bénévoleconfirme : «Ça ne prend pasvotre temps, ça l’enrichit. C’estune expérience humaine in-croyable, on en apprend sur la

vie de tous les jours. Ça permet aussi de sefaire un réseau dans le milieu.»

« ÇA VA ÊTRE DE LA FOLIE»À partir du 12 septembre, Lille va voir dé-barquer quelques-uns des plus grandsjoueurs européens de basket, avec en têtede gondole, le meneur de jeu des Bleus,Tony Parker. Pour l’occasion, le stadePierre-Mauroy va se transformer en unearène sportive de 27 000 places, du ja-mais vu pour un championnat d’Europede basket. «Ça va être de la folie», se ré-jouit Thomas G. «J’’étais allé voir un matchdans la salle de Belgrade (Serbie) qui dé-tient l’actuel record de spectateurs(24 232), raconte Stanko. Il y avait unegrosse ferveur, j’espère que l’ambiance lesera tout autant à Lille !»

4 BONNES RAISONSD’Y ALLER• C’est avec la Coupe du monde derugby, l’événement sportif majeur decette fin d’année 2015. Placé un anavant les JO de Rio, l’Eurobasket2015 va délivrer deux tickets qualifi-catifs pour les Jeux (pour vainqueuret le finaliste). La métropole lilloiseva donc être le théâtre d’un affronte-ment qui s’annonce sanglant entreles meilleures nations européennes.

•C’est l’occasion de découvrir la plusgrande arena indoor d’Europe, unesalle de 27 000 places déjà testée lorsde la finale de la Coupe Davis, en no-vembre 2014.

•Parker, Batum, Nowitzki, Teodosic,les meilleurs joueurs continentaux deNBA et d’Euroligue, ils seront tous là !

•C’est l’occasion de voir l’équipe deFrance (tenante du titre) briller surson sol. Aucune équipe française desport co ne s’est imposée à domiciledepuis 2001 (handball). Et aucunpays hôte n’a remporté l’Eurobasketdepuis l’Allemagne, en 1993. C’estdire si le défi est grand !

“Être bénévole, ça ne prendpas votre temps, ça l’enrichit”

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COMMUNIQUÉ

"PAPILLONS BLANCS" DU NORD (UDAPEI)

L'UDAPEI DU NORDC’est un mouvement associatif parental nédans les années 60 et créé par les famillespour trouver des solutions adaptées à leursenfants handicapés. L'Udapei fédère et unit 9associations Apei "Papillons Blancs" répar-ties sur l'ensemble du département. L'Udapeiet les Apei emploient plus de 6500 salariésdans plus de 250 établissements et servicesdéployés sur l'ensemble du département etaccompagnent au quotidien 12 000 personnesen situation de handicap mental. La plupartdes métiers de la société civile sont repré-sentés dans notre organisation : médecins,infirmiers, kinésithérapeutes, éducateurs,aides-soignants, cadres de direction, comp-tables, cuisiniers, ouvriers d'entretien...

LES DISPOSITIFSLes instituts médico-éducatifs (IME) et lesservices d'éducation et de soins à domicile(SESSAD) pour les enfants et les adolescents ;

les établissements et services d'aide par letravail (ESAT), les entreprises adaptées(EA) proches du milieu ordinaire, les éta-blissements d'habitat adapté (foyers d'hé-bergement), les services d'accompagne-ment à la vie sociale (SAVS) pour lesadultes, les foyers de vie pour les per-sonnes ayant un handicap plus important ;

les foyers d'accueil médicalisés (FAM) etles maisons d'accueil spécialisées (MAS)pour les personnes polyhandicapées.

L'Udapeiet le handicap mentalLa personne en situation de handicap men-tal éprouve des difficultés de réflexion, decommunication et de décision. Elle ne peutpas être soignée, mais son handicap peutêtre compensé par un environnement amé-nagé. Du fait de leur handicap, les per-sonnes ont besoin de personnel d'accom-pagnement pour mieux vivre et s'insérerdans la société.

L'UNION DÉPARTEMENTALEDES ASSOCIATIONS


LA FILIÈRE numérique RÉCEMMENT LABELLISÉE FRENCH TECH, LA RÉGION PEUT SETARGUER D’AVOIR UNE OFFRE DE FORMATIONS COMPLÈTE DANSCE SECTEUR, DU BTS AU DOCTORAT

ÉTUDESTexteS : Khadija abouchan


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Tous connectéSNous vivons dans un monde ultra-connecté. Dusimple clic de souris pour un achat en ligne, àl’utilisation du GPS en passant par le retrait d’ar-gent dans un distributeur automatique, nombrede nos gestes quotidiens relèvent du numé-rique. Et derrière chacune de ces applications, ily a des professionnels solidement formés. Loin

d’être limité aux seuls in-formaticiens (opérateursou analystes-program-meurs), le numériquecompte aussi d’autresspécialistes comme lesingénieurs CFAO, archi-tectes, data scientists,

domoticiens, ingénieurs télécom, traffic mana-gers, webmasters, modélisateurs 3D, concep-teurs, consultants ERP (entreprise ressourceplanning) ou analystes d’exploitation... Le Syn-tec Numérique (Syndicat professionnel) re-cense plus d’une centaine de métiers dont cer-tains sont centrés sur l’expertise technique ou

la recherche, et d’autres sur le management, lecommercial ou la création.

Un marché porteurDans ce secteur, près de deux tiers des profes-sionnels sont des ingénieurs contre un tiers detechniciens. Les Entreprises de services du nu-mérique (ESN, ex-SSII) et les éditeurs de logicielsrecrutent essentiellement des bac+5. Pourtant, lestitulaires de BTS/DUT ou licence professionnellesont aussi prisés pour des fonctions intermé-diaires. Être spécialisé est également un atoutsupplémentaire aux yeux des employeurs. Lenumérique est l’un des rares secteurs à connaîtreune croissance exponentielle. Selon une enquêteréalisée dans le cadre du contrat d'étude pros-pective la filière devrait générer plus de 36 000créations d’emploi à l’horizon 2018 ! Notammentdans les domaines des technologies émergentes(Big Data, Cloud Computing, Systèmes embar-qués), ou soumis à des évolutions de marché oud’environnement (développement web et mo-bile, Web Design, Community Manager).

“Nombre de nos gestesquotidiens relèvent dunumérique”


EN SAVOIR PLUS

En chiffre

Les femmes restentminoritaires dans les métiersdu numérique : elles occupentà peine 20% des postes detechniciens et d’ingénieurs, etmoins de 5% des postes dedirection ! Féminiser lesmétiers est devenu unepriorité pour le secteur.

20%

“Je fais partie decette générationqui a grandiavec les filmsd’animation…”

Férue d’animation, Célestine découvre par hasard l’exis-tence de Pôle IIID. «Je fais partie de cette génération qui agrandi avec les dessins-animés asiatiques et les films d’ani-mation de Pixar et DreamWorks. Lorsque j’ai su quePôle IIID proposait une filière animation, j’ai aussitôt pos-tulé ! » confie Célestine. C’est avec ses planches à dessinsous le bras qu’elle convainc le jury d’admission. Cinq ansplus tard, elle peut être fière de son parcours. En plus de sesstages chez Ankama, Idees-3com… Célestine vient de ter-miner «Mycroft», son premier court-métrage en 3D !

Célestine, 23 ans,5e année Film animation Pôle IIID

Quelles études ?Dans le domaine de l’informatique, vousavez le choix entre des études courtes oulongues. En deux ans, vous pouvez pré-parer un BTS sys-tèmes numériquesou le BTS servicesinformatiques auxorganisations. Tou-jours en deux an-nées après le bac, ilexiste de nombreuxDUT : génie élec-trique et informa-tique industrielle(GEII), informa-tique, réseaux ettélécommunica-tions (R&T)... Ces formations vous per-mettent de viser des postes de techni-ciens. À l’université, plusieurs licences etmasters proposent des mentions infor-matiques. Lille 1, avec le FIL (Formationsen Informatique de Lille1) et Valen-ciennes avec l’ISTV (Institut des Scienceset Techniques) proposent par exemple,une offre complète de formations infor-matiques et peuvent se targuer de rivali-ser avec les écoles d’ingénieurs. À noterque l'IUT de Maubeuge est le seul établis-sement en France à proposer une licenceprofessionnelle «Ethical Hacking».

Généraliste ouspécialiséCertaines écoles délivrent des diplômesdans le domaine de l’informatique debac+2 à bac+5 comme l’EPSI, EPITECH,l’EPID Dunkerque, ou l’IIE à Aulnoy-lez-Valenciennes. Ces formations privées ouconsulaires sont souvent ciblées sur un

métier : renseignez-vous sur les débou-chés et le placement des anciens avantde vous inscrire. Enfin, les diplômés desécoles d’ingénieurs en informatique bé-néficient toujours d’un excellent taux

d’insertion sur lemarché profession-nel. Une quinzained’écoles forment desingénieurs en infor-matique dans leNord-Pas de Calaiset en Picardie. Cer-taines sont généra-listes ou spéciali-sées comme TelecomLille, IG2I Lens, Cen-trale Lille, Poly-tech’Lille, HEI, ISEN,

Arts et Métiers, ENSIAME Valenciennes,ESME-SUDRIA, Mines Douai, EIL-CO,UTC Compiègne ou encore l’EXIA.CESIrécemment habilitée par la CTI.

Création numérique Une grande partie des métiers traditionnelsde l'image ont évolué pour s’adapter aux ou-tils de la création numérique. Cette filièrehybride a favorisé l’apparition de nouveauxmétiers situés au carrefour de l’informa-tique, la communication, la création ou ledesign. La région compte plusieurs établis-sements réputés pour l’excellence de leurscursus. À Valenciennes, Rubika (Supinfo-com, Supinfogame, ISD) forment en trois oucinq ans aux techniques d’animation, à laconception de jeux vidéo ou au design nu-mérique. Pôle IIID, l’ECV, 3Axes, E.artsup,WIS, l’ESAAT, Cepreco ou le Fresnoy Tour-coing… forment aussi au web design, àl’infographie 3D, l’animation, game de -sign ou aux métiers du digital.

“Des filières situéesau carrefour del’informatique,

la communication,la création

ou le design”


Ecole 42Lancée en grande pompe il y a tout juste deuxans par le très médiatique Xavier Niel, patronde Free, l’école 42 forme en trois ans des dé-veloppeurs informatiques. Gratuite, l’école estouverte à tous les jeunes de 18 à 30 ans,sans conditions de diplôme. Si 40% des admisn'ont pas le bac... ils n’en sont pas moins bril-lants car la sélection est redoutable !

Réseaux sociaux Lille 1 ouvre un nouveau master 2 réseauxsociaux & numériques. Si les community ma-nagers ou data scientist sont des métiers envogue, cette formation entend offrir à ces fu-turs professionnels un enseignement pluridis-ciplinaire, loin de l’informatique «pure et dure».


FILIÈRESTexteS : Khadija abouchan

Lille 1 : Les bacheliers 2015 peu-vent s’inscrire jusqu’à mi-septembre horsfilières sélectives (DUT, LP…).Tél : 03.20.43.43.33 - www.univ-lille1.fr

Lille 2 : Les inscriptions sont closesdepuis début septembre. Se rapprocher dela scolarité pour toute demande de déroga-tion. Tél : 03.20.96.43.43www.univ-lille2.fr

Lille 3 : Toutes les démarches s’ef-fectuent obligatoirement en ligne. Clôturedes inscriptions fin septembre. Tél. :03.20.41.60.00 - www.univ-lille3.fr

Université Catholique : Ins-criptions encore possibles dans plusieursfacultés et écoles : Gestion, économie &sciences, Lettres et sciences humaines,ESPOL … Tél. 03.20.13.40.00 www.univ-catholille.fr

UVHC : Les modalités et le calen-drier des inscriptions diffèrent selon les si-tuations et le niveau d’admission.Tél. 03.27.51.12.34 www.univ-valenciennes.fr

Université d’Artois : Se rap-procher de l’UFR concerné pour connaîtreles disponibilités. Tél. : 03.21.60.37.00 -www.univ-artois.fr

ULCO : les inscriptions sont encorepossibles jusqu’à mi-octobre.Tél. : 03.28.23.73.13- www.univ-littoral.fr

UPJV : Possibilité de candidaterjusqu’à mi-octobre hors filières sélectives(DUT, Médecine, STAPS…).Tél. : 03.22.82.72.72 - www.u-picardie.fr

Les inscriptionsà l’université

La procédurecomplémentaire Vous n’avez pas obtenu satisfaction lorsde la première campagne APB ou vousn’imaginiez pas décrocher votre bac dupremier coup? Pas d’inquiétude, la procé-dure complémentaire est faite pour vous.Elle permet de vous inscrire dans les éta-blissements où il reste encore quelquesrares places de disponibles. Vous avezjusqu’au 15 septembre pour vous recon-necter sur admission-postbac.fr et formu-ler 12 voeux maximum. Si vous avez déjàpostulé dans une formation et que vous

n'avez pas étépris, vous nepouvez pasrecandidater.Les établisse-ments qui ac-ceptent votreinscription

vous en informeront par e-mail. Atten-tion : vous n’avez que 24 heures pour leurrépondre, faute de quoi leur propositionsera annulée. Surveillez donc votre boîtemail régulièrement ! À savoir : même sivotre bac vous permet d’accéder de droit àl’université, certaines filières comme

STAPS, Psychologie…peuvent vous refu-ser car elles ont déjà fait le plein.

Les écoles hors APBDe nombreuses écoles privées n’utilisentpas APB pour leurs admissions. Elles gè-rent elles-mêmes l’inscription de leursétudiants, ce qui leur permet d’accueillirdes candidatures tardives. Même en sep-tembre, vous trouverez donc des écolesen communication, gestion, arts, tou-risme, transports... prêtes à vous ac-cueillir. Rendez-vous sur le site www.la-voixletudiant.com pour découvrir la listede ces établissements. Une fois votre écoletrouvée, ne vous précipitez pas trop vite :car certaines proposent des diplômes pastoujours reconnus à des coûts de scolaritéélevés. Vérifiez si le diplôme est au mini-mum certifié ou reconnu par l’Etat. Enfin,avant de faire votre choix, rendez-vous surplace pour visiter les locaux et échangeravec les équipes éducatives. Cette dé-marche vous permettra de vous rendrecompte du sérieux de l’établissement.Vous pourrez aussi en profiter pour poserdes questions sur le taux de réussite auBTS ou le devenir des anciens diplômés.

Que faire sans le bac ?Vous n’avez pas décroché le fameux sésame ? La solution la plus simple pour accéder à l’universitéest sans doute de repiquer puisque les redoublants multiplient par deux leurs chances d’obtenir lebac. C’est le rectorat qui gère les affectations en fonction du dossier scolaire et dans la limite des placesdisponibles. Toutefois, si vous voulez vous lancer dans des études spécialisées, sachez qu’il existedes cursus accessibles sans le bac dans le domaine du sport par exemple (brevet d’Etat d’éducateursportif), des arts (écoles d’arts appliqués), de la vente (écoles consulaires)…

LA RENTRÉE APPROCHE ET VOUS N’ÊTES PASENCORE INSCRIT DANS UN ÉTABLISSEMENT ?VOICI QUELQUES CONSEILS !


OÙ S’INSCRIRE en septembre ?

Plus d’infos

“Vous avezjusqu’au15 septembre”




TESTTexteS : Khadija abouchan

êTES- VOUS FAIT(E) ?pour la colocation ? LOUER UN GRAND APPARTEMENT À PLUSIEURS AFIN DE RÉDUIRE LESFRAIS ÇA VOUS TENTE ? AVANT DE FRANCHIR LE PAS, FAITES NOTRE TESTPOUR SAVOIR SI VOUS ÊTES PRÊT.

C’est décidé vous emménagez dèsdemain avec vos coloc’ dans unesuperbe maison du Vieux-Lille…▲ Vous allez enfin avoir des amis et

vous serez prêt à tout faire pour eux.● Chouette à vous la vie de colocataires

à la «The Big Bang Theory» !■ À peine arrivé vous avez déjà déposé

vos valises dans la plus grandechambre car vous respectez la règledu «premier arrivé, premier servi».

Votre coloc’, vous a préparéun petit repas… immangeable ● À la première bouchée, vous lui

proposez de l’inviter au resto du coin…■ Vous lui interdisez dorénavant de

pratiquer des expériences culinairesdouteuses.

▲ Vous finissez votre assiette sans riendire… par peur de le blesser.

Cela fait un mois que vous avezemménagé et votre coloc’squatte tous les matins la sallede bains pendant des heures… ■ Vous lui sommez de s’activer sous

peine de couper l’eau et l’électricité !● Vous lui demandez gentiment de faire

un petit effort en allant plutôt semaquiller dans sa chambre.

▲ Pas de souci, vous prendrez unedouche ce soir.

L’un de vos coloc’ proposed’organiser une fiesta dans lamaison…▲ Vous proposez de préparer le buffet

et la sangria.● Excellente idée ! C’est l’occasion de

rencontrer des nouvelles têtes !■ Pas question, demain vous avez un

partiel !

Votre coloc’ vient de se fairelarguer par son copain… vous laretrouvez en larmes dans le salon…▲ Pas question de la laisser seule dans

cet état, vous annulez votre week-enden amoureux pour la consoler.

■ Ce n’est pas la fin du monde…Un de perdu dix de retrouvés !

● Vous lui préparez un bon chocolatchaud avec des macarons. Vous luidites que tout va s’arranger.

L’année universitaireest terminée et vous deveznettoyer la maison avant derendre les clefs…▲ Dès 6 heures du mat’, vous êtes

opérationnel, mais vous laissezdormir vos autres coloc’ qui ont fait lafête la veille.

● Avec Pharrell Williams en fondsonore, vous motivez l’équipe…

■ Et puis quoi encore ? Vous n’avezjamais fait le ménage chez vosparents !

La coloc’ c’est partager du bontemps mais aussi les factures,en effet…▲ Les bons comptes font les bons amis,

vous comptez au centime près puispartagez les frais.

● Vous partagez les frais le plusjustement possible sans vous lancerdans des comptes d'apothicaire.

■ Comme vous n’avez pas confiance envos colocataires, vous éplucheztoutes les factures, pas question devous faire arnaquer !

Vous avez une majorité de ■ la coloc’, non merci !Vous aimez les gens mais vous n’êtes pas enthousiaste à l’idée departager le quotidien des autres. Vous aimez vos habitudes et nesupportez pas que quelqu’un vienne troubler votre petite vie tranquille.Votre foyer est un lieu où vous aimez vous ressourcer en paix. Attentiontout de même à ne pas trop vous isoler.

Vous avez une majorité de ▲ pourquoi pas ?Vous seriez partant pour de la coloc mais sous certaines conditions.Adepte du compromis, vous n’hésitez pas à rappeler à l’ordre au moindre

problème. Bien sûr, en colocation il faut établir des règles, mais il fautégalement accepter les autres comme ils sont...

Vous avez une majorité de ●Vous êtes fait pour la coloc’ !Vous aimez les gens et vous aimez la vie ! Pour vous, la colocation c’estle partage et bien plus qu’un état d’esprit. Vous aimez vous coucher àpas d’heure après avoir refait le monde. «Le chacun chez soi» ne faitpas partie de votre vocabulaire. Mais n’oubliez pas que la coloc’ ce n’estpas pour la vie…

VOTRE PROFIL Vous souhaitez connaître la filière ou le métier qui vous correspond ?Découvrez d’autres tests d’orientation. www.lavoixletudiant.com - www.letudiant.fr



ILS S’ENGAGENTTexteS : Kévin Carmina

Son engagement «J’étais en fin de parcours étudiant,je venais d’être diplômée d’un mas-ter en économie sociale et solidaire àl’Université de Valenciennes et avantde me lancer dans la vie active, jevoulais me tester, confirmer tout ceque j’avais pu apprendre en cours etprendre confiance en mes capaci-tés. J’ai suivi un programme spéci-fique monté par l’association Unis-Cité (l’un des principaux organismespour les missions de service civiquedans la région) intitulé "rêve et réa-lise" dans lequel les jeunes s’enga-gent pour monter un projet soli-daire sur une durée de huit mois.»

Son projet «La particularité de ce programme,c’est qu’on est porteur de projet, seul ouà plusieurs, la mission ne nous est pasimposée, c’est à nous de choisir. Au dé-but on arrive avec une idée plus oumoins construite puis, on a des ate-liers pour nous aider à la formaliser,l’étayer, la construire. J’ai monté unprojet qui visait à favoriser l’accès auxloisirs pour les personnes en situationde handicap mental, en les rendant ac-trices et plus uniquement consomma-trices. J’ai accompagné un groupe decinq personnes en établissement et ser-vices d’aide par le travail (ESAT) pen-dant cinq séances de travail, de l’émer-gence du projet jusqu’à l’organisationd’une sortie sur un week-end.»

Ce qu’elle en retire «Même si l’on est très encadré grâceaux formations proposées, il y a unegrande partie d’autonomie sur lemontage de projet. L’aspect diversitéa aussi été très important, on n’est pasrecruté sur notre niveau de diplôme, çaéquilibre les choses, j’ai côtoyé des

personnes issues de milieu social diffé-rent, c’était super intéressant entermes d’enrichissement. Le service ci-vique, je le vois comme un tremplin,une sorte de période test avant l’inser-tion dans la vie professionnelle, c’estune prise d’initiative pour la jeunesse.Des qualités requises ? Je ne sais pass’il y en a... c’est plus une questiond’ambition, il faut avoir envie d’avan-cer, de prendre des initiatives, avoirenvie de dépasser ses limites pour ar-river au bout des huit mois et se dire :"J’ai fait un grand pas en avant!"»

Quelle suite ?«J’ai grandi personnellement et pro-fessionnellement grâce au service ci-vique. C’est une expérience à part en-tière, même si on n’est pas salarié (elleétait rémunérée 800 euros par mois).Initialement, je voulais continuer à tra-vailler avec des structures d’accompa-gnement, mais la réalité fait que j’aienvie de me salarier, pour gagner macroûte. J’ai envie de travailler sur despostes de coordination au sein de l’as-sociation Unis-Cité ou ailleurs.»

“Le service civique, je levois comme un tremplin,une sorte de période testavant l’insertion dans lavie professionnelle”

LANCÉ EN MAI 2010, LE SERVICE CIVIQUE FÊTE SES CINQ ANSD’EXISTENCE. IL A DÉJÀ PERMIS À PLUS DE 85 000 JEUNES DE 16 À 25 ANSDE S’ENGAGER DANS DES MISSIONS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL RÉMUNÉRÉES.CAMILLE (23 ANS), PORTEUSE DE PROJET, RACONTE SON EXPÉRIENCEACHEVÉE IL Y A QUELQUES SEMAINES.

CAMILLERACOUET «J’ai grandi personnellementet professionnellement grâceau service civique»


HELPTexteS : Khadija abouchan

JOB : mode d’emploi !SAVIEZ-VOUS QU’UN ÉTUDIANT SUR DEUX OCCUPEUN EMPLOI RÉGULIER SUR L’ANNÉE, ALORS,POURQUOI PAS VOUS ?

1/ CompétencesAvant de vous lancer dans vos recherches,faites le point sur vos aptitudes person-nelles. Demandez-vous quelles missionsvous êtes capables d’assurer afin d’éviterles déconvenues.

2/ RéseauVous avez tous un réseau ! Famille, entou-rage…peuvent vous aider. N’hésitez pas àles solliciter !

3/ PersonnalisationAvant d’envoyer des centaines de CV àl’aveuglette, informez-vous sur l’entrepriseet le nom du recruteur. N’oubliez pas qu’unecandidature personnalisée augmente voschances par deux de décrocher un job !

4/ CiblerPrivilégiez les secteurs qui recrutent : ma-nutention, inventaire, restauration, vente…sont les domaines qui recrutent le plusd’étudiants. Vous trouverez aussi des offressur les sites de : l’Etudiant, la Voix emploi,Jobaviz…

5/ GestionBravo, vous avez un job ! Mais, le plus difficilereste à faire car vous allez devoir assumerdeux activités en parallèle, c’est pourquoivous devez faire preuve d’organisation !

5 CONSEILS

Un juste équilibreBesoin de financer vos études ou d’aug-menter votre pouvoir d’achat ? Les raisonsqui poussent les étudiants à chercher unjob sont multiples, mais toutes ont encommun de vous faire gagner en maturitéet en expérience professionnelle. Le plusdifficile reste à trouver un juste équilibreentre votre vie de salarié et celle d’étu-diant, sans risquer de compromettre votreréussite aux examens. C’est pourquoi,vous devez bien définir vos envies avantde commencer vos re-cherches. Quelles sont vosdisponibilités ? Dans quelsecteur souhaitez-vous tra-vailler ? Vous devez impéra-tivement répondre à toutesces questions pour cibler lesemplois susceptibles devous convenir. N’oubliez pas, le job quevous choisirez doit vous permettre desaménagements d’emploi du temps car,au-delà de 15 heures de travail par se-maine, il sera difficile de concilier les deux.

Une kyrielLE de métiersBaby-sitter, inventoriste, équipier dans unfast food, livreur de sushis, hôtesse d’ac-cueil ou conseiller téléphonique… sontquelques-uns des jobs étudiants incon-tournables. Mais, il en existe bien d’autres.Avec la réforme des rythmes scolaires parexemple, la plupart des municipalités re-crute en nombre des animateurs périsco-laires, rapprochez-vous de votre mairie !Autre piste : « les contrats étudiants ». Fi-nancés par le Conseil Régional, les univer-

sités de la région recrutenttout au long de l’année desétudiants pour des missionscomme le tutorat ou l’anima-tion des campus... l’objectifest de proposer des emploismoins éloignés de l’universdes études et sur les cam-

pus. La rémunération est fixée sur la basedu SMIC pour un volume horaire hebdo-madaire compris entre 5 et 10h. Les candi-datures s’effectuent directement auprèsde votre université.

“Autre piste :«les contratsétudiants»”

En chiffre

C’est le coût moyen de la vieétudiante en France. (soit 2%de plus que l’année dernière).Cette hausse est le resultat del’augmentation des loyers etdes frais de la vie quotidienne.Faute de moyens, un étudiantsur deux est donc obligé detravailler pour subvenir à sesbesoins.

8 412€



LE BIZUTAGE OÙ EST LA LIMITE ?SEMAINE «D’INTÉ» OU PÉRIODE DE TRANSMISSIONDES VALEURS, LES APPELLATIONS DIFFÈRENTMAIS LE CONCEPT DE BIZUTAGE SURVIT EN DÉPITDES DÉRAPAGES FRÉQUENTS.

«J’ai été vice-présidente du BDE TC(promo 2011-2013), le bizutage, jesuis pour, même s’il y a forcémentune limite à respecter. Quand on pro-posait le week-end d’inté auxétudiants, ils étaient conscients qu’ilsallaient se faire bizuter, donc à partirdu moment où la personne est d’ac-cord... Et puis ce n’était pas trèsméchant, il y a des jeux d’alcool maisc’est clairement un degré en-dessousde ce qui peut se faire dans certainesGrandes Écoles... Je reste convain-cue que c’est quelque chose à fairequand on est étudiant, ça reste unsuper souvenir, d’ailleurs c’est mar-rant mais j’en garde un meilleursouvenir la première année, quandj’ai été bizutée.»

“C’est quelquechose à faire”

FOCUSTexteS : Kévin CarminaUne institution pour

beaucoupAprès chaque rentrée, ils sont des di-zaines et des dizaines d’étudiants à arpen-ter les rues lilloises pour y réaliser par-cours du combattant, jets de farine, chantsetc. Tout est bon pour tester la capacité derésistance des «bizuts», ces nouveaux ar-rivants qui prennent un plaisir fou à s’exé-cuter devant les ordres de leurs aînés avecdans le rôle du principal désinhibiteur :l’alcool. Et nombreux sont ceux qui louentles vertus de cette expérience fondatrice :«J’en garde un bon souvenir, on s’était plu-tôt bien marré», avoue Manon, 23 ans, ini-tiée au bizutage lors de son arrivée en prépalittéraire au Lycée Faidherbe, en 2011.

Rien n’est obligatoiremais... Ce même lycée Faidherbe qui avait connuun dérapage en octobre 2013, une jeunefille avait été brûlée au visage lors d’unecérémonie d’intronisation. Un an plus tôt,la Faculté de médecine de Lille 2 avait elleaussi dû faire face à un bizutage sulfu-reux. Deux preuves que l’expériencepeut très mal tourner. Pourtant, la plu-

part des étudiants sont unanimes : rienn’est obligatoire. «Chacun a sa sensibilitémais ce que je retiens, c’est que tout dé-pend de notre volonté», explique Manontout en reconnaissant que certainesépreuves sont plus poussées : «Pour lesfilles qui souhaitent intégrer le BDE,c’est parfois des trucs un peu sexuels,des fellations, mais ça reste des bruits...»

Des mesuresde préventionQu’on se le dise, le bizutage - puni par laloi - perdurera, quelqu’en soit sa forme. Ilreprésente un rite d’entrée dans la vie étu-diante. Reste à définir des dispositifs d’en-cadrement parce que la frontière entrel’acte consenti et l’acte subi est mince,trop subjective. «On a eu des ennuis par lepassé, on a pris un certain nombre de me-sures à la fois répressives et préventives»,explique Didier Gosset, le doyen de la Fa-culté de médecine de Lille 2 (lire ci-des-sous). D’autres responsables d’établisse-ment lui ont emboité le pas pour se prémunirde tout risque. L’heure est à la responsabi-lisation des étudiants, encore faut-il queces derniers entendent le message...

Didier Gosset : «Nous ne laisserons rien passer !»Le Doyen de la Faculté de médecine de Lille 2, l’une des plus concernées par le sujet, a décidé deprendre la question du bizutage à bras le corps : «On est très vigilants parce qu’on a été confrontésau problème. Dès la mi-septembre, on explique aux étudiants de façon précise que si d’aventure ildevait y avoir des dérives, des actions seraient engagées. Nous ne laisserons rien passer ! Sur leplan pénal et disciplinaire», prévient Didier Gosset. Il a d’ailleurs mis en place un dispositifspécifique : «Depuis deux ans, lors de chaque rentrée, je demande au procureur de venir dispenserun cours sur le bizutage et l’intégration pour les 2e et 3e année, les plus exposés. Ces étudiantssont pour la plupart majeurs, mais on en appelle aussi à la vigilance des parents, il faut rappelerqu’ils n’ont aucune raison d’y participer.»

EN SAVOIR PLUS


Clémence (24 ans),ancienne étudianteà l’IUT de Roubaix


FILIÈRESTexteS : Khadija abouchan

LE SOCIAL SUSCITE DE NOMBREUSES VOCATIONS, MAISGARE AUX DÉSILLUSIONS !, UNE FORTE MOTIVATION ESTEXIGÉE POUR RÉUSSIR DANS CETTE FILIÈRE!

En chiffre

C’est le nombre d’écoles dusocial, regroupées au seind’un concours commun.L’ARRFAP, l’AFERTES, l’IRTS, leCRFPE, l’ESTS et l’ISL offrent autotal plus de 200 places.

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LES CARRIÈRES sociales

Le diplôme d’étatDans le social, chaque métier correspondà un cursus précis sanctionné par un di-plôme d’Etat (DE). Il existe plus d’une di-zaine de DE sociaux, de l’assistant deservice social à l’éducateur spécialisé.Ces diplômes sont préparés au seind’écoles spécialisées comme l’Institut ré-gional du travail social, l’Institut social deLille, l’Ecole européenne supérieure entravail social, le Centre régional de forma-tion de la petite enfance… La majoritéd’entre elles sont accessibles surconcours après le bac. Le diplôme d’Etatd’assistant de service social (DEASS) seprépare ainsi en trois ans, celui d’éduca-teur spécialisé (DEES) également, celuid’éducateur de jeunes enfants (DEEJE)sur 27 mois... Attention : les concourssont très sélectifs. On compte enmoyenne 20% d’admis !

Du bac+ 2 au MasterEn dehors des préparations dispenséespar des organismes souvent privés, plu-sieurs cursus universitaires peuvent être

un bon tremplin aux concours d’accès desécoles sociales. Une licence de sociolo-gie, droit ou psychologie permet d’ac-quérir de solides connaissances. Plu-sieurs universités proposent aussi desDUT carrières sociales. L’IUT B de Tour-coing compte ainsi trois spécialités :animation sociale et socio-culturelle,éducation spécialisée et gestion ur-baine… et une année de préparation auDEES. D’autres universités ou instituts dela région, à l’image de Lille 2, l’ULCO, laCatho ou l’ILIS et l’IAE Lille proposentaussi des licences et masters dans le do-maine. En dehors de l’université, il existedeux BTS formant des travailleurs so-ciaux : le BTS économie sociale et fami-liale offre des débouchés professionnelsmais aussi des passerelles vers le di-plôme d’Etat de conseiller en économiesociale et familiale. Le BTS services etprestations des secteurs sanitaire et so-cial (SP3S) forme des gestionnaires dansla santé et le social. Sachez enfin, que lesocial reste l’un des secteurs où le tauxd’insertion des jeunes diplômés est leplus élevé.

Après un bac ES, Daphné rejointl’Institut de formation en soins infir-miers de Saint - Omer. C’est pendantson stage de première année qu’elleréalise que l’accompagnement socialdes malades l’intéresse plus que le«soin». Elle décide alors de s’inscrireen prépa du social à l’Institut Régio-nal du Travail Social, l’annéesuivante, elle y est admise dans lafilière «Educateur spécialisé». «Avecle recul, je ne regrette absolumentpas mon année passée à l’IFSI carj’ai beaucoup appris sur moi-mêmeet les autres. D’ailleurs, une foisdiplômée, Daphné envisage d’exer-cer son métier au sein d’une maisonmédicalisée.

Daphné, 21 ans en1er année à l’IRTS Lille

“J’étais plusintéressée par

l’accompagnementsocial des malades”



COMMUNIQUÉ

SANTÉ/SOCIALLe secteur santé-social de l’Université catholique de Lilledéveloppe trois missions prioritaires : la formation, la rechercheet le service à la société.

FORMATIONL’Université Catholique de Lille compte unefaculté de médecine et maïeutique, des écolesparamédicales (institut de formation en soinsinfirmiers, kinésithérapie, podologie, puéri-culture…), un institut universitaire santé-so-cial (IU2S) et une école de service social (ISL).Accueillant environ 3 500 étudiants, elle offreune palette très large de filières débouchantsur différents métiers, y compris les nouveauxmétiers en santé-social.

RECHERCHE La recherche au sein du secteur Santé So-cial de l’UCL s’exprime sous plusieurs fa-cettes et répond à des axes de compé-tences de l’Université :

• La recherche clinique en faculté de mé-decine et maïeutique (FMM) en lien avecle groupement hospitalier (GHICL).

• La recherche en éthique médicale dans lecadre du centre d’éthique (CEM).

• La recherche sociétale avec l’Unité HaDe-Pas (Handicap, Dépendance et ParticipationSociale).

Ce pôle d’excellence met également l’accentsur les innovations sociales, organisation-nelles et technologiques au service du handi-cap et de la dépendance avec l’ouverture surle site d’Humanicité d’un living-lab

SERVICE À LA SOCIÉTÉ Fidèle à ses valeurs humanistes, l’UniversitéCatholique de Lille inscrit ses actions au ser-vice de l’homme, de la société et du mondepour contribuer aux évolutions économiqueset sociales. En témoigne un groupementhospitalier (GHICL) de 850 lits sur trois sites(Saint-Philibert à Lomme, Saint-Vincent dePaul à Lille et Sainte-Marie à Cambrai) etdeux EHPAD à Lille et Capinghem.

HumanicitéHumanicité est un véritable pôle de dévelop-pement urbain pluridisciplinaire conduit parLille Métropole, l’Institut Catholique de Lille etles communes de Lomme et de Capinghem.Tous les acteurs de ce quartier durable, intenseet solidaire en devenir, y sont donc convoquésà l'invention d'un «vivre ensemble» enrichis-sant. Une articulation sur le site - hôpitaux,établissements médicosociaux, associations,et filières de formation - permet une réelle ac-tivité universitaire, ainsi qu’une collaborationforte autour de projets communs en matièrede prise en charge globale du vieillissement,de la dépendance et du handicap.

Infos et invitation : www.lavoixletudiant.com

INVITATIONGRATUITE

SALON SOCIAL, PARAMÉDICAL

SANTÉ EN NORD

ZOOM 2015le handicap

HALLS DE LA FILATURESAINT-ANDRÉ 8H30 / 17H30

NAVETTES GRATUITES :horaires et infos sur lavoixletudiant.com

2OCTOBRE

2015

EMPLOIS / FORMATIONS / PRÉVENTION



Suivez-nous


À LA FOIS DIAGNOSTICIEN ET PRATICIEN, L’OSTÉOPATHEPOSSÈDE UNE VISION GLOBALE ET APPROFONDIE SUR LA SANTÉDE SON PATIENT, BASÉE SUR UNE MÉDECINE MANUELLE.

MÉTIERSTexteS : KEVIN CARMINA

Des vertus thérapeutiques «Alors que la médecine actuelle s’oriente sur le faitd’être malade ou non, à mon sens, l’ostéopathiepourrait se résumer par cette question : faut-il at-tendre d’être mal pour avoir envie d’aller mieux ?»C’est ainsi que François Vanbeselaere, ostéopatheenseignant à l’Institut Supérieur d’Ostéopathie deLille (INSO) définit sa profession dont l’une des prin-cipales caractéristiques est de pouvoir évaluer le pa-tient dans son ensemble sans uniquement s’intéres-

ser à un symptômeunique. L’ostéo-pathe est capable dedéceler les déséqui-libres qui entraînentdes malaises, puis ilmanipule le corpspour rétablir l’équi-libre. Son travail estd’ailleurs souventcomparé à celui d’unhorloger, minutieux,

pour remettre en mouvement les fonctions de l’orga-nisme et maintenir l’état de santé du patient.

Un complément du KinéSouvent confondues, l’ostéopathie et la kinésithéra-pie sont liées mais peu comparables. Le Kinésithéra-peute traite de ce que l’on appelle en bio mécaniqueles mouvements «majeurs», comprenez tous les

mouvements que l’on peut effectuer soi-même ; l’os-téopathe s’occupe des mouvements «mineurs» quel’on ne peut pas faire sans assistance extérieure(ex : déplacement de vertèbre). «Ce n’est pas dutout la même façon de travailler, ni la même ap-proche admet François Vanbeselaere, mais on se re-joint et se complète fortement.» La chiropractie, mé-connue en France mais très pratiquéeoutre-Atlantique, au Canada notamment, pourraitdavantage être comparée à l’ostéopathie (voir ci-contre).

Une professionbientôt saturée ?Non reconnu aux yeux de la loi jusqu’en 2002, lemétier d’ostéopathe a enregistré une croissancephénoménale. Sa population a doublé dans cer-taines villes et l’offre de formation a explosé mêmesi l’observatoire d’ostéopathie estime qu’il y a unesous représentation d’ostéopathes dans certainesrégions dont le Nord - Pas de Calais. S’il n’y a paseu de dégradations en termes de revenus grâce à laprogression du marché, l’offre pourrait bientôt de-venir supérieure à la demande, c’est pourquoil’État vient tout juste de réformer l’accès à la forma-tion. Afin d’enrayer l’afflux de diplômés, il a mis enplace, en juillet dernier un agrément pour la recon-naissance d’une vingtaine d’écoles en France (dontcelle de Lille), habilitée à dispenser une formationd’ostéo.

“l’ostéopathe s’occupedes mouvements«mineurs» que l’on nepeut pas faire sansassistance extérieure ”

OSTÉOPATHE : l’horloger ducorps humain


Comment devenir ostéopathe ? Le chemin le plus rapide est de s’orienter vers une école d’ostéopathie, depuis la réforme de 2015, 20 établissements post-bac ont été agréés par l’État (contre 70 auparavant) dont l’INSO de Lille, situé à Loos. Accessible avec tout type de bac (S,ES mais aussi STL) pour peu qu’on ait un minimum de motivation, il dispense une formation en cinq ans habilement répartiesentre cours théoriques, cours pratiques, stages en clinique ou en cabinet. L’autre moyen pour exercer en ostéopathie est de choisir la formation dite «continue», elle s’adresse à tous les profes-sionnels titulaires d’un diplôme de la santé (médecin, kiné, podologue, sage-femme) et s’effectue soit dans la foulée deleurs études ou parfois 10 ou 15 ans après dans le but de se diversifier voire de changer de métier tout court. Malgré les pro-grammes spécifiques préconçus par les écoles, le tire d’ostéopathe ne s‘obtient qu’au bout d’un certain nombre d’heures depratique (4 à 5 ans minimum). En ce qui concerne la chiropractie, «discipline cousine à l’ostéopathie» tellement les gestes et la technique sont ressem-blants, il existe un seul établissement en France (l’IFEC de Paris et Toulouse) habilité à délivrer le diplôme de chiropracteur.

ÉTUDES...

“Pour la même douleurau même endroit je peuxêtre amené à réaliser destechniques différentes”

Diplômé d’un baccalauréat S en 2004, Yohan, pas-sionné de sport et athlète au Villeneuve-d’AscqFretin Athlétisme a choisi le métier d’ostéopathe

pour pouvoir exercer au plus près des sportifs. «Je mesuis renseigné sur tous les métiers qu’il était possible defaire... Sans vouloir dénigrer la kinésithérapie, je trouvaisça un peu trop matérialiste. Prendre trois patients, lesmettre sur des machines et puis les laisser sous unelampe, ça ne m’intéressait pas forcément. Je voulais plusde contact.» Alors après une première année de méde-cine «loupée de peu», et une expérience personnellepositive en ostéopathie en tant que patient, il a intégrél’ISO de Lille, en 2007 : «J’ai été diplômé en juillet 2012après cinq ans et plus de 4 600 heures de formation»,sourit-il. Trois mois plus tard, il a ouvert son premier cabi-net à son compte : «À l’heure actuelle, j’ai environ 50%de sportifs, environ 25% de bébés et femmes enceintes,le reste ce sont des personnes lambda. L’ostéopathie,c’est une vision vraiment globale du corps humain. Si unepersonne vient pour une lombalgie par exemple, ce quireprésente 80% de nos consultations, l’origine ne serapas forcément identique selon les patients, explique-t-il.Pour la même douleur au même endroit je peux êtreamené à réaliser des techniques différentes, c’est ça quiest génial, on doit régulièrement s’adapter à notrepatient en fonction du vécu émotionnel, sportif, trauma-tique, professionnel.»

Yohan Pruvost, 29 ans,ostéopathe en cabinet




BONS PLANSTexteS : astrid latournerie

C’est devenu indispensable, pour son avenir mieux vaut être bi-lingue. Le Café Polyglotte l’a bien compris et pour mettre toutesles chances de ton côté, il te donne rendez-vous tous les mercre-dis à 18h30 au Café de Paris (Rue de Paris). Sur place, tu aurasl’incroyable opportunité de rencontrer des gens de toutes lesnationalités pour partager de vrais moments de convivialité enanglais, en russe, en allemand, en espagnol etc. Objectif : se perfectionner ... et ensemble autour d’un café c’estquand même plus sympa !

C’est un classique, une base, que dis-je, une référence : le marché de Wazemmesc’est LE bon plan du dimanche matin pour la cueillette des fruits et légumes paschers. Une astuce parfaite pour manger sainement le reste de la semaine (oui,mettre une tomate fraîche sur une pizza surgelé c’est presque healthy). Mais çan’est pas que de la verdure, tu pourras aussi y acheter ton petit poulet finementpréparé ou tes nems délicatement cuisinés ! Et s’il fait beau, tu n’auras plus qu’àdéguster tout ça sur une terrasse à proximité... Petit conseil, vers 13h ils bradenttous les fruits et les légumes !

3. Polyglotte tu seras...du moins, tu essaieras !

2. Le dimanche matin, le marchéde Wazemmes tu feras.

Salut à toinouvel étudiant !

ET BIENVENUE CHEZ LES CHTIS !ON TE LISTE LES 3 MEILLEURES #PLACETOBEOÙ TE RENDRE AU PLUS VITE POSSIBLE POUR TESENTIR OFFICIELLEMENT DES NÔTRES.

Tu n’as pas besoin de nous pour savoir que la vraie rue de la soif c’estsurtout la rue Masséna (bien que la rue Solferino garde son honneur),ses bars, ses boites, ses potes, cette ambiance ... Beaucoup copiée, ja-mais égalée, les vrais fêtards sont lillois et ils sont tous là. Quelquesconseils pour une bonne base de soirée : commence au Base Camp,fais une pause au Shooter Bar puis prends des forces au Solfé (tmtc)avant de foncer droit vers La Relève, le spot parfait pour finir enbeauté. Avec tout ça, c’est certain, tu vas passer une folle soirée !

1. La rue Masséna tu arpenteras



actu7e artPlus de 700 films sont disponible gratuitement sur laplateforme «Open Culture». Vous y retrouverez descourts et longs-métrages, des films muets, ou desdocumentaires. Certains sont des chef-d’œuvres si-gnés par Alfred Hitchcock ou Jean Cocteau. Maisaussi Christopher Nolan, David Cronenberg et DavidLynch. www.openculture.com/freemoviesonline

Fifa 16Le célèbre jeu évolue vers une expérience de jeuplus équilibrée et réaliste. Les visages modélisés en3D des célèbres joueurs dont Cristiano Ronaldo,James Rodriguez et les Bleus Karim Benzema etRaphaël Varane ont été soigneusement «reliftés»pour un réalisme accru.

WEBTexteS : Khadija abouchan

FINI LE FARNIENTE, IL FAUT À PRÉSENT ADOPTERLE RYTHME EFFRÉNÉ D’UN ÉTUDIANT 3.0.MAIS AVANT, VOICI NOS CONSEILS POUR BIENABORDER CETTE RENTRÉE CONNECTÉE…

«Elysée In et Off» Les webséries sont tendance... Cela n’a paséchappé à l’Elysée qui vient de lancer sa mini-série. Ces vidéos d’une quinzaine de minutesnous invitent à découvrir le quotidien du Prési-dent, du Conseil des ministres au voyage offi-ciel…côté coulisses !

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https://www.youtube.com/watch?v=WidnRft_dbE

You look disgustingRéputée pour ses tutos beauté, une bloggeusedécide de se montrer au naturel avec son acné…les commentaires haineux ne se font pas atten-dre. En retour, elle publie une autre vidéo vision-née plus de 13 million de fois et au messageclair : acceptez-vous telle que vous êtes !

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https://youtu.be/WWTRwj9t-vU

Inscription en ligne L’idée de devoir faire face aux affresdes démarches administratives vouseffraie ? Rassurez-vous, puisque d’unsimple clic, vous pouvez désormais,trouver un logement ou constituer vo-tre dossier CAF et même vous inscrireà la fac. Aujourd’hui, la plupart des ins-criptions (pédagogique, sports, biblio-thèque) s’effectuent en ligne. Avant devous connecter, n’oubliez pas de vousmunir des informations nécessairescomme un numéro de sécurité sociale,le choix de la filière, l’intitulé du di-plôme préparé, les options choisies,etc. Les sites Internet des universitéssont de plus en plus complets et inter-actifs. Véritable mine d’informations,vous y trouverez un descriptif détaillédu contenu des cours, de votre emploi

du temps et les adresses mails de vosfuturs enseignants…

Vie quotidienneSi vous vous posez des questions surla vie pratique, encore une fois le webrépond à toutes vos questions. Pourcela, il vous suffit de surfer par exem-ple sur le site de la Caisse primaired’assurance maladie www.ameli.fr oucelui de l’Agence régionale de santéwww.ars.nordpasdecalais.sante.fr,pour obtenir toutes les infos sur votresanté et les mutuelles.Pour les démarches administratives :www.legifrance.gouv.fr,www.service-public.frwww.nord.gouv.fr, et www.caf.frsont incontournables.

C’est la rentrée !

BLOG

Si les sites culinaires pullulent surla toile, rares sont ceux dédiés à lacuisine végétarienne. Sur ce blogvous trouverez des recettes toutesaussi savoureuses les unes que lesautres. http://patateetcornichon.fr

Patate &Cornichon

on aliké !



Les éditions AlbinMichel et la Voixl’Etudiantvous offrent10 ex de ce livre

Les éditionsMontparnasse et laVoix l’Etudiant vous offrent10 ex. de ce film.POUR PARTICIPER ETGAGNER VOS CADEAUX :rendez-vous sur le sitewww.lavoixletudiant.comrubrique «En Plus» :Jeux-Concours

CULTURETexteS : Khadija abouchan

C’EST DANS L’AIR

A GAGNER

26/ 9Concert

On l’a d’abord connue seule sur scène avec son or-dinateur, puis retrouvée dans les premières partiesde The Do ou de Stromae. Aujourd’hui c’est accom-pagnée de musiciens et de danseurs que «Chris-tine And The Queens» nous livre ses performancesscéniques uniques qui mêlent musique, théâtre,danse et vidéo. En attendant de la retrouver enconcert, courez acheter son excellentissime pre-mier album «Chaleur Humaine» (Because Music),déjà disque de platine. Au Zénith de Lille - www.veroneproductions.com

30/ 9Spectacle

Alexandre Astier, le créateur de la série culte «Kaa-melott», est de retour dans la peau d’un conféren-cier qui se propose de régler la question de la vieextraterrestre. Avec «L'Exoconférence», Astier réa-lise un rêve d’enfant, mettre en scène un spectaclehumoristique avec en toile de fond l'astronomie…une véritable passion pour lui. Astier ou commentréconcilier érudition et humour.Au Zénith d’Amiens.

AGENDA

WomanQuatre ans après le superbe al-bum «The light of the Sun», JillScott nous offre «Woman» (At-lantic). Elle décrit cet albumcomme celui de la rencontre dela Philly soul et du R&B… Etcomme une bonne nouvellen’arrive jamais seule, la chan-teuse sera en tournée dès 2016 !

La loi Novembre 1974, Simone Veil setient seule contre sa majoritépour faire adopter la loi légalisantl’IVG. Lors des trois jours de dé-bat précédant le vote à l’Assem-blée nationale, rien ne lui seraépargné : solitude, tractationspolitiques, antisémitisme. Ellerestera pourtant digne et forte.

LontanoGrégoire Morvan a connu sesheures de gloire en Afrique dansles années 80, en arrêtant auZaïre un tueur en série. 40 ansplus tard, en France, des cadavresmutilés sont retrouvés… le modeopératoire rappelle étrangementceux du tueur que Morvan a tra-qué... De Jean-Christophe Grangé

Madame ForestiAprès «Mother Fucker», un spec-tacle où elle revenait sur les dom-mages collatéraux de l'accouche-ment, la comique préférée desFrançais «is back» dans un Onewoman Show aussi hilarant quecaustique !Samedi 10 octobre au Zénithde Lille

Hindi Zahra Issue d’une famille d’artistes ber-bères, Hindi découvre dès sonplus jeune âge la musique tradi-tionnelle gnawa, le reggae et lefolk. Saluée par la critique pourson premier album «Homeland»,la jeune chanteuse marocainevous invite à découvrir son uni-vers sur la scène du Splendidde Lille mardi 13 octobre.

Black MTransfuge de la Sexion d’Assaut,Black M cartonne désormais ensolo grâce à son premier opus«Les Yeux Plus Gros Que LeMonde» et une tournée aux qua-tre coins de la France. Samedi 24 octobre au Scénéode Saint-Omer


LU- VU- ENTENDU...À GAGNER

À GAGNER



Documents

MAG N7 septembre 2015 Mise en page 1 - La Voix … · L’ESTACA (Paris et Laval) permet aussi de se former au mé-tier d’ingénieur automobile. Où me renseigner pour ... AGENDA