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Paraboles 32 religieux, consacrés, associésDes signes pour aujourd’hui pages ii - iii
éveil à la fois’éveiller aux différences
■ sainte-fauste- Du-fezensacJeanne, atteinte de myopathie
page 3
■ sainte-fauste et saint-PierreMadeleine et Jean-Michel accueillent les pèlerins
page 10
■ saint-Pierre- De-barran-jégunLe plus Gersois des Hollandais du Gers
page 11
n° 9
3Magazine des paroisses de sainte-fauste-du fezensac et de saint-Pierre-de-barran-jégun
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carillon vallées de nos
noël et nouvel an
Noël : cet enfant « Jésus » qui est né, nous rassemble tous.C’est une vraie fête de famille pleine de convivialité.Rassemblons-nous, avec les enfants, autour des crèches.C’est le meilleur endroit pour leur apprendre à prier et expliquer que :« Dieu est Amour ».« Jésus est né pour nous apprendre que nous sommes tous frères et sœurs ».« Que chaque être est unique car fait à l’image de Dieu. »Mais, en ces jours heureux, pensons aussi aux personnes isolées, sans famille.Essayons de les intégrer dans notre bonheur.Apportons-leurs un peu de lumière, de partage et de fraternité.Nouvel An : dans un monde en ébullition, de révolution et de guerre, apprenons à vivre tous ensemble.Partageons nos richesses et nos connaissances pour que chacun puisse vivre dans la dignité.Que notre « planète terre » soit un havre de paix.Nous avons besoin l’un de l’autre car nous sommes tous « les enfants aimés de Dieu ».Bonne année à vous tous.
Anita
édito L’éveil à la foi
apprenons à prier à nos enfants
ne nous inquiétons pas, l’enfant a le goût de la prière, aux parents de lui en faire découvrir le saveur !
Trop souvent ce désir est freiné par les adultes : cadre peu propice à cause du bruit, des écrans, du mode de vie qui ne laisse pas la place à l’ennui et au silence, mais aussi manque de temps, d’envie, de « savoir faire ».Ouvrons notre enfant à la spiritualité. Choisissons un cadre propice : un beau paysage, une belle église, un coin prière agrémenté d’images, de fleurs, de bougies et laissons place au silence.Prier c’est penser à Dieu, prier c’est parler à Dieu. Prenons le temps d’établir ce contact. Nous pouvons proposer à notre
enfant de joindre le geste à la prière en plaçant sa main sur son cœur : « Dieu, tu es dans mon cœur ».À ses disciples qui lui demandaient comment prier Jésus leur apprit : « Notre Père qui est aux cieux ».Afin que nos enfants ne gardent pas un souvenir de prières interminables ou incompréhensibles, donnons à la prière son vrai sens, lions-la à notre vie. Disons par exemple : « Merci pour cette belle journée, pour la beauté de la nature, pour les personnes que j’aime… ». Ne parlons pas trop et laissons notre enfant se confier à Dieu.
Violaine
La rencontre des enfants de l’éveil à la foi et de leurs parents du secteur Auch-Fezensac.
bimestriel - rédaction : 14 rue Foirail - 32190 Vic-Fezensac - Tél. 05 62 64 40 12 - directeur de la rédaction : François Ducasse
bayard service édition grand sud-ouestZA du Garossos - 160, rue de la Sur - 31700 Beauzelle
Tél. 05 62 74 78 20 - [email protected] - www.bayard-service.comdirecteur de la publication : Georges Sanerot - secrétariat de rédaction : Magali Siroit - mise en page :
Régie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 Imprimerie : graphI - La prImaube (12) ISSN : 1165-6484 - Dépôt légal à parution Abonnement annuel : 15 e Abonnement de soutien : 20 e -
Crédits photos : Carillons de nos vallées, sauf mention spéciale
carillon de nos vallées - n°93 - decembre 2014
2 jeunes
Jeanne, atteinte de myopathie
un exemple pour tous
Être en bonne santé nous paraît tellement normal que nous n’avons même pas conscience de notre
chance. À l’âge où un enfant ne devrait connaître que l’insouciance de la vie, Jeanne apprend qu’elle est atteinte de la myopathie. À six ans, elle devient marraine du Téléthon et émeut la France entière avec son célèbre : « Moi, je me bats et avec toi je gagne ». D’autres célèbres petites phrases sortiront de la bouche de cette petite fille telles que : « Ne jamais dire jamais » ou encore « J’ai peur d’avoir peur ». Et pourtant c’est une leçon de courage qu’elle pourrait enseigner à tout le monde. Jeanne est forte, elle sait ce
qu’elle veut. Elle évolue au sein d’une famille aimante dont elle tire la force de se battre au quotidien. Comme preuve de sa détermination, la jeune adolescente, âgée actuellement de 17 ans, a obtenu en juin dernier, un bac littéraire avec mention très bien – 18,50 de moyenne -. Depuis le mois de septembre, Jeanne a intégré l’ESJ (École supérieure de journalisme) où elle pré-pare une licence (option : histoire de l’art). Pour nous tous, c’est une belle leçon de courage et nous lui souhaitons beaucoup de réussite.
FabienneJeanne au milieu des siens auprès desquels elle trouve toujours soutien et encouragements.
« Humanisme en Fezensac »
vivre avec la différenceÀ l’invitation de l’association « Humanisme en Fezensac », Claire Doyon a fait découvriraux enfants de l’école puis aux adultes, Pénélope, sa fille autiste, au cinéma de Vic-Fezensac.
le film que Claire Doyon a tourné en Mongolie, avec sa fille Pénélope et d’autres membres de sa famille,
a montré combien le regard porté sur une enfant différente peut être affectueux et oublieux du handicap. Pour se déta-cher des difficultés du quotidien, pour regarder la beauté d’un pays lointain, pour rencontrer un peuple qui voit la personne handicapée autrement, pour filmer sa fille comme une héroïne, voilà pourquoi Claire Doyon, mère et réali-satrice, a voulu en faire un film. Ainsi la rencontre recherchée des chamanes mongols pouvait laisser espérer une amélioration dans la vie de Pénélope ; cependant c’est le changement du regard porté sur cette enfant qui en a été le prin-cipal bénéfice et également l’apaisement dans son comportement. Pénélope a pris conscience de la démarche de demande d’aide de sa famille auprès des Mongols. L’émotion de Claire Doyon est apparue
quand elle a raconté cette belle aventure initiatique, ce total dépaysement et ces rencontres chaleureuses autour de sa fille handicapée.
François Ducasse
> Pour se renseigner sur l’autisme, contacter l’association « Autisme Gers » en écrivant à : [email protected] ou par téléphone au 0562626702
La réalisatrice, Claire Doyon, accueillie par Claudine Bouchardeau de l’association « Humanisme en Fezensac ».
n°93 - decembre 2014 - carillon de nos vallées
3assocation
Les Scouts et Guides de France du groupe Bayard-Auch s’ouvrent aux plus grands et aux plus petits !Alors que beaucoup de nouveaux enfants ont rejoint les Louveteaux-Jeannettes et les Scouts et Guides, l’équipe responsable du groupe lance un appel auprès des grands jeunes garçons et filles de 17 à 20 ans et plus pour encadrer les plus jeunes. Une activité de plein air, faite de jeux, de découverte de la nature, de vie en équipe, un développement personnel, la conscience de faire partie d’un mouvement catholique mondial, la fierté du service, tout cela constitue les richesses du groupe des Scouts et Guides de France. Le groupe Bayard-Auch ouvre une nouvelle unité faite pour les plus petits : les Farfadets de 6 à 8 ans. Ils commencent à s’initier au scoutisme avec quelques parents et un animateur le « farfadulte ».> Pour les contacter : [email protected] ou 0675306007.
L’équipe des grands jeunes avec Gilles, le responsable du groupe Bayard-auch.
scouts et guides de france pour les grands et les petits !
Les enfants du caté ont réalisé la crèche de l’église de Jégun.
Jeunes
Des idées pour préparer la joie de noëlNoël qui approche à grands pas. Les catalogues de jouets ont été lus, les listes au Père Noël écrites.
les enfants sont dans l’attente de la fête, on prépare les décorations, les illuminations, les cadeaux, c’est une
grande joie pour petits et grands ! Alors pourquoi ne pas profiter de cette joyeuse attente pour leur faire découvrir Jésus ?Voici des idées d’activités pour éveiller la curiosité de nos enfants.• Lire une histoire de Noël relatant la naissance de Jésus joliment illustrée, « La plus belle histoire de Noël » de Maïté Roche, Ed. Mame).• Regarder un dessin animé sur Noël, « La merveilleuse histoire de Noël », Citel vidéo, 46 minutes.
• Écouter des chants de Noël tradition-nels, les chanter en préparant la crèche à la maison Les Cham’s de Noël, chorale de Nogaro.• Chercher à rencontrer les personnes qui préparent la crèche dans l’église du village pour participer à sa réalisation,• Fabriquer une crèche en argile, en plâtre ou en carton. - Pour la structure : http://www.atelier-chezsoi.fr/post/2011/12/07/Tutoriel-creche-de-noel-en-carton-patron-offert - Pour les personnages : http://www.kt42.fr/bricolage-de-noel-des-idees-de-creche-en-papier.
• Mimer l’histoire de Noël en utilisant des accessoires poupon, bâton, béret• Opter pour le calendrier de l’avent interactif http://noel.croire.com.Pour Noël, Dieu est présent dans un petit enfant. À nous de susciter la curiosité, l’envie, l’enthousiasme et Jésus se char-gera du reste !
Violaine
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auch29, bd Sadi-Carnot
nouVeau sur Lectoure54, rue Nationale
Audition Merlet1seul numéro du lundi au vendredi
05 62 63 61 76
une équipe à votre service du lundi au jeudi de 9h à 12 h 45 et de 14 h 30 à 19 h 30 et du vendredi au samedi de 9h à 19h30
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carillon de nos vallées - n°93 - decembre 2014
4 Sainte-Fauste-du-fezensac
Bientôt 30 ans, engagé sur la pa-roisse Saint-Vincent-du-Catalan pour la musique et la liturgie,
Vincent accompagne les jeunes adoles-cents qui fréquentent l’aumônerie du collège-lycée de Nogaro.Cadre administratif à la municipa-lité d’Éauze, conseiller municipal à Bourrouillan, sa commune de naissance, Vincent est premier adjoint dans la nou-velle équipe, 38 ans d’âge moyen. Cela lui vaut de participer à certaines com-missions ou réunions où il met en œuvre son idéal : s’engager au service de la cité en vivant l’Évangile au quotidien, en essayant de le faire sans prosélytisme. Depuis plusieurs années, membre de nombreuses associations et du comité des fêtes dont il est l’actuel président, il se bat pour que vive le territoire de l’Ar-magnac, avec ses richesses à exploiter, un patrimoine à sauvegarder et à mettre en valeur. À l’occasion du mariage d’une amie proche, il s’est dit honoré de re-présenter l’État, affirmant qu’on n’est pas élu pour soi mais pour le service
de la société, des autres, du village. Il souhaiterait que les jeunes, comme lui, s’engagent pour prendre la relève dans les associations, conseils municipaux, etc. et soient une force de proposition sans rester spectateurs, consommateurs.
Joseph Bec
Les habitudes alimentaires, les règles d’hygiène et les comportements sociaux qui permettent de prolonger l’espérance de vie sont le fruit d’une très longue histoire. Depuis l’enfance, de multiples injonctions familiales et sociales façon-nent notre comportement et nous permettent d’éviter les grossières erreurs qui pourraient nous être fatales.On pourrait reprendre ici la chanson de Jacques Dutronc, « fais pas ci, fais pas ça » relayant les interdits parentaux et sociaux qui, pour beaucoup, nous don-nent les règles d’une bonne hygiène de vie : « Lave-toi les mains avant de passer à table, change tes sous-vêtements tous les jours, fumer tue, trois verres bonjour les dégâts, etc. » Les balises sont multiples, les rappels permanents qui concer-nent nourriture, activité physique, santé mentale, nous donnent l’impression d’être tous des experts en hygiène de vie. Et si nous sommes dans le doute, nous questionnons l’un des multiples gourous surgissant à tout instant pour nous donner les clefs d’une vie saine, qui pour un régime hypercalorique, qui pour un jeûne prolongé, qui pour une méditation transcendantale…Mais pour les chrétiens, l’hygiène de vie peut-elle se résumer à ce qui les main-tient en bonne santé ? « Votre corps est le temple du Saint-Esprit » leur dit saint Paul. Autrement dit, l’unicité de vie remplace l’hygiène de vie, au sens où l’exi-gence première liée au baptême qui nous rend fils de Dieu, nous conduit natu-rellement à adopter un comportement qui nous rend sain (t).
Christophe Tollon, chirurgien et diacre
Un retourà la barbarie ?Les événements récents fortement orchestrés par les medias mettent l’actualité à notre portée à tout instant. On enlève, on décapite. On filme, on diffuse sur internet sans compassion, sans respect du corps, des familles atteintes par la perte d’un être cher qui n’avait rien commis de mal. Le juste innocent persécuté… À quoi bon être honnête, aimer les autres, leur faire partager la joie de la montagne en Kabylie ; oui, à quoi bon ? Restons tranquillement chez soi, témoins d’un monde de barbarie que nous sommes incapables de changer. Rien de tel que l’impuissance devant des faits monstrueux pour engendrer en nous un désir de vengeance. La violence succède à la violence et rien ne change, on a découvert le mouvement perpétuel. Un sociologue me disait hier : « Si après cette décapitation on lançait un référendum sur le retour à la peine de mort on risquerait bien d’assister à un vote positif. » Que faire ?Commencer certainement par vivre et rayonner la paix là où nous sommes, sans rêver d’un ailleurs, mais là avec les moyens dont nous disposons, humbles, mais bien réels… En allant ce matin installer le nouveau curé de la Rivière-Basse, j’entendais sur France Info le témoignage d’un chirurgien, merveilleux de simplicité, qui travaille en Syrie dans des conditions primaires avec, disait-il, le Daesh à seulement 10 km. Eh bien ! Il est toujours là, et comme il disait : « Je fais mon travail. » Quel beau témoignage ! Que le Christ de la Croix nous aide à tenir bon au milieu des épreuves pour que l’amour soit plus fort que la haine, le service des autres plus fort que l’égoïsme.
Maurice Gardès,archevêque d’Auch
ce 28 septembre 2014
allô ! Monseigneur
billet
Hygiène de vie
Portrait : Vincent Gouanelle, conseiller municipal
La passion du service et de l’engagement
Entre les mains de Vincent, un livre sur d’Artagnan.
Église du Gers en mouvement I
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Bientôt 30 ans, engagé sur la pa-roisse Saint-Vincent-du-Catalan pour la musique et la liturgie,
Vincent accompagne les jeunes adoles-cents qui fréquentent l’aumônerie du collège-lycée de Nogaro.Cadre administratif à la municipa-lité d’Éauze, conseiller municipal à Bourrouillan, sa commune de naissance, Vincent est premier adjoint dans la nou-velle équipe, 38 ans d’âge moyen. Cela lui vaut de participer à certaines com-missions ou réunions où il met en œuvre son idéal : s’engager au service de la cité en vivant l’Évangile au quotidien, en essayant de le faire sans prosélytisme. Depuis plusieurs années, membre de nombreuses associations et du comité des fêtes dont il est l’actuel président, il se bat pour que vive le territoire de l’Ar-magnac, avec ses richesses à exploiter, un patrimoine à sauvegarder et à mettre en valeur. À l’occasion du mariage d’une amie proche, il s’est dit honoré de re-présenter l’État, affirmant qu’on n’est pas élu pour soi mais pour le service
de la société, des autres, du village. Il souhaiterait que les jeunes, comme lui, s’engagent pour prendre la relève dans les associations, conseils municipaux, etc. et soient une force de proposition sans rester spectateurs, consommateurs.
Joseph Bec
Les habitudes alimentaires, les règles d’hygiène et les comportements sociaux qui permettent de prolonger l’espérance de vie sont le fruit d’une très longue histoire. Depuis l’enfance, de multiples injonctions familiales et sociales façon-nent notre comportement et nous permettent d’éviter les grossières erreurs qui pourraient nous être fatales.On pourrait reprendre ici la chanson de Jacques Dutronc, « fais pas ci, fais pas ça » relayant les interdits parentaux et sociaux qui, pour beaucoup, nous don-nent les règles d’une bonne hygiène de vie : « Lave-toi les mains avant de passer à table, change tes sous-vêtements tous les jours, fumer tue, trois verres bonjour les dégâts, etc. » Les balises sont multiples, les rappels permanents qui concer-nent nourriture, activité physique, santé mentale, nous donnent l’impression d’être tous des experts en hygiène de vie. Et si nous sommes dans le doute, nous questionnons l’un des multiples gourous surgissant à tout instant pour nous donner les clefs d’une vie saine, qui pour un régime hypercalorique, qui pour un jeûne prolongé, qui pour une méditation transcendantale…Mais pour les chrétiens, l’hygiène de vie peut-elle se résumer à ce qui les main-tient en bonne santé ? « Votre corps est le temple du Saint-Esprit » leur dit saint Paul. Autrement dit, l’unicité de vie remplace l’hygiène de vie, au sens où l’exi-gence première liée au baptême qui nous rend fils de Dieu, nous conduit natu-rellement à adopter un comportement qui nous rend sain (t).
Christophe Tollon, chirurgien et diacre
Un retourà la barbarie ?Les événements récents fortement orchestrés par les medias mettent l’actualité à notre portée à tout instant. On enlève, on décapite. On filme, on diffuse sur internet sans compassion, sans respect du corps, des familles atteintes par la perte d’un être cher qui n’avait rien commis de mal. Le juste innocent persécuté… À quoi bon être honnête, aimer les autres, leur faire partager la joie de la montagne en Kabylie ; oui, à quoi bon ? Restons tranquillement chez soi, témoins d’un monde de barbarie que nous sommes incapables de changer. Rien de tel que l’impuissance devant des faits monstrueux pour engendrer en nous un désir de vengeance. La violence succède à la violence et rien ne change, on a découvert le mouvement perpétuel. Un sociologue me disait hier : « Si après cette décapitation on lançait un référendum sur le retour à la peine de mort on risquerait bien d’assister à un vote positif. » Que faire ?Commencer certainement par vivre et rayonner la paix là où nous sommes, sans rêver d’un ailleurs, mais là avec les moyens dont nous disposons, humbles, mais bien réels… En allant ce matin installer le nouveau curé de la Rivière-Basse, j’entendais sur France Info le témoignage d’un chirurgien, merveilleux de simplicité, qui travaille en Syrie dans des conditions primaires avec, disait-il, le Daesh à seulement 10 km. Eh bien ! Il est toujours là, et comme il disait : « Je fais mon travail. » Quel beau témoignage ! Que le Christ de la Croix nous aide à tenir bon au milieu des épreuves pour que l’amour soit plus fort que la haine, le service des autres plus fort que l’égoïsme.
Maurice Gardès,archevêque d’Auch
ce 28 septembre 2014
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Hygiène de vie
Portrait : Vincent Gouanelle, conseiller municipal
La passion du service et de l’engagement
Entre les mains de Vincent, un livre sur d’Artagnan.
Église du Gers en mouvement I
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L’année 2015, pour les catholiques, sera « Année de la vie consacrée ». Sous ce nom de « consacrés », on
désigne les religieux et les religieuses, bien présents dans notre société, soit par leur costume, soit par les maisons qui abritent leurs œuvres. Ils ou elles s’enga-gent défi nitivement, à imiter Jésus-Christ au plus près, par des vœux et une vie en communauté. S’ils vivent dans des mo-nastères ou des abbayes, on les appelle moines ou moniales. Mais il existe aussi d’autres formes de vie consacrée. Des hommes et des femmes
se consacrent à Dieu sans pratiquer la vie en communauté (instituts séculiers), et d’autres adoptent certains éléments de la vie religieuse, mais sans les vœux défi nitifs. C’est le cas des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, qui ne prononcent que des vœux annuels. Il faut citer encore les ermites et les vierges consacrées. Que sera cette « Année de la vie consa-crée » ? Entre le 29 novembre 2014 et le 2 février 2016, il y aura de nombreuses manifestations de par le monde. Pour le diocèse d’Auch, l’ordination d’Alain Quierzy comme prêtre le 7 décembre,
est l’occasion pour chacun de se poser la question de l’appel de Dieu. (Voir ces propositions dans les brèves diocésaines de la page IV) À côté des consacrés ; il y a des groupes de laïcs associés. Il s’agit de chrétiens qui, sans être consacrés, s’inspirent de la vie et de l’esprit d’un fondateur d’ordre reli-gieux. L’un de ces groupes vient complé-ter ces deux pages qui vous présentent un aperçu de la vie consacrée dans le Gers.
Jacques Fauré
Ces personnes qu’on appelle « ma sœur » sont des religieuses. Elles ont consacré leur vie à Dieu et au service des autres. Elles ne vivent pas toutes de la même façon, et surtout elles ne sont pas les seules à se consacrer à Dieu. Tous et toutes veulent être des signes pour aujourd’hui.
Sœur Marie Renée
Gersoise et consacrée
Religieux, consacrés, associés
Des signes pour aujourd’hui
Sœur Marie-Renée, dans l’oratoire de sa communauté.
Sœur Marie-Renée est née dans une famille gersoise d’agriculteurs. Elle est entrée à 23 ans chez les sœurs de la Providence de Gap à Lectoure. Son désir était de prier pour les autres, pour qu’ils soient heureux et puissent traverser la vie et les épreuves avec confi ance. La prière, apprise avec sa grand-mère et sa mère, ainsi que la JACF (Jeunesse agricole chrétienne féminine) l’ont préparée à accueillir l’appel du Seigneur pour vivre sa vocation religieuse, avec Marie, à la suite de Jésus. Elle se retrouve bien dans ce que dit le concile Vatican II sur les religieux : « Ils veillent avec soin à ce que, par eux, l’Église montre le Christ, contemplant sur la montagne, annonçant aux foules le Royaume de Dieu, guérissant malades et blessés, bénissant les en-fants et faisant du bien à tous mais toujours obéissant à la volonté du Père. » Par le service et l’accompagne-ment des pauvres et des souffrants, par des temps de partage de vie et de foi, Marie-Renée veut vivre l’idéal de sa congrégation : s’abandonner à la Providence et annoncer l’Évangile. Et cela par la vie en communauté
comme gage d’authenticité, avec ses temps de prière, d’accueil, d’échange, de révision de vie.
Joseph Bec
Sept fois par jour, les moniales de Boulaur prient dans leur église.
Église du Gers dans la société Église du Gers dans la sociétéII
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Abbaye de Boulaur
pas besoin de montre !À l’abbaye Sainte-Marie de Boulaur, depuis 1949, une communauté de vingt moniales de l’Ordre cistercien vit en suivant la règle de saint Benoit. Les moniales exploitent elles-mêmes une petite propriété de vingt hectares dont elles tirent le nécessaire pour se nourrir, alimenter l’hôtellerie monastique et la fabrication de fromages, pâtés et confitures qui sont vendus à la boutique. La journée d’une moniale est orientée vers la recherche de Dieu dans la prière, le travail, la vie en communauté et l’étude. Dès que la cloche retentit (sept fois par jour et vingt minutes avant chaque office), la moniale laisse son ouvrage et se dirige vers l’église. L’accueil souriant et chaleureux des sœurs est aussi une règle de saint Benoît : ac-cueillir l’autre comme s’il était le Christ « surtout le pauvre et le pèlerin », règle que ressent chaque visiteur, seul, en famille ou en groupe, qui fréquente l’hôtellerie. Les moniales ne sont pas des recluses, elles ne vivent pas dans le monde, mais elles le portent dans leur prière.
Bernadette Armengaud
Avec les Petites Sœurs des Pauvres
Des laïcs associés
Jeanne Jugan est la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, et l’asso-ciation « Jeanne Jugan » rassemble des laïcs bénévoles désireux de vivre et d’agir selon son charisme.Josiane Flond explique : « Nous visitons au moins une fois par semaine, des personnes âgées rési-dents dans les foyers ou maisons de retraite des Petites Sœurs des Pauvres, en veillant à vivre au plus près du charisme de Jeanne Jugan : rendre les résidents heureux, rester dans l’humilité, prier et se nourrir de la Parole de Dieu. »Ainsi, cette association est un moyen de resserrer les liens entre les résidents de « Ma Maison », les Petites Sœurs des Pauvres et les personnes qui les fréquentent. C’est une grande famille, avec un esprit de fraternité universelle.À Auch, la petite équipe qui anime cette association s’est mise sous le patronage de la Sainte Famille. Ses membres invitent largement d’autres bénévoles à les rejoindre pour parta-ger la joie de cette action ensemble au service des plus âgés.
Colette Sabathé
Sept fois par jour, les moniales de Boulaur prient dans leur église.
Statue de Jeanne Jugan à « Ma Maison » à Auch.
Dossier réalisé par Bernadette Armengaud, Joseph Bec, Jacques Fauré et Colette Sabathé.
Consacrés dans le GersInstituts religieuxDominicaines (Auch) - Filles de Marie (Auch) - Petites Sœurs des Pauvres (Auch) - Religieuses de la Providence (Auch, Eauze, Fleurance, l’Isle-Jourdain, Seissan) - Carmélites (Lectoure) - Cisterciennes (Boulaur) - Religieuses de Saint-Joseph (Condom) - Sœurs des Campagnes (Gimont) - Sœurs de la Charité de Notre Dame du Bon et Perpétuel Secours (Plaisance) - Sœurs de Charité de Sainte Marie (Auch, fondées par Marie Clarac).
Autres consacrésPlusieurs personnes font partie d’Instituts séculiers ou de l’Ordre des Vierges.
Laïcs associésFamille Lassalienne, Fraternité laïque marianiste, Fraternités Providence, Fraternité Sainte-Catherine de Sienne, Communauté séculière carmélitaine, Association Jeanne Jugan.
Église du Gers dans la société Église du Gers dans la société III
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aux sources de la vie chrétiennePour la deuxième année, une formation est proposée par le diocèse d’Auch, pour redécouvrir les contenus de la foi. Six same-dis par an, de 9 h 15 à 17 h 30, à Auch, maison diocésaine. Chaque journée comprend enseignements, ateliers, temps d’appropria-tion, temps de prière et messe. Formation ouverte à tous. Dates pour 2015 : 24 janvier, 28 février; 21 mars, 30 mai, 10 octobre, 14 novembre. • Contact et inscriptions : abbé Christian Delarbre, 13 rue du Dr Samalens, 32 000 Auch.
IcônesUn atelier pour comprendre et réa-liser des icônes existe le mercredi à Mauvezin (chemin de la Vierge, chez Michèle Dagnan). Prochaines dates : 19 novembre, 17 décembre, 14 janvier, 11 février, 11 mars, 15 avril, 20 mai, 17 juin 2015. • Renseignements et inscription : Marie-Christine Delpeyroux 06 62 07 45 83.
spécial vocationÀ l’occasion de l’ordination pres-bytérale de l’abbé Alain Quierzy, voici des propositions pour le week-end des 6 et 7 décembre.• Adultes : journée spirituelle, samedi 6 décembre, sur l’appel dans le quotidien. Chez les Petites Sœurs des pauvres, 9 h 15-16 h 30.• Lycéens : veillée de prière à Auch et rencontre le samedi 6 décembre et le dimanche matin.• Collégiens : rencontre à la maison diocésaine sur la vie consacrée, le dimanche matin 7 décembre 10h-12h• Servants d’autel : participation active à l’ordination, rendez-vous maison diocésaine 10 heures.En outre, durant toute l’année de la vie consacrée, les groupes de jeunes sont invités à aller à la rencontre des communautés. Un document pédagogique est préparé par la catéchèse diocésaine, adap-table selon les âges et milieux.
site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr
Tout le monde sait que la fontaine de Diane se trouve au sud des remparts de Lectoure. Classée monument historique depuis 1925, elle est du XIIIe siècle, avec une grille du XVe siècle. On connaît moins l’ori-gine de son nom et sa fonction. Le premier nom connu était Hountélie, (en gascon Hount signifie fontaine). La « fontaine d’Élie » évoquait peut-être le nom d’une personnalité locale ou même celui du prophète Élie, le saint du Carmel, en raison de la proximité, autrefois, d’un couvent de Carmes. Plus tard, à cause de l’orthographe « Houndélie », certains ont parlé de la « fontaine de Délos », cette île grecque où était honorée la déesse Diane. Ce n’est pas sûr, mais le nom de Diane lui est resté.Quant à la fonction de cette fontaine, (en fait un bassin alimenté par une source), elle a été de fournir en eau l’artisanat du quartier, puis la tanne-rie royale de Lectoure et les maisons environnantes jusqu’à l’arrivée de l’eau courante.
Une visite à ne pas manquer dans un Lectoure déjà riche en monuments.
Guy François
brèves diocésaines
découverteLa fontaine de Diane à Lectoure
Le jugement dont il s’agit ici n’a rien à voir avec les jugements et procès qui agitent nos sociétés civiles. Il s’agit
du jugement que Dieu porte sur sa créa-tion et sur les hommes à qui il l’a confiée.Ce jugement est avant tout une procla-mation d’amour. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils. » Ce don est irrévocable, il s’exprime dans une alliance fondée sur la fidélité de Dieu et sur la parole qui l’accompagne. Comme tout amour, il est gratuit. Cette alliance est proposée librement à l’homme. « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jean 11, 40). C’est par un « amen », un oui libre, que l’homme signe son entrée dans cette alliance. Au terme de l’aventure, il y a le bonheur proclamé par le Christ dans les béatitudes (Matthieu 5, 3-10). Mais, « ce que nous serons ne paraît pas encore clairement » (1 Jean, 3, 1-2), le désir de Dieu est aux prises avec notre fragilité et nos refus d’entrer dans cette alliance.L’homme, bien que pécheur, est aimé. Le Christ l’accompagne, quels que soient ses refus, sans cesser de l’inviter à renouveler
son oui et à approfondir le don qui lui est fait, jusqu’à son dernier souffle. Dieu qui voit les reins et les cœurs, est seul apte à juger, évaluer, ce qu’il y a dans le cœur de l’homme, et ouvrir devant lui le ciel nouveau et la terre nouvelle vers lesquels il le conduit avec amour. Notre marche s’accomplit à ciel ouvert. Au terme de l’histoire, dont nul ne connaît le jour et l’heure, par un jugement général, écla-tera la gloire de Dieu, le triomphe de son amour, réalisé en Christ, vainqueur du péché et de la mort.
Claude Baudé
Les mots de la foi
Le jugement
Christ en majesté, église de Saint-Créac (près de Saint-Clar).
La fontaine de Diane coule toujours.
Église du Gers dans son tempsVI
paraBoLes 32 - novembre-décembre 2014
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BAPTêMESVic-Fezensac• Lisa Montieux• Titouan Moulin• Nolann Zamo-VaccaroLagraulas• Djayden RenardLupiac (chapelle de Pujos)• Théo Beyries
MARIAGESVic-Fezensac• Mickael Fauche et Aurélie Philip
SéPULTURESVic-Fezensac• Pierre Couillard, 81 ans• Georgette Sarra, 67 ans• Christian Boudet, 59 ans• Jacques Cotica, 83 ans• Guy Schwarz, 65 ans• Elie Soulan, 87 ans• Georges Cabos, 88 ans• Griselda Vicente, 87 ans• Roger Cappato, 82 ans• Rosine Desseaux, 88 ansCazaux-d’Angles• Gilbert Bonneau, 89 ans• Marc Crespin, 90 ansPreneron• Bernard Sauriac, 82 ansMarambat• Daniel Plano, 64 ans• Jean Moog, 90 ansRozes• Placida Dal Corso, 93 ansPeyrusse-Grande• Pierre Dupuy, 92 ansBazian• Louis Berges, 86 ansCastillon-Debats (Saint-Pé)• Christian Crespin, 65 ans
carnetLa mission de l’Église dans le monde
apporter soutien et dignité
Pour la soirée de prières du 17 oc-tobre à l’église Sainte-Bernadette d’Auch, les sœurs de Marie Clarac,
installées au Garros ont témoigné de leur engagement missionnaire.Sœur Alexandra nous a fait partager sa mission précédente au sud du Mexique dans une région très pauvre ; la présence de l’Église donne du souffle aux familles en souffrance et les aide à retrouver une
dignité humaine. La joie de l’Évangile pouvait se voir sur les visages de ces enfants réunis autour des sœurs venues leur apporter la Bonne Nouvelle !C’est dans la joie, autour de l’image de la Vierge de Guadalupe, vénérée au Mexique depuis le XVIe siècle, que les participants ont conclu cette veillée.
François Ducasse
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La Vierge de Guadaloupe vénérée au Mexique à l’honneur de la soirée de prières.
n°93 - decembre 2014 - carillon de nos vallées
9Sainte-Fauste-du-fezensac
aux sources de la vie chrétiennePour la deuxième année, une formation est proposée par le diocèse d’Auch, pour redécouvrir les contenus de la foi. Six same-dis par an, de 9 h 15 à 17 h 30, à Auch, maison diocésaine. Chaque journée comprend enseignements, ateliers, temps d’appropria-tion, temps de prière et messe. Formation ouverte à tous. Dates pour 2015 : 24 janvier, 28 février; 21 mars, 30 mai, 10 octobre, 14 novembre. • Contact et inscriptions : abbé Christian Delarbre, 13 rue du Dr Samalens, 32 000 Auch.
IcônesUn atelier pour comprendre et réa-liser des icônes existe le mercredi à Mauvezin (chemin de la Vierge, chez Michèle Dagnan). Prochaines dates : 19 novembre, 17 décembre, 14 janvier, 11 février, 11 mars, 15 avril, 20 mai, 17 juin 2015. • Renseignements et inscription : Marie-Christine Delpeyroux 06 62 07 45 83.
spécial vocationÀ l’occasion de l’ordination pres-bytérale de l’abbé Alain Quierzy, voici des propositions pour le week-end des 6 et 7 décembre.• Adultes : journée spirituelle, samedi 6 décembre, sur l’appel dans le quotidien. Chez les Petites Sœurs des pauvres, 9 h 15-16 h 30.• Lycéens : veillée de prière à Auch et rencontre le samedi 6 décembre et le dimanche matin.• Collégiens : rencontre à la maison diocésaine sur la vie consacrée, le dimanche matin 7 décembre 10h-12h• Servants d’autel : participation active à l’ordination, rendez-vous maison diocésaine 10 heures.En outre, durant toute l’année de la vie consacrée, les groupes de jeunes sont invités à aller à la rencontre des communautés. Un document pédagogique est préparé par la catéchèse diocésaine, adap-table selon les âges et milieux.
site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr
Tout le monde sait que la fontaine de Diane se trouve au sud des remparts de Lectoure. Classée monument historique depuis 1925, elle est du XIIIe siècle, avec une grille du XVe siècle. On connaît moins l’ori-gine de son nom et sa fonction. Le premier nom connu était Hountélie, (en gascon Hount signifie fontaine). La « fontaine d’Élie » évoquait peut-être le nom d’une personnalité locale ou même celui du prophète Élie, le saint du Carmel, en raison de la proximité, autrefois, d’un couvent de Carmes. Plus tard, à cause de l’orthographe « Houndélie », certains ont parlé de la « fontaine de Délos », cette île grecque où était honorée la déesse Diane. Ce n’est pas sûr, mais le nom de Diane lui est resté.Quant à la fonction de cette fontaine, (en fait un bassin alimenté par une source), elle a été de fournir en eau l’artisanat du quartier, puis la tanne-rie royale de Lectoure et les maisons environnantes jusqu’à l’arrivée de l’eau courante.
Une visite à ne pas manquer dans un Lectoure déjà riche en monuments.
Guy François
brèves diocésaines
découverteLa fontaine de Diane à Lectoure
Le jugement dont il s’agit ici n’a rien à voir avec les jugements et procès qui agitent nos sociétés civiles. Il s’agit
du jugement que Dieu porte sur sa créa-tion et sur les hommes à qui il l’a confiée.Ce jugement est avant tout une procla-mation d’amour. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils. » Ce don est irrévocable, il s’exprime dans une alliance fondée sur la fidélité de Dieu et sur la parole qui l’accompagne. Comme tout amour, il est gratuit. Cette alliance est proposée librement à l’homme. « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jean 11, 40). C’est par un « amen », un oui libre, que l’homme signe son entrée dans cette alliance. Au terme de l’aventure, il y a le bonheur proclamé par le Christ dans les béatitudes (Matthieu 5, 3-10). Mais, « ce que nous serons ne paraît pas encore clairement » (1 Jean, 3, 1-2), le désir de Dieu est aux prises avec notre fragilité et nos refus d’entrer dans cette alliance.L’homme, bien que pécheur, est aimé. Le Christ l’accompagne, quels que soient ses refus, sans cesser de l’inviter à renouveler
son oui et à approfondir le don qui lui est fait, jusqu’à son dernier souffle. Dieu qui voit les reins et les cœurs, est seul apte à juger, évaluer, ce qu’il y a dans le cœur de l’homme, et ouvrir devant lui le ciel nouveau et la terre nouvelle vers lesquels il le conduit avec amour. Notre marche s’accomplit à ciel ouvert. Au terme de l’histoire, dont nul ne connaît le jour et l’heure, par un jugement général, écla-tera la gloire de Dieu, le triomphe de son amour, réalisé en Christ, vainqueur du péché et de la mort.
Claude Baudé
Les mots de la foi
Le jugement
Christ en majesté, église de Saint-Créac (près de Saint-Clar).
La fontaine de Diane coule toujours.
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Madeleine et Jean-Michel accueillent les pèlerins
Des échanges très riches
- Pour quel motif, êtes-vous venus vous installer à Barran ?- En 2010, nous avons formulé le projet d’ouvrir notre maison aux pèlerins et marcheurs de Saint Jacques. Nous avons contacté l’office du tourisme d’Auch qui nous a conseillé de nous installer sur la voie d’Arles car elle manquait d’hébergements.Nous avons laissé notre voiture à Auch et emprunté le chemin que nous trouvions. En marchant, je demande à Jean-Michel : quelle est l’étape suivante ? C’est Barran. Nous avons trouvé la région particuliè-rement jolie et ce petit village historique, une vraie petite merveille. Notre choix était fait. Très rapidement, nous avons trouvé la maison idéalement située et après quelques travaux d’aménagement, nous avons ouvert en mai 2012.
- Que vous apporte l’échangeavec les pèlerins ?- Nous recevons de nombreux Français et étrangers (Belges, Suisses, Allemands, Canadiens, etc. Les étrangers sont très intéressés par la culture française ; ils sont amoureux de notre beau pays et de sa langue.Pendant les repas du soir, autour de notre table, même si beaucoup font le pèlerinage seuls, les échanges sont
très riches : ils évoquent les raisons de leur démarche spirituelle ou culturelle. Nombreux sont ceux qui font une variante vers Lourdes.Le chemin est toujours un temps fort de remise en cause, de quête, de questionne-ments. Le marcheur n’a d’autre horizon que sa solitude, le rythme de sa marche sur fond de méditation. Tous viennent porteurs de la « créanciale », petit carnet qui sera tamponné à chaque étape et permettra au marcheur de prouver sa qualité de pèlerin.
Propos recueillis par Gabie
À la sortie du village émerge, dans un écrin de verdure, la maison de Jean-Michel et Madeleine, au n°2 du quartier Saint-Roch. Saint Roch était pèlerin au XIVe siècle. Et comment ne pas voir un clin d’œil de la providence qui aurait voulu mettre cet accueil du pèlerin sous le patronage de saint Roch ! Rencontre avec Madeleine.
Au cours de cette halte, les pèlerins retrouvent des forces avant de poursuivre leur chemin...
l’art du santon et les treize dessertsLa seizième édition de l’expo-sition se poursuivra jusqu’au 4 janvier 2015 au château de Lavardens.Pour couronner le tout, de la mi-novembre à la mi-décembre, les samedis, vers 15 h 30 les visiteurs seront invités à la dégustation des treize desserts (1) soigneusement élaborés par les chefs de la Ronde des Mousquetaires et accompagnés d’un délicieux vin blanc.
(1) Ces desserts ne ressemblent en rien à ceux de l’origine du terme. En effet, il n’est pas facile de dater avec précision la genèse des 13 desserts. Elle trouverait son origine, en 1683, du côté de Marseille, mais chacun s’ac-corde à lui conférer une tradi-tion chrétienne. Originellement, ils étaient composés de 12 pains et d’une grosse miche marqués d’une croix. Ils synbolisaient Jésus entouré de ses 12 apôtres lors de la Cène, symbole du partage. Les 4 mendiants rappel-laient les 4 ordres religieux : les dominicains, les carmes, les fransciscains et les augustins. En souvenir du « pain rompu » par le Christ, la pompe à huile devait être rompue à la main, les fruits secs d’Afrique faisaient ré-férence aux rois mages, les nou-gats blanc et noir représentaient le bien et le mal. Le tout était posé sur une table couverte de trois nappes blanches rappelant la Sainte Trinité et éclairée par trois chandeliers donnant une touche sucrée au « gros souper » composé de sept plats maigres – représentant les 7 douleurs de la Vierge- servis pour les uns en attendant et pour d’autres au retour de la messe de minuit. De nos jours, la symbolique reli-gieuse est oubliée et largement remplacée par une stratégie commerciale.
Fabienne
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carillon de nos vallées - n°93 - decembre 2014
10 Saint-Pierre-de-barran-jégun
Joseph Ramaekers, a été ordonné prêtre en 1961. Il a été affecté en qualité de vicaire à la paroisse de Plaisance-du-Gers après avoir passé une année à celle de Lombez.En 1971, il quitte le Gers pour être mis à la disposition de Madagascar où il passera une vingtaine d’années sur la côte Est de l’Île. Il s’occupera tout d’abord, de jeunes Malgaches dans la région de Tamatave avant de devenir l’aumônier de ce port, le plus important de l’île.De retour dans le Gers en 1991, il a été affecté et nommé curé de Pavie et des communes avoisinantes qui seront regroupées ultérieurement sous l’appellation de la paroisse Sainte-Thérèse-du-Cedon.En 2009, il devint prêtre coopérateur au service du secteur pastoral d’Auch-Fezensac.La fracture du col du fémur dont il a été victime en avril dernier a entraîné des modifications dans sa vie de tous les jours : tout d’abord, il a dû
quitter, avec regret, la rue de Boubée où son logement n’était pas adapté à son handicap passager pour un studio à la maison diocésaine où l’aménagement intérieur, notamment l’ascenseur, lui a permis de continuer seul sa rééducation.Il vient de terminer sa convalescence dans sa famille en Hollande, chez son frère, ses deux sœurs et plusieurs neveux domiciliés près de Ransdall où il est né en 1933.Rentré récemment à Auch, il souhaite reprendre ses activités de prêtre coopérateur et sillonner les vallons gersois auxquels il est très attaché.
J. A
Le dimanche 9 novembre a eu lieu le vernissage de l’exposition « L’homme dans la tragédie de 1914-1918 » en présence de messieurs les sénateurs, de monsieur le conseiller général et des maires des villages voisins.Leurs discours ont montré combien ils ont apprécié cette initiative en rappelant l’horreur de cette guerre et en nous sensibilisant sur la fragilité de la paix dans le monde.L’exceptionnelle qualité et la rareté des documents ont fait l’admiration du public nombreux qui est venu visiter cette exposition.Elle a su faire ressortir l’atrocité vécue par nos 39 poilus birannais du monument aux morts et tous les autres, à travers le matériel de guerre, les affiches et les images…Cette leçon d’histoire vécue a aussi intéressé les enfants qui y ont participé par leurs travaux.Merci à l’association « Grande Guerre en Gascogne » représentée par Bernard Thoyer qui nous a prêté la documentation. à M. Oudart, qui a vécu dans l’Aisne, près du chemin des Dames et qui a rassemblé de nombreux témoignages. Merci aussi aux bénévoles qui nous ont aidés.
Paulette Pradère
Biran
une exposition intéressante
le plus gersois des Hollandais du gers
Les autorités lors du vernissage de l’exposition.
MARIAGESBarran• Louis Duplay et Maylis Daney de Marcillac, le 25 octobre.
SéPULTURESBiran• Armido Innocente, 83 ans• Paul Sabathie, 82 ans• Louis Dupuy, 83 ans.Bonas• Gaston Pardiac, 76 ans.Castéra-Verduzan• André Claverie, 72 ans.Jégun• Jean-Paul Ardenne, 64 ans.Saint-Jean-Poutge• Vincent Andrieu, 18 ans.
carnet
brèvePour visiter les crèches des églises de nos villages S’adresser aux répondantsEn plus, ouverture exceptionnelle le dimanche 21 décembre après-midi.
• à Barran : Marché de Noël à la salle polyvalente et concert organisé par « Arts et musique en barranais » à l’église avec l’ensemble vocal Quilisma, à 20 h 30 le samedi 13 décembre.
• à Biran : Marché de Noël sur la place de la Mairie, le samedi 13 décembre de 11 heures à 19 heures.
• à Vic-Fezensac : Marché de Noël autour du kiosque les 13 et 14 décembre.
• Samedi 20 décembre à 17 heures à l’église de Vic-Fezensac : soirée des Carol’s animée par nos amis anglicans, une suite de neuf textes bibliques et neuf chants traditionnels de Noël ; puis le vin chaud et les spécialités anglaises au foyer paroissial.
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n°93 - decembre 2014 - carillon de nos vallées
11Saint-Pierre-de-barran-jégun Saint-Pierre-de-barran-jégun
paroisse sainte-fauste-du-fezensac
paroisse saint-Pierre-de-barran-jégun
DéCEMBRESamedi 13 décembre• 17 h 30 : RozèsDimanche 14 décembre• 9 h 00 : Saint Pierre d’Aubézies• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 20 décembre• 17 h 00 : Vic-Fezensac – Carol’s• 17 h 30 : BazianDimanche 21 décembre• 10 h 30 : Vic-FezensacMercredi 24 décembre• 18 h 00 : Vic-Fezensac Veillée messe• 20 h 30 : Lupiac – Veillée messeJeudi 25 décembre• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 27 décembre• 17 h 30 : Caillavet
Dimanche 28 décembre• 10 h 30 : Vic-Fezensac
JANVIERDimanche 4 janvier 2015• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 10 janvier• 17 h 30 : TudelleDimanche 11 janvier• 9 h 00 : Castillon-Desbats• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 17 janvier• 17 h 30 : BazianDimanche 18 janvier• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 24 janvier• 17 h 30 : CaillavetDimanche 25 janvier• 9 h 00 : Cazaux d’Anglès• 10 h 30 : Vic-Fezensac
Dimanche 1er février• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 7 février• 17 h 30 : MarambatDimanche 8 février• 10 h 30 : Vic-FezensacDimanche 15 février• 10 h 30 : Vic-FezensacMercredi 18 février• 18 h 00 : Vic-Fezensac (Cendres)Samedi 21 février• 17 h 30 : BazianDimanche 22 février• 10 h 30 : Vic-FezensacSamedi 28 février• 17 h 30 : PréneronDimanche 1er mars• 10 h 30 : Vic-Fezensac
DéCEMBREDimanche 14 décembre• 10 h 30 : PléhautDimanche 21 décembre• 9 h 00 : Saint Paul de Baïse• 10 h 30 : LavardensMercredi 24 décembre• 18 h 00 : Barran – Veillée messe• 23 h 00 : Jégun – Veillée messeJeudi 25 décembre• 10 h 30 : PléhautDimanche 28 décembre• 10 h 30 : Barran
JANVIERJeudi 1er janvier 2015• 10 h 30 : PléhautDimanche 4 janvier• 9 h 00 : Barran• 10 h 30 : Castéra-VerduzanDimanche 11 janvier• 10 h 30 : MérensDimanche 18 janvier• 9 h 00 : Saint-Paul-de-Baïse• 10 h 30 : JégunDimanche 25 janvier• 10 h 30 : PléhautDimanche 1er février• 9 h 00 : Bonas
• 10 h 30 : BarranDimanche 8 février• 9 h 00 : Castéra-Verduzan (FNACA)Dimanche 15 février• 10 h 30 : BarranMercredi 18 février• 18 h 00 : Jégun (Cendres)Dimanche 22 février• 10 h 30 : Le BrouilhDimanche 1er mars• 9 h 00 : Lavardens• 10 h 30 : Barran.
• L’éveil à la foi pour les 4-7ans - le samedi de 10h à 11h à Jégun, Vic-Fezensac et Ordan-Larroque• Pour les enfants en âge scolaire :- à Jégun le samedi de 10h à 11h30 au presbytère à quinzaine - à Barran le mardi de 17h à 18h30 à l’atelier Barranais à quinzaine- à Vic-Fezensac le samedi de 10h à 11h30 • Pour les 7-9 ans - mensuel, à Vic-Fezensac le mercredi de 14h30 à 16h pour les 9-11 ans à quinzaine,
- pour les enfants qui se préparent à la première des communions, des rencontres le dimanche à la messe sont prévues tout au long de l’année.• Pour les collégiens :- à Jégun le samedi de 19 à 21h au presbytère, rencontre mensuelle• Pour les lycéens :- à Vic-Fezensac le samedi de 19 à 22h au foyer paroissial, rencontre mensuelle.
> Pour des précisions s’adresser à la permanence de Vic-Fezensac au 05 62 64 40 12.
le catéchisme des enfants dans nos paroisses
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12 Horaires des célébrations
