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Vous découvrez le premier numéro de Tandem, la lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION. La vocation de cette lettre est de vous informer d’une part, sur nos différents savoir- faire (DASRI, Radioprotection, Document Unique, Évaluation de cabinet, Formation continue…) et d’autre part, sur les dernières actualités réglementaires inhérentes à votre activité. Vous trouverez aussi des infor- mations utiles liées à votre environnement professionnel. Cette initiative traduit également notre volonté d’être à la fois un prestataire de service de grande qualité et un réel parte- naire pour chacun de nos clients. Pourquoi Tandem ? Bien sûr, pour évoquer le partage d’expériences et la complémen- tarité de nos deux entreprises. Tandem fait également écho à la qualité du duo chirurgien-dentiste et assistante dentaire. Ensemble, en associant nos compétences, nous pouvons vous accompagner dans la gestion des contraintes administratives et normatives, vous aider dans l’évaluation et l’amélioration de vos pratiques et former votre personnel de santé. C’est notre métier, notre passion et notre engagement ! P1 • Sage DRS, la gestion globale de vos déchets médicaux P3 • Interview UFAD P4 • La phagothérapie, mythe ou réalité ? SAGE DRS, LA GESTION GLOBALE DE VOS DÉCHETS MÉDICAUX Depuis plus de 15 ans, Sage DRS développe pour les pro- fessionnels de santé une solution globale de collecte et de traitement de leurs déchets spécifiques. Parallèlement à nos prestations de services, nous vendons également du matériel essentiellement dédié aux professions médicales. Plus de 3000 clients nous font confiance ! Notre savoir-faire en termes de collecte et de recyclage nous permet de prendre en charge trois principales catégories de déchets : Les déchets provenant d’amalgame dentaire Produit d’obturation très fiable et toujours très utilisé en dentisterie, l’amalgame dentaire doit être traité et éliminé selon un procédé très spécifique afin d’éviter la dégradation des substances mercurielles en milieu naturel. En totale adéquation avec la réglementation en vigueur, Sage DRS, précurseur dans ce domaine, propose depuis 1995 des prestations uniques pour collecter la totalité des déchets mercuriels. Les déchets radiographiques Grâce à un partenariat avec METALCHEM DRS, notre société prend en charge la collecte, le traitement et le suivi des déchets issus de films radiographiques. Films radiologiques, sels d’argent, révélateurs et fixateurs, feuilles de protection des films à base de plomb, tous ces matériaux sont récupérés et traités conformément aux normes de la filière déchets de radiologie et dans un souci permanent de respect de l’environnement. Zoom sur… Édito Au sommaire Siège social de Sage DRS à MANTES-LA-JOLIE La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION Numéro 1 / Avril 2013

Magazine TANDEM N°1 de Sage DRS et Sage DRS FORMATION

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Vous découvrez le premier numéro de Tandem, la lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION.

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Page 1: Magazine TANDEM N°1 de Sage DRS et Sage DRS FORMATION

Vous découvrez le premier numéro de Tandem, la lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION.La vocation de cette lettre est de vous informer d’une part, sur nos différents savoir-faire (DASRI, Radioprotection, Document Unique, Évaluation de cabinet, Formation continue…) et d’autre part, sur les dernières actualités réglementaires inhérentes à votre activité. Vous trouverez aussi des infor-mations utiles liées à votre environnement professionnel.

Cette initiative traduit également notre volonté d’être à la fois un prestataire de service de grande qualité et un réel parte-naire pour chacun de nos clients.

Pourquoi Tandem ? Bien sûr, pour évoquer le partage d’expériences et la complémen-tarité de nos deux entreprises. Tandem fait également écho à la qualité du duo chirurgien-dentiste et assistante dentaire.

Ensemble, en associant nos compétences, nous pouvons vous accompagner dans la gestion des contraintes administratives et normatives, vous aider dans l’évaluation et l’amélioration de vos pratiques et former votre personnel de santé.

C’est notre métier, notre passion et notre engagement !

P1 • Sage DRS, la gestion globale de vos déchets médicaux

P3 • Interview UFADP4 • La phagothérapie, mythe

ou réalité ?

SAGE DRS, LA GESTION GLOBALE DE VOS DÉCHETS MÉDICAUXDepuis plus de 15 ans, Sage DRS développe pour les pro-fessionnels de santé une solution globale de collecte et de traitement de leurs déchets spécifi ques. Parallèlement à nos prestations de services, nous vendons également du matériel essentiellement dédié aux professions médicales. Plus de 3000 clients nous font confi ance !

Notre savoir-faire en termes de collecte et de recyclage nous permet de prendre en charge trois principales catégories de déchets :

Les déchets provenant d’amalgame dentaire

Produit d’obturation très fi able et toujours très utilisé en dentisterie, l’amalgame dentaire doit être traité et éliminé selon un procédé très spécifi que afi n d’éviter la dégradation des substances mercurielles en milieu naturel.

En totale adéquation avec la réglementation en vigueur, Sage DRS, précurseur dans ce domaine, propose depuis 1995 des prestations uniques pour collecter la totalité des déchets mercuriels.

Les déchets radiographiques

Grâce à un partenariat avec METALCHEM DRS, notre société prend en charge la collecte, le traitement et le suivi des déchets issus de fi lms radiographiques. Films radiologiques, sels d’argent, révélateurs et fi xateurs, feuilles de protection des fi lms à base de plomb, tous ces matériaux sont récupérés et traités conformément aux normes de la fi lière déchets de radiologie et dans un souci permanent de respect de l’environnement.

Zoom sur…Édito

Au sommaire Siège social de Sage DRS à MANTES-LA-JOLIE

La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATIONNuméro 1 / Avril 2013

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Les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI)

Les DASRI correspondent aux maté-riels et matériaux coupants, piquants, tranchants, souillés, aux produits sanguins à usage thérapeutique par-tiellement utilisés et/ou ayant dépassé la date de péremption, et aux déchets et fragments anatomiques humains dif-fi cilement identifi ables.

Connu et reconnu comme prestataire de service de référence dans la collecte et le traitement des déchets médicaux, Sage DRS propose également la vente de matériel (récupérateur d’amalgame et local de stockage des déchets infectieux).

RADIOPROTECTION ET CABINETS DENTAIRES : UNE RÉGLEMENTATION EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTIONDans le domaine de la radioprotection, la législation produit en permanence de nouveaux textes. Arrêtés et décrets liés aux modalités de déclaration, au signalement des incidents ou à l’externalisation de la personne compétente en radioprotection sont régulièrement publiés…

Pour mémoire, selon l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), la radiopro-tection regroupe « l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris par les atteintes portées à l’environnement ».

Pour les cabinets dentaires, la prise en compte des risques et dangers liés à l’exposition aux rayonnements ionisants est devenue une préoccupation majeure soumise à une réglementation drastique et contraignante.

Dans ce contexte, Sage DRS vous pro-pose une prestation articulée autour de trois axes :

• l’externalisation de la Personne Compétente en Radioprotection (PCR). Pragmatique, simple et effi -cace, cette solution permet de mettre le cabinet dentaire en conformité avec la législation (étude des postes, zonage du cabinet, formation des travailleurs et aide à la constitution du dossier de déclaration auprès de l’ASN).

• le suivi dosimétrique : des dosimètres sont positionnés dans le cabinet à des emplacements stratégiques et sur des travailleurs pouvant êtres exposés à des sources ionisantes.

• les contrôles qualité : sont adaptés au type de développement (argentique ou numérique).

En brefDASRI : des fi lières de collecte et d’élimination spécifi ques

Étroitement et rigoureusement encadrés par la législa-tion française, les Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux du fait de leurs caractéristiques et des risques qu’ils constituent pour la santé humaine et pour l’environ-nement, suivent des fi lières de collecte et d’élimination spécifi ques.

Les DASRI comportent trois grands types de risques : infectieux, traumatique et psycho-émotionnel. La gestion de la nature de ces différents risques justifi e l’existence d’une fi lière spécifi que.

Document Unique : améliorer la sécurité et les conditions de travail des salariés

Comme la PCR et conformément au code du travail, le document unique, dont la vocation est d’améliorer la sécurité et les conditions de travail des salariés, constitue une obligation réglementaire.

Sage DRS réalise votre document unique avec une métho-dologie claire et effi cace : identifi cation des dangers, analyse et classifi cation des risques, plan d’action. Le document unique doit être mis à jour au moins une fois par an.

Pour en savoir plus… retrouvez-nous sur notre site internet www.sagedrs.fr

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LA RECONNAISSANCE DU STATUT DES ASSISTANTES DENTAIRES : UN RÉEL ESPOIR POUR 2013Dominique MUNOZ, présidente de l’UFAD (Union Fédérale des Assistantes Dentaires) nous informe sur les dernières avancées du dossier tout en rappelant les principales étapes qui ont jalonné un combat de longue date…

Quels ont été les principaux évé-nements liés à l’inscription des assistantes dentaires au code de la santé publique ?

En premier lieu, l’harmonisation par rapport à la reconnaissance de la profession, que l’assistante dentaire exerce dans le public ou dans le privé, constitue un progrès important.

Parmi les pionniers, le docteur Fabien COHEN, chirurgien-dentiste au CMS (Centre Municipal de Santé) d’Ivry-sur-Seine et secrétaire général du syndicat national des chirurgiens-dentistes des centres de santé a beaucoup œuvré pour la reconnaissance du statut des assistantes dentaires.

En 2009, la coordination nationale des assistantes dentaires voit le jour et obtient un premier rendez-vous au ministère de la santé.

Quelques mois plus tard, la création de l’UFAD dans le courant de l’année 2010 dont la vocation est de créer un groupe de travail avec des chirurgiens-dentistes, des assistantes dentaires, des syndicats, relance le débat.

Sous la houlette de l’UFAD, toutes les associations peuvent se regrouper pour échanger, partager leurs expériences, leurs différentes approches et optimiser leur effi -cacité tout en conservant leurs spécifi cités.

Dans cette perspective, le Club Européen des Assistantes Dentaires,

présidée par Martine COMAS, adhère à l’UFAD en 2012.

Au terme d’une longue étude, en juillet 2010, le Docteur Gilles DUHAMEL, membre de l’IGAS (Inspection Géné-rale des Affaires Sociales) émet un avis favorable sur la reconnaissance du statut des assistantes dentaires.

Mais en 2011, le Conseil constitutionnel retoque l’article 14 de la loi Fourcade qui inscrivait les assistantes dentaires au code de la santé publique.

En 2012, quelques mois avant l’élection présidentielle, tout est mis en suspens…

Après la mise en place du nouveau gou-vernement et les élections législatives, l’UFAD reprend son bâton de pèlerin…

Dans ce contexte, pouvez-vous nous parler de vos relations avec le ministère de la santé ?

Le 17 décembre 2012, l’UFAD contacte le bureau de Marisol TOURAINE pour remettre le dossier en route avec un collectif restreint (3 membres).

Parallèlement à notre action, le docteur Philippe DENOYELLE, chirurgien-dentiste, et président de l’UJCD (Union des Jeunes Chirurgiens-Dentistes) participe activement au débat et apporte un grand soutien aux actions de l’UFAD.

Fin janvier 2013, notre demande est de nouveau à l’étude…

Quels faits nouveaux permettent d’envisager cette inscription pour l’année 2013 ?

La forte mobilisation des assistantes dentaires des DOM-TOM, et son corol-laire, la création d’une nouvelle branche de l’UFAD, l’UFAD Antilles, apportera un nouveau souffl e et, espérons-le, une vive incitation pour leurs homologues de la métropole à se mobiliser davantage.

Sur le plan parlementaire, un sénateur doit reprendre le fl ambeau et trans-mettre une question écrite au Sénat.

Enfin, l’UFAD prévoit d’envoyer prochainement un courrier nominatif aux 577 députés et aux 348 sénateurs.

Les présidents de région recevront également une missive relative à la reconnaissance du statut des assistantes dentaires.

Quelles seront les implications concrètes pour les assistantes dentaires ?

Concrètement, les assistantes dentaires seront enfi n considérées comme de vraies professionnelles de santé et rejoin-dront légitimement la catégorie des para-médicaux au même titre que les aides-soignantes et les infi rmières.

Sur le plan fi nancier, cela implique une revalorisation des salaires.

En pratique, la délégation de tâches deviendra offi cielle et légale.

Enfi n, disons-le haut et fort, l’inscription des assistantes dentaires au code de la santé publique permettra à ces profes-sionnelles de la santé de jouer pleine-ment leur rôle, sous la responsabilité des chirurgiens-dentistes, en termes de prévention et d’éducation pour une meilleure hygiène bucco-dentaire.

Interview UFAD… ACTUALITÉ

La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION

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BACTÉRIES

N° 1 - Avril 2013 - Tandem La lettre d’information de Sage DRS et Sage DRS FORMATION - 9, rue Costes et Bellonte, ZAC Sully, BP 61220,

78202 MANTES-LA-JOLIE Cedex - Tél : 01 30 94 84 84 - Fax : 01 30 94 51 66 - Directeur de la publication : Etienne le Guellec

Responsables de la rédaction : Stéphane Sananès, Nicolas Jehl - Rédaction : Lionel Prévault - Conception graphique : www.passyfl ore.fr

Crédit photo : Thinkstock, Sage DRS - Dépôt légal : à parution - Numéro d’ISSN : en cours.

LA PHAGOTHÉRAPIE : MYTHE OU RÉALITÉ ?Prédateurs naturels des bactéries, les bactériophages, également appelés phages, sont des virus spécialisés, et inoffensifs pour les cellules humaines, capables de détruire par lyse (1) les bacté-ries qu’ils reconnaissent. Grâce à l’utilisation de ces bactério-phages, la phagothérapie permet de traiter effi cacement certaines pathologies infectieuses d’origine bactérienne.

Très largement utilisée avant le déve-loppement de l’antibiothérapie, et ensuite progressivement délaissée par la plupart des pays occidentaux séduits par les avantages des antibiotiques, la phagothérapie connaît un regain d’inté-rêt depuis une dizaine d’années.

Le développement croissant des infec-tions nosocomiales induites par des bactéries multirésistantes et l’absence de nouveaux antibiotiques efficaces expliquent en partie ce nouvel engoue-ment pour une thérapeutique ancienne, naturelle et particulièrement effi cace.

Contrairement aux antibiotiques sou-vent dotés d’un spectre très large, les bactériophages lytiques développent une action spécifi que et relative à certaines souches d’une espèce donnée. D’où la nécessité d’identifi er précisément la bactérie à l’origine de l’infection afi n d’injecter le bactériophage approprié pour lyser l’agent pathogène.

Du fait de ce mode d’action très spé-cifi que, les bactériophages détruisent les bactéries nuisibles et préservent les bactéries utiles au bon fonctionnement de l’organisme.

Insensibles aux mécanismes de résis-tance qui affectent de nombreux anti-biotiques, les bactériophages peuvent être utilisés pour soigner des infections bactériennes qui ne répondent pas à une antibiothérapie classique, et sont ensuite naturellement éliminés par l’organisme.

Dans l’environnement, partout où on trouve des bactéries, on rencontre également des virus guérisseurs, les bactériophages actifs…

VOUS ÊTES PLUTÔT ESSUIE-MAINS OU SÉCHOIR ?Dans ce monde moderne où tout va toujours très vite, nos contem-porains sont souvent pressés et peu attendent patiemment pour se sécher les mains avec un séchoir. La plupart d’entre eux repartent fréquemment avec les mains encore humides !

Des mains humides peuvent trans-porter plus de 60000 bactéries. Lorsqu’elles sont bien essuyées, ce chiffre diminue de manière considé-rable, seulement 200 bactéries, et réduit de façon signifi cative les risques de contamination.

Le meilleur moyen de garder les mains bien au sec consiste à utiliser des papiers essuie-mains. À ce propos, les résultats d’une étude réalisée par l’Université de Westminster (A comparative study of different hand drying methods, février 2009) sont édifi ants !

L’objectif était de comparer la présence de bactéries avant et après le lavage des mains.

Trois groupes ont participé. Le premier groupe s’est essuyé les mains avec du papier essuie-mains, le second avec un séchoir à air chaud et le troisième avec un séchoir ultra-performant à jet d’air.

Au fi nal, chez les participants qui ont uti-lisé le papier essuie-mains, on constate une réduction de 48 à 77 % du nombre de bactéries. Pour les deux groupes utilisateurs de séchoirs à air chaud, la présence de bactéries a augmenté de 254 % pour les séchoirs à air chaud traditionnels, et d’environ 42 % pour les séchoirs ultra-performants à jet d’air.

Sage DRS FORMATION participera à la 20e édition des Journées Dentaires de Nice du 5 au 7 juin 2013.

Vous serez les bienvenus sur notre stand (numéro 97) au Palais des congrès Acropolis 1, Esplanade Kennedy 06302 NICE.

Pour en savoir plus… sur la formation liée à la prévention des risques infectieux et à l’évaluation des bonnes pratiques dans les cabinets dentaires, retrouvez-nous sur notre site

www.sagedrsformation.com

En bref

(1) La lyse est la désintégration de la membrane d’une cellule par un agent biologique, chimique ou physique provoquant la mort de la cellule.