71
MALADIES ERUPTIVES MALADIES ERUPTIVES DE L’ DE L’ ENFANT ENFANT

MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

MALADIES ERUPTIVES MALADIES ERUPTIVES DE L’ ENFANT DE L’ ENFANT

Page 2: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

22

Variabilité extrême : présentation, Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravitéétiologies, évolution et gravité

Problème essentiel de différencier les Problème essentiel de différencier les étiologies bactériennes et viralesétiologies bactériennes et virales

La plupart des maladies virales sont La plupart des maladies virales sont bénignesbénignes

Problème de santé publique surtout Problème de santé publique surtout dans les pays en voie de dans les pays en voie de développement justifiant développement justifiant

vaccination ( schéma OMS ou vaccination ( schéma OMS ou nationaux)nationaux)

Page 3: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

33

1. ROSEOLE1. ROSEOLE

Encore appelée exanthème subitEncore appelée exanthème subit Affection du nourrisson(>90% <2 Affection du nourrisson(>90% <2

ans, pic entre 7 et 13 mois)ans, pic entre 7 et 13 mois) Pas de caractère saisonnier ou Pas de caractère saisonnier ou

épidémiqueépidémique Agent responsable: dû à 2 virus Agent responsable: dû à 2 virus

du groupe herpès HHV6 et HHV7 du groupe herpès HHV6 et HHV7 d’où possibilité de 2 épisodesd’où possibilité de 2 épisodes

Page 4: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

44

ROSEOLEROSEOLE, clinique, clinique

Incubation: 5 à15 joursIncubation: 5 à15 jours Etat : 2 phasesEtat : 2 phases• • fièvre isolée élevée mais bien fièvre isolée élevée mais bien

supportée pendant 3 jours . Parfois supportée pendant 3 jours . Parfois tympans congestifstympans congestifs

• • au 3è ou 4è durant ,chute brutale de la au 3è ou 4è durant ,chute brutale de la fièvre en même temps qu’apparaît un fièvre en même temps qu’apparaît un exanthème maculo-papuleux fin et exanthème maculo-papuleux fin et confluent prédominant au tronc 1 à 2j confluent prédominant au tronc 1 à 2j puis disparaît sans desquamation puis disparaît sans desquamation

Page 5: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

55

ROSEOLEROSEOLE, complications , complications et traitementet traitement

■ ■ Evolution habituellement favorableEvolution habituellement favorable

COMPLICATIONSCOMPLICATIONS

Convulsions fébriles ,MéningiteConvulsions fébriles ,Méningite

lymphocytaire ou méningo-lymphocytaire ou méningo-encéphaliteencéphalite

ThrombopénieThrombopénie HépatiteHépatite TraitemenTraitement: symptomatiquet: symptomatique

Page 6: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

66

2. RUBEOLE2. RUBEOLE

Adolescent non vacciné ou échec Adolescent non vacciné ou échec vaccinal ou absence de rappel (++)vaccinal ou absence de rappel (++)

Agent infectieux: virus rubéoleuxAgent infectieux: virus rubéoleux Transmission directe,interhumaine,par Transmission directe,interhumaine,par

voie aériennevoie aérienne Risque d’embryo-foetopathie chez la Risque d’embryo-foetopathie chez la

femme enceinte non immuniséefemme enceinte non immunisée Incubation: 15 à 21 joursIncubation: 15 à 21 jours Contagiosité maximale 5 jrs précédant Contagiosité maximale 5 jrs précédant

et suivant l’éruption et suivant l’éruption

Page 7: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

77

RUBEOLERUBEOLE, clinique, clinique

Formes asymptomatiques fréquentesFormes asymptomatiques fréquentes Rubéole typiqueRubéole typique: : - phase d’invasion (grand enfant): fièvre - phase d’invasion (grand enfant): fièvre

modérée, céphalées ,pharyngite,courbatures modérée, céphalées ,pharyngite,courbatures - phase d’état: 1 à 3 jrs plus tard, exanthème - phase d’état: 1 à 3 jrs plus tard, exanthème

maculo-papuleux commençant par le visage maculo-papuleux commençant par le visage et le cou, s’étendant au tronc,prédomine sur et le cou, s’étendant au tronc,prédomine sur le bas du dos et les fesses et épargne le bas du dos et les fesses et épargne paumes et plantes et cuir chevelu; paumes et plantes et cuir chevelu; adénopathies occipitales, rétro-auriculaires adénopathies occipitales, rétro-auriculaires et latéro-cervicales. Durée 2à4 jrset latéro-cervicales. Durée 2à4 jrs

Page 8: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

88

RUBEOLERUBEOLE, diagnostic, , diagnostic, complications, complications, traitementtraitement DiagnosticDiagnostic: clinique et sérologique: clinique et sérologique Leucopénie avec plasmocytoseLeucopénie avec plasmocytose(inconstante)(inconstante) ComplicationsComplications::- Thrombopénie avec ou sans - Thrombopénie avec ou sans

purpura: 2 à 10 jrs après purpura: 2 à 10 jrs après l’apparition de l’éruptionl’apparition de l’éruption

- Arthrites chez adolescents et adulte- Arthrites chez adolescents et adulte

Page 9: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

99

RUBEOLERUBEOLE, complications, , complications, traitementtraitement

- Encéphalites- Encéphalites- Hépatites et aplasie - Hépatites et aplasie

médullaire( rarement)médullaire( rarement)- Risque tératogène +++- Risque tératogène +++ Traitement symptomatiqueTraitement symptomatique Vaccination +++( ROR, Vaccination +++( ROR,

PRIORIX)PRIORIX)

Page 10: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1010

Rubéole congénitaleRubéole congénitale

Signes transitoiresSignes transitoires: RCIU, : RCIU, thrombopénie,purpura,hépatothrombopénie,purpura,hépatosplénomégalie,lésions splénomégalie,lésions osseuses, méningo-osseuses, méningo-encéphalite, myocardite, encéphalite, myocardite, pneumopathie interstitiellepneumopathie interstitielle

Page 11: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1111

Rubéole congénitaleRubéole congénitale

Signes permanentsSignes permanents: : cardiopathie,microcéphalie,hycardiopathie,microcéphalie,hypotonie,microphtalmie,cataracpotonie,microphtalmie,cataracte,rétinopathiete,rétinopathie

Signes retardésSignes retardés: surdité, retard : surdité, retard des acquisitions,myopie, des acquisitions,myopie, diabète, hypothyroïdiediabète, hypothyroïdie

Page 12: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1212

3. ROUGEOLE3. ROUGEOLE

Couverture vaccinale France: Couverture vaccinale France: 85%85%

Protection vaccinale: 95%Protection vaccinale: 95% Disparition des épidémies Disparition des épidémies

printanières et hivernales printanières et hivernales depuis la vaccinationdepuis la vaccination

Page 13: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1313

ROUGEOLEROUGEOLE

Agent infectieux: virus de la Agent infectieux: virus de la rougeolerougeole

Transmission par voie Transmission par voie aérienne;contagiosité maximale 4 aérienne;contagiosité maximale 4 jours précédant et 4 jours suivant jours précédant et 4 jours suivant l’éruption.l’éruption.

Possibilité de survie prolongée Possibilité de survie prolongée dans les cellules cérébralesdans les cellules cérébrales

Page 14: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1414

ROUGEOLEROUGEOLE, clinique, clinique

IncubationIncubation: 9 à 14 jours(moyenne 10 : 9 à 14 jours(moyenne 10 joursjours

Phase prodromalePhase prodromale: dure 3 à 5 jours, : dure 3 à 5 jours, fièvre élevée, rhinite ,conjonctivite, fièvre élevée, rhinite ,conjonctivite, quintes de toux ( quintes de toux ( catarrhe oculo-naso-catarrhe oculo-naso-trachéo-bronchiquetrachéo-bronchique); céphalées et ); céphalées et photophobie;photophobie; Signe de koplick: Signe de koplick: taches blanchâtres sur fond taches blanchâtres sur fond érythémateux sur la muqueuse des jouesérythémateux sur la muqueuse des joues

Page 15: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1515

ROUGEOLEROUGEOLE, clinique, clinique

Phase d’étatPhase d’état: : - éruption maculopapulaire débutant - éruption maculopapulaire débutant

derrière les oreilles, à la racine des derrière les oreilles, à la racine des cheveux puis s’étend en 3 jours suivant cheveux puis s’étend en 3 jours suivant une topographie descendante:une topographie descendante:→→ faceface— tronc —membres. — tronc —membres. Il s’agit d’une Il s’agit d’une éruption rouge foncé , confluente éruption rouge foncé , confluente laissant des intervalles de peau saine laissant des intervalles de peau saine puis décoloration progressivepuis décoloration progressive

- Signes associés: encombrement - Signes associés: encombrement bronchique,toux, diarrhéebronchique,toux, diarrhée

Page 16: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1616

ROUGEOLE, formes ROUGEOLE, formes cliniquescliniques

- Éruption parfois Éruption parfois papuleuse,ecchymotique, confluentepapuleuse,ecchymotique, confluente

- Tableau atténué particulièrement chez Tableau atténué particulièrement chez le nourrisson ayant encore des le nourrisson ayant encore des anticorps maternels à des taux faiblesanticorps maternels à des taux faibles

- Forme de l’immunodéprimé: possibilité Forme de l’immunodéprimé: possibilité de complications graves comme la de complications graves comme la pneumopathie à cellules géantes et pneumopathie à cellules géantes et l’encéphalite aiguë l’encéphalite aiguë

Page 17: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1717

ROUGEOLEROUGEOLE, , diagnostic et diagnostic et complicationscomplications

Sérologie spécifiqueSérologie spécifique NFS: leucopénieNFS: leucopénie Complications: Complications: 1°A1°Atteintes respiratoirestteintes respiratoires::- pneumonie interstitiellepneumonie interstitielle responsable responsable

d’hypoxémie, SDRA: survient à la fin de la d’hypoxémie, SDRA: survient à la fin de la phase d’exanthème; possibilité de séquelles phase d’exanthème; possibilité de séquelles à type d’ insuffisance respiratoire chronique.à type d’ insuffisance respiratoire chronique.

- Laryngo-trachéobronchite avec possibilité Laryngo-trachéobronchite avec possibilité de détresse respiratoirede détresse respiratoire

Page 18: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1818

ROUGEOLE,ROUGEOLE, complications complications

2°2°encéphalitesencéphalites : :

- - l’encéphalite aiguë post-éruptivel’encéphalite aiguë post-éruptive survient vers le 4è-7è jour après le survient vers le 4è-7è jour après le début de l’éruption, caractérisée par début de l’éruption, caractérisée par une réascension thermique ou absence une réascension thermique ou absence de défervescence associés à des de défervescence associés à des roubles de conscience et à des roubles de conscience et à des convulsions. Le début peut être retardé convulsions. Le début peut être retardé de plusieurs jours ou mois de plusieurs jours ou mois essentiellement dans le cadre d’une essentiellement dans le cadre d’une immunodépressionimmunodépression

Page 19: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

1919

ROUGEOLE,ROUGEOLE, complications complications

- Panencéphalite subaiguë - Panencéphalite subaiguë sclérosantesclérosante survient 9 mois à 15 survient 9 mois à 15 ans après une rougeole ans après une rougeole apparemment banale (en apparemment banale (en moyenne 6-7 ans). Tableau moyenne 6-7 ans). Tableau d’installation progressive avec d’installation progressive avec mouvements anormaux, mouvements anormaux, détérioration neuro-psychique détérioration neuro-psychique importante importante

Page 20: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2020

ROUGEOLEROUGEOLE, complications, complications

➲ ➲ AutresAutres::- hépatite, myocardite, appendicite, - hépatite, myocardite, appendicite,

névrite optique,bronchite névrite optique,bronchite folliculaire, thrombocytopénie,… folliculaire, thrombocytopénie,…

- surinfections bactériennes: otite - surinfections bactériennes: otite moyenne aiguë, laryngites ou moyenne aiguë, laryngites ou laryngo-trachéites, conjonctivites, laryngo-trachéites, conjonctivites, surinfections broncho-surinfections broncho-pulmonairespulmonaires

Page 21: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2121

ROUGEOLEROUGEOLE, traitement, traitement

SymptomatiqueSymptomatique Antibiothérapie si surinfection Antibiothérapie si surinfection

broncho-pulmonairebroncho-pulmonaire Prophylactique: Prophylactique: - - sujets contacts non vaccinéssujets contacts non vaccinés, ,

vaccination dans les 72 h suivant un vaccination dans les 72 h suivant un contage; contre-indication chez les contage; contre-indication chez les immunodéprimés où on peut essayer immunodéprimés où on peut essayer les immunoglobulines polyvalentes les immunoglobulines polyvalentes dans les 5 jours suivant un contagedans les 5 jours suivant un contage

Page 22: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2222

ROUGEOLEROUGEOLE, traitement, traitement

- - préventionprévention: repose sur la : repose sur la vaccination, 2 doses dans la 2è vaccination, 2 doses dans la 2è année à partir de 12 mois( 9 mois année à partir de 12 mois( 9 mois si en collectivité). Vaccin contre-si en collectivité). Vaccin contre-indiqué en cas indiqué en cas d’immunodépressiond’immunodépression

Page 23: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2323

4. MEGALERYTHEME 4. MEGALERYTHEME EPIDEMIQUEEPIDEMIQUE

Etiologie: parvovirus B19Etiologie: parvovirus B19 Transmission: voie aérienneTransmission: voie aérienne Incubation: 6 à 14 joursIncubation: 6 à 14 jours Réplication dans les précurseurs Réplication dans les précurseurs

hématopoïétiqueshématopoïétiques

Page 24: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2424

MEGALERYTHEME EPIDEMIQUEMEGALERYTHEME EPIDEMIQUE,, cliniqueclinique

Début: phase virémique , fièvre avec Début: phase virémique , fièvre avec frissons, céphalées, myalgies pendant frissons, céphalées, myalgies pendant 2 à 3 jours; coïncide avec l’excrétion 2 à 3 jours; coïncide avec l’excrétion du virus dans le pharynxdu virus dans le pharynx

Etat: période de latence d’environ une Etat: période de latence d’environ une semaine puis éruption en 3 phasessemaine puis éruption en 3 phases

- Erythème maculo-papuleux confluent - Erythème maculo-papuleux confluent et légèrement oedémateux des joues et légèrement oedémateux des joues donnant un aspect souffleté; donnant un aspect souffleté; disparition en 4-5 jours et pas de fièvre disparition en 4-5 jours et pas de fièvre

Page 25: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2525

MEGALERYTHEME EPIDEMIQUEMEGALERYTHEME EPIDEMIQUE,, cliniqueclinique

- Un à quatre jours après l’atteinte - Un à quatre jours après l’atteinte faciale éruption atteint les bras , les faciale éruption atteint les bras , les cuisses, les jambes et s’étend cuisses, les jambes et s’étend progressivement vers les extrémités et progressivement vers les extrémités et parfois le cou, le thorax et les fesses. parfois le cou, le thorax et les fesses. Les éléments sont maculeux, Les éléments sont maculeux, légèrement oedémateux avec un légèrement oedémateux avec un aspect marginé annulaire donnant aspect marginé annulaire donnant l’aspect en carte de géographie. l’aspect en carte de géographie. Possibilité de larges placards au niveau Possibilité de larges placards au niveau des fesses . Durée; 1 à3 semainesdes fesses . Durée; 1 à3 semaines

Page 26: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2626

MEGALERYTHEME EPIDEMIQUEMEGALERYTHEME EPIDEMIQUE,, cliniqueclinique

- Eruption ensuite variable pouvant - Eruption ensuite variable pouvant s’accentuer au soleil , à l’occasion s’accentuer au soleil , à l’occasion d’un bain chaud, d’un exercice d’un bain chaud, d’un exercice physique ou d‘une émotion. physique ou d‘une émotion. Possibilité d’arthralgies ou Possibilité d’arthralgies ou arthrites associées.arthrites associées.

Page 27: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2727

MEGALERYTHEME MEGALERYTHEME EPIDEMIQUEEPIDEMIQUE,diagnostic,diagnostic

Clinique (voir supra)Clinique (voir supra) Biologique: sérologie, justifiée en Biologique: sérologie, justifiée en

cas de doute si la personne a été cas de doute si la personne a été en contact avec une femme en contact avec une femme enceinte ou sujet avec anémie enceinte ou sujet avec anémie hémolytique chroniquehémolytique chronique

Page 28: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2828

MEGALERYTHEME MEGALERYTHEME EPIDEMIQUEEPIDEMIQUE,complications,complications

Erythroblastopénie aiguë Erythroblastopénie aiguë entraînant une anémie aiguë entraînant une anémie aiguë

Erythroblastopénie chronique, Erythroblastopénie chronique, parfois sans éruption chez les parfois sans éruption chez les sujets immunodéprimés.sujets immunodéprimés.

Anémie foetale , anasarque foeto-Anémie foetale , anasarque foeto-placentaire, MFIUplacentaire, MFIU

Traitement : symptomatiqueTraitement : symptomatique

Page 29: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

2929

5. MONONUCLEOSE 5. MONONUCLEOSE

INFANTILEINFANTILE Etiologie: virus Epstein Barr Etiologie: virus Epstein Barr

( EBV) ou herpès virus type 4( EBV) ou herpès virus type 4 Adolescent++ mais possible à Adolescent++ mais possible à

tout âge Contamination tout âge Contamination interhumaineinterhumaine

Incubation : 10 à 60 joursIncubation : 10 à 60 jours

Page 30: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3030

MONONUCLEOSE INFANTILEMONONUCLEOSE INFANTILE,,cliniqueclinique

Phase prodromale: Phase prodromale: asthénie,fièvre peu élevée, asthénie,fièvre peu élevée, dysphagie et céphaléesdysphagie et céphalées

Phase d’état: Phase d’état: triadetriade faite faite d’asthénie, fièvre élevée et d’asthénie, fièvre élevée et caractéristique anginecaractéristique angine érythématopultacée avec des érythématopultacée avec des fausses membranesfausses membranes se se détachant facilement;détachant facilement;

Page 31: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3131

MONONUCLEOSE INFANTILEMONONUCLEOSE INFANTILE,,cliniqueclinique

Autres signes associés:Autres signes associés:- Adénopathies cervicales postérieures Adénopathies cervicales postérieures

volumineuses ;volumineuses ;- Obstruction naso-pharyngée;Obstruction naso-pharyngée;- Splénomégalie habituelle Splénomégalie habituelle ± ±

hépatomégalie;hépatomégalie;- Eruption maculo-papuleuse de type Eruption maculo-papuleuse de type

morbilliforme, plus intense chez morbilliforme, plus intense chez patients ayant pris une pénicilline A patients ayant pris une pénicilline A pouvant être révélateur de la maladiepouvant être révélateur de la maladie

Page 32: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3232

MONONUCLEOSE INFANTILEMONONUCLEOSE INFANTILE, , diagnosticdiagnostic

Biologie: hyperleucocytose avec Biologie: hyperleucocytose avec hyperlympocytose à cytoplasme hyperlympocytose à cytoplasme hyperbasophilehyperbasophile

MNIest, peut être faussement MNIest, peut être faussement positive chez les plus petits enfantspositive chez les plus petits enfants

Sérologie EBV( anticorps Ig M et Ig Sérologie EBV( anticorps Ig M et Ig G anti-VCA sont des témoins G anti-VCA sont des témoins précoces)précoces)

Page 33: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3333

MONONUCLEOSE MONONUCLEOSE INFANTILEINFANTILE,évolution et ,évolution et complications et traitementcomplications et traitement Evolution Evolution spontanée le plus souvent spontanée le plus souvent

bénignebénigne Complications:Complications:- neurologiques: méningites, neurologiques: méningites,

polyradiculonévrites, encéphalitespolyradiculonévrites, encéphalites- Hépatiques: hépatite ictérique ou nonHépatiques: hépatite ictérique ou non- Cardiaques: péricardite, myocarditeCardiaques: péricardite, myocardite- Pulmonaires:pneumopathies, pleurésiePulmonaires:pneumopathies, pleurésie

Page 34: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3434

MONONUCLEOSE MONONUCLEOSE INFANTILE,INFANTILE,évolution et évolution et complications et traitementcomplications et traitement- Obstruction des voies aériennes - Obstruction des voies aériennes

supérieures( OVAS)supérieures( OVAS)- Rénales: néphrite , hématurie, GNA- Rénales: néphrite , hématurie, GNA- Hématologiques: pancytopénie, rupture Hématologiques: pancytopénie, rupture

de rate, anémie hémolytiquede rate, anémie hémolytique- Syndrome de fatigue chronique post-Syndrome de fatigue chronique post-

viralevirale TraitementTraitement: symptomatique,possibilité : symptomatique,possibilité

corticothérapie dans les complications corticothérapie dans les complications hématologiques et le syndrome d’OVAS hématologiques et le syndrome d’OVAS

Page 35: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3535

6. VARICELLE6. VARICELLE

Tous âges mais enfants entre 2 et 10 Tous âges mais enfants entre 2 et 10 ans (++)ans (++)

Transmission interhumaine par voie Transmission interhumaine par voie aérienne ( gouttelettes salivaires)aérienne ( gouttelettes salivaires)

Agent: virus varicelle zona(VZV) ou Agent: virus varicelle zona(VZV) ou herpès virus de type 3herpès virus de type 3

Incubation: 2 à 3 semainesIncubation: 2 à 3 semaines Formes sévères en cas Formes sévères en cas d’ immunodépressiond’ immunodépression

Page 36: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3636

VARICELLEVARICELLE,clinique,clinique

InvasionInvasion: courte, fièvre modérée, : courte, fièvre modérée, asthénie , céphaléesasthénie , céphalées

EtatEtat: éruption prurigineuse débutant : éruption prurigineuse débutant souvent au niveau du tronc puis souvent au niveau du tronc puis évolution caractéristique:évolution caractéristique:

- Au départ macule rosée de petite tailleAu départ macule rosée de petite taille- Puis en quelques heures éléments Puis en quelques heures éléments

maculo-papuleux surmontés d’une maculo-papuleux surmontés d’une vésicule contenant un liquide clairvésicule contenant un liquide clair

- Éruption généralisée atteignant cuir Éruption généralisée atteignant cuir chevelu et extrémitéschevelu et extrémités

Page 37: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3737

VARICELLEVARICELLE,clinique,clinique

- Affaissement de la vésicule au 2è jour, Affaissement de la vésicule au 2è jour, se déprime au centre et forme une se déprime au centre et forme une croûte brunâtre prurigineuse;puis croûte brunâtre prurigineuse;puis chute de la croûtelle entre le 6è et le chute de la croûtelle entre le 6è et le 8è jour laissant place à une petite 8è jour laissant place à une petite tache rosée;tache rosée;

- Durée totale éruption: 7 à 12 joursDurée totale éruption: 7 à 12 jours- Énanthème : évolue parallèlement à Énanthème : évolue parallèlement à

l’exanthème avec des vésicules qui se l’exanthème avec des vésicules qui se rompent faisant place à de petites rompent faisant place à de petites érosions superficiellesérosions superficielles

Page 38: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3838

VARICELLE,VARICELLE, d diagnostic, iagnostic, évolution et complicationsévolution et complications

DiagnosticDiagnostic: Clinique ++ et sérologique(si : Clinique ++ et sérologique(si doute)doute)

Evolution Evolution bénigne dans la plupart des cas bénigne dans la plupart des cas ComplicationsComplications::- Surinfections cutanées à staphylocoques ou Surinfections cutanées à staphylocoques ou

streptocoques(abcès sos-cutanés,fasciites streptocoques(abcès sos-cutanés,fasciites nécrosantes,…)nécrosantes,…)

- Conjonctivite et kératoconjonctiviteConjonctivite et kératoconjonctivite- Ataxie cérébelleuse, encéphalite aiguë, Ataxie cérébelleuse, encéphalite aiguë,

convulsions, polyradiculonévritesconvulsions, polyradiculonévrites- pneumopathiespneumopathies

Page 39: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

3939

VARICELLEVARICELLE, , complications complications et traitementet traitement

- Rénales: glomérulonéphrites- Rénales: glomérulonéphrites- Hématologique: thrombopénie- Hématologique: thrombopénie- Risque vital chez l’immunodéprimé(ID)- Risque vital chez l’immunodéprimé(ID) TraitementTraitement:contre-idication des AINS, :contre-idication des AINS,

pas d’application cutanéede talc;pas d’application cutanéede talc;• forme classique: symptomatiqueforme classique: symptomatique• Formes graves(ID , nouveau-né,…): Formes graves(ID , nouveau-né,…):

ACYCLOVIR 15 mg/kg X3/jr pdt 7 à 15 jrsACYCLOVIR 15 mg/kg X3/jr pdt 7 à 15 jrs• Préventif: vaccin VARIVAXPréventif: vaccin VARIVAX

Page 40: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4040

Varicelle congénitaleVaricelle congénitale

Risque de transmission materno-Risque de transmission materno-fœtale faible(1à 5/10000 grossesses)fœtale faible(1à 5/10000 grossesses)

Varicelle maternelle périnatale :Varicelle maternelle périnatale :haut haut risque foetal et néonatal lorsque risque foetal et néonatal lorsque la mère a débuté l’éruption dans la mère a débuté l’éruption dans les 5 jours précédant ou les 2 les 5 jours précédant ou les 2 jours suivant l’accouchementjours suivant l’accouchement

Page 41: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4141

Pathologie foetalPathologie foetal

Si transmission <20SASi transmission <20SA, atrophie des , atrophie des membres par atteinte des cellules de membres par atteinte des cellules de la moelle épinière, cicatrices cutanées la moelle épinière, cicatrices cutanées en zigzag témoin d’un zona en zigzag témoin d’un zona anténatal,atteintes oculaire et anténatal,atteintes oculaire et neurologiqueneurologique

Si transmission>20SASi transmission>20SA, infection le plus , infection le plus souvent asymptomatique et risque de souvent asymptomatique et risque de zona dans la petite enfancezona dans la petite enfance

Page 42: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4242

Varicelle Varicelle congénitale,cliniquecongénitale,clinique

Éruption dans les 10 jours qui Éruption dans les 10 jours qui suivent la naissance souvent suivent la naissance souvent compliquée : surinfections compliquée : surinfections cutanées à staphylocoque, cutanées à staphylocoque, pneumonie varicelleuse,atteinte pneumonie varicelleuse,atteinte multiviscérale;multiviscérale;

En période de risque maximal, En période de risque maximal, mortalité de 30%mortalité de 30%

Page 43: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4343

Varicelle congénitale,CATVaricelle congénitale,CAT

Si période de risque maximal, Si période de risque maximal, ZOVIRAX: 15mg/kg/j IV; 20mg/kg/j au ZOVIRAX: 15mg/kg/j IV; 20mg/kg/j au nouveau-né IVnouveau-né IV

Mesures d’hygiène pour le personnel Mesures d’hygiène pour le personnel de maternité car la varicelle est très de maternité car la varicelle est très contagieusecontagieuse

Allaitement est autorisée lorsque la Allaitement est autorisée lorsque la varicelle survient pendant la grossesse varicelle survient pendant la grossesse et guérieet guérie

Page 44: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4444

7. 7. SYNDROME PIEDS-MAINS-SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHEBOUCHE

EtiologieEtiologie: coxsackie A16, entérovirus: coxsackie A16, entérovirus Clinique:Clinique: - incubation 4 à 7 jours - incubation 4 à 7 jours

- Etat : douleurs buccales et - Etat : douleurs buccales et fièvre modérée au début puis fièvre modérée au début puis énanthèmeénanthème dès la 24è heure après la dès la 24è heure après la fièvre: vésicules de taille variable à la fièvre: vésicules de taille variable à la face interne des joues , sur la langue face interne des joues , sur la langue et le voile du palais avec tendance à et le voile du palais avec tendance à l’ulcération; l’ulcération;

Page 45: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4545

SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHE, SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHE, étatétat

exanthèmeexanthème faite d’éruption faite d’éruption papulo-vésiculeuse sur la face papulo-vésiculeuse sur la face dorsale des mains et des dorsale des mains et des pieds, rarement sur la pieds, rarement sur la paume;possibilité d’atteinte paume;possibilité d’atteinte des membres et des fesses des membres et des fesses

Page 46: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4646

SYNDROME PIEDS-MAINS-SYNDROME PIEDS-MAINS-BOUCHE, BOUCHE, diagnostic et diagnostic et traitementtraitement Diagnostic:Diagnostic: clinique clinique Traitement:Traitement: symptomatique symptomatique Evolution favorableEvolution favorable

Page 47: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4747

8. 8. INFECTIONS à VIRUS INFECTIONS à VIRUS HERPES SIMPLEX 1 ET 2HERPES SIMPLEX 1 ET 2

Dues aux virus herpès Dues aux virus herpès simplex(HSV).simplex(HSV).

Primo-infection à HSV1: 80% Primo-infection à HSV1: 80% avant 5 ans avant 5 ans

HSV2 responsable de l’herpès HSV2 responsable de l’herpès génital, rarement rencontré chez génital, rarement rencontré chez l’enfant à l’exception de l’herpès l’enfant à l’exception de l’herpès néonatalnéonatal

Page 48: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4848

INFECTIONS à VIRUS HERPES INFECTIONS à VIRUS HERPES SIMPLEX 1 ET 2, SIMPLEX 1 ET 2, cliniqueclinique

A.A. Gingivostomatite aiguë Gingivostomatite aiguë::- forme de primo-infection la plus fréquenteforme de primo-infection la plus fréquente- Incubation: 4 à 8 joursIncubation: 4 à 8 jours- Puis fièvre souvent très élevée(39-40°C), Puis fièvre souvent très élevée(39-40°C),

refus de manger et douleurs buccalesrefus de manger et douleurs buccales- Gencives rouges, tuméfiées,souvent Gencives rouges, tuméfiées,souvent

sanguinolentes; vésicules sur la face sanguinolentes; vésicules sur la face interne des joues, les gencives et la face interne des joues, les gencives et la face muqueuse des lèvres évoluant muqueuse des lèvres évoluant rapidement vers des ulcérationsrapidement vers des ulcérations

Page 49: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

4949

Gingivostomatite aiguëGingivostomatite aiguë,clinique,clinique

- Herpès cutané et/ou nasal associéHerpès cutané et/ou nasal associé- Adénopathies satellites sous Adénopathies satellites sous

maxillaires et sous mentaux maxillaires et sous mentaux sensiblessensibles

- Evolution vers l’apyrexie et la Evolution vers l’apyrexie et la disparition des signes locaux en 8 disparition des signes locaux en 8 à 15 jours.à 15 jours.

- Nécessité parfois d’hospitalisation Nécessité parfois d’hospitalisation pour impossibilité de s’alimenterpour impossibilité de s’alimenter

Page 50: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5050

Gingivostomatite Gingivostomatite aiguëaiguë,traitement,traitement

Symptomatique: Symptomatique: - bains de bouche avec solution bains de bouche avec solution

antiseptique diluée; Xylocaïne visqueuse antiseptique diluée; Xylocaïne visqueuse avant les repas si douleursavant les repas si douleurs

- Alimentation liquide voire perfusion si Alimentation liquide voire perfusion si refus alimentairerefus alimentaire

- Aciclovir réduirait la durée des douleurs Aciclovir réduirait la durée des douleurs et de l’hypersialorrhée(discutée); voie IV et de l’hypersialorrhée(discutée); voie IV dans les formes sévères avec dysphagie dans les formes sévères avec dysphagie marquée et en cas d’immunosuppressionmarquée et en cas d’immunosuppression

Page 51: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5151

B. B. Herpès congénitalHerpès congénital

Survient dans les 3 semaines de Survient dans les 3 semaines de vievie

HSV2++ mais possibilité de HSV1HSV2++ mais possibilité de HSV1 Contamination soit in utéro( voie Contamination soit in utéro( voie

transplacentaire ou voie transplacentaire ou voie ascendante),soit pendant ascendante),soit pendant l’accouchement ( contact avec la l’accouchement ( contact avec la filière génitale infectée) , soit en filière génitale infectée) , soit en post-natal(HSV) .post-natal(HSV) .

Page 52: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5252

Herpès congénital(suite)Herpès congénital(suite)

Plusieurs tableaux cliniques:Plusieurs tableaux cliniques:- atteinte cutanéeatteinte cutanée rarement isolée(10%) rarement isolée(10%)

avec une éruption vésiculeuse soit avec une éruption vésiculeuse soit localisée, soit disséminéelocalisée, soit disséminée

- Septicémie herpétique néonataleSepticémie herpétique néonatale comportant une atteinte comportant une atteinte cutanée ,méningo-encéphalitique, cutanée ,méningo-encéphalitique, hépatique , pulmonaire de pronostic très hépatique , pulmonaire de pronostic très redoutableredoutable

- Traitement : Traitement : ACICLOVIR IV en urgenceACICLOVIR IV en urgence

Page 53: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5353

C. Autres formesC. Autres formes

Herpès génitalHerpès génital - dû à HSV 90-95% et HSV1(5à10%)dû à HSV 90-95% et HSV1(5à10%)- Nourrisson et enfant si manipulation des Nourrisson et enfant si manipulation des

OGE par des mains contaminéesOGE par des mains contaminées- Adolescent(e) à l’occasion de rapport sexuelAdolescent(e) à l’occasion de rapport sexuel Panaris herpétiquePanaris herpétique si piqûre par un objet si piqûre par un objet

contaminé ou succion d’un doigt chez un contaminé ou succion d’un doigt chez un enfant atteint de gingivostomatite.enfant atteint de gingivostomatite.

Herpès oculaireHerpès oculaire Herpès cutanéHerpès cutané

Page 54: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5454

Syndrome de Kaposi JuliusbergSyndrome de Kaposi Juliusberg::- urgence diagnostique et urgence diagnostique et

thérapeutiquethérapeutique- Complication redoutable de Complication redoutable de

l’eczéma du nourrissonl’eczéma du nourrisson- Dû le plus souvent à une primo-Dû le plus souvent à une primo-

infection à HSV1 contractée souvent infection à HSV1 contractée souvent par l’intermédiaire d’un adulte par l’intermédiaire d’un adulte atteint d’herpès labialatteint d’herpès labial

Page 55: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5555

8. SCARLATINE8. SCARLATINE

Fréquente l’hiverFréquente l’hiver Enfants entre 5 et 15 ans, Enfants entre 5 et 15 ans,

exceptionnelle avant 3 ansexceptionnelle avant 3 ans Agent: Agent: streptocoque streptocoque ββ

hémolytique du groupe Ahémolytique du groupe A

Page 56: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5656

SCARLATINESCARLATINE, clinique, clinique

Incubation: 2 à 4 joursIncubation: 2 à 4 jours Etat : - fièvre variable, parfois élevée, Etat : - fièvre variable, parfois élevée,

accompagnée d’une pharyngite et d’une accompagnée d’une pharyngite et d’une amygdalite avec dysphagie marquée et amygdalite avec dysphagie marquée et souvent vomissements;souvent vomissements;

- langue recouverte d’ un enduit - langue recouverte d’ un enduit blanchâtre laissant apparaître les papilles blanchâtre laissant apparaître les papilles rouges et disparaissant en 2 à 3 jours, la rouges et disparaissant en 2 à 3 jours, la langue prenant un aspect framboisé langue prenant un aspect framboisé

Page 57: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5757

SCARLATINESCARLATINE, clinique, clinique

Exanthème: Exanthème: - lésions maculo-papuleuses de petite taille, - lésions maculo-papuleuses de petite taille,

confluentes sans intervalle de peau saine confluentes sans intervalle de peau saine donnant un aspect « donnant un aspect « granitégranité »  » caractéristique. caractéristique.

- Commence au niveau des plis de flexion Commence au niveau des plis de flexion (inguinal, axillaire , coude) puis thorax, (inguinal, axillaire , coude) puis thorax,

abdomen, cou, visage et extrémités;abdomen, cou, visage et extrémités;- Respect paumes des mains et plantes des Respect paumes des mains et plantes des

pieds et la région périorale ( +++)pieds et la région périorale ( +++)- Desquamation fine ou en lamelles : entre 7è Desquamation fine ou en lamelles : entre 7è

et 20è jour suivant le début des signes et peut et 20è jour suivant le début des signes et peut durer longtemps durer longtemps

Page 58: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5858

SCARLATINESCARLATINE, diagnostic, diagnostic

Recherche du strepto A: prélèvement de Recherche du strepto A: prélèvement de gorge, streptatest, hémoculturegorge, streptatest, hémoculture

NFS: hyperleucocytose à polynucléose NFS: hyperleucocytose à polynucléose neutrophile.neutrophile.

Ascension des anticorps spécifiques(ASLO, Ascension des anticorps spécifiques(ASLO, antistreptodornases, antistreptokinases)antistreptodornases, antistreptokinases)

Diagnostic différentiel: MNI, Sd KAWASAKI,Diagnostic différentiel: MNI, Sd KAWASAKI,

syndrome du choc toxique staphylococciquesyndrome du choc toxique staphylococcique

Page 59: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

5959

SCARLATINESCARLATINE, complications, complications

Choc toxique: du aux exotoxines A,B ou C du Choc toxique: du aux exotoxines A,B ou C du streptocoque; tableau de fièvre élevée, streptocoque; tableau de fièvre élevée, éruption scarlatiniforme et défaillance éruption scarlatiniforme et défaillance multiviscéralemultiviscérale

ArthriteArthrite AngiocholiteAngiocholite Otite moyenne aiguë et sinusiteOtite moyenne aiguë et sinusite Rhumatisme articulaire aiguë (RAA) Rhumatisme articulaire aiguë (RAA) 3 semaines après le début3 semaines après le début Glomérulonéphrite aiguë post infectieuse : 10 Glomérulonéphrite aiguë post infectieuse : 10

jrs après le débutjrs après le début

Page 60: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6060

SCARLATINESCARLATINE, traitement, traitement

Formes non compliquées: Formes non compliquées: Pénicilline G ou V(Oracilline) 100 Pénicilline G ou V(Oracilline) 100 000 UI/kg/j en trois prises 000 UI/kg/j en trois prises pendant 10 jrs.pendant 10 jrs.

Formes compliquées: Pénicilline G Formes compliquées: Pénicilline G ou A(amoxicilline) IV ; alternative ou A(amoxicilline) IV ; alternative C3GC3G

Page 61: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6161

10. SYNDROME DE 10. SYNDROME DE KAWASAKIKAWASAKI

Appelé aussi syndrome adéno-cutanéo-Appelé aussi syndrome adéno-cutanéo-muqueuxmuqueux

Décrit au Japon où son incidence est Décrit au Japon où son incidence est très élevée : 90/100000 enfants de très élevée : 90/100000 enfants de mois de 5 ans( 5à10/100000 en Europe mois de 5 ans( 5à10/100000 en Europe et en Amérique du nord)et en Amérique du nord)

Âge moyen:3 ans, prédominance de Âge moyen:3 ans, prédominance de garçonsgarçons

Vascularite touchant préférentiellement Vascularite touchant préférentiellement les vaisseaux de petit et moyen calibreles vaisseaux de petit et moyen calibre

Page 62: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6262

SYNDROME DE KAWASAKISYNDROME DE KAWASAKI

Gravité de la maladie tient à la Gravité de la maladie tient à la possibilité possibilité d’atteintes d’atteintes coronariennescoronariennes

Étiologie inconnue mais Étiologie inconnue mais hypothèse infectieuse hypothèse infectieuse

Diagnostic essentiellement Diagnostic essentiellement cliniqueclinique

Page 63: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6363

SYNDROME DE KAWASAKISYNDROME DE KAWASAKI,clinique,clinique

Critères majeurs :Critères majeurs :- fièvre>5 jours sans étiologie connue;résiste fièvre>5 jours sans étiologie connue;résiste

aux ATB et aux antipyrétiques.aux ATB et aux antipyrétiques.- Conjonctivite bilatérale sans suppurationConjonctivite bilatérale sans suppuration- Modifications bucco-pharyngées: Modifications bucco-pharyngées:

chéilite(lèvres sèches,rouges et fissurés), chéilite(lèvres sèches,rouges et fissurés), langue framboisée, rougeur diffuse de la langue framboisée, rougeur diffuse de la muqueuse bucco-pharyngéemuqueuse bucco-pharyngée

Page 64: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6464

SYNDROME DE KAWASAKISYNDROME DE KAWASAKI,clinique,clinique

Critères majeurs(suite)Critères majeurs(suite)- Modifications des extrémités: erythème Modifications des extrémités: erythème

palmo-plantaire et oedèmes indurés des palmo-plantaire et oedèmes indurés des mains et des pieds à la phase initiale; mains et des pieds à la phase initiale; desquamation de la pulpe des doigts et desquamation de la pulpe des doigts et des orteils à la fin de la 2è-3è semainedes orteils à la fin de la 2è-3è semaine

- Exanthème ,surtout du tronc d’aspect Exanthème ,surtout du tronc d’aspect variablevariable

- Adénopathies cervicales non suppurées Adénopathies cervicales non suppurées >1,5 cm>1,5 cm

Page 65: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6565

SYNDROME DE KAWASAKISYNDROME DE KAWASAKI,clinique,clinique

Critères mineursCritères mineurs Cliniques: Cliniques: - digestives: diarrhée,vomissements,douleurs digestives: diarrhée,vomissements,douleurs

abdominales,ictèreabdominales,ictère- Articulaires: arthralgies,arthritesArticulaires: arthralgies,arthrites- Musculaires: myalgies,parfois myositesMusculaires: myalgies,parfois myosites- Cardiaques: myocardite, péricarditeCardiaques: myocardite, péricardite- Neurologiques: irritabilité, troubles du Neurologiques: irritabilité, troubles du

comportement, méningite ou méningo-comportement, méningite ou méningo-encéphaliteencéphalite

Page 66: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6666

BiologiquesBiologiques- HyperleucocytoseHyperleucocytose- Anémie normochrome Anémie normochrome

normocytairenormocytaire- HyperplaquettoseHyperplaquettose- VS accélérée, CRP élevée, VS accélérée, CRP élevée,

augmentation du fibrinogène et augmentation du fibrinogène et des alpha-2 globulinesdes alpha-2 globulines

Page 67: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6767

SYNDROME DE SYNDROME DE KAWASAKI,KAWASAKI,diagnosticdiagnostic

Diagnostic positifDiagnostic positif: : - 5 des 6 critères majeurs 5 des 6 critères majeurs - Conforté par l’existence d’un Conforté par l’existence d’un

syndrome inflammatoiresyndrome inflammatoire- Existe des formes incomplètes ou Existe des formes incomplètes ou

atypiques avec <ou=4 critères atypiques avec <ou=4 critères majeurs dont la fièvre est le plus majeurs dont la fièvre est le plus constant( Nourrisson++)constant( Nourrisson++)

Page 68: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6868

SYNDROME DE KAWASAKI, SYNDROME DE KAWASAKI, diagnosticdiagnostic

Diagnostic différentielDiagnostic différentiel::- maladies virales: rougeole et autres maladies virales: rougeole et autres

virosesviroses- maladies bactériennes: scarlatine++ mais maladies bactériennes: scarlatine++ mais

tout tableau évoquant une scarlatine avant tout tableau évoquant une scarlatine avant 5 ans, tout scarlatine s’accompagnant 5 ans, tout scarlatine s’accompagnant d’une conjonctivite ou dont la fièvre ne d’une conjonctivite ou dont la fièvre ne cède pas après 48 h de traitement doit cède pas après 48 h de traitement doit faire envisager un syndrome de Kawasakifaire envisager un syndrome de Kawasaki

- Maladies non infectieuses: maladie de StillMaladies non infectieuses: maladie de Still

Page 69: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

6969

SYNDROME DE SYNDROME DE KAWASAKI,KAWASAKI,évolutionévolution

Favorable dans la majorité des cas, Favorable dans la majorité des cas, disparition des signes inflammatoires en disparition des signes inflammatoires en moyenne 6 à 8 semaines après le débutmoyenne 6 à 8 semaines après le début

Fièvre cède dans un délai de 48h après Fièvre cède dans un délai de 48h après traitement par les immunoglobulinestraitement par les immunoglobulines

Complications dans environ 10 % Complications dans environ 10 % représentant surtout les formes représentant surtout les formes d’évolutiond’évolution

prolongée, à rechute ou récidivantes. prolongée, à rechute ou récidivantes. Risque important d’atteinte coronaireRisque important d’atteinte coronaire

Page 70: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

7070

SYNDROME DE KAWASAKISYNDROME DE KAWASAKI, , complicationscomplications

Gravité de la maladie: Gravité de la maladie: atteinte atteinte cardiovasculaire.cardiovasculaire.

- phase aiguëphase aiguë(10 premiers jours): (10 premiers jours): myocardite avec risque d’IC, de troubles myocardite avec risque d’IC, de troubles du rythme; péricardite, rarement du rythme; péricardite, rarement endocardite. Ces atteintes sont endocardite. Ces atteintes sont transitoires et de bon pronostictransitoires et de bon pronostic

- phase tardivephase tardive: atteinte coronaire( entre 2 : atteinte coronaire( entre 2 et 4 semaines): dilatation de la partie et 4 semaines): dilatation de la partie proximale , proximale , anévrismesanévrismes unique ou unique ou multiples. multiples.

Page 71: MALADIES ERUPTIVES DE L ENFANT. 2 Variabilité extrême : présentation, étiologies, évolution et gravité Variabilité extrême : présentation, étiologies,

7171

SYNDROME DE KAWASAKI,SYNDROME DE KAWASAKI,traitementtraitement

Immunoglobulines polyvalentes i vImmunoglobulines polyvalentes i v: : réduisent l’incidence des lésions réduisent l’incidence des lésions coronariennes; posologie 2g/kg à coronariennes; posologie 2g/kg à administrer dans les 10 premiers joursadministrer dans les 10 premiers jours

Acide acétylsalicyliqueAcide acétylsalicylique: action anti-: action anti-inflammatoire et anti-agrégante; posologie inflammatoire et anti-agrégante; posologie 80 à 100mg/kg/j en 4 prises pdt 15 jrs puis 80 à 100mg/kg/j en 4 prises pdt 15 jrs puis 3 à 5mg/kg/j en une prise pdt 6 à 8 sem. 3 à 5mg/kg/j en une prise pdt 6 à 8 sem. lorsque les coronaires apparaissent lorsque les coronaires apparaissent normales ou tant que persistent des lésions normales ou tant que persistent des lésions coronariennes décelables en échographiecoronariennes décelables en échographie