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MAMADOU MOCTAR BA, 2003 - news.abamako.comnews.abamako.com/documents/docs/opi.pdf · Omnium 76 40 84 48; simballa@omamali. com; Mme Kaidiatou COULIBALY; Vice-présidente en charge

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MAMADOU MOCTAR BA, 2003“Pour produire mille tonnes de sucre, il faut près de mille personnes.

Mais pour importer mille tonnes de sucre, il faut seulement deux personnes: un acheteur et un magasinier.”

ABRAHAM LINCOLN, 1861“Lorsque nous achetons un bien à l’étranger, nous avons le bien

et l’étranger a l’argent. Mais lorsque nous achetons un bien chez nous, nous avons le bien et l’argent.”

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PRÉSENTATION DE L’OPI

Créée le 7 Juillet 1975 par quelques industriels maliens, l’Organisation Patronale des Industriels (OPI) est une association apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif.

L’OPI est le plus ancien groupement professionnel membre fondateur du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM).

Ses missions principales sont les suivantes : • Contribuer au développement de l’entreprise industrielle membre • Promouvoir et développer le secteur industriel du Mali

Depuis sa création en 1975, l’OPI a accueilli à sa tête cinq Présidents, tous fermement engagés pour relancer l’industrie malienne.

Les Présidents de l’OPI

Depuis octobre 2012

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MEMBRES DU BUREAU

Nom Titre Société Téléphone Email

• M. Moussa Mary Balla COULIBALY• M. Hamadaou SYLLA• M. Mamadou SIDIBÉ

Présidents d’honneur

M. Cyril ACHCAR Président GMM 66 75 85 06 [email protected]

M. LafianCAMARA 1er Vice-président SOFACOH 66 75 36 63 [email protected]

M. Boubacar Badian SANGARÉ 2ème Vice-président UCEMA 66 74 42 75 sangareboubacar@

yahoo.fr

M. Houd BABY 3ème Vice-président MDS 70 00 70 50 [email protected]

M. Bourama MOUNKORO

1er Vice-président trésorier SEGMA 76 43 85 11 [email protected]

M. Oudiary DIAWARA

Vice-président chargé du financement et du coût des facteurs

SODIGAZ 76 42 44 45 [email protected]

M. Thierno BA

Vice-président chargé des relations extérieures des Partenaires Techniques et Financiers (PTF)

Fofy-Industries 66 75 68 69 [email protected]

M. Aimé ZINCKVice-président chargé du suivi qualité des entreprises industrielles

Fitina 76 15 53 00 [email protected]

M. Douga FOFANA

Vice-président en charge de la promotion de l’information et de la mobilisation

SOACAP 66 75 09 37 [email protected]

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MEMBRES DU BUREAU

Nom Titre Société Téléphone Email

M. Alain ACHCAR

1er Vice-président chargé de la fiscalité et du cadre réglementaire (sépcialité douane)

SODEMA 66 75 32 36 [email protected]

M. Simballa SYLLA

1er Vice-président chargé de la fiscalité et du cadre règlementaire (spécialité impôt)

Omnium 76 40 84 48 [email protected]

Mme Kaidiatou COULIBALY

Vice-présidente en charge de la main d’oeuvre et de la formation professionnelle

I K 66 73 70 70 [email protected]

M. Mamadou YATASSAYE

Vice-président chargé des politiques de protection industrielle

Transfopam 76 40 21 26 [email protected]

M. Rahim Lalji GOVA

Vice-président chargé des affaires sociales Embal-Mali 78 86 45 10 rgova@embalmali.

com

M. Ibrahim DIAWARA

Vice-président chargé de la promotion des produits industriels à l’export

STONES 66 74 40 74 [email protected]

M. Boubacar TANDIA

Vice-président en charge des négociations et suivi des accords UEMOA, CEDEA, APE et de la CCIM

Triflérie Tandia 66 74 20 40 [email protected]

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MEMBRES DU BUREAU

Nom Titre Société Téléphone Email

M. Alioune Badara DIAWARA

Vice-président chargé du Partenariat Public Privé

Batexi-ci 76 19 32 27 [email protected]

Mme TOURE Aminatou Abdou SALEH

Vice-présidente en charge de l’agro- industrie

Mandingo- Industries 66 75 85 70 bibichetoure@gmail.

com

M. Ismael DIABY Vice-président chargé des infrastructures Groupe GASELIA 60 95 82 21 i.diaby@gaselia-group.

com

M. Boubacar TRAORE

2ème Vice-président trésorier Capal 76 40 20 98 boubacapal@gmail.

com

M. Cheick Hamalla SIMPARA

Vice-président chargé des institutions de la République

Graphique Industrie 66 75 17 27 chsimpara@groupe-

tomota.com

M. Assalia MAIGA Vice-président chargé des énergies IMAFER 90 10 28 90 assalia.maiga@

imafersa.com

M. Sami KHALILVice-président en charge des Zones Industrielles

MALI LAIT 75 40 40 40 [email protected]

M. Oumar GUINDO

2ème Vice-président chargé de la fiscalité de porte

Toguna-Industries 66 74 00 60 omguindo@

groupetoguna.com

Mme BENBABA Jamila FERDJANI

2ème Vice-présidente en charge de la fiscalité intérieure

Laham-Industries 66 74 80 10 [email protected]

Secrétariat Administratif PermanentDiaraba Doumbia, Secrétaire permanent • 79 01 38 61 / [email protected] Kassambara, Assistant permanent • 77 73 86 89 / [email protected]

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CONSTAT

5%

40%

5%

- 400 mds

6 000

4 000

800Mali Sénégal Côte-d'Ivoire

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire possèdent respectivement 5 et 8

fois plus d’industries que le Mali.

Nombre d’industries au Mali, au Sénégal et en Côte-d’Ivoire

Le taux de croissance annuelle du PIB était de 5% en 2015 (Source BCEAO)Il faudrait au minimum 7% de croissance inclusive pour stopper l’augmentation de la pauvreté (près de 3/4 de la population vit sous le seuil de pauvreté) et résorber efficacement le chômage (le taux de chômage est supérieur à 30%).

La balance commerciale du Mali est fortement déficitaire (environ 400 milliards de FCFA en 2015, BCEAO). L’importation de produits industriels participe grandement à ce déficit et hisse le Mali au premier rang des pays importateurs de l’UEMOA.

L’aide budgétaire représente 40% des ressources de l’État.Le Mali est un pays enclavé avec une économie essentiellement rurale. Considéré comme l’un des pays les moins avancés, le Mali reste très dépendant des aides extérieures.

Le poids de l’industrie manufacturière dans le PIB est de 5% (INSTAT, 2015), alors qu’il se situe en moyenne à 11% pour l’ensemble de la CEDEAO.

Le taux d’utilisation des capacités de production est d’environ 33% (8h sur 24h).Les industries maliennes pourraient donc produire davantage si elles recevaient plus de commandes.

33%

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VISION STRATÉGIQUE

Même si notre économie semble plus dynamique, notre déclin industriel ne cesse de s’accentuer. Or, le développement sans industrialisation est impossible. Avec l’ensemble des acteurs économiques et politiques, nous devons sans cesse réfléchir aux solutions les plus fécondes pour l’avenir de notre industrie.

Le Mali est un pays pauvre, mais qui regorge d’énormes potentialités de développement, notamment dans les filières porteuses et propices à l’émergence d’industries.

Nous voulons amener l’industrie malienne à un niveau normal, c’est-à-dire porter sa contribution au PIB à un taux compris entre 10% et 20%. Une industrie forte permet de créer des richesses et des emplois, et donc d’améliorer durablement le niveau de vie des citoyens.

Le Mali peut figurer parmi les nations africaines les plus développées. La redynamisation de notre industrie doit être un pilier majeur pour atteindre cet objectif. Des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Ghana l’ont fait. Pourquoi pas le Mali ?

C’est l’ambition du Livre Blanc édition 2. Au total, ce sont 24 mesures réalistes et innovantes qui y ont été portées, pour faire de notre industrie le fer de lance d’un développement économique solide.

Le développement sans industrialisation est impossible !

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24 MESURES POUR RELANCERL’INDUSTRIE MALIENNE

Situation des 24 mesures du livre blanc

ETAT DE TRAITEMENT COMMENTAIRESMESURES PRÉCONISÉES

TDR ETUDES APPLICATION

1TVA réduite à 5% uniquement pour les produits manufacturés et non importés

Suppression de la Taxe sur les Activités Financières (TAF)

Institution d’un comité de conciliation fiscale pour les entreprises individuelles

La mise en oeuvre de l’étude portant sur le rôle de la DNCC en 2011, financée par la banque mondiale

Créer un observatoire malien de l’industrie du Partenariat Public Privé et PTF (PPPP)

Relecture du décret 299/P-RM du 03 juin 2002 portant sur la répartition des produits amendés confiscations, pénalités, frais de poursuite et deprimes sur les recettes budgétaires

Application du Tarif Extérieur Commun (TEC) aux produits frauduleusement originaires de l’UEMOA et de la CEDEAO dont l’agrément TPC est contestable

Changement de pays de perception des droits sur les matières premièresdes produits industriels originaires de l’UEMOA. Les droits doivent être perçus dans le pays de consommation et non plus dans le pays de production du point de vue juridique et éthique (cf.le traité sur les règles d’origine)

Au niveau du Gouvernement

Au niveau du Gouvernement

Au niveau du Gouvernement

En application, impact à évaluer

Partenariat à trouver avec un PTF du Mali

En application partielle, impact à évaluer

Au niveau du Gouvernement

En négociation au niveau de la commission de l’UEMOA

2

3

4

5

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24 MESURES POUR RELANCERL’INDUSTRIE MALIENNE

ETAT DE TRAITEMENT COMMENTAIRESMESURES PRÉCONISÉES

TDR ETUDES APPLICATION

Créer une fédération des industriels de l’hinterland, avec le Burkina Fasoet le Niger, pour faire valoir l’industrialisation des pays enclavés

Appliquer rigoureusement les valeurs de référence aux produits non originaires de l’UEMOA et de la CEDEAO

Limiter l’entrepôt privé aux produitsnon fabriqués au Mali

Créer un tarif de l’électricité pour les entreprises industrielles

Abaissement de l’impôt sur les sociétés à 25% (au lieu de 30% actuellement) et plafonner l’Impôt Minimum Forfaitaire (IMF) par palier

Amélioration de la qualité des ressources humaines par la formation et l’alternance en entreprise

Défiscaliser l’emploi: un emploi formel revient à deux emplois informels

Orienter l’appui des structures publiques d’aide à l’emploi vers les principaux contributeurs

Etude en préparation, dossier en cours

En application, impact à évaluer

Etude en préparation, dossier en cours

Dossier à initier

Dossier à initier

Etude en préparation, dossier en cours

Etude en préparation, dossier en cours

Dossier à initier

Situation des 24 mesures du livre blanc

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24 MESURES POUR RELANCERL’INDUSTRIE MALIENNE

ETAT DE TRAITEMENT COMMENTAIRESMESURES PRÉCONISÉES

TDR ETUDES APPLICATION

Redynamisation des structures techniques chargées de la lutte contre la fraude et la concurrence déloyale

Impliquer l’OPI dans le processus d’attribution des parcelles à usage industriel via le conseil d’administration de l’AZI

Réduire le coût de cession des parcelles des zones industrielles

Orienter la commande publique versles industries nationales et jusqu’à 20% plus cher (minimum 300 milliards de FCFA par an)

Interdire l’attribution de parcelles à usage d’habitation dans les zones industrielles et annuler celles déjà attribuées

Accélérer la mise en place d’un fonds de garantie et d’un fonds d’investissement national pour les entreprises industrielles

Le dédouanement de tous les produits manufacturés similaires quiconcurrencent l’industrie nationale dans un seul bureau de douane

Cadre de Concertation National Industriel Commerçant pour la promotion des produits nationaux

En application, impact à évaluer

En application, impact à évaluer

Dossier à initier

Lettre du Prémier Ministre à transformer en loi

Dossier à initier

En application pour le fonds de garantie, impact à évaluer

Dossier à initier

Dossier à initier

Situation des 24 mesures du livre blanc

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6,5 mesures « en application » 4 mesures « au niveau du Gouvernement »13,5 mesures « à initier »

Bilan {

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L’aide extérieure représente 40% du budget de l’État malien. Cette aide est apportée par les PTF soit sous forme de prêts concessionnels, soit sous forme de subventions.

Partant de ce constat, nous pensons que 40% de l’effort pour soutenir l’industrialisation de notre pays doit être supporté par les PTF. Par conséquent, nos réflexions nous ont conduit à concevoir la politique des « 4P » (Partenariat Public-Privé-PTF).

MESURE D’ACCOMPAGNEMENT: POLITIQUE DES 4P

40%

40%

Mécanisme de la politique des 4P...................................

La politique des « 4P » a pour objectif de favoriser la création de nouvelles unités de production (objectif n°3 de la PDIM) dans les 23 filières porteuses et propices au développement industriel.

La pertinence de la politique des « 4P » réside dans l’engagement, au sein d’une même entreprise, de trois acteurs (partenaires) essentiels :

• Le Public, pour apporter la terre et garantir le sérieux• Le Privé, pour gérer l’entreprise et racheter les parts des autres acteurs lorsque l’entreprise atteint un niveau de maturité durable• Les PTF, pour apporter l’assistance technique et financière

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N° Filières porteuses

1 Bétail - Viande

2 Cuirs et Peaux

3 Lait

4 Mil - Sorgho

5 Maïs - Blé

6 Riz

7 Échalote

8 Mangue

9 Tomate

10 Haricot vert

11 Poids sucré

12 Pomme de terre

13 Hibiscus

14 Coton

15 Poisson

16 Gomme arabique

17 Volaille

18 Arachide

19 Karité

20 Sésame

21 Soja

22 Matériaux de construction

23 Thé

24 Énergie renouvelable

LISTE DES FILIÈRES PORTEUSES