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Traduction « Urtext » A.M. Soulas © septembre 07 Manuel Toutes les notes sont de traduction. MANUEL CLARIFICATION DES TERMES TABLE DES MATIERES GENERALE Introduction dont : liens, numérotation des pages, PREFACE « print » MANUEL CLARIFICATION DES TERMES Notes techniques et de traduction Table plus détaillée Table chronologique Cette structure est la même pour : Introduction dont : Introduction dont : liens, liens, numérotation des pages, numérotation des pages, préface « print » préface « print » TEXTE MESSAGES PARTICULIERS Notes techniques et de traduction Notes techniques et de traduction Table plus détaillée Table plus détaillée Table chronologique Table chronologique Introduction dont : liens, numérotation des pages, préface « print » CAHIER D‟EXERCICES Notes techniques et de traduction Table plus détaillée Table chronologique

MANUEL CLARIFICATION DES TERMES TABLE DES · PDF fileJ’ai simplement cherché à restituer le plus fidèlement possible. ... pour copies numéro de texte manuel numéro de ... Christ

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Traduction « Urtext » A.M. Soulas © septembre 07 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

∞ MANUEL CLARIFICATION DES TERMES

TABLE DES MATIERES GENERALE

Introduction dont : liens, numérotation des pages, PREFACE « print » MANUEL CLARIFICATION DES TERMES Notes techniques et de traduction Table plus détaillée Table chronologique

Cette structure est la même pour :

Introduction dont : Introduction dont : liens, liens, numérotation des pages, numérotation des pages, préface « print » préface « print » TEXTE MESSAGES PARTICULIERS Notes techniques et de traduction Notes techniques et de traduction Table plus détaillée Table plus détaillée Table chronologique Table chronologique

Introduction dont : liens, numérotation des pages, préface « print » CAHIER D‟EXERCICES Notes techniques et de traduction Table plus détaillée Table chronologique

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

∞ Introduction :

Mon intention est de donner accès aux quatre fichiers dactylographiés, disponibles en 2007

sur par exemple le site : http://courseinmiracles.com/ACIM-original-manuscripts.htm

ou : http://ca.geocities.com/dthomp74ca/

Text, Special Messages, Workbook, Manual + Clarification of terms

avec cette traduction, dans le but de favoriser l’archivage et l’étude de ces textes.

Par commodité je nomme ici ces quatre fichiers les « typed ».

en français : Texte (T.), Messages particuliers (Mess.), Cahier d’exercices (L.), Manuel

(Man.) + Clarification des termes (Man. Te.)

Ce sont des copies scannées de ce que je crois avoir été dactylographié par B. sous la dictée

de H.S.

C’est-à-dire probablement des copies d’une partie des originaux à partir desquels

la version : (HLC)

« Hugh Lynn Cayce » puis : (ACIM)

« Un Cours en Miracles » ont été élaborés.

Il s’agit de copies :

Certaines pages ont été copiée (ou carbone) ou dactylographiée deux fois, et peuvent

comporter sur chaque copie des annotations manuscrites différentes.

ex :

pages : U07.1073 Mess.24 et U07.1074 Mess.25

ou pages : U07.1077 Mess.28 et U07.1078 Mess.29

Il semble donc qu’il y ait eu deux ou plusieurs copies, annotées par plusieurs personnes, et des

parties redactylographiée.

Je ne connais pas l’histoire de ces copies, ni d’où elles viennent, ni qui les a annotées.

Pour l’instant, il n’y a pas de façon de repérer les inserts manuscrits dans mon travail, sauf si

vous regardez la page correspondante dans le « typed ». (voir plus loin la numérotation de

pages).

J’ai simplement cherché à restituer le plus fidèlement possible. Pour « text » et « messages »

parfois en suivant le travail de remise au propre qui est fait dans le fichier :

Urtext of A Course In Miracles Ready to Print Book

voir site ci-dessus

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

The Illuminate Brotherhood Edition, 2001 Public Domain

“Protégez toutes les choses que vous valorisez par l‟acte de les donner...” [Jésus Christ}

Printed in Hungary que j’appelle le

« print ».

C’est une version plus facilement lisible, qui regroupe les deux fichiers nommés ci-dessus

« typed » : texte et messages

J’ai aussi repris de ce « print » le titre général pour les « typed »:

URTEXT. Et n’en connais non plus pas l’histoire.

J’ai reproduit le plus possible la forme originale des « typed », (ratures, gribouillis, retraits de

ligne ...) et en ai conservé la numérotation originale des pages, en haut et au centre des pages.

Cette numérotation permet entre autres de réinsérer les messages chronologiquement : voir les

« tables plus détaillées » du texte et des messages.

Les principales modifications apportées sont :

les notes de bas de pages : toutes écrites par moi-même,

parfois la mention « illisible » (Messages essentiellement)

une numérotation « Urtext » des pages, en haut et à droite, organisée ainsi :

Secteurs

U 07 XX T ou Mess ou L ou Man + Te XX

pour copies numéro de texte manuel numéro de

disponibles en la copie messages la copie dans

pour Urtext 2007 dans le total leçons son secteur

Termes

Cette numérotation donne le numéro de page qui apparaît à l’écran quand on regarde les

« typed » puisque j’ai fait le choix de garder l’ordre dans lequel ces copies apparaissent à

l’écran.

La disposition d’une copie par page est gardée, notamment pour que ceux qui le souhaitent

puissent réorganiser ces textes à leur convenance.

« Un Cours en Miracles » découle d’une de ces réorganisation, probablement faite par H.S. et

d’autres personnes.

Mon avis est que c’est un travail important et splendide, de recherche de cohérence, difficile

aussi, car par exemple, les termes évoluent dans les écrits.

Je vous encourage donc à vous y reporter en cas de doute au sujet de certaines formulations.

Le message est pour moi le même dans les « typed », « Urtext », le « print » et dans « Un

Cours en Miracles ».

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PREFACE du « print » (page 9 du « print »)

Ceci est la dictée originale de Un cours en miracles telle que donnée par Jésus Christ de Nazareth. Ce livre est une reproduction digitale du manuscrit original dactylographié connu comme « L‟Urtext ». Le contenu reste complètement inchangé sauf dans des cas d‟erreurs typographiques mineures qui ont pu se produire pendant le processus de reconnaissance optique de caractères. Il n‟y a eu aucune édition ni résumé des documents originaux et grand soin a été pris de s‟assurer que les erreurs et les annotations des Scribes de Un cours en miracles ont été fidèlement reproduites. Ce livre diffère de l‟édition grand public autorisée en cela qu‟il contient le matériau qui était considéré être ou trop « personnel » pour les scribes, ou trop sujet à controverse.

U07.292 T.292

Les lois doivent être communiquées, si elles doivent être utiles. En effet, elles doivent être TRADUITES pour ceux qui parlent un langage différent. Mais un bon traducteur, bien qu'il DOIVE altérer la FORME de ce qu‟il traduit, ne change JAMAIS la signification. En fait, son INTENTION entière est de changer la forme QU‟AINSI la signification originale SOIT maintenue.

Le Saint Esprit EST le traducteur des Lois de Dieu pour ceux qui NE les comprennent PAS. VOUS ne pourriez pas faire ceci vous-mêmes parce que des mentals en conflit NE PEUVENT PAS être fidèles à une signification, et vont par conséquent CHANGER LA SIGNIFICATION POUR PRESERVER LA FORME. L'intention du Saint Esprit dans la traduction est naturellement EXACTEMENT l'opposé. Il traduit SEULEMENT pour préserver la signification originale à TOUS les égards et dans TOUS les langages. Par conséquent, Il s‟OPPOSE à des différences dans la forme comme signifiantes, et souligne toujours que CES DIFFERENCES N‟ONT PAS D‟IMPORTANCE. La signification de Son message est TOUJOURS la même, et SEULEMENT la signification a de l'importance.

AMS

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__________________________________________________________________________ . U07.1732 Man.1

MANUEL

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__________________________________________________________________________ . U07.1733 Man.2

12 avril 1972,

MANUEL INTRODUCTION

Le rôle de l‟enseignement et de l‟apprentissage est en fait inversé dans la pensée du monde. L‟inversion est caractéristique. Cela fait comme si l‟enseignant et l‟apprenti étaient séparés, l‟enseignant donnant quelque chose à l‟apprenant plutôt qu‟à lui-même. De plus, l‟acte d‟enseignement est considéré comme une activité particulière en laquelle on engage seulement une proportion relativement petite de son temps. Le cours, à l‟inverse, souligne qu‟enseigner est apprendre, qu‟ainsi enseignant et apprenant sont la même chose. Il souligne aussi que l‟enseignement est un processus constant ; il se perpétue à chaque moment du jour, et continue dans les pensées du sommeil aussi.

Enseigner est manifester. Il y a seulement deux systèmes de pensée, et vous manifestez que vous croyez que l‟un ou l‟autre est vrai à tout moment. A partir de votre manifestation les autres apprennent et c‟est aussi ce que vous faites. La question n‟est pas si oui ou non vous voulez enseigner, car en cela il n‟y a aucun choix. L‟intention du cours pourrait être dite vous fournir un moyen de choisir ce que vous voulez enseigner sur la base de ce que vous voulez apprendre. Vous ne pouvez pas donner à quelqu‟un d‟autre, et ceci vous l‟apprenez à travers l‟enseignement. Enseigner n‟est qu‟un appel à des témoins pour attester de ce que vous croyez. C‟est une méthode de conversion. Ceci n‟est pas fait par des mots seuls. Toute situation doit être pour vous une chance d‟enseigner aux autres ce que vous êtes et ce qu‟ils sont pour vous. Pas plus que cela, mais aussi jamais moins. Le programme que vous établissez est par conséquent déterminé exclusivement par ce que vous pensez que vous êtes, et ce que vous croyez que la relation des autres est pour vous. Dans la situation formelle d‟enseignement, ces questions peuvent être totalement sans relation avec ce que vous pensez que vous enseignez. Encore il est impossible de ne pas utiliser le contenu de toute situation pour le compte de ce que vous enseignez réellement et par conséquent apprenez. Avec ceci le contenu verbal de votre enseignement est tout à fait sans rapport. Il peut coïncider avec lui ou il peut ne pas le faire. C‟est l‟enseignement qui sous-tend ce que vous dites qui vous enseigne. Enseigner ne fait que renforcer ce que vous croyez au sujet de vous-même. Son intention fondamentale est de diminuer le doute

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MANUEL 2

de soi. Ceci ne signifie pas que le soi que vous essayez de protéger soit réel. Mais ceci signifie que le soi que vous pensez réel est ce que vous enseignez. Ceci est inévitable. Il n‟y a aucune échappée à ceci. Comment pourrait-il en être autrement ? Chaque personne qui suit le programme du monde, et chaque personne ici le suit jusqu‟à ce qu‟elle change son mental, enseigne seulement pour se convaincre qu‟elle est ce qu‟elle n‟est pas. En cela est l‟intention du monde. Que d‟autre, alors, pourrait être son programme ? Dans cette situation d‟apprentissage sans espoir et fermée, qui n‟enseigne rien que le désespoir et la mort, Dieu envoie Ses enseignants. Et à mesure qu‟ils enseignent Ses leçons de joie et d‟espoir, leur apprentissage finalement en vient à être complet. Excepté par les enseignants de Dieu il n‟y aurait aucun espoir de salut, car le monde de péché serait pour toujours « réel ». Ceux qui trompent eux-mêmes doivent tromper, car ils doivent enseigner la tromperie. Et que d‟autre est l‟enfer ? Ceci est un manuel pour les enseignants de Dieu. Ils ne sont pas parfaits ou ils ne seraient pas ici. Encore c‟est leur mission de devenir parfaits ici, et ainsi ils enseignent la perfection encore et encore, de nombreuses nombreuses façons, jusqu‟à ce qu‟ils l‟aient apprise. Et alors ils ne sont plus vus, bien que leurs pensées restent une source de force et de vérité pour toujours. Qui sont-ils ? Comment sont-ils choisis ? Que font-ils ? Comment peuvent-ils travailler à leur propre salut et au salut du monde ? Ce manuel tente de répondre à ces questions.

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__________________________________________________________________________ . U07.1735 Man.4

M 3

QUI SONT LES ENSEIGNANTS DE DIEU ?

Un enseignant de Dieu est quiconque choisit d'en être un. Ses qualifications consistent seulement en ceci ; d'une façon ou d'une autre, quelque part il a fait un choix délibéré en lequel il n'a pas vu ses intérêts comme à l'écart de ceux de quelqu'un d'autre. Une fois qu'il a fait cela, sa route est établie et sa direction est sûre. Une lumière est entrée dans l'obscurité. Ce peut être une seule lumière, mais cela est assez. Il est entré en agrément avec Dieu, même s'il ne croit pas encore en Lui. Il est devenu un de ceux qui amènent le salut. Il est devenu un enseignant de Dieu. Ils viennent du monde entier. Ils viennent de toutes les religions et d'aucune religion. Ils sont ceux qui ont répondu. L'Appel est universel. Il se produit tout le temps partout. Il appelle des enseignants pour parler pour Lui et racheter le monde. Nombreux L‟entendent mais peu veulent répondre. Mais c'est tout une question de temps. Chaque personne répondra à la fin, mais la fin peut être au bout d‟un long, long chemin. C'est à cause de ceci que le plan des enseignants a été établi. Leur fonction est d'économiser du temps. Chacun commence comme une simple lumière, mais avec l'Appel en son centre c'est une lumière qui ne peut pas être limitée. Et chacun économise un millier d'années du temps comme le monde le juge. Pour l'Appel Lui-même le temps n'a aucune signification. Il y a un cours pour chaque enseignant de Dieu. La forme du cours varie grandement. Ainsi que les aides particulières d'enseignement impliquées. Mais le contenu du cours ne change jamais. Son thème central est toujours, « le Fils de Dieu est sans culpabilité, et en son innocence est son salut ». Il peut être enseigné par des actions ou des pensées ; en mot ou silencieusement ; en quelque langue ou en aucune langue ; en quelque lieu ou temps ou manière. Cela n'a pas d'importance qui l'enseignant était avant qu'il entende l'Appel. Il est devenu un Sauveur par sa réponse. Il a vu quelqu'un d'autre comme lui-même. Il a par conséquent trouvé son propre salut et le salut du monde. En sa renaissance le monde est re-né.

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27 avril 1972,

M 4

Ceci est un manuel pour un programme particulier, destiné à des enseignants d'une forme particulière du cours universel. Il y a de nombreux milliers d'autres formes, toutes avec le même résultat. Elles économisent simplement du temps. Encore c'est le temps seul qui s'enroule avec fatigue, et le monde est très fatigué maintenant. Il est vieux et usé et sans espoir. Il n'a jamais été question de résultat, car qu'est-ce qui peut changer la Volonté de Dieu ? Mais le temps, avec ses illusions de changement et mort, fatigue le monde et toutes les choses en lui. Encore le temps a une fin, et c'est ceci que les enseignants de Dieu sont désignés pour amener autour d'eux. Car le temps est dans leurs mains. Tel a été leur choix, et il leur est donné.

QUI SONT LEURS ELEVES ? Certains élèves ont été assignés à chacun des enseignants de Dieu, et ils vont commencer à le chercher dès qu'il a répondu à l'Appel. Ils ont été choisis pour lui parce que la forme du programme universel qu'il va enseigner est meilleure pour eux en regard de leur niveau de compréhension. Ses élèves l‟ont attendu, car sa venue est certaine. A nouveau, c'est seulement une question de temps. Une fois qu'il a choisi de remplir son rôle, ils sont prêts à remplir le leur. Le temps attend son choix, mais pas qui il va servir. Quand il sera prêt à apprendre, les opportunités d'enseigner vont lui être fournies. Pour pouvoir comprendre le plan enseignement-apprentissage du salut, il est nécessaire de saisir le concept de temps que le cours met en avant. La Rédemption corrige les illusions, pas la vérité. Par conséquent, elle corrige ce qui n'a jamais été. De plus, le plan pour sa correction a été établi et achevé simultanément, car la Volonté de Dieu est entièrement à l'écart du temps. Ainsi l'est toute réalité, étant de Lui. A l'instant où l'idée de la séparation est entrée dans le mental du Fils de Dieu, en ce même instant la Réponse de Dieu a été donnée. Dans le temps ceci s'est produit il y a très longtemps. En réalité ce n'est jamais arrivé du tout.

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__________________________________________________________________________ . U07.1737 Man.6

M 5

Le monde du temps est le monde de l'illusion. Ce qui est arrivé il y a longtemps semble arriver maintenant. Des choix faits depuis longtemps paraissent être ouverts ; encore à être faits. Ce qui a été appris et compris et dépassé depuis longtemps est considéré comme une nouvelle pensée, une idée neuve, une approche différente. Parce que votre volonté est libre vous pouvez accepter ce qui s'est déjà produit à tout moment que vous choisissez, et seulement alors allez-vous réaliser que cela a toujours été là. Comme le cours le souligne, vous n'êtes pas libre de choisir le programme, ni même la forme en laquelle vous voulez l‟apprendre. Vous êtes libre, cependant, de décider quand vous voulez l‟apprendre. Et comme vous l'acceptez, il est déjà appris. Réellement le temps, alors, va en arrière vers un instant si ancien qu'il est au-delà de toute mémoire et après même la possibilité de remémoration. Encore parce que c'est un instant qui est revécu encore et encore et toujours, il semble être maintenant. Et c‟est ainsi qu‟il semble qu‟élève et enseignant en arrivent ensemble dans le présent, trouvant chacun l'autre comme s'il ne l'avait jamais rencontré auparavant. L'élève vient au bon moment au bon endroit. Ceci est inévitable parce qu'il a fait le choix correct en cet instant ancien qu'il revit maintenant. L'enseignant, aussi, a fait un choix inévitable à partir d'un passé ancien. La Volonté de Dieu en tout ne fait que sembler prendre du temps dans sa mise en oeuvre. Qu'est-ce qui pourrait retarder le Pouvoir de l'éternité ? Quand élève et enseignant en arrivent ensemble une situation d'enseignement-apprentissage commence. Car l'enseignant n'est pas réellement celui qui fait l'enseignement. L'Enseignant de Dieu parle à n‟importe lequel de deux qui se joignent ensemble en une intention d'apprentissage. La relation est sacrée à cause de cette intention, et Dieu a promis d'envoyer Son Esprit en toute relation sacrée. Dans la situation d'enseignement-apprentissage, chacun apprend que donner et recevoir sont pareils. Les démarcations qu'ils ont tracées entre leurs rôles, leurs mentals, leurs corps, leurs besoins, leurs intérêts, et toutes les différences qu'ils pensaient les séparer d'un autre, s'affadissent et s'affaiblissent et disparaissent. Ceux qui voudraient apprendre le même cours partagent un unique intérêt et un unique but. Et ainsi lui qui était l‟apprenant devient un enseignant de Dieu Lui-même,

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car il a pris l'unique décision qui lui a donné son enseignant. Il a vu en une autre personne les mêmes intérêts que les siens.

2 mai 1972,

QUELS SONT LES NIVEAUX D‟ENSEIGNEMENT ? Les enseignants de Dieu n'ont aucun niveau d'enseignement établi. Chaque situation d'enseignement-apprentissage implique une relation différente au commencement, bien que le but ultime soit toujours le même ; faire de la relation une relation sacrée en laquelle les deux peuvent considérer le Fils de Dieu comme sans péché. Il n'y a personne de qui un enseignant de Dieu ne puisse pas apprendre, ainsi il n'y a personne à qui il ne puisse pas enseigner. Cependant, d'un point de vue pratique, il ne peut pas rencontrer chaque personne pas plus que chaque personne ne peut le trouver. Par conséquent, le plan inclut des contacts très particuliers à être fait pour chaque enseignant de Dieu. Il n'y a aucuns accidents dans le salut. Ceux qui ont à se rencontrer se rencontreront parce qu'ensemble ils ont le potentiel pour une relation sacrée. Ils sont prêts chacun pour l'autre. Le niveau le plus simple d'enseignement paraît être tout à fait superficiel. Il consiste en ce qui semble être des rencontres très fortuites ; une rencontre par chance de deux étrangers apparents dans un ascenseur, un enfant qui ne regarde pas où il va heurte un adulte « par hasard », deux étudiants à qui il arrive de marcher jusqu'à chez eux ensemble. Ce ne sont pas des rencontres au hasard. Chacune d'elle a le potentiel pour devenir une situation d'enseignement-apprentissage. Peut-être les étrangers apparents dans l'ascenseur vont sourire l'un à l'autre, peut-être l'homme ne va pas gronder l'enfant de lui être rentré dedans ; peut-être les étudiants vont devenir amis. Même au niveau de la rencontre la plus fortuite il est possible pour deux personnes de perdre de vue les intérêts séparés, même seulement pendant un moment. Ce moment sera assez. Le salut est venu.

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M 7

Il est difficile de comprendre que des niveaux d'enseignement du cours universel est un concept aussi vide de sens dans la réalité que l'est le temps. L'illusion de l'un permet l'illusion de l'autre. Dans le temps, l'enseignant de Dieu semble commencer à changer son mental au sujet du monde avec une simple décision, et puis apprend de plus en plus au sujet de la nouvelle direction à mesure qu'il enseigne. Nous avons déjà couvert l'illusion du temps, mais l'illusion de niveaux d'enseignement semble être quelque chose de différent. Peut-être la meilleure façon de démontrer que ces niveaux ne peuvent pas exister est simplement de dire que chaque niveau de la situation d'enseignement-apprentissage est partie du plan de Dieu pour la Rédemption, et que Son plan ne peut avoir aucuns niveaux, étant une réflexion de Sa Volonté. Le salut est toujours prêt et toujours là. Les enseignants de Dieu travaillent à différents niveaux, mais le résultat est toujours le même. Chaque situation d'enseignement-apprentissage est maximale au sens où chaque personne impliquée va apprendre le plus qu'elle peut de l'autre personne à ce moment-là. En ce sens, et en ce sens seulement, nous pouvons parler de niveaux d'enseignement. En utilisant le terme de cette façon, le second niveau d'enseignement est une relation plus soutenue, en laquelle, pendant un moment, deux personnes entrent dans une situation d'enseignement-apprentissage assez intense et puis paraissent se séparer. Comme avec le premier niveau, ces rencontres ne sont pas accidentelles pas plus que ce qui paraît être la fin de la relation n'est une fin réelle. A nouveau, chacun a appris le plus qu'il le peut pour le moment. Encore tout ceux qui se rencontrent vont un jour se rencontrer à nouveau, car c'est la destinée de toutes les relations de devenir sacrées. Dieu ne s'est pas mépris en Son Fils. Le troisième niveau d'enseignement se produit dans des relations qui, une fois qu'elles sont formées, durent toute la vie. Ce sont les situations d'enseignement-apprentissage en lesquelles à chaque personne il est donné un partenaire d'apprentissage choisi qui lui présente des opportunités illimitées pour l'apprentissage. Ces relations sont généralement peu nombreuses, parce que leur existence implique que ceux qui sont impliqués ont atteint simultanément un stade dans lequel l'équilibre enseignement-apprentissage est de fait parfait. Ceci ne signifie

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 8

pas qu'ils reconnaissent nécessairement ceci ; en fait, généralement ils ne le font pas. Ils peuvent même être tout à fait hostiles chacun à l'autre pendant quelque temps, et peut-être pendant la vie. Encore s'ils décidaient de l'apprendre, la leçon parfaite est devant eux et peut être apprise. Et s'ils décident d'apprendre cette leçon, ils deviennent les Sauveurs des enseignants qui vacillent et peuvent même sembler échouer. Aucun enseignant de Dieu ne peut échouer à trouver l'Aide Dont il a besoin.

26 mai 1972,

QUELLES SONT LES CARACTERISTIQUES DES ENSEIGNANTS DE DIEU Les traits de surface des enseignants de Dieu ne sont pas du tout semblables. Ils ne paraissent pas semblables pour les yeux du corps, ils viennent d‟arrières-plans largement différents, leurs expériences du monde varient grandement, et leurs « personnalités » superficielles sont tout à fait distinctes. Ils n'ont pas non plus aux étapes du commencement de leur fonctionnement comme enseignants de Dieu déjà acquis les caractéristiques plus profondes qui vont les établir en tant que ce qu'ils sont. Dieu donne des cadeaux particuliers à Ses enseignants, parce qu'ils ont un rôle particulier dans Son plan pour la Rédemption. Leur particularité est, bien sûr, seulement temporaire ; établie dans le temps comme un moyen de conduire hors du temps. Ces cadeaux particuliers, nés dans la relation sacrée en direction de laquelle la situation d'enseignement-apprentissage est embrayée, deviennent la caractéristique de tous les enseignants de Dieu qui ont avancé dans leur propre apprentissage. Sous cet aspect ils sont tous semblables. Toutes les différences parmi les Fils de Dieu sont temporaires. Néanmoins, dans le temps il peut être dit que les enseignants de Dieu avancés ont les caractéristiques suivantes :

1. Confiance Ceci est la fondation sur laquelle leur capacité de remplir leur fonction repose. La perception est le résultat de l'apprentissage. En fait, la perception est apprentissage, parce que cause et effet ne sont jamais séparés. Les enseignants de Dieu ont confiance en le monde, parce qu'ils ont appris qu'il n'est pas gouverné par

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 9

les lois que le monde a fabriquées. Il est gouverné par un Pouvoir Qui est en eux mais pas d'eux. C'est ce Pouvoir qui garde toutes les choses en sécurité. C'est à travers ce Pouvoir que les enseignants de Dieu regardent un monde pardonné. Quand ce Pouvoir a été une fois expérimenté, il est impossible de faire confiance à sa petite force propre à nouveau. Qui tenterait de voler avec les minuscules ailes d'un moineau alors que le pouvoir puissant d'un aigle lui a été donné ? Et qui placerait sa confiance en les offres mesquines de l'ego alors que les cadeaux de Dieu sont posés devant lui ? Qu'est-ce que c'est qui les induit à faire le changement ? D'abord, ils doivent passer par ce qui pourrait être appelé « une période pour défaire ». Ceci n'a pas besoin d'être douloureux, mais c'est habituellement expérimenté ainsi. Cela fait comme si des choses étaient enlevées, et il est rarement compris de façon initiale que leur manque de valeur est simplement reconnu. Comment un manque de valeur peut-il être perçu sans que celui qui perçoit soit dans une position où il doit voir les choses sous une lumière différente ? Il n'en est pas encore à un point auquel il peut faire le changement entièrement de façon interne. Et ainsi le plan va parfois faire appel à des changements en ce qui semble être des circonstances extérieures. Ces changements sont toujours utiles. Quand l'enseignant de Dieu a appris autant, il continue vers le deuxième stade. Ensuite, l'enseignant de Dieu doit passer à travers « une période de tri ». Ceci est toujours quelque peu difficile parce que, ayant appris que les changements dans sa vie sont toujours utiles, il doit maintenant décider toutes les choses sur la base de ou bien elles augmentent l'aide ou bien elles la gênent. Il va trouver que de nombreuses si ce n'est la plupart des choses qu'il a valorisées auparavant vont simplement entraver sa capacité de transférer ce qu'il a appris à de nouvelles situations à mesure qu'elles se produisent. Parce qu'il a valorisé ce qui réellement est sans valeur, il ne va pas généraliser la leçon par peur de la perte et du sacrifice.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 10

Cela demande un grand apprentissage de comprendre que toutes les choses, événements, rencontres et circonstances sont utiles. C'est seulement dans la mesure dans laquelle ils sont utiles que quelque degré de réalité doit leur être accordé en ce monde d'illusion. Le mot « valeur » ne peut s'appliquer à rien d'autre. Le troisième stade à travers lequel l'enseignant de Dieu doit passer peut être appelé « une période de renoncement ». Si ceci est interprété comme abandonner le désirable, cela va engendrer un énorme conflit. Peu d'enseignants de Dieu échappent à cette détresse entièrement. Il n‟y a, cependant, aucune raison de trier le valable de ce qui n'a pas de valeur à moins que le pas suivant évident soit entrepris. La troisième étape est rarement sinon jamais commencée à moins que la seconde soit complétée. Par conséquent, la période de chevauchement est apte à en être une dans laquelle l'enseignant de Dieu se sent appelé au sacrifice de ses propres meilleurs intérêts au nom de la vérité. Il n'a pas encore réalisé combien une telle demande serait totalement impossible. Il peut apprendre ceci seulement à mesure qu'il abandonne vraiment ce qui n'a pas de valeur. Par ceci, il apprend qu'où il avait anticipé des griefs, il trouve un heureux enjouement à la place ; où il pensait que quelque chose lui était demandé, il trouve un cadeau qui lui est accordé. Arrive maintenant « une période d'installation ». Ceci est un temps tranquille, en lequel l'enseignant de Dieu se repose un moment dans une paix raisonnable. Maintenant il consolide son apprentissage. Maintenant il commence à voir la valeur du transfert de ce qu'il a appris. Son potentiel est littéralement bouleversant, et l'enseignant de Dieu est maintenant au point dans son progrès où il voit en lui son entière issue. « Abandonnez ce que vous ne voulez pas, et gardez ce que vous voulez ». Comme est simple l'évident ! Et comme c'est facile à faire ! L'enseignant de Dieu a besoin de cette période de répit. Il n'est pas encore arrivé aussi loin qu'il le pense. Encore quand il est prêt à continuer, il le fait avec de puissants compagnons à ses côtés. Maintenant il se repose un moment, et les rassemble avant de continuer. Il ne continuera pas à partir de là seul.

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__________________________________________________________________________ . U07.1743 Man.12

M 11

L'étape suivante est vraiment « une période d'instabilité ». Maintenant l'enseignant de Dieu doit comprendre qu'il ne savait pas réellement ce qui était de valeur et ce qui était sans valeur. Tout ce qu'il a réellement appris jusque-là était qu'il ne voulait pas ce qui n'a pas de valeur, et qu'il voulait le valable. Encore son propre de tri n'était pas signifiant pour lui enseigner la différence. L'idée de sacrifice, si centrale pour son propre système de pensée, a rendu impossible pour lui de juger. Il pensait qu'il apprenait le bon gré, mais maintenant il voit qu'il ne sait pas ce pourquoi est le bon gré. Et maintenant il doit atteindre un état qui peut rester impossible pendant un long, long temps. Il doit apprendre à laisser tout jugement de côté et demander seulement ce qu'il veut réellement en chaque circonstance. Si chaque pas en cette direction n'était pas aussi lourdement renforcé, ce serait difficile en effet ! Et finalement, il y a « une période d'accomplissement ». C'est ici que l'apprentissage est consolidé. Maintenant ce qui était vu comme simplement des ombres auparavant devient des gains solides, sur lesquels on peut compter dans toutes les « urgences » aussi bien que pendant les moments tranquilles. En effet, la tranquillité est leur résultat ; l'issue d'un apprentissage honnête, de la cohérence de pensée et du plein transfert. Ceci est le stade de la paix réelle, car ici l'état du Paradis est pleinement reflété. A partir d'ici, le chemin vers le Paradis est ouvert et facile. En fait, il est ici. Qui voudrait « aller » quelque part si la paix du mental est déjà complète ? Et qui chercherait à échanger la tranquillité pour quelque chose de plus désirable ? Qu'est-ce qui pourrait être plus désirable que ceci ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1744 Man.13

M 12

30 mai 1972,

2. Honnêteté

Tous les autres traits des enseignants de Dieu reposent sur la confiance. Une fois que cela a été atteint, les autres ne peuvent pas échouer à suivre. Seuls ceux qui font confiance peuvent se permettre l'honnêteté, car eux seulement peuvent voir sa valeur. L'honnêteté ne s'applique pas seulement à ce que vous dites. Le terme en fait signifie cohérence. Il n'y a rien que vous disiez qui contredise ce que vous pensez ou faites ; aucune pensée ne s'oppose à quelque autre pensée ; aucun acte ne dément votre parole ; et aucun mot ne manque d'accord avec un autre. Tels sont ceux véritablement honnêtes. A aucun niveau sont-ils en conflit avec eux-mêmes. Par conséquent il est impossible pour eux d'être en conflit avec quelqu'un ou quelque chose. La paix du mental que les enseignants avancés de Dieu expérimentent est largement due à leur honnêteté parfaite. C'est seulement le souhait de tromper qui fabrique la guerre. Personne faisant un avec lui-même ne peut même concevoir le conflit. Le conflit est le résultat inévitable de l'auto tromperie, et l'auto tromperie est malhonnêteté. Il n'y a aucun défi pour un enseignant de Dieu. Le défi implique le doute, et la confiance sur laquelle les enseignants de Dieu reposent en sécurité rend le doute impossible. Par conséquent ils peuvent seulement réussir. En ceci comme en toutes choses ils sont honnêtes. Ils peuvent seulement réussir parce qu‟ils ne font jamais leur volonté seule. Ils choisissent pour tout le genre humain ; pour tout le monde et toutes les choses en lui ; pour l‟inchangeant et l'inchangeable au-delà des apparences ; et pour le Fils de Dieu et son Créateur. Comment pourraient-ils ne pas réussir ? Ils choisissent en parfaite honnêteté, sûrs de leur choix d'eux-mêmes.

3. Tolérance Les enseignants de Dieu ne jugent pas. Juger est être malhonnête, car juger est assumer une position que vous n'avez pas. Un jugement sans auto tromperie est impossible. Le jugement implique que vous vous êtes trompé sur vos frères. Comment, alors, pourriez-vous ne pas vous être trompé sur vous-même ? Le jugement implique un manque de confiance, et la confiance reste le fondement du système de pensée entier de l'enseignant de Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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Que ceci soit perdu, et tout son apprentissage disparaît. Sans jugement toutes les choses sont également acceptables, car qui pourrait en juger autrement ? Sans jugement tous les hommes sont frères, car qui y a-t-il qui se tienne à l'écart ? Le jugement détruit l'honnêteté et brise la confiance. Aucun enseignant de Dieu ne peut juger et espérer apprendre.

4. Douceur Blesser est impossible pour les enseignants de Dieu. Ils ne peuvent ni blesser ni être blessés. Blesser est le résultat du jugement. C'est l'acte malhonnête qui suit une pensée malhonnête. C'est un verdict de culpabilité sur un frère, et par conséquent sur soi-même. C'est la fin de la paix et le déni de l'apprentissage. Cela démontre l'absence du programme de Dieu et son remplacement par l'insanité. Aucun enseignant de Dieu ne peut faire autre chose que devoir apprendre, _ et assez tôt dans son apprentissage, _ que la blessure efface complètement sa fonction de sa conscience. Cela va le rendre confus, effrayé, en colère et suspicieux. Cela va rendre les leçons du Saint Esprit impossibles à apprendre. L'Enseignant de Dieu ne pourra pas non plus du tout être entendu sauf par ceux qui réalisent que blesser ne peut vraiment rien accomplir. Aucun gain ne peut en provenir. Par conséquent les enseignants de Dieu sont entièrement doux. Ils ont besoin de la force de la douceur, car c'est en elle que la fonction du salut devient facile. A ceux qui voudraient blesser elle est impossible. A ceux pour lesquels blesser n'a aucune signification elle est simplement naturelle. Quel choix que celui-ci à une signification pour celui qui est sain ? Qui choisit l'enfer quand il perçoit un chemin vers le Paradis ? Et qui choisirait la faiblesse qui doit venir de blesser à la place de la force de la douceur infaillible, qui englobe tout et sans limite? La puissance des enseignants de Dieu repose en leur douceur, car ils ont compris que leurs pensées de mal ne sont venues ni du Fils de Dieu ni de son Créateur. Ainsi ils ont joint leurs pensées avec Lui Qui est leur Source. Et ainsi leur volonté, qui a toujours été Son Bien, est libre d'être Elle-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 14

5. Joie La joie est le résultat inévitable de la douceur. La douceur signifie que la peur maintenant est impossible, et qu'est-ce qui pourrait arriver pour interférer avec la joie ? Les mains ouvertes de la douceur sont toujours pleines. Ceux qui sont doux n'ont aucune douleur. Ils ne peuvent pas souffrir. Pourquoi ne seraient-ils pas joyeux ? Ils sont sûrs qu'ils sont aimés et doivent être en sécurité. La joie va avec la douceur aussi sûrement que le grief tend à l'attaque. Les enseignants de Dieu ont confiance en Lui. Et ils sont sûrs que Son Enseignant marche devant eux, rendant sûr qu'aucune blessure ne peut leur advenir. Ils tiennent Ses cadeaux et suivent Son chemin, parce que la Voix de Dieu les dirige en toutes choses. La joie est leur chant de remerciements. Et Christ baisse les yeux vers eux en remerciements aussi. Son besoin d'eux est juste aussi grand que le leur de Lui. Comme c'est joyeux de partager l'intention du salut !

6. Absence de défensivité

Les enseignants de Dieu ont appris comment être simples. Ils n'ont aucuns rêves qui ont besoin de défense contre la vérité. Ils n'essaient pas de se faire eux-mêmes. Leur joie vient de leur compréhension de Qui les a créés. Et est-ce que ce que Dieu a créé a besoin de défense ? Nul ne peut devenir un enseignant avancé de Dieu avant de comprendre pleinement que les défenses ne sont que les gardiens fous d'illusions folles. Plus grotesque est le rêve, plus puissantes et féroces ses défenses semblent être. Encore quand l'enseignant de Dieu accepte finalement de regarder après elles, il trouve que rien n'était là. Lentement au début il se permet d'être détrompé. Mais il apprend plus vite à mesure que sa confiance augmente. Ce n'est pas le danger qui arrive quand les défenses sont déposées. C'est la sécurité. C'est la paix. C'est la joie. Et c'est Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 15

7. Générosité Le terme générosité à une signification particulière pour l'enseignant de Dieu. Ce n'est pas la signification habituelle du monde ; en fait, c'est une signification qui doit être apprise et apprise très soigneusement. Comme tous les autres attributs des enseignants de Dieu celui-ci repose de façon ultime sur la confiance, car sans confiance nul ne peut être généreux au sens véritable. Pour le monde, la générosité signifie « donner » au sens de « abandonner ». Pour les enseignants de Dieu, elle signifie « donner » pour pouvoir garder. Ceci a été souligné tout au long du texte et du manuel, mais c'est peut-être plus étranger à la pensée du monde que de nombreuses autres idées dans notre programme. Sa plus grande étrangeté repose simplement dans l'évidence de son inversion de la pensée du monde. De la façon la plus claire possible, et au plus simple des niveaux, le mot signifie l'opposé exact pour les enseignants de Dieu et pour le monde. L'enseignant de Dieu est généreux à partir de l'intérêt du soi. Ceci ne se réfère pas, cependant, au soi dont le monde parle. L'enseignant de Dieu ne veut pas quelque chose qu'il ne peut pas donner, parce qu'il réalise que ce serait sans valeur pour lui par définition. Pour quoi le voudrait-il ? Il pourrait seulement perdre à cause de cela. Il ne pourrait pas gagner. Par conséquent il ne cherche pas ce que lui seul pourrait garder, parce que ceci est une garantie de perte. Il ne veut pas souffrir. Pourquoi devrait-il s'assurer la douleur ? Mais il veut garder pour lui-même toutes les choses qui sont de Dieu et par conséquent pour Son Fils. Celles-ci sont les choses qui lui appartiennent. Celles-ci il peut les donner en une vraie générosité, en les protégeant éternellement pour lui-même.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1748 Man.17

M 16

2 juin 1972,

8. Patience Ceux qui sont certains du résultat peuvent se permettre d'attendre, et attendent sans anxiété. La patience est naturelle pour l'enseignant de Dieu. Tout ce qu'il voit est un résultat certain, à un moment qui lui est peut-être encore inconnu, mais pas dans le doute. Le moment sera aussi exact que l'est la réponse. Et ceci est vrai pour tout ce qui se produit maintenant ou dans le futur. Le passé non plus ne contient aucunes erreurs ; rien qui n'ait pas servi au bénéfice du monde autant qu'à celui auquel cela a semblé arriver. Peut-être cela n'a pas été compris à ce moment-là. Même si c‟est le cas, l'enseignant de Dieu est désireux de reconsidérer toutes ses décisions passées, si elles causent de la douleur à quiconque. La patience est naturelle à ceux qui font confiance. Sûrs de l'interprétation ultime de toutes les choses dans le temps, aucun résultat déjà vu ni encore à venir ne peut leur causer de la peur.

9. Foi L'étendue de la foi de l'enseignant de Dieu est la mesure de son avancement dans le programme. Sélectionne-t-il encore certains aspects de sa vie à amener à son apprentissage, tout en gardant les autres à l'écart ? Si c'est ainsi, son avancement est limité et sa confiance pas encore établie fermement. La foi est la confiance de l'enseignant de Dieu en la Parole de Dieu pour établir toutes les choses correctement ; pas certaines, mais toutes. Généralement, sa foi commence par reposer sur juste quelques problèmes, en restant soigneusement limitée pendant un temps. Abandonner tous les problèmes à une unique Réponse est inverser la pensée du monde entièrement. Et seul cela est foi. Rien d'autre que cela n'en mérite réellement le nom. Encore chaque degré, même petit, est digne d‟être accompli. L‟état d‟être prêt, comme le note le texte, n'est pas la maîtrise. La vraie foi, cependant, ne dévie pas. Etant cohérente elle est entièrement honnête. Etant sans écarts elle est pleine de confiance. Etant basée sur l'absence de peur elle est douce. Etant certaine elle est joyeuse, et étant confiante elle est tolérante. L‟absence de défense est présente en elle naturellement, et la joie est sa condition. La foi, alors, combine en elle-même les autres attributs des enseignants de Dieu. Elle implique l'acceptation de la Parole de Dieu et Sa définition de Son Fils.

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M 17

C'est vers Eux que la foi au sens véritable est toujours dirigée. Vers Eux elle regarde, cherchant jusqu'à ce qu'elle trouve. Et ayant trouvé, elle repose dans une calme certitude sur Cela seul auquel toute foi est due.

10. Ouverture d'esprit La centralité de l'ouverture mentale, le dernier peut-être des attributs que l'enseignant de Dieu acquiert, est facilement comprise quand sa relation au pardon est reconnue. L'ouverture d'esprit vient avec le manque de jugement. Comme le jugement ferme le mental contre l'Enseignant de Dieu, ainsi l'ouverture d'esprit L'invite à entrer. Comme la condamnation juge le Fils de Dieu comme mauvais, ainsi l'ouverture d'esprit lui permet être jugé par la Voix pour Dieu en Son nom. Comme la projection de la culpabilité sur lui voudrait l'envoyer en enfer, ainsi l'ouverture d'esprit laisse l‟image de Christ être projetée sur lui. Seuls ceux qui ont l'esprit ouvert peuvent être en paix, car eux seuls en voient la raison. Comment ceux qui ont l'esprit ouvert pardonnent-ils ? Ils ont laissé partir toutes les choses qui pourraient empêcher le pardon. Ils ont en vérité abandonné le monde, et le laissent être restauré pour eux dans une nouveauté et dans une joie si glorieuse qu'ils n'auraient jamais pu avoir conçu un tel changement. Rien n'est maintenant comme c'était auparavant. Tout ne fait qu'étinceler maintenant ce qui semblait si ennuyeux et sans vie auparavant. Et par-dessus tout toutes les choses sont accueillantes, car la menace a disparu. Aucuns nuages ne restent pour cacher le visage de Christ. Maintenant le but est atteint. Le pardon est le but final du programme. Il pave le chemin pour ce qui va loin au-delà de tout apprentissage. Le programme ne fait aucun effort pour dépasser son but légitime. Le pardon est son seul but, vers lequel de façon ultime tout apprentissage converge. C'est en effet assez.

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Vous pouvez avoir noté que la liste des attributs des enseignants de Dieu n'inclut pas ces choses qui sont l'héritage du Fils de Dieu. Des termes comme amour, absence de péché, perfection, savoir et vérité éternelle n'apparaissent pas dans ce contexte. Ils seraient des plus inappropriés ici. Ce que Dieu a donné est si

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loin au-delà de notre programme que l'apprentissage ne fait que disparaître en sa présence. Encore pendant que sa présence est obscurcie, le centre d'intérêt appartient bel et bien au programme. C'est la fonction des enseignants de Dieu que d'amener le vrai apprentissage au monde. A proprement parler c'est le dé-apprentissage qu'ils amènent, car c'est « vrai apprentissage » dans le monde. Il est donné aux enseignants de Dieu d'amener l‟heureuse nouvelle du pardon complet au monde. Bénis vraiment sont-ils, car ils sont Ceux qui amènent le salut.

COMMENT LA GUERISON EST-ELLE ACCOMPLIE ? La guérison implique une compréhension de ce pour quoi l'illusion de la maladie est. La guérison est impossible sans ceci.

1. L'intention perçue de la maladie La guérison est accomplie à l'instant où le souffrant ne voit plus aucune valeur dans la douleur. Qui choisirait la souffrance à moins de penser qu'elle lui apporte quelque chose, et quelque chose qui a de la valeur pour lui ? Il doit penser que c'est un petit prix à payer pour quelque chose d‟une plus grande valeur. Car la maladie est un choix ; une décision. C'est le choix de la faiblesse, dans la conviction erronée que c'est de la force. Quand ceci se produit, la force réelle est vue comme une menace et la santé comme un danger. La maladie est une méthode, conçue dans la folie, pour placer le Fils de Dieu sur le trône de son Père. Dieu est vu comme extérieur, féroce et puissant, avide de garder tout pouvoir pour Lui-même. Seulement par Sa mort peut-Il être conquis par Son Fils. Et pour quoi, dans cette conviction insensée, la guérison se tient-elle ? Elle symbolise la défaite du Fils de Dieu et le triomphe de son Père sur lui. Elle représente le défi ultime sous une forme directe que le Fils de Dieu est forcé de reconnaître. Elle se tient pour tout ce qu'il voudrait se cacher pour protéger sa vie. S'il est guéri, il est responsable de ses pensées. Et s'il est responsable de ses pensées, il va être tué pour qu‟il lui soit prouvé combien il est faible et pitoyable. Mais s'il choisit la mort lui-même, sa faiblesse est sa force. Maintenant a-t‟il donné à lui-même ce que Dieu voudrait lui donner, et ainsi a usurpé entièrement le trône de son Créateur.

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7 juin 1972,

2. Le basculement en la perception

La guérison doit se produire dans la proportion exacte dans laquelle l'absence de valeur de la maladie est reconnue. On n‟a besoin que de dire, « Il n'y a aucun gain du tout pour moi en ceci, » et on est guéri. Mais pour dire ceci, on doit d'abord reconnaître certains faits. D'abord, il est évident que les décisions sont du mental, pas du corps. Si la maladie n'est qu'une approche erronée de la résolution du problème, c'est une décision. Et si c'est une décision, c'est le mental et pas le corps qui la prend. La résistance pour reconnaître ceci est énorme, parce que l'existence du monde tel que nous le percevons dépend du corps comme étant le preneur de décision. Des termes comme « instincts », « réflexes » ou similaires représentent des tentatives de doter le corps de motivations non mentales. En fait, de tels termes simplement établissent ou décrivent le problème. Ils n'y répondent pas. L'acceptation de la maladie en tant que décision du mental dans une intention dans laquelle il voudrait utiliser le corps, est la base de la guérison. Et ceci est tel pour la guérison sous toutes ses formes. Un patient a décidé qu'il en est ainsi, et il se rétablit. S'il décide contre le rétablissement il ne sera pas guéri. Qui est le médecin ? Seulement le mental du patient lui-même. Le résultat est ce qu'il décide qu'il est. Des agents particuliers semblent lui donner des soins, encore ils ne font que donner une forme à son propre choix. Il les choisit pour pouvoir amener une forme tangible à ses désirs. Et c'est ceci qu'ils font, et rien d'autre. Il n'y en a en fait pas besoin du tout. Le patient pourrait simplement se lever sans leur aide et dire, « Je n'ai aucun usage de ceci ». Il n'y a aucune forme de maladie qui ne serait pas guérie tout de suite. Quelle est la simple requête pour ce changement dans la perception ? C'est simplement ceci ; la reconnaissance que la maladie est du mental, et n'a rien à faire avec le corps. Qu'est-ce que cette reconnaissance « coûte » ? Elle coûte le monde que nous voyons, car le monde n‟apparaîtra jamais plus gouverner le mental. Car avec cette reconnaissance la responsabilité est placée où est sa place ; pas sur le monde, mais sur lui qui regarde le monde et le voit tel qu'il n'est pas. Il regarde ce qu'il choisit voir. Pas plus et pas moins. Le monde ne lui fait rien. Il a seulement

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pensé qu'il le faisait. Il ne fait pas non plus quoi que ce soit au monde parce qu'il s'était trompé au sujet de ce qu'il est. En cela est ensemble la délivrance de la culpabilité et de la maladie, car elles sont une. Encore pour accepter cette délivrance, l'insignifiance du corps doit être une idée acceptable. Avec cette idée la douleur disparaît pour toujours. Mais avec cette idée s'en va aussi toute confusion au sujet de la création. Est-ce que ceci ne s'ensuit pas par nécessité ? Placez cause et effet dans leur vraie séquence en un aspect, et l'apprentissage va se généraliser et transformer le monde. La valeur de transfert d'une unique idée vraie n'a aucune fin ni limite. Le résultat final de cette leçon est la remémoration de Dieu. Qu'est-ce que la culpabilité et la maladie, la douleur, le désastre et toute souffrance signifient maintenant ? N'ayant aucune intention ils ont disparu. Et avec eux s'en sont aussi allés tous les effets qu'ils semblaient causer. Cause et effet ne produisent qu'une réplique de la création. Vus dans leur perspective propre, sans déformation et sans peur, ils rétablissent le Paradis.

3. La fonction de l'enseignant de Dieu Si le patient doit changer son mental pour pouvoir être guéri, que fait l'enseignant de Dieu ? Peut-il changer le mental du patient pour lui ? Certainement pas. Pour ceux déjà désireux de changer leurs mentals il n'a aucune fonction si ce n'est de se réjouir avec eux, car ils sont devenus des enseignants de Dieu avec lui. Il a, cependant, une fonction plus particulière pour ceux qui ne comprennent pas ce que la guérison est. Ces patients ne réalisent pas qu'ils ont choisi la maladie. Au contraire, ils croient que la maladie les a choisis. Ils ne sont pas non plus mentalement ouverts sur ce point. Le corps leur dit que faire et ils obéissent. Ils n'ont aucune idée de combien ce concept est insensé. S'ils ne faisaient même que s'en douter, ils seraient guéris. Encore ils ne se doutent de rien. Pour eux la séparation est tout à fait réelle.

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M 21

Vers eux l'enseignant de Dieu vient pour représenter un autre choix qu'ils ont oublié. La simple présence d'un enseignant de Dieu est un aide-mémoire. Ses pensées demandent le droit de mettre en question ce que le patient a accepté étant vrai. En tant que messagers de Dieu, Ses enseignants ils sont les symboles du salut. Ils demandent au patient le pardon pour le Fils de Dieu en son propre Nom. Ils se tiennent pour l'Alternative. Avec la Parole de Dieu en leurs mentals ils viennent dans la bénédiction, pas pour guérir les malades mais pour leur remémorer le remède que Dieu leur a déjà donné. Ce ne sont pas leurs mains qui guérissent. Ce n'est pas leur voix qui parle la Parole de Dieu. Ils donnent simplement ce qui leur a été donné. Très doucement ils appellent leurs frères à se détourner de la mort : Regardez, vous Fils de Dieu, ce que la vie peut vous offrir. Voudriez-vous choisir la maladie au lieu de ceci ? Pas une fois les enseignants de Dieu avancés ne considèrent les formes de maladie en lesquelles leur frère croit. Faire ceci est oublier qu'elles toutes ont la même intention et par conséquent ne sont pas réellement différentes. Ils cherchent la Voix pour Dieu en ce frère qui voudrait ainsi se tromper comme pour croire que le Fils de Dieu peut souffrir. Et ils lui rappellent qu'il ne s'est pas fait lui-même, et doit rester comme Dieu l'a créé. Ils reconnaissent que les illusions ne peuvent avoir aucun effet. La vérité en leurs mentals atteint la vérité dans les mentals de leurs frères, qu'ainsi les illusions ne soient pas renforcées. Elles sont ainsi amenées à la vérité et la vérité n'est pas amenée à elles. Ainsi sont-elles dissipées, pas par la volonté d'un autre, mais par l'union de l'Unique Volonté avec Elle-même. Et ceci est la fonction des enseignants de Dieu ; de ne voir aucune volonté comme séparée de la leur, ni la leur comme séparée de Celle de Dieu.

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M 22

LA GUERISON EST-ELLE CERTAINE ?

La guérison est toujours certaine. Il est impossible de laisser des illusions être amenées à la vérité et de garder les illusions. La vérité démontre que les illusions n'ont aucune valeur. L'enseignant de Dieu a vu la correction de ses erreurs dans le mental du patient, en le reconnaissant pour ce qu'il est. Ayant accepté la Rédemption pour lui-même, il l'a aussi acceptée pour le patient. Encore que se passe-t‟il si le patient utilise la maladie comme une façon de vivre, en croyant que la guérison est le chemin vers la mort ? Quand il en est ainsi, une guérison soudaine peut précipiter une intense dépression, et un sentiment de perte si profond que le patient pourrait même essayer de se détruire. N'ayant rien pour quoi vivre, il peut demander la mort. La guérison doit attendre, pour sa protection. La guérison va toujours se tenir à distance quand où elle pourrait être vue comme une menace. A l'instant où elle est accueillie elle est là. Où la guérison a été donnée elle sera reçue. Et qu'est le temps devant les cadeaux de Dieu ? Nous nous sommes référés de nombreuses fois dans le texte au réservoir de trésors déposés de façon égale pour le donneur et le receveur des cadeaux de Dieu. Pas un seul n'est perdu, car ils ne peuvent qu'augmenter. Aucun enseignant de Dieu ne devrait se sentir déçu s'il a offert la guérison et qu'elle ne paraît pas avoir été reçue. Ce n'est pas à lui de juger quand son cadeau devrait être accepté. Qu'il soit certain qu'il a été reçu, et confiant qu'il va être accepté quand il sera reconnu comme une bénédiction et pas un mauvais sort. Ce n'est pas la fonction des enseignants de Dieu d'évaluer le résultat de leurs cadeaux. C'est simplement leur fonction de les donner. Une fois qu'ils ont fait cela ils ont aussi donné le résultat, car cela est partie du cadeau. Nul ne peut donner s'il est en souci du résultat du don. Ceci est une limitation sur le don lui-même, et ni le donneur ni le receveur n'auront le cadeau. La confiance est une partie essentielle du don ; en fait, c'est la partie qui rend le partage possible, la partie qui garantit que le donneur ne perdra pas mais seulement gagnera. Qui donne un cadeau, et puis demeure avec lui pour être sûr qu'il est utilisé comme le donneur le considère approprié ? Ceci n'est pas donner mais emprisonner.

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C'est l'abandon de tout souci au sujet du cadeau qui fait qu'il est véritablement donné. Et c'est la confiance qui rend le vrai don possible. La guérison est le changement du mental que le Saint Esprit dans le mental du patient cherche pour lui. Et c'est le Saint Esprit dans le mental du donneur Qui Lui donne le cadeau. Comment peuit-il être perdu ? Comment peuit-il être inefficace ? Comment peuit-il être gaspillé ? La maison au trésor de Dieu ne peut jamais être vide. Et si un unique cadeau manquait elle ne serait pas pleine. Encore sa plénitude est garantie par Dieu. Quel souci, alors, un enseignant de Dieu peut-il avoir au sujet de ce qu'il advient de ses cadeaux ? Donnés par Dieu à Dieu, qui en cet échange sacré peut recevoir moins que tout ?

LA GUERISON DEVRAIT-ELLE ETRE REPETEE ?

Cette question réellement se répond. La guérison ne peut pas être répétée. Si le patient est guéri, de quoi reste-t-il à le guérir ? Et si la guérison est certaine, comme nous avons déjà dit qu'elle l'est, qu'y a-t‟il à répéter ? Pour un enseignant de Dieu rester en souci au sujet du résultat de la guérison est limiter la guérison. C'est maintenant l'enseignant de Dieu lui-même dont le mental a besoin d'être guéri. Et c'est ceci qu'il doit faciliter. Il est maintenant le patient, et il doit se considérer ainsi. Il a fait une erreur, et doit être désireux de changer son mental au sujet de cela. Il a manqué de la confiance qui rend le don véritable, et ainsi il n'a pas reçu le bénéfice de son cadeau. Chaque fois qu'un enseignant de Dieu a essayé d'être un canal pour la guérison il a réussi. Serait-il tenté de douter de ceci, il ne devrait pas répéter son effort précédent. C'était déjà maximal, parce que le Saint Esprit l'a accepté ainsi et l‟a utilisé ainsi. Maintenant l'enseignant de Dieu a seulement un cours à suivre. Il doit utiliser sa raison pour se dire qu'il a donné le problème à Celui Qui ne peut pas échouer, et reconnaître que sa propre incertitude n'est pas de l'amour mais de la peur, et par conséquent de la haine. Sa position est ainsi devenue intenable, car il

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est en train d‟offrir de la haine à quelqu'un à qui il avait offert de l'amour. Ceci est impossible. Ayant offert de l'amour, seul l'amour peut être reçu. C'est en ceci que l'enseignant de Dieu doit avoir confiance. C'est ce qui est signifié réellement par la déclaration que l'unique responsabilité du travailleur en miracle est d'accepter la Rédemption pour lui-même. L'enseignant de Dieu est un travailleur en miracle parce qu'il donne les cadeaux qu'il a reçus. Encore il doit d'abord les accepter. Il n'a pas besoin de faire davantage, il n'y a pas non plus davantage qu'il puisse faire. En acceptant la guérison il peut la donner. S'il doute de ceci, qu'il se remémore Qui a donné le cadeau et Qui l'a reçu. Ainsi son doute est corrigé. Il pensait que les cadeaux de Dieu pouvaient être retirés. C'était une erreur, mais difficilement une avec laquelle demeurer. Et ainsi l'enseignant de Dieu peut seulement la reconnaître pour ce qu'elle est, et qu'elle soit corrigée pour lui. Une des tentations les plus difficiles à reconnaître est que douter d'une guérison à cause de l'apparence de continuité des symptômes est une erreur de la forme d'un manque de confiance. En tant que telle, c'est une attaque. Habituellement elle semble être juste l'opposé. Il paraît d'abord déraisonnable de se faire dire qu'un souci continu est une attaque. Il a toutes les apparences de l'amour. Encore l'amour sans confiance est impossible, et le doute et la confiance ne peuvent pas coexister. Et la haine doit être l'opposé de l'amour sans considération pour la forme qu'elle prenne. Ne doutez pas du cadeau, et il est impossible de douter de son résultat. Ceci est la certitude qui donne aux enseignants de Dieu le pouvoir d'être des travailleurs en miracle, car ils ont mis leur confiance en Lui. La base réelle pour le doute au sujet du résultat de quelque problème qui ait été donné à l'Enseignant de Dieu pour une résolution est toujours le doute de soi. Et ceci de façon nécessaire implique que la confiance a été placée en un soi illusoire, car seulement un tel soi peut être mis en doute. Cette illusion peut prendre de nombreuses formes. Peut-être il y a une peur de la faiblesse et de la vulnérabilité. Peut-être il y a une peur de l'échec et une honte associée avec un sentiment d'inadéquation. Peut-être il y a un embarras coupable provenant d'une fausse

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humilité. La forme de l'erreur n'est pas importante. Ce qui est important est seulement la reconnaissance de l'erreur en tant qu'erreur. L'erreur est toujours quelque forme de souci avec le soi à l'exclusion du patient. C'est un échec à le reconnaître comme partie du soi, et ainsi représente une confusion dans l'identité. Un conflit au sujet de ce que vous êtes est entré dans votre mental, et vous êtes devenu dupé au sujet de vous-même. Et vous êtes dupé au sujet de vous-même parce que vous avez dénié la Source de votre création. Si vous offrez seulement la guérison, vous ne pouvez pas douter. Si vous voulez réellement que le problème soit résolu, vous ne pouvez pas douter. Si vous êtes certain de ce que le problème est, vous ne pouvez pas douter. Le doute est le résultat de souhaits conflictuels. Soyez sûr de ce que vous voulez, et le doute devient impossible. COMMENT LA PERCEPTION D‟UN ORDRE DE DIFFICULTES PEUT-ELLE ETRE

EVITEE ? La croyance en un ordre de difficultés est la base de la perception du monde. Elle repose sur des différences ; sur un arrière plan accidenté et un premier plan changeant, sur des hauteurs inégales et des tailles diverses, sur des degrés variants d'obscurité et de lumière, et des milliers de contrastes en lesquels chaque chose vue rivalise avec chaque autre pour pouvoir être reconnue. Un objet plus grand en éclipse un plus petit. Une chose plus brillante détourne l'attention d'une autre avec moins d'intensité d'appel. Et une idée plus menaçante, ou une conçue comme plus désirable par les standards du monde, dérange complètement l'équilibre mental. Ce que les yeux du corps voient est seulement conflit. Ne comptez pas sur eux pour la paix et la compréhension. Les illusions sont toujours des illusions de différences. Comment pourrait-il en être autrement ? Par définition, une illusion est une tentative de rendre quelque chose réel qui est considéré comme d'importance majeure, mais est reconnu comme étant non vrai. Le mental cherche par conséquent à le rendre vrai à partir de l'intensité de son désir de l'avoir pour lui-même. Les illusions sont des travestis de la

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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création ; tentant d'amener la vérité au mensonge. Trouvant la vérité inacceptable, le mental se révolte contre la vérité et se donne une illusion de victoire. Trouvant que la santé est un fardeau, il fait retraite en des rêves fébriles. Et en ces rêves le mental est séparé, différent des autres mentals, avec des intérêts pour son compte différents, et capable de gratifier ses besoins aux dépens des autres. D'où viennent toutes ces différences ? De façon certaine elles semblent être dans le monde extérieur. Encore c'est le mental sûrement qui juge ce que les yeux voient. C'est le mental qui interprète les messages des yeux et leur donne « signification ». Et cette signification n'existe pas du tout dans le monde extérieur. Ce qui est vu comme « réalité » est simplement ce que le mental préfère. Sa hiérarchie de valeur est projetée à l'extérieur, et il envoie les yeux du corps pour la trouver. Les yeux du corps ne verront jamais si ce n'est à travers des différences. Encore ce ne sont pas les messages qu'ils apportent sur lesquels repose la perception. Seul le mental évalue leurs messages, ainsi seul le mental est responsable de voir. Lui seul décide si ce qui est vu est réel ou bien illusoire, désirable ou indésirable, plaisant ou douloureux. C'est dans le tri et la catégorisation des activités du mental que les erreurs de perception entrent. Et c'est ici que la correction doit être faite. Le mental classifie ce que les yeux du corps lui amènent selon ses valeurs préconçues, en jugeant où chaque donnée sensitive s'adapte le mieux. Quelle base pourrait être plus défectueuse que ceci ? Non reconnu par lui-même, il a lui-même demandé qu'il lui soit donné ce qui va s'adapter en ces catégories. Et ayant fait ainsi, il conclut que les catégories doivent être vraies. Sur ceci le jugement de toutes les différences repose, parce que c'est de ceci que les jugements du monde dépendent. Ce « raisonnement » confus et insensé peut-on compter dessus pour quelque chose ? Il ne peut y avoir aucun ordre de difficultés dans la guérison simplement parce que toute maladie est illusion. Est-il plus difficile de dissiper la croyance de l'insensé en une hallucination plus grande en tant qu'opposée à une plus petite ? Va-t-il convenir plus rapidement de l'irréalité d'une voix plus forte qu'il entend que de celle d'une voix plus douce ? Va-t-il écarter plus facilement une demande chuchotée de tuer qu'un cri ? Et est-ce que le nombre des fourches que les démons qu'il voit en train de porter affecte leur crédibilité dans sa perception ? Son mental les a toutes

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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catégorisées comme réelles, et ainsi elles sont toutes réelles pour lui. Quand il réalisera qu'elles sont toutes des illusions elles disparaîtront. Et il en est ainsi avec la guérison. Les propriétés des illusions qui semblent les rendre différentes sont réellement hors de propos, car leurs propriétés sont aussi illusoires qu'elles sont. Les yeux du corps vont continuer à voir des différences, mais le mental qui s'est laissé être guéri ne va plus les reconnaître. Il y aura ceux qui semblent être « plus malades » que d'autres, et les yeux du corps rapporteront leurs apparences changées comme auparavant. Mais le mental les mettra toutes dans une unique catégorie ; - elles sont irréelles. Ceci est le cadeau de son Enseignant ; la compréhension que seulement deux catégories sont signifiantes pour trier les messages que le mental reçoit de ce qui paraît être le monde extérieur. Et de ces deux, il n'y en a qu'une qui soit réelle. Juste comme la réalité est entièrement réelle, à l'écart de la taille et de la forme et du temps et du lieu, car des différences ne peuvent pas exister à l'intérieur d'elle, telles aussi sont les illusions sans distinction. L'unique réponse à la maladie de quelque sorte est la guérison. L'unique réponse à toutes les illusions est la vérité.

DES CHANGEMENTS SONT-ILS EXIGES DANS LA SITUATION DE VIE DES ENSEIGNANTS DE DIEU ?

Des changements sont exigés dans les mentals des enseignants de Dieu. Ceci peut ou peut ne pas impliquer de changements dans la situation externe. Souvenez-vous que nul n'est où il est par accident, et que la chance ne joue aucune part dans le plan de Dieu. Il est des plus improbable que des changements dans ses attitudes ne soient pas le premier pas de qui est récemment fait enseignant de la formation Dieu. Il n‟y a, cependant, aucun schéma établi, puisque la formation est toujours hautement individualisée. Il y a ceux qui sont appelés à changer leur situation de vie presque immédiatement, mais ceux-ci sont généralement des cas particuliers. Pour de loin la majorité il est donné un programme de formation à évolution lente, en lequel d'aussi nombreuses erreurs antérieures que possible sont corrigées. Les relations en particulier doivent être proprement perçues, et toutes les sombres pierres angulaires de non pardon enlevées. Autrement le vieux système de pensée a encore une base pour revenir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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A mesure que l'enseignant de Dieu avance dans sa formation, il apprend une unique leçon avec de plus en plus de minutie. Il ne prend pas ses propres décisions ; il demande à son Enseignant Sa réponse, et c'est ceci qu'il suit comme guide pour l'action. Ceci devient de plus en plus facile, à mesure que l'enseignant de Dieu apprend à abandonner son propre jugement. L'abandon du jugement, le prérequis évident pour entendre la Voix de Dieu, est habituellement un processus passablement lent, pas parce que c'est difficile, mais parce que c'est apte à être perçu comme une offense personnelle. La formation du monde est dirigée en direction d'atteindre un but en opposition directe de celui de notre programme. Le monde forme pour que la confiance en son propre jugement soit le critère de maturité et de force. Notre programme forme pour l'abandon du jugement comme la condition nécessaire du salut.

COMMENT LE JUGEMENT EST-IL ABANDONNE ? Le jugement, comme les autres dispositifs par lesquels le monde des illusions est maintenu, est totalement mécompris par le monde. Il est en fait confondu avec la sagesse, et se substitue à la vérité. Comme le monde utilise le terme, un individu est capable de « bon » et de « mauvais » jugement, et son éducation a pour but de renforcer le premier et de minimiser le second. Il y a, cependant, une confusion considérable au sujet de ce que ces catégories signifient. Ce qui est « bon jugement » pour l'un est « mauvais jugement » pour un autre. De plus, même la même personne classe la même action comme faisant montre d‟un « bon jugement » à un moment et d‟un « mauvais jugement » à un autre moment. Il n'est pas possible non plus que quelque critère cohérent pour déterminer ce que sont ces catégories soit réellement enseigné. A tout moment l'étudiant peut ne pas être d'accord avec ce que son soi-disant enseignant dit au sujet d'elles, et l'enseignant lui-même va être incohérent en ce qu'il croit.

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Un « bon jugement » en ces termes, ne signifie rien. Pas davantage ne le fait un « mauvais ». Il est nécessaire pour l'enseignant de Dieu de réaliser, non pas qu'il ne devrait pas juger, mais qu'il ne le peut pas. En abandonnant le jugement il abandonne simplement ce qu'il n'avait pas. Il abandonne une illusion ; ou mieux, il a une illusion d'abandonner. Il est en fait devenu simplement plus honnête. En reconnaissant que le jugement a toujours été impossible pour lui, il ne le tente plus. Ceci n'est aucunement un sacrifice. Au contraire, il se met dans une position où le jugement à travers lui plutôt que par lui peut se produire. Et ce jugement n'est ni « bon » ni « mauvais ». C'est le seul jugement qu'il y ait, et il y en a seulement un : « le Fils de Dieu est sans culpabilité, et le péché n'existe pas ».

La visée de notre programme, différente du but de l'apprentissage du monde, est la reconnaissance que le jugement au sens usuel est impossible. Ceci n'est pas une opinion mais un fait. Pour pouvoir juger quelque chose correctement, quelqu'un devrait être pleinement conscient d'une gamme inconcevablement large de choses, passées, présentes et avenir. Il devrait reconnaître par avance tous les effets de ses jugements sur quiconque et toute chose impliqués en eux de quelque façon. Et il devrait être certain qu'il n'y a aucune déformation dans sa perception, qu'ainsi son jugement soit entièrement équitable pour chaque personne sur laquelle il repose maintenant et dans le futur. Qui est dans la position de faire ceci ? Qui hormis en des fantasmes grandiloquents pourrait revendiquer ceci pour lui-même ? Souvenez-vous combien de fois vous pensiez que vous connaissiez tous les « faits » dont vous aviez besoin pour un jugement, et combien vous aviez tort ! Y a-t-il quelqu'un qui n'ait pas eu cette expérience ? Voudriez-vous savoir combien de fois vous pensiez simplement que vous aviez raison, sans même réaliser que vous aviez tort ? Pourquoi voudriez-vous choisir une base tellement arbitraire pour prendre une décision ? La sagesse n'est pas jugement ; elle est l'abandon du jugement. Ne faites alors qu'un jugement de plus. C'est ceci : il y a Quelqu'un avec vous Dont le jugement est parfait. Il connaît tous les faits ; passés, présents et à venir. Il connaît tous les effets de Son jugement sur quiconque et chaque chose impliqués de quelque façon. Et Il est entièrement équitable pour chaque personne, car il n'y a aucune déformation en Sa perception.

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Par conséquent laissez tomber le jugement, pas avec regret mais avec un soupir de gratitude. Maintenant êtes-vous libre d'un fardeau si grand que vous pouviez simplement chanceler et tomber sous lui. Et il était tout illusion. Rien de plus. Maintenant l'enseignant de Dieu peut se lever sans fardeau, et marcher légèrement. Encore ce n'est pas seulement ceci qui est son bénéfice. Son sentiment de souci a disparu, car il n'en a aucun. Il l'a donné, en même temps que le jugement. Il s'est donné lui-même à Lui Dont il a choisi maintenant de croire le jugement, à la place du sien. Maintenant il ne fait aucunes erreurs. Son Guide est sûr. Et où il était venu pour juger, il vient bénir. Où maintenant il rit il avait l'habitude de venir pleurer. Il n'est pas difficile d'abandonner le jugement. Mais il est difficile vraiment d'essayer de le garder. L'enseignant de Dieu le dépose avec bonheur à l'instant où il reconnaît son coût. Tout de la laideur qu'il voit voyait autour de lui est était son résultat. Tout de la douleur qu'il considèreérait est était son résultat. Tout de la solitude et du sentiment de perte ; du temps qui passe et du découragement qui augmente ; du maladif désespoir et de la peur de la mort ; tout ceci est était venu de lui. Et maintenant il sait que ces choses n'ont pas besoin d'être. Pas une n'est vraie. Car il a abandonné leur cause, et elles, qui n'ont jamais été que les effets de son choix erroné, se sont détachées de lui. Enseignant de Dieu, ce pas va t'amener la paix. Peut-il être difficile de ne vouloir que ceci ?

COMMENT LA PAIX EST-ELLE POSSIBLE EN CE MONDE ? Ceci est une question que chaque personne devrait poser. La paix semble certainement être impossible ici. Encore la Parole de Dieu promet d'autres choses qui semblent impossibles, tout autant que ceci. Sa Parole a promis la paix. Elle a aussi promis qu'il n'y a aucune mort, que la résurrection doit se produire, et que la renaissance est l'héritage de l'homme. Le monde que vous voyez ne peut pas être le monde que Dieu aime, et encore Sa Parole nous assure qu'Il aime le monde. La Parole de Dieu a promis que la paix soit possible ici, et ce qu'Il promet peut difficilement être impossible. Mais il est vrai que le monde doit être regardé différemment, si Ses promesses doivent être acceptées. Ce que le monde est, n'est qu'un fait. Vous ne pouvez pas choisir ce que ceci devrait être. Mais vous pouvez choisir comment vous voulez le voir. Vraiment, vous devez choisir ceci.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 31

A nouveau nous arrivons à la question du jugement. Cette fois demandez-vous si votre jugement ou la Parole de Dieu à plus de chances d'être vrai. Car ils disent des choses différentes au sujet du monde, et des choses si opposées qu'il est inutile d'essayer de les concilier. Dieu offre au monde le salut ; votre jugement voudrait le condamner. Dieu dit qu'il n'y a aucune mort ; votre jugement ne voit que la mort comme l'inévitable fin de la vie. La Parole de Dieu vous assure qu'Il aime le monde ; votre jugement dit qu'il n'est pas aimable. Qui a raison ? Car l'un de vous a tort. Il doit en être ainsi. Le texte explique que le Saint Esprit est la Réponse à tous les problèmes que vous avez faits. Ces problèmes ne sont pas vrais, mais ceci est sans signification pour ceux qui croient en eux. Et chaque personne croit en ce qu'elle a fait, car cela a été fait par sa croyance en cela. Dans cette situation étrange et paradoxale, - une sans signification et dénuée de sens, encore hors de laquelle aucune issue ne semble possible, - Dieu a envoyé Son Jugement pour répondre au vôtre. Délicatement Son Jugement se substitue au vôtre. Et à travers cette substitution le non compréhensible est rendu compréhensible. Comment la paix est-elle possible en ce monde ? Dans votre jugement elle n'est pas possible et ne pourra jamais être possible. Mais dans le Jugement de Dieu ce qui est reflété ici est seulement la paix. La paix est impossible pour ceux qui regardent la guerre. La paix est inévitable pour ceux qui offrent la paix. Comme c'est facilement, alors, qu‟à votre jugement du monde il est échappé ! Ce n'est pas le monde qui fait que la paix semble impossible. C'est le monde que vous voyez qui est impossible. Encore le Jugement de Dieu sur ce monde déformé l'a racheté, et rendu adapté pour accueillir la paix. Et la paix descend sur lui en joyeuse réponse. La paix maintenant est à sa place ici parce qu'une Pensée de Dieu est entrée. Que d'autre qu'une Pensée de Dieu bascule l'enfer en Paradis simplement en étant ce qu'Elle est ? La terre s'incline devant sa Présence pleine de grâce, et Elle s‟incline dans la réponse pour l'élever à nouveau. Maintenant la question est différente. Elle n'est plus, « La paix peut-elle être possible dans ce monde ?» mais à la place, « N'est-il pas impossible que la paix soit absente ici ? »

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M 32

14 juin 1972,

DE COMBIEN D‟ENSEIGNANTS DE DIEU Y A-T‟IL BESOIN POUR SAUVER LE MONDE ?

La réponse à cette question est « un ». Un enseignant entièrement parfait, dont l'apprentissage est complet, suffit. Cet Un, sanctifié et rédimé, devient le Soi Qui est le Fils de Dieu. Lui Qui a toujours été entièrement Esprit ne voit maintenant plus Lui-même en tant que corps, ni même comme dans un corps. Par conséquent Il est illimité. Et étant illimité, Ses Pensées sont jointes avec Celles de Dieu pour tous jours et toujours. Sa perception de Lui-même est basée sur le Jugement de Dieu, pas sur le Sien. C‟est ainsi qu‟Il partage la Volonté de Dieu, et amène Ses Pensées aux mentals qui se font encore des illusions. Il est Un pour toujours, parce qu'Il est comme Dieu L'a créé. Il a accepté Christ, et Il est en sécurité sauvé. C'est ainsi que le fils de l'homme devient le Fils de Dieu. Ce n'est pas réellement un changement ; c'est un changement du mental. Rien d‟externe ne change, mais toute chose interne reflète maintenant seulement l'Amour de Dieu. Dieu ne peut pas être craint plus longtemps, car le mental ne voit aucune cause de punition. Les enseignants de Dieu paraissent être nombreux, car c‟est ce dont le monde a besoin. Encore étant joints en une unique intention, et une qu'ils partagent avec Dieu, comment pourraient-ils être séparés les uns des autres ? Est-ce que cela a de l'importance s'ils apparaissent alors en de nombreuses formes ? Leurs mentals sont un ; leur jonction est complète. Et Dieu travaille à travers eux maintenant comme Un, car c'est ce qu'ils sont. Pourquoi l'illusion de nombre est-elle nécessaire ? (Seulement) parce que la réalité n'est pas compréhensible pour ceux qui se font des illusions. En tout seulement très peu peuvent entendre la Voix de Dieu, et même ils ne peuvent pas communiquer Ses messages directement à travers l'Esprit Qui les leur a donnés. Ils ont besoin d'un médium à travers lequel la communication devient possible vers ceux qui ne réalisent pas qu'ils sont Esprit. Un corps ils peuvent le voir. Une voix ils la comprennent et l'écoutent, sans la peur que la vérité toucherait (trouverait) en eux. N'oubliez pas que la vérité peut venir seulement où elle est accueillie sans peur. C'est ainsi que les enseignants de Dieu ont besoin d'un corps, car leur Unité ne pourrait pas être reconnue directement.

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M33

23 juin 1972,

Encore ce qui fait d‟eux des enseignants de Dieu est leur reconnaissance de l'intention propre du corps. A mesure qu'ils avancent dans leur profession, ils deviennent de plus en plus certains que la fonction du corps est de laisser la Voix de Dieu parler à travers lui à des oreilles humaines. Et ces oreilles vont porter au mental de celui qui entend des messages qui ne sont pas de ce monde, et le mental va comprendre à cause de leur Source. De cette compréhension va venir la reconnaissance, en ce nouvel enseignant de Dieu, de ce que l'intention du corps est réellement ; la seule utilisation qu'il y ait réellement de lui. Cette leçon est assez pour que la Pensée de l'Unité entre, et que ce qui est Un soit reconnu comme Un. Les enseignants de Dieu paraissent partager l'illusion de la séparation, mais à cause de ce pour quoi ils utilisent le corps, ils ne croient pas en l'illusion en dépit des apparences. La leçon centrale est toujours ceci ; que ce pour quoi vous utilisez le corps, il va le devenir pour vous. Utilisez-le pour le péché ou pour l'attaque, qui est pareille que le péché, et vous le verrez comme pécheur. Parce qu'il est pécheur il est faible, et étant faible il souffre et il meurt. Utilisez-le pour amener la Parole de Dieu à ceux qui ne L'ont pas, et le corps devient sacré. Parce qu'il est sacré il ne peut pas être malade, il ne peut pas non plus mourir. Quand son utilité est terminée il est déposé, et c'est tout. Le mental prend cette décision, comme il prend toutes les décisions qui sont responsables de la condition du corps. Encore l'enseignant de Dieu ne prend pas cette décision seul. Faire cela serait donner au corps une autre intention que celle qui le garde sacré. La Voix de Dieu lui dira quand il aura rempli son rôle, juste comme Elle lui dit ce qu'est sa fonction. Il ne souffre pas davantage de partir que de rester. La maladie est maintenant impossible pour lui. L'unicité et la maladie ne peuvent pas coexister. Les enseignants de Dieu choisissent de considérer les rêves un moment. C'est un choix conscient. Car ils ont appris que tous les choix sont faits consciemment, avec la pleine conscience de leurs conséquences. Le rêve dit autrement, mais qui mettrait sa foi en des rêves une fois qu'ils sont reconnus pour ce qu'ils sont ? La conscience de rêver est la fonction réelle des enseignants de Dieu. Ils observent les silhouettes du rêve aller et venir, bouger et changer, souffrir et mourir. Encore ils ne sont pas trompés par ce qu'ils voient. Ils reconnaissent que voir une silhouette d'un rêve comme malade et séparée n'est pas

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plus réel que de la considérer comme saine et belle. Seule l'Unité n'est pas une chose des rêves. Et c'est ceci que les enseignants de Dieu reconnaissent comme étant derrière le rêve, au-delà de toutes apparences et encore sûrement leur.

QUELLE EST LA SIGNIFICATION REELLE DU SACRIFICE ? Bien qu'en vérité le terme de sacrifice soit tout à fait sans signification, il a une signification dans le monde. Semblable à toutes les choses dans le monde, sa signification est temporaire et de façon ultime va se fondre dans le néant d'où elle est venue quand il n'y aura plus d'utilisation pour elle. Maintenant sa signification réelle est une leçon. Comme toutes les leçons c'est une illusion, car en réalité il n'y a rien à apprendre. Encore cette illusion doit être remplacée par un dispositif correcteur ; une autre illusion qui remplace la première, ainsi les deux finalement peuvent disparaître. La première illusion, qui doit être déplacée avant qu'un autre système de pensée puisse prendre prise, est que c'est un sacrifice que d'abandonner les choses de ce monde. Que pourrait être ceci hormis une illusion, puisque ce monde lui-même n'est rien de plus que cela ? Cela demande un grand apprentissage à la fois de réaliser et d'accepter le fait que le monde n'a rien à donner. Que peut signifier le sacrifice de rien ? Cela ne peut pas signifier que vous avez moins à cause de lui. Il n'y a aucun sacrifice en les termes du monde qui n'implique pas le corps. Pensez un moment au sujet de ce que le monde appelle sacrifice. Pouvoir, renommée, argent, plaisir physique ; qui est le héros auquel toutes ces choses appartiennent ? Pourraient-elles signifier quelque chose si ce n'est pour un corps ? Encore un corps ne peut pas évaluer. En recherchant de telles choses le mental s'associe avec le corps, en obscurcissant son identité et en perdant de vue ce qu'il est réellement.

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Une fois que cette confusion s'est produite, il devient impossible pour le mental de comprendre que tous les « plaisirs » du monde ne sont rien. Mais quel sacrifice, - et c'est un sacrifice en effet, - tout ceci entraîne ! Maintenant le mental s'est-il condamné à chercher sans trouver ; à être insatisfait et mécontent pour toujours ; à ne pas savoir ce qu'il veut réellement trouver. Qui peut échapper à cette auto condamnation ? Seulement à travers la Parole de Dieu ceci peut être possible. Car l'auto condamnation est une décision au sujet de l'identité, et nul ne doute de ce qu'il croit qu'il est. On peut douter de toutes choses, mais jamais de ceci. Les enseignants de Dieu ne peuvent avoir aucun regret d'abandonner les plaisirs du monde. C‟est un sacrifice que d'abandonner la douleur ? Un adulte accepte-il mal l'abandon des jouets d'enfants ? Est-ce que quelqu'un dont la vision a déjà entraperçu le Visage de Christ regarde derrière lui un abattoir avec envie ? Nul qui a échappé au monde et à tous ses maux ne le regarde en arrière avec condamnation. Encore il doit se réjouir d'être libre de tout le sacrifice que ses valeurs exigeraient de lui. Pour elles il sacrifie toute sa liberté. Pour elles il sacrifie toute sa paix. Et pour les posséder doit-t-il sacrifier son espoir du Paradis et son souvenir de l'Amour de son Père. Qui en son mental de bon sens choisit rien en tant que substitut pour tout ? Quelle est la signification réelle du sacrifice ? C'est le coût de croire en des illusions. C'est le prix qui doit être payé pour le déni de la vérité. Il n'y a aucun plaisir du monde qui n'exige ceci, car autrement le plaisir serait vu comme douleur, et nul ne demande la douleur si il la reconnaît. C'est l'idée de sacrifice qui le rend aveugle. Il ne voit pas ce qu'il est en train de demander. Et ainsi il le cherche d'un millier de façons et en un millier de lieux, chaque fois croyant que c‟est là, et chaque fois déçu à la fin. « Cherchez mais ne trouvez pas » reste le décret sévère de ce monde, et nul qui poursuit les buts du monde ne peut faire autrement.

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M 36

Vous pouvez croire que ce cours demande le sacrifice de tout ce à quoi vous tenez chèrement en réalité. En un sens ceci est vrai, car vous tenez chèrement aux choses qui crucifient le Fils de Dieu, et c'est le but du cours que de l'établir libre. Mais ne soyez pas trompé au sujet de ce que le sacrifice signifie. Il signifie toujours l'abandon de ce que vous voulez. Et qu'est-ce, o enseignant de Dieu, que tu veux ? Tu as été appelé par Dieu, et tu as répondu. Voudrais-tu maintenant sacrifier cet Appel ? Peu l'ont entendu jusque-là, et ils ne peuvent que se tourner vers toi. Il n'y a aucun autre espoir dans tout le monde en lequel ils puissent avoir confiance. Il n'y a aucune autre voix dans tout le monde qui fasse écho à Celle de Dieu. Si tu veux sacrifier la vérité, ils restent en enfer. Et s'ils restent, tu vas demeurer avec eux. N'oubliez pas que le sacrifice est total, il n'y a aucun « demi sacrifices ». Vous ne pouvez pas abandonner le Paradis partiellement. Vous ne pouvez pas être un petit peu en enfer. La Parole de Dieu n'a aucunes exceptions. C'est ceci qui La rend sacrée et au-delà du monde. C'est Sa sainteté qui montre la direction de Dieu. C'est Sa sainteté qui vous met en sécurité. Elle est déniée si vous attaquez un frère pour quelque chose. Car c'est ici que le clivage avec Dieu se produit. Un clivage qui est impossible. Un clivage qui ne peut pas se produire. Encore un clivage en lequel vous allez sûrement croire, parce que vous avez établi une situation qui est impossible. Et en cette situation l'impossible peut sembler arriver. Il semble arriver au « sacrifice » de la vérité. Enseignant de Dieu, n'oublie pas la signification du sacrifice, et souviens-toi de ce que chaque décision que tu prennes doit signifier en termes de coût. Décide pour Dieu, et tout t‟est donné à aucun coût du tout. Décide contre Lui, et tu choisis le rien, aux dépens de la conscience de tout. Que veux-tu enseigner ? Souviens-toi seulement de ce que tu voudrais apprendre. Car c'est ici que ton souci devrait être. La Rédemption est pour toi, ton apprentissage la revendique et ton apprentissage la donne. Le monde ne la contient pas. Mais apprends ce cours et elle est tienne. Dieu te tend Sa Parole, car Il a besoin d'enseignants. Quelle autre façon y a-t-il de sauver Son Fils ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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COMMENT LE MONDE FINIRA-T‟IL ? Ce qui n'a aucun commencement peut-il réellement finir ? Le monde finira dans une illusion, comme il a commencé. Encore sa fin sera une illusion de miséricorde. L'illusion du pardon, complète, n'excluant aucune personne, illimitée en douceur, va le couvrir, cachant tout le mal, dissimulant tout péché et mettant fin à la culpabilité pour toujours. Ainsi se termine le monde que la culpabilité a fait, car maintenant il n'a aucune intention et a disparu. Le père des illusions est la croyance qu'elles ont une intention ; qu'elles servent un besoin ou satisfont un manque. Perçues comme sans intention, elles ne sont plus vues. Leur inutilité est reconnue, et elles ont disparu. Comment si ce n'est de cette façon toutes les illusions sont-elles terminées ? Elles ont été amenées à la vérité, et la vérité ne les a pas vues. Elle a simplement négligé ce qui n'a pas de signification. Jusqu'à ce que le pardon soit complet, le monde a une intention. Il devient le domicile en lequel le pardon est né, et où il grandit et devient plus fort et incluant de plus en plus jusqu‟à tout. Ici est-il nourri, car ici il y en a besoin. Un doux Sauveur, né où le péché a été fait et où la culpabilité semblait réelle. Ici est Son domicile, car ici il y a besoin de Lui en effet. Il amène la fin du monde avec Lui. C'est à Son Appel que les enseignants de Dieu répondent, se tournant vers Lui en silence pour recevoir Sa Parole. Le monde finira quand toutes les choses en lui auront été jugées correctement par Son jugement. Le monde finira avec la bénédiction de sainteté sur lui. Quand pas une seule pensée de péché ne reste, le monde est terminé. Il ne sera pas détruit ni attaqué ni même touché. Il cessera simplement de sembler être. Ceci semble certainement être dans un long, long moment. « Quand pas une pensée de péché ne reste » paraît être en effet un but de grande portée. Mais le temps se tient tranquille, et sert le but des enseignants de Dieu. Pas une pensée de péché ne va rester à l'instant où l'un d'entre eux acceptera la Rédemption pour lui-même. Il n'est pas plus facile de pardonner un péché que de les pardonner tous. L'illusion d'ordres de difficulté est un obstacle que l'enseignant de Dieu doit apprendre à passer et à laisser derrière. Un unique péché parfaitement pardonné par un enseignant de Dieu peut rendre le salut complet. Pouvez-vous comprendre ceci ? Non ; c'est sans signification pour quiconque ici. Encore c'est la leçon finale en

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 38

laquelle l'Unité est restaurée. Elle va à l'encontre de toute la pensée du monde, mais comme le fait le Paradis. Le monde finira quand son système de pensée aura été complètement inversé. Jusque-là, des morceaux et des pièces de sa pensée sembleront encore sensés. La leçon finale, qui amène la fin du monde, ne peut pas être saisie par ceux qui ne sont pas encore préparés à laisser le monde et à aller au-delà de sa minuscule portée. Quelle est, alors, la fonction de l'enseignant de Dieu dans cette leçon de conclusion ? Il a simplement besoin d'apprendre comment l'approcher ; être désireux d'aller dans sa direction. Il a simplement besoin d'avoir confiance en cela que, si la Voix de Dieu lui dit que c'est une leçon qu'il peut apprendre, il peut l'apprendre. Il ne la juge pas ni comme difficile ni comme facile. Son Enseignant la désigne, et il a confiance qu'Il va lui montrer comment l'apprendre. Le monde finira dans la joie parce qu'il est un lieu de chagrin. Quand la joie est venue l'intention du monde a disparu. Le monde finira dans la paix parce qu'il est un lieu de guerre. Quand la paix est venue quelle est l'intention du monde ? Le monde finira dans le rire parce qu'il est un lieu de larmes. Où il y a du rire qui peut pleurer plus longtemps ? Et le pardon complet seulement amène tout ceci pour bénir le monde. Dans la bénédiction il partira, car il ne finira pas comme il a commencé. Transformer l'enfer en Paradis est la fonction des enseignants de Dieu, car ce qu'ils enseignent sont les leçons en lesquelles le Paradis est reflété. Et maintenant asseyez-vous dans l'humilité vraie, et réalisez que tout ce que Dieu voudrait que vous fassiez vous pouvez le faire. Ne soyez pas arrogant et ne dites pas que vous ne pouvez pas apprendre Son Propre programme. Sa Parole dit autrement. Sa Volonté soit faite. Il ne peut pas en être autrement. Et vous soyez reconnaissant qu'il en soit ainsi.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 39

26 juin 1972,

CHACUN DEVRA-T‟IL ETRE JUGE A LA FIN ? En effet, oui ! Nul ne peut échapper au jugement final de Dieu. Qui pourrait fuir pour toujours la vérité ? Mais le jugement final ne viendra pas avant de ne plus être associé avec de la peur. Un jour chacun va l'accueillir, et en ce même jour il lui sera donné. Il va entendre son impeccabilité proclamée alentours et de par le monde, l'établissant libre comme le jugement final de Dieu sur lui est reçu. C'est le jugement en lequel le salut repose. C'est le jugement qui l'établira libre. C'est le jugement en lequel toutes les choses sont libérées avec lui. Le temps fait une pose alors que l'éternité s'approche, et le silence se pose en le monde que chaque personne puisse entendre ce jugement du Fils de Dieu :

« Saint êtes-Vous, éternel, libre et entier, en paix pour toujours en le Coeur de Dieu. Où est le monde et où est le chagrin maintenant ? »

Ceci est-il votre jugement de vous-même, enseignant de Dieu ? Croyez-vous que ceci est entièrement vrai ? Non ; pas encore, pas encore. Mais ceci est encore votre but ; pourquoi vous êtes ici. C'est votre fonction de vous préparer à entendre ce jugement, et de reconnaître qu'il est vrai. Un unique instant de croyance complète en ceci, et vous irez au-delà de la croyance vers la Certitude. Un unique instant hors du temps peut amener la fin du temps. Ne jugez pas, car vous ne jugez que vous-même et ainsi retardez ce jugement final. Quel est votre jugement du monde, enseignant de Dieu ? Avez-vous déjà appris à vous tenir à l'écart et à entendre la Voix du Jugement en vous-même ? Ou tentez-vous toujours de Lui prendre Son rôle ? Apprenez à être tranquille, car Sa Voix est entendue dans la tranquillité. Et Son jugement vient à tous ceux qui se tiennent à l'écart dans une écoute tranquille, et qui L'attendent.

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Vous qui êtes parfois triste et parfois en colère ; qui parfois sentez que votre juste dû ne vous est pas donné, et que vos meilleurs efforts sont accueillis par un manque d'appréciation et même avec du mépris ; abandonnez ces folles pensées ! Elles sont trop petites et vides de sens pour occuper votre mental sacré un instant de plus. Le jugement de Dieu vous attend pour vous établir libre. Que peut vous tendre le monde, sans considérer vos jugements de ses cadeaux, que vous préféreriez avoir ? Vous serez jugé, et jugé dans l'équité et l'honnêteté. Il n'y a aucune tromperie en Dieu. Ses promesses sont sûres. Souvenez-vous seulement de cela. Ses promesses ont garanti que Son Jugement, et le Sien seul, sera accepté à la fin. C'est votre fonction de faire que la fin soit bientôt. C'est votre fonction de la tenir en votre coeur, et de l'offrir au monde entier pour garder cela en sécurité.

COMMENT L‟ENSEIGNANT DE DIEU DEVRAIT-IL PASSER SA JOURNEE ? Pour l'enseignant de Dieu avancé cette question est sans signification. Il n'y a aucun programme, car les leçons (dans le programme) changent chaque jour. Encore il n'est sûr que d'une unique chose ; elles ne changent pas au hasard. Voyant ceci et comprenant que c'est vrai, il repose satisfait. Il lui sera dit tout ce que son rôle devrait être, ce jour et chaque jour. Et ceux qui partagent ce rôle avec lui vont le trouver, qu‟ainsi ils puissent apprendre les leçons pour le jour ensemble. Pas un n'est absent de ceux dont il a besoin ; pas un n'est envoyé sans un but d'apprentissage déjà établi, et un qui peut être appris en ce même jour. Pour l'enseignant de Dieu avancé, alors, cette question est superflue. Elle a été posée et répondue, et il garde un contact constant avec la Réponse. Il est établi, et voit la route sur laquelle il marche étirée sûrement et régulièrement devant lui. Mais qu'en est-il pour ceux qui n'ont pas atteint sa certitude ? Ils ne sont pas encore prêts pour un tel manque de structure de leur propre partie. Que doivent-ils faire pour apprendre à donner la journée à Dieu ? Il y a quelques règles générales qui s'appliquent, bien que chacun doive les utiliser du mieux qu'il peut de sa propre façon. Les routines en tant que telles sont dangereuses, parce qu'elles deviennent facilement des dieux de droit, menaçant les buts mêmes pour lesquels elles ont été établies. Pour parler largement, alors, il peut être dit qu'il est bien de commencer le

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jour correctement. Il est toujours possible de commencer à nouveau, si la journée devait commencer avec erreur, encore il y a des avantages évidents en termes d'économiser du temps si le besoin de ceci peut être évité. Au commencement, il est sage de penser en termes de temps. Ceci n'est en aucune manière le critère ultime, mais au début c'est probablement le plus simple à observer. Le gain de mental1 est un accent préalable essentiel qui, bien qu'il reste important tout au long du processus d'apprentissage, devient de moins en moins accentué. Au début, nous pouvons dire sans risque que le temps consacré à commencer le jour correctement en effet fait gagner du temps. Combien de temps devrait ainsi être passé ? Ceci doit dépendre de l'enseignant de Dieu lui-même. Il ne peut pas revendiquer ce titre avant d'avoir achevé le Livre de Travail, puisque nous apprenons dans le cadre de notre cours. Après l'achèvement des périodes de pratiques plus structurées, que contient le Livre de Travail, le besoin individuel devient la considération principale. Ce cours est toujours pratique. Il se peut que l'enseignant de Dieu ne soit pas dans une situation qui favorise une pensée tranquille alors qu'il s'éveille. S'il en est ainsi, qu'il ne fasse que se souvenir de choisir de passer du temps avec Dieu dès que possible, et qu'il le fasse. La durée n'est pas la principale affaire. L'un peut facilement s'asseoir tranquille une heure avec les yeux fermés et ne rien accomplir. L'un peut aussi facilement donner à Dieu seulement un instant, et en cet instant se joindre avec Lui complètement. L'unique généralisation qui peut peut-être être faite est celle-ci ; dès que possible après l'éveil prenez votre temps tranquille, en continuant une minute ou deux après que vous commenciez à le trouver difficile. Vous pouvez trouver que la difficulté va diminuer et décrocher. Sinon, c'est le moment d'arrêter. Les mêmes procédures devraient être suivies le soir. Votre moment tranquille devrait peut-être être assez tôt le soir, si ce n'est pas faisable pour vous de le prendre juste avant d'aller dormir. Il n'est pas avisé de vous allonger pour cela. Il est mieux de vous asseoir, dans quelque position que vous préfériez. Ayant mené à bien le Livre de Travail, vous devez en être arrivé à certaines conclusions pour cet aspect.

1 Plus probablement « le gain de temps ... »

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3 août 1972,

Si possible, cependant, juste avant de dormir est un moment souhaitable à consacrer à Dieu. Cela établit votre mental en un canevas de repos, et vous oriente hors de la peur. S'il est commode de passer ce temps plus tôt, au moins soyez sûr que vous n'oubliez pas une brève période, _ pas plus qu'un moment fera, _ en lequel vous fermez les yeux et pensez à Dieu. Il y a une pensée en particulier qui devrait être remémorée tout au long du jour. C'est une pensée de joie pure ; une pensée de paix, une pensée de délivrance illimitée, - illimitée parce que toutes choses sont libérées en elle. Vous pensez que vous avez fait un lieu de sécurité pour vous-même. Vous pensez que vous avez fait un pouvoir qui peut vous sauver de toutes les pensées effrayantes que vous voyez dans les rêves. Il n'en est pas ainsi. Votre sécurité ne repose pas là. Ce que vous abandonnez est simplement l'illusion de protéger des illusions. Et c'est de ceci dont vous avez peur, et seulement de ceci. Comme il est fou d'être ainsi aussi effrayé par rien ! Rien du tout ! Vos défenses ne fonctionneront pas, mais vous n'êtes pas en danger. Vous n'avez aucun besoin d'elles. Reconnaissez ceci, et elles disparaîtront. Et seulement alors allez-vous accepter votre protection réelle. le jour Comme c'est simplement et comme c'est facilement que le temps glisse pour l'enseignant de Dieu qui a accepté Sa protection ! Tout ce qu'il a fait auparavant au nom de la sécurité ne l'intéresse plus. Car il est en sécurité, et sait qu'il en est ainsi. Il a un Guide Qui n'échouera pas. Il n'a besoin de faire aucunes distinctions entre les problèmes qu'il perçoit, car Lui vers Qui il se tourne pour eux tous ne reconnaît aucun ordre de difficulté à les résoudre. Il est autant en sécurité dans le présent qu'il l'était avant que les illusions aient été acceptées dans son mental, et qu'il le sera quand il les aura laissées partir. Il n'y a aucune différence en son état à différents moments ni dans des lieux différents, parce qu'ils sont tous un pour Dieu. Ceci est sa sécurité. Et il n'a aucun besoin de plus de ceci. Encore il y aura des tentations au long du chemin que l'enseignant de Dieu a encore à parcourir, et il a besoin de se remémorer tout au long du jour sa protection. Comment peut-il faire ceci, particulièrement pendant le temps où son mental est occupé par des choses extérieures ? Il ne peut qu'essayer, et son succès dépend de sa conviction qu'il va réussir. Il doit être sûr que le succès n'est pas de lui, mais lui

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W M 43

sera donné à tout moment, en tout lieu et circonstance où il l'appelle. Il y a des moments où sa certitude va vaciller, et à l'instant où ceci se produira il retournera à ses tentatives précédentes de placer la confiance sur lui seul. N'oubliez pas que ceci est magie, et que la magie est un substitut désolant de la vraie assistance. Elle n'est pas assez bonne pour l'enseignant de Dieu, parce qu'elle n'est pas assez pour le Fils de Dieu. L'évitement de la magie est l'évitement de la tentation. Car toute tentation n'est rien de plus que la tentative de substituer une autre volonté à Celle de Dieu. Ces tentatives peuvent en effet sembler effrayantes, encore elles sont simplement pathétiques. Elles ne peuvent avoir aucuns effets ; ni bons ni mauvais, ni ne récompensant ni ne demandant de sacrifice, ni guérisseurs ni destructeurs, ni apaisants ni effrayants. Quand toute magie est reconnue comme simplement rien, l'enseignant de Dieu a atteint l'état le plus avancé. Toutes les leçons intermédiaires ne vont que conduire à ceci, et amener ce but plus proche de la reconnaissance. Car la magie de toutes sortes, sous toutes ses formes, simplement ne fait rien. Son absence de pouvoir est la raison pour laquelle il est si facile de pouvoir y échapper. Ce qui n'a aucuns effets peut difficilement terrifier. Il n'y a aucun substitut pour la Volonté de Dieu. En une simple déclaration, c'est à ce fait que l'enseignant de Dieu consacre sa journée. Chaque substitut qu'il peut accepter comme réel ne peut que le tromper. Mais il est à l'abri de toute tromperie s'il le décide ainsi. Peut-être a-t-il besoin de se souvenir, « Dieu est avec moi. Je ne peux pas être trompé ». Peut-être préfère-t-il d'autres mots, ou seulement un, ou pas du tout. Encore chaque tentation d'accepter la magie comme vraie doit être abandonnée à travers cette reconnaissance, pas qu'elle est effrayante, pas qu'elle est pécheresse, pas qu'elle est dangereuse, mais simplement qu'elle est vide de sens. Enracinée dans le sacrifice et la séparation, deux aspects d'une unique erreur et pas davantage, il choisit simplement d‟abandonner tout ce qu'il n'a jamais eu. Et pour ce « sacrifice » le Paradis est restauré à sa conscience.

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W M 44

Ceci n'est-il pas un échange que vous voudriez ? Le monde le ferait avec bonheur, s'il savait qu'il peut être fait. Ce sont les enseignants de Dieu qui doivent lui enseigner qu'il le peut. Et ainsi c'est leur fonction de s‟assurer qu‟ils l‟ont appris. Aucun risque n'est possible tout au long du jour si ce n'est de mettre votre confiance en la magie, car c'est seulement ceci qui conduit à la douleur. « Il n'y a aucune volonté que Celle de Dieu ». Ses enseignants savent qu'il en est ainsi, et ont appris que tout autre que ceci est magie. Toute la croyance en la magie est maintenue par juste une illusion simplette ; _ qu'elle fonctionne. Tout au long de leur entraînement, chaque jour et à chaque heure, et même chaque minute et seconde, les enseignants de Dieu doivent apprendre à reconnaître les formes de magie et à percevoir leur absence de signification. La peur est retirée d'elles et ainsi elles partent. Et ainsi le Portail du Paradis est réouvert, et sa lumière peut briller à nouveau sur un mental non troublé.

COMMENT LES ENSEIGNANTS DE DIEU TRAITENT-ILS LES PENSEES MAGIQUES ?

Ceci est une question cruciale pour à la fois l'enseignant et l‟étudiant l'élève. Si cette question a été mal appréhendée, l'enseignant de Dieu s'est blessé lui-même et a aussi attaqué son élève. Ceci renforce la peur et fait que la magie semble tout à fait réelle pour tous les deux. Comment traiter la magie devient ainsi une leçon majeure à maîtriser pour l'enseignant de Dieu. Sa première responsabilité en ceci est de ne pas l'attaquer. Si une pensée magique suscite la colère sous quelque forme, l'enseignant de Dieu peut être sûr qu'il est en train de renforcer sa propre croyance en le péché et a condamné lui-même. Il peut aussi être sûr qu'il a demandé à la dépression, à la douleur, à la peur et au désastre de venir à lui. Qu'il se souvienne, alors, que ce n'est pas ceci qu'il voudrait enseigner, parce que ce n'est pas ceci qu'il voudrait apprendre. Il y a, cependant, une tentation de répondre à la magie d'une façon qui la renforce. Ceci n'est pas non plus toujours évident. Cela peut, en fait, être caché facilement derrière un souhait d'aider. C'est ce double souhait qui rend l'aide de peu de valeur, et doit conduire à des résultats non désirés. Il ne devrait pas non plus être oublié que l'issue qui résulte va toujours advenir à l'enseignant et à l'élève. Combien de fois a-t‟il été souligné que vous ne donnez qu'à vous-même ? Et où ceci pourrait être mieux montré que dans la sorte d'aide que l'enseignant donne à ceux qui ont besoin de son aide ? C'est ici que son cadeau lui est donné le plus clairement. Car il

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donnera seulement ce qu'il a choisi pour lui-même. Et dans ce cadeau il y a son jugement du Fils sacré de Dieu. Il est plus facile de laisser l'erreur être corrigée où elle est la plus apparente, et les erreurs peuvent être reconnues par leurs résultats. Une leçon véritablement enseignée ne peut conduire à rien que la délivrance pour l'enseignant et l'élève, qui ont partagé une unique intention. L'attaque peut entrer seulement si la perception de buts séparés est entrée. Et ceci doit en effet avoir été le cas si le résultat est autre chose que la joie. Le but simple de l'enseignant oriente le but divisé de l'élève en une unique direction, avec l'appel à l'aide devenant son unique appel. A ceci alors il est facilement répondu avec juste une unique réponse, et cette réponse va entrer infailliblement dans le mental de l'enseignant. De là elle rayonne dans le mental de son élève, le faisant un avec le sien. Peut-être sera-t‟il utile de se rappeler que nul ne peut être en colère contre un fait. C'est toujours une interprétation qui donne lieu à des émotions négatives, sans considération pour leur justification apparente de ce qui paraît comme des faits. Sans considérer, non plus, l'intensité de la colère qui est suscitée. Ce peut être simplement une légère irritation, peut-être trop ténue pour être même clairement reconnue. Ou elle peut aussi prendre la forme d'une rage intense accompagnée de pensées de violence, fantasmées ou apparemment mises en acte. Cela n'a pas d'importance. Toutes ces réactions sont pareilles. Elles obscurcissent la vérité, et ceci ne peut jamais être une question de degré. Ou bien la vérité est apparente ou elle ne l'est pas. Elle ne peut pas être reconnue partiellement. Qui est inconscient de la vérité doit voir (considérer) des illusions. la La colère en réponse à des pensées magiques perçues est une cause de base de la peur. Considérez ce que cette réaction signifie, et sa centralité dans le système de pensées du monde devient apparente. Une pensée magique, par sa simple présence, atteste d'une séparation d'avec Dieu. Elle établit, sous la forme la plus claire possible, que le mental qui le pense croit qu‟il a une volonté séparée qui peut s'opposer à la Volonté de Dieu et réussir. Que ceci puisse difficilement être un fait est évident. Encore que ce puisse être cru un fait est également évident. Et en cela repose le lieu de naissance de la culpabilité. Qui usurpe la place de Dieu et la prend pour lui-même a maintenant un « ennemi » mortel. Et il doit se tenir seul pour sa protection, et fabriquer lui-même un bouclier pour se garder en sécurité d'une fureur qui jamais ne pourra se calmer et d'une vengeance qui ne pourra jamais être satisfaite.

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Comment cette bataille inéquitable peut-elle être résolue ? Sa fin est inévitable, car son résultat doit être la mort. Comment, alors, quelqu'un peut-il croire en ses propres défenses ? La magie à nouveau doit aider. Oubliez la bataille. Acceptez-la en tant que fait et puis oubliez-la. Ne vous remémorez pas que toutes les chances sont contre vous. Ne vous souvenez pas de l'immensité de l'« ennemi », et ne pensez pas à votre fragilité en comparaison. Acceptez votre séparation, mais ne vous souvenez pas comment elle s'est produite. Croyez que vous l‟avez gagnée, mais ne retenez pas la plus légère mémoire de Qui réellement votre grand « opposant » est. En projetant votre « oubli » sur Lui, il vous semble qu'Il a oublié, aussi. Mais quelle sera maintenant votre réaction à toutes les pensées magiques ? Elles ne peuvent que réveiller une culpabilité dormante, que vous avez cachée mais n'avez pas laissée disparaître. Chacune dit clairement à votre mental effrayé, « Vous avez usurpé la place de Dieu. Ne pensez pas qu'Il ait oublié ». Ici nous avons la peur de Dieu représentée de la façon la plus brute. Car en cette pensée la culpabilité a déjà élevé la folie sur le trône de Dieu Lui-même. Et maintenant il n'y a aucun espoir. Accepte Sauf de tuer. C'est ici qu'est le salut maintenant. Un père en colère poursuit Son Fils coupable. Tuer ou être tué, car ici seulement est le choix. Au-delà de ceci il n'y en a aucun, car ce qui a été fait ne peut pas être défait. La tache de sang ne pourra jamais être enlevée, et quiconque porte cette tache sur lui doit rencontrer la mort. Dans cette situation sans espoir Dieu envoie Ses enseignants. Ils amènent la lumière de l'espoir de Dieu Lui-même. Il y a un Chemin où l'échappée est possible. Il peut être appris et enseigné, mais il demande de la patience et une bonne volonté abondantes. Ceci donné, la simplicité manifeste de la leçon se détache semblable à une lumière blanche intense sur un horizon noir, car telle elle est. Si la colère vient d'une interprétation et pas d'un fait, elle n'est jamais justifiée. Une fois que ceci est saisi même faiblement, le Chemin est ouvert. Maintenant est-il possible d'entreprendre l'étape suivante. L'interprétation peut être changée enfin. Les pensées magiques n'ont pas besoin de conduire à la condamnation, car elles n'ont pas réellement le pouvoir de donner lieu à la culpabilité. Et ainsi elles peuvent être négligées, et donc pardonnées au sens le plus vrai.

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La folie ne fait que sembler terrible. En vérité elle n'a aucun pouvoir de faire quelque chose. Semblable à la magie qui devient son serviteur, ni elle n'attaque ni elle ne protège. La voir et reconnaître son système de pensées est ne rien considérer. Le néant peut-il donner lieu à la colère ? C'est difficilement le cas. Souvenez-vous, alors, enseignant de Dieu, que la colère reconnaît une réalité qui n'est pas là ; et encore que la colère est le témoignage certain que vous croyez en elle comme un fait. Maintenant l'échappée est impossible jusqu'à ce que vous voyiez que vous avez répondu à votre propre interprétation, que vous avez projetée sur un monde extérieur. Que cette épée sinistre vous soit enlevée maintenant. Il n'y a aucune mort. Cette épée n'existe pas. La peur de Dieu est sans cause. Mais Son Amour est Cause de tout au-delà de toute peur, et donc pour toujours réel et toujours vrai.

COMMENT LA CORRECTION EST-ELLE FAITE ? Une correction de nature durable, - et ceci seulement est vraie correction, - ne peut pas être faite avant que l'enseignant de Dieu ait cessé de confondre l'interprétation avec le fait, ou l'illusion avec la vérité. S'il argumente avec son élève au sujet d'une pensée magique, l'attaque, essaie d'établir son erreur ou de démontrer sa fausseté, il ne fait que témoigner de sa réalité. La dépression est alors inévitable, car il a « prouvé », à la fois à son élève et à lui-même que c'est leur tâche d'échapper à ce qui est réel. Et ceci peut seulement être impossible. La réalité est sans changement. Les pensées magiques ne sont que des illusions. Autrement le salut serait seulement le même vieux rêve impossible mais sous une autre forme. Encore le rêve du salut a un contenu neuf. Ce n'est pas dans la forme seule que la différence repose. La leçon majeure des enseignants de Dieu est d'apprendre comment réagir aux pensées magiques entièrement sans colère. Seulement de cette façon peuvent-ils proclamer la vérité au sujet d'eux-mêmes. A travers eux, le Saint Esprit peut maintenant parler de la réalité du Fils de Dieu. Maintenant Il peut remémorer au monde l‟impeccabilité, la condition unique inchangée, inchangeante de tout ce que Dieu a créé. Maintenant Il peut parler la Parole de Dieu à des oreilles qui écoutent, et amener la vision de Christ à des yeux qui voient. Maintenant est-Il libre d'enseigner à tous les mentals la vérité de ce qu'ils sont, qu'ainsi ils retournent avec bonheur vers Lui. Et maintenant la culpabilité est pardonnée, négligée complètement dans Sa vue et dans la Parole de Dieu.

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M 48

La colère ne fait que hurler, « La culpabilité est réelle. » La réalité est annihilée pendant que cette croyance insensée est prise en remplacement de la Parole de Dieu. Les yeux du corps maintenant « voient » ; ses oreilles seules sont pensées « entendre ». Son petit espace et sa minuscule respiration deviennent la mesure de la réalité. Et la vérité devient minuscule et sans signification. La correction a une unique réponse pour tout ceci, et au monde qui repose sur ceci :

« Vous ne faites que méprendre l'interprétation pour la vérité. Et vous vous trompez. Mais une erreur n'est pas un péché, la réalité n‟a pas non plus été enlevée de son trône par vos méprises. Dieu règne pour toujours, et Ses lois seules prévalent pour vous et pour le monde. Son Amour reste la seule chose qui soit. La peur est illusion, car vous êtes semblable à Lui. »

Pour pouvoir guérir, il devient ainsi essentiel pour l'enseignant de Dieu de laisser toutes ses propres erreurs être corrigées. S'il sent même la plus vague indication d'irritation en lui-même pendant qu'il répond à quelqu'un, qu'il réalise instantanément qu'il a fait une interprétation qui n'est pas vraie. Qu'il se tourne alors à l'intérieur vers son Guide Eternel, et Le laisse juger ce que la réponse devrait être. Ainsi est-il guéri, et dans sa guérison son élève est guéri avec lui. La seule responsabilité de l'enseignant de Dieu est d'accepter la Rédemption pour lui-même. Rédemption signifie correction, ou défaire les erreurs. Quand ceci a été accompli, l'enseignant de Dieu devient un travailleur en miracle par définition. Ses péchés lui ont été pardonnés, et il ne se condamne plus. Comment peut-il alors condamner quiconque ? Et qui y a-t-il que son pardon puisse échouer à guérir ?

QU‟EST LA JUSTICE ? La justice est la correction divine de l'injustice. L'injustice est la base de tous les jugements du monde. La justice corrige les interprétations auxquelles l'injustice donne le lieu, et les annule. Ni la justice ni l'injustice n'existent au Paradis, car l'erreur est impossible et la correction sans signification. Dans ce monde, cependant, le pardon dépend de la justice, puisque toute attaque peut seulement être injuste. La justice est le verdict du Saint Esprit sur le monde. Hormis en Son jugement, la justice

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__________________________________________________________________________ . U07.1781 Man.50

M 49

est impossible, car nul dans le monde n'est capable de faire seulement des interprétations justes et de laisser toutes les injustices de côté. Si le Fils de Dieu était jugé équitablement, il n'y aurait aucun besoin de salut. La pensée de séparation aurait été pour toujours inconcevable. La justice, comme son opposé, est une interprétation. Elle est, cependant, la seule interprétation qui conduise à la vérité. Ceci devient possible parce que, alors qu'elle n'est pas vraie en elle-même, la justice n'inclut rien qui s'oppose à la vérité. Il n'y a aucun conflit inhérent entre la justice et la vérité ; l'une n'est que le premier petit pas dans la direction de l'autre. Le chemin devient tout à fait différent à mesure qu'on y avance. Toute sa magnificence, la grandeur de la scène et l'énorme ouverture de vue qui se développent pour chacun à mesure que le voyage continue, ne pourraient pas non plus être prédites dès le début. Encore même ceci, dont la splendeur atteint des hauteurs indescriptibles à mesure que l'on chemine, est vraiment peu devant tout ce qui attend quand le chemin cesse et que le temps finit avec lui. Mais quelque part on doit commencer. La justice est le commencement. Tous les concepts de vos frères et de vous-même ; toutes les peurs de futurs états et tous les soucis au sujet du passé, découlent de l'injustice. Ici est la lentille laquelle, tenue devant les yeux du corps, déforme la perception et ramène les témoignages d'un monde déformé au mental qui a fabriqué la lentille et à laquelle il tient très chèrement. Sélectivement et arbitrairement chaque concept du monde est construit juste de cette façon. Les « péchés » sont perçus et justifiés par cette sélection soigneuse en laquelle toute pensée de totalité doit être perdue. Le pardon n'a aucune place dans un tel procédé malhonnête, car chaque « péché » ne peut que sembler vrai pour toujours. Le salut est la justice de Dieu. Il restaure à votre conscience la totalité des fragments que vous perceviez comme détachés et séparés. Et c'est ceci qui surmonte la peur de la mort. Car des fragments séparés doivent se décomposer et mourir, mais la totalité est immortelle. Elle reste éternellement et éternellement semblable à son Créateur, étant une avec Lui. Le jugement de Dieu est Sa justice. Sur ceci, -- un Jugement totalement dépourvu de condamnation ; une évaluation entièrement basée sur l'amour, -- vous avez projeté votre injustice, donnant attribuant à Dieu la lentille de perception pervertie à travers laquelle vous regardez. Maintenant elle Lui appartient et pas à vous. Vous avez peur de Lui, et ne voyez pas que vous haïssez et avez peur de votre Soi comme d'un ennemi.

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__________________________________________________________________________ . U07.1782 Man.51

M 50

Priez pour la justice de Dieu, et ne confondez pas Sa miséricorde avec votre propre insanité. La perception peut faire n'importe quelle image que le mental désire voir. Souvenez-vous de ceci. En ceci repose ou bien le Paradis ou bien l'enfer, comme vous le choisissez. La justice de Dieu désigne le Paradis juste parce qu'elle est entièrement impartiale. Elle accepte toute preuve qui est amenée devant elle, n'omettant rien et n'estimant rien comme séparé ni à l'écart de tout le reste. C'est de cette unique position qu'elle juge, et de celle-ci seulement. Ici toute attaque et toute condamnation deviennent sans signification et indéfendables. La perception repose, le mental est tranquille, et la lumière revient. La vision est maintenant restaurée. Ce qui avait été perdu a maintenant été trouvé. La paix de Dieu descend sur le monde entier, et nous pouvons voir. Et nous pouvons voir !

QU‟EST LA PAIX DE DIEU ? Il a été dit qu'il y a une sorte de paix qui n'est pas de ce monde. Comment est-elle reconnue ? Comment est-elle trouvée ? Et étant trouvée, comment peut-elle être retenue ? Considérons séparément chacune de ces questions, car chacune reflète une étape différente sur le chemin. Premièrement, comment la paix de Dieu peut-elle être reconnue ? La paix de Dieu est reconnue d'abord juste par une chose ; sur tous les plans elle est totalement dissemblable de toutes les expériences précédentes. Elle n‟appelle dans le mental rien de ce qui y est venu auparavant. Elle n'amène avec elle aucunes associations passées. C'est une chose entièrement nouvelle. Il y a un contraste, oui, entre cette chose et tout le passé. Mais étrangement, ce n'est pas un contraste de vraies différences. Le passé glisse juste au loin, et à sa place est une tranquillité qui dure toujours. Seulement cela. Le contraste d'abord perçu a simplement disparu. La tranquillité s'est étendue pour tout couvrir. Comment ce calme est-il trouvé ? Nul ne peut échouer à le trouver qui ne fait que chercher ses conditions. La paix de Dieu ne peut jamais venir où la colère est, car la colère doit dénier que la paix existe. Qui voit la colère comme justifiée de quelque façon ou dans quelque circonstance proclame que la paix est sans signification, et doit croire qu'elle ne peut pas exister. Dans cette condition, la paix ne peut pas être trouvée. Par conséquent, le pardon est la condition nécessaire pour trouver la paix de Dieu. Davantage que ceci, le pardon donné il doit y avoir la paix. Car qu'est-ce qui hormis l'attaque va conduire à la guerre ? Et que d'autre que la paix est l'opposé de la guerre ? Ici le contraste initial se tient clair et apparent. Encore

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__________________________________________________________________________ . U07.1783 Man.52

M 51

quand la paix est trouvée, la guerre est sans signification. Et c'est le conflit maintenant qui est perçu comme non existant et irréel. Comment la paix de Dieu est-elle maintenue, une fois qu'elle est trouvée ? Retourner de la colère, sous quelque forme que ce soit, va faire retomber le lourd rideau une fois encore, et la croyance que la paix ne peut pas exister va de façon certaine revenir. La guerre est à nouveau acceptée comme l'unique réalité. Maintenant une fois encore devez-vous déposer votre épée, bien que vous (puissiez) ne reconnaissiez pas que vous l'avez reprise encore. Mais vous apprendrez, à mesure que vous vous souviendrez même faiblement maintenant quel bonheur était le vôtre sans elle, que vous devez l'avoir prise à nouveau en tant que votre défense. Arrêtez-vous un moment maintenant et pensez à ceci : Est-ce le conflit que vous voulez, ou la paix de Dieu est-elle le meilleur choix ? Lequel vous donne le plus ? Un mental tranquille n'est pas un petit cadeau. Ne préféreriez-vous pas vivre que choisir mourir ? Vivre est joie, mais la mort peut seulement pleurer. Vous voyez en la mort une échappée à ce que vous avez fait. Mais ceci vous ne le voyez pas ; que vous avez fait la mort, et que ce n'est qu'une illusion de fin. La mort ne peut pas être une échappée, parce que ce n'est pas en la vie que le problème repose. La vie n'a aucun opposé, car elle est Dieu. La vie et la mort semble être opposées parce que vous avez décidé que la mort termine la vie. Pardonnez au monde, et vous comprendrez que tout ce que Dieu a créé ne peut pas avoir de fin, et que rien qu'Il n'a pas créé n'est réel. En cette unique phrase notre cours est expliqué. En cette unique phrase à notre pratique il est donné son unique direction. Et en cette unique phrase le programme entier du Saint Esprit est spécifié exactement tel qu'il est. Qu'est la paix de Dieu ? Rien de plus que ceci ; la simple compréhension que Sa Volonté est entièrement sans opposé. Il n'y a aucune pensée qui contredise Sa Volonté, qui encore puisse être vraie. Le contraste entre Sa Volonté et la vôtre n‟a fait que sembler être réalité. En vérité il n'y avait aucun conflit, car Sa Volonté est vôtre. Maintenant la Volonté puissante de Dieu Lui-même est Son cadeau pour vous. Il ne cherche pas à le garder pour Lui-même. Pourquoi voudriez-vous chercher à garder vos minuscules imaginations fragiles à l'écart de Lui ? La Volonté de Dieu est Une et tout ce qui est. Ceci est votre héritage. L'univers au-delà du soleil et des étoiles, et toutes les pensées que vous pouvez concevoir, vous appartiennent. La paix de Dieu est la condition de Sa Volonté. Atteignez Sa paix, et vous vous souvenez de Lui.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1784 Man.53

M52

30 août 1972

QUEL EST LE ROLE DES MOTS DANS LA GUERISON ? Pour parler strictement, les mots ne jouent aucune part du tout dans la guérison. L'élément moteur est la prière, ou demande. Ce que vous demandez vous le recevez. Mais ceci se réfère à la prière du coeur, pas aux mots que vous utilisez en priant. Parfois les mots et la prière sont contradictoires ; parfois ils sont en accord. Cela n'a pas d'importance. Dieu ne comprend pas les mots, car ils ont été faits par des mentals séparés pour les garder dans l'illusion de séparation. Les mots peuvent être utiles, particulièrement pour le débutant, en aidant la concentration et en facilitant l'exclusion ou au moins le contrôle des pensées hors de propos. N'oublions pas, cependant, que les mots ne sont que des symboles de symboles. Ils sont ainsi deux fois soustraits à la réalité. Comme symboles, les mots ont des références tout à fait particulières. Même quand ils semblent les plus abstraits, l'image qui vient au mental est apte à être très concrète. A moins qu'un référent particulier se présente dans le mental en conjonction avec le mot, le mot a peu ou aucune signification pratique et ainsi ne peut pas aider le processus de guérison. La prière du coeur ne demande pas réellement des choses concrètes. Elle sollicite toujours quelque forme d'expérience, les choses particulières demandées étant ce qui amène l'expérience désirée dans le jugement du demandeur. Les mots, alors, sont des symboles pour les choses demandées, mais les choses elles-mêmes ne font que se tenir pour les expériences qui sont espérées. La prière pour des choses de ce monde va amener des expériences de ce monde. Si la prière du coeur demande ceci, ceci sera donné parce que ceci sera reçu. Il est impossible que la prière du coeur reste sans réponse dans la perception de celui qui demande. S'il demande l'impossible, s'il veut ce qui n'existe pas ou cherche des illusions dans son coeur, tout ceci devient sien. Le pouvoir de sa décision le lui offre, comme il le demande. En cela reposent l'enfer et le Paradis. Le Fils endormi de Dieu n'a que ce pouvoir qui lui soit laissé. C'est assez. Ses mots n'ont pas d'importance. Seule la Parole de Dieu a quelque signification, parce qu'elle symbolise ce qui n'a aucuns symboles humains du tout. Le Saint Esprit seul comprend ce pour quoi se tient cette Parole. Et ceci, aussi, est assez.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1785 Man.54

M53

L'enseignant de Dieu a-t-il alors à éviter l'utilisation des mots dans son enseignement ? Non, certes. Nombreux sont ceux qui doivent être atteints à travers des mots, étant pour l'instant incapables d'entendre en silence. L'enseignant de Dieu doit, cependant, apprendre à utiliser les mots d'une nouvelle façon. Graduellement, il apprend comment laisser ses mots être choisis pour lui en cessant de décider pour lui-même ce qu'il va dire. Ce processus est simplement un cas particulier de la leçon dans le Livre de Travail, « Je veux faire un pas en arrière et Le laisser conduire le chemin ». L'enseignant de Dieu accepte les mots qui lui sont offerts et donne comme il reçoit. Il ne contrôle pas la direction de sa parole. Il écoute et entend et parle. Un obstacle principal dans cet aspect de son apprentissage est la peur de l'enseignant de Dieu au sujet de la validité de ce qu'il entend. Et ce qu'il entend peut être en effet tout à fait saisissant. Cela peut aussi sembler être tout à fait sans rapport avec le problème présenté comme il le perçoit, et peut, en fait, le confronter à une situation qui paraît être très embarrassante. Tout ceci ce sont des jugements qui n'ont aucune valeur. Ils sont les siens, venant d'une auto perception minable qu'il voudrait laisser derrière. Ne jugez pas les mots qui vous viennent, mais offrez-les avec confiance. Ils sont beaucoup plus sages que les vôtres. Les enseignants de Dieu ont la Parole de Dieu derrière leurs symboles. Et Lui-même donne aux mots qu'ils utilisent le pouvoir de Son Esprit, les élevant de symboles sans signification à l'appel du Paradis lui-même.

COMMENT LA GUERISON ET LA REDEMPTION SONT-ELLES EN RELATION ? La guérison et la Rédemption ne sont pas en relation ; elles sont identiques. Il n'y a aucun ordre de difficultés dans les miracles parce qu'il n'y a aucuns degrés de Rédemption. C'est l'unique concept complet possible en ce monde, parce qu'il est la source d'une perception entièrement unifiée. Une Rédemption partielle est une idée sans signification, tout comme des zones particulières d'enfer en le Paradis sont inconcevables. Acceptez la Rédemption et vous êtes guéri. La Rédemption est la Parole de Dieu. Acceptez Sa Parole et que reste-t-il pour rendre la maladie possible ? Acceptez Sa Parole et chaque miracle a été accompli. Pardonner est guérir. L'enseignant de Dieu a entrepris d'accepter la Rédemption pour lui-même comme sa seule fonction. Qu'y a-t-il, alors, qu'il ne puisse pas guérir ? Quel miracle peut lui être refusé ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1786 Man.55

M 54

Le progrès de l'enseignant de Dieu peut être lent ou rapide, cela dépend d'ou bien il reconnaît la globalité de la Rédemption, ou bien pendant un moment exclut d'elle certaines zones de problèmes. Dans certains cas, il y a une conscience soudaine et complète de l'applicabilité parfaite de la leçon de la Rédemption à toutes les situations. Ceci, cependant, est comparativement rare. L'enseignant de Dieu peut avoir accepté la fonction que Dieu lui a donnée longtemps avant qu'il ait appris tout ce que cette acceptation lui offre. C'est seulement la fin qui est certaine. Où que ce soit au long du chemin la réalisation nécessaire de la globalité peut l'atteindre. Si le chemin semble long, qu'il soit content. Il a décidé de la direction qu'il veut prendre. Que lui est-il demandé de plus? Et ayant fait ce qui était demandé, Dieu refuserait-Il le reste ? Que le pardon soit guérison nécessite d'être compris, si l'enseignant de Dieu doit progresser. L'idée que le corps peut être malade est un concept central dans le système de pensée de l'ego. Cette pensée donne l'autonomie au corps, le sépare du mental, et garde l'idée d'attaque inviolée. Si le corps pouvait être malade, la Rédemption serait impossible. Un corps qui peut ordonner à un mental de faire ce qu'il voit convenir pourrait simplement prendre la place de Dieu et prouver que le salut est impossible. Qu'est-ce qui, alors, est laissé à guérir ? Le corps est devenu seigneur du mental. Comment le mental pourrait-il être rendu au Saint Esprit à moins que le corps soit tué ? Et qui pourrait vouloir le salut à un tel prix ? De façon certaine la maladie ne paraît pas être une décision. Personne ne croirait non plus qu'il veut être malade. Peut-être peut-il accepter l'idée en théorie, mais elle est rarement sinon jamais appliquée de façon cohérente à toutes les formes particulières de maladie à la fois dans la perception individuelle de soi-même et aussi de tous les autres. Ce n'est pas non plus à ce niveau que l'enseignant de Dieu appelle le miracle de la guérison. Il ferme les yeux sur le mental et le corps, voyant seulement le Visage de Christ briller en face de lui, corrigeant toutes les erreurs et guérissant toute perception. La guérison est le résultat de la reconnaissance par l'enseignant de Dieu de Qui est qui a besoin de guérison. Cette reconnaissance n'a aucune référence particulière. Elle est vraie de toutes les choses que Dieu a créées. En elle toutes les illusions sont guéries.

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__________________________________________________________________________ . U07.1787 Man.56

M 55

Quand un enseignant de Dieu échoue à guérir, c'est parce qu'il a oublié Qui il est. La maladie d'un autre devient ainsi la sienne. En permettant que ceci se produise, il s'est identifié avec l'ego d'un autre et l'a ainsi confondu avec un corps. En faisant ainsi, il a refusé d'accepter la Rédemption pour lui-même, et peut difficilement l'offrir à son frère au Nom de Christ. Il va, en fait, être incapable de reconnaître du tout son frère, car son Père n'a pas créé des corps, et ainsi il est en train de voir en un frère seulement l'irréel. Des erreurs ne corrigent pas les erreurs, et une perception déformée ne guérit pas. Fais un pas en arrière maintenant, enseignant de Dieu. Tu t'es trompé. Ne mène pas le chemin, car tu l'as perdu. Tourne-toi rapidement vers ton Enseignant, et laisse-toi être guéri. L'offre de Rédemption est universelle. Elle est également applicable à tous les individus dans toutes les circonstances. Et en elle est le pouvoir de guérir tous les individus de toutes les formes de maladie. Ne pas croire ceci est être injuste avec Dieu, et ainsi sans foi pour Lui. Une personne malade se perçoit comme séparée de Dieu. Voudriez-vous la voir comme séparée de vous ? C'est votre tâche de guérir le sentiment de séparation qui l'a rendue malade. C'est votre fonction de reconnaître pour elle que ce qu'elle croit au sujet d'elle-même n'est pas la vérité vrai ?. C'est votre pardon qui doit lui montrer ceci. La guérison est très simple. La Rédemption est reçue et offerte. Ayant été reçue, elle doit être acceptée. C'est en recevoir, alors, que la guérison repose. Tout le reste doit s'ensuivre de cette simple intention. Qui peut limiter le pouvoir de Dieu Lui-même ? Qui alors peut dire qui peut être guéri de quoi, et ce qui doit (encore ?) rester au-delà du pouvoir de Dieu de pardonner ? Ceci est en effet insanité. Ce n'est pas aux enseignants de Dieu d'établir des limites sur Lui, parce que ce n'est pas à eux de juger Son Fils. Et juger Son Fils est limiter son Père. Les deux sont également sans signification. Encore ceci ne sera pas compris avant que l'enseignant de Dieu reconnaisse que c'est la même erreur. C'est en cela qu'il reçoit la Rédemption, car il retire son jugement du Fils de Dieu, l'acceptant comme Dieu l'a créé. Il ne se tient pas plus longtemps à l'écart de Dieu, en déterminant où la guérison devrait être donnée et où elle devrait être retenue. Maintenant peut-il dire avec Dieu, « Ceci est mon Fils bien-aimé, créé parfait et pour toujours tel ».

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__________________________________________________________________________ . U07.1788 Man.57

M 56

JESUS A-T‟IL UNE PLACE PARTICULIERE DANS LA GUERISON ? Les cadeaux de Dieu peuvent rarement être reçus directement. Même les enseignants de Dieu les plus avancés vont céder à la tentation en ce monde. Serait-il juste si la guérison était déniée à leurs élèves à cause de ceci ? La Bible dit, « Demandez au nom de Jésus-Christ ». Ceci est-il simplement un appel à la magie ? Un nom ne guérit pas, pas plus qu'une invocation ne réclame quelque pouvoir particulier. Qu'est-ce que cela signifie que de faire appel à Jésus-Christ ? Qu'est-ce que cela confère que d'en appeler à son nom ? Pourquoi l'appel à lui est-il partie de la guérison ? Nous avons dit de façon répétée que quelqu'un qui a accepté parfaitement la Rédemption pour lui-même peut guérir le monde. En fait, il l'a déjà fait. La tentation peut se reproduire pour les autres, mais jamais pour cet Un. Il est devenu le Fils levé de Dieu. Il a surmonté la mort parce qu'il a accepté la Vie. Il s'est reconnu tel que Dieu l'a créé, et en faisant ainsi il a reconnu toutes les choses vivantes comme partie de lui. Il n'y a maintenant aucune limite sur son pouvoir, parce que c'est le Pouvoir de Dieu. Ainsi son nom est-il devenu le Nom de Dieu, car il ne se voit plus comme séparé de Lui. Qu'est-ce que ceci signifie pour vous ? Ceci signifie qu'en vous souvenant de Jésus vous vous souvenez de Dieu. L'entière relation du Fils au Père repose en lui. Sa partie dans la Filialité est aussi la vôtre, et son apprentissage achevé garantit votre propre succès. Est-il encore disponible pour aider ? Qu'a-t-il dit au sujet de ceci ? Souvenez-vous de ses promesses, et demandez-vous honnêtement si oui ou non il est plausible qu'il échoue à les tenir. Dieu peut-il mettre en échec Son Fils ? Et quelqu'un qui est un avec Dieu peut-il être non semblable à Lui ? Qui transcende le corps a transcendé la limitation. Le plus grand enseignant voudrait-il être indisponible pour ceux qui le suivent ? Le nom de Jésus-Christ comme tel n'est qu'un symbole. Mais il se tient pour un amour qui n'est pas de ce monde. C'est un symbole qui est utilisé sans risque en remplacement des nombreux noms de tous les dieux vers lesquels vous priez. Il devient le symbole rayonnant de la Parole de Dieu, si proche de Ce pourquoi il se tient que le petit espace entre les deux est perdu au moment où le Nom est appelé dans le mental. Vous souvenir du nom de Jésus-Christ est donner des

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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M 57

remerciements pour tous les cadeaux que Dieu vous a donnés. Et la gratitude envers Dieu devient la façon dont Il est remémoré, car l'amour ne peut pas être loin derrière un coeur reconnaissant et un mental dans la gratitude. Dieu entre facilement, car ce sont les vraies conditions de votre retour chez vous. Jésus a ouvert le chemin. Pourquoi ne seriez-vous pas reconnaissant envers lui ? Il a demandé l'amour, mais seulement pour qu'il puisse vous le donner. Vous ne vous aimez pas. Mais à ses yeux votre beauté est si complète et sans défaut qu'il voit en elle une image de son Père. Vous devenez le symbole de son Père ici sur terre. Vers vous il cherche l'espoir, parce qu'en vous il ne voit aucune limite ni aucune tache qui gâche votre belle perfection. A ses yeux la vision de Christ brille en une constance parfaite. Il est resté avec vous. Ne voulez-vous pas apprendre la leçon du salut à travers son apprentissage ? Pourquoi voudriez-vous choisir de recommencer, alors qu'il a fait le voyage pour vous ? Aucune personne sur terre ne peut saisir ce que le Paradis est, ni ce que son Unique Créateur signifie réellement. Encore nous avons des témoins. C'est à eux que la sagesse devrait faire appel. Il y a eu ceux dont l'apprentissage excède de loin ce que nous pouvons apprendre. Nous ne voudrions pas non plus enseigner les limitations que nous avons posées sur nous. Aucune personne qui soit devenue un enseignant de Dieu vrai et dévoué n'oublie ses frères. Encore ce qu'elle peut leur offrir est limité par ce qu'elle apprend elle-même. Alors tournez-vous vers un qui ait posé toutes les limites, et est allé au-delà de la plus longue portée de l'apprentissage. Il vous prendra avec lui, car il n'y est pas allé seul. Et vous étiez avec lui alors, comme vous l'êtes maintenant. Ce cours est venu de lui parce que ses mots vous ont atteint en une langue que vous pouvez aimer et comprendre. D'autres enseignants sont-ils possibles, pour mener le chemin pour ceux qui parlent des langues différentes et font appel à des symboles différents ? Bien sûr qu'il y en a. Dieu laisserait-Il quiconque sans une aide très présente en un temps de trouble, un Sauveur qui peut Le symboliser ? Encore avons-nous besoin d'un programme à nombreuses facettes, pas à cause de différences de contenu mais parce que les symboles doivent se modifier et changer pour s'adapter au besoin. Jésus est venu pour répondre au vôtre. En lui vous trouvez la Réponse de Dieu. Alors vous, enseignez avec lui, car il est avec vous ; il est toujours ici.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1790 Man.59

M 58

7 sept.

LA REINCARNATION EST-ELLE VRAIE ? Au sens ultime, la réincarnation est impossible. Il n'y a aucun passé ni futur, et l'idée de naissance en un corps n'a aucune signification que ce soit une ni plusieurs fois. La réincarnation ne peut pas, alors, être vraie en quelque sens réel. Notre seule question devrait être, « Le concept est-il utile ? » Et cela dépend, bien sûr, de ce pour quoi il est utilisé. S'il est utilisé pour renforcer la reconnaissance de la nature éternelle de la vie il est utile en effet. Est-ce que quelque autre question à ce sujet est réellement utile pour éclairer le chemin ? Comme de nombreuses autres croyances, il peut en être amèrement mésusé. Pour le moins, de tels mésusages offrent une préoccupation et peut-être un orgueil en le passé. Au pire, cela induit une inertie dans le présent. Entre les deux, de nombreuses formes de sottises sont possibles. La réincarnation ne devrait pas, en quelques circonstances, être le problème à être traité maintenant. Si elle était responsable de quelques des difficultés auxquelles l'individu fait face maintenant, sa tâche serait encore seulement de leur échapper maintenant. S'il est en train de poser les jalons d'une vie future, il peut travailler à son salut toujours seulement maintenant. Pour certains, il peut y avoir du réconfort dans le concept, et si celui-ci leur donne du courage sa valeur est évidente en elle-même. Il est certain, cependant, que le chemin vers le salut peut être trouvé par ceux qui croient en la réincarnation et par ceux qui ne le font pas. L'idée ne peut pas, par conséquent, être considérée comme essentielle pour le programme. Il y a toujours quelque risque à voir le présent en termes du passé. Il y a toujours quelque bien en quelque pensée qui renforce l'idée que la vie et le corps ne sont pas pareils. Pour nos intentions, il ne serait pas utile de prendre une position définie sur la réincarnation. Un enseignant de Dieu devrait être aussi utile à ceux qui croient en elle qu'à ceux qui ne le font pas. Si une position définie lui était demandée, elle limiterait simplement son utilité tout autant que sa propre prise de décision. Notre cours n'est pas concerné par quelque concept qui ne soit pas acceptable par quiconque, sans la prise en compte de ses croyances formelles. Son ego sera assez pour lui pour s'occuper, et ce n'est pas la partie de la sagesse que d'ajouter des controverses sectaires à ses fardeaux. Il n'y aurait pas non plus d'avantage en son acceptation prématurée du cours simplement parce qu'il recommande une croyance sienne depuis longtemps.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1791 Man.60

M 59

Il ne peut pas être souligné trop fortement que ce cours vise à une inversion complète de pensée. Quand ceci est finalement accompli des questions telles que la validité de la réincarnation deviennent sans signification. Jusque-là, elles sont propres à prêter simplement à controverse. L'enseignant de Dieu est par conséquent avisé de s'écarter de toutes ces questions, car il a beaucoup à enseigner et à apprendre à l‟écart d'elles. Il devrait à la fois apprendre et enseigner que des questions théoriques ne sont que perte de temps, en le détournant de son intention prévue. S'il y a des aspects en quelque concept ou croyance qui s‟avèrent utiles, il lui en sera parlé. Il lui sera aussi dit comment les utiliser. Quoi de plus a-t‟il besoin de savoir ? Est-ce que ceci signifie que l'enseignant de Dieu ne devrait pas croire en la réincarnation lui-même, ni discuter d'elle avec d'autres qui le font ? La réponse est, certainement pas ! S'il croit en la réincarnation, ce serait une erreur pour lui de renoncer à la croyance à moins que son Enseignant Interne ne l'indique. Et ceci est des plus improbable. Il pourrait lui être indiqué qu'il est en train de mésuser de la croyance de quelque façon qui est au détriment de l'avance de son élève ou de la sienne. Une réinterprétation serait alors recommandée parce qu'elle serait nécessaire. Tout ce qui doit être reconnu, cependant, est que la naissance n'était pas le commencement, et que la mort n'est pas la fin. Encore même ceci n'est pas exigé du débutant. Il a besoin simplement d'accepter l'idée que ce qu'il connaît n'est pas nécessairement tout ce qu'il y a à apprendre. Son voyage a commencé. L'accent de ce cours reste toujours le même ; - c'est en ce moment que le salut complet vous est offert, et c'est en ce moment que vous pouvez l'accepter. C'est encore votre unique responsabilité. La Rédemption pourrait être équivalue avec une évasion totale du passé et un manque total d'intérêt pour le futur. Le Paradis est ici. Il n'y a nulle part d‟ailleurs. Le Paradis est maintenant. Il n'y a aucun autre temps. Aucun enseignement qui ne conduise à ceci n'est l'affaire des enseignants de Dieu. Toutes les croyances vont montrer ceci si elles sont proprement interprétées. En ce sens il peut être dit que leur vérité repose en leur utilité. Toutes les croyances qui conduisent au progrès devraient être honorées. Ceci est le seul critère que ce cours demande. Rien de plus que ceci n'est nécessaire.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1792 Man.61

M 60

LES POUVOIRS « PSYCHIQUES » SONT-ILS DESIRABLES ? La réponse à cette question est très semblable à la précédente. Il n'y a, bien sûr, aucuns pouvoirs « contre nature », et c'est de façon évidente simplement un appel à la magie que de fabriquer un pouvoir qui n'existe pas. Il est également évident, toutefois, que chaque individu a de nombreuses capacités dont il est inconscient. A mesure que sa conscience augmente, il peut bien développer des capacités qui semblent tout à fait alarmantes pour lui. Encore rien de ce qu'il peut faire ne peut se comparer même le plus faiblement avec la surprise glorieuse de se souvenir Qui il est. Que tout son apprentissage et tous ses efforts soient dirigés en direction de cette unique grande surprise finale, et il ne se contentera pas d‟être retardé par les petites qui peuvent lui venir en chemin. Certainement il y a de nombreux pouvoirs « psychiques » qui sont clairement dans la ligne de ce cours. La communication n'est pas limitée au petit éventail des canaux que le monde reconnaît. Si elle l'était, cela servirait à peu de chose d'essayer d'enseigner le salut. Il serait impossible de le faire. Les limites que le monde place sur la communication sont les principales barrières à une expérience directe du Saint Esprit, Dont la Présence est toujours là et Dont la Voix n'est disponible que par l'entendre. Ces limites sont placées à partir de la peur, car sans elles les murs qui entourent tous les lieux séparés du monde tomberaient au son sacré de Sa Voix. Qui transcende ces limites de quelque façon devient simplement plus naturel. Il ne fait rien de particulier, et il n'y a aucune magie en ses accomplissements. Les nouvelles capacités apparentes qui peuvent être moissonnées sur le chemin peuvent être très utiles. Données au Saint Esprit et utilisées sous Sa direction, ce sont des aides à l'enseignement valables. Pour ceci, la question de comment elles se produisent est hors de propos. La seule considération importante est comment elles sont utilisées. Les prendre comme des fins en elles-mêmes, peu importe comment ceci est fait, va retarder le progrès. Leur valeur ne repose pas non plus en prouver quelque chose ; hauts faits du passé, accord inhabituel avec le « non vu », ou faveurs « particulières » de Dieu. Dieu ne donne aucunes faveurs particulières, et nul n'a quelque pouvoir qui ne soit disponible pour quiconque. Seulement par des tours de magie les pouvoirs particuliers sont « manifestés ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1793 Man.62

M 61

Rien qui soit sincère n'est utilisé pour tromper. Le Saint Esprit est incapable de tromperie, et Il peut utiliser seulement des capacités sincères. Ce qui est utilisé pour la magie est inutile pour Lui, mais ce qu'Il utilise ne peut pas être utilisé pour la magie. Il y a, cependant, un appel particulier à des capacités inhabituelles qui peut de façon curieuse être tentant. Il y a ici des forces que le Saint Esprit veut et dont Il a besoin. Encore l'ego voit en ces mêmes forces une opportunité de se glorifier. Des forces transformées en faiblesse sont vraiment une tragédie. Encore ce qui n'est pas donné au Saint Esprit doit être donné à la faiblesse, car ce qui est retiré de l'amour est donné à la peur, et va être effrayant en conséquence. Même ceux qui ne valorisent plus les choses matérielles du monde peuvent encore être trompés par des pouvoirs « psychiques ». A mesure que l'investissement a été retiré des cadeaux matériels du monde, l'ego a été sérieusement menacé. Il peut encore être assez fort pour se rallier à cette nouvelle tentation de regagner de la force par la ruse. Beaucoup n'ont pas vu au travers des défenses de l'ego ici, bien qu'elles ne soient pas particulièrement subtiles. Encore, étant donné qu‟il reste un souhait d'être trompé, la tromperie est rendue facile. Maintenant le « pouvoir » n'est plus une capacité sincère, et ne peut pas être utilisé de façon fiable. Il est presque inévitable que, jusqu'à ce que l'individu change son mental au sujet de son intention, il se mette à soutenir ses incertitudes avec de plus en plus de tromperie. Toute capacité que quelqu'un développe a la potentialité du bien. A ceci il n'y a aucune exception. Et plus inhabituel et inattendu est le pouvoir, plus grande est son utilité potentielle. Le salut a besoin de toutes les capacités, car ce que le monde voudrait détruire le Saint Esprit voudrait le restaurer. Des capacités « psychiques » ont été utilisées pour invoquer le diable, ce qui signifie simplement renforcer l'ego. Encore il y a ici aussi un grand canal d'espoir et de guérison au service du Saint Esprit. Ceux qui ont développé des pouvoirs « psychiques » ont simplement laissé certaines des limitations qu'ils avaient posées sur leur mental être levées. Ce ne peut être que des limitations de plus qu'ils posent sur eux-mêmes s'ils utilisent leur liberté augmentée pour un plus grand emprisonnement. Le Saint Esprit a besoin de ces cadeaux, et ceux qui les Lui offrent et à Lui seul vont avec la gratitude de Christ sur et en leur coeur, et Sa vision sacrée pas loin derrière.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1794 Man.63

M 62

DIEU PEUT-IL ETRE ATTEINT DIRECTEMENT ? Dieu en effet peut être atteint directement, car il n'y a aucune distance entre Lui et Son Fils. Sa conscience est dans la mémoire de chaque personne et Sa Parole est écrite en le coeur de chaque personne. Encore cette conscience et cette mémoire peuvent se présenter au seuil de l‟inconscience seulement où toutes les barrières à la vérité ont été enlevées. En combien ceci est-il le cas ? Ici alors est le rôle des enseignants de Dieu. Eux non plus n'ont pas atteint la compréhension nécessaire encore, mais ils se sont joints avec les autres. C'est ce qui les établit à l'écart du monde. Et c'est ceci qui permet aux autres de laisser le monde avec eux. Seuls ils ne sont rien. Mais dans leur jonction est le Pouvoir de Dieu. Il y a ceux qui ont atteint Dieu directement, en ne retenant aucune trace des limites du monde et en se souvenant de leur propre Identité parfaitement. Ceux-ci pourraient être appelés les Enseignants des enseignants parce que, bien qu'ils ne soient plus visibles, il peut encore être fait appel à leur image. Et ils apparaîtront quand et où il est utile pour eux de le faire. A ceux pour lesquels de telles apparitions seraient effrayantes, ils donnent leurs idées. Nul ne peut faire appel à eux en vain. Il n'y a pas non plus de personne dont ils soient inconscients. Tous les besoins sont connus d'eux et toutes les erreurs sont reconnues et négligées par eux. Le temps viendra où ceci sera compris. Et d'ici là, ils donnent tous leurs cadeaux aux enseignants de Dieu qui se tournent vers eux pour une aide, en demandant toutes les choses en leur nom et en aucun autre. Parfois un enseignant de Dieu peut avoir une expérience brève d'union directe avec Dieu. Dans ce monde il est presque impossible que ceci dure. Cela peut, peut-être, être gagné après beaucoup de dévotion et de dévouement, et puis être maintenu pendant la plupart du temps sur terre. Mais ceci est tellement rare que ça ne peut pas être considéré comme un but réaliste. Si cela se produit, que cela soit. Si cela ne se produit pas, que cela soit aussi bien. Tous les états du monde doivent être illusoires. Si Dieu était atteint directement en une conscience soutenue, le corps ne pourrait plus être maintenu. Ceux qui ont déposé le corps simplement pour étendre leur utilité à ceux qui restent derrière sont peu en effet. Et ils ont besoin d'aides qui soient encore en esclavage et encore endormis, qu'ainsi par leur éveil la Voix de Dieu puisse être entendue.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1795 Man.64

M 63

Ne vous désespérez pas, alors, à cause des limitations. C'est votre fonction de leur échapper, mais pas d'être sans elles. Si vous voulez être entendu par ceux qui souffrent, vous devez parler leur langage. Si vous voulez être Sauveurs, vous devez comprendre ce à quoi il y a besoin d'échapper. Le salut n'est pas théorique. Voyez le problème, demandez la réponse, et puis acceptez la réponse quand elle vient. Sa venue ne sera pas non plus retardée longtemps. Toute l'aide que vous pouvez accepter sera fournie, et pas un unique besoin que vous avez ne restera no comblé. Ne soyons pas, alors, trop en soucis avec des buts pour lesquels vous n'êtes pas prêt. Dieu vous prend où vous êtes et vous accueille. Que pourriez-vous désirer de plus alors que ceci est tout ce dont vous avez besoin ?

QU‟EST LA MORT ? La mort est le rêve central duquel toutes les illusions découlent. N'est-ce pas folie que de penser de la vie comme étant née, prenant de l‟âge, usant de perdant de la vitalité, et mourant à la fin ? Nous avons posé cette question auparavant, mais maintenant nous avons besoin de la considérer encore plus soigneusement. C'est l'unique croyance fixe, inchangeable du monde que toutes les choses en lui sont nées seulement pour mourir. Ceci est considéré comme « le cours de la nature », à ne pas être mis en question, mais à être accepté comme la loi « naturelle » de la vie. Le cyclique, le changeant et le non sûr ; le peu fiable et l'instable, croissant et pâlissant d'une certaine façon selon un certain cheminement, - tout ceci est pris en tant que la Volonté de Dieu. Et nul ne demande si un Créateur bienveillant pourrait vouloir ceci. En cette perception de l'univers comme Dieu l'aurait créé, il serait impossible de penser à Lui comme aimant. Car qui a pourrait décrété que toutes les choses passent, finissant en poussière et en déception et en désespoir, ne peut pourrait que faire peur. Il ne tient votre petite vie dans sa main que par un fil, prêt à le casser sans regret ni soin, peut-être aujourd'hui. Ou s'il attend, encore la fin est-elle certaine. Qui aime un tel dieu ne connaît rien de l'amour, parce qu'il a dénié que la vie est réelle. La mort est devenue le symbole de la vie. Son monde est maintenant un terrain de bataille, où la contradiction règne et où les opposés se font une guerre sans fin. Où il y a la mort la paix est impossible.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1796 Man.65

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La mort est le symbole de la peur de Dieu. Son Amour est caché dans l'idée, qui Le tient hors de la conscience comme un bouclier levé obscurcit le soleil. Le caractère sinistre du symbole est assez pour montrer qu'il ne peut pas coexister avec Dieu. Il contient une image du Fils de Dieu en laquelle il est « posé au repos » dans les bras de la dévastation, où les vers attendent pour l'accueillir et durer un petit moment par sa destruction. Encore les vers aussi sont condamnés à être détruits aussi certainement. Et ainsi de toutes les choses qui vivent à cause de la mort. Dévorer est la « loi de vie » de la nature. Dieu est insensé, et la peur seule est réelle. La croyance curieuse qu'il y a une partie des choses qui meurent qui peut continuer à l'écart de ce qui va mourir ne proclame pas un Dieu aimant, ni ne rétablit quelques terrains pour la confiance. Si la mort est réelle pour quelque chose il n'y a aucune vie. La mort dénie la vie, mais s'il y a réalité en la vie, la mort est déniée. Aucun compromis en ceci n'est possible. Il y a ou bien un dieu de peur ou Un d'Amour. Le monde tente un millier de compromis, et en tentera un millier de plus. Pas un ne peut être acceptable aux enseignants de Dieu parce que pas un ne pourrait être acceptable pour Dieu. Il n'a pas fait la mort parce qu'Il n'a pas fait la peur. Les deux sont également sans signification pour Lui. La « réalité » de la mort est fermement enracinée dans la croyance que le Fils de Dieu est un corps. Et si Dieu avait créé des corps, la mort en effet serait réelle. Mais Dieu ne serait pas aimant. Il n'y a aucun point où le contraste entre la perception du monde réel et celui du monde des illusions se fait aussi nettement évident. La mort est en effet la mort de Dieu, si Il est Amour. Et maintenant Sa Propre création doit se tenir dans la peur de Lui. Il n'est pas Père mais destructeur. Il n'est pas Créateur mais vengeur. Terribles sont Ses Pensées et effrayante Son image. Regarder Ses créations est mourir.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1797 Man.66

65

« Et l‟ultime à surmonter sera la mort ». Bien sûr ! Sans l'idée de mort il n'y a aucun monde. Tous les rêves vont finir avec celui-ci. Ceci est le but final du salut ; la fin de toutes les illusions. Et dans la mort toutes les illusions sont nées. Qu'est-ce qui peut être né de la mort et encore avoir vie ? Mais qu'est-ce qui est né de Dieu et encore peut mourir ? Les incohérences, les compromis et les rituels que le monde favorise dans ses vaines tentatives de s'accrocher à la mort et encore de penser l'amour réel sont magie irréfléchie, inefficace et sans signification. Dieu est, et en Lui toutes les choses créées doivent être éternelles. Ne voyez-vous pas qu'autrement Il a un opposé, et que la peur serait aussi réelle que l'amour ? Enseignant de Dieu, votre unique tâche pourrait être établie ainsi : N'acceptez aucun compromis en lequel la mort joue une part. Ne croyez pas en la cruauté, ne laissez pas non plus l'attaque vous cacher la vérité. Ce qui semble mourir n'a qu'été mal perçu et amené à l'illusion. Maintenant il devient votre tâche que de laisser l'illusion être amenée à la vérité. Ne soyez ferme qu'en ceci ; ne soyez pas trompé par la « réalité » de quelque forme changeante. La vérité ni ne bouge ni ne varie ni ne sombre dans la mort et la dissolution. Et qu'est la fin de la mort ? Rien que ceci ; la réalisation que le Fils de Dieu est innocent maintenant et toujours. Rien que ceci. Mais ne vous laissez pas oublier que ce n'est pas moins que ceci.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1798 Man.67

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QU‟EST LA RESURRECTION ? Très simplement, la résurrection est dépasser ou surmonter la mort. C'est un réveil ou une renaissance ; un changement du mental au sujet de la signification du monde. C'est l'acceptation de l'interprétation par le Saint Esprit de l'intention du monde ; l'acceptation de la Rédemption pour soi-même. C'est la fin des rêves de misère, et la conscience heureuse du rêve final du Saint Esprit. C'est la reconnaissance des cadeaux de Dieu. C'est le rêve en lequel le corps fonctionne parfaitement, n'ayant aucune fonction si ce n'est la communication. C'est la leçon en laquelle l'apprentissage se termine, car il est consommé et surpassé avec ceci. C'est l'invitation à Dieu d'entreprendre Son pas final. C'est l'abandon de toutes les autres intentions, de tous les autres intérêts, de tous les autres souhaits et de tous les autres soucis. C'est le simple désir du Fils pour le Père. La résurrection est le déni de la mort, étant l'affirmation de la vie. Ainsi toute la pensée du monde est entièrement inversée. La vie est maintenant reconnue comme salut, et la douleur et la misère de quelques sortes perçues comme enfer. L'amour n'est plus craint, mais accueilli avec bonheur. Les idoles ont disparu, et le souvenir de Dieu brille sans gêne sur le monde. Le visage de Christ est vu en chaque chose vivante, et rien n'est tenu dans l'obscurité à l'écart de la lumière du pardon. Il n'y a aucun chagrin encore sur terre. La joie du Paradis est venue sur elle. Ici le programme finit. A partir d'ici, il n'y a besoin d'aucunes directions. La vision est entièrement corrigée et toutes les erreurs défaites. L'attaque est sans signification et la paix est venue. Le but du programme a été accompli. Les pensées se tournent vers le Paradis et loin de l'enfer. Toutes les aspirations sont satisfaites, car que reste-t-il sans réponse ou incomplet ? La dernière illusion s'étend sur le monde, pardonnant toutes les choses et remplaçant toute attaque. L'entière inversion est accomplie. Rien n'est laissé pour contredire la Parole de Dieu. Il n'y a aucune opposition à la vérité. Et maintenant la vérité peut venir enfin. Comme elle va venir rapidement à mesure qu'il lui est demandé d'entrer et d'envelopper un tel monde !

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__________________________________________________________________________ . U07.1799 Man.68

67

Tous les coeurs vivants sont tranquilles, avec une impression de profonde anticipation, car le temps des choses qui durent toujours est maintenant à portée de main. Il n'y a aucune mort. Le Fils de Dieu est libre. Et en sa liberté est la fin de la peur. Aucuns lieux cachés ne restent maintenant sur terre pour abriter des illusions malades, des rêves de peur et des mé-perceptions de l'univers. Toutes les choses sont vues en lumière, et dans la lumière leur intention est transformée et comprise. Et nous, enfants de Dieu, nous levons de la poussière et considérons notre parfaite absence de péché. Le chant du Paradis résonne de par le monde, à mesure qu'il est soulevé et amené à la vérité. Maintenant il n'y a aucunes distinctions. Les différences ont disparu et l'Amour regarde Lui-même. De quelle vue de plus y a-t-il besoin ? Que reste-t-il que la vision pourrait accomplir ? Nous avons vu le visage de Christ, Son absence de péché, Son Amour derrière toutes les formes, au-delà de toutes les intentions. Saints sommes-nous parce que Sa Sainteté nous a établis libres en effet, et nous acceptons Sa Sainteté comme nôtre ; telle qu'elle est. Tels que Dieu nous a créés ainsi allons-nous être tous jours et pour toujours, et nous ne souhaitons rien que Sa Volonté soit nôtre. Les illusions d'une autre volonté sont perdues, car l'unité d'intention a été trouvée. Ces choses nous attendent tous, mais nous ne sommes pas préparés encore à les accueillir avec joie. Aussi longtemps que quelque mental reste possédé de mauvais rêves la pensée de l'enfer est réelle. Les enseignants de Dieu ont le but d'éveiller les mentals de ceux endormis, et de voir là la vision du visage de Christ prendre la place de ce qu'ils rêvent. La pensée de meurtre est remplacée par une bénédiction. Le jugement est déposé, et donné à Lui Dont la fonction est jugement. Et en son jugement final est restaurée la vérité au sujet du Fils sacré de Dieu. Il est rédimé, car il a entendu la Parole de Dieu et a compris Sa signification. Il est libre parce qu'il a laissé la Voix de Dieu proclamer la vérité. Et tous ceux qu'il cherchait auparavant à crucifier sont ressuscités avec lui, à ses côtés à mesure qu'il se prépare avec eux à rencontrer son Dieu.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1800 Man.69

M 68

QUANT AU RESTE ... Ce manuel n'est pas destiné à répondre à toutes les questions qu'à la fois l'enseignant et l'élève peuvent soulever. En fait, il couvre seulement quelques-unes des plus évidentes, en les termes d'un bref résumé de quelques-uns des concepts majeurs du texte et du livre de travail. Il n'est pas un substitut pour l'un ou l'autre, mais simplement un supplément. Alors qu'il est appelé un manuel pour enseignants, il devrait être remémoré que seulement le temps divise enseignant et élève, qu'ainsi la différence est temporaire par définition. Dans certains cas, il peut être utile pour l'élève de lire le manuel d'abord. D'autres peuvent faire mieux en commençant avec le livre de travail. D'autres encore peuvent avoir besoin de commencer au niveau le plus abstrait du texte. Lequel est pour lequel ? Qui va profiter davantage des prières seules ? Qui n'a besoin que d'un sourire, n'étant jusque-là pas prêt pour davantage ? Nul ne devrait tenter de répondre à ces questions seul. Aucun enseignant de Dieu n'est sûrement arrivé aussi loin sans réaliser cela. Le programme est hautement individualisé. Et tous ses aspects sont sous le soin et le guidage particuliers du Saint Esprit. Demandez et Il répondra. La responsabilité est la Sienne, et Lui seul est à même de l'assumer. Le faire est Sa fonction. Lui soumettre les questions est la vôtre. Voudriez-vous être responsable pour des décisions au sujet desquelles vous comprenez aussi peu ? Soyez heureux d'avoir un Enseignant Qui ne peut pas faire une erreur. Ses réponses sont toujours justes. Diriez-vous ceci des vôtres ? Il y a un autre avantage, - et un très important, - à référer les décisions au Saint Esprit avec de plus en plus de fréquence. Peut-être vous n'avez pas pensé à cet aspect, mais sa centralité est évidente. Suivre le guidage du Saint Esprit est vous laisser être absous de la culpabilité. C'est l'essence de la Rédemption. C'est le coeur du programme. L'usurpation imaginée de fonctions qui ne sont pas les vôtres est la base de la peur. Le monde entier que vous voyez réfléchit l'illusion que vous avez fait ainsi, rendant la peur inévitable. Retourner la fonction vers Celui Auquel elle appartient est ainsi l'échappée à la peur. Et c'est ceci qui laisse la mémoire de

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__________________________________________________________________________ . U07.1801 Man.70

M 69

l'amour revenir à vous. Ne pensez pas, alors, que suivre le guidage du Saint Esprit est nécessaire simplement à cause de vos propres insuffisances. C'est le chemin hors de l'enfer pour vous. Voici à nouveau le paradoxe auquel il est souvent fait référence dans le cours. Dire, « De moi-même je ne peux rien faire » est gagner tout pouvoir. Et encore ce n'est qu'un paradoxe apparent. Comme Dieu vous a créé, vous avez tout pouvoir. L'image que vous avez faite n'en a aucun. Le Saint Esprit connaît la vérité au sujet de vous. L'image que vous avez faite ne la connaît pas. Encore, en dépit de son ignorance évidente et complète, cette image assume qu'elle connaît toutes les choses parce que vous lui avez donné cette croyance. Tel est votre enseignement et l'enseignement du monde qui a été fait pour la soutenir. Mais l'Enseignant Qui connaît la vérité ne l'a pas oubliée. Ses décisions amènent un bénéfice à tous, étant entièrement dépourvues d'attaque. Et par conséquent incapables de susciter la culpabilité. Qui assume un pouvoir qu'il ne possède pas se trompe lui-même. Encore accepter le pouvoir qui est donné par Dieu n'est que reconnaître son Créateur et accepter Ses cadeaux. Et Ses cadeaux n'ont aucune limite. Demander au Saint Esprit de décider pour vous est simplement accepter votre vrai héritage. Ceci signifie-t-il que vous ne puissiez pas dire quoi que ce soit sans Le consulter ? Non vraiment! Ceci pourrait difficilement être pratique, et c'est par la pratique que ce cours est le plus concerné. Si vous avez fait une habitude que de demander de l'aide quand et où vous le pouvez, vous pouvez être confiant que la sagesse vous sera donnée quand vous en aurez besoin. Préparez-vous pour ceci chaque matin, souvenez-vous de Dieu quand vous le pouvez tout au long du jour, demandez l'aide du Saint Esprit quand c'est faisable de le faire, et remerciez-Le pour Son guidage le soir. Et votre confiance sera bien fondée vraiment.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1802 Man.71

M 70

N'oubliez jamais que le Saint Esprit ne dépend pas de vos paroles. Il comprend les demandes de votre coeur et leur répond. Ceci signifie-t-il que tant que l'attaque reste attractive pour vous Il va répondre avec du mal ? Difficilement ! Car Dieu Lui a donné le pouvoir de traduire vos prières du coeur en Son langage. Il comprend qu'une attaque est un appel à l'aide. Et Il répond en conséquence avec de l'aide. Dieu serait cruel s'il laissait vos paroles remplacer la Sienne. Un père aimant ne laisse pas son enfant se blesser ni choisir sa propre destruction. Il peut demander la blessure, mais son père le protégera toujours. Et de combien de plus que ceci votre Père aime-t-Il Son Fils ? Souvenez-vous que vous êtes Son achèvement et Son Amour. Souvenez-vous que votre faiblesse est Sa force. Mais ne lisez pas ceci à la hâte ni de travers. Si Sa force est en vous, ce que vous percevez comme votre faiblesse n'est qu'illusion. Et Il vous a donné le moyen de prouver qu'il en est ainsi. Demandez toutes choses à Son Enseignant, et toutes choses vous sont données. Pas dans le futur mais immédiatement ; maintenant. Dieu n'attend pas, car attendre implique le temps et Il est atemporel. Oubliez vos folles images, votre sentiment de fragilité et votre peur de la blessure, vos rêves de danger et vos « torts » choisis. Dieu ne connaît que Son Fils, et comme il a été créé ainsi il est. En confiance je vous place en Ses Mains, et je donne des remerciements pour vous qu'il en soit ainsi.

Et maintenant en tous vos faits soyez béni. Dieu se tourne vers vous pour une aide à sauver le monde. Enseignant de Dieu, Ses remerciements Il vous offre, Et le monde entier se tient en silence dans la grâce Que vous amenez de Lui. Vous êtes le Fils qu'Il aime, Et il vous est donné d'être le moyen Par lequel Sa Voix est entendue de par le monde, Pour clore toutes les choses du temps, pour finir la vue De toutes les choses visibles, et pour défaire Toutes les choses qui changent. A travers vous est introduit Un monde non-vu, non-entendu, encore véritablement là. Saint êtes-vous, et en votre lumière le monde

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1803 Man.72

M 71

Reflète votre sainteté, car vous n'êtes pas Seul ni sans amis. Je donne des remerciements pour vous, Et me joins à vos efforts au nom de Dieu, Sachant qu'ils sont en mon nom aussi, Et pour tous ceux qui marchent vers Dieu avec moi.

FINIS

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1804 Man.73 Te.1

CLARIFICATION DES TERMES

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1805 Man.74 Te.2

L‟UTILISATION DES TERMES2 Ceci n'est pas un cours de théorie philosophique, il n'est pas non plus soucieux de terminologie précise (en connexion avec les origines). Il se préoccupe seulement de la Rédemption3, ou la correction de la perception. Le moyen de la Rédemption est le pardon. La structure de la « conscience individuelle » est de façon essentielle hors de propos parce que c'est un concept représentant l‟« erreur originelle » ou le « péché originel ». Etudier l'erreur elle-même ne conduit pas à la correction, si vous devez en effet réussir à ne pas tenir compte de l'erreur. Et c'est juste à ce processus de ne pas tenir compte que vise le cours. Tous les termes sont potentiellement sujets à controverse, et ceux qui cherchent la controverse la trouveront. Encore ceux qui cherchent une clarification la trouveront aussi bien. Ils doivent, cependant, être désireux de ne pas tenir compte de la controverse, en reconnaissant que c'est une défense contre la vérité sous la forme d'une manoeuvre qui retarde. Des considérations théologiques en tant que telles sont nécessairement sujettes à controverse, puisqu'elles dépendent d'une croyance et peuvent par conséquent être acceptées ou rejetées. Une théologie universelle est impossible, mais une expérience universelle n'est pas seulement possible mais nécessaire. C'est cette expérience en direction de laquelle le cours est dirigé. Ici seule la cohérence4 devient possible parce qu'ici seule l'incertitude finit. Ce cours reste à l'intérieur du cadre de l'ego, où il y en a besoin. Il ne s‟occupe pas de ce qui est au-delà de toute erreur parce qu‟il est organisé seulement pour établir la direction vers cela. Par conséquent il utilise des mots, lesquels sont symboliques, et ne peuvent pas exprimer ce qui repose au-delà des symboles. C'est toujours l'ego qui questionne parce que c'est seulement l'ego qui doute. Le cours donne simplement une autre réponse, une fois qu'une question a été soulevée. Toutefois, cette réponse ne tente pas d'avoir recours à l'inventivité ni à l'ingéniosité. Ce sont des attributs de l'ego. Le cours est simple. Il a une unique fonction et un unique but. C'est seulement en cela qu'il reste entièrement cohérent5 parce que seulement cela peut être cohérent. L'ego va exiger de nombreuses réponses que ce cours ne donne pas. Il ne reconnaît pas en tant que questions la forme élémentaire d'une question à laquelle une réponse est impossible. L'ego peut demander, « Comment l'impossible s'est-il produit ? », « A quoi l'impossible est-il arrivé ? », et peut demander ceci sous de nombreuses formes. Encore il n'y a aucune réponse ; seulement une expérience. Cherchez seulement ceci, et ne laissez pas la théologie vous retarder.

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2 Cette page est un double de Te.9 sur un site, un autre site donne cette première page = voir T.M.

3 Le mot « Atonement » peut aussi être traduit par « Expiation » ; tout au long de cette traduction ...

4 Ou « constance ».

5 Id.

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__________________________________________________________________________ . U07.1806 Man.75 Te.3

2

Vous noterez que l'insistance sur des questions structurelles dans le cours est brève et au début. Ensuite et rapidement, il les laisse tomber pour faire place à l'enseignement central. Puisque vous avez demandé une clarification, cependant, voici certains des termes qui sont utilisés : Le terme mental est utilisé pour représenter l'agent activateur de l'Esprit, fournissant son énergie créatrice. Quand le terme est en majuscule il se réfère à Dieu ou Christ (c-à-d., le Mental de Dieu ou le Mental de Christ). L'Esprit est la Pensée de Dieu qu'Il a créée semblable à Lui-même. L'Esprit unifié est le Fils unique de Dieu, ou Christ. Dans ce monde, parce que le mental est divisé, les Fils de Dieu paraissent être séparés. Leurs mentals ne semblent pas non plus être joints. Dans cet état illusoire, le concept d'un « mental individuel » semble être signifiant. Il est par conséquent décrit dans le cours comme s'il avait deux parties ; esprit et ego. L'Esprit est la partie qui est toujours en contact avec Dieu à travers le Saint Esprit, Qui demeure dans cette partie mais voit l'autre partie aussi bien. Le terme « âme » n'est pas utilisé sauf dans des citations directes de la Bible à cause de sa nature qui prête hautement à controverse. Ce serait, cependant, un équivalent de « esprit », avec la compréhension que, étant de Dieu, elle est éternelle et n'est jamais née. L'autre partie du mental est entièrement illusoire et fait seulement des illusions. L'Esprit retient le potentiel pour créer, mais sa Volonté qui est Celle de Dieu, semble être emprisonnée tant que le mental n'est pas unifié. La création continue sans faiblir parce que cela est la Volonté de Dieu. Cette Volonté est toujours unifiée et par conséquent n'a aucune signification en ce monde. Elle n'a aucun opposé ni aucuns degrés. Le mental peut être correct ou erroné, selon la voix qu'il écoute. L'état correct du mental écoute le Saint Esprit, pardonne au monde, et à travers la vision de Christ voit le monde réel à sa place. Ceci est la vision finale, la dernière perception, la condition en laquelle Dieu entreprend le pas final Lui-même. Ici le temps et les illusions finissent ensemble. L'état erroné du mental écoute l'ego et fabrique des illusions ; en percevant le péché et en justifiant la colère, et en voyant la culpabilité, la maladie et la mort comme réelles. A la fois ce monde et le monde réel sont des illusions parce que l'état correct du mental simplement ne tient pas compte de, ou pardonne, ce qui ne s'est

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__________________________________________________________________________ . U07.1807 Man.76 Te.4

3

jamais produit. Par conséquent ce n'est pas l'état mental Un du Mental de Christ, Dont la Volonté est une avec Celle de Dieu. Dans ce monde la seule liberté restant est la liberté de choix ; toujours entre deux choix ou deux voix. Vouloir n'est pas impliqué dans la perception à quelque niveau, et n'a rien à faire avec le choix. La conscience est le mécanisme récepteur, recevant des messages d'au-dessus ou d'au-dessous ; du Saint Esprit ou de l'ego. La conscience a des niveaux et l'attention peut basculer tout à fait dramatiquement, mais elle ne peut pas transcender le royaume perceptuel. A son plus haut elle devient consciente du monde réel, et peut être exercée à le faire de plus en plus. Encore le fait même qu'elle ait des niveaux et puisse être exercée démontre qu'elle ne peut pas atteindre le savoir.

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__________________________________________________________________________ . U07.1808 Man.77 Te.5

T-3a

Les illusions ne dureront pas. Leur mort est sûre et ceci seul est certain en leur monde. C'est le monde de l'ego à cause de ceci. Qu'est l'ego ? Qu'un rêve de ce que vous êtes réellement. Une pensée que vous êtes à l'écart de votre Créateur et un souhait d'être ce qu'Il n'a pas créé. C'est une chose de folie, pas du tout une réalité. Un nom pour l'absence de nom est tout ce qu'il est. Un symbole de l'impossibilité ; un choix pour des options qui n'existent pas. Nous ne le nommons que pour nous aider à comprendre qu'il n'est rien qu'une antique pensée que ce qui est fabriqué a immortalité. Mais que pourrait-il venir de ceci si ce n'est un rêve lequel, comme tous les rêves, peut seulement mourir peut seulement finir en mort ? Qu'est l'ego ? Du néant, mais sous une forme qui paraît ressembler à quelque chose. Dans un monde de forme l'ego ne peut pas être dénié car lui seul semble réel. Le Fils de Dieu comme Il l‟a créé pourrait-il demeurer en une forme ou dans un monde de forme ? Qui vous demande de définir l'ego et d'expliquer comment il est survenu ne peut qu'être qui le pense réel, et cherche par une définition à s'assurer que sa nature illusoire est cachée derrière les mots qui semblent le rendre tel. Il n'y a aucune définition pour un mensonge qui serve à le rendre vrai. Il ne peut pas non plus y avoir une vérité qu'un mensonge cache de façon effective. L‟irréalité de l'ego n'est pas déniée par des mots pas plus que sa signification n'est claire parce que sa nature semble avoir une forme. Qui peut définir l'indéfinissable ? Et encore il y a une réponse même ici. Nous ne pouvons pas faire réellement une définition de ce qu'est l'ego, mais nous pouvons dire ce qu'il n'est pas. Et ceci nous est montré avec une clarté parfaite. C'est de ceci que nous déduisons tout ce que l'ego est. Regardez son opposé et vous pouvez voir la seule réponse qui soit signifiante. L'opposé de l'ego en chacun de ses aspects, - en origine, effet et conséquence - nous l'appelons un miracle. Et ici nous trouvons tout ce qui n'est pas l'ego en le ce monde. Ici est l'opposé de l'ego et d‟ici seulement nous regardons ce qu'était l'ego, car ici nous voyons tout ce qu'il semblait faire, et la cause et ses effets encore doivent être un. Où il y avait obscurité maintenant nous voyons la lumière. Qu‟est l‟ego ? Ce que l'obscurité était. Où est l'ego ? Où l'obscurité était. Qu'est-il maintenant et où peut-il être trouvé ? Rien ni nulle part. Maintenant la lumière est venue ; son opposé

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__________________________________________________________________________ . U07.1809 Man.78 Te.6

T-3b

a disparu sans une trace. Où le mal était il y a maintenant le sacré. Qu'est l'ego ? Ce que le mal était. Où est l'ego ? Dans un mauvais rêve qui ne faisait que sembler réel pendant que vous le rêviez. Où il y avait la crucifixion se tient le Fils de Dieu. Qu‟est l'ego ? Qui a besoin de demander ? Où est l'ego ? Qui a besoin de chercher une illusion maintenant que les rêves ont disparu ? Qu'est un miracle ? Un rêve aussi. Mais regardez tous les aspects de ce rêve et vous ne questionnerez plus jamais. Regardez le monde bienveillant que vous voyez s‟étirer s'étendre devant vous alors que vous marchez dans la douceur. Regardez les aides tout au long du chemin sur lequel vous voyagez, heureux dans l‟espoir la certitude du Paradis et la certitude sécurité de la paix. Et regardez un instant, aussi, ce que vous avez laissé derrière enfin et finalement dépassé. Ceci était l'ego - toute la haine cruelle, le besoin de vengeance et les pleurs de douleur, la peur de mourir et l'envie de tuer, l'illusion d'être sans frère et du soi qui semblait seul dans l'univers entier. Cette erreur terrible au sujet de vous-même le miracle la corrige aussi doucement que la mère aimante chante pour son enfant qu'il se repose. N'est-ce pas une chanson telle que celle-ci que vous voudriez entendre ? Ne répondrait-elle pas à tout ce que vous pensiez demander, en rendant même la question sans signification ? Vos questions n'ont aucune réponse, étant faites pour calmer la Voix de Dieu, Qui pose à chaque personne une question seulement : « Etes-vous prêt à présent à M'aider à sauver le monde ? » Demandez ceci à la place de ce qu'est l'ego, et vous verrez une brillance soudaine couvrir le monde que l'ego a fait. Aucun miracle n'est maintenant retiré de quiconque. Le monde est sauvé de ce que vous pensiez qu'il était. Et ce qu'il est, est entièrement non condamné et entièrement pur. Le miracle pardonne ; l'ego damne. Ni l'un ni l'autre n'a besoin d'être défini si ce n'est par ceci. Encore une définition pourrait-elle être plus sûre, ou davantage alignée avec ce que le salut est ? Problème et réponse reposent ensemble ici, et s'étant rencontrés enfin le choix est clair. Qui choisit l'enfer quand il est reconnu ? Et qui ne continuerait pas un petit moment quand il lui est donné de comprendre que le chemin est court et que le Paradis est son but (la fin) ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1810 Man.79 Te.7

TERMES -4-

15 sept. 1975 Le pardon est pour Dieu et en direction de Dieu mais pas de Lui. Il est impossible de penser à quelque chose qu'Il ait créé qui pourrait avoir besoin de pardon. Le pardon, alors, est une illusion, mais à cause de son intention, qui est celle du Saint Esprit, il a une différence. Différemment de toutes les autres illusions il conduit loin de l'erreur et pas en direction d'elle. Le pardon pourrait être appelé une sorte de fiction heureuse ; une façon par laquelle ceux qui ne savent pas peuvent franchir l'intervalle entre leur perception et la vérité. Ils ne peuvent pas aller directement de la perception au savoir parce qu'ils ne pensent pas que c'est leur volonté de le faire. Ceci fait que Dieu paraît être un ennemi à la place de ce qu'Il est réellement. Et c'est juste cette perception insensée qui les rend non désireux de simplement se lever et retourner à Lui dans la paix. Et ainsi ils ont besoin d'une illusion d'aide parce qu'ils sont impuissants ; d'une Pensée de paix parce qu'ils sont en conflit. Dieu sait de quoi Son Fils a besoin avant qu'il demande. Il n'est pas du tout soucieux de la forme, mais ayant donné le contenu c'est Sa Volonté qu'il soit compris. Et cela suffit. La forme s'adapte au besoin ; le contenu est inchangeant, aussi éternel que son Créateur. Le Vvisage de Christ doit être vu avant que la mémoire de Dieu puisse revenir. La raison en est évidente. Voir le Vvisage de Christ est implique la perception. Personne ne peut regarder le savoir. Mais le Vvisage de Christ est le grand symbole du pardon. C‟est salut. C‟est le symbole du monde réel. Quiconque regarde ceci ne voit plus le monde. Il est aussi proche du Paradis qu'il l'est possible à l'extérieur des portes. Encore depuis ce portail il n'y a rien de plus que juste un pas à l'intérieur. C'est le pas final. Et ceci nous le laissons à Dieu. C‟est Le pardon est un symbole, aussi, mais en tant que le symbole de Sa Volonté seule il ne peut pas être divisé. Et ainsi l'Unité qu'il reflète devient Sa Volonté. C'est la seule chose encore dans le monde en partie, et pourtant le pont vers le Paradis.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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TERMES 5

La Volonté de Dieu est tout ce qui soit. Nous ne pouvons qu'aller du néant vers tout ; de l'enfer au Paradis. Ceci est-il un voyage ? Non, pas en vérité, car la vérité ne va nulle part. Mais les illusions bougent de place en place ; d'un moment à un autre. Le pas final n'est aussi qu'un changement. En tant que perception il est partiellement en partie irréel. Et encore cette partie va s'évanouir. Ce qui reste est la paix éternelle et la Volonté de Dieu. Il n'y a maintenant aucuns souhaits car les souhaits changent. Même les envies peuvent devenir malvenues. Il doit en être ainsi parce que l'ego ne peut pas être en paix. Mais Vouloir est constant, en tant que le cadeau de Dieu. Et ce qu'Il donne est toujours semblable à Lui-même. Ceci est l'intention du Vvisage de Christ. C'est le cadeau de Dieu pour sauver Son Fils. Ne faites que regarder ceci et vous avez été pardonné. Comme c'est aimable que devient le monde en juste ce simple instant quand vous voyez la vérité au sujet de vous-même reflétée là. Maintenant vous êtes sans péché et voyez votre impeccabilité. Maintenant vous êtes saint et le percevez ainsi. Et maintenant le mental retourne vers son Créateur ; la jonction du Père et du Fils, l'Unité des unités qui se tient derrière toute jonction mais au-delà d'elles toutes. Dieu n'est pas vu mais seulement compris. Son Fils n'est pas attaqué mais reconnu.

PERCEPTION VRAIE - SAVOIR

Le monde que vous voyez est une illusion de monde. Dieu ne l'a pas créé, car ce qu'Il crée doit être éternel comme Lui-même. Encore il n'y a rien dans le monde que vous voyez qui va durer pour toujours. Certaines choses vont durer dans le temps un peu plus longtemps que d'autres. Mais le temps viendra où toutes les choses visibles auront une fin. Les yeux du corps ne sont par conséquent pas le moyen par lequel le monde réel peut être vu, car les illusions qu'ils considèrent doivent conduire à davantage d'illusions (de réalité). Et c'est ce qu'elles font. Car tout ce qu'ils voient non seulement ne va pas durer, mais se prête à des pensées de péché et de culpabilité. Alors que tout ce que Dieu a créé est pour toujours sans péché et par conséquent est pour toujours sans culpabilité. Le savoir n'est pas le remède pour la perception fausse puisque, étant un autre niveau, ils ne peuvent jamais se rencontrer. L'unique correction possible pour la perception fausse doit être la perception vraie. Elle ne durera pas. Mais pendant le

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

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T 6

23 OCT. „75

temps où elle dure elle vient pour guérir. Car la perception vraie est un remède avec de nombreux noms. Pardon, salut, Rédemption, perception vraie, tous sont un. Ils sont l'unique commencement, avec la fin de conduire à l'Unicité loin au-delà d'eux-mêmes. La perception vraie est le moyen par lequel le monde est sauvé du péché, car le péché n'existe pas. Et c'est ceci que la perception vraie voit. Le monde se tient comme un bloc devant le visage de Christ. Mais la perception vraie le regarde comme rien de plus que juste un voile fragile, si facilement dissipé qu'il ne peut pas durer plus d'un instant. Et maintenant il ne peut pas échouer à mourir. Elle voit Il est vu enfin seulement pour ce qu'il est. Et maintenant il ne peut pas échouer à disparaître, car maintenant il y a une place vide rendue propre et prête. Où la destruction était perçue le visage de Christ apparaît, et en cet instant le monde est oublié, avec le temps fini pour toujours alors que le monde s‟éclipse dans le néant d'où il est venu. Un monde pardonné ne peut pas durer. Il était le domicile des corps. Avec Mais le pardon regarde après les corps. C'est sa sainteté ; c'est comment il guérit. Le monde des corps est le monde du péché, car seulement s'il y a avait un corps le péché serait possible. Du péché vient la culpabilité aussi sûrement que le pardon enlève toute culpabilité. Et une fois que toute culpabilité a disparu que reste-t-il de plus pour garder un monde séparé en place ? Car la place a disparu aussi, en même temps que le temps. Seul le corps fait que le monde semble réel, car étant séparé il ne pourrait pas rester où la séparation est impossible. Le pardon prouve qu'elle est impossible parce qu'il ne la voit pas. Et ce dont alors vous ne tiendrez pas compte ne vous sera pas compréhensible, juste comme son opposé était autrefois votre certitude juste comme sa présence était autrefois votre certitude. Ceci est le changement que la perception vraie amène : Ce qui était projeté vers l'extérieur est vu à l'intérieur, et là le pardon le laisse disparaître. Car là l'autel au Fils est établi, et là son Père est remémoré. Ici toutes les illusions sont amenées à la vérité et déposées sur l'autel. Ce qui est vu à l'extérieur doit s'étendre au-delà du pardon, car cela semble être pour toujours pécheur. Où est l'espoir alors que le péché est vu comme extérieur ? Quel remède la culpabilité peut-elle attendre ? Mais vus à l'intérieur de votre mental, la culpabilité et le pardon posés pendant un instant posés ensemble, côte à côte, sur un unique autel. Là enfin la maladie et son simple remède se joignent en une brillance guérisseuse. Dieu est venu pour revendiquer Son Bien. Le pardon est complet.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

__________________________________________________________________________ . U07.1813 Man.82 Te.10

T 7

Et maintenant le savoir de Dieu, sans changement, certain, pur et entièrement compréhensible, entre en son royaume. Disparue la perception, fausse et vraie pareillement. Disparu le pardon, car sa tâche est terminée. Et disparus les corps dans la lumière éclatante sur l'autel au Fils de Dieu. Dieu sait que c'est Son Bien, comme c'est le sien. Et ici Ils se joignent, car ici la lumière du visage de Christ a dissipé l'instant final du temps, et maintenant la dernière perception du monde est sans intention et sans cause. Car où la mémoire de Dieu est venue enfin il n'y a aucun voyage, aucune croyance en le péché, aucuns murs, aucuns corps, non plus et à l'attrait sinistre de la culpabilité et de la mort il est mis un terme pour toujours. O mes frères, si seulement vous saviez la paix qui va vous envelopper et vous tenir en sécurité et purs et beaux dans le Mental de Dieu, vous ne pourriez que vous ruer pour Le rencontrer dont où Son autel est. Sanctifiés votre Nom et le Sien, car ils sont joints ici en ce lieu sacré. Ici Il se penche pour vous élever à nouveau à Lui, hors des illusions en la sainteté ; hors du monde et pour l‟atemporalité l'éternité ; hors de toute peur et rendus à l'Amour.

JESUS - CHRIST Il n'y a aucun besoin d'aide pour entrer au Paradis car vous ne l'avez jamais laissé. Mais il y a besoin d'aide au-delà de vous-même alors vous (êtes) restreint par de fausses croyances au sujet de sur votre Identité, que Dieu seul a établie en réalité. Des aides vous sont données sous de nombreuses formes, bien que sur l'autel Eelles soient une. Au-delà de chacune Elles il y a une Pensée de Dieu, et ceci ne changera jamais. Mais elles ont des noms qui diffèrent pendant un moment, car le temps a besoin de symboles, étant lui-même irréel. Leurs noms sont légion, mais nous n'irons pas au-delà des noms que le cours lui-même emploie. Dieu n'aide pas parce qu'Il ne connaît aucun besoin. Mais Il crée toutes les Aides de Son Fils tant qu'il croit que ses fantasmes sont vrais. Remerciez Dieu pour elles car elles vous ramèneront chez vous.

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T 8

Le Nom de Jésus est le Nom d'un qui était un homme mais a vu le visage de Christ en tous ses frères et s'est souvenu de Dieu. Ainsi il est devenu identifié avec Christ, qui n'est plus un homme, mais faisant un avec Dieu. L'homme était une illusion, car il semblait être un être séparé, marchant de par lui-même, à l'intérieur d'un corps qui paraissait tenir son soi hors du Soi, comme toutes les illusions font. Encore qui peut sauver à moins qu'il voie les illusions et puis les identifie pour ce qu'elles sont ? Jésus reste un Sauveur parce qu'il a vu le faux sans l'accepter comme vrai. Et Christ avait besoin de sa forme qu'Il puisse apparaître aux hommes et les sauver de leurs propres illusions. En son identification complète avec le Christ -- le Fils parfait de Dieu, Son unique création et Son bonheur, pour toujours semblable à Lui-même et un avec Lui -- Jésus est devenu ce que nous vous tous devez être. Il a mené le chemin pour que nous vous le suiviez. Il nous vous ramène vers Dieu parce qu'il a vu la route devant lui, et l‟a suivie. Il a fait une distinction claire, encore obscure pour nous vous, entre le faux et le vrai. Il nous vous a offert une démonstration finale qu'il est impossible de tuer le Fils de Dieu ; pas plus que sa vie ne puisse de quelque façon être changée par le péché et le mal, la méchanceté, la peur et la mort. Et par conséquent tous vos péchés ont été pardonnés parce qu'ils ne portaient aucuns effets du tout. Et ainsi ils n'étaient que des rêves. Levez-vous avec lui qui vous a montré ceci parce que vous devez ceci à lui qui a partagé vos rêves qu'ils puissent être dissipés. Et les partage toujours, pour être un avec vous. Est-il le Christ ? O oui, tout avec vous. Sa petite vie sur terre n'était pas assez pour enseigner la puissante leçon qu'il a apprise pour nous vous tous. Il restera avec vous pour vous conduire depuis l'enfer que vous avez fait vers Dieu. Et quand vous aurez joint votre volonté à la sienne, votre vue sera sa vision, car les yeux de Christ sont partagés. Marcher avec lui est juste aussi naturel que de marcher avec un frère que vous connaîtriez depuis que vous êtes né, car il est tel en effet. Quelques idoles amères ont été faites de lui qui voudrait être seulement un frère pour le monde. Pardonnez-lui vos illusions, et voyez comme c'est chèrement qu'il voudrait être un frère pour vous. Car il va établir votre mental au repos enfin et le porter avec vous en votre Dieu.

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__________________________________________________________________________ . U07.1815 Man.84 Te.12

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Est-il la seule Aide de Dieu ? Non, en effet. Car Christ prend de nombreuses formes avec des noms différents jusqu'à ce que leur unicité puisse être reconnue. Mais Jésus est pour vous le porteur du simple message de Christ de l'Amour de Dieu. Vous n'en avez besoin d'aucun autre. Il est possible de lire ses mots et de bénéficier d‟eux sans l'accepter lui en votre vie. Encore il vous aiderait encore un peu plus si vous vouliez partager vos douleurs et vos joies avec lui, et laisser les deux pour trouver la paix de Dieu. Pourtant encore c'est sa leçon par-dessus tout qu'il voudrait que vous appreniez, et c'est ceci :

« Il n'y a aucune mort parce que le Fils de Dieu est semblable à son Père. Rien de ce que vous puissiez faire ne peut changer l'Amour Eternel. Oubliez vos rêves de péché et de culpabilité, et à la place venez avec moi pour partager la résurrection du Fils de Dieu. Et amenez avec vous tous ceux qu'Il vous a envoyés pour en prendre soin comme je prends soin de vous. »

LE SAINT ESPRIT Jésus est la manifestation du Saint Esprit, Qu'il a appelé à descendre sur terre après qu'il se soit élevé au Paradis, ou soit devenu identifié complètement avec le Christ, le Fils de Dieu comme Il l'a créé. Le Saint Esprit, étant une création de l'Unique Créateur, créant avec Lui et en Sa ressemblance ou Esprit, est éternel et n'a jamais changé. Il a été « appelé à descendre sur terre » au sens où il était maintenant possible de L'accepter et d'entendre Sa Voix. Il est la Voix pour Dieu, et a par conséquent pris forme. Cette forme n'est pas Sa réalité, que Dieu seul connaît en même temps que Christ, Son Fils réel, Qui est partie de Lui. Le Saint Esprit est décrit tout au long du cours comme nous donnant la réponse à la séparation et nous amenant le plan de la Rédemption, en établissant notre partie particulière en lui et en nous montrant exactement ce qu'elle est. Il a établi Jésus en tant que le meneur de l'exécution de Son plan puisqu'il a été le premier à achever sa propre partie parfaitement. Tout pouvoir en le Paradis et sur terre lui est par conséquent donné et il le partagera avec vous quand vous aurez achevé la vôtre. Le principe de Rédemption a été donné au Saint Esprit longtemps avant que Jésus ne le mette en mouvement. Le Saint Esprit est décrit comme le Lien de Communication rémanent entre Dieu et Ses fils séparés. Pour pouvoir remplir cette fonction particulière le Saint Esprit a assumé une double fonction. Il connaît parce qu'Il est partie de Dieu ; Il

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perçoit parce qu'Il a été envoyé pour sauver l'humanité. Il est le grand principe de correction ; celui qui amène la vraie perception, le pouvoir inhérent de la vision de Christ. Il est la lumière en laquelle le monde pardonné est perçu ; en laquelle le visage de Christ seul est vu. Il n'oublie jamais le Créateur ni Sa création. Il n'oublie jamais le Fils de Dieu. Il ne vous oublie jamais. Et Il vous amène l'Amour de votre Père en un rayonnement éternel qui ne sera jamais oblitéré parce que Dieu l'a mis là. Le Saint Esprit demeure dans la partie de votre mental qui est partie du Mental de Christ. Il représente votre Soi et votre Créateur, Qui sont Un. Il parle pour Dieu et aussi pour vous, étant joint avec les deux. Et par conséquent c'est Lui Qui Les prouve Un. Il semble être une Voix, car sous cette forme Il parle la Parole de Dieu pour vous. Il semble être un Guide à travers un pays lointain, car vous avez besoin de cette forme d'aide. Il semble être quoi que ce soit qui satisfasse les besoins que vous pensez avoir. Mais Il n'est pas trompé quand vous percevez votre soi pris au piège de besoins que vous n'avez pas. C'est d'eux dont Il voudrait vous délivrer. C'est d'eux dont Il voudrait vous mettre à l'abri. Vous êtes Sa manifestation en ce monde. Votre frère fait appel à vous pour être Sa Voix en même temps que lui. Seul il ne peut pas être l'Aide du Fils de Dieu car seul il est sans fonction. Mais joint avec vous il est le Sauveur rayonnant du monde, dont vous avez fait achevée sa partie en sa rédemption. Il vous offre des remerciements aussi bien qu'à lui car vous vous êtes levé avec lui quand il a commencé à sauver le monde. Et vous serez avec lui quand le temps sera fini et qu'aucune trace ne restera des rêves de dépit en lesquels vous dansez la grêle mélodie de la mort. Car à sa place l'hymne à Dieu est entendu un petit moment. Et puis la Voix disparaît, plus pour prendre forme mais pour retourner à l'éternelle Absence-de-forme de Dieu.

٭ ٭ ٭

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T 11

EPILOGUE

N'oubliez pas qu'une fois que ce voyage est commencé la fin est certaine. Le doute au long du chemin va venir et partir et partir pour venir à nouveau. Encore la fin est sûre. Nul ne peut échouer à faire ce que Dieu lui a désigné de faire. Quand vous oubliez, souvenez-vous que vous marchez avec Lui et avec Sa Parole sur et en votre coeur. Qui pourrait désespérer quand un Espoir comme celui-ci est sien ? Des illusions de désespoir peuvent sembler arriver, mais apprenez comment ne pas être trompé par elles. Derrière chacune il y a la réalité et il y a Dieu. Pourquoi voudriez-vous attendre pour ceci et le négocier pour des illusions, quand Son Amour n'est qu'un instant plus loin sur la route où toutes les illusions finissent ? La fin est sûre et garantie par Dieu. Qui se tient devant une image sans vie quand un peu plus loin le Saint des Saints ouvre une porte antique qui conduit au-delà du monde ? Vous êtes un étranger ici. Mais vous appartenez à Lui Qui vous aime comme Il S'aime. Ne demandez que mon aide pour rouler la pierre hors du passage, et c'est fait selon Sa Volonté. Nous avons commencé le voyage. Il y a longtemps la fin a été écrite dans les étoiles et établie en les Cieux avec un rayon brillant qui l'a tenue en sécurité à l'intérieur de l'éternité et à travers tout temps aussi. Et la tient toujours ; inchangée, inchangeante et inchangeable. Ne soyez pas effrayé. Nous commençons seulement à nouveau un voyage antique débuté il y a longtemps mais qui ne fait que sembler nouveau. Nous avons commencé à nouveau sur une route où nous avons voyagé auparavant et perdu notre chemin un petit moment. Et maintenant nous essayons à nouveau. Notre nouveau commencement a la certitude dont le voyage manquait jusqu'à maintenant. Levez les yeux et voyez Sa Parole parmi les étoiles, où Il a établi votre Nom tout avec le Sien. Levez les yeux et trouvez votre destinée certaine que le monde voudrait cacher mais que Dieu voudrait que vous voyiez. Attendons ici en silence, et agenouillons-nous un instant en notre gratitude pour Lui Qui a fait appel à nous et nous a aidés à entendre Son Appel. Et puis levons-nous et allons dans la foi sur le chemin vers Lui. Maintenant nous sommes sûrs que nous ne marchons pas seuls. Car Dieu est ici, et avec Lui tous nos frères. Maintenant nous savons que nous ne perdrons jamais le chemin à nouveau. Commence à nouveau le chant qui avait été arrêté seulement un instant, bien qu‟il semble ne pas avoir été chanté de l'éternité. Ce qui est ici commencé va croître en vie et force et espoir, jusqu'à ce que le monde soit tranquille un instant et oublie tout

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T 12

ce que le rêve de péché avait fait de lui. Sortons et rencontrons le monde nouveau-né, sachant que Christ est re-né en lui, et que la sainteté de cette renaissance va durer pour toujours. Nous avions perdu notre chemin mais Il l'a trouvé pour nous. Allons et souhaitons la bienvenue à Lui Qui revient vers nous pour célébrer le salut et la fin de tout ce que nous pensions que nous avions fait. L'étoile du matin de ce nouveau jour considère un monde différent où Dieu est accueilli et Son Fils avec Lui. Nous qui Le complétons offrons remerciements pour Lui, comme Il nous donne remerciements. Le Fils est tranquille, et dans le calme que Dieu lui a donné entre chez lui et est en paix en fin.٭

.et là est tranquille en fin ٭entre dans la tranquillité de son domicile enfin. entre chez lui dans la tranquillité et la paix.

(3 décembre 1975,)

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

NOTES TECHNIQUES ET DE TRADUCTION

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notes de traduction

Je ne suis pas traductrice, je n’ai jamais reçu de formation à ce sujet. Cette traduction

n’engage que moi, elle est différente de la traduction officielle pour les parties qui

existent à la fois dans « Un Cours en Miracles » et dans « Urtext ».

Pour toutes ces parties, j’ai comparé ces deux traductions, afin d’évacuer le maximum

de contresens (et de fautes d’orthographe).

Ce travail étant d’abord pour moi-même, j’ai fait le choix de toujours rester la plus

proche possible du texte en utilisant les mots tels qu'ils sont construits, faisant parfois du

mot à mot, voire décomposant des mots, ce qui peut forcer l’attention :

pour toujours plutôt que éternellement

absence de...

ou non... plutôt que de chercher un synonyme en français ... ,

j'ai volontairement utilisé indifféremment

« savoir » et « connaissance »,

fait le choix d'utiliser le plus souvent possible par exemple, le mot :

erreur plutôt que faute

insensé malsain ou fou, insane

juste exactement

repose se trouve, ou est posé, demeure

bien sûr :

mental plutôt que esprit

ou le mot

encore (pour «yet ») plutôt que pourtant ou or

J’ai aussi choisi, pour traduire :

Here is..................d’utiliser ici est, ceci est plutôt que voici

et souvent je fais les erreurs d’orthographe suivantes :

quoique au lieu de quoi que

aucuns et aucun : utilisation peu fiable

élisions souvent non faites (quelque autre pour quelqu’autre ; si il pour s’il ; cela est

pour c’est ...)

accord des verbes (impératif, subjonctif ...)

J’ai plutôt gardé la ponctuation anglaise.

J’ai traduit les subjonctifs la plupart du temps par leur forme littérale :

« laissez le concept être changé ... », par exemple, plutôt que « que le concept soit ... »

parce que ce texte ne me semble pas en anglais traditionnel. Et que j'ai essayé d'en

restituer ce que j'en percevais du rythme.

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

C'est aussi comme ça que j'ai « supprimé » de nombreux articles, inexistants dans le

texte, et en général ajoutés en français.

Comme d'autre part les pré/postpositions me posent parfois problème on arrive à une

formulation parfois assez lourde.

Inversement je n'ai pas cherché trop de synonymes pour par exemple « hold » : tenir,

contenir, maintenir...

Ce qui est le plus différent de la traduction officielle est que :

j’ai gardé le voussoiement, n’ai utilisé que très rarement le tutoiement,

je n’ai pas cherché systématiquement à utiliser le même mot français pour

traduire le même mot anglais tout du long

j’ai aussi fabriqué des mots, ou utilisé des mots actuellement tombés en désuétude

ex : mépercevoir, mécroire, mécréer

j’ai employé le féminin lorsque j’ai la conviction que l’interlocuteur est Helen

je n’ai pas choisi les mêmes mots pour, entre autres :

(le terme souligné est celui que j’ai le plus utilisé)

Atone : rédimer, racheter

Atonement : rédemption, expiation

Behold : considérer, voir, concevoir

Could : pourriez, voudriez, ou conditionnel

Deny : dénier, nier

Forever : pour toujours, éternellement

Gift : cadeau, don

Hold : tenir, contenir, maintenir

Holy : sacré, saint

Insane : insensé, insane

Just : juste, exactement

Know : savoir et connaître sont utilisés comme synonymes

Lie : poser, reposer

Make : fabriquer, faire

Mind : mental

Mistake : erreur, faute

Sanity : bon sens, santé mentale, santé

Second Coming : Seconde Venue, second Avènement

Share : partager au sens de mettre en commun, jamais au sens de diviser ; d’autre part,

ex : a holiness in which we share = une sainteté en laquelle nous partageons, plutôt que

une sainteté que nous partageons.

Special, specific : particulier, spécial, spécifique

Throught : à travers, par

Way : chemin, façon

Will : (semi auxilliaire) aller + verbe

Willingness : bonne volonté de, désir de

Wholeness : achèvement, complétude, entièreté, totalité, intégralité, englober

Yet : encore, pourtant, or

Il y a des mots religieux et des extraits de la Bible que je ne connaissais pas, et qui

peuvent être mal traduits,

ainsi que les phrases qui commencent par « Nul ... ».

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

J'ai aussi des difficultés avec les subjonctifs, la concordance des temps sur laquelle se

greffe l'utilisation des semi auxiliaires « will », « shall » qui peuvent indiquer le futur ou

le verbe vouloir, le verbe devoir ...

Plusieurs verbes anglais expriment « devoir ».

Le même mot anglais exprime « témoin » et « témoignage ».

Deux mots anglais expriment « conscience ».

Le mot « light » signifie « lumière » ou « léger ».

Difficulté encore avec le verbe français « partager » qui peut signifier soit « scinder »

soit « échanger, mettre en commun ».

Et puis « la Voix... Il » ou « la Voix... Elle » ?

Elle, le Saint Esprit ?

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notes techniques

Il n'y a aucune note de bas de pages à l'origine dans les textes disponibles. Toutes les notes sont de moi-même. J’ai tout fait pour garder la même découpe de pages en français qu’en anglais, afin de pouvoir facilement trouver un écrit dans une langue ou une autre. J’ai aussi reproduit les tabulations, retraits de débuts de paragraphes, entre lesquels j’ai introduit un saut de ligne. Les dates, titres et sous-titres ont été utilisés pour sortir une table des matières, parfois aussi les sauts de page. Les tables plus détaillées comportent aussi des indications telles que : non continuation dans les numérotations de pages, éléments « non réguliers », indications d‟insertion des messages. Il y a des ratures, erreurs de frappe, abréviations et corrections que je n’ai pas reproduites : (En fait, j’ai éliminé les erreurs, coquilles de frappe dans la version print.)

Les éléments barrés ne sont pas tous reproduits, les éléments manuscrits ajoutés sont utilisés, ou pas, (en général, j’essaie plutôt, comme « ACIM » et le « print » de les utiliser) sans que cela puisse être identifié clairement dans cette transcription/traduction (parfois je les mets en italiques) ... ainsi que les indications de retours à la ligne, les erreurs de frappe ... IL M’EST TRES DIFFICILE DE GARDER UNE COHERENCE EN CECI, de transcrire ceci de façon cohérente : est-il plus logique de tenir compte uniquement du texte dactylographié, ou d’inclure les corrections manuelles, forcément faites après ? Ces corrections peuvent inclure des signes sténo, de quand datent-elles, par qui, comment, ont-elles été faites ?

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

TABLE DES MATIERES plus détaillée

numérotation « typed » Numérotation Urtext originale des pages dactylographiées 07 ou titres des pages ........................dates

MANUEL..............................................................................................U07.1732 Man.1

MANUEL INTRODUCTION........... 12 avril 1972,..........................U07.1733 Man.2

M 3................................QUI SONT LES ENSEIGNANTS DE DIEU ? ........................................................................U07.1735 Man.4

M 4..........27 avril 1972 ...........QUI SONT LEURS ELEVES ?...........U07.1736 Man.5

M 6............2 mai 1972, ........QUELS SONT LES NIVEAUX D‟ENSEIGNEMENT ? ................................................................U07.1738 Man.7

M 8..........26 mai 1972, .........QUELLES SONT LES CARACTERISTIQUES DES ...................................................ENSEIGNANTS DE DIEU.................U07.1740 Man.9

...................................................................... 1. Confiance ..................U07.1740 Man.9

M 12..........30 mai 1972, .............................. 2. Honnêteté ...............U07.1744 Man.13

.......................................................................3. Tolérance ................U07.1744 Man.13

M 13...............................................................4. Douceur ..................U07.1745 Man.14

M 14...............................................................5. Joie .........................U07.1746 Man.15

.......................................................................6. Absence de défensivité .....................................U07.1746 Man.15

M 15...............................................................7. Générosité ..............U07.1747 Man.16

M 16...............................................................8. Patience ..................U07.1748 Man.17

.......................................................................9. Foi ...........................U07.1748 Man.17

M 17..............................................................10.Ouverture d‟esprit ..U07.1749 Man.18

18 M.............................. COMMENT LA GUERISON EST-ELLE ACCOMPLIE ? .....................................................................U07.1750 Man.19

...........................................1. L'intention perçue de la maladie .U07.1750 Man.19

19 M..........7 juin 1972, .....2. Le basculement dans la perception .................................................................U07.1751 Man.20

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

20 M...................................3. La fonction de l'enseignant de Dieu .................................................................U07.1752 Man.21

M 22......................................... LA GUERISON EST-ELLE CERTAINE ? ..........................................................U07.1754 Man.23

M 23................................ LA GUERISON DEVRAIT-ELLE ETRE REPETEE ? ...................................................................U07.1755 Man.24

M 25...................... COMMENT LA PERCEPTION D‟UN ORDRE DE DIFFICULTES PEUT-ELLE ETRE EVITEE ? ............................U07.1757 Man.26

M 27.................... DES CHANGEMENTS SONT-ILS EXIGES DANS LA SITUATION DE VIE DES ENSEIGNANTS DE DIEU ? ...........U07.1759 Man.28

M 28............................. COMMENT LE JUGEMENT EST-IL ABANDONNE ? ......................................................................U07.1760 Man.29

M 30..................... COMMENT LA PAIX EST-ELLE POSSIBLE EN CE MONDE ? ..............................................................................U07.1762 Man.31

M 32 ........14 juin 1972, .. DE COMBIEN D‟ENSEIGNANTS DE DIEU Y A-T‟IL BESOIN POUR SAUVER LE MONDE ? U07.1764 Man.33

M 33..........23 juin 1972, ...................................................................U07.1765 Man.34

M 34..................... QUELLE EST LA SIGNIFICATION REELLE DU SACRIFICE ? ..............................................................................U07.1766 Man.35

M 37........................................COMMENT LE MONDE FINIRA-T‟IL ? ............................................................U07.1769 Man.38

M 39..........26 juin 1972, . CHACUN DEVRA-T‟IL ETRE JUGE A LA FIN ? .................................................................U07.1771 Man.40

M 40..............................COMMENT L‟ENSEIGNANT DE DIEU DEVRAIT-IL PASSER SA JOURNEE ? ..........................U07.1772 Man.41

W M 42..........3 août 1972, ...............................................................U07.1774 Man.43

W M 44......................COMMENT LES ENSEIGNANTS DE DIEU TRAITENT-ILS LES PENSEES MAGIQUES ? .......................U07.1776 Man.45

M 47.................................COMMENT LA CORRECTION EST-ELLE FAITE ? ...................................................................U07.1779 Man.48

M 48......................................................QU‟EST LA JUSTICE ? ......U07.1780 Man.49

M 50................................................. QU‟EST LA PAIX DE DIEU ? ..U07.1782 Man.51

M52..........30 août 1972 ...QUEL EST LE ROLE DES MOTS DANS LA GUERISON ? .................................................................U07.1784 Man.53

M 53.............................. COMMENT LA GUERISON ET LA REDEMPTION SONT-ELLES EN RELATION ? .................U07.1785 Man.54

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Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

M 56.................JESUS A-T‟IL UNE PLACE PARTICULIERE DANS LA GUERISON ? .................................................................................U07.1788 Man.57

M 58..........7 sept ..................LA REINCARNATION EST-ELLE VRAIE ? ............................................................U07.1790 Man.59

M 60........................LES POUVOIRS « PSYCHIQUES » SONT-ILS DESIRABLES ? ............................................................................U07.1792 Man.61

M 62..................................DIEU PEUT-IL ETRE ATTEINT DIRECTEMENT ? ..................................................................U07.1794 Man.63

M 63........................................................QU‟EST LA MORT ? .........U07.1795 Man.64

66................................................ QU‟EST LA RESURRECTION ? ..U07.1798 Man.67

M 68.............................................QUANT AU RESTE... .................U07.1800 Man.69

CLARIFICATION DES TERMES.............................................U07.1804 Man.73 Te.1

L‟UTILISATION DES TERMES............................................... U07.1805 Man.74 Te.2

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...........................................U07.1804 Man.73 Te.1

2..........mental.......... Esprit.......... état correct du mental.......... état erroné du mental .......................................................................................U07.1806 Man.75 Te.3

3.......... état mental Un.......... conscience................................U07.1807 Man.76 Te.4

T-3a.......... ego.........................................................................U07.1808 Man.77 Te.5

T-3b.......... miracle....................................................................U07.1809 Man.78 Te.6

TERMES -4-..........15 sept. 1975 ..........pardon ..........Vvisage de Christ.......... ...................................U07.1810 Man.79 Te.7

TERMES 5..........PERCEPTION VRAIE – SAVOIR........ perception vraie .....................................................................U07.1811 Man.80 Te.8

T 6..........23 OCT. ‘75...............................................................U07.1812 Man.81 Te.9

T 7.......... savoir.......... JESUS – CHRIST..............................U07.1813 Man.82 Te.10

T 9.......... LE SAINT ESPRIT..................................................U07.1815 Man.84 Te.12

T 11..........EPILOGUE............................................................U07.1817 Man.86 Te.14

T 12.......... (3 décembre 1975,) ............................................U07.1818 Man.87 Te.15

Traduction « Urtext » A.M. Soulas © sept.07 / janv.08 Manuel Toutes les notes sont de traduction.

TABLE DES MATIERES (chronologique)

chronologie 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 . ↓↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓↓ ↓ .............................. ................. .............................................................. novembre 1965 (12 ans et 3 mois) mars 1978 Urtext : .............................. (nov. 65) (oct.68) messages : ......................... .......................... (déc.65) (juin 68) (oct.75) (mars 78) leçons : ................ (26 mai 69) (18 fév. 71) manuel : ................................... (12 avril 72) (3 déc. 75)